mercredi 30 octobre 2019 - par REMY Ronald

Halte aux messages de haine russo-ukrainiens

Je suis attristé par la montée de la haine martelée et soigneusement entretenue par des messages répétitifs (y compris avec des dizaines d’articles sur Agoravox) par les partisans d’une « solution yougoslave » en Ukraine. Et ce, dans l’indifférence française et occidentale presque totale. Une indifférence égoïste propice à une potentielle honteuse diplomatie Munichoise à la Daladier / Chamberlin de 1938 (comme à celle de 2019 avec les kurdes de Syrie, abandonnés face à Daech et à Erdogan). Je ne cesse de répéter et de démontrer que cette voie est autant dangereuse et criminelle que grossièrement immorale et illégitime.

De fin 1932 au printemps 1933, l’Ukraine a subi entre 2,69 et 5 millions10 de morts par famine due au système de prédation économique communiste démentiel organisé depuis Moscou (appelé « dékoulakisation » par les autorités soviétiques et « Holodomor » par les ukrainiens et plus tard en 2008 par le Parlement Européen). Puis à nouveau 3 millions de morts ou déportés en camps de travail soviétiques (taux de mortalité de 80 à 90%) pendant les purges de 1937-1939. Ensuite à nouveau 3,5 millions de morts dus à la seconde guerre mondiale, à la « Shoah par balles » puis aux années de répression stalinienne après 1945.

L’Ukraine a également pâti de la politique de déplacement de populations pratiquée dans l’ensemble de l’empire soviétique au profit des russes (encore cause de tensions dans une grande partie de l’Ukraine et ailleurs).

Malgré ces terribles saignées successives, l’Ukraine encore très affaiblie a globalement conservé une culture et un tissu démographique résilient. Sur cette carte des populations d’Ukraine (vieille de 20 ans), en dehors de la zone très militarisée de Crimée et son énorme base navale de Sébastopol, vous constatez qu’aucune localité de l’Ukraine Sud-Est revendiquée par les sécessionnistes pro-russes, n’a une population majoritairement russe : 20 à 25% en moyenne. Même pour la région la plus « russifiée » du Donbass, la population d’origine russe est minoritaire et inférieure à 39%. (On est très loin de l’imposante majorité allemande dans les Sudètes de feu la Tchécoslovaquie de 1937).

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Non à des « Sudètes » russes en Ukraine Yougoslavisée

L’Europe a gardé un douloureux souvenir des invasions d’Hitler (au prétexte de récupérer ses minorités allemandes hors du Reich à partir de 1938 puis au prétexte de « l’espace vitale »), mais aussi des invasions de Staline à partir de 1939 (Finlande, Lituanie, Estonie, Lettonie, Pologne en connivence avec Hitler via le fameux traité Molotov-Ribbentrop), puis l’oppressante occupation de toute l’Europe de l’Est à partir de 1945.

L’Union Européenne n’a pas oublié non plus le pathétique et sanglant éclatement de la Yougoslavie.

D’où sa légitime inquiétude et son profond agacement face à la politique de « grignotages » successifs ou d’« Anschluss » précipité de Poutine au dépend de ses pays voisins.

 

L’actuel travail de propagande médiatique haineuse en faveur de la partition de l’Ukraine a pour conséquence de générer encore plus d’animosité et de rancœur dans ce pays qui a énormément souffert et qui a une grande soif de liberté, de paix et de prospérité. Si la totalité des pays anciennement occupés par les chars soviétiques souhaitent aujourd’hui rejoindre la critiquable (mais pour l’instant nécessaire) OTAN, c’est qu’il y a des raisons historiques lourdement crédibles, doublées de craintes actualisées légitimes. Il est préférable de chercher à les comprendre plutôt que se contenter de les insulter et de les mépriser.Celui qui vous écrit milite activement depuis près d’un demi-siècle pour la paix entre les peuples et pour une Europe des Nations de Gibraltar à Vladivostok (slogan repris en 2019 par l’équipe de Marion Maréchal et par Marine Lepen. Emmanuel Macron a préféré le terme « Europe des Nations de Lisbonne à Vladivostok  »).

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Pour une paix institutionnelle des braves en Ukraine

Le vote parlementaire ukrainien retirant le russe comme deuxième langue officielle était une erreur que j’ai été quasiment le seul à dénoncer en France (et ici sur Agoravox). Imaginerait-on la même erreur de retrait d’une des deux langues officielles dans les pays de l’OTAN comme le Canada, la Belgique ou le Luxembourg ? Ou même en Suisse ? Comme pour un deuxième référendum revenant sur l’erreur du Brexit, j’aspire à ce qu’il y ait aussi un jour un deuxième vote parlementaire dans l’autre sens à Kiev, pour enfin restaurer le respect institutionnel et culturel mutuel et donc la paix civile en Ukraine. Si des peuples sont capables de voter démocratiquement pour Hitler, le Brexit, Bolsonaro, la partition ou la guerre, ils peuvent aussi revoter plus tard pour des hommes de sagesse, pour l’alliance, la collaboration et la paix.

 

Idem peut-être en Turquie avec la forte minorité kurde (dont l’implantation démographique est proportionnellement presque équivalente à celle des russes en Ukraine). Depuis 20 ans, sous l’impulsion de leur leader emprisonné (qui connaitra probablement un jour le sort du prix Nobel de la paix Nelson Mandela), les autonomistes kurdes du PKK ont eu la sagesse de refuser tout projet d’indépendance. Dans le Donbass, émergera-t-il aussi un homme (ou une femme) de la trempe et de la sagesse d’un Abdullah Öcalan ? Refuser de faire des offres concrètes de collaboration par étapes, refuser une ouverture institutionnelle source d’espoir à la Russie en même temps qu’à l’Ukraine (par principe d’égalité) était également une grosse erreur psychologique et diplomatique de l’Union Européenne. Une institution communautaire qui, comme le Parlement à Kiev, a accumulé de nombreux autres aveuglements (que je n’ai cessé également de dénoncer).Un jour viendra où les collaborations avec les russes se développeront. Au-delà de ce qui se fait actuellement : de l’énergie aux porte-hélicoptères, de l’agriculture au spatial. Au-delà des paranoïas nationalistes, des peurs irrationnelles, des psychoses militaristes et des psychopathiques fomentations de guerres civiles. C’est une question d’état d’esprit initial et de volonté morale et politique constante. La paix sans partition de l’Ukraine (y compris avec une originale solution gagnante-gagnante en Crimée) est à la fois possible et bénéfique pour tous. De Kiev à Lougansk, de Lisbonne à Vladivostok.

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Jumelage de Paris avec les capitales d’Europe

NDC / Celui qui vous écrit n’hésite pas à vivre concrètement cet idéal de paix européenne puisque la majorité de ses enfants sont soit franco-prussiens soit franco-russe.



79 réactions


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 30 octobre 2019 08:44

    « Si des peuples sont capables de voter démocratiquement pour Hitler, le Brexit, Bolsonaro, la partition ou la guerre, ils peuvent aussi revoter plus tard pour des hommes de sagesse, pour l’alliance, la collaboration et la paix.  »... ou pour des manipulateurs encore plus habiles... des banquiers par exemple... c’est la conception marketing-mix de la « démocratie ».


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2019 13:08

      @Séraphin Lampion
      Encadrer le Brexit par Hitler et Bolsonaro, on comprend tout de suite que l’auteur est un grand démocrate au service de l’ Empire...

      Il faut bien au capitalisme baladeur, qui cherche à investir en Ukraine, des petites mains qui croient que Poutine mange des enfants au petit déjeuner... et que l’UE des banksters a été construite pour les sans dents et les déplorables !


    • Attila Attila 30 octobre 2019 22:29

      @CLOJAC
      « Hitler n’a pas pris le pouvoir, on le lui a donné grâce aux institutions de la république de Weimar et au jeu tordu des partis »
      Une information que vous n’avez pas mais qui était bien présente dans l’esprit des dirigeants politiques de l’époque :
      Les moins de 35 ans ont voté pour les nazis à 83% !
      De ce fait, les nazis bénéficiaient d’une dynamique favorable, celui de séduire l’électorat qui arrive.
      Source : thèse de doctorat d’histoire de Mme Georgette Mouton « Jeunesse et genèse du nazisme ».

      .


    • REMY Ronald REMY Ronald 30 octobre 2019 22:55

      @CLOJAC
      Bonjour. Merci pour votre judicieuse intervention.
      Effectivement la première phase de prise de pouvoir d’Hitler se fait par nomination et non élection :
      Avril 1932 :
      Hitler au 1er tour : 30,2 % 2eme tour : 36,7 %
      Hindenbourg  : 49,6 %  : 53,1 %

      Juillet 1932 :
      Les nazis obtiennent 37,2 % des voix et deviennent le premier parti d’Allemagne avec 230 sièges au Reichstag.
      Les autres partis sont très loin derrière :
      PSD : 21,58  PC : 14,32   Zentrum : 12,44  PPNA : 5,91

      Novembre 1932

       :
      Elections parlementaires :  33,1 % des voix. Le parti nazi est encore une fois premier.

      Ce résultat permet à Hitler d’être nommé chancelier avec gouvernement ultra minoritaire (2 ministres nazis) le 30 janvier 1933.

      Mars 1933 : Nouvelle élection exigée par Hitler. Les Nazis obtiennent 43,90 % (les autres partis toujours très loin derrière : 18,30  11.30 11,20  8 )

      .

      Hitler et son parti n’ont effectivement jamais obtenu la majorité de 50 % à une élection normale.
      .
      Août 1934 : 
      Plébiscite pour obtenir les pleins pouvoirs : 
      84,2 % des électeurs inscrits et près de 90 % des suffrages exprimés.
      .
      A+
      Cordialement.


    • Attila Attila 31 octobre 2019 06:38

      @CLOJAC
      J’ai donné une source, une thèse de doctorat d’histoire, donc soutenue devant un jury d’historiens. L’auteur s’appuie sur des études dont elle donne les références dans sa thèse. Allez donc les consulter.

      .


    • Attila Attila 31 octobre 2019 07:41

      @Attila
      Page 118 de la thèse de Georgette Mouton :
      « En date de 1932, voici les statistiques électorales citées par David Schönbaum, en pourcentages comparés. On peut remarquer que les nazis se situent entre 18 et 40 ans, âges où ils représentent 83,7 % des votants pour le NSDAP. Après 40 ans il y a environ 8 % pour le NSDAP et presque 27 % pour le SPD. Raymond Aron, dans ses Mémoires, raconte qu’en 1932 certains de ses amis allemands disaient que la Jeunesse était à 100 % nazie et que d’autres corrigeaient : »seulement aux trois quarts".

