lundi 16 mars 2009 - par AJ

La France et l’OTAN pour les nuls

Vous n’avez rien compris à toute l’agitation médiatique au sujet de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN ? Vous étiez encore hier persuadé que l’OTAN était une marque de boisson énergisante ? Commandement militaire, conseil de l’atlantique nord, rupture de 66, tous ces termes n’ont aucune signification pour vous ? Alors cet article (à retrouver dans son contexte original ici) est assurément fait pour vous...

 

OTAN.jpgComment fonctionne l’OTAN ?
L’OTAN, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, fut fondée en 1949 par les États-Unis, le Canada, la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, l’Islande, le Danemark, le Luxembourg, le Portugal , le Royaume-Uni et la Norvège. La première mission de cette organisation, qui regroupait les alliés du bloc occidental, fut d’assurer le sécurité de l’"ouest" face à l’URSS, et d’agir en parallèle de l’ONU, dont la mission était entravée par les multiples vetos émis par les soviétiques, dès que les Etats-Unis se montraient favorables à un texte.

Les décisions politiques sont prises à l’unanimité par le Conseil de l’Atlantique Nord, composé de représentants des 26 états membres, et qui constitue l’organe de décision majeur de l’organisation. Le Conseil de l’Atlantique Nord se réunit plus d’une fois par semaine, où les états membres sont représentés par des ambassadeurs permanents. Une session bi-annuelle en présence des ministres de la défense des 26 états membres est convoquée, tandis que les chefs d’état sont présents lors de conseils extraordinaires.

Le commandement militaire de l’OTAN est l’organe stratégique de l’organisation, qui gère l’aspect purement militaire, c’est lui qui définit la stratégie des troupes sur le terrain. Jusqu’en 2003, l’Europe et l’Amérique du Nord assuraient la gestion de leurs commandements militaires respectifs, et cela avant qu’un commandement militaire unique n’ait été mis en place la même année. Le commandement militaire de l’OTAN comporte trois branches majeures : la première, le comité militaire, est la matière grise de l’OTAN, elle se charge ainsi de communiquer aux commandements ses recommandations politiques et militaires. La deuxième, le commandement allié opérations, est chargée de veiller au bon déroulement des opérations. Enfin, la troisième, le commandement allié transformation a pour mission d’assurer le développement des capacités militaires des 26 états membres, et d’assurer la modernisation de leurs systèmes de défense.

Quel est le rôle de la France dans l’OTAN ?
actu-politique-De-Gaulle-De-Gaulle_articlephoto.jpgPays fondateur de l’OTAN, la France est un membre historique du conseil de l’Atlantique Nord. Elle a cependant quitté le commandement militaire en 1966, sous l’impulsion du général de Gaulle. Ce dernier souhaitait ainsi que la France recouvre l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entravée par la présence permanente d’éléments militaires alliés. On recensait effectivement à l’époque plus de 29 bases américaines (sous l’égide de l’OTAN) sur le territoire français, soit une communauté de 100 000 personnes. Le départ de ces derniers a entraîné une baisse conséquente de l’activité économique dans les villes où étaient installées les bases de l’OTAN (Tours, Laon, Orléans, La Rochelle etc...), plus de 18 000 emplois avaient effectivement été supprimés pour des raisons directement liées au départ des troupes.

En 1966, lorsque le Général de Gaulle fit part à son homologue américain Lyndon Johnson, de sa volonté de quitter le commandement militaire de l’OTAN, cette décision fut interprétée comme un premier pas vers une sortie définitive de l’organisation. La décision du Général en 1966 avait effectivement d’ores et déjà été balisée et préparée, la marine française ayant quitté l’égide de l’OTAN en 1964 et le stockage d’armes atomiques américaines sous le sol français ayant été suspendu en 1962. L’ensemble des observateurs nationaux s’accordaient donc à penser que le Général de Gaulle officialisait la sortie de la France de l’OTAN petits pas à petits pas.

Mais contrairement au souhait implicite qu’avait émis le général de Gaulle, la France n’affirmera pas son indépendance vis à vis à l’OTAN, bien au contraire puisque c’est un rapprochement qu’opéreront les successeurs de Charles de Gaulle. François Mitterrand avait ainsi engagé, et cela pour la première fois depuis 1966, des troupes françaises sous l’égide de l’OTAN lors d’une opération de maintien de la paix en Bosnie, entamant ainsi des négociations en vue d’un retour dans le commandement militaire de l’organisation. L’ancien chef d’état major Jacques Lanxade confiait la semaine dernière au quotidien Le Figaro que Mitterrand a accepté, bien malgré lui, de se rapprocher du commandement intégré, parce qu’on ne pouvait pas engager nos forces dans le cadre de l’Alliance sans être impliqués dans la planification.

