vendredi 30 octobre 2009 - par jean-michel B�louve

Changement climatique : des politiques fond�es sur de la pseudoscience

article pr�c�demment publi� sur Institut Turgot, le 19/09/2009

L’actualité du changement climatique s’accélère. Ce sont d’abord une succession de rendez-vous diplomatiques qui élargissent une fracture désormais béante entre les points de vue des pays occidentaux et ceux des pays en développement.

Mais surtout, sur le plan scientifique, de nouveaux témoignages viennent décrédibiliser encore plus les théories selon lesquelles l’effet de serre et les activités humaines auraient une influence prépondérante et catastrophique sur la température de la Terre.

Les lois de la nature contre la pseudoscience.

Que d’événements sur le front du changement climatique pendant cet été 2009 ! Commençons par faire le point de certaines connaissances scientifiques. Les dernières nouvelles achèvent de faire voler en éclat le dogme du réchauffement lié à l’effet de serre et aux comportements humains.

L’annonce qui jette un froid

Le 4 septembre, le scoop nous arrivait de Genève, où se tenait une conférence internationale de l’Organisation Météorologique Mondiale, organe de l’ONU qui partage la gestion du GIEC avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

Un vent glacial a soufflé sur l’assistance lorsqu’une des sommités mondiales de l’océanographie, Mojib Latif a déclaré que le monde allait connaître vingt années de refroidissement ! Plusieurs médias ont rapporté la nouvelle, à l’exclusion notable de la presse et des télévisions francophones, plus que jamais vectrices de la pensée unique.

L’un des articles est signé de Fred Pearce et a été diffusé sur le web par le « New Scientist ».

Ce qui est remarquable n’est pas tant l’annonce de ce refroidissement, prédit depuis plusieurs années par la minorité de ceux qui affirment la prépondérance de l’activité solaire dans les variations climatiques, tels le Russe Oleg Sorokhtine, le Canadien Kenneth Trapping ou l’Australien David Archibald. Mais il s’agissait de scientifiques sceptiques de longue date sur le réchauffement dû à l’effet de serre.

Mojib Latif est un climatologue et océanographe d’envergure mondiale, Professeur à la Division des Sciences de l’Océan à l’Université Christian Albrecht de Kiel, membre de l’Académie des Sciences de Hambourg, c’est surtout l’un des principaux contributeurs et rédacteurs du GIEC, jusqu’ici connu pour son soutien à la théorie officielle de l’effet de serre.

Quand au journaliste, Fred Pearce, il a depuis plus de dix années rendu compte des travaux du GIEC, en termes mesurés, mais favorables.

Le Professeur Latif a annoncé au prestigieux parterre des membres et invités de l’OMM que, durant les années qui vont suivre, une tendance naturelle au refroidissement allait dominer et masquer le réchauffement causé par les humains.

Ce refroidissement résulterait de changements cycliques des courants océaniques et des températures de l’Atlantique Nord, un phénomène du nom d’« Oscillation Atlantique Nord ». Bien plus, il affirme que les variations climatiques observées depuis trente ans seraient partiellement dues à cette oscillation océanique.

Celle-ci serait également à l’origine de l’atténuation de la sécheresse observée dans les années 1970 et 1980 dans le Sahel, des changements dans le régime des moussons, de la multiplication des tempêtes de l’Atlantique Nord et de la fragmentation des glaces arctiques, tous événements climatiques mis au compte de l’effet de serre jusqu’ici. Mojib Latif avait déjà publié ces conclusions dans la revue « Nature » en 2008. N. S. Keenlyside, J. Jungclaus, L. Kornblueh et E. Roeckner étaient cosignataires de l’article.

Le soleil réchauffe tout le monde, sauf les réchauffistes

Si les phénomènes océanographiques constituent de puissants facteurs de variabilité climatique, il en est autant de l’activité solaire. Dans un article fort remarqué, et occulté par les médias français, l’organe de presse scientifique de la NASA, « Science@Nasa », publiait, le 9 mars dernier, sous le titre « Les taches solaires sont-elles en train de disparaître ? », les observations faites au National Solar Observatory de Tucson, Arizona, par les chercheurs Matt Penn et Bill Livingstone.

On sait bien depuis près de deux cents ans que l’activité solaire se mesure aux nombre de taches qui apparaissent à sa surface et qui occasionnent un réchauffement à la surface de la Terre et des planètes du système solaire.

Or, le GIEC et ses contributeurs ont toujours soutenu que le soleil n’exerçait qu’une influence minime par rapport à l’effet de serre. La NASA a depuis toujours soutenu le GIEC dans ses thèses, notamment par la voix du très médiatique directeur de son Goddard Institute for Space and Technology, le climatologue catastrophiste James Hansen.

La baisse de l’activité solaire nous vaudrait plus de nuages

Penn et Livingstone observent quotidiennement l’activité de notre astre depuis 17 ans, ainsi que le lien entre cette activité et le champ magnétique créé par ces taches solaires. Ils ont noté, de 1992 à aujourd’hui, une baisse régulière et importante de ce magnétisme, et prévoient que si la tendance se poursuit, le magnétisme solaire aura complètement disparu en 2015.

Un événement similaire s’est déjà produit entre 1645 et 1715 : il est connu sous le nom de « Minimum de Maunder », période caractérisée par un climat plus froid, aux hivers rigoureux, et qu’on a qualifié de « Petite ère glaciaire ».

De nombreux observateurs ont constaté que le soleil semblait « en panne » de taches solaires depuis deux ans, et attribuaient à ce fait le rafraîchissement observé depuis.

Cependant, Penn et Livingstone mettent en évidence une tendance longue, et donc susceptible de nous apporter au minimum quelques années de froideur et peut être une nouvelle petite ère glaciaire de plusieurs décennies.

Expliquons ce phénomène : depuis 1990, le physicien Henrik Svensmark, directeur de recherches au Centre Spatial National du Danemark, a élaboré une théorie selon laquelle le magnétisme créé par les taches solaires déviait de leur trajectoire une partie des rayons cosmiques se dirigeant vers la Terre. Ce phénomène a été identifié depuis très longtemps et est incontestable.

L’apport de Svensmark est d’avoir remarqué que les particules cosmiques sont comparables aux particules à haute énergie dont les physiciens matérialisent la trajectoire dans des chambres à brouillard, enceintes humides au sein desquelles les particules laissent des traces de fines gouttelettes d’eau que les expérimentateurs photographient lorsqu’ils provoquent des collisions entre ces particules.

Svensmark en a conclu que les rayons cosmiques traversant l’atmosphère, qui contient une petite quantité de vapeur d’eau, devaient provoquer les mêmes condensations, et être à l’origine de la formation de nuages, à la manière des traînées blanches que les avions laissent dans le ciel.

Reprenant les mesures faites depuis quelques décennies, il a observé une très bonne corrélation entre l’augmentation du nombre de taches solaires et une élévation des températures, et vice-versa. Les nuages réfléchissent le rayonnement solaire, renvoyant une partie de leur énergie vers l’espace.

Lorsque la couverture nuageuse s’étend, suite à une baisse de l’activité du soleil, il fait plus frais. Lorsque les nuages disparaissent en conséquence d’un fort magnétisme des taches solaires, la température s’élève. Svensmark déduit de ses observations que l’activité solaire ne fait pas que réchauffer directement notre planète, mais que cette action directe est fortement amplifiée par la diminution du bombardement cosmique, ce qui provoque l’amenuisement de la couverture nuageuse. Il a vérifié ces conclusions dans une série d’expériences de laboratoire baptisée « SKY ».

Enfin des recherches expérimentales

Mais il reste à expliquer exactement comment on passe de la vapeur d’eau à la formation de gouttelettes de condensation. Pour le déterminer, une expérimentation dotée de financements importants et d’une équipe étoffée de chercheurs est en cours, dans les locaux de l’accélérateur de particules du CERN de Genève, sous la direction du physicien Jasper Kirkby.

Dans une conférence donnée en mai 2009, Jasper Kirkby a présenté une hypothèse sur la chaîne microphysique et microchimique aboutissant à la formation d’une gouttelette puis d’un nuage.

Interviennent dans le processus les particules cosmiques qui ionisent l’atmosphère : les ions agglutinent des aérosols qui forment le noyau autour duquel viennent se coller les molécules d’eau.

Jasper Kirkby attend avec confiance les expériences des prochains mois, destinées à valider cette théorie. Dans l’hypothèse d’une confirmation, l’influence indirecte de l’activité solaire sur le forçage énergétique du système climatique terrestre deviendrait prépondérante. Un grand pas serait accompli dans la compréhension du climat.

On peut regretter que cette expérience, réalisée avec les importants moyens du CERN, n’ait pas été menée dès la fin de la décennie 1990, alors que Svensmark devait se contenter des maigres moyens de son laboratoire de Copenhague pour son expérience SKY ; mais l’argent allait aux recherches sur la responsabilité humaine dans les dérèglements du climat, et non à l’étude de la nature…

Une bonne nouvelle qui ne l’est pas pour tous

Tant les informations nous venant de Mojib Latif sur l’influence océanographique, que de la NASA, de Svensmark et de Kirkby sur l’activité solaire, constituent des contredits sévères pour la thèse du GIEC sur l’influence des gaz à effet de serre et des activités humaines.

Mais surtout, elles démolissent les prévisions climatiques catastrophistes émises au vu des prédictions de la vingtaine de modèles climatiques de circulation générale (MCG) qui concourent aux analyses du GIEC.

Ceux-ci prévoyaient une élévation de la température moyenne de +0,20° C par décennie dès le début du XXème siècle. Non seulement nous n’avons aucune élévation de température depuis 1998, mais celle de nos océans est en baisse depuis 2003, et celle de l’atmosphère depuis 2007.

Si cette tendance doit durer, on peut penser que tout le travail fait au GIEC depuis vingt ans n’est qu’un déplorable gaspillage de temps et d’argent.

Certes Mojib Latif, défendant le GIEC avec héroïsme, prétend qu’après deux décennies de refroidissement, l’effet de serre redeviendra prépondérant et que les températures repartiront à la hausse.

Mais alors, Professeur Latif, si la variabilité naturelle du climat au 21ème siècle est si puissante qu’elle masque complètement et même qu’elle surpasse l’effet de serre, pourquoi la variabilité naturelle n’aurait-elle pas été suffisante pour expliquer la légère variation de température de 0,7° C constatée au XXème siècle, que vous attribuez, vous et vos partenaires du GIEC, aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine ?

Plus un objet est éclairé, plus il réfléchit

D’ailleurs, un camouflet cuisant va être maintenant infligé aux modèles et à leurs auteurs.

C’est le Professeur Richard Lindzen, titulaire de la prestigieuse chaire « Alfred P. Sloane » du MIT (Massachussetts Institute of Technology) qui les sanctionne dans un article du 27 juillet 2009 : Richard Lindzen était un des responsables d’équipes de rédaction du GIEC jusqu’à ce qu’il claque les portes de cet organisme en 2001.

Richard Lindzen et Yong Sang Choi réfutent sans ambiguïté la validité des modèles MCG (modèles de circulation générale) dans un article accepté pour publication le 20 juillet 2009 par la « Geophysical Research Letter ».

Après examen des données recueillies au cours de la mission ERBE (1985-1999) du satellite ERBS de la NASA, les auteurs démontrent qu’à une élévation de température le système climatique répond par une augmentation du flux lumineux visible s’échappant de l’atmosphère vers l’espace, ce qui signifie une perte d’énergie solaire pour la Terre.

Une telle variation ne peut provenir que de l’augmentation de la surface de la couverture nuageuse, et indique une rétroaction négative du système qui, ainsi, limite naturellement l’échauffement.

C’est tout le contraire qu’indiquent les modèles MCG, programmés il est vrai, pour induire une rétroaction positive des nuages. L’un des principaux intérêts de l’article, pour le public, est de présenter une série de graphes très explicites et facile à comprendre pour les non spécialistes.

Les graphes ci-dessous présentent, en abscisse les variations de température, et en ordonnée, les variations de flux énergétique sortant de l’atmosphère dans le spectre de lumière visible.

Le modèle MCG français de l’Institut de Physique Simon Laplace (IPSL) est l’un des modèles présentés. Ces deux graphes tirés de l’article de Lindzen et Choi présentent, à gauche des mesures réalisées dans le cadre de la mission ERBE, à droite les prévisions correspondantes du modèle de l’IPSL.

Les données ERBE montrent que l’énergie perdue par la Terre est d’autant plus élevée que la température augmente, ce qui constitue une rétroaction négative à l’augmentation de température.

Celle de l’IPSL indique au contraire que lorsque la température augmente, la Terre perdrait moins d’énergie et donc se réchaufferait encore plus, ce qui résulte du fait que le modèle IPSL est programmé pour faire apparaître une rétroaction positive.

l’IPSL n’est pas le seul institut à avoir choisi cette option. Tous les modèles retenus par le GIEC pour ses évaluations prévoient une rétroaction positive. Lindzen présente les résultats de onze d’entre eux dans son article, et les courbes ressemblent toutes à celle de l’IPSL. Sur l’image ci-dessus, les 11 graphes présentés par Lindzen et Choi ont été regroupés par commodité sur un seul graphique.

L’article de Linzen et Choï peut être téléchargé. Jean Martin en fait le commentaire en français sur « Pensée Unique » , et Vincent Bénard, citant Jean Martin, commente tout cela d’une plume acerbe sous le titre provocateur « Changement climatique : les modèles du GIEC bons pour la poubelle ».

La théorie de l’effet de serre ne reposerait-elle que sur une absurdité mathématique ?

Or les théories que professent le GIEC ne se fondent que sur les simulations si gravement prises en défaut opérées par ces modèles. Aucune expérience scientifique n’a jamais prouvé ni montré l’existence de l’effet de serre. Cette théorie ne se fonde que sur un raisonnement physico-mathématique faux qui sera exposé un peu plus loin et sur des centaines de simulations informatiques dont les modèles ont été validés sur le seul fait qu’ils reproduisaient convenablement les variations de température du 20ème siècle. Pour cela, il a fallu procéder à des ajustements ardus et imaginer des émissions d’aérosols polluants qui auraient masqué les effets dudit effet de serre pendant la période de refroidissement allant de 1950 à 1975 !

Le fait que ces modèles aient été incapables de reproduire les températures de la période 1998-2009 devrait logiquement conduire à l’annulation de leur validation antérieure. Eh bien non, on se contente de demander et d’obtenir d’énormes crédits publics supplémentaires pour mettre au point des modèles encore plus sophistiqués et complexes et les mettre en œuvre sur des batteries d’ordinateurs toujours plus puissants.

Gageons qu’il en sortira des courbes de températures en régression jusqu’en 2030, suivies d’envolées stratosphériques du thermomètre, la variabilité naturelle du climat disparaissant par magie après cette date.