      .


    • Attila Attila 31 octobre 2019 08:09

      @CLOJAC
      C’est une thèse de doctorat soutenue devant des historiens. Je dois vous apprendre que dans une soutenance de thèse, le jury est là pour vérifier que les conclusions soient correctement étayées.
      Si vous avez des doutes, c’est à vous qu’il appartient de lire la thèse et les documents sur lesquels l’auteur s’appuie.
      .


    • Attila Attila 31 octobre 2019 11:38

      @CLOJAC
      « la pratique universitaire considère que toute thèse est faite pour être discutée. »
      C’est bien ce que j’ai dit, si vous vous donnez la peine de lire :
      « Si vous avez des doutes, c’est à vous qu’il appartient de lire la thèse et les documents sur lesquels l’auteur s’appuie. » Lien
      .
      « la nétiquette veut qu’on évite l’argument d’autorité. »
      Point d’argument d’autorité de mon fait, je n’ai tout simplement pas la prétention d’en savoir plus que les spécialistes de la question alors je m’en remet à des travaux de recherche ayant subi une analyse critique et qui a été validée, ce qui n’est pas le cas de vos élucubrations.
      .
      "je relève 2 interprétations très personnelles ; les nazis étaient des gamins chahuteurs ? alors que c’étaient des soldats de 14 18. « 
      Y en a aussi !
      Pourquoi les anciens combattant de 14-18 ont suivi Hitler ? Parce qu’il était l’un d’entre eux. Au commencement de la guerre 14-18, bien que citoyen autrichien, Hitler s’est engagé volontaire dans l’armée allemande. Il a été posté sur le front avec la fonction d’estafette. Il n’était même pas protégé par une tranchée car il devait porter le courrier de l’état-major aux différents commandements sur le front. Il a été blessé deux fois et a obtenu deux médailles militaires.
      Source : biographie de Hitler de Marlys Steinert (Fayard).
      Gamins chahuteur ? Si vous aviez lu l’ouvrage vous sauriez que l’auteur emploie l’expression »délinquants juvéniles". Et vous comprendriez que l’importance de la jeunesse dans la montée du nazismes est un fait indiscutable. Il ne sert à rien de pinailler sur des pourcentages.
      .
      Maintenant, si vous prétendez en savoir plus que tous les historiens réunis sur ces questions, écrivez donc une thèse et soumettez la à un jury.
      On attend vos travaux avec impatience.

      .


    • V_Parlier V_Parlier 31 octobre 2019 22:11

      @Fifi Brind_acier
      Mais quand on lit un article écrit par un LREM / « fondateur des verts » (*) il ne faut guère s’attendre à quelque chose de consistent et de vraiment honnête sur ce sujet.

      (*) D’ailleurs, à propos de verts, ils ne se refont pas : https://youtu.be/cE5zJ7T9bjE?t=28 (le lien commence juste à l’endroit pertinent)

      A lire tant d’hypocrisie je suis dégoûté.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er novembre 2019 08:14

      @V_Parlier
      Merci pour la vidéo ! Il n’y a aucun néo nazi en Ukraine..., ben voyons... !
      Et ils osent ensuite mettre en place une traque des fake news, alors que c’est eux qui répandent le plus de mensonges !

      On comprend mieux pourquoi la France a refusé à plusieurs reprises de voter la condamnation du nazisme aux Nations Unies !

      "Une résolution condamnant l’apologie du nazisme et « les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie », présentée par trente États dont le Brésil, l’Inde et la Russie, a été adoptée en commission préparatoire de l’Assemblée générale des Nations Unies par 115 votes favorables.

      

55 pays ont cru bon de s’abstenir, parmi lesquels tous les pays de l’Union européenne, dont la France, et trois pays ont osé voté contre : les États-Unis, le Canada et l’Ukraine. "


    • Attila Attila 1er novembre 2019 09:21

      @V_Parlier
      Merci pour le lien. En effet, comme elle dit, c’est « bon enfant ».
      Les policiers qui brûlent, quelle bonne blague !

      .


    • skirlet 1er novembre 2019 19:59

      @V_Parlier
      Très bien la vidéo. Je le savais déjà, et j’ai vu des images des excités nazillons, mais les experts valent leur pésant d’or, surtout la Vassié. Quand je pense aux salaires confortables que ces « chercheuses » perçoivent pour afficher tant d’incompétence...


    • Un des P'tite Goutte un des P’tite Goutte 3 novembre 2019 20:40

      @Attila, Bonjour,
      Je ne crois personnellement jamais Wikipedia à 100%. SVP ! Ayez le bon sens de mettre en doute tout sujet qui peut préter à polémique, interprétation, positionnement. Donc j’opte pour le sujet de doctorat.
      Wiki., qui a besoin de moyens et de (nos) dons pour fonctionner, n’a pas d’équipe assez nombreuse pour vérifier les milliers d’articles qui lui arrivent. Résultat : un article peut rester erroné pendant des semaines ou plus avant d’être corrigé. Il y a mêmes des potaches qui y sévissent ; bien des CV d’hommes politiques, typiquement, sont édulcorés.
      Cordialement.


  • Attila Attila 30 octobre 2019 09:36

    Tiens, le macronien ne dit pas un mot sur les néo-nazis en Ukraine : ce ne serait pas un motif pour que les russophones se tirent ailleurs ?

    Ukraine néo-nazis

    .


    • REMY Ronald REMY Ronald 30 octobre 2019 11:49

      @Attila
      Bonjour.
      Précisez : le « macronien critique ».
      .
      Quant aux « collabos » des nazis, il y en a eu dans toute l’Europe. Dans la Waffen SS, presque tous les pays occupés étaient représentés. Les flamands, les baltes, les tchèques, mais aussi les wallons ; les ukrainiens, etc., sans oublier les français avec la division Charlemagne.
      Certains par antisémitisme qui a sévi dans toute l’Europe.
      .
      Beaucoup par réflexe anti bolchevique.
      .
      Exemple : Les anti communistes, y compris russes, ont massivement rejoint l’armée de l’ancien général de l’armée rouge Andreï Vlassov

      contre Staline fin 1944.
      Important : Le comité Vasslov a systématiquement refusé les bases antisémites qu’Hitler exigeait.
      Méfiant, Hitler en a éparpillés un grand nombre sur le front Ouest. Effectivement, ceux restés sur le front Est sous l’autorité direct de Vasslov (qui n’ont combattu l’armée rouge qu’une seule fois sur les bords de l’Oder le 11 Avril 1945) se sont retournés ensuite contre les nazis. Ils ont sévèrement étrillé les SS d’Himmler sur le front Est et victorieusement Contribué à la libération de Prague

      contre la Waffen SS ! 
      Systématiquement remis pas les alliés aux troupes soviétiques, ils ont tous disparu par pendaison, balle dans la nuque ou dans les goulags et mines Sibérie (1 million de soldats environ) en vertu des exigences de Staline à Yalta. Une poignée d’entre eux ont atterri... dans la légion étrangère française.
      .
      Conclusion : les ukrainiens anti stalinien n’étaient pas tous nazis et les nazis sont ultra minoritaires en Ukraine comme en France.


    • Emohtaryp Emohtaryp 30 octobre 2019 13:51

      @REMY Ronald

      Précisez : le « macronien critique ».

      Nan mais allô quoi....

      Soit vous êtes pour cet odieux prévaricateur et ses acolytes, soit vous êtes CONTRE TOTALEMENT, ne croyez surtout pas qu’être assis entre deux chaises vous garantira une chute plus confortable le moment venu....

      Alors assumez jusqu’au bout vos errements et votre vil propagande !

      En réalité, vous ne représentez RIEN dans la société Française, pas même 10 % du corps électoral dont au moins 9 % de lobotomisés de la merdiatitude détenue par vos amis blindés....

      Si vous avez encore un tout petit peu d’amour pour votre pays, combattez le mensonge, la manipulation et la tromperie au lieu de vous épancher en « critiques »....

      On ne critique pas des terroristes, on les combat pour s’en débarrasser ! smiley


    • Abou Antoun Abou Antoun 30 octobre 2019 15:31

      @REMY Ronald
      Quant aux « collabos » des nazis, il y en a eu dans toute l’Europe. Dans la Waffen SS, presque tous les pays occupés étaient représentés. Les flamands, les baltes, les tchèques, mais aussi les wallons ; les ukrainiens, etc., sans oublier les français avec la division Charlemagne.
      Certes mais il semble bien qu’ils ne soient au pouvoir qu’en Ukraine (pour le moment). En outre, une partie de votre famille étant Russe vous devez savoir que les Russes font la différence entre citoyenneté et nationalité. Ainsi il y a en Fédération de Russie une centaine de nationalités différentes dont la nationalité ’russe’ parmi d’autres. Pour ce qui concerne l’Ukraine ex-territoire de l’Union Soviétique, ex territoire de l’Empire Russe, il y a des citoyens ukrainiens majoritaires dans certaines provinces qui ne sont pas simplement russophones, il se sentent et ils sont Russes (environ 20%) !
      Leur interdire de parler leur langue est plus qu’une erreur, c’est une grave faute.
      Pour ce qui concerne la Crimée elle est et a toujours été Russe et elle le restera aucun marchandage n’est possible. C’est comme si l’E.U. décidait de rattacher administrativement la Wallonie à la France et que l’UE une fois dissoute on refuse aux Wallons le droit d’être Belges à nouveau.
      Au train où vont les choses on voit mal comment l’Ukraine pourrait finir autrement que partagée entre la Russie, la Pologne, la Hongrie une poche nationaliste irréductible restant autour de Lvov (lviv).


    • agent ananas agent ananas 30 octobre 2019 22:33

      @REMY Ronald
      et les nazis sont ultra minoritaires en Ukraine comme en France.

      Bien sur ... Même que l’Ukraine est le seul pays (avec les USA) à avoir voté contre la résolution contre la glorification du nazisme en 2017.


    • REMY Ronald REMY Ronald 31 octobre 2019 05:42

      @Abou Antoun
      Bonsoir.
      Cette idée nauséabonde d’éclatement puis de partage de l’Ukraine revient trop souvent dans les écrits pro-russes. Nous ne la partageons pas. Nous la rejetons comme une abomination criminelle.
      (ce projet criminel d’éclatement et de partage de ce pays si torturé et ensanglanté par l’histoire fait d’ailleurs le jeu des nazillons anti-russes qui rejoignent le fameux bataillon AZOV et discrédite la cause Ukrainienne)
      Heureusement qu’il y a aussi des gens de paix en Ukraine pour empêcher la diffusion de la haine et la guerre civile. C’est eux et leur projet institutionnel de bon sens que l’on devrait un peu plus écouter.
      A+
      Cordialement.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er novembre 2019 08:17

      @REMY Ronald
      Vous êtes opposé à l’éclatement de l’ Ukraine, mais pas à l’éclatement de la Yougoslavie, ni du Soudan ??