Jacques Chirac lui, ira plus loin en vue d’une réintégration dans le commandement militaire. Il participe en effet à l’ensemble des opérations de l’OTAN, exceptée celle en Irak, engageant ainsi 1774 soldats français au Kosovo et 2780 en Afghanistan. L’ancien président de la république aura énormément œuvré en faveur de la réintégration de la France dans l’OTAN, estimant que la construction de la défense européenne passerait inévitablement par le retour de la France dans le commandement militaire de l’OTAN. Il entame ainsi des négociations durant plus de deux ans, entre 1995 et 1997, qui butent cependant sur le refus américain d’accorder à un français un commandement régional.

Aujourd’hui, la France est un acteur clé de l’organisation. Elle est la quatrième force militaire en termes de soldats déployés sous l’égide de l’OTAN et contribue à 7,3% du budget de l’organisation, ce qui fait d’elle le cinquième contributeur financier de l’organisation (derrière l’Italie - 7,67%, le Royaume-Uni - 11%, l’Allemagne - 19,2% et les Etats-Unis - 25,9%)

Quels sont les arguments de Nicolas Sarkozy ?
b81eca92-0e60-11de-972c-e9c3e95d7c9f.jpg Le rapprochement avec l’Otan conforte notre indépendance nationale estime Nicolas Sarkozy, qui juge malsain d’engager la vie de nos soldats sur le terrain sans que la France ne soit en mesure d’influer sur les décisions stratégiques de l’OTAN. Le président de la république a par ailleurs estimé que la France doit co-diriger plutôt que subir, en assurant que ceux qui prétendent que notre indépendance serait en question trompent les Français.

Le député UMP Axel Poniatowski a lui aussi rappelé que l’indépendance de l’armée française restait intacte, démentant les critiques qui dénoncent un alignement sur les Etats-Unis, rappelant que l’Allemagne en Irak et la Grèce au Kosovo, bien qu’étant membres de l’OTAN n’avaient pas pris part à ces opérations. Le député Pierre Lellouche a lui estimé que cela fait vingt ans que la France se rapproche de manière rampante de l’OTAN et que de ce fait, le président a raison de mettre fin à un tabou et une hypocrisie. D’autres voix se sont élevées pour saluer cette décision, qui permettrait à la France d’influer sur les décisions stratégiques de l’organisation. Le commandement allié opération pourrait par ailleurs être assuré par un français.

Tout comme Jacques Chirac en son temps, Nicolas Sarkozy estime que le développement du projet d’une défense européenne passe inévitablement par une réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN. Le président de la république française estime ainsi revenir à la situation de 2003, avec deux commandements militaires (un nord-américain et un européen). Enfin, la notion d’alignement sur les Etats-Unis est entièrement écartée par le gouvernement, qui rappelle que le situation géopolitique a profondément évolué depuis 1990, et que certains anciens satellites de l’URSS ont d’ores et déjà rejoints l’OTAN.

Qui s’oppose à cette réintégration ?
La majorité de la classe politique française a émis de vives critiques à l’égard de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, avec en première ligne le Parti Socialiste, dont la première secrétaire Martine Aubry a estimé que rien aujourd’hui ne justifie de rentrer dans le commandement militaire de l’Otan. Il n’y a pas d’urgence ni de raison fondamentale, si ce n’est un atlantisme qui devient une idéologie. L’opposition du PS à la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN conserve une part d’insolite, tant l’opposition menée par François Mitterrand et l’ensemble de la classe socialiste contre la décision du général de Gaulle avait été virulente. Mitterrand avait alors fustigé à la tribune de l’Assemblée Nationale la volonté d’isolement fondée sur l’idée que le nationalisme est la vérité de notre temps..

Au centre, François Bayrou a rappelé que pendant des décennies, nous avions construit marque d’indépendance. Nous étions des alliés fiables et fidèles mais nous avions cette part de liberté. Aujourd’hui, en 2009, je considère que nous allons nous priver d’une (..) des seules cartes que nous avions dans notre jeu pour être autre chose qu’alignés à l’intérieur d’un ensemble occidental dont on a vu les bêtises qu’il pouvait faire. Même au sein de la majorité présidentielle certaines réserves ont été émises, les anciens premiers ministres Alain Juppé et Dominique de Villepin ont tout deux rendu publics leurs désaccords, le premier a estimé que je ne suis pas sûr que cela soit le bon moment tandis que le deuxième a déclaré que nous avons besoin d’expression forte et indépendante sur la scène internationale. La France est médiatrice entre l’Est et l’Ouest, médiatrice entre le Nord et le Sud, donc défendons cette voix originale.

A retrouver sur mon blog.



35 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 16 mars 2009 11:00

    comme 90 % de français , je suis opposé à ce rapprochement avec L’OTAN ; je ne me considère pas nul pour otan ! smiley que le nain ne vienne pas faire la pleureuse pour chaque mort en Afghanistan , il l’aura voulu et décidé seul contre tous les nuls !