Des prédictions constamment contraires à des observations cruciales

Mais il y a pire ! Ces modèles, auxquels on avait réussi à faire reproduire les températures de l’atmosphère au siècle précédent, ne reproduisent en rien les autres paramètres climatiques !

Ils prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l’évolution de l’humidité atmosphérique et les nuages. Pour leur part, les modèles évoquent une augmentation de l’humidité atmosphérique en relation avec l’augmentation du taux de CO2, ce qui est indispensable pour obtenir les hausses de températures désirées, alors que les mesures effectives montrent au contraire une baisse continue de l’humidité de 1948 à aujourd’hui.

Les modèles, qui sont incapables de simuler la formation des nuages, se contentent de se référer à des évaluations statistiques faisant apparaître une augmentation de la couverture nuageuse de 1984 à 1999, alors qu’au même moment la campagne d’observation par satellite déjà citée (ERBE) montrait au contraire une diminution de cette couverture nuageuse, suffisante pour expliquer la hausse de température survenue dans cette période, sans aucun besoin de recourir à l’effet de serre.

Tout cela est expliqué dans un de mes articles présenté par Vincent Bénard sur Objectif Liberté : « Le CO2 n’est pas le Responsable ».

En dehors des virtualités climatique des modèles, avons-nous dit, les théoriciens de l’effet de serre se basent sur un calcul d’un simplisme confondant, montrant que l’action du soleil justifierait une température moyenne de la Terre de -18° C, alors que la température moyenne réelle est de +15° C, et que la différence de +33° C ne peut provenir que de l’effet de serre.

Or, dans un volumineux document datant de février 2007, deux Allemands, le professeur de physique mathématique Gerhard Gerlich et le Docteur ès Sciences Ralf Tscheuschner ont démontré, entre autres, que les conclusions de ces théoriciens traduisaient une grave erreur de calcul : en fait, un calcul mathématiquement exact appliqué à leur théorie aboutirait à une température de... -129° C.

Dès lors, la preuve était faite que les prémisses physiques adoptées par ces théoriciens étaient non pertinentes.

Gerlich et Tscheuschner n’ont obtenu la publication de leur mémoire que le 30 janvier 2009, dans la prestigieuse revue « International Journal of Modern Physics ». C’est que les revues scientifiques sont dures à convaincre par les rédacteurs de textes qui dérangent. A ce jour, personne n’a réfuté les diverses conclusions des Allemands qui réfutent point par point la théorie de l’effet de serre.

De la pseudo-science subventionnée

La conclusion qui découle de tout cela est qu’il n’y a rien de fondé dans la théorie de l’effet de serre et du réchauffement climatique, qui se révèle n’être que de la pseudoscience.

Pourtant, c’est elle qu’on enseigne le plus souvent dans nos universités aux étudiants qui préparent mastères, Capes et agrégation. C’est elle que des climatologues réputés font figurer dans leurs livres et manuels, par psittacisme ou par complaisance. C’est d’elle que les grands médias occidentaux s’emparent en en exagérant à l’excès les conclusions alarmistes pour vous angoisser, vous culpabiliser et vous désinformer.

Une erreur qui vous coûtera cher

Plus grave encore, c’est à elle que les décideurs politiques font appel pour vous imposer des taxes carbone, des paquets climat énergie, des contraintes coûteuses sur les logements qu’on vous construit, les automobiles que vous achetez, pour signer des traités internationaux conclus sans vous consulter et qui ruinent votre avenir, celui de vos enfants et de toute votre descendance…

Et vous pouvez, légitimement vous demander comment cela est possible !

La machine infernale du changement climatique.

De tous temps, les femmes et les hommes ordinaires ont admiré les savants et fait confiance à la science. Copernic, Galilée, Newton, Pasteur et Einstein sont au Panthéon des personnages mythiques d’une histoire qui nous comble de fierté.

Hélas, le pouvoir politique du XXème siècle va tenter de soumettre la science à ses ambitions, et souvent, elle y parviendra. Qu’on se rappelle la monumentale aventure de l’opération Manhattan qui a conduit à la réalisation des bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki, et fortement influencé toute la géopolitique de la deuxième moitié du siècle précédent.

Qu’on se rappelle aussi, hélas, les théories raciales promues par les nazis (et d’autres !), et le Lyssenkisme qui a sévi sous Staline.

Un budget de recherche multiplié par 33... à condition d’aller dans un seul sens

Jusqu’en 1988, la jeune science climatique, toujours immature, recevait annuellement 180 millions de dollars de subventions des états occidentaux.

Sitôt le GIEC constitué, le budget annuel a bondi à deux milliards de dollars, essentiellement attribués à la recherche sur l’effet de serre, le réchauffement et la responsabilité humaine. Cette enveloppe a atteint cinq milliards de dollars à la fin des années 1990 et dépasse aujourd’hui les six milliards de dollars.

Profiteurs de la Vérité Officielle

Cette manne a profité à la NASA, alors déconsidérée pour les mésaventures tragiques de la navette Challenger, à la vingtaine de centres qui ont développé et mis en œuvre les modèles climatiques dont nous avons constaté l’inefficacité, et surtout a provoqué le création d’une multitude d’emplois de chercheurs dont la carrière ne dépend que d’une chose : démontrer la responsabilité humaine dans une évolution climatique potentiellement catastrophique.

Ajoutons aux salaires perçus par les chercheurs besogneux les ponts d’or faits aux mathématiciens d’exception qui se consacrent au développement de modèles et dont certains touchent des salaires qui se comparent à ceux de stars du football, la pluie d’honneurs qui se déverse sur les climatologues les plus médiatiques tels l’excessif James Hansen de la NASA qui multiplie les conférences à $80.000 l’unité et se voit comblé de récompenses scientifiques dont les gratifications se chiffrent en millions de dollars.

Célébrités locales

A notre petit niveau national, observons l’ego des stars locales que sont devenus Nicolas Hulot ou Hubert Reeves, ou encore l’influence subreptice de Jean Jouzel, directeur de l’IPSL, dont Richard Lindzen vient de ridiculiser les modèles, et qui trouve dans la manne publique ce qu’il faut pour faire vivre son Institut, tout en se parant du titre prestigieux et rémunérateur de Vice-président du GIEC et de consultant ayant l’écoute du Président Sarkozy.

Ce que vous dévoile la première section, les Français ne l’ont jamais lu dans leurs journaux habituels, ni vu à la télévision ou écouté à la radio.

Ou alors, il s’agit d’anglophones capables de lire et d’entendre ce que diffusent certains médias anglo-saxons.

Les habitués d’Internet peuvent apprendre pas mal de choses en consultant Pensée Unique, Skyfal et Objectif Liberté. Mais l’internaute qui lit l’anglais dispose d’une source inépuisable d’informations sur les dérives que le présent article dénonce.

La mission du journaliste est de publier toutes les informations utiles à la connaissance des lecteurs et concourant à un exercice efficace de leur droit de vote et de leur participation citoyenne.

En matière climatique, nos journalistes et communicants, dans leur majorité, ont choisi une autre voie. Ils veulent faire de la pédagogie, apporter leur soutient inconditionnel aux thèses de l’écologisme politique, réceptacle de toutes les rancœurs anticapitalistes, anticonsuméristes, altermondialistes et marxo-trotskystes. Comment en sont-ils arrivés là ?

Leur histoire fera le sujet d’un futur article. Mais les griefs les plus durs sont à réserver à nos décideurs politiques d’Occident.

Instituer une dictature de la peur

Toutes les décisions politiques nationales, européennes et mondiales sur le climat sont inspirées par le dossier scientifique exposé en première section.

La source unique en est le résumé pour décideurs politiques du GIEC, qui synthétise les volumineux rapports de mille pages des rédacteurs en en expurgeant toutes les réserves, les atténuations et les doutes : un document politique, et non pas scientifique, censé incarner le « consensus » de la communauté scientifique.

Anti-démocratie

Les gouvernants occidentaux prennent, sans consulter les populations, des orientations et des décisions qui obèrent leur avenir et celui de leur descendance pour cent ans et plus ! Est-ce aveuglement, ou choix délibéré ?

En terrorisant les individus, et en condamnant tous les gestes qu’ils accomplissent quotidiennement pour leur confort, ils font accepter des décisions contraires à l’intérêt public, dommageables pour les finances et les libertés individuelles.

Diffusion de fausses nouvelles

Ce qui apparaît patent, c’est que l’opération de désinformation dont les citoyens sont victimes, conduit ces derniers à des opinions et des choix électoraux fondés sur de la pseudoscience.

Il est atterrant que des responsables politiques exercent des options capitales pour l’avenir de nos sociétés au vu d’un dossier aussi peu crédible que celui de l’effet de serre d’origine humaine.

Leur démarche est contraire à toutes celles qu’on enseigne aux gestionnaires d’entreprise, à savoir poser le problème de façon pertinente, examiner toutes les éventualités, et, pour chacune d’entre elles, déterminer et évaluer toutes les solutions possibles.

A quoi ces comportements nous mènent-ils ?

KYOTO : la destruction industrielle de l’Occident

Ainsi que je le précisais dans mon article précédent, le Protocole de Kyoto a fait une distinction contestable entre 38 pays dits développés ou industrialisés, contraints à des limitations d’émissions de gaz à effet de serre et à des politiques de contrainte et de taxations, et 129 pays en développement, libres d’émettre tous les gaz que bon leur semble.

La distinction, pour la plupart des gens, repose sur la sélection de pays trop riches et gros consommateurs d’énergie, d’une part, et de pays pauvres qui ont besoin de progresser au plan économique d’autre part. Les 38 pays pénalisés figurent à l’annexe B du Protocole.

En fait, la distinction ne repose pas sur la prospérité respective des uns et des autres.

En rapprochant la liste des 38 du classement des pays dans l’ordre décroissant des PIB par habitant, on constate que les six premiers sont le Luxembourg, la Norvège, le Danemark, l’Islande et les Etats-Unis.

Contre les riches ou contre les blancs ?

Mais le septième, les Bermudes, malgré 41875 US$ de PIB/habitant, fait partie des pays exonérés de toute obligation. Il est vrai que c’est une nation d’Amérique Latine. Un peu plus bas, on voit apparaître en 24ème position, Singapour, avec US$ 27842 par tête, puis de la 27ème à la 31ème place, les Emirats Arabes Unis, Koweït, Brunei, le Groenland, les Iles Caïman, se situant entre 24200 et 20700 US$ par tête. Figurent encore dans le Top 50 Aruba, Israël, le Qatar, Taïwan, Macao, les Bahamas, Bahrein, tous pays « en développement » autorisés à émettre tous les gaz à effet de serre qu’ils désirent.

Dans la liste des pays soumis à contraintes et limitation, figurent la Lituanie (84ème), la Lettonie (85ème), la Russie (101ème, 4466 US$/habitant), la Bulgarie (110ème), la Biélorussie (124ème) et enfin l’Ukraine, 148ème, dont les habitants sont est encore plus pauvres que ceux de la Chine (145ème).

La richesse n’est donc pas le critère déterminant. On peut observer que la liste des 38 pays de l’annexe B sont des pays à ethnie majoritaire blanche. Même si ce n’est pas le critère déterminant, cela reste une indication.

En fait, la liste B regroupe tous les pays qui ont plus ou moins connu une industrialisation précoce.

Pourquoi les pays européens ont-ils accepté un partage sur un tel critère ? Je n’ai pas de réponse à cette question.

Pour les USA, on peut répondre : la délégation américaine était conduite par Timothy Wirth, le poulain d’Al Gore, agissant avec la bénédiction de Bill Clinton dont on connaît les sympathies pour le Nouvel Ordre Mondial.

De cette répartition inique va naître la principale tare du Protocole de Kyoto. Mais il convient de se référer aux paroles du grand artisan du Sommet de la Terre de Rio, en 1992, de la Convention-Cadre des nations Unies sur le Changement Climatique (1992, CCNUCC), et du Protocole lui-même, j’ai nommé Maurice Strong, maître incontesté des questions environnementales à l’ONU, et qui a fait de surprenantes déclarations :

« Nous devons en arriver au point où le salut du monde viendra de l’effondrement de la civilisation industrielle ». « Le seul espoir pour la planète n’est il pas l’effondrement de la civilisation industrielle ? N’est il pas de notre responsabilité de le provoquer ? »

Maurice Strong préconise pour l’Occident

« la recherche de la pauvreté, de la réduction de consommation des ressources et la fixation de normes de mortalité ».

N’oublions pas enfin l’admiration du Canadien pour le système politique chinois : pour lui, la Chine

« s’embarque sur une voie distincte et sans précédent vers un nouveau modèle de développement basé sur l’utilisation des méthodes du capitalisme pour réaliser les objectifs du socialisme, une économie de marché socialiste ».

Toute la construction du système dont sont issus le GIEC, la CCNUCC, les politiques liées au changement climatique, le développement durable et les principes défendus par le GIEC en vue de la Conférence climatique de Copenhague sont issus d’une idéologie environnementale née des travaux du Club de Rome, de l’action du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, de la Commission Brundtland (1984-1987).

Contre la liberté et la richesse des autres

Cette idéologie veut détruire la croissance, réduire la population mondiale par des moyens non précisés, et recourt à la stratégie de la peur, fondée sur le changement climatique catastrophique, pour faire aboutir un certain nombre de projets liberticides et destructeurs de richesses.

Il convient de citer, à ce sujet, le rapport d’Alexander King et Bertrand Schneider, respectivement Président et Secrétaire général du Club de Rome, diffusé en 1993 sous le titre « La Première Révolution Globale » :

« La possibilité d’un changement climatique irréversible avec des conséquences difficilement prévisibles est une menace imminente. De tels éléments de la problématique actuelle ont un caractère global et ne peuvent pas êtres combattus par des puissances isolées, même les plus grandes. Ce n’est que si les habitants de la planète réalisent qu’ils sont en face de dangers imminents et collectifs, qu’un pouvoir politique universel sera généré en vue d’une action unie pour assurer la survie de l’humanité ». Page 4.

Et plus loin :

« En cherchant un ennemi commun à combattre, nous en vînmes à l’idée que la pollution, la menace de réchauffement global, les pénuries d’eau, la famine et autres dangers du même genre feraient l’affaire. Dans leur totalité et dans leurs interactions ces phénomènes constituent une menace commune que tout le monde doit affronter ensemble.

« Mais en désignant ces dangers-là comme étant l’ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs, à savoir prendre les symptômes pour la cause. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus naturels, et ce n’est que par des changements d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. L’ennemi véritable, c’est l’humanité elle-même ». Page 75.

(Les numéros de page correspondent à ceux du document téléchargeable pointé par le lien ci-dessus) Ces idées sont celles qui animent la politique dite du « Nouvel Ordre Mondial », définie par le Président américain George H Bush en 1992, et promue par David Rockefeller, Henri Kissinger, Bzigniew Brzezinski, les Clinton, Maurice Strong, Al Gore, José Manuel Barroso et plusieurs personnalités de haut rang en Amérique du Nord, au Japon, en Europe et en France.