      Pour les européistes, c’est à géométrie variable.


    • Abou Antoun Abou Antoun 1er novembre 2019 13:46

      @Fifi Brind_acier
      Oui, c’est cela, c’est selon.


    • JC_Lavau JC_Lavau 1er novembre 2019 22:50

      @kimonovert. Si on retirait la haine d’entre tes deux oreilles, il resterait quoi ?


    • skirlet 2 novembre 2019 10:49

      @Christelle Néant
      Je dirai même plus : c’est Staline qui a fait transférer la capitale d’Ukraine de Kharkov à Kiev pour des raisons politiques en 1934.


    • JC_Lavau JC_Lavau 2 novembre 2019 10:49

      @Christelle Néant. La province Rosland a changé de nom depuis. Administrativement il s’agit d’abord de l’Östergötland.


    • REMY Ronald REMY Ronald 2 novembre 2019 16:13

      @Fifi Brind_acier
      Vous vous entêtez à ne pas lire mes commentaires ou à les lire à l’envers pour ensuite grossièrement diffamer à n’en plus finir comme une guêpe en furie.
      Quelle perte de temps.
      Halte s’il vous plait.
      On se calme.
      .
      Dans un de mes commentaires un peu plus haut je parlais de mes amitiés avec nombre d’étudiants yougoslaves qui se présentaient comme yougoslaves et fiers de l’être. Trois d’entre elles étaient également fière d’avoir fait leur service militaire (que les française considérées sans doute comme trop potiches, à tort, ne faisaient pas).
      .
      Nous avions été scandalisés ensemble de ce processus d’éclatement du pays et nous avions pleuré ensemble au vu de ce désastre que plus personne n’arrivaient à arrêter (même l’ONU).
      .
      Je ne veux pas revoir à nouveau des va-t-en guerre (« chiens de guerre ») diffuser impunément, ici et ailleurs, la haine afin qu’une nouvelle catastrophe fasse encore éclater un pays. Vous avez le droit de ne pas soutenir cet idéal de paix. Respectez cependant mon point de vue et ne déformez pas mes écrits, SVP. Merci.


  • Pere Plexe Pere Plexe 30 octobre 2019 19:31

    Les ukrainiens sont les idiots utiles d’enjeux qui les dépassent.

    USA et UE ont promis à ces naïfs monts et merveilles, mais n’ont fait que subventionner le chaos.

    Leur seul but était de faire de l’Ukraine une terre otanesque.

    Sachant parfaitement que ce serait inacceptable pour la Russie.

    Pour autant ni Washington ni Bruxelles n’a jamais été prêt à payer la colossale addition pour maintenir à flot un pays en déliquescence.

    La réaction de Poutine, lui aussi peu enclin à payer l’ardoise mais contraint à réagir, est pleine de mesure et d’intelligence.

    Le temps, inexorablement, lui donne raison.


  • filo... 31 octobre 2019 00:13

    Ce n’est pas un article mais un torchon.

    Incroyable comment il a pu passer la rampe de modération ?

    La cause, pénurie des articles proposés ?

    Accalmie chez AV ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 octobre 2019 08:53

      @filo...
      Il faut pourtant en lire de temps en temps des articles comme ça !

      Cela donne une idée des pratiques des néocons va-t-en guerre. Ils sont prêts à raconter n’importe quoi, à diaboliser n’importe quel pays ou dirigeant, pour imposer leurs conceptions de la liberté (du commerce") et de la démocratie (bidon).

      Je regardais une vidéo d’Hillary Clinton, parlant de l’Afghanistan, et qui affirme que l’ URSS a envahi l’Afghanistan. Or, c’est le gouvernement afghan qui a demandé l’intervention des troupes soviétiques.

      Les soviétiques ont d’ailleurs longuement hésité, et pour les booster, les USA ont justement soutenu les Islamistes et leurs horreurs, pour pousser l’URSS dans le piège afghan.

      Ils réécrivent l’histoire comme ça les arrange.
      Photos des femmes afghanes avant la guerre.
      Maintenant, elles sont toutes empaquetées.


    • xana 31 octobre 2019 14:46

      @Fifi Brind_acier
      Voua avez bien raison. Lire ce genre de torchon nous éclaire sur nos ennemis, issus de notre propre pays. Et leur manière confondante de réécrire l’histoire comme cela les arrange, et d’y croire effectivement !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er novembre 2019 09:01

      @xana
      Oui, et ce sont les mêmes qui ont soutenu les Islamistes wahhabites, (dont l’influence a provoqué chez les femmes musulmanes, le retour du voile et de la burka), qui viennent nous chanter leurs couplets sur la nécessaire libération de la femme... Et comme dit joliment Blanquer : « je ne souhaite pas le voile »...

      Mais il n’y a personne pour lui faire remarquer qu’avant les guerres de l’OTAN, les musulmanes n’étaient pas voilées... ! L’omerta devient la règle, et avec les euro atlantistes, c’est le bal des faux culs tous les jours !

      En plus, ils se sont organisés pour traquer les Fake news !
      « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage et l’ignorance, c’est la force ! »


    • REMY Ronald REMY Ronald 1er novembre 2019 20:22

      @Fifi Brind_acier

      @xana @Fifi Brind_acier @skirlet

      "…/…nos ennemis, issus de notre propre pays…/…« 

       »oui, et ce sont les mêmes qui ont soutenu les Islamistes wahhabites…/…qui viennent nous chanter leurs couplets sur la nécessaire libération de la femme... avec les euro atlantistes, c’est le bal des faux culs tous les jours ! …/…Cet article est un mélange de mensonges, de contre-vérités et d’ignorance qui s’ignore. « 

       »Auteur, .../... soyez au moins indifférents plutôt que nuisibles..."

      .

      Après tous ces échanges et tentatives de débat serein, vous y allez vraiment fort avec vos accusations démentielles...

      Bal des faux culs ? J’ai juste proposé un débat pour une solution pacifique en alternative aux nombreux articles favorables à la guerre civile et à la partition de l’Ukraine. En réponse, c’est la méchante volée de bois vert. Halte au feu. Calmez-vous. Stop aux insultes et aux diffamations qui n’apportent rien au débat recherché.

      .

      Concernant nos soi-disant liens avec le wahhabisme, je vous mets un lien sur un processus de réforme du Coran que notre petit groupe est le seul à proposer en France (silence radio de la totalité des partis politiques).

      .

      Cet indispensable processus de réforme du Coran est pourtant le seul moyen de venir à bout de l’hydre terroriste international aux multiples têtes repoussant sans arrêt. Tout le reste n’est qu’erreur militaires ou politiques, ou com / pipo ou bien abdication collabo bobo (de droite ou de gauche).

      .

      Bal des faux culs ? Nous (l’extrême centre) et les musulmans réformistes sommes contre la Burka sur la totalité du continent européen. Sans exception. Un combat politique international (pacifique) sans répit. Y compris dans un pays à gouvernement type Brexito-multiculturel laissant la chienlit islamique se répandre (dans le « Londonistan » et ailleurs).

      D’où notre soutien aux bosniaques (qui sont des musulmans laïcs et non des islamistes) contre les menées d’Arabie Saoudite ou d’Iran, d’où notre soutien aux kurdes contre la Turquie d’Erdogan (qui n’est en rien la Turquie d’Ataturk).

      .

      Vous proposez que nous les « Bouledogue de la République » nous devenions soit favorables soit indifférents au dépeçage de l’Ukraine dans les prochaines années 2020, comme nos parents l’ont été en 1938 avec feu la Tchécoslovaquie.

      .

      Pour cette honteuse attitude passivement « Munichoise » voire activement « collabo », allez prêcher à l’extrême droite française FREXITeuse et pro-Poutine qui gangrène en ce moment l’UPR et nuit gravement à son image de marque.

      A+

      (Toujours cordialement et sans insultes chez nous)


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er novembre 2019 21:38

      @REMY Ronald
      Vous êtes gonflé, c’est vous qui avez insulté l’UPR en la traitant d’extrême-droite !
      Mais insulter le Frexit et l’ UPR en les associant à l’extrême droite, c’est normal pour vous.

      (ces nouveaux parisiens ne rejoindront donc jamais l’UPR, si mal fréquentée par l’extrême droite FREXITeuse française pro Poutine...)

      Vous pratiquez la myopie sélective : les néo nazis de Kiev, vous ne les voyez pas, pas plus que ceux de Lettonie. Vous pratiquez l’inversion accusatoire.

      Les victimes deviennent les coupables, et les agresseurs sont innocents.

      Vous devriez vous pencher sur les dernières élections en Allemagne, parce que grâce à votre belle Europe et à ses vagues de migrants, l’extrême-droite allemande est en train de reprendre du poil de la bête.

      Mais là non plus, je suppose, votre myopie sélective va vous faire voir « de gentils allemands », pas fachos du tout ?

      Il n’y a que l’ UPR qui est facho dans toute l’ Europe, j’ai tout bon ?


    • skirlet 1er novembre 2019 21:47

      @REMY Ronald
      Pour autant que je sache, je ne vous ai traité d’aucun nom d’oiseau (sinon citez). Par contre, je ne trouve pas de solution réelle proposée dans votre article, et c’est normal : vous ne connaissez visiblement pas grand-chose à la situation, sauf les mensonges des médias « officiels ». Je n’ai rien à dire au sujet de votre prose qui concerne les musulmans, car je n’ai pas émis d’opinion dans mes commentaires sur votre article. Mais je vais vous dire une chose : malgré le fait que l’Ukraine est une formation officielle, que les régions russophones ont été ajoutés par les bolchéviks, qu’on devait se taper l’ukrainien à l’école, on arrivait à coexister normalement. Quand les Galiciens ne venaient pas nous fourrer leur Bandéra sous le nez, ça allait. Je parlais russe à ma branche de famille ukrainophone, ils me répondaient en ukrainien, pas de problème. Du moment où chacun était libre d’utiliser sa langue au quotidien, dans l’enseignement etc. Dans les années 85-90, quand l’URSS commençait à s’effondrer, j’enseignais dans une école de médecine et j’ai constaté des signes qui m’ont inquiétée déjà à l’époque. J’ai entendu les discussions entre les élèves du genre : « -Tu es quoi ? -Russe. Et moi, Ukrainienne... Hm. » L’origine ethnique de nos camarades de classe / d’université n’était pas un secret, mais si avant c’était juste une info, pendant ces années ça a commencé à prendre des nuances d’hostilité. Pas étonnant, vu les sommes investies par le « gentil » Occident pour mettre le b@rdel en Ukraine.
      Sans le coup d’État financé par les susdits « gentils » qui a permis l’arrivée au pouvoir les Galiciens les plus tarés, les plus nazis et les plus russophobes, la formation « Ukraine » aurait continué à exister. Maintenant, avec ce nationalisme ukrainien exacerbé, avec les lois qui oppriment les minorités linguistiques, après 5 ans de guerre civile dans le Donbass, c’est assez hypocrite de parler d’une solution pacifique, surtout venant de ceux qui ont largement contribué au désordre. Surtout en voyant que les Occidentaux ne font rien de tangible pour calmer les chiens de guerre. C’est pour ça que je dis : Hippocrate avait raison en disant « primum non nocere ». Soyez indifférents plutôt que nuisibles, si vous n’êtes pas capables d’être utiles.


