vendredi 23 avril 2010 - par Lucilio

Les Cubains fuient l’île du docteur Castro... via le Venezuela

Que les Cubains cherchent à fuir la dictature socialiste n’est pas une nouvelle. La nouveauté vient de ce que, plutôt de le faire depuis l’île de Cuba, ils tentent leur chance par le Venezuela. C’est déjà le cas de 2.000 médecins cubains – ceux-là même dont est si fier le castrisme – , qui ont échappé au régime tandis qu’ils travaillaient au Venezuela.

Depuis 2003, le Venezuela accueille des milliers de médecins cubains pour, supposément, pratiquer dans les zones les plus défavorisées du pays et ainsi, selon la version officielle bolivarienne, payer l’énorme quantité de pétrole que Chávez « vend » et envoie à Cuba. Le régime vénézuélien fait état de 15.000 professionnels présents, bien que les déserteurs cubains parlent de 40.000.

Une des plus grandes justifications des thuriféraires de la dictature des frères Castro est celle qui fait référence au bon niveau des médecins cubains – même si le système sanitaire cubain a été complètement ruiné par 50 ans de socialisme – imputant ce savoir-faire aux bontés du régime. Rien de plus faux, évidemment : avant 1959, Cuba jouissait déjà du meilleur système de santé latino-américain et surpassait nombre de pays européens dans plusieurs indicateurs sanitaires. Ainsi, en 1957, le taux de mortalité infantile de 32 pour 1.000 naissances en vie était le plus bas d’Amérique latine et le 13e plus bas au mode selon les chiffres de l’ONU, devançant des pays comme la France, la Belgique, l’Allemagne de l’Ouest, Israël, le Japon, l’Autriche, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal. En nombre de praticiens et de dentistes, en 1957, Cuba se situait au 3e rang en Amérique latine juste derrière l’Uruguay et l’Argentine et avec 128 médecins et dentistes pour 100.000 habitants se trouvait au même niveau que les Pays-Bas et devant la Grande-Bretagne (122 pour 100.000) ou la Finlande (96).

Mais depuis, la situation s’est inexorablement dégradée, comme le rapportait en 2005 la doctoresse Hilda Molina. Cette dernière est une personnalité du monde médical cubain de première importance. Spécialiste en neurochirurgie et en restauration neurologique, elle fut la créatrice du Centre International de Restauration Neurologique (CIREN). Elle a participé à de nombreux congrès scientifiques à travers le monde. Et elle fut députée du « parlement » cubain en 1993. En 1994, elle renonça à tout ce qui pouvait la rattacher à la dictature castriste. Surtout après que le CIREN devint un centre de soins exclusivement réservé aux étrangers payant en dollars. En 1995, elle rejoignit la dissidence cubaine interne. Donc, selon un rapport d’Hilda Molina publié par le CADAL et intitulé « Algunas consideraciones sobre el sistema de salud en Cuba », les principaux points sur la détérioration du système de santé cubain sont :

  • Lamentable situation hygiénique. Distribution d’eau très déficiente. Eaux usagées et ordures disséminées dans les rues. 
  •  Au moins deux générations de Cubains ont grandi avec d’importantes carences nutritionnelles. 
  • La gestion administrative de l’acquisition et la distribution des ressources médicales est inefficace et bureaucratique. Les employés volent les médicaments, les instruments, les aliments