Ce mouvement vise à une mondialisation destructrice des souverainetés nationales et de la démocratie, et voudrait mettre à la tête du monde une élite éclairée de banquiers et d’intellectuels qui se prétendent capables de résoudre les grands problèmes globaux de changement climatique, de terrorisme, d’épidémies, de guerres, de dissémination nucléaire, de surpopulation, de monnaie unique globale, de trafics de drogue, d’épuisement des ressources naturelles, etc.

Cette politique est en germe dans le Protocole de Kyoto. Le but des champions du Nouvel ordre Mondial est de la consacrer par des mesures décisives à Copenhague, en décembre 2009.

Il s’agit d’imposer à l’Occident des contraintes telles qu’elles vont nécessairement réduire son potentiel économique, abaisser le pouvoir d’achat et les revenus de ses habitants, et faire émerger de nouveaux pays tels la Chine, l’Inde, le Brésil, libres de développer leurs économies comme bon leur semble, bénéficiaires des largesses de l’Occident condamné à verser une part de son PIB et de transférer massivement sa technologie aux pays en développement, pour prix de sa responsabilité historique dans l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère et de la surconsommation des ressources naturelles par ses habitants.

Pour ces élites apatrides, qui associent les principaux magnats des affaires et des banques à des politiciens de haut rang, affaiblir l’économie occidentale et promouvoir celle des pays pauvres n’offre que des avantages, des occasions exceptionnelles d’affaires et de domination.

Le projet exclusif de dirigeants qui haïssent ce qu’ils sont

Il ne faut cependant pas redouter à l’excès les ambitions mégalomaniaques de ce mouvement. La Chine, l’Inde, la Russie, l’Australie, voire le Japon, n’adhèrent pas à cette idéologie et abordent Copenhague avec des atouts et des ambitions qui se situent à l’opposé des rêves de l’environnementalisme politique et du Nouvel Ordre Mondial.

La Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Mexique ne veulent qu’une chose : la croissance économique. Le CO2, ils s’en moquent et n’y croient pas. L’Afrique sub-saharienne se rassemble autour d’une unique ambition : obtenir un maximum d’argent des pays occidentaux, et peu leur importe le reste.

Parmi les nations occidentales, l’Australie s’éloigne toujours plus de l’esprit de Kyoto. Son sénat vient de rejeter une loi qui voulait instituer des contraintes en matière d’émissions de gaz à effet de serre, de bourse aux crédits carbone et de taxations environnementales. Il en est de même de la Nouvelle Zélande.

Les autorités japonaises restent silencieuses, dûment averties par leur Conseil scientifique qui voit dans les prédictions des climatologues des élucubrations de nouveaux prophètes et charlatans.

La Russie, qui a bénéficié de dispositions favorables du Protocole de Kyoto à son égard et obtenu en échange de sa ratification de pouvoir entrer dans l’OMC, prend de la distance maintenant qu’il s’agit de faire des efforts, et rappelle, à juste titre, qu’elle est bien moins prospère que de nombreux pays dits en développement et exemptés de toutes contraintes. Ses ambitions de croissance économique et la forte dépendance de ses finances aux marchés du gaz et du pétrole l’incitent à la prudence vis-à-vis de nouvelles initiatives climatiques.

Les pays européens sont divisés. La plupart d’entre eux ne veulent pas envisager que la Chine et l’Inde continuent à être absentes de l’annexe B.

Les champions

En définitive, les seuls gouvernements à vouloir aller résolument de l’avant dans l’auto-flagellation climatique sont ceux d’Obama, du Royaume Uni, de France, d’Allemagne et de Suède.

Encore faut-il qu’Obama voie aboutir sa loi Clean Energy and Security Act, connue sous le nom de Waxman-Markey Bill. Or le vote du Sénat en sa faveur parait de moins en moins assuré, et si le Président américain voyait sa politique environnementale désavouée et son rêve de leadership climatique mondial brisé, il ne pèserait pas d’un grand poids dans les négociations de fin d’année.

Spécialités locales

Un mot de la politique du gouvernement français, ardent défenseur du paquet climat-énergie européen, initiateur d’une contribution climat énergie qui dresse 75% des français contre elle.

Le Premier ministre François Fillon a reçu en juin dernier une note de veille sur la position chinoise de la part du Centre d’Analyse Stratégique (CAS). Cet organe a pour mission d’éclairer le Gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou culturelle.

Le CAS commence par un éloge de la Chine et de son gouvernement pour sa politique environnementale. Il rappelle ensuite le refus catégorique de la Chine de s’engager sur des objectifs de limitation d’émission de gaz à effet de serre, sur son exigence de voir les pays développés réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à celles de l’année de référence 1990, verser 1% de leur PIB aux pays en développement et réaliser des transferts massifs de technologie en faveur de ces pays émergeants.

Magnanimité chinoise

Elle confirme le refus farouche de la Chine de voir s’établir des taxes aux frontières sur les produits chinois, ainsi que le souhaite Nicolas Sarkozy et que le prévoit le Waxman Markey Bill. Mais le Centre d’Analyse Stratégique pense que la Chine finira par s’accommoder d’une réduction limitée à 25% des émissions des pays de l’annexe B, d’un versement de 0,5 % seulement des PIB des 38 pays de cette annexe, pourvu que les occidentaux procèdent à des transferts massifs de technologie et, surtout, souscrivent à une modification des règlements internationaux sur les droits à la propriété industrielle (DPI) qui aboutirait à plus de tolérance en faveur des contrefaçons chinoises !

En filigrane, on perçoit le conseil du CAS de saisir cette occasion inespérée d’aboutir un accord à Copenhague. Fort heureusement, la France n’est pas seule et n’influera que modestement au sein des pays engagés dans cette foire d’empoigne.

Les chances d’un échec

Copenhague aboutira probablement à une décision de principe pour poursuivre les négociations en 2010 et 2011. La situation présente n’augure pas d’un accord pour décembre prochain.

D’ici 2011, nous aurons acquis plus de certitudes en matière de science climatique, et subi peut-être un ou deux hivers rigoureux.

Il serait étonnant, et pour tout dire attristant, de voir les populations demeurer éternellement passives devant les manipulations et les spoliations dont elles sont victimes.

Mais les défenseurs acharnés de l’effet de serre et les écologistes activistes ne désarmeront pas, ancrés dans une sorte de dissonance cognitive qui les empêche de tenir compte des réalités. L’affaire du changement climatique risque d’évoluer vers des fractures idéologiques et sociales, voire même des affrontements, au sein des populations trop engagées dans la lutte contre le prétendu effet de serre.

De tous ces désordres, il faudra bien que certains responsables rendent un jour des comptes !

91 r�actions

ugn402 30 octobre 2009 12:39

"D’ici 2011, nous aurons acquis plus de certitudes en mati�re de science climatique, et subi peut-�tre un ou deux hivers rigoureux.«
Voila une phrase qui r�sume la qualit� g�n�rale de l’article...
Vu de fin octobre 2009 il va falloir qu’il se d�p�che de se refroidir, le climat. Aujourd’hui (30 octobre) il fait 24 degr�s a Toulouse...
Les pr�visions moyen terme de MF sont plut�t vers »un hiver doux« .
Restera l’hiver 2010 / 2011 alors ? Il faut vraiment qu’elle se grouille d’arriver cette �re glaciaire sinon on risque de la rater !!

Il faut des contre pouvoirs, des contres pens�es... mais il faut rep�rer aussi les charlatans qui veulent faire mousser leurs raisonnements saugrenus, totalement incompatibles de la mesure exp�rimentale (et donc non scientifiques par d�finition)... sans doute parce que c’est plus facile de se faire connaitre ou reconnaitre en allant a contre sens, m�me si c’est en soutenant des th�ories stupides �tay�es par des raisonnements ridicules. A la mani�re de toutes les »th�ories du complot« qu’on voit surgir ici et la sur tous les th�mes.

Navrant..
Parce que ce genre de raisonnement l�gitime tous les comportements assassins envers la plan�te et l’addition est d�j� lourde. Chaque ann�e perdue par les »embrouilleurs" d’�vidences coutera tr�s cher aux g�n�rations futures.

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- Francky la Hache 30 octobre 2009 19:07
  
  On ne fait pas d’un exemple un cas g�n�ral.
  Il fait tr�s doux en France ces derniers jours, il a fait bien froid aussi pendant dix jours.
  Ca ne prouve rien !!!
  M�t�o France pr�voit un hiver doux en METROPOLE, ce qui ne signifie rien sur le r�chauffement global, on verra apr�s l’hiver au niveau international.
  
  L’activit� solaire s’est tr�s nettement ralentie en janvier 2008, apr�s 150 ans tr�s forte, et les 30 derni�res particuli�rement.
  C’est « une chance historique » de pouvoir �tudier clairement la corr�lation entre soleil et climat, et de d�duire si le GIEC chafouine.
  La science pourra trancher sereinement.
  Le probl�me est qu’en France les m�dias n’entendent et ne r�p�tent que ce qu’ils veulent bien !!!
  
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- Crazy Horse 31 octobre 2009 07:29
  
  Et si c’�tait l’inverse qui se produisait ? Si c’�tait bien l’Homme qui �tait responsable du r�chauffement plan�taire en plus de la destruction de son environnement ?
  
  Tandis que je suivais les pistes �voqu�es par l’auteur, il y a quelques ann�es, voici ce qu’une �me bienveillante ou non a d�pos� sur mon bureau : Le rapport Exxon.
  
  Je reformule : et si c’�taient ceux-l� m�me qui souhaiteraient imposer leur vision oligarchique d’un monde uniformis�, et qui de plus ont tout int�r�t � ce qu’on continue de pourrir notre plan�te avec leurs produits ; oui, si c’�taient ces gens-l� qui essayaient de nous faire croire que c’est la Nature la fautive, que c’est le Soleil d�moniaque, qui est responsable du changement climatique, et non pas l’homme moderne et son divin or noir.
  
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- idoric 30 octobre 2009 13:35
  
  @kronfi
  > � Et puis, franchement , je prefererais que la terre se rechauffe, cela ferait des economies de chauffage et une vie bien plus agreable pour tous..... �
  
  Je vous invite � lire attentivement les t�moignages collect�s � ce sujet : http://www.climatefrontlines.org/fr
  
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- idoric 30 octobre 2009 14:15
  
  @kronfi
  > � en quoi la vie « culturelle » de qq centaines d’ inuits devrait m’interpeller �
  
  Toujours sympa cette fa�on de voir l’humanit�, qui consiste � consid�rer que certaines vies valent plus que d’autres. Ensuite, vous ne citez qu’un t�moignage parmi tous ceux sur lesquels je vous ai orient� (ceci dit, je r�alise que l’essentiel est en anglais en fait). Enfin, le r�chauffement climatique ne va pas s’arr�ter � nos fronti�res comme ne l’avait pas plus fait un certain nuage radioactif des ann�es 80, et ces t�moignages sont tout simplement une fen�tre sur notre propre avenir.
  
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- amipb 31 octobre 2009 07:32
  
  Le changement climatique va peut-�tre r�duire votre consommation de chauffage, mais �galement augmenter votre assurance catastrophes naturelles, augmenter le prix de votre alimentation, le co�t des mat�riaux n�cessaires � la construction pour qu’ils soient plus solides, et j’en passe.
  
  Sachez, par ailleurs, que ce n’est pas un probl�me pour seulement quelques centaines d’inuits, mais pour plusieurs milliards de personnes, dont 1 souffre d�j� profond�ment de la faim.
  
  Quant � la vague de froid, il s’agit d’un ph�nom�ne parfaitement localis�, qui n’a que tr�s peu de valeur dans un mod�le global s’il ne se r�p�te pas.
  
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jcm 30 octobre 2009 13:22

Nous ne disposons probablement pas des m�mes sources de renseignements : « La temp�rature terrestre et oc�anique ne faiblit pas » (pour l’instant...).

Mais elle pourrait le faire : « A warming pause ? », ce qui ne mettrait nullement en cause le r�chauffement global caus� par l’accroissement de l’effet de serre, selon les paroles m�mes de M. Latif.

Si vous lisez : « Climat : et si le r�chauffement faisait une pause ? » vous y verriez que M Latif a d�clar� « qu’il est possible que nous entrions dans une d�cennie, peut-�tre deux, dans laquelle les temp�ratures diminueront par rapport � aujourd’hui » mais que cela ne « serait pas la »fin« du changement climatique, mais seulement l’occultation, temporaire, de l’un de ses multiples effets... ».

En fait ce qui peut se produire est une oscillation des temp�ratures (alternances de hausses et baisses avec une p�riodicit� d’une vingtaine d’ann�es) le long d’une courbe moyenne r�guli�rement ascendante telle que constat�e aujourd’hui.

Cela correspondrait tr�s bien avec divers ph�nom�nes connus dont l’oscillation Atlantique Nord.

Il n’y a aucune lin�arit� au jour le jour dans les ph�nom�nes climatiques, vous devriez le savoir, et certains ph�nom�nes peuvent alternativement en renforcer ou en diminuer d’autres.

Mais cela n’efface aucune tendance � long terme.

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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 19:51
  
  J’ai lu cet article du monde, sign� Foucart, que j’ai connu plus scientifique dans le pass� ! H�las, quand on veut vivre dans le grand journalisme, il faut faire des compromis avec la ligne �ditoriale ! J’ai r�pondu � votre question dans mon article. Relisez-le. Si Monsieur Latif pense que les ph�nom�nes naturels sont assez puissants pour masquer l’effet de serre terriblement nocif du CO2 pendant les dix � vingt ans � venir, pourquoi n’expliqueraient-ils pas les variations climatiques du 20�me si�cle ? Et l’�tude de Lindzen apporte les r�ponses � ces questions : le r�chauffement s’explique par l’activit� solaire et ses r�troactions sur la couverture nuageuse. Et puis, pourquoi, pass� ces dix � vingt ann�es de refroidissement, les variations naturelles disparaitraient pour laisser place au tout puissant effet de serre ?
  
  En tous cas, les mod�les climatiques n’ont pas pr�vu la pause des temp�ratures observ�es depuis 1999, et encore moins le refroidissemnt maintenant pronostique par Latif, le NASA, et bein d’autres scientifiques pour une � deux d�cades � venir.
  
  M�fiez-vous de ne pas souffrir du syndrome qu’on appelle « dissonance cognitive ».
  
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- jcm 30 octobre 2009 21:23
  
  Vous �tes gentil, mais la question ne porte nullement sur M Foucart....
  
  Sur ce qu’a dit M Latif : « World’s climate could cool first, warm later » (le climat mondial pourrait se refroidir d’abord, se r�chauffer ensuite).
  