    • snowballing snowballing 16 mars 2009 11:04

      90% de français ? On a pas du lire les mêmes sondages.


    • Lapa Lapa 16 mars 2009 11:10

      "Les Français semblent bien accueillir ce retour à venir dans le giron de l’Otan. Selon un sondage Ifop pour 	Paris Match, 58% sont favorables et 37% sont opposés à ce retour dans la structure militaire intégrée de l’Alliance atlantique. Au ministère de la Défense, ces sondages sont du pain bénit, même si on fait remarquer qu’ils ont été réalisés peu de temps après l’offensive israélienne à Gaza. Les images du conflit ont pu faire pencher les Français vers une demande de sécurité." smiley

      http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Politique/Institutions/Les-Francais-convertis-a-l-Otan/(gid)/208877

      ça me conforte dans le fait que certains ne sortent jamais d’Agoravox... smiley


    • snowballing snowballing 16 mars 2009 11:13

      L’opinion, elle, n’embraye pas si l’on en croît les sondages, les citoyens français seraient entre 52 % (LH2 du 9 mars) et 58 % (IFOP/Paris Match du 10 mars) à approuver la décision de Nicolas Sarkozy, entre 27 % (LH2) et 37 % (IFOP) y étant opposé. En 1966, les opposants au retrait de la structure militaire étaient déjà majoritaires, 38 % contre 22 %.
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/03/otan-un-d%C3%A9bat-surr%C3%A9aliste.html





    • Pour un flirt à Kaboul Pour un flirt à Kaboul 16 mars 2009 12:02

      Le français moyen ne sachant pas ce que c’est que l’Otan, ce genre de sondage n’a strictement aucun interêt.

      Par contre chez ceux qui savent ce que c’est et les conséquences de la décision unilatérale de Sarkozy, il y a une forte opposition.


    • Lapa Lapa 16 mars 2009 13:22

      Oui les sondages n’ont toujours aucun intérêt quand ils vont à l’encontre de ce qu’on pense.

      ceci étant nous avons répondu avec des sources précises au post du chat (comme 90% de sfrançais smiley ) et nous voilà moinssé ! Amusant cette pseudo censure de mecs ne supportant pas de voir autre chose que leur vérité...

      sortez d’agoravox et de vos petites certitudes, vous verrez que le monde est bien plus complexe et différent que ce que vous pensez !

      et arrêtez de faire du délit d’opinion avec les sytème de vote : vous êtes puerils.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mars 2009 13:43

      Les français sont des veaux.

      Typhon


    • LE CHAT LE CHAT 16 mars 2009 15:35

      @LAPA

      tu crois que les sondages expriment la réalité plutôt que ce que veulent entendre ceux qui les commandent ?


  • Severe 16 mars 2009 11:06

    C’est une danse.
    Un pas en avant , un pas en arriere, deux pas de coté et on tourne. La valse-hésitation des politiques depuis 1949 le montre bien.
    Les politiciens et les militaires ont leurs raisons dont la pertinence apparaitra avec le temps. Et qui ne correspondent pas nécessairement aux besoins du citoyen.
    Mais le partenaire principal est plutot mauvais danseur si on s’en refere a son absence au Kosovo ou présence aux précedentes et actuelles guerres. Il est beau parleur mais un chouia menteur.
    Le meneur est évident. Vu son poids les orteils de la France risquent de souffrir, les autres membres de l’OTAN ne semblent pas trop moufter.
    Et puis des fois on danse pour montrer son partenaire, mais a quel rival ? La russie ? la Chine ?
    Une fois enlacés et la danse commencée, pas évident de laisser tomber.
    Un air de canonnade, une marche militaire ne font pas une belle valse.


  • souklaye 16 mars 2009 11:39

     Le club des hommes-sandwichs

    Redéfinition :

    Tout est une affaire de cycle électoral, d’amnésie collective et de timing économique.
    Les antagonismes d’hier produisent les addictions de demain car elles ne sont que les parties visibles de l’interdépendance structurelle et géographique des peuples sédentarisés.
    Depuis que les idées incarnent les hommes, et plus l’inverse, les symboles monopolisent le temps des négociations, tout en rendant mimétiques les extrêmes supposés.
    Le monde est une construction sociale à géométrie variable et à durée déterminée où le moyen terme articule l’appareil idéologique des expansionnistes autarciques.

    La suite ici :
    http://souklaye.wordpress.com/2009/03/11/le-club-des-hommes-sandwichs


  • JONAS JONAS 16 mars 2009 11:40

    @ L’Auteur et à Tous :

    Je respecte les Armées Française à doubles titres, d’une part à cause du courage de ses hommes et leur abnégation, mais, aussi de se battre avec des armes de plus en plus périmées.