    • skirlet 1er novembre 2019 21:49

      @skirlet
      Correctif : « formation artificielle ».


    • REMY Ronald REMY Ronald 2 novembre 2019 18:14

      @skirlet
      Bonjour.
      Vous avez raison de signaler que vos propres commentaires ne contenaient pas d’insultes à mon égard contrairement à d’autres... Ma réponse groupée a laissé s’infiltrer un quiproquo à ce sujet. Donc toutes mes excuses. Et je vous remercie de me l’avoir signalé.
      .
      Je vous remercie également d’être entré comme moi dans le détail de votre propre expérience, de votre propre vécu.
      Assister à la mutation progressive de conversations ordinaires se teintant au fil des mois de xénophobie ethnique a du vous être pénible.
      Indépendamment du douloureux dossier yougoslave (partagé moralement avec certains d’entre eux sur le plan amicale à la fac d’Aix-en-Provence ; réf. commentaire plus haut), je pense avoir vécu le même ressenti que vous avec la montée du...
      ...nationalisme corse. J’y ai perdu mon meilleur ami du Maroc. Nous étions tous deux nés à Casablanca. J’étais déjà fièrement européïste à 16 ans (j’en ai 66) et lui est devenu indépendantiste Corse. Ressentir leurs regards de rejet et de mépris a été également pénible et attristant. (S’il me lit par incroyable hasard, je lui transmets, à mon cher « Miat » mes amicales et mélancoliques salutations).
      .
      Vous vivez là bas, au DoNbass. Moi pas.
      Il est donc normal que vous ayez des infos et un ressenti largement différent et supérieurs aux miens.
      Je vous remercie pour votre participation à cet humble débat qui était aussi une sorte d’appel au secours pour votre pays

      (appel peut-être maladroit mais bien intentionné).
      .
      J’ai été l’un des rares en France à m’être offusqué publiquement (y compris sur Agoravox) de cette grossière erreur psychologique et politique de retrait de la langue russe comme langue officielle. Je me doutais qu’il fallait vite refaire ce vote idiot (comme pour le Brexit), sous peine de gros gros futurs problèmes. L’hstoire m’a donné raison (dans les deux cas d’ailleurs). Aucune autre protestation à ma connaissance dans l’ensemble des partis parlementaires français...
      .
      Les nazis ont de toute évidence infiltré la révolte dite de Maïdan. (Ceux qui ont nié ce fait largement médiatisé ont perdu toute crédibilité. Malgré nos misérables moyens, nous cherchons à les « dégager » comme nous avons commencé à « dégager » pas mal d’autres politiciens incompétents ou corrompus).
      .
      Les nazis ont poussé racine aussi ailleurs qu’en Ukraine. Autriche. Allemagne. Pays baltes. Italie. pays-bas, etc. Même en France. Lors de nos manifs des « Gilets Jaunes », ils se faisaient photographier et filmer avec leurs « quenelles » ou saluts hitlériens. Les ennemis des « Gilets jaunes » se sont empressés de nous salir à cause de leur encombrante présence. L’absence (voulue et imposée !!!) de débats structurés, de représentations issue de toutes les villes, de cahier de doléances non manipulés, de représentation pour les négociations, de service d’ordre puis la montée des violences anarchiques ont baissé le soutien populaire de 80% à moins de 40%. Énorme gâchis.
      .
      Dans le cadre musicale, via mon travail de reprographe d’une part et via les relations de travail de la maman russe de mon fils (chanteuse lyrique et prof de musique) d’autre part, mes informations et avis sont partiels et divergeant en provenance de l’abondante communauté ukrainienne et russe du « Grand Paris » :
      en fonction de l’âge, de l’ancienneté de présence en France et de l’origine russe ou Ukrainienne.
      .
      Sans doute parce qu’expatriés, éloignés des bombes et parce que souvent liés au milieu musical, ils sont plus orientés vers un processus constitutionnel amiable et pacifique.
      Mon état d’esprit m’incite à partager leur vision pacifique devenue peut-être utopique.
      .
      Est-il déjà trop tard ? 
      Les « chiens enragés » par le nationalisme et l’éthnicisme ont-ils pris la totalité du pouvoir médiatique, politique et militaire de chaque côté et « nous » mènent-ils résolument droit à la guerre ?
      .
      J’ai envie de croire possible une évolution institutionnelle pacifique de ce conflit qui nous rappelle de sinistres souvenirs européen (en 1938 et en 1991...).
      .
      C’est avec plaisir que je dialoguerai avec vous ces prochains jours et prochains mois, si votre travail vous en donne le temps, et si notre ouverture d’esprit (notre « think tank »-cercle de réflexion s’appelle « En Marge ») vous en donne l’envie. Bien que « macroniens critiques », nous sommes indépendant des USA, des banques, des sectes, des martiens, des partis,

      et du gouvernement français (on a demandé la démission de notre Premier Ministre six mois avant la révolte des « Gilets Jaunes » qui demandaient la démission de notre Président).
      .
      Avec mes excuses pour cette lettre un peu longue (délicatesse du dossier oblige) et de mes éventuelles futures fautes d’orthographe (rançon de la spontanéité du web-débat), recevez l’expression de mon profond respect et de ma complète attention.
      A+
      Cordialement.


    • REMY Ronald REMY Ronald 2 novembre 2019 20:00

      @Jelena
      Bon sang, vous ne faites pas de quartier... Sacré caractère !
      Bah, je ne suis pas parfait non plus...
      Je n’ai pas la réputation d’être un diplomate (demandez aux gens de LaREM). D’où ma totale inaptitude à la politique et mon surnom (probablement mérité) de « Bouledogue » (de la République).
      .
      Mais cette personne
      ...vit au coeur du volcan (du DoNbass).
      Première source de respect.
      ...lit et commente mon article.
      Deuxième source de respect.
      ... me fait part de son sévère désaccord, rudement, mais sans m’insulter.
      Troisième source de respect.
      .
      Sachez que mon caractère me prédispose à l’écoute et au dialogue (vous l’avez constaté vous-mêmes). Ma politesse était donc des plus sincères.
      .
      Et puis, à mon âge avancé, avec tout mon parcours, je suis devenu plus philosophe, plus calme que dans ma lointaine jeunesse.
      Notamment lorsque après avoir tapé les statuts du parti « VERTS », l’année suivante, des barbares venus de l’extrême gauche (maos, trotskos, anars, etc.) ayant infiltré, noyauté et récupéré le parti (un peu comme avec les « Gilets jaunes », avaient décidé de violer les statuts sans A.G.E préalable. J’avais renversé la table contenant l’urne devant 400 personnes médusées. Totalement en vain d’ailleurs, malgré un combat d’arrière garde pendant des années (jusqu’à ce que je les quitte en 1995). Les Verts sont devenus les « rouges pastèques » que vous connaissez le jour de ce renversement d’urnes...
      A+
      Cordialement


    • REMY Ronald REMY Ronald 2 novembre 2019 20:39

      @Fifi Brind_acier
      Encore une fois, vous travestissez mes écrits en vue de querelles perte de temps.
      Je n’ai jamais dit que l’UPR est d’extrême droite.
      .
      Comme je vous l’ai déjà écrit, nous y avons à l’occasion quelques fructueux contacts intellectuels avec des militants IPR de base parisiens sur le projet d’Europe à géométrie variable, à la carte, une Europe de Gibraltar à Vladivostock.
      .
      Par contre, oui, je le répète, il y a évidente infiltration par des FREXITeurs de la droite extrême. Vérifiez aussi, en même temps, que je n’ai jamais employé le mot nazis pour ces infiltrés au sein de l’UPR.
      .
      Concernant le débat de fond soulevé par ce humble petit article-« bouteille à la mer » (appel au secours pour ce pays en crise),
      demandez donc à Monsieur Asselineau su toute solution pacifique constitutionnelle est définitivement impossible en Ukraine. Vous verrez qu’il sera moins « partitionniste » que vous et qualifiera ce dossier de « très délicat ».
      A+
      Toujours cordialement.


    • skirlet 2 novembre 2019 22:04

      @REMY Ronald
      Il se peut que je n’ai pas été très claire, mais je précise : non, je ne vis pas dans le Donbass. J’y suis née, j’y ai fait toutes mes études et sept années de carrière professionnelle après avoir obtenu mon diplôme de médecin, ensuite le hasard a fait que je vis en France. Mais le Donbass est ma patrie, avec tout ce qui va avec, surtout à l’époque des nouvelles technologies.
      Le retrait du russe en tant que langue officielle n’était pas une « erreur », le mot est trop faible, et en plus c’était une volonté bien établie venant des ukronazis galiciens. Il ne faut pas minimiser de telles choses. Ces nazis ont été la force motrice du Maïdan et non les simples profiteurs, ils ont été formés, armés, encouragés par l’extérieur (lequel, je l’ai déjà dit). Je rappelle que les habitants du Donbass ont demandé une autonomie (!) pour continuer à parler russe. En réponse, le gouvernement issu du coup d’État a envoyé l’armée. Le pouvoir kievien n’applique toujours pas les accords de Minsk qu’il avait pourtant signé. Mais l’UE ne met pas une pression digne de ce nom sur l’Ukraine. Pourquoi ? Parce que un foyer « chaud » à côté de la Russie arrange les EUA et ses partenaires occidentaux du monde entier. Et la question linguistique ne s’arrange pas (cf. la loi qui expurge de l’enseignement toutes les langues, sauf l’ukrainien).
      Je précise également que les chiens de guerre sont les ukronazis. Car, voyez-vous, aussi bien dans le Donbass qu’en Russie le nazisme est très fortement désapprouvé. Personne n’appelle à pendre tous les Ukrainiens. À Moscou, l’hôtel « Ukraine » est bien entretenu, le monument du poète ukrainien Taras Chevtchenko devant cet hôtel a été restauré... C’est juste un exemple parmi tant d’autres. L’Ukraine « décommunise » les rues, les villes etc., la Russie ne « déukrainise » rien. Mais les médias français offrent une image très déformée de la situation. Et comme les médias sont le reflet de la politique officielle du pays, il ne faut pas s’attendre à ce que l’UE agisse de façon raisonnable.
      P.S. Je ne traque pas les fautes du français, j’en fais moi-même bien suffisamment. Mais je pense qu’il faut faire un petit effort pour les noms propres.