  Vous pourriez bien �tre semblable � ces gamins qui observeraient une seule inversion de mar�e pour d�duire que le niveau marin monte ou non (« Climate myths : Any cooling disproves global warming »), ce qui revient � prendre des vessies pour des lanternes.
  
  La question reste pos�e : �tes-vous plut�t suicidaires ou plut�t inconscients ?
  
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- jcm 30 octobre 2009 21:52
  
  A moins que vous soyez un de ces oiseaux... : « Qu’est ce qu’une autruche sceptique ? Ou pourquoi certains pr�f�rent mettre la t�te dans le sable plut�t que d’accepter le danger et de lutter » (Pourquoi tant de scepticisme devant le r�chauffement climatique et autres catastrophes annonc�es ?), « homme occidental d’�ge m�r » (et nous avons probablement des �ges assez voisins... !) tellement ancr� dans son quotidien et son pass� qu’il en devient incapable d’envisager des changements de paradigmes : « les mentalit�s humaines �voluent beaucoup plus lentement que le cours des faits »...
  
  Plasticit� synaptique....
  
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Grasyop 30 octobre 2009 13:36

Le Giec comporte plus de 2500 experts scientifiques, alors que deux ou trois d’entre eux changent d’avis ne me semble pas une rupture fondamentale.

Le Giec expertise l’ensemble des donn�es scientifiques mondiales relatives au changement climatique. Il repr�sente le consensus scientifique mondial sur le sujet. C’est donc de ne pas lui faire confiance qui rel�ve de la pseudo-science.

Si des donn�es scientifiques nouvelles changent la donne, le prochain rapport du Giec sera peut-�tre diff�rent, mais en attendant nous devons faire confiance � l’actuel rapport du Giec, qui dit qu’il y a changement climatique, d� � l’activit� humaine, que c’est dangereux, et qu’il faut agir vite pour en conjurer les effets les plus n�fastes.

Ne soyons pas idiots, �coutons le consensus scientifique mondial !

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- Lapa 30 octobre 2009 14:57
  
  Ne soyons pas idiots, �coutons le consensus scientifique mondial !
  
  il n’y a aucun consensus scientifique mondial.
  
  Il ya convergences d’int�r�ts divers qui se croisent.
  
  Les mod�les math�matiques inflig�s par le seul GIEC sont tellement mauvais qu’on se demande pourquoi sont-ils encore pris au s�rieux.
  
  effectivement le GIEC compte plus de communiquants que de climatologues, de nombreux scientifiques quittent le navire... de l� � croire que le GIEC repr�sente un consensus scientifique mondial... mouarf.
  
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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 15:16
  
  Le GIEC comporte 2500 collaborateurs, y compris ses personnels administratifs. Il comporte environ 500 � 600 scientifiques et quelques centaines d’�conomistes, des cadres d’ONG aux comp�tences vari�es, rarement scientifiques. Le « consensus » est constitu� par le r�sum� � l’usage des d�cideurs, fait par son instance politique compos�e de 130 repr�sentants des �tats membres. La plupart des collaborateurs du GIEC, scientifiques et �conomistes inclus, n’ont pas acc�s aux m�dias et n’ont pas l’occasion de manifester publiquement une opinion (nombre d’entre eux n’en ont d’ailleurs pas envie).
  
  Vous pouvez affirmer que le GIEC, dans ces conditions, repr�sente le consensus mondial. Mais alors, comment consid�rez-vous les 32000 scientifiques qui ont sign� la « p�tition de l’Or�gon » d�non�ant le GIEC et le protocole de Kyoto, les 700 scientifiques de haut niveau du NIPCC, organisme cr�� pour contester les th�ses du GIEC, etc...
  
  Et les savants que sont Richard Lindzen, Roy Spencer, Jaworowski, Akasofu, Sorokhtin, Svensmark, Kirkby, Leroux, All�gre, Courtillot, Abussamatov, Shariv, Fred Singer, Veizer, Pielke, Bill Gray, Seitz, Zichini, Segalstad, Dyson, Tim Ball, Tennekes ... La liste est tr�s longue. Leurs recherches contredisent les dires du GIEC. Sont-ce des imposteurs ? Si vous dites oui, vous devez le prouver.
  
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- Grasyop 30 octobre 2009 16:06
  
  2500 scientific expert reviewers, c’est �crit ici.
  
  Je connais pas tous les scientifiques que vous nommez, mais concernant All�gre, qu’on entend postillonner partout, il n’est pas climatologue, et manifestement m�me il confond climatologie et m�t�orologie, et il d�fend sa position avec des arguments d�biles comme � vous avez vu, cet hiver, il a fait aussi froid que le pr�c�dent, c’est bien la preuve qu’il n’y a pas de r�chauffement �. Alors s’il n’a pas de meilleur argument que �a pour nier le r�chauffement...
  
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- Grasyop 30 octobre 2009 17:13
  
  En revanche, j’ai jet� un œil � votre � p�tition de l’Oregon � (une p�tition POUR le carbone ! ! ! )
  
  Ils appellent � scientifique � tout �tudiant pourvu d’un Bachelor of Science, c’est-�-dire ayant termin� son premier cycle, quelque soit le domaine, en principe avec une majorit� de mati�res scientifiques quand m�me, mais j’ai lu qu’on pouvait m�me avoir un BS de journalisme ou de publicit�.
  
  Autrement dit, Jean Sarkozy pourrait quasiment signer cette p�tition et �tre consid�r� comme un � scientifique �.
  
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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 18:46
  
  All�gre est un des plus grands g�ophysiciens mondial. Ses titres et r�compenses dans ce domaine ne se comptent plus. La g�ophysique a deux cent ans d’existence. la climatologie, une cinquantaine tout au plus. Mais il est vrai que six milliards de dollars de fonds publics vont actuellement aux CLIMATOLOGUES qui pr�sentent un projet d�montrant la responsabilit� humaine dans un soi-disant r�chauffement climatique catastrophique. Continuez � vous fourrer la t�te dans le sable, comme les autruches. J’esp�re pour vous que vous n’en cr�verez pas !
  
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- jcm 30 octobre 2009 19:49
  
  Sortez vous-m�me la t�te de votre sable, M B�louve !
  
  Lisez-donc « Le r�chauffement climatique, c’est pas fini ! » et vous comprendrez peut-�tre un peu mieux ce que j’ai tent� de vous expliquer dans un autre message.
  
  Hier un article de V. Benard, aujourd’hui un que vous signez, on voit que les participants � vos « think tanks » ont d�cid� de se montrer ailleurs que dans leur sph�re habituelle et nous servir des « th�ories du complot » aussi fumeuses les unes que les autres.
  
  Le probl�me est que cela ne servira � rien car vous ne prouverez rien, par contre vous agissez contre les int�r�ts de l’humanit�, que vous ne semblez pas avoir identifi�s.
  
  Car � d�faut d’une preuve formelle, absolument incontestable, que le r�chauffement actuel serait r�ellement d’origine anthropique (ou de la preuve contraire, qui n’existe pas plus) l’attitude la plus raisonnable serait de consid�rer que cette origine est peut-�tre bien r�elle et que nous disposons des possibilit�s d’agir, ce qui en toute logique nous conduirait � r�agir avec l’ampleur n�cessaire, car les cons�quences d’une non action seraient catastrophiques au cas o� cette origine nous serait r�ellement imputable, tandis que dans le cas contraire cela aurait �t� la source d’un cycle de modification de nos soci�t�s qui pourrait en fait nous �tre largement profitable � bien des points de vue.
  
  Des soci�t�s de toutes fa�ons � ce point parfaites qu’elles auraient bien besoin d’�voluer...
  
  Votre prise de position va � l’encontre de vos int�r�ts et de ceux de votre famille, de vos descendants, � moyen et long terme.
  
  Alors me vient une question : �tes-vous plut�t suicidaires ou plut�t inconscients ?
  
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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 19:54
  
  Il y a dix mille docteurs es science dans cette p�tition. Cessez de dire des anneries !
  
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- jcm 30 octobre 2009 20:04
  
  Donc plut�t inconscient, cas vos « 10 000 » docteurs ne se sont pas prononc�s sur le quitte ou double qui se joue, � la fa�on dont je vous l’ai pr�sent�.
  
  Et la seule question qui vaille n’est pas que l’origine du r�chauffement, ou m�me son existence, soit anthropique ou non mais que l’hypoth�se - que l’on ne peut nier ou �carter - soit ou non prise en compte.
  
  Ne pas la prendre en compte signifie s’exposer � une cohorte de dangers qui pourrait conduire � de v�ritables catastrophes humaines (la plan�te s’en sortira, m�me sans nous, merci pour elle).
  
  Et l’on dirait que vous souhaitez que nous en venions l� : en fin de compte vous �tes aussi suicidaire qu’inconscient....
  
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- Grasyop 30 octobre 2009 23:26
  
  � All�gre est un des plus grands g�ophysiciens mondial. Ses titres et r�compenses dans ce domaine ne se comptent plus. �
  
  Sans doute. N’emp�che qu’il prof�re des absurdit�s que m�me un non-sp�cialiste comme moi est capable de d�tecter. Par exemple confondre m�t�orologie et climatologie (il s’�tonne qu’on puisse anticiper le climat (temps moyen) dans un si�cle alors qu’on a du mal � dire quel temps il fera � Paris dans trois jours). Ou encore, ridiculiser le r�chauffement climatique en mentionnant le dernier hiver en France (et je viens de voir plus haut que vous faites presque la m�me b�tise dans votre article). Les notions de moyenne et de temps moyen, dans l’espace et dans le temps, semblent lui �chapper compl�tement.
  Qu’il s’agisse d’idiotie ou d’intox volontaire, toujours est-il qu’il raconte n’importe quoi et n’est donc pas cr�dible.
  
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- Yohan 30 octobre 2009 23:43
  
  All�gre se trompe peut-�tre mais son postulat n’est pas moins coh�rent que l’autre. S’il est aussi seul, c’est parce qu’il s’est permis de dire ce que d’autres disent tout bas. Il n’est pas politiquement correct dans ce pays de parler du Mammouth comme de dire qu’il y a des fonctionnaires pay�s � rien foutre. Et pourtant, c’est d�montr�..
  Sur le court terme, le consensus scientifique mondial l’emporte. Mais sur le long terme, la logique plaide plut�t pour un refroidissement in�luctable
  
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- Grasyop 31 octobre 2009 00:12
  
  � Mais sur le long terme, la logique plaide plut�t pour un refroidissement in�luctable �
  
  Exact. Dans quelques milliards d’ann�es, le Soleil va s’�teindre, et in�luctablement la Terre se refroidira.
  
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- sisyphe 31 octobre 2009 08:59
  
  Par jean-michel B�louve (xxx.xxx.xxx.34) 30 octobre 18:46
  
  All�gre est un des plus grands g�ophysiciens mondial. Ses titres et r�compenses dans ce domaine ne se comptent plus.
  
  Ca va : on a compris.
  
  Allez ; suivant...
  
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- sisyphe 31 octobre 2009 09:09
  
  R�chauffement climatique et activit�s humaines
  Claude All�gre a �t� critiqu� pour ses prises de position publiques relatives aux questions environnementales. Celles-ci ont pour probl�matique d’ensemble de poser la question de l’origine du r�chauffement climatique. Un exemple en est donn� par ses d�clarations sur le r�chauffement climatique du 21 septembre 2006 dans la chronique hebdomadaire qu’il tient dans le magazine L’Express qui ont fait na�tre une pol�mique. Il y �crit que la cause de la modification climatique contemporaine reste incertaine et n’est pas forc�ment due � l’activit� humaine. Il stigmatise simultan�ment � l’�cologie de l’impuissance protestataire [qui] est devenue un business tr�s lucratif pour quelques-uns ! �[29]. Il pr�cise, dans une seconde chronique du 5 octobre 2006, que selon lui, au sein des changements climatiques, la hausse globale des temp�ratures n’est pas le ph�nom�ne essentiel, en comparaison avec les impacts plus graves li�s � l’augmentation de la fr�quence des ph�nom�nes extr�mes[30].
  
  Au sein des controverses sur le r�chauffement climatique, la position qu’il d�fend est minoritaire, en particulier chez des climatologues, et les prises de position de Claude All�gre ont suscit� de tr�s vives r�actions, notamment de la part de scientifiques r�put�s[31]. La grande majorit� des experts du GIEC consid�re que le r�chauffement climatique est caus� majoritairement par les activit�s humaines. En r�action aux prises de positions d’All�gre, certains d�fenseurs du GIEC ont ainsi critiqu� explicitement ses arguments[32]. Le biologiste Pierre-Henri Gouyon parle de � n�gationnisme �cologique � de la part d’All�gre[33]. Pierre Joliot-Curie, biologiste, affirme pour sa part : � la d�fense de th�ses apparemment r�volutionnaires est une mani�re trop facile de conforter sa popularit�. L’attitude de Claude All�gre vis-�-vis du changement climatique me para�t de ce point de vue inadmissible �[33]. D’autres scientifiques soutiennent, parfois partiellement, Claude All�gre. Ainsi, lors d’une s�ance de l’Acad�mie des sciences en mars 2007 ses arguments ont �t� d�fendus par ses coll�gues g�ophysiciens de l’IPGP Jean-Louis Le Mou�l et Vincent Courtillot, membres de l’Acad�mie des sciences. Ces derniers ont �t� vivement critiqu�s par deux autres acad�miciens des sciences, sp�cialistes du climat, Herv� Le Treut et �douard Bard (professeur au Coll�ge de France)[34],[35].
  
  Par ailleurs....
  Carri�re �conomique
  En devenant Pr�sident du BRGM en 1992, Claude All�gre h�rite de fonctions �conomiques du fait de l’existence de mines g�r�es par ce bureau.
  
  En 1994, bien que ses pouvoirs soient limit�s il laisse �choir, avec son directeur g�n�ral, Jean-Pierre Hugon, le droit de pr�emption de la France sur les 24,7% d’actifs poss�d�s par le BRGM dans la mine p�ruvienne de Yanacocha (les plus grandes r�serves d’or d’Am�rique du Sud). Une pol�mique est n�e en parall�le � ces pertes, r�v�lant que Claude All�gre se serait servi de ses fonctions �conomiques notamment pour se faire payer par le BRGM un train de vie �lev� [6]. Sa pi�tre d�fense dans ce dossier aurait valu � Claude All�gre de perdre sa fonction en 1997.
  