    On ne peut pas accueillir et assister toutes les misères du monde, déverser des milliards dans les citées " sensibles ", ce qui ressemble étrangement à des rançons, et disposer d’Armées dignes de ce nom.

    Tout juste pourrions-nous disposer de forces intérieures pour maintenir l’ordre chez nous, sujet qui me paraît le plus préoccupant.

    Certains d’entre vous nous voient comme le Gouverneur, jouer un rôle sur la scène internationale, des grenouilles qui se prennent pour des bœufs, comme dirait Monsieur De La Fontaine !

    Avec quoi !  smiley

    Un porte-avions en panne plus de la moitié du temps ! Des chars Lecler, en nombre plus que limité, environ 400, dont la moitié est en solde et l’autre moitié servant pour les pièces de rechanges. (Les usines qui fabriquaient certaines pièces ayant fermé leurs portes ou la fabrication). Des gilets pare-balles qu’il faut enlever pour tirer ! Enfin la liste est trop longue pour être recensée.

    Et c’est avec ça que vous avez la prétention de jouer un rôle sur la scène internationale, vous voulez arbitrer ! Parler fort, jouer dans la cour des Grands !  smiley

    De plus, faire parti des instances dirigeantes de l’OTAN, après qu’un de nos officiers supérieurs et communiqué la position de certaines unités à l’Armée Irakienne lors de l’opération " Tempête du Désert " ?

    Arrêtez ! Vous allez faire rire les oiseaux ! ! !  smiley  smiley  smiley

    Avec une gauche qui au moindre mort sur une intervention militaire, entonne le Déprofondis !

    Je ne suis pas pour le retour dans l’OTAN, mais, au regard de notre situation militaire, c’est encore un moindre mal, selon le proverbe jamais démenti :

    L’union fait la force !

    Bien à tous.

     

     

     

     


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mars 2009 13:55

      Avec quoi !

      La France possède 348 têtes nucléaires, transportées par sous-marins, qui, lorsqu’il ne se cognent pas à un homologues, sont tout à fait capable de détruire 100 millions de personnes en un seul tir.

      En outre, nous possédons des bases dans toutes sortes de coins stratégiques : le territoire français des Afars et des Issas, la Polynésie française, etc ...

      Oui, la France est, a été, et restera une grande puissance militaire.

      Typhon


  • Michael Jordan Manson (MJM) Michael Jordan Manson (MJM) 16 mars 2009 12:13

     Autant en emporte l’enfant.

    Autant pour moi...


  • faxtronic faxtronic 16 mars 2009 12:23

    Waaaaaaaaaa je viens de lire que l autre saucisse Morin a dit que la France sera la tete et les jambes de l Otan, et qu elle enverra jusqua 900 hommes d ici a 2012. A mourrir de rire, qu l ons oit pour contre l entree en Otan d ailleurs.

    Soit ils sont cons, soit ils sont ridicules. c est l un ou/et l autre.


    • non666 non666 16 mars 2009 18:27

      On comprends de plus en plus pouyrquoi, entre deux socialistes, Sarkozy a préféré prendre un autre agent d’israel comme ministre des affaires etrangères, plutot que Vedrine !

      C’etait tout à fait conforme avec ce que voulait le petit traitre.
      Qui doute encore du fait que Sarkozy agit sur ordre, pour nous infeoder dans des structures dont nous ne pourrions plus nous defaire ensuite ?
      Il ne lui reste plus que 3 ans avant d’exploser en vol.


  • Internaute Internaute 16 mars 2009 12:40

    Moi j’ai 8 ans et demi et je ne vois qu’une chose. Notre président est un mondialiste convaincu qui nous pousse à marche forcée vars l’aculturation, la dépendance des autres et la suppression pure et simple de la souveraineté française. Touces ces mesures ne vont que dans cet unique sens. Que ce soit la réforme du code de la nationalité et un soutient fort à l’immigration, la réforme de l’ENA pour orienter les cours vers le quotidien du travail afin de faciliter la "diversité" et surtout oublier les fondements de la vie politique française, que ce soit le rejet des résultats du référendum pour faire passer le TCE, que ce soit ses efforts pour faire rentrer la Turquie et l’Israël dans l’UE, que ce soit son envoi de chair à canon en Afghanistan, tout dans sa politique nous conduit à un gouvernement mondial.

    A gauche, rien de nouveau. Ils sont tout aussi mondialistes avec des couleurs différentes.

    Sauvez-vous et votez pour les nationalistes, les seuls représentants de la communauté française en France. Ceux-là au moins pensent encore français.


    • Alpo47 Alpo47 16 mars 2009 13:01

      N’oublions pas le fait d’envoyer des ados de 13 ans expliquer aux adultes comment fonctionne le monde. Si après ça, on ne se sent pas encore plus idiots...