    • REMY Ronald REMY Ronald 2 novembre 2019 23:01

      @skirlet
      Bonsoir.
      Merci pour ces précisions sur l’Ukraine que je connaissais en partie. Comme je vous l’avais écrit, j’ai été l’un des rares en France à dénoncer en son temps les dangereuses idioties votées par le nouveau Parlement Ukrainien. Mes écrits le prouvent.
      .
      D’une manière plus ou moins maladroite, une question de fond a été posée par l’article et je la repose encore une fois maintenant, au delà de dirigeants qui peuvent changer, être changés et des opinions publiques qui peuvent évoluer (heureusement !) :
      .
      Un processus de dialogue constitutionnel pacifique peut-il être encore organisé, ou bien est-il définitivement trop tard ? La guerre civile va t’elle se développer sans que personne n’ose et ne puisse intervenir ? 
      .
      Il est normal que vous aimiez votre pays plus que moi qui suis né si loin au Maroc.
      Il est donc normal que vous réfléchissiez encore plus longuement que moi pour trouver une solution et lui donner encore une chance.
      N’est ce pas ce que des parents feraient avec un ou des enfants dans l’erreur (qui s’entredéchirent même parfois), s’ils les aiment encore ne serait-ce qu’un peu.
      .
      Loin du tapage du front aveugle et de la haine diffusée par des politiciens tout autant aveugles, des citoyens de base, Ukrainiens et russes, peuvent reprendre leurs esprits et travailler à cette réforme constitutionnelle salvatrice.
      .
      Je suis impatient de connaitre votre avis sur les possibilités (s’il y en a) qui pourraient faciliter cette difficile mais indispensable et noble tâche.
      A+
      Cordialement.


    • JC_Lavau JC_Lavau 3 novembre 2019 00:15

      @REMY Ronald. Il me semble que j’ai fini par comprendre ton problème : tu généralises à des peuples un drame familial qui t’est insoutenable.
      En effet, notre héritage génétique nous souffle qu’enfants, nous avons des devoirs de loyauté à rendre et des devoirs de loyauté à recevoir.
      S’apercevoir que nos parents sont devenus des fous dangereux et incurables, est une souffrance insoutenable.
      Tu fais ainsi abstraction du pouvoir des bandes armées, financées et dirigées par les néocons, le parti étazunien de la guerre. Ces fous sont incurables, fanatiques et très armés, et vus depuis le citoyen ukrainien de base, ils sont invincibles pour longtemps. Or réussir une insurrection populaire et pacifique contre une telle criminalité organisée  et qui n’est même pas isolée, qui est financée via le FMI , c’est très très difficile. Sur le terrain, l’organisation de cette insurrection est apparemment nulle.
      Je te laisse avec la plainte chantée du Yougorodnyï.


    • skirlet 3 novembre 2019 10:01

      @REMY Ronald
      Vu que l’Ukraine est une formation artificielle, comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, il ne me semble pas essentiel de garder son « intégrité territoriale », le mantra et le prétexte des « extérieurs » pour fustiger la Russie. Quand les gens ne peuvent pas vivre ensemble, ils se séparent (voir la Tchécoslovaquie). La Crimée n’est pas l’Ukraine, ses habitants n’ont jamais digéré le rattachement à l’Ukraine décidé par une seule personne — Khrouchiov (cette écriture se rapproche au maximum de la prononciation VO) en violation des lois en vigueur à l’époque. Même sur Wikipédia politiquement orienté on peut lire l’histoire de la Crimée et se rendre compte qu’elle n’est pas ukrainienne. Le Donbass aurait pu rester en Ukraine en tant que région autonome il y a 5 ans, et maintenant j’ai des doutes.
      Pour cesser la guerre, c’est simple : retirer l’armée, laisser le Donbass tranquille dans ses frontières administratives. Ses habitants n’iront sûrement pas guerroyer en Galicie... Si ce pays était dirigé par les politiciens qui désirent réellement la paix, ce serait déjà fait. Mais la guerre permet de quémander et détourner beaucoup de pognon, sans parler d’ukronazis qui sont des gens... spéciaux. Et en plus, armés et devenus pratiquement incontrôlables. Je comprends (sans aucunement approuver) les raisons géopolitiques qui poussent les EUA à créer des foyers de guerre partout sur la planète. Mais je ne comprends pas l’attitude de l’UE qui laisse croître un gros foyer du nazisme juste à côté... Donc, l’UE est dépendante des EUA à ce point-là. Et donc, une autre chose à faire : s’affranchir des États-Unis et restaurer l’indépendance des États européens.

      Mais dans le contexte actuel, ces deux solutions relèvent plutôt de la science-fiction...


  • Guy19550 Guy19550 1er novembre 2019 11:55

    Allons, allons, faut aller de l’avant. Il y a quelques années, nous avions fêté les 50 ans d’un ami d’école. C’était l’occasion de se revoir et il y avait un Yougoslave de la classe qui était présent. Cet ancien ami est devenu un véritable playboy auprès des femmes et cela nous a tous étonné car cela n’a rien de l’image qu’on en avait pendant la scolarité. Je lui ai dit que je ne reconnaisais pas l’éclatement de la Yougoslavie et lui m’a répondu : moi non plus. Il a ajouté qu’il était croate. Personne ne peut raisonnablement oublier ce qui s’est passé là-bas, quoique la nouvelle génération en europe n’est probablement pas au courant des horreurs qui ont été perpétrées là-bas. Tout est dans le dialogue, faut se faire à cela et oublier les actions extrémistes. 


    • REMY Ronald REMY Ronald 1er novembre 2019 18:51

      @Guy19550
      Bonjour.
      Votre parole est de grande sagesse. Je la soutiens.
      .
      Cette sagesse peut-être doublée d’une constante vigilance citoyenne afin que ce type de processus de haine et de guerre civile ne se reproduise surtout pas.
      .
      D’autant que sur ce site et ailleurs, vous constatez qu’un certain nombre s’activent depuis des années en faveur d’une guerre de partition de l’Ukraine. 
      Ce qu’il faut absolument éviter.
      .
      Notamment par une réforme institutionnelle de bon sens déjà pratiquée avec efficacité dans plusieurs pays. Là, le dialogue serait intéressant et bien plus positif que les accumulations de mensonges, diffamations et insultes qui bloquent tout débat constructif.
      A+
      Cordialement.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er novembre 2019 21:43

      @REMY Ronald

      vous constatez qu’un certain nombre s’activent depuis des années en faveur d’une guerre de partition de l’Ukraine. Ce qu’il faut absolument éviter.


      Vous continuez à raconter n’importe quoi.
      Qui parmi les blogueurs soutient la partition de l’Ukraine ?
      Allez, citez les commentaires ! Personne.

      Vous faites vos chansons et vous les chantez.


  • DACH 1er novembre 2019 12:30

    Encouragements pour votre démarche, RR, qui est à l’opposé de celle de C Néant, anti ukrainienne, prodictature russe, anti européenne, et antipeuple ukrainien à qui elle dénie le droit d’être indépendant de la Russie. Nos correspondants sur place, y compris en zone russe nous affirment qu’elle raconte beaucoup de bobars et qu’elles se sert de faits avérés pour leur donner l’interprétation qui nie à l’Ukraine le droit de rejoindre l’Europe, vœu d’une majorité de la population. Le seul talent de comm de C Néant semble donc celui d ela persévérance en répértant toujours les mêmes slogans, dont celui de la catastrophe qui, heureusement, n’arrive toujours pas. Ce qui ne va pas en Ukraine, et la liste existe, est à mettre en face des aspirations du peuple ukrainien. Un démenti certain aux propos de C néant qui recherche des néo nazis partout...Avec le temps elle continue de devenir de moins en moins crédible, et suivie au nombre de commentaires qui la suivent...Il est vrai que construire un pays après tout ce qu’on vécu les ukrainiens est une entreprise complexe. Bon courage à l’auteur dans son travail de décryptage.


    • JC_Lavau JC_Lavau 1er novembre 2019 12:57

      @DACH. Je rappelle qu’il y avait des experts militaires israéliens au Maïdan.
      Aux frais de ?


    • DACH 1er novembre 2019 13:04

      @JC_Lavau=Et alors, cela ne cache pas que c’était une révolte du peuple ! Que pèse des experts qui ne sont même pas sur le terrain contrairement aux spécialistes et experts militaires russes au Venezuéla !


    • DACH 1er novembre 2019 13:06

      @JC_Lavau=Au fait vous connaissiez leur nombre ?


  • skirlet 1er novembre 2019 19:29

    Cet article est un mélange de mensonges, de contre-vérités et d’ignorance qui s’ignore. Auteur, avant de se poser en expert, apprenez au moins que ce n’est pas « Dombass » mais Donbass !.. DONetskiï BASSeïn ! Vous ne savez même pas le nom de cette région mais vous vous postez en expert. En ce qui concerne la langue, nous les Donbassiens, on est russophones. En effet, dans les villages ce n’est pas le russe de Moscou mais des dialectes du sud, mais je vous assure : l’enseignement a été dispensé en russe tout à fait normalisé (que l’on parlait avec un accent chantant). Et non, ce n’est pas la russification, il est absurde de russifier les régions déjà historiquement russophones. Mais on nous infligeait l’étude de l’ukrainien à l’école. Malgré cela, nous ne nous sentons pas du côté des Galiciens, adorateurs de Bandéra collabo qui est devenu, après le coup d’État, le héros national de cette Ukraine où les nazis sont bien armés et point inquiétés.

    En ce qui concerne « l’indifférence » occidentale, elle n’existe pas. 5 milliards de dollars investis par les EUA dans le développement de la « démocratie » a conduit au coup d’État et à la guerre civile, alors soyez au moins indifférents plutôt que nuisibles...