  Article connexe : Affaire de la mine d’or de Yanacocha.
  Enfin, pour ce qui est des nombreuses r�compenses :
  Carri�re scientifique
  Les travaux de chercheur de Claude All�gre ont essentiellement port� sur des probl�mes de g�ochimie terrestre, se basant sur l’�tude des �l�ments trace et des isotopes. Ses contributions ont facilit� par la suite la compr�hension de la constitution de la cro�te et du manteau terrestres et aussi de l’interaction entre ces deux couches de la Terre. All�gre a �galement con�u des mod�les sophistiqu�s d’un certain nombre de processus g�ologiques comme le volcanisme, l’�volution de l’atmosph�re terrestre et la formation des n�buleuses plan�taires. Parall�lement � l’Am�ricain G.J.Wasserburg, il a d�velopp� un certain nombre de techniques de datations isotopiques, et notamment la m�thode de datation par le syst�me Samarium-Neodyme.
  Reconnaissance scientifique
  Ce sont ces recherches qui lui ont permis d’obtenir en 1986, en compagnie de Wasserburg, le prix Crafoord, la plus haute distinction en g�ologie, qui est souvent compar�e � un prix Nobel dans cette discipline[3]. Claude All�gre a �galement re�u la m�daille d’or du CNRS, la plus haute distinction scientifique fran�aise, en 1994 et la m�daille Wollaston en 1987. Il est membre de l’Acad�mie des sciences fran�aise[4] et de la National Academy of Sciences, l’acad�mie des sciences am�ricaine.
  
  Comme on peut le voir, elles n’ont strictement rien � voir avec la climatologie.
  
  Quand il parle de climatologie et de non-r�chauffement plan�taire, Claude All�gre fait rigoler toute la communaut� scientifique.
  
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- ZEN 31 octobre 2009 09:09
  
  Etre g�ophysicien est une chose
  Climatologue, c’est une autre histoire...
  Jancovici fait une critique en r�gle de ses �lucabrations...
  
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- rocla (haddock) 31 octobre 2009 09:13
  
  mondials , et alors ?
  
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- ZEN 31 octobre 2009 09:31
  
  All�gre, all�grement r�fut�...
  
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- jcm 31 octobre 2009 12:55
  
  Par contre pour vous, M B�louve, les scientifiques du GIEC seraient des imposteurs ?
  
  L’accusation est grave !!!
  
  J’esp�re que vous en avez conscience !
  
  Et il vous faudra peut-�tre le prouver, soit pour nous convaincre soit pour vous d�fendre devant un cour... mais soyez rassur� aucun d’entre eux ne vous poursuivra : ils ont vraiment beaucoup mieux � faire !
  
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- jcm 31 octobre 2009 12:57
  
  Pardon j’ai oubli� de vous citer, mon message pr�c�dent se r�f�rait � votre message l�.
  
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- jean-michel B�louve 31 octobre 2009 23:24
  
  Jancovici n’est ni climatologue, ni g�ophysisien. C’est un homme d’affaires qui vend des bilans carbone, et avec beaucoup de succ�s.
  
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mrdawson 30 octobre 2009 13:46

Y’a un truc que je ne comprends pas : si la temp�rature n’augmente pas, comment explique-t-on la fonte des glaciers ? (http://www.google.fr/search?q=fonte+des+glaciers&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a)

Sinon si effectivement la temp�rature baisse dans les prochaines ann�es �a craint aussi : temp�rature basse = augmentation de l’�nergie d�pens�e pour se chauffer = augmentation de l’effet de serre ;)

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- idoric 30 octobre 2009 14:46
  
  Article pas inint�ressant, mais la superficie n’est pas tout, l’�paisseur n’est pas du tout pris en compte.
  
  Pour un point de vue plus complet et plus neutre, j’invite � lire (en guise de solide introduction) :
  http://fr.wikipedia.org/wiki/Fonte_des_glaces#La_fonte_de_la_banquise (182 r�f�rences et une solide bibliographie, mais je conseille prioritairement la version anglophone de l’article)
  
  sinon, il y a un autre ph�nom�ne que je serais curieux de voir invalid� : l’�l�vation du niveau de la mer.
  
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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 14:54
  
  Les glaciers terrestres fondent lentement et r�guli�rement depuis la fin de la deni�re p�riode glaciaire, il y a quelques 10000 ans. Pour le comprendre, chechez « cycles de Milankovitch » sur wikipedia, par exemple. En ce qui concerne les p�les, la partie est du glacier arctique a fondu jusqu’en 2007 (cela correspond au r�chauffement observ� de 1975 � 1998). Actuellement, la fonte marque une pause. Dans la partie ouest du glacier arctique, il y a eu un l�ger refroidissement et une augmentation de l’�paisseur de glace. Ce sont l� des diff�rences climatiques r�gionales, qu’on observe un peu partout sur le globe. Le glacier antarctique lui se refroidit et augmente r�guli�rement d’�paisseur. Deule une minuscule p�ninsule s’avan�ant vers l’Argentine connait des p�riodes de fonte au contact d’un courant oc�anique temp�r�. On sait expliquer (plus ou moins) tous ces ph�nom�nes sans faire appel � l’effet de serre.
  
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- Lapa 30 octobre 2009 15:07
  
  effectivement la banquise 2009 est plus importante qu’en 2008 qui �tait encore plus importante qu’en 2007 (ann�e de minima).
  
  ce n’est pas parce qu’on vous passe en boucle la m�me image de d�gel annuel de la banquise qu’il faut croire qu’elle n’existe plus.
  
  http://www.pensee-unique.fr/images/arctic09.jpg
  
  les chiffres actualis�s :
  
  http://www.ijis.iarc.uaf.edu/en/home/seaice_extent.htm
  
  tr�s loin d’une variation � sens unique allant vers la disparition...
  
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- Croa 30 octobre 2009 21:32
  
  � la fonte des glaciers en artique n’est que dans l’imaginaire de qq medias obtus �
  
  T’as raison Kronfi,
  
  d’ailleurs la Terre est plate, 2 et 2 font 5, le p�re No�l existe et les poules ont des dents !
  
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claude 30 octobre 2009 15:29

@ l’auteur,

tant mieux si la plan�te ne se r�chauffe pas.

tout cela est bien joli, mais que pr�connisez-vous pour essayer autant que faire se peut, de polluer l’air que nous, hommes de la plan�te, respirons ?

quelles sont les mesures � prendre pour d�polluer les oc�ans ? les lacs et rivi�res ?

m�me si le r�chauffement climatique ne serait plus d’actualit�, n’est-il pas important de faire attention � ce que l’on rejette dans la nature ?

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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 18:49
  
  Justement, l’argent dilapid� dans ces foutaises de r�chauffement climatique serait bien mieux investi dans les vrais probl�mes �cologiques. Mais cela ne ferait pas les affaires des maffieux que je d�nonce.
  
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- Ramila Parks 30 octobre 2009 20:48
  
  En tous les cas, quand vous parlez de climat, on sent que vous savez de quoi vous d�battez, on comprend mieux l’enjeu, malgr� tout.
  A mon avis, et dans notre int�r�t, vous devriez vous exprimer plus souvent...
  
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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 21:39
  
  Vous posez un auttre probl�me, bien r�el, que je traiterai bien entendu, sur Agoravox ou ailleurs. Je constitue en ce moment un groupe pluridisciplinaire pour proposer une �cologie bas�e sur de la vraie science, et d�barrass�e des id�ologies. Il s’agit d’un travail important. Un peu de patience !
  
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- jean-michel B�louve 31 octobre 2009 05:50
  
  C’est la premi�re fois que je mets un article en ligne sur Agoravox, mais vous pouvez lire plusieurs de mes articles r�cents sur Institut Turgot (http://blog.turgot.org/ ), justement, il vient d’�tre publi� un article sur la gen�se du d�veloppement durable et les abus que ce concept provoque. J’ai �galement publi� sur l’excellent Objectif Libert�, le Cri du contribuable et je sortirai un livre de 400 pages environ dans quelques semaines.
  
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Marc Viot 30 octobre 2009 17:41

Une chouette Edito de l’�colomag

« Je ne sais pas si vous �tes comme moi, mais je n’en peux plus de toutes ces �motions. J’ai l’impression de vivre avec le compteur d’adr�naline bloqu� dans le rouge et trop souvent la chair de poule, ce qui n’est pas loin du comble du ridicule pour une chouette ! Urgences �conomiques, sanitaires et climatiques, pass�es ou � venir, je n’envie nullement le sort des humains, et succombant encore une fois � l’�motion, j’�prouve une sympathie sinc�re � leur endroit.
Mais si je comprends bien qu’� chaque catastrophe annonc�e il faille se r�unir au sommet, quitte � enfiler les GVains et autres chamailleries climatiques, je ne saisis pas bien le doute qui souffle sur l’absolue n�cessit� - pardonnez-moi l’expression - de se remuer le croupion.
Franchement, ces querelles de � personnes autoris�es � qui s’opposent sur le fait de savoir s’il s’agit d’un � r�chauffement climatique � ou d’un � changement climatique � o� les uns nous balancent la grande peur de la disparition de l’humanit�, tandis que les autres nous disent qu’il faut raison garder, confortant un scepticisme douteux face � l’�vidente influence humaine sur la d�gradation de la plan�te nous semblent, � nous autres volatiles, des plus d�plac�es. Un peu comme si lors de l’incendie d’une maison, la famille se disputait quant � savoir l’origine et la responsabilit� du sinistre au lieu de le combattre. Bref, on voudrait nous opposer l’�motion � la raison et nous pr�cipiter dans d’abyssaux effrois ou au contraire nous cantonner dans une (im)prudente attente scientifique. Moi je dis simplement que �a sent tout de m�me le roussi et qu’� finasser de la sorte on va finir par se br�ler les ailes au b�cher
de nos vanit�s. »

http://www.ecolomag.fr/

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- jean-michel B�louve 30 octobre 2009 19:06
  
  J’�prouve beaucoup d’�motions � la lecture de votre message. Je comprends votre angoisse. Rappelez-vous l’histoire. Nos anciens ont connu le nazisme, la guerre totale et plan�taire, et ont souffert bien plus que vous ne souffrez aujord’hui. Moi, je vous parle d’une id�ologie qui nous conduit � des exactions peut-�tre encore pires que celles que nous avons connues dans le pass�. Pour autant, il faut garder son sang froid. Nous sommes dans une p�riode critique, tr�s critique. Nous vivons une p�riode que nos descendants consid�reront avec �tonnement dans leurs livres d’histoire. Mais nous sommes bient�t sept milliards de femmes et d’hommes, disponibles pour s’opposer � l’id�ologie de quelques milliers de leaders relay�s par quelques millions d’activistes de par le monde. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il est des temps o� le citoyen doit se battre, pour sa libert�, pour la pr�servation de ses acquis.
  
  Consid�rez l’histoire ! Nous venons de vivre les soixante ann�es les plus heureuses du monde occidental. Paix, prosp�rit�, progr�s, confort, sant�, culture... jamais l’humanit� n’a connu un tel bonheur. Aujourd’hui, il faut se battre pour consever tout cela. Alors, laissez vos �mois de c�t�s, et battez vous, avec tous les moyens dont vous disposez.
  
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etiennegabriel 30 octobre 2009 18:14

Les pr�visions sur le climat sont l’objet d’enjeux financiers colossaux.
L’affirmation du r�chauffement permet de cr�er ou d’augmenter la taxation de la consommation d’�nergie qui frappe proportionnellement plus les petits et moyens revenus que les gros ; elle convient donc tr�s bien aux soit-disants lib�raux pour qui l’imp�t est un moyen de pr�lever de l’argent sur les plus modestes pour le transf�rer � ceux qui « cr�ent les emplois et la richesse » formulation habile pour qualifier les capitalistes, les rentiers et les parasites.
L’affirmation du non r�chauffement justifie (et se trouve largement subventionn�e par) le lobby p�trolier, et ses inf�od�s : industries automobiles, parap�troli�res, chimie, engrais, etc.
L’id�e, quand les enjeux se comptent en milliers de milliards de dollars par an, qu’une information ind�pendante pourrait exister est simplement absurde.

L’observateur de base se voit servir, de part et d’autre, des arguments d’aspect scientifique, fond�s sur des constatations plus ou moins �videntes, mais dont la pertinence, le poids relatif, ne peuvent �tre appr�ci� sans une confiance a priori, c’est � dire un argument d’autorit� ; alors on compte les Professeurs, universitaires, savants et autres experts et on d�nigre ceux d’en face.
Au total : mon Pr. il est plus fort que ton Pr.
La seule chose qui para�t assur�e est qu’on ne fera rien d’autre qu’augmenter des taxes, et culpabilser les gens. Vous vous chauffez, vous voulez des bagnoles, et bien manger, faut expier.
Ecolos, droite extr�me, m�me combat. Vive N.Hulot.

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- Ramila Parks 31 octobre 2009 23:20
  
  @etiennegabriel
  
  A la lecture de votre message, on est ramen� � notre r�alite d’observateur de base.
  c’est vrai qu’on est plus ou moins convaincu par les arguments scientifiques selon l’apriori qu’on se fait de l’« expert » qu’on choisi d’�couter, mais au final, on y pige que dalle
  et on sait toujours pas si c’est normal qu’on se les g�le encore autant en hiver...
  
  En tous cas, ce qui est certain c’est que plus on nous parle de r�chauffement climatique, plus on paie pour se chauffer.
  
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DIMEZELL 30 octobre 2009 19:10

C’est bien de douter car on raconte tellement de choses ma brave dame.... mais on peut observer un peu aussi :
la modification progressive mais clairement observ�e des territoires que s’octroient les esp�ces,
la modification progressive de la flore m�me en France,
les d�cisions prises depuis un certain temps d�j� par des �tats comme celui d’Afrique du Sud concernant le changement radical des cultures vu l’augmentation en cours de la temp�rature moyenne,
l’acc�l�ration de l’augmentation des surfaces d�sertiques et les cons�quences humaines,
la disparition rapide de glaciers tellement anciens qu’ils sont inscrits dans les textes religieux.....
tant mieux s’il y a une pause, mais ce ne sera qu’une pause. Les lobbyes pro-p�trole et les imb�ciles n’y pourront rien.

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- DIMEZELL 31 octobre 2009 09:59
  
  Mes sources ne sont pas t�l�visuelles mais issues de revues g�n�ralistes internationales et plus sp�cialis�es francophones.
  Dire que les d�serts prennent de l’ampleur en se r�f�rant � l’article r�f�renc� du Figaro est amusant car l’article en question �voque pr�cis�ment le d�r�glement climatique qui g�n�re aussi des modifications de la p�riph�rie de certains d�serts africains. Rien � voir avec l’avanc�e spectaculaire des zones d�sertiques en Asie notamment.
  Non, mes remarques ne sont pas fausses ; on pourrait d’ailleurs ajouter une liste assez longue de pays qui ont commenc� il y a des ann�es d�j� � modifier en profondeur leur �conomie ( viticulture, ostr�iculture, ...) afin de continuer � exporter. On peut �galement constater le nombre en progression chaque ann�e de grands incendies et la continuit� de s�cheresses longues et destructrices dont le 20 h. ne parle pas ! Concernant la France il suffit de suivre les orientations actuelles de la getion de for�ts....
  Bref, sortir des �crits du complot permanent pour �couter et observer.
  