      Est ce que quelqu’un pourrait dire, gentiment, à notre petit Alex, qu’il y a des filles dehors qui ne demandent qu’à flirter, des copains qui cherchent un partenaire pour jouer au foot, des boums avec les mêmes, la vie à découvrir...

      Cherchez l’erreur ...


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mars 2009 14:03

      CONTRE LES VALETS DE STALINE, VOTEZ NATIONAL.

      je me marre. Malheureusement, d’une part, il n’existe pas de candidat crédible capable de sauver de notre pays de la médiocrité dans laquelle il s’enfonce, d’autre part, existerait-il qu’il ne serait jamais élu, les Français se complaisant dans ce marasme culturel, social, économique.

      "Il parait que les américains ne sont que des gardiens de vaches. Etant donné que les français sont des veaux, les Français ont trouvé leurs maitres"

      Typhon


    • HELIOS HELIOS 16 mars 2009 14:58

      .... dans ce cas, il aurait mieux valu que ce soit Hilary qui fut l’elue...


    • non666 non666 16 mars 2009 18:32

      Oui Internaute, je te suis.
      LePen, Chevenement, Dupont-Aignan....
      Si au moins tous ces cons la etaient capable de s’entendre, on aurait une force d’impact considerable !
      Malheureusement, victime des diabolisation de nos ennemis, nous y adherons malgrès nous.

      Mais un espoir apparait :
      Il n’est pas impossible que l’election europeenne, malgrès le saucissonage des deux mafias (UMP/PS) soit une vraie baffe dans la gueule de tous les partis traitres.
      FN, UMP, Modem, PS, NPA....et si c’est 5 groupes pesaient en fait à peu pret le meme poids, aujourd’hui ?
      Ce serait quand meme une sacrée remise en cause de notre "representation" nationale, non ?


  • Parkane 16 mars 2009 12:52

    Voici le fond de l’affaire en traduction du discours sarkotanesque :

    http://parkane.canalblog.com/archives/2009/03/12/12937769.html


    • Alpo47 Alpo47 16 mars 2009 14:12

      Nul doute, en effet, que l’objectif de Sarkozy, soit, d’arrimer d’abord la Turquie , puis SURTOUT Israel à l’europe. Par contre, pour les Français, c’est une toute autre affaire...
      Qu’avons nous à faire avec un gouvernement fasciste, d’extrème droite, qui massacre les populations civiles alentour ? Rien et personne n’en veut.


    • Alpo47 Alpo47 16 mars 2009 14:28

      Vrai que moi aussi, il commence à me fatiguer, le môme... Et à 13 ans, il a déjà un ego hypertrophié ...
      Rien que le titre en dit long : La France et l’OTAN POUR LES NULS ...
      Nous sommes donc des NULS et Alex nous fait la grâce de nous faire part de sa sagesse, sa culture, et sa parfaite connaissance des affaires du monde.
      C’est bien sur que c’est interdit, la fessée ?


  • JONAS JONAS 16 mars 2009 14:47

    @ winkiesman :

    OUIiiiiii ! Nous pouvons ouvrir le feu nucléaire ! Les autres vont sucer leurs pouces pendant ce temps… !

    Ouvrir le feu sur qui ? !  smiley

    Vue la superficie de la France, 4 bombes H suffiraient à faire 15 millions de morts instantanément, 15 autres par irradiations et contaminations dans les mois qui suivent et enfin une quinzaine d’autres par la faim et le manque de soins.

    Si nous usons de ces armes sur des pays qui n’ont pas l’arme nucléaire, nous seront mis au banc des nations et accusé de génocide, c’est la misère assurée pour plus d’une génération.  smiley

    Non ! Monsieur ! Je trouve votre commentaire délirant.  smiley

    Bonne journée.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 18 mars 2009 15:49

      Je ne peux que citer le général :

      « Dans dix ans, nous aurons de quoi tuer 80 millions de Russes. Eh bien je crois qu’on n’attaque pas volontiers des gens qui ont de quoi tuer 80 millions de Russes, même si on a soi-même de quoi tuer 800 millions de Français, à supposer qu’il y eût 800 millions de Français  ».


      Qu’ajouter de plus ?

      Typhon


  • HELIOS HELIOS 16 mars 2009 15:16

    Faire partie de l’OTAN a 100%, commandement inclus, c’est parfait quand tout va bien.

    Dès que les problèmes vont survenir, cela va dégénerer, Même avant de penser au pire, rien que sur la problèmatique de l’economie de l’armement, il y en a qui devraient commencer a avoir les chocottes. Cela ne me derange pas trop, au départ, vu la qualité du personnage, je pense là a un certain Bloch, dit Dassault, mais pour mon pays, cela me gène un peu aux entournures, car, oui, oui, j’aime mon pays, je suis patriote (a ne pas confondre avec nationalisme SVP !)