    P.S. La phrase de Poutine que les médias occidentaux aiment bien citer en version tronquée, c’est « celui qui ne regrette pas l’Union soviétique n’a pas de cœur, celui qui souhaite son retour n’a pas de tête ». Il est normal d’être nostalgique de sa jeunesse, des bonnes choses qui existaient (oui, oui, même l’ONU a récemment admis qu’il y avait des choses en URSS sur lesquelles il faudrait prendre l’exemple, comme, entre autres, le transport publique). Et oui, ce système avait beaucoup de défauts, et le faire revivre ne serait pas raisonnable.


    • REMY Ronald REMY Ronald 1er novembre 2019 21:59

      @skirlet
      Bonsoir.
      Si vous souhaitez la paix en Ukraine et non la guerre civile, tôt ou tard, vous vous intéresserez aux travaux pour la réforme constitutionnelle en Ukraine :
      .
      Reconnaissance du russe et de l’Ukrainien comme deux langues officielles d’un pays régionalisé et décentralisé.
      (Comme la Suisse par exemple).
      .
      Il est anormal de voir des slaves s’entre-déchirer à cause des méfaits du passé ou du présent. Cela fait au contraire le jeux des ennemis de l’Europe. Aux fascistes russes et ukrainiens va-t-en guerre, il faut répondre « paix, collaboration et prospérité ». « Europe de Gibraltar à Vladivostok ». L’existence de nazis en Ukraine comme dans d’autres pays, ne doit pas empêcher les démocraties de se protéger constitutionnellement, élections après élections, face aux entreprises criminelles passées et présente qui doivent être radicalement fustigées et non tolérées par ignorance ou complicité.
      .
      Merci pour votre remarque concernant le DoNbass, région qui doit devenir un jour un cas d’école d’une future fructueuse réconciliation.
      A+
      Cordialement.


    • skirlet 1er novembre 2019 22:35

      @kimonovert
      Houlà, c’est encore pire que je croyais... Si, kimono, il existe des règles de translittération vers le français, je vous laisse le plaisir de les découvrir, ce serait utile que vous appreniez quelques détails supplémentaires sur votre belle langue. Félicitations, vous avez trouvé une faute dans mon message, donc vous avez acquis des bases du français, c’est bien.


    • skirlet 1er novembre 2019 22:46

      @REMY Ronald
      Comme on dit chez nous, ne dis pas « hop » avant d’avoir sauté. Travaux... un dolgostroï de plus ? Et comme si c’était suffisant de redonner les droits linguistiques après les avoir supprimés entre-temps, il y a eu beaucoup de victimes et de destructions. Quand on entend plusieurs officiels ukrainiens prôner la filtration ou l’épuration du Donbass, j’ai des doutes.

      Il est anormal de voir des slaves s’entre-déchirer à cause des méfaits du passé ou du présent.

      Euh, vous avez vu la gravité des « méfaits » du présent ? Ce ne sont pas les « Slaves » en tant que tels qui se déchirent (les Ukrainiens qui ont fui vers la Russie y vivent normalement), ce sont des jeux politiques et la volonté d’une puissance étrangère (soutenue par ses sous-fifres) de mettre la grosse pagaille en Ukraine. Et les belles paroles n’y changeront rien. Bien sûr que je veux la paix... tout le monde veut la paix, sauf les chiens de guerre. Malheureusement, il ont pris bien trop d’importance et bénéficient toujours de l’aide extérieure.


    • skirlet 1er novembre 2019 23:26

      @kimonovert
      Oh, vous avez appris à copicoller la sainte Wikipédia ? Ne soyez pas pathétique à expliquer à une native du Donbass et russophone de naissance comment prononcer Хрущёв et comment s’appelle ma région.


  •  Adibou Adibou 1er novembre 2019 21:52

    Article qui nous change du Néant habituel et hyperpartial.


    •  Adibou Adibou 2 novembre 2019 00:37

      @kimonovert

      Vous avez raison.
      J’aurais du écrire moins vite et dire : Article qui nous change de ce que nous lisons périodiquement en ces lieux sur des pages ou il ne m’est plus possible d’intervenir car j’y suis censuré.


    • skirlet 2 novembre 2019 10:40

      @Adibou
      Si vous êtes nostalgique des articles russophobes, il est facile d’y remédier : n’importe quel « grand » média français vous apportera du soulagement.


    • skirlet 2 novembre 2019 11:10

      @exol
      Traduction : elle vous a viré à cause des propos injurieux et grossiers.


    • skirlet 2 novembre 2019 21:33

      @exol
      Votre ignorance est immonde, et votre langage l’est encore plus.


    • Michel DROUET Michel DROUET 3 novembre 2019 11:55

      @exol
      Rien d’intelligent à répondre, alors on perd ses nerfs, mon bon exol ?


    • robert 3 novembre 2019 17:38

      @skirlet
      « Votre ignorance est immonde, et votre langage l’est encore plus. »
      ne vous formalisez pas, exol est franc je préfère largement cela aux fielleux mielleux.


    • skirlet 3 novembre 2019 23:12

      @robert
      On peut être franc sans être grossier. Dans le cas précis de cet individu, sa façon de s’exprimer et les pensées qui sont exprimées sont du même acabit que j’ai décrit plus haut.


  • anna anna 4 novembre 2019 10:54

    @l’auteur

    C’est quoi, votre article ? un ramassis des inepties ?

    Les chiffres des « morts » ukrainiens, que vous donnez sont complètement FANTAISISTES. Vous les sortez de votre nez, comme des crottes ?

    Quels sont les raisons, qui vous poussent a écrire de telles bêtises ?

    Vous êtes marié a une ukrainienne de 18 ans, inculte, qui ne connais pas l’histoire de son pays ? 

    Si c’est le cas, vous devriez remercier Joseph Staline, car c’est sous la décision des bolcheviques, que fut « organisée » la république socialiste de l’Ukraine, et c’est monsieur Staline qui lui donna les terres RUSSES, qui a l’époque portaient le nom de Russie de Kiev, Novorussie et Malorussie 

    « Dieu m’a donné le pouvoir et à partir de maintenant je suis le Monarque Russe, je libérerai tous les peuples Russes de la captivité polonaise... »

    © Bogdan Khmelnitski

    Vous voyez, même Bogdan Khmelnitski, se considère comme un russe, et parle des russes, des ukrainiens, des malorussiens, etc, comme des « peuples russes »

    Et pourtant Bogdan Khmelnitski est considéré par les ukrainiens comme un père fondateur de la nation ukrainienne :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bogdan_Khmelnitski

    Vous parlez de HOLODOMOR, comme d’une famine « organisée » par les soviétiques, pour « réprimer » les ukrainiens, mais que faites vous des millions des morts de cette même famine et a cette même époque en ...Bélorussie ? au Kazakhstan ? en Russie ? et en Pologne ? oui oui, même en Pologne ? 

    mon conseil  arrêtez d’écrire sur les sujets, que vous ne connaissez pas et ne comprenez pas


    • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 14:20

      @anna
      Bonjour.
      J’ai pris note de votre explosive réaction face aux statistiques que vous semblez visiblement découvrir.
      .
      Hélas, ces chiffres horribles, je ne les ai pas inventées. Elles sont sourcées. Notamment :
      .
      Jacques Vallin, France Mesle, Serguei Adamets, Serhii Pyrozhkov, « A New Estimate of Ukrainian Population Losses during the Crises of the 1930s and 1940s », Population Studies, vol. 56, no 3, novembre 2002, p. 249-264.

      Robert Conquest, Sanglantes moissons : la collectivisation des terres en URSS, Robert Laffont, 1995 (Ed. américaine 1986).

      .
      Pour éviter d’éventuelles accusations de négationnisme primaire dans le cadre d’un dialogue courtois en vue d’une orientation pacifique de ce conflit au Donbass, n’hésitez à fournir vos propres sources alternatives.
      .
      Concernant l’HOLODOMOR, après long débats largement documentés, le Parlement Européen a confirmé les travaux des nombreux historiens qui ont suivi la perestroïka gorbatchévienne.
      Lien vers la résolution officielle votée à l’unanimité lors de la commémoration du 23 Octobre 2008

      .
      A+
      Cordialement.


  • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 13:21

    @Skirlet

    Bonjour.

    Après un bon dimanche de repos familial, je reprends ce difficile débat et votre dernier intéressant commentaire avec le souci d’avancer dans le dialogue et de construire collectivement (et surtout pas pour polémiquer ou pour « détruire l’autre », comme c’est trop souvent le cas sur le « web anonymus »).

    .

    « Vu que l’Ukraine est une formation artificielle, comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, il ne me semble pas essentiel de garder son « intégrité territoriale », le mantra et le prétexte des « extérieurs » pour fustiger la Russie. Quand les gens ne peuvent pas vivre ensemble, ils se séparent (voir la Tchécoslovaquie) ».

    .

    J’attire immédiatement, avec énergie et panique, votre attention sur le fait que la quasi totalité des frontières africaines, européennes et mondiales sont artificielles. Une vision un peu trop nonchalante vis-à-vis de charcutages arbitraires de frontières et du dépeçage de pays (en fonction de la volonté des pays les plus puissants du moment) électrise tout naturellement les milieux diplomatiques. Surtout ceux ayant conservé un souvenir douloureux du passé ensanglanté avec de lourdes pertes humaines. Dans notre vieille Europe bardées de cicatrices, une hyper sensibilité à fleur de peau existe. Tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un charcutage de frontière de type Hitléro-Stalinien de sinistre mémoire entraine une immédiate et compréhensible réaction de rejet.

    .

    Cela ne veut pas dire que la voix pacifique rend impossible des scissions de régions et des transformations de frontières.

    Mais le douloureux passé impose maintenant plus de délais, plus d’étapes, plus de cérémoniales précaution. Exemple pacifiquement abouti de la Tchécoslovaquie. Exemples en cours avec l’Espagne, la Belgique, la Grande Bretagne, le Canada et… la Nouvelle Calédonie française. Plusieurs réformes institutionnelles et référendums espacés jusqu’à une décennie permettent d’évoluer calmement vers une scission confirmée en bonne entente et éventuellement vers une réconciliation constitutionnelle intelligemment négociée.

    .

    Le caractère des slaves est souvent explosif.

    Je le connais personnellement trop bien.

    Au-delà de l’éventuelle attraction spectaculaire du moment, notamment dans le domaine artistique et culturelle, la « gestion » sur le long terme de cette impulsivité nécessite beaucoup de patience, d’apprentissage respectif, notamment de sagesse face aux inévitables éruptions volcaniques successives. Mon intuition m’incite à faire partager cette philosophie vécue aux deux protagonistes, surtout si ces deux camps sont tous deux slaves !