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chips 30 octobre 2009 19:56

Effectivement, il y a un probl�me avec la th�se du r�chauffement climatique, le probl�me est encore plus �pineux si l’on soutient que le r�chauffement est li� aux activit� humaines.

Les �vidences sont l� pas besoin de rentrer dans les mod�les climatiques pour comprendre :

Ce qui se fait :

des taxes pour les pauvres, des exon�rations et de l’impunit� pour ceux qui s’enrichissent,
Les populations occidentales qui doivent accepter passivement leur appauvrissement � venir pour la bonne cause,

l’augmentation du prix de l’eau et sa privatisation au b�n�fice de grosses entreprises.

Chapeau bas,pour les propagandistes, « la plan�te bleue manquerait d’eau », il fallait oser faire passer ce message, ils l’ont fait et cela rapporte beaucoup d’argent,
la communication permet aujourd’hui de faire croire n’importe quoi, tout marche ...

La blague de Coluche sur le d�sert et le manque de sable est toujours d’actualit�.

L’histoire du r�chauffement climatique c’est pas mal non plus pour nous vendre des taxes

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Geneste 30 octobre 2009 20:02

Il me semble qu’il manque un �l�ment important dans ces discussions. Il s’agit de l’excellent livre de feu Marcel Leroux « Global warming : myth or reality ? » http://www.amazon.fr/Global-Warming-Reality-Erring-Climatology/dp/354023909X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=english-books&qid=1256929064&sr=8-1-spell.

Marcel Leroux : 42 ans de climatologie, CNRS, etc... D�couvreur du mod�le des anticyclones polaires et qui pensait que la th�se du r�chauffement climatique �tait une imposture. Lisez son livre (500 pages avec �norm�ment de donn�es, un vrai ouvrage scientifique). C’est plus que convainquant et sachez que ceux qui, dans le pass�, ont voulu utiliser son mod�le dans des institutions officielles, se sont faits ostraciser voire ont �t� menac�s !

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Croa 30 octobre 2009 21:10

INTOX !

Mais il en faut !

Tout existe sur internet mais ce n’�tait pas mieux avant Internet : Moins d’intox mais plus d’infos demeur�es secr�tes !

Maintenant il faut r�fl�chir pour trier tout �a... Dur dur !

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ZOULOU 6 30 octobre 2009 21:53

Sachant que les hommes, en respirant, �mettent du CO2. Sachant que le CO2 provoque l’effet de serre. Si on veut �viter le r�chauffement, c’est simple : supprimons un maximum d’humains ! Hitler, Mao, Staline, Plo Pot et les autres l’avaient bien compris. Ce sont eux qui avaient raison, ils ont retard� au maximum le r�chauffement climatique !

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sisyphe 31 octobre 2009 08:55

Quelle tartine indigeste, pour raconter des conneries...

Ceux-ci pr�voyaient une �l�vation de la temp�rature moyenne de +0,20� C par d�cennie d�s le d�but du XX�me si�cle. Non seulement nous n’avons aucune �l�vation de temp�rature depuis 1998, mais celle de nos oc�ans est en baisse depuis 2003, et celle de l’atmosph�re depuis 2007.

FAUX.
Des �l�ments d’information ici

Allez, pas de temps � perdre ; chaleureuses salutations.

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- amipb 31 octobre 2009 09:16
  
  Vous avez enti�rement raison, Sisyphe, que de temps pass� � pinailler.
  
  Je comprends parfaitement que l’on veuille �viter de donner notre argent � des industriels, et je comprends �galement que l’on puisse douter des consensus lorsque certains int�r�ts priv�s sont de mise. Et je ne parle m�me pas de la taxe carbone, qui ne devrait �tre appliqu�e qu’aux seuls pollueurs pouvant changer leurs pratiques.
  
  Mais, comme dit plus haut, lorsque l’on observe autour de nous, que constatons-nous ? La d�gradation continue de notre environnement, des hivers de plus en plus doux, des �t�s de plus en plus longs et, par dessus tout, une pollution de plus en plus envahissante et des maladies qui se d�veloppent dans sa p�riph�rie.
  
  On a connu r�cemment des th�ories sur le r�chauffement du Soleil qui sont, depuis le grand froid solaire de la fin d’ann�e derni�re et d�but de cette ann�e, tomb�es en d�su�tude.
  
  Nous vivons sur une plan�te limit�e, plus nous ajouterons de pollution, plus nous en subirons les cons�quences. Je pense qu’il ne faut pas �tre sorti de Saint Cyr pour le comprendre. Concentrons-nous d�s lors sur les moyens de survivre dans le plus grand respect de tous.
  
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rocla (haddock) 31 octobre 2009 09:32

Une fois de plus personne ne parle du co�tus interromptus comme r�chauffement clitomatique ...

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Eloi 31 octobre 2009 11:55

@ l’auteur

Quoique que je d�plore son c�t� brouillon et fourre-tout, merci pour cet article qui pr�sente avec courage, et ca a toujours de l’int�r�t, un point de vue diff�rent.

Je ne suis en rien sp�cialiste du climat mais je me permettrais cette objectif de physicien : la biosph�re est un syst�me auto-r�gul� : il s’adapte en permanence aux conditions du syst�me pour optimiser, en fonction de l’�nergie disponible, son fonctionnement. La preuve, la vie existe depuis 4 milliards d’ann�es, malgr� toutes les perturbations (solaires, g�ologiques, chutes de m�t�orites...)

La cons�quence est que, m�me en augmentant nos rejets de carbone, le climat ne devrait justement pas beaucoup changer (et c’est ce que je n’ai jamais compris dans les films � la al gore : leurs correlations lin�aires n’ont pour moi pas beaucoup de sens, mais bref). Les arbres devraient pousser un peu mieux, en sommes.

Par contre, le fait de changer dans une direction les param�tres du syst�me, d�placent notre point de fonctionnement, et toujours dans le m�me sens : il y a le risque« d’effet falaise » c’est-�-dire que nos syst�me biosph�re passe un seuil et se mette � diverger vers un autre �tat thermodynamique plus stable : l’�tat de notre plan�te lors de sa formation, ou une condition v�nus. En d’autres termes, les « puits de carbone » deviennent des « sources de carbone » annulant les r�tro-actions favorables.

La vie est robuste. Mais jusqu’� quel point ?

Dans l’espoir de recevoir votre r�ponse, votre culture sur le sujet me semblant plus d�velopp�e que la mienne, peut-�tre pourrez-vous r�pondre � mes interrogations de « bon sens physique » ?

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- jean-michel B�louve 31 octobre 2009 15:50
  
  r�ponse � Eloi
  « Par contre, le fait de changer dans une direction les param�tres du syst�me, d�placent notre point de fonctionnement, et toujours dans le m�me sens : il y a le risque »d’effet falaise« c’est-�-dire que nos syst�me biosph�re passe un seuil et se mette � diverger vers un autre �tat thermodynamique plus stable : l’�tat de notre plan�te lors de sa formation, ou une condition v�nus. En d’autres termes, les »puits de carbone« deviennent des »sources de carbone« annulant les r�tro-actions favorables. »
  
  Vous faites l� une supposition que RIEN ne peut �tayer dans l’�tat actuel de la connaissance. Le fameux « effet de serre » du CO2 et autres gaz n’a jamais pu �tre scientifiquement prouv�. Il provient d’un raisonnement abstrait de Svante Arrhenius, en fin de XIX�me si�cle, il a �t� r�fut� dans le cas d’un serre de jardin par le Britannique Wood, 13 ans plus tard, et aucune exp�rience n’a pu �tre imagin�e, dans la nature, pour en faire la d�monstration. On ne sait qu’une seule chose, la temp�rature a augment�, en 1975 et 1998, d’environ 6/10�me de degr�, apparement plut�t � cause d’une activit� solaire exceptionnellemnt forte et d’une n�bulosit� inf�rieure � la moyenne (plusieurs �tudes dont celle de Richard Lindzen pr�sent�e dans l’article).
  
  Alors, qu’est-ce qui provoquerait le point de basculement que vous redoutez ? Votre inqui�tude vient du fait que la climatologie est une jeune science, imparfaite, non aboutie. L’�pisode changement climatique qui s�vit depuis 1988 a frein� ses progr�s, en affectant presque tout les financements et las moyens de recherche � tenter de prouver la r�alit� de l’effet de serre et de la responsabilit� humaine. Tant qu’on ne saura pas tout sur tout, on pourra imaginer les pires scenarios. Mais pour ce qui est de la concentration atmosph�rique du CO2, rien ne permet de penser qu’elle puisse conduire � un quelconque « tipping point ».
  
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- jcm 31 octobre 2009 18:47
  
  @ B�louve :
  
  « Le fameux »effet de serre« du CO2 et autres gaz n’a jamais pu �tre scientifiquement prouv�. »
  
  Vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller, cette fois !
  
  Mais je sens qu’une tr�s belle carri�re s’ouvre � vous : vous allez devoir parcourir les universit�s et divers �tablissements d’enseignement du monde pour enseigner vos « v�rit�s » sur l’inexistence de l’effet de serre !
  
  Pour commencer allez donc modifier l’article de Wikip�dia consacr� � ce sujet, que le monde b�n�ficie de vos lumi�res !
  
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- Eloi 1er novembre 2009 11:10
  
  @ l’auteur
  
  J’avais regard� quelques chiffres sur la quantit� de CO2 rel�ch�e par les activit�s humaines compar�e au flux de carbone de la biosph�re. De m�moire, nous nous approchions de l’ordre de grandeur, avec pour cons�quence probable d’avoir un impact, mais un impact � priori invisible, sur la biosph�re ; je ne m’aventurerais pas sur la nature de cet impact, �tant donn� mon manque de connaissances.
  
  On dirait que je ne suis d’accord ni avec vous, ni avec les gourous du r�chauffement
  
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- jean-michel B�louve 1er novembre 2009 20:44
  
  Chaque fois qu’on ajoute quelque chose sur l’article changemeny climatique de Wikipedia, la censure agit dans l(heure qui suit.
  
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- jcm 2 novembre 2009 19:49
  
  Normal, certains veillent � ce que l’on n’injecte pas n’importe quelles �lucubrations...
  
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pissefroid 31 octobre 2009 11:56

Remarquable article !
C’est un r�quisitoire en r�gle contre la climatologie politique et financi�re.
Ce papier est super instructif.

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Cipango 31 octobre 2009 12:07

Possible que cela soit vrai. Mais si les causes sont discutables, certains effets ne le sont pas. Alors, disons que la question du r�chauffement a au moins l’avantage de faire prendre conscience � la population de certains probl�mes �cologiques auxquels nous sommes confront�s (fatigue des sols arables, eaux polu�es et j’en passe).

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joletaxi 31 octobre 2009 13:27

Parfois,� la vue d’un film, ou en lisant un bouquin, on peut se demander comment par exemple,l’on a pu mener des guerres de religion.L’Irlande du Nord est dans ce domaine, pour moi, toujours un grand motif d’�tonnement,et de d�sespoir.

La nouvelle �glise « verte » prend le m�me chemin,bard�e de doctes principes pour assurer notre bien et notre salut.Si en plus,comme c’est par exemple le cas pour Hansen,un scientifique influent se convertit,on voit o� cela peut mener:l’�mergence d’un mouvement de gouvernance mondiale,bien entendu en dehors de toute d�mocratie,sens� au nom d’une sciences de plus en plus branlante, sauver le monde.

Que je sache,la climatologie repose sur 2 piliers:le piler th�orique,et dans le domaine, il existe des nombreuses th�ories alternatives tout aussi fond�es que l’effet de serre.Le second pilier, qui normalement devrait permettre de faire le tri dans les th�ories, ce sont les observations.
On dispose d’environs 150 ans de mesures directes.Et l’on dispose de plusieurs milliers d’ann�es de donn�es reconstruites � partir de divers « proxi »
L’historique r�cent,reposant sur des mesures physiques directes,devrait logiquement faire l’objet d’un consensus g�n�ral.On est loin du compte et dans l’�tat actuel des choses, je vous d�fie de trouver une seule courbe de t� de ces 150 derni�res ann�es qui ne soit pas contest�e.On a peine � imaginer que le Hadleycenter aurait perdu les bases de donn�es climatiques.On d�pense 6 milliards par an ,et on aurait perdu les donn�es de base ?
A ce sujet,allez voir le site de Anthony Whatt,et si vous croyez toujours aux chiffres que publie la NAOA,alors c’est que vous �tes tomb� dans la secte.
Concernant maintenant les reconstitutions pal�oclimatiques,on nage en plein vaudeville,et cette (’pseudo) sciences commence de plus en plus � ressembler � une farce.La derni�re petite « fraude » connue sur les Yamal chronology risque fort de d�cribiliser toutes ces recherches pour longtemps.
M�me concernant les taux de CO2,et leur historique, la pol�mique est pr�sente.
Hors tous les mod�les de projection � 50 ou 100 ans, reposent sur la mod�lisation th�orique de ces donn�es.
Et ce que je viens d’expliquer se reproduit dans toutes les « �tudes » qui fleurissent dans les m�dias :
-plus de s�cheresse,oui mais on voit m�me sur les images des satellites que la partie subsaharienne reverdit
-plus de temp�tes, plus d’ouragans, oui, mais l’indice cyclonique est � son plus bas niveau depuis 30 ans
-fonte des calottes polaires, oui, mais en fait elles s’agrandissent
-fonte des glaciers, oui, mais d’autres se d�veloppent
-augmentation du niveau des mers,oui mais le niveau reste stable,et la situation des Maldives n’est absolument pas menac�e.
les exemples sont innombrables.
Alors quand on envisage, comme certains illumin�s politiques anglais, de donner � chaque citoyen, un carnet de rationnement carbone,vous permettrez que je demande un peu plus de rigueur.
Que l’homme aie une influence sur le climat,c’est incontestable.Croyez-vous vraiment que de passer de 2 milliards d’humains � 6 milliards n’a pas fondamentalement chang� la surface de la terre ?Avec en plus une urbanisation galopante,un changement radical d’affectation des sols, la projection dans l’atmosph�re de quantit�s sans cesse grandissantes de particules fines diverses,dont l’influence est au moins aussi importante que le CO2.Le site de Mr. Pielke est une mine de renseignements � ce sujet.
Alors ,de gr�ce, l�chez nous la grappe avec le CO2,qui est tout sauf un polluant,et,au nom duquel on se lance sans la moindre retenue ni �tude d’impact dans des technologies inutiles et co�teuses, telles que l’�olien ou le photovolta�que,ou les bio-carburants, ou le chauffage au bois etc.Cette invraisemblable gabegie de moyens, en pleine crise est un v�ritable scandale.
Messieurs les pr�cheurs d’apocalypse,mettez un peu d ’ordre dans votre cuisine, car votre soupe est imbuvable.