    Cela ressemble beaucoup au TCE et au traité de Lisbonne, ces deux textes eminement antidemocratiques qu’on veut nous enfiler de force en nous expliquant que les defauts disparaitront ou seront corrigés. Quand tout va bien, les defauts passent comme une lettre a la poste, notament l’impuissance du parlement européen face a la commission omnipotente. Mais si un espèce de megalomane, mi-napoleon mi-fuhrer arrive a la tête de l’institution, je ne donne pas cher de notre démocratie, nous avons vu comment cela s’est passé en 1938....

    Alors, moi quii suis pragmatique, je me demande s’il ne vaut pas mieux être en deghors de ce commandement integré. rien ne nous empêche de participer quand cela nous semble pertinent, mais rien ne nous oblige a accepter si nous pensons le contraire. Etre "dedans", cela veut dire RESPECTER (chercher dans le dictionnaire, ceux qui me lisent et qui ont une once de pouvoir, voila un mot qui doit vous etre etranger)... respecter donc, l’avis de la majorité des autres membres de l’OTAN et nous entrainer là ouù nous ne voulons pas aller.

    Je dis merci par avance a ceux qui me prennent pour un bisounours.


  • MaxF 16 mars 2009 17:47

    A la lecture du titre, cet article m’a paru très intéressant. Enfin quelqu’un qui voulait décrire ce que c’était l’OTAN et quelle était la polémique concernant la réintégration de la France dans l’OTAN.

    Mais c’est décevant car pas très objectif. En particulier le commentaire sur Mitterand et les socialistes.
    Le Monde change et évolue. Ce n’est parce qu’un choix a été fait à un moment donné, qu’il est valable pour des dizaines d’années. Faut-il rappeler que la guerre froide est terminée, que les Etats-Unis ont lancé, depuis les attentats de 2001, une "guerre contre le terrorisme". En 1966, certains étaient pour le retrait, d’autres contre. La situation en 2009 est complétement différente...


  • Alex Joubert 16 mars 2009 18:38

    Bon Alpo47, ce n’est parce que je développe des activités sur AgoraVox que ma vie sociale est nulle et que je m’enferme dans ma chambre devant mon écran toute la journée ok ? Je joue aussi au foot (même si je suis très mauvais), je draguote, je fais du tennis bref..je vis. Bon ça c’est fait. 

    Ensuite MaxF, l’article est décevant car je prends position (implicitement) sur un point particulier ? Vous êtes dur. La situation n’est pas la même certes, mais le danger d’un alignement vis à vis des USA était beaucoup plus fort en 66 qu’aujourd’hui. Je me trompe ? Que dites-vous alors des bases militaires américaines installées par centaines sur notre territoire ? 

    Ensuite Alpo47 (décidément), vous affirmez que Sarkozy est fasciste, qu’il massacre les populations civiles et qu’il souhaite rayer Israël de la carte. Un peu d’argumentation ne vous ferra pas de mal parce que la, j’ai l’impression de lire les conneries d’un gamin de 7 ans . 

    A Internaute, je dresse dans l’article des éléments qui démontrent que cette décision n’entame en aucun cas notre souveraineté, elle ne changera d’ailleurs rien si ce n’est que notre voix pourra se faire entendre dans le commandement militaire de l’organisation. On est gagnant au change nn ? 


    • Alpo47 Alpo47 16 mars 2009 21:47

      Et bien, notre jeune "écrivain" répond, enfin, aux commentaires. La première fois, je crois...
      Mais apparemment, se trompe lourdement. Il faut lire avec plus d’attention.
      Le pays que je traite de fasciste, c’est Israel, avec Netanyahou et surtout Liebermann aux commandes.

      Pour ce qui est de votre "idole", notre président, c’est différent. Il se contente de réduire les libertés individuelles, de controler la justice, de vendre les biens publics à ses amis, de faire une politique toute favorable aux très riches, de casser les acquis sociaux, de ne fréquenter que les très riches, de manipuler les médias et l’opinion, de mentir ... j’en passe.

      Autrement dit, le bonheur pour 100.000 français et de "grandes difficultés" pour les autres.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 18 mars 2009 15:55

      http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/87/NATO_AB_in_France_map-fr.svg

      Des "centaines" de bases américaines sur notre territoire avant le retrait ? Des centaines, c’est à dire plusieurs centaines ?

      Vérifier un chiffre avant de le balancer, c’est deux tiers de la distances qui sépare le journaliste du café du commerce qu’est AVox.

      Typhon


  • frédéric lyon 17 mars 2009 08:12

    La France réintègre le commandement de l’OTAN, ce qui est parfaitement normal. Elle ne fait que se replacer aux côtés de ses alliés :

    l’Allemagne,
    La Grande-Bretagne,
    L’Italie,
    Les USA,
    Le Canada,
    l’Autriche,
    La Belgique,
    Les Pays-Bas,
    L’Espagne,
    La Grèce,
    La Suède,
    La Norvège,

    etc.etc.