     

    « La Crimée n’est pas l’Ukraine, ses habitants n’ont jamais digéré le rattachement à l’Ukraine décidé par une seule personne, Khrouchtchev

    , en violation des lois en vigueur à l’époque…/…La Crimée a toujours été russe ».

     

    J’attire la aussi votre attention que dans notre vieille Europe bardée de cicatrices très douloureuses, une fois passées les effroyables guerres, quelques règles sont demeurées :

    « Ce qui est donné est donné. Ce qui est repris est volé ». Dans le domaine conjugal comme au niveau des peuples. Les Ukrainiens, de leur côté, avaient pris ce cadeau spontané de territoire en 1954 comme une petite contrepartie à leurs souffrances et aux millions de morts subis entre 1930 et 1950 à cause de la politique imposée par moscou. Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev a agi dans le cadre de l’autorité légale du comité central du parti communiste qui n’a entrainé l’opposition d’aucune autre institution soviétique. La Crimée n’est russe que depuis la fin du XVIIIeme siècle (conquête militaire de « la tsarine allemande » Catherine II de Russie). La Crimée a légalement voté pour l’indépendance à l’égard de Moscou lors du référendum de 1991 (54% de OUI).

    .

    Une solution « gagnante-gagnante » existe pour satisfaire aussi bien l’impériale légitimité russe que l’évidente légitimité Ukrainienne.

    .

    « Le Donbass aurait pu rester en Ukraine en tant que région autonome il y a 5 ans, et maintenant j’ai des doutes. Pour cesser la guerre, c’est simple : retirer l’armée, laisser le Donbass tranquille dans ses frontières administratives ».

    .

    Qu’importe la faute originelle

    (les épouvantables crimes de masse successifs organisés par Moscou entre 1930 et 1950 ou bien le vote crétin du Parlement Ukrainien vis-à-vis de la langue russe),

    il y a une fracture objective.

    Toute blessure mal soignée peut se terminer à terme en amputation voire en disparition.

    .

    Pour certains, le statut d’autonomie (réclamé par exemple par les kurdes du PKK en Turquie et par les kurdes YPG en Syrie) n’est plus possible. L’indépendance armée en cours serait la seule solution. En gros, l’amputation à chaud, la guerre, est la seule option imaginable pour eux.

    .

    Mais d’autres estiment, comme moi, qu’une réforme constitutionnelle pourrait être pacifiquement travaillée sur une base proche de celle-ci :

    => Réintégration du russe comme une des deux langues officielles (comme en Belgique)

    => Régionalisation et décentralisation.

    => Interdiction électorale des idéologies sectaires et totalitaires (dont le nazisme et néo-nazisme).

    .

    « s’affranchir des États-Unis et restaurer l’indépendance des États européens. Mais dans le contexte actuel, …/…(cela relève) …/… plutôt de la science-fiction... »

    .

    Lorsque les USA ont commencé à appliquer impérialement sous Barack Obama des « lois américaines d’externalité » au prétexte que des européens utilisent un seul Dollar, ou un seul objet américain (boulon ou puce informatique) dans leurs échanges dans le Monde, une grande vague de suspicion économique et politique est née. L’élection de Donald Trump a confirmé l’intérêt pour les européens d’être « un peu plus prudent » (cela veut dire un peu plus autonomes des USA).

    Par exemples :

    1°) Sécuriser les échanges internationaux en Euro face au Dollar, aux banques voyous et à la haute finance spéculative prédatrice.

    2°) Utiliser le fait qu’avec son élargissement, les pays européens sont maintenant devenus majoritaires en voix au sein de l’OTAN ! (surtout avec le contexte de repli diplomatique et militaire des USA de Trump en Syrie et ailleurs).

    3°) Faire pragmatiquement fabriquer un jour certains boulons ou éléments informatiques en Europe, en Ukraine par exemple, plutôt qu’aux USA…

    .

    L’abominable Donald Trump a en fait rendu un très grand service à l’européïsme. On en a eu la preuve lors des élections européennes où les pro FREXIT ont été laminés au profit de l’idéal d’une Europe des Nations de Gibraltar à Vladivostok. Ce slogan que je clame depuis 50 ans était utopique jusqu’à ce que presque tous les partis parlementaires s’en emparent en 2019. Mais le projet d’agences fédérales européennes autonomes, autofinancées par les Etats qui y adhèrent en toute liberté, contrôlées par le Parlement Européen, dans le respect complet des souverainetés nationales, rend donc cet idéal bien moins utopique.

    A+ pour un débat serein et constructif.

    Cordialement


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 novembre 2019 13:26

      @REMY Ronald. Et tu fais comment pour éliminer les bandes armées que les néocons ont placé à la tête de l’Ukraïne ?


    • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 16:29

      @JC_Lavau
      Si l’action que vous envisagez se situe au niveau électoral et référendaire, c’est-à-dire pacifique, politique et idéologique, le temps peut jouer en faveur du bon sens, du dialogue et des réformes institutionnelles successives.
      .
      Dans ce contexte précis, même après véritable cessez-le-feu concrètement appliqué, il faudra bien sûr beaucoup de temps pour cicatriser les blessures physiques et morales.
      .
      D’où la nécessitéde (si cela est possible) « donner du temps au temps » (comme disait François Mitterrand). Par exemple un délai entre trois et dix ans entre deux référendums, comme expérimenté ou envisagé en Nouvelle Calédonie, en Ecosse ou au Canada, avec plusieurs échéances électorales ordinaires à l’intervalle.
      .
      Si l’action pacifique est rendue impossible à cause d’une dictature ouverte et déclarée ou à cause d’une dictature plus subtile qui ne dirait pas son nom, il appartiendra à la population concernée de réagir de manière adéquate pour qu’un maximum de critères démocratiques soient respectés. Cela prendra également du temps.
      Et si possible :
      => En évitant que les inévitables « dégâts collatéraux » ne profitent à l’un des extrêmes (voire aux deux extrêmes qui se nourriraient l’un vis-à-vis de l’autre, comme pendant l’horrible guerre civile d’Espagne).
      => En évitant également un emballement puis un effet boule de neige international.
      C’est-à-dire, dans les deux cas, comme dans les guerres civiles d’Espagne (1936-39), de Syrie (2011-19) et d’ailleurs.
      .
      A l’instar de tous les européïstes de bonne volonté, mon humble participation citoyenne ne concerne que l’augmentation de chance d’une résolution pacifique du conflit. L’énorme partie du travail relève du dialogue encore possible entre les deux camps s’ils arrivent tous deux à être moins manipulés par les contre-vérités et les extrémistes (qui en sont souvent la source).
      A+
      Cordialement.


    • skirlet 4 novembre 2019 17:19

      @REMY Ronald
      « J’attire immédiatement, avec énergie et panique, votre attention… »

      Zen, zen !.. On inspire, on expire, on se souvient que c’est une discussion. En ce qui concerne les lourdes pertes humaines, je viens d’un pays où elles ont été très lourdes, j’ai des membres de ma famille qui ont combattu les nazis (l’un d’eux est tombé sur le champ de bataille) ou été déportés dans un camp de travail en Allemagne. D’ailleurs, l’Europe ne sort pas glorieuse ni de cette guerre, ni du colonialisme où elle a tracé les frontières des pays avec une règle en charcutant les aires d’habitation de diverses ethnies, ce qui a provoqué plein de conflits. Alors la fleur de peau… D’ailleurs, la répression très dure des manifestants en Catalogne ne cadre pas avec des « exemples pacifiquement aboutis en cours ».

      « Le caractère des slaves est souvent explosif. »

      Ah pinaise, c’est quoi ce cliché ? Envie de montrer votre méconnaissance ou placer une phrase qui ne veut rien dire ? Une fois de plus – ne vous posez pas en expert là où vous ne connaissez pas grand-chose. Et de quelle « gestion » parlez-vous ? Celle des « gentils » Occidentaux ? Occupez-vous de vos oignons – primum non nocere et ne pas mettre vos gros sabots là où ils n’ont rien à fiche.

      « Ce qui est donné est donné. Ce qui est repris est volé »

      Ben tiens… La Crimée n’est pas un sac de patates, y a des gens qui y habitent. Contrairement aux patates, ils ont le droit de disposer d’eux-mêmes, c’est dans les droits de l’Homme.

      « J’attire la aussi votre attention que dans notre vieille Europe bardée de cicatrices très douloureuses, une fois passées les effroyables guerres, quelques règles sont demeurées »

      Eh bien, occupez-vous de votre Europe et laissez tranquille celle qui n’est pas la vôtre.

      « Les Ukrainiens, de leur côté, avaient pris ce cadeau spontané de territoire en 1954 comme une petite contrepartie à leurs souffrances et aux millions de morts subis entre 1930 et 1950 à cause de la politique imposée par moscou. »

      Vous vous enfoncez là…

      « La Crimée a légalement voté pour l’indépendance à l’égard de Moscou lors du référendum de 1991 (54% de OUI). »

      24 août 1991 – déclaration de l’indépendance de l’Ukraine en réponse au coup d’État qui a eu lieu en août 1991 (tiens, quelle ressemblance avec le Donbass qui s’est détaché de l’Ukraine après un coup d’État…) La date du référendum a été fixée au 1 décembre 1991. En Crimée, 54% de « oui », 67% de votants, soit à peu près un tiers en tout de « oui ».
      20 janvier 1991 (avant le coup d’État du mois d’août) - la Crimée a voté la restauration du statut autonome, ce qui a été réalisé par le décret du 4 septembre 1991 (81% de votants, 93% de « oui »). Le 19 juin 1991 la Constitution ukrainienne change pour confirmer ce statut autonome.
      26 février 1992 – la République de Crimée voit le jour en tant qu’un État indépendant, avec ses dirigeants et sa Constitution, le 14 juin 1993 le poste du Président est instauré.
      14 mars 1995 - l’Ukraine annule le poste de Président de Crimée.
      1 novembre 1995 - l’Ukraine annule la souveraineté de la Crimée. Le 12 janvier 1999 la Constitution de la Crimée est modifiée par l’Ukraine ; entre autres, l’ukrainien est déclaré comme seule langue nationale de la péninsule.
      Au référendum du 2014 84% de votants ont choisi à 96% de réintégrer la Russie.

      Khrouchiov n’avait pas le droit de donner la Crimée à l’Ukraine : le Praesidium du Soviet Suprême de l’URSS n’était pas compétent pour changer le statut des territoires et des républiques selon les lois et les Constituions en vigueur. Le Soviet Suprême n’a été consulté ni avant, ni après. La Constitution soviétique a été modifiée à la hâte pour donner un semblant de légitimité a cet acte. À aucun moment, les Criméens n’ont été consultés.