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TSS 31 octobre 2009 15:48

pourquoi vous enervez vous sur une probabilit� que la plupart d’entre vous ne connaitrons pas !!

si c’est en pensant aux generations futures alors !n’achetez plus de 4x4,de micro ondes ne

prenez plus le bateau ni l’avion sinon laissez tomber... !!

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franck2010 31 octobre 2009 17:34

Je n’ai aucune lumi�re sur ces questions. J’entends que les glaces aux p�les fondent mais se reconstituent ailleurs, que le soleil se r�chauffe, puis qu’il se refroidit...
Maintenant si les �colos sont aussi affligeants sur le climat qu’il le sont sur les �nergies renouvelables ( les �oliennes, les panneaux solaires, la question nucl�aire/charbon, la taxe carbone ) . Alors je peux me mettre � douter de tout ce bordel .

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antonio 31 octobre 2009 19:04

Merci Monsieur pour votre article.
Je suis une pure litt�raire mais je suis exc�d�e par les sottises pour ne pas dire plus des �cologistes (repeindre le capitalisme en vert !)
JE NE SUPPORTE PAS LES bondieuseries de n hulot, le charlatanisme de a arthus bertrant, en fait au service des poss�dants.Leurs propos induisent une cr�tinerie en hausse galopante.
J’ai pr�cis� que j’�tais une pure litt�raire pour souligner combien je suis d�nu�e de connaissances scientifiques mais votre article clairement r�dig� m’a permis de combler un tout petit peu mes lacunes.
Continuez � �crire, revenez vite sur Agoravox que je puisse vous lire : il y a urgence pour l’information car je vous assure qu’autour de moi beaucoup de gens de bonne foi abus�s par les medias croient � toutes ces billeves�es et CULPABILIsent !
Merci encore ! Je manque de temps pour m’exprimer plus longuement
A bient�t de vos nouvelles et tous mes encouragements ;

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Alexis_Barecq 31 octobre 2009 22:34

Bravo pour cet excellent article !
La monstrueuse escroquerie morale du GIEC, de sa pseudo-science et du soit-disant r�chauffement climatique devient de plus en plus patente...
Vive la science, la vrai !
Et apprenons � ne faire confiance qu’au scientifiques ind�pendants des pouvoirs politiques, militaires et financiers...

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Mimy 1er novembre 2009 06:46

Bonjour,

Et ca c’est une escroquie ?

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://atomicsarchives.chez.com/images/carte_siberie.gif&imgrefurl=http://atomicsarchives.chez.com/contamination_siberie.html&h=320&w=591&sz=101&tbnid=kB-C5PLzZxaGHM :&tbnh=73&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3DSib%25C3%25A9rie&usg=__DC_unYpk7xkm0UTTxATH-GqeMDQ=&ei=zB7tSvKbLI-8jAf9hr2YDQ&sa=X&oi=image_result&resnum=4&ct=image&ved=0CBMQ9QEwAw

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Mimy 1er novembre 2009 07:06

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://atomicsarchives.chez.com/images/carte_siberie.gif&imgrefurl=http://atomicsarchives.chez.com/contamination_siberie.html&h=320&w=591&sz=101&tbnid=kB-C5PLzZxaGHM :&tbnh=73&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3DSib%25C3%25A9rie&usg=__DC_unYpk7xkm0UTTxATH-GqeMDQ=&ei=zB7tSvKbLI-8jAf9hr2YDQ&sa=X&oi=image_result&resnum=4&ct=image&ved=0CBMQ9QEwAw

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- jcm 1er novembre 2009 18:20
  
  Le lien que vous donnez renvoie vers une page o� l’on nous explique qu’un �nergum�ne nie le r�chauffement climatique : ce n’en n’est qu’un parmi d’autres et n’est pas vraiment digne d’int�r�t...
  
  Par contre vous serez peut-�tre heureux d’apprendre ceci : « Au fond d’un lac arctique, la preuve d’un r�chauffement exceptionnel ».
  
  « L’�tude met en �vidence un r�chauffement net et brutal depuis une cinquantaine d’ann�es. Par exemple, plusieurs esp�ces de moucherons adapt�s aux milieux froids ont v�cu l� durant plusieurs milliers d’ann�es mais se sont brusquement �teintes � partir des ann�es 1950. »
  
  « Nos r�sultats montrent que l’impact des activit�s humaines d�passe l’effet de processus naturels � long terme, m�me dans les r�gions polaires. »
  
  En anglais : « Arctic Sediments Show That 20th Century Warming Is Unlike Natural Variation »
  
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epapel 5 novembre 2009 00:21

J’invite l’auteur et ceux qui soutiennent sa th�se � aller sur http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2871, vous ne serez pas d��u.

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epapel 8 novembre 2009 12:46

Dernier maximum d’activit� solaire : 2003
Minimum d’activit� solaire pr�c�dent : 1997

Dernier record des temp�ratures moyennes : 1998

Contradiction avec la th�orie d’Henrik Svensmark !!!!

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epapel 8 novembre 2009 12:54

"Pour cela, il a fallu proc�der � des ajustements ardus et imaginer des �missions d’a�rosols polluants qui auraient masqu� les effets dudit effet de serre pendant la p�riode de refroidissement allant de 1950 � 1975 !"

Ces a�rosols polluants ne sont pas le fruit de l’imagination, ils ont bien exist� et ont �t� largement diminu�s par les normes anti pollution mises en place dans les pays d�velopp�s � partir du d�but des ann�es 70.

Mais depuis un dizaine d’ann�es on observe l’apparition d’un couche d’a�rosol immense au dessus du sud est asiatique suite � l’acc�l�ration du d�veloppement �conomique peu �cologique de la Chine et l’Inde.

M�mes causes m�mes effets.

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- jean-michel B�louve 8 novembre 2009 13:26
  
  @ epapel
  
  Pour les th�ories de Svensmark, nombre de recherches les confirment, d’autres non. les rayons cosmiques ne sont probablement pas seuls � l’origine de la formation ds nuages (c’est une r�flexion personnelle, sans plus). Attendons la conclusion de l’exp�rience CLOUD, en cours au CERN de Gen�ve. C’est l’affaire de quelques mois !
  
  En se qui concerne les a�rosols, ils diminuent la transparence de l’atmosph�re, et donc la quantit� d’�nergie qui parvient � la surface terrestre. MAIS il n’existait aucune donn�e disponible sur la quantit� d’�rosols pr�sents dans l’atmosph�re de 1945 � 1975, et les mod�lisateurs ont purement et simplement invent� les chiffres pour faire coller les courbes de leur mod�les avec les mesures de temp�rature.
  
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epapel 8 novembre 2009 13:33

"De nombreux observateurs ont constat� que le soleil semblait � en panne � de taches solaires depuis deux ans, et attribuaient � ce fait le rafra�chissement observ� depuis.

Cependant, Penn et Livingstone mettent en �vidence une tendance longue, et donc susceptible de nous apporter au minimum quelques ann�es de froideur et peut �tre une nouvelle petite �re glaciaire de plusieurs d�cennies.«
Le National Oceanic and Atmospheric Administration am�ricain pr�dit le red�marrage de l’activit� solaire d�but 2010. Pourquoi privil�gier un point de vue et ne pas attendre quelques mois pour conclure ?

Bug : »petit �ge glaciaire« et non »petite �re
glaciaire" qui signifierai la toundra en France.

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epapel 8 novembre 2009 13:41

"On sait bien depuis pr�s de deux cents ans que l’activit� solaire se mesure aux nombre de taches qui apparaissent � sa surface et qui occasionnent un r�chauffement � la surface de la Terre et des plan�tes du syst�me solaire."

Une pr�cision : l’impact de l’activit� magn�tique solaire est indirect sur l’activit� nuageuse comme montr� plus loin.
Un fait : le flux �nerg�tique solaire produit varie au plus de 0,02% et l’activit� magn�tique ne repr�sente qu’1/10 000 000 000 de ce flux.
Cons�quence : les plan�tes n’ayant pas de cycle de l’eau ne devraient pas subir d’influence sur leur temp�rature.

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epapel 8 novembre 2009 13:49

"Penn et Livingstone observent quotidiennement l’activit� de notre astre depuis 17 ans, ainsi que le lien entre cette activit� et le champ magn�tique cr�� par ces taches solaires. Ils ont not�, de 1992 � aujourd’hui, une baisse r�guli�re et importante de ce magn�tisme, et pr�voient que si la tendance se poursuit, le magn�tisme solaire aura compl�tement disparu en 2015."

L’extrapolation d’une tendance ne constitue pas une pr�vision sauf si par connaissance du fonctionnement du syst�me observ� on peut tirer un telle conclusion ce qui en l’occurrence n’est absolument pas le cas.

Je rappelle �galement que le magn�tisme solaire dispara�t tout les 11 ans et qu’on ne constate pas de refroidissement/r�chauffement qui suit un tel cycle : 1998 correspond � un magn�tisme nul et au record de la temp�rature moyenne.

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epapel 8 novembre 2009 13:58

Un �v�nement similaire s’est d�j� produit entre 1645 et 1715 : il est connu sous le nom de � Minimum de Maunder �, p�riode caract�ris�e par un climat plus froid, aux hivers rigoureux, et qu’on a qualifi� de � Petite �re glaciaire �.
En r�alit� le petit �ge glaciaire a dur� de 1550 pour les plus optimistes 1300 selon les plus pessimistes � 1860. Pour m�moire les scandinaves ont d�sert� le Groenland vers 1420 � cause de l’avanc�e des glaces. Les hivers rigoureux sont attest�s par de nombreuses peintures flamandes d’avant 1600.

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epapel 8 novembre 2009 14:00

Reprenant les mesures faites depuis quelques d�cennies, il a observ� une tr�s bonne corr�lation entre l’augmentation du nombre de taches solaires et une �l�vation des temp�ratures, et vice-versa.

Il du oublier le record de 1998.

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epapel 8 novembre 2009 14:08

Mais surtout, elles d�molissent les pr�visions climatiques catastrophistes �mises au vu des pr�dictions de la vingtaine de mod�les climatiques de circulation g�n�rale (MCG) qui concourent aux analyses du GIEC.
...
C’est tout le contraire qu’indiquent les mod�les MCG, programm�s il est vrai, pour induire une r�troaction positive des nuages."

Faux : le GIEC prend en compte une r�troaction n�gative moyenne des nuages de 0,7W/m� (1,8W/m� sur les continents) � comparer � la contribution positive du CO2 �valu�e � 1,66W/m�

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- jean-michel B�louve 8 novembre 2009 14:12
  
  @ epapel
  Veuillez citer vos sources. Les miennes sont b�ton, et multiples.
  
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epapel 8 novembre 2009 17:37

Or, dans un volumineux document datant de f�vrier 2007, deux Allemands, le professeur de physique math�matique Gerhard Gerlich et le Docteur �s Sciences Ralf Tscheuschner ont d�montr�, entre autres, que les conclusions de ces th�oriciens traduisaient une grave erreur de calcul : en fait, un calcul math�matiquement exact appliqu� -� leur th�orie aboutirait � une temp�rature de... -129� C.
...
A ce jour, personne n’a r�fut� les diverses conclusions des Allemands qui r�futent point par point la th�orie de l’effet de serre.
J’ai lu l’article en question et ce qu’il appara�t c’est que ces messieurs r�futent l’existence de tout effet de serre au nom des principes de la thermodynamique. en clair l’effet de serre n’existe tout simplement pas. Le raisonnement est grosso modo que le gradient de temp�rature allant d�croissant du sol terrestre vers l’espace, il ne peut pas y avoir d’�nergie allant des altitude �lev�es vers les altitudes basses sans ex�cution d’un travail (typiquement mouvement de convection) sinon il y a violation des principes de la thermodynamique.

Et bien �a c’est faux, du moins concernant le ph�nom�ne d’absorption/ et de r��mission des radiations. En effet, quand une mol�cule de CO2 absorbe une �mission infrarouge elle peut la r�emettre dans n’importe quelle direction y compris dans la direction de l’�mission et sans violer les lois de la thermodynamique. Il n’y a violation des principe de la thermodynamique qui si le gradient de temp�rature augmente sans travail, ce qui n’est pas le cas avec l’effet de serre car il n’augmente pas le gradient de temp�rature � partir d’un �tat donn� mais ne fait que ralentir sa diminution.

Ensuite, ils affirment qu’il est impossible de r�aliser une mod�lisation num�rique correcte d’un syst�me non-lin�aire parce qu’on ne peut pas d�river des �quations diff�rentielles de fonctions moyennes � fortiori non-lin�aires (par exemple des cubes d’atmosph�re de 10x100x100km). En gros sans s’en rendre compte il nous expliquent que les mod�les m�t�orologiques qui nous donnent le temps du lendemain sont erron�s parce qu’au cas o� ils ne le sauraient pas, ils sont aussi bas�s sur des fonctions moyennes.

Juste apr�s, il disent ce qui est vrai qu’il est impossible de faire des pr�dictions � partir de syst�mes non-lin�aire (th�orie du chaos) m�me quand on en conna�t parfaitement les �quations puis ils l’extrapolent aux mod�les climatiques. Cette extrapolation est abusive car les mod�les climatiques n’ont pas pour fondement de calcul le passage successif des �tats du climat pour aller d’aujourd’hui � la date cibl�e. Ce qui n’est pas le cas des mod�les m�t�orologiques avec lesquels la confusion est faite all�grement si je puis dire, cette erreur d’�colier est r�guli�rement r�fut�e sans effet apparemment.

Pour ne pas �tre accus� de mauvaise foi, je fait le tour complet des arguments des allemands (voir leur papier � http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v2.pdf) :
1.There are no common physical laws between the warming phenomenon in glass houses and the -fictitious atmospheric greenhouse e-ffect, which explains the relevant physical phenomena. The terms \greenhouse e-ffect« and \greenhouse gases » are deliberate misnomers.
C’est une n�gation pure et simple du ph�nom�ne d’effet de serre atmosph�rique, pas de son impact mais de son existence. Comme �a le probl�me est r�gl� et on n’en parle plus.

2. There are no calculations to determinate an average surface temperature of a planet.
Faux : si on a une d�finition de la moyenne on peut la calculer, mais c’est plus percutant que de dire qu’on est pas d’accord avec la d�finition retenue et �a permet d’emp�cher tout d�bat par la suite.

3. Any radiation balance for the average radiant flux is completely irrelevant for the determination of the ground level air temperatures and thus for the average value as well.
Autrement dit, la temp�rature moyenne ne d�pend pas du flux radiatif moyen. Affligeant.
4. Average temperature values cannot be identi-ed with the fourth root of average values of the absolute temperature’s fourth power.
Il y a comme un bug dans cet argument.

5. Radiation and heat flows do not determine the temperature distributions and their average values.
Evident, mais les mod�les ne tiennent pas compte que de �a que je saches.

6) Re-emission is not reflection and can in no way heat up the ground-level air against the actual heat flow without mechanical work.
Hypoth�se inappropri�e : l’effet de serre n’augmente pas en soi la temp�rature du sol, il ne fait que la maintenir � un niveau plus �lev� qu’elle ne serait sans.