    La totalité des pays de la Communauté Européenne.

    Ainsi qu’Israël.

    Qui peut être étonné, à part ceux qui défendent des intérêts qui ne sont pas les notres ?

    Les collabos, à la niche.


  • E-fred E-fred 17 mars 2009 08:53

    Lors d’une réunion de l’OTAN le 12 février 2003, l’Allemagne et la France rejoints par la Belgique s’opposèrent à l’initiative de l’OTAN visant à préparer la défense de la Turquie en cas d’attaques venues de l’Irak. Les trois pays avaient opposé leur véto à ce sujet au motif qu’une telle décision plaçait l’OTAN dans une "logique de guerre". La procédure bloquée devait permettre l’envoi en Turquie d’avions de surveillance et de batteries antimissile ainsi que des unités spécialisées dans la guerre bactériologique et chimique.
     

    En réaction, la Turquie avait officiellement invoqué l’article 4 du traité fondateur de l’OTAN, selon lequel, les membres de l’Organisation se consulteront lorsque "selon l’opinion de l’un ou l’autre de ses membres, il apparaîtra que l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’un ou l’autre des parties est menacée" ; c’est la première fois que cet article est invoqué depuis 53 ans. Ainsi, face à l’opposition franco-germano-belge, la Turquie demandait l’ouverture d’urgence de ces consultations.

    L’interruption de la procédure avait constitué un obstacle pour les USA dans leurs préparatifs de guerre contre l’Irak ; néanmoins, 16 autres pays membres de l’OTAN étaient demeurés favorables à ce que la procédure continue.
     


  • FYI FYI 17 mars 2009 10:29
    				 				Sarkozy avoue : le traité de Lisbonne « établit le lien » entre l’UE et l’OTAN 				 				

    Lors de son discours La France et l’Otan, prononcé le 11 mars 2009 devant la Fondation pour la recherche stratégique, officialisant le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, le président français Nicolas Sarkozy a reconnu explicitement ce qu’on prétendait ne pas être la vérité : le traité de Lisbonne, tout comme la Constitution européenne, rejeté par voie de référendum par le peuple français en 2005, engage les pays signataires d’aligner leurs politiques de défense sur celles de l’OTAN.

    Nicolas Sarkozy, non seulement prétend que les Anglais sont bien plus européens que les Français ( !), mais accuse sans transition les nonistes de 2005 d’être les principaux responsables de l’absence d’une véritable défense européenne !

    « Depuis l’accord de St-Malo entre la France et le Royaume-Uni, en 1998, la défense européenne a connu des progrès considérables (…) Et pourtant, en 2007, j’ai découvert une situation complètement bloquée. On entend parfois dire que c’était le fait de tel ou tel pays, hostile par principe à l’Europe, partisan farouche d’un atlantisme intégriste. Faux ! C’est la France qui, par le non au référendum en 2005, avait précipité la construction européenne dans l’ornière. Avec le traité de Lisbonne, nous aurons un cadre cohérent en matière de défense. Quand il entrera en vigueur, le cadre institutionnelle de la PESD (Politique européenne de sécurité et de défense) sera consolidé pour de nombreuses années (…) »

    Plus loin, Sarkozy rappelle que : « L’Alliance atlantique est aussi le symbole de la communauté des valeurs et d’intérêts transatlantiques. (…) Mais elle est aussi, on ne le dit jamais, un traité entre les nations européennes elles-mêmes. Aujourd’hui, 21 des 27 membres de l’UE en sont membres. »

    Et, pour ceux qui n’ont pas encore compris, il répète que « Le traité de Lisbonne lui-même établit le lien entre la défense européenne et l’Alliance atlantique (…) La défense européenne sera plus forte. Car en mettant fin à une ambiguïté sur nos objectifs, nous créons la confiance nécessaire pour développer une défense européenne forte et autonome. »

    Cet aveu engendre un bien, celui de convaincre nos amis irlandais que sur ce point, on leur a grossièrement menti et qu’ils avaient bien raison de rejeter ce maudit traité.

    Nous comptons sur eux pour l’enterrer définitivement lors du prochain vote !


  • FYI FYI 17 mars 2009 10:33
    				 				L’inadmissible retour de la France dans l’OTAN 				 				

    Le président de la République Nicolas Sarkozy vient d’annoncer, lors d’un discours à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Ce discours sera suivi par un vote mardi prochain à l’Assemblée nationale, le gouvernement ayant décidé d’engager sa responsabilité sur cette question.

    La décision du gouvernement d’engager sa responsabilité est habile. Elle prend en otage l’opposition interne de l’UMP qui devrait se risquer à faire tomber le gouvernement si elle se prononce en masse contre cette réintégration de la France dans l’OTAN.