      « Qu’importe la faute originelle »

      Le massacre des civils est pour vous une faute ?!

      => Réintégration du russe comme une des deux langues officielles (comme en Belgique)
      SF

      => Régionalisation et décentralisation.
      SF

      => Interdiction électorale des idéologies sectaires et totalitaires (dont le nazisme et néo-nazisme).
      SF

      De la science-fiction, compte-tenu de la réalité actuelle avec les ukronazis en force. L’Ukraine refuse la fédéralisation, le statut du russe et surtout – l’interdiction des nazis.

      La conduite impériale des EUA ne date pas d’Obama, et « l’abominable » Trump, quelles que soient des défauts, est peut-être le moins va-t-en-guerre de plusieurs, ô combien plusieurs présidents étasuniens. Cependant, l’Europe, malgré ses velléités d’indépendance, en est (encore ?) très loin. Vous dites beaucoup de paroles, peut-être belles mais totalement déconnectées de la réalité, et comme le disait Hodja Nasreddine, « même si tu répètes cent fois le mot »halva« , ça n’apportera pas le goût sucré dans ta bouche ».


    • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 20:53

      @skirlet
      Il y a eu effectivement des tensions entre la Crimée et l’Ukraine.
      Mais il ne faut pas inverser la chronologie historique :
      Une seconde constitution de Crimée a été finalement ratifiée par le parlement de Crimée le 21 octobre 1998.
      Le parlement ukrainien confirme ensuite à son tour cette constitution le 23 décembre 1998.
      La constitution acceptée est entrée en vigueur le 12 janvier 1999.
      La Crimée était une république autonome mais au sein de l’Ukraine.
      A+
      Cordialement.


    • skirlet 4 novembre 2019 22:25

      @REMY Ronald
      Eh ben, il faut expliquer longtemps...
      26 février 1992  dissolution de la République socialiste soviétique autonome de Crimée et la création de la République de Crimée.
      5 mai 1992 — adoption des lois constitutionnelles de la république.
      17 mars 1995 les pouvoirs de Kiev suspendent le président, abrogent la constitution ; la République de Crimée est dissoute, et la République autonome de Crimée est proclamée toujours par Kiev.
      21 octobre 1998  la constitution du 1995 est remplacée par une nouvelle qui restreint l’autonomie de la Crimée. Cette nouvelle constitution entre en vigueur le 12 janvier 1999, c’est dans celle-ci que l’ukrainien devient la seule langue nationale.
      C’est clair ou toujours pas ?..


    • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 22:50

      @skirlet
      Pas du tout.
      Navré.V
      La seconde constitution de Crimée a été ratifiée par le parlement de Crimée le 21 octobre 1998, AVANT la confirmation par le parlement ukrainien le 23 décembre 1998 (date importante que vous avez « zapée ») et l’entrée en vigueur le 12 janvier 1999.

      .
      La Marseillaise modifiée a été chantée devant moi, après concert lyrique, par une ukrainien (se moquant peut-être de moi puisqu’il me fixait avec son verre). Pas de Nom de référence ni de lien web. Navré.
      A+
      Cordialement.


    • skirlet 5 novembre 2019 00:17

      @REMY Ronald
      En 1995, le spetsnaz SBU a investi les locaux du Soviet suprême de la Crimée, sa souveraineté a été annulée par Kiev sans aucune consultation avec la population une fois de plus. Le pouvoir central a bien serré la Crimée... Vous pensez sérieusement que le parlement aurait accepté l’ukrainien comme seule langue nationale (sans parler d’autres choses limitatives) s’il avait voté de façon indépendante ?
      Une petite blagounette.
      Staline convoque les autres dirigeants et dit :
      Camarades, j’ai deux propositions. La première : fusiller camarade Ivanov. La deuxième : repeindre la salle de réunions en jaune.
      Silence. Ensuite quelqu’un demande :
      Mais pourquoi en jaune ?
      Staline :
      Je savais bien que ma première proposition n’aura pas d’objection.

      Vous vous accrochez aux détails pour essayer de prouver que la Crimée ne voulait pas revenir en Russie. Le fait que sa transmission était illégale, décidé par un seul homme, sans rien demander aux Criméens vous l’occultez, minimisez, comme si une telle action était normale. Si demain Macron donne Alsace et Lorraine à l’Allemagne sous prétexte qu’on est dans la même Union européenne, sans rien demander aux habitants, j’imagine le tollé...
      La Crimée n’est pas un territoire fermé. Les touristes, les délégations étrangères y vont. Les pires russophobes ne peuvent pas dire que les soldats oppriment la population. Posez la question aux Criméens vous-même.

      Si jamais un Russe chantait la Marseillaise en mettant « sang ukrainien », quel aurait été le tollé dans les médias français ? S’il y avait une seule vidéo où les Russes auraient crié « хохляку на гiляку », pendant combien de temps elle aurait été diffusée en boucle, accompagnée de commentaires indignés des « intellectuels » français ? Par contre, les vidéos suffisamment nombreuses avec « москаляку на гiляку » échappent miraculeusement à l’attention de l’Occident, et les soi-disant « experts » minimisent la chose : ils sont minoritaires, c’est pas pour de vrai etc. Deux poids deux mesures.


  • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 19:23

    @tous les participants à ce délicat débat,

    petites remarques complémentaires d’ordre musicale et idéologique.

    Une parole de la Marseillaise que je n’aime pas :

    « Qu’un sang impure abreuve nos sillons ».

    .

    Une Marseillaise modifiée par des « Ukrainiens ultras » que je déteste :

    « Qu’un sang de russe abreuve nos sillons ».

    .

    Notre version militante de la marseillaise de 1970 que j’aime bien :

    « Qu’un grand idéal unisse nos Nations »

    .

    J’aime bien aussi ces paroles pour l’hymne européen :

    « Plus de haine sur la Terre — Que renaisse le bonheur !  

    Tous les hommes sont des frères — Quand la joie unit nos cœurs »

    .

    Ayant fait ma petite B.A. citoyenne et européenne sur ce dossier difficile,

    j’espère que des paroles de paix en faveur d’un travail institutionnel collectif de dernière chance seront émises et massivement diffusées d’ici Noël prochain (y compris depuis le « chaudron ukrainien ».

    .

    Le prochain article (également difficile) en préparation, traitera des « crédits DTSL » pour tester une relance d’activités économiques ciblées en France et dans les pays européens qui le souhaiteront, sans que ce « quantitative easing » spécifique ne puisse disparaitre (comme actuellement) dans les gouffres bancaires spéculatifs stériles voire toxique.

    A+

    Cordialement.


    • skirlet 4 novembre 2019 19:52

      @REMY Ronald

      Une Marseillaise modifiée par des « Ukrainiens ultras » que je déteste :

      « Qu’un sang de russe abreuve nos sillons ».

      Hein ?.. Liens vers la VO svp, les Ukrainiens, dans leur majorité absolument écrasante, ne chantent pas en français.


    • REMY Ronald REMY Ronald 4 novembre 2019 20:36

      @skirlet
      Bonsoir.
      Il y a aussi, hélas, un bon paquet de « patriotes » russes et ukrainiens (catalogués ou non d’extrémistes) en France, d’un camp et de l’autre.
      (Je n’ai cependant médiatiquement repéré aucun nazi, pour l’instant).
      .
      Bien que totalement francophones, certains vont même se battre en Ukraine. Le chanteur lyrique d’opéra (baryton-basse) Wassyl Slipak est décédé mercredi 29 juin 2016 sur le front ukrainien. Il avait effectué la majorité de sa carrière en France. Il n’était pas le seul chanteur interprète à s’intéresser au Donbass. Beaucoup avaient / ont la vodka facile, l’humour féroce et une impressionnante vocalise...
      .
      Certains extrémistes Ukrainiens (même pas nazis), sur place ou en France, ne veulent surtout pas entendre parler de réformes constitutionnelles ni de retour de la langue russe.
      .
      Entre vous et eux, nous les idéalistes de la paix, de la solidarité et de la prospérité européenne, on est vraiment entre marteau et enclume...
      A+
      Cordiales salutations désespérées.


    • skirlet 4 novembre 2019 22:29

      @REMY Ronald
      Oui, Slipak le Galicien, membre du « Secteur droit »... Le lien vers sa « Marseillaise » perso, svp, chuis curieuse.


  • REMY Ronald REMY Ronald 10 mars 2020 19:49

    Nouvelle tentative de dialogue avec le groupe Christelle Néant entre le 4 et le 10 mars 2010 (voir Lien sur la discussion).

    Mais là aussi, les progrès ont été quasi nuls. La haine recuite de ces sécessionnistes contre les ukrainiens demeure (alors qu’ils sont tous en réalité les descendant des victimes des exactions soviétiques et des horreurs staliniennes).

    Ces extrémistes en faveur d’une indépendance du Donbass ou d’un rattachement à la Russie

    (également appelés « colons russes ») ne semblent pas du tout intéressés par une éventuelle future modification constitutionnelle offrant la reconnaissance du russe et l’autonomie de gestion.

    .

    Ce va-t-en guerre jusqu’auboutiste fait largement le jeu de l’extrême droite ukrainienne prétendant que les russes d’Ukraine n’accepteront jamais véritablement de devenir ukrainiens, demeureront des ferments du guerre et doivent donc partir en Russie.

    .

    Espérons que le groupe Christelle Néant ne représente qu’une minorité de l’ensemble des autonomistes du Donbass et qu’un dialogue constructif pourra être renoué une fois les réformes constitutionnelles votées et les conditions de la paix retrouvées.

    (NB / Je rappelle que l’argument de l’extrême droite consiste à dire qu’il est inutile de voter ces réformes constitutionnelles puisque, comme pour la Crimée, seule la saisie unilatérale du territoire par les russes intéresse la majorité des autonomiste du Donbass).

    .

    Même si un grand pas réformiste est franchi un jour par la RADA (avant ou après future élection parlementaire), même si toutes les conditions possibles et imaginables sont réunies pour restaurer la paix, je considère maintenant (après ce long dialogue de sourd avec des extrémistes visiblement déterminés à faire la guerre) que l’aide directe de Vladimir Poutine demeurera indispensable pour éteindre les ultimes brulots de cette sanglante et coûteuse guerre civile.

    Pour éviter les métastases haineuses avec douloureuses récidives sans fin, la constructive paix et la collaboration gagnant / gagnant entre l’Ukraine et la Russie sur les courts, moyens et longs termes nécessitera une ferme et délicate intervention de Moscou.

    .

    Bien entendu, ceci n’est qu’un point de vue personnel. Le débat entre citoyens européens de bonne volonté continue sur ce dossier difficile.


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