7. The temperature rises in the climate model computations are made plausible by a perpetuum mobile of the second kind. This is possible by setting the thermal conductivity in the atmospheric models to zero, an unphysical assumption. It would be no longer a perpetuum mobile of the second kind, if the \average« -fictitious radiation balance, which has no physical justi-cation anyway, was given up.
J’avoue que je ne connais pas assez le sujet pour critiquer cet argument.

8. After Schack 1972 water vapor is responsible for most of the absorption of the infrared radiation in the Earth’s atmosphere. The wavelength of the part of radiation, which is absorbed by carbon dioxide is only a small part of the full infrared spectrum and does not change considerably by raising its partial pressure.
Pour finir il existe o� pas l’effet de serre, faudrait savoir. sinon �a ne sert � rien d’�voquer �a. Plus s�rieusement, les nuages et la vapeur d’eau sont responsables de 90% de l’effet de serre soit 30�C sur les 33�C retenus par la majorit� des sp�cialistes, donc 3�C sont imputables au reste, et si cet impact marginal double �a donne +3�C et c’est bien le probl�me.

9. Infrared absorption does not imply \backwarming ». Rather it may lead to a drop of
the temperature of the illuminated surface.
A mourir de rire. Mais il faut bien justifier l’argument 6.

10. In radiation transport models with the assumption of local thermal equilibrium, it is assumed that the absorbed radiation is transformed into the thermal movement of all gas molecules. There is no increased selective re-emission of infrared radiation at the low temperatures of the Earth’s atmosphere.
Bien au contraire, c’est justement la temp�rature moyenne basse de la terre qui d�termine la r��mission principalement dans l’infrarouge.

11. In climate models, planetary or astrophysical mechanisms are not accounted for properly. The time dependency of the gravity acceleration by the Moon and the Sun (high tide and low tide) and the local geographic situation, which is important for the local climate, cannot be taken into account.
Affirmation totalement gratuite et navrante. Je pense au contraire que des influences tr�s bien connues et aussi pr�visibles que celles-l� peuvent �tre facilement prises en compte.

12. Detection and attribution studies, predictions from computer models in chaotic systems, and the concept of scenario analysis lie outside the framework of exact sciences, in particular theoretical physics.
Hypoth�se inappropri�e. Le but des mod�lisations climatiques n’est pas de pr�dire un �tat particulier exact mais des �tats possibles avec leur occurrence et d’en faire la synth�se ce qui n’est pas du tout la m�me chose.

13. The choice of an appropriate discretization method and the de-nition of appropriate dynamical constraints (flux control) having become a part of computer modelling is nothing but another form of data curve fitting.
C’est une �vidence, mais � part un proc�s d’intention implicite, je ne vois pas l’int�r�t de cet argument.

14. Higher derivative operators (e.g. the Laplacian) can never be represented on grids with wide meshes. Therefore a description of heat conduction in global computer models is impossible. The heat conduction equation is not and cannot properly be represented on grids with wide meshes.
Poincar� a bien affirm� que l’homme ne pourrait jamais cr�er de machines volantes � partir des lois de la physique et de ses calculs jusqu’au jour o� le premier avion a pris son envol. Plus s�rieusement, les mod�les m�t�orologiques fonctionnent de cette mani�re et ils donnent de bons r�sultats.

15. Computer models of higher dimensional chaotic systems, best described by non-linear partial di-fferential equations (i.e. Navier-Stokes equations), fundamental di-ffer from calculations where perturbation theory is applicable and successive improvements of the predictions - by raising the computing power - are possible. At best, these computer models may be regarded as a heuristic game.
C’est totalement vrai, mais c’est beaucoup plus inqui�tant qu’il n’y para�t, parce qu’en mati�re de climat �a revient � consid�rer des mondes compl�tement diff�rents du n�tre et pas une simple �volution, autrement dit se pr�parer � une rupture climatique ce qu’aucun sp�cialiste n’envisage actuellement et qu’aucun mod�le ne peut pr�voir. Ceci dit �a ne remet pas en cause le travail actuel � partir du moment o� en reconna�t la limite ce qui est le cas.

16. Climatology misinterprets unpredictability of chaos known as buttery phenomenon as another threat to the health of the Earth.
La fameuse menace en question, ce sont les effets de seuil au del� desquels les mod�les climatiques ne sont plus pertinents, ce qui fait dire aux sp�cialistes :
- nos mod�les ne prennent pas en compte les effets de seuils car on ne sait pas o� et � quel niveau ils vont appara�tre.
- certains effets de seuil consid�r�s comme possibles et �tudi�s rec�lent des cons�quences potentiellement catastrophiques.
Ce qui revient � dire que les mod�les sont n�cessairement plus optimistes que la r�alit�, et pas que tous les effets de seuil sont une menace ni qu’un entre eux sera d�pass�. La mauvaise interpr�tation n’est pas dans le bon camp.

Conclusion
Je comprend pourquoi il n’y a pas de tentative de r�futation de cet article : est-il n�cessaire de r�futer un papier compl�tement � c�t� de la plaque ?
Au fait je n’ai pas rep�r� l’histoire des -129�C qui m’a incit� � regarder de plus pr�s : intox o� info ?

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epapel 8 novembre 2009 17:49

Allez voir le tableau du GIEC � :
http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%A7age_radiatif

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epapel 8 novembre 2009 19:16

MAIS il n’existait aucune donn�e disponible sur la quantit� d’�rosols pr�sents dans l’atmosph�re de 1945 � 1975, et les mod�lisateurs ont purement et simplement invent� les chiffres pour faire coller les courbes de leur mod�les avec les mesures de temp�rature.

Faux.

Ce n’est pas parce qu’il n’a pas eu de relev� entre 1945 et 1975 que les donn�es n’existent pas. En effet, il a �t� possible de les reconstituer gr�ce � l’analyse des glaces polaires et je peux vous fournir notamment les donn�es des sulfates qui ont un r�le majeur depuis 400 ans : http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html#aerosol. Ces donn�es viennent du GIEC donc les mod�les en ont forc�ment tenu compte.

Nota : le tableau pr�c�dent sur le for�age radiatif vient du GIEC : Summary for Policymakers of the 4th assessment report, 2007.

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epapel 8 novembre 2009 19:30

Pour les th�ories de Svensmark, nombre de recherches les confirment, d’autres non. les rayons cosmiques ne sont probablement pas seuls � l’origine de la formation ds nuages (c’est une r�flexion personnelle, sans plus). Attendons la conclusion de l’exp�rience CLOUD, en cours au CERN de Gen�ve. C’est l’affaire de quelques mois !

La th�orie de Svensmark ne pourra pas expliquer pourquoi le record de temp�ratures est arriv� lors d’un minimum solaire (1998) ni pourquoi la p�riode la plus froide des 60 derni�res ann�es correspond aux pics d’activit� solaire les plus �lev�s (entre 1950 et 1975).

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epapel 8 novembre 2009 23:15

Finalement, j’ai trouv� la d�monstration qui aboutit � -129�C, mais elle est totalement imbuvable si on n’a pas fait polytechnique. Du coup je l’ai soumise � un ancien polytechnicien (le bien connu Jean Marc Jancovici qui d�fend la th�se inverse) en esp�rant qu’il ait le temps mat�riel de s’y pencher.

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jean-michel B�louve 9 novembre 2009 03:35

@ epapel
Ne vous fatiguez pas avec l’int�grale double de Gerlich-Tscheuschner (atchoum !) ! J’ai un article pr�t que je publierai lorsque l’occasion se pr�sentera, qui fait le calcul en utilisant la puissance du tableur excel. C’est tr�s facile � comprendre si on a un niveau classe de premi�re en g�om�trie et qu’on sait �crire une formule dans une cellule de tableur. Avec un tableau de 90x90 =8100 cellules, j’ai comme r�sultat - 128, 26 � C. Avec des tableaux plus grand encore, je serais encore plus pr�s du r�sultat math�matiquement exact de G et atchoum.
Gerlich est un math�maticien hors pair, specialiste de la physique math�matique. Mais il a un gros d�faut, il est inutilement verbeux et il aime trop montrer sa science par des digressions, au sein m�me de ses calculs, qui d�routent compl�tement le lecteur. De plus, il pr�f�re, sous pr�texte de rigueur math�matique, faire compliqu� que simple. R�sultat : la plupart des lecteurs, m�me scientifiques, s’arr�tent de le lire apr�s sept ou huit pages. Quand � son calcul, 16 �tudiants en mast�re de maths se sont essay�s � r�soudre son int�grale double, et se sont cass�s les dents dessus.
Si G et T avaient eu un peu de talent litt�raire, et avaient simplifi� leur raisonnement, la Terre enti�re saurait que le -18� C de nombre de livres de climatologie r�sulte � la fois d’une erreur math�matique qui ferait recaler un �tudiant en Deug maths, et d’un probl�me physico-math�matique mal pos�. En effet, leur raisonnement consiste(entre autres lacunes !) � oublier compl�tement l’inertie thermique de la Terre. Ce que n’importe quel bon technicien du b�timent sait faire pour une maison, le calcul d’inertie thermique, les inventeurs du -18� C ne le font pas pour notre plan�te. R�sultat : leur calcul revient � consid�rer que l’h�misph�re plong� dans la nuit est � la temp�raure de 0� K, soit -273 �, ce qui est un nonsens ! Mais attendez mon article.
Je pense que Jancovici, qui est tr�s comp�tent en �nergie, comprendrait facilement que le -18� C r�sulte d’un calcul au simplisme grossier. Seulement Jancovici est le GRAND sp�cialiste du bilan carbone qu’il vend tr�s cher aux entreprises. Alors, j’ai l’impression qu’il ne veut pas tuer la poule aux oeufs d’or.
Ah oui, ne monopolisez pas les commentaires, car cela d�courage les autres de s’exprimer. Ah moins que ce soit ce que vous d�sirez, Monsieur le trolleur. !

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epapel 9 novembre 2009 12:00

Personne ne s’est exprim� depuis le 1er novembre, avouez plut�t que vous n’aimez pas le d�bat contradictoire.

Par rapport au style et � la complexit� de Gerlich, je n’ai qu’une chose � dire : ce qui ce se con�oit bien s’�nonce clairement. Moi ce que j’attends c’est qu’on me mette en �vidence la fameuse erreur et �a suppose qu’on fasse valider par un mod�lisateur du climat le fait qu’il ait utilis�e les �quations constitutives de l’erreur sinon on peut faire dire n’importe quoi � n’importe qui.

L’inertie thermique de la terre n’emp�che pas qu’il fait -40�C dans l’Antarctique.

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epapel 9 novembre 2009 19:08

Je suis le seul � m’exprimer, du 2 au 7 personne d’autre ne s’est exprim� puis je suis intervenu le 8. Alors, r�jouissez-vous qu’il vous reste un contradicteur.

J’ai bien analys� la question de la temp�rature moyenne et trouv� l’erreur de raisonnement (il n’y a pas d’erreur de calcul)

La m�thode du GIEC qui est celle enseign�e dans les universit�s depuis 100 ans consiste en fait � moyenner l’irradiation sur toute la surface du corps �metteur pour obtenir ensuite la temp�rature de surface th�orique du corps noir. Et il n’y pas besoin d’int�grales doubles pour arriver au r�sultat, on y arrive directement par un raisonnement simplissime.

La m�thode de Gerlich consiste � int�grer la moyenne des temp�ratures th�oriques sur toute la surface, mais son erreur est de postuler implicitement que la temp�rature sur toute la surface non �clair�e vaut 0K : T puissance 4=0 entre pi/2 et pi (vrai) et quand il applique la racine quatri�me T=0 entre pi/2 et pi c’est en apparence math�matiquement correct mais c’est physiquement faux. Preuve sur deux plan�tes qui n’ont pas d’atmosph�re :
- lune T min observ�e = 40k (avec une rotation de 27J)
- mercure T min observ�e : 90K (avec une rotation de 58J)
Et la temp�rature moyenne de la surface non �clair�e est n�cessairement beaucoup plus �lev�e et le serait encore plus pour une plan�te avec une r�volution d’1J.
Et je rappelle que ni la lune ni mercure n’ont d’activit� g�ologique.

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epapel 9 novembre 2009 19:51

J’ajouterai un �l�ment suppl�mentaire : le fait de constater que la temp�rature moyenne de surface est sup�rieure � la temp�rature d’�mission du corps noir de l’objet observ� est la preuve de l’existence d’un effet de serre.

Donc l’ironie de l’affaire c’est que Gerlich, avec son erreur de raisonnement, va dans le sens d’un effet de serre beaucoup plus important que ne le dit GIEC, tout �a en niant l’existence de l’effet de serre !!!!

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epapel 9 novembre 2009 20:17

"Si G et T avaient eu un peu de talent litt�raire, et avaient simplifi� leur raisonnement, la Terre enti�re saurait que le -18� C de nombre de livres de climatologie r�sulte � la fois d’une erreur math�matique qui ferait recaler un �tudiant en Deug maths, et d’un probl�me physico-math�matique mal pos�. En effet, leur raisonnement consiste(entre autres lacunes !) � oublier compl�tement l’inertie thermique de la Terre. Ce que n’importe quel bon technicien du b�timent sait faire pour une maison, le calcul d’inertie thermique, les inventeurs du -18� C ne le font pas pour notre plan�te. R�sultat : leur calcul revient � consid�rer que l’h�misph�re plong� dans la nuit est � la temp�raure de 0� K, soit -273 �, ce qui est un non sens ! Mais attendez mon article."

D�sol�, mais c’est Gerlich qui commet cette erreur, pas le GIEC. Gerlich veut faire croire que le GIEC aurait du utiliser la deuxi�me m�thode mais la bonne m�thode c’est celle du GIEC (qui n’a besoin de passer par des int�grales doubles) car elle consiste � trouver la temp�rature de r�f�rence d’�mission du corps noir (enseign�e depuis 100 ans) et c’est par comparaison des donn�es r�elles avec celle-ci qu’il est possible de conclure s’il y a effet de serre ou non, car sans effet de serre il impossible de d�passer cette valeur de r�f�rence.

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epapel 9 novembre 2009 20:38

Pour bien en enfoncer le clou, voil� ce qu’affirme le CNES (http://spot4.cnes.fr/spot4_fr/thermic.htm) :

"Du point de vue thermique, la Terre vue de l’espace est �quivalente � une sph�re � -18�C environ. Elle �met en permanence un rayonnement �lectromagn�tique dans le spectre infrarouge aux environs de 10 �m � 12 �m. Cela repr�sente une �nergie incidente de 190 W/m� sur les surfaces orient�es vers la Terre".

Ce qui est bien la temp�rature de r�f�rence du corps noir calcul�e pour la terre.

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Changement climatique : des politiques fond�es sur de la pseudoscience

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