    Si le Parti socialiste a attendu le dernier moment pour faire un baroud d’honneur sur cette décision que Nicolas Sarkozy avait annoncée dès le début de son élection, une opposition plus conséquente est apparue au sein même de l’UMP, animée visiblement par Dominique de Villepin et Alain Juppé, ainsi que par Nicolas Dupont-Aignan qui, quoique ne faisant plus partie de l’UMP, est toujours écouté par ces milieux.

    Pour sa part, Dominique de Villepin estime que par ce retour « la France passerait sous les fourches caudines d’un autre pays ». Mardi dernier, l’ancien Premier ministre s’est entretenu sur cette question avec une vingtaine de députés UMP, au cours d’un dîner, et il devrait a nouveau évoquer la question lors d’un colloque sur l’OTAN qui aura lieu le 1er avril à l’Assemblée nationale.

    Alain Juppé s’interrogé lui aussi « sur l’utilité qu’il y a pour la France à franchir le pas », pendant que Nicolas Dupont-Aignan dénonce « la volonté du gouvernement d’étouffer l’opposition » en engageant sa responsabilité. Le gouvernement profite du fait que beaucoup de ces « gaullistes » de la dernière heure, ne seront pas prêts à risquer leurs positions pour cette question. C’est le cas de ces grands « gaullistes » tels Michèle Alliot-Marie et de son compagnon, Patrick Ollier, qui ont décidé de faire taire leur opposition pour garder leurs places au gouvernement !

    Nicolas Sarkozy et ses collaborateurs avancent comme seuls arguments en faveur de cette réintégration le fait que la France est d’ores et déjà le 4ème contributeur à l’OTAN et le 5ème en terme de troupes, que désormais il n’y a plus d’obligation pour les membres de participer à telle ou telle opération et qu’elle pourra mieux peser de l’intérieur sur les orientations de l’organisation que de l’extérieur. D’autres soulignent le fait que de Gaulle avait quitté l’OTAN au moment où la France développait sa force de frappe, contre les vœux de Washington et au moment où le monde était divisé entre deux blocs.

    Mais tous ces arguments ne vont pas au coeur du problème. Plus intéressant, le général de la Maisonneuve, président de la Société de Stratégie, rejoint les interrogations de Solidarité et Progrès lorsque, dans une tribune publiée par l’Humanité le 27 février, il se demande, « si La réintégration de la France dans l’OTAN ne va pas à contre-courant de l’histoire ? Au moment où une crise sans précédent dans les temps modernes nous incite à tourner la page d’un monde révolu, est-il opportun d’en ranimer les symboles ? On sait bien que la crise n’est pas seulement financière et économique, qu’elle est le symptôme d’un changement d’époque, dû en grande partie au bouleversement que provoque l’émergence de nouveaux acteurs non occidentaux, asiatiques en particulier. La redistribution en cours des cartes stratégiques devrait faire réfléchir à la nécessité de composer les futurs équilibres du monde, et donc de nouveaux ensembles. »

    Le général se demande également ce qu’arriverait, par exemple, si un antagonisme du type de deux blocs se développait, à l’avenir, entre les Etats Unis et la Chine ? La France serait obligée de s’inscrire dans l’un des deux camps ?

    Comme ça été souligné à plusieurs reprises concernant cette réintégration, c’est un jugement global sur la stratégie du tandem anglo-américain de l’époque qui avait amené le général de Gaulle a faire sortir la France du commandement intégré et pas seulement des considérations sur la Force de Frappe ou le conflit Est-Ouest. Aux conceptions d’Empire qui ont repris le dessus dès la mort de Franklin Roosevelt, de Gaulle opposait une conception républicaine d’une Europe de nations souveraines et d’une communauté internationale faite d’états nations souverains. L’OTAN incarnait déjà à cette époque les politiques anglo-américaines d’empire global qui ont conduit aux guerres qu’on a connues depuis en Asie du sud-ouest, dans les Balkans, et en Afghanistan.

    Aussi, ces politiques d’empire se sont traduites en économie par la politique de mondialisation financière lancée par le tandem anglo-américain à la suite du décès du système de Bretton Woods en 1971.

    Or, avec le krach financier que nous vivons, c’est toute cette conception du monde, devenue malheureusement hégémonique depuis la mort du général de Gaulle, qui s’écroule.

    La question n’est donc pas de « profiter » de cette crise pour s’emparer d’une structure qui a été au cœur d’un ordre failli. La question qui devrait être particulièrement excitante pour nous aujourd’hui est celle de savoir par quel ordre républicain allons nous remplacer cet ordre d’injustice et de guerre qui a atteint son sommet avec la double présidence de George Bush et qui aujourd’hui s’effondre.

    Les organisations de défense et de sécurité ne peuvent pas être traitées comme des choses en soi ; elles sont seulement la conséquence des choix fondamentaux de société que fera l’humanité pour les prochaines 50 années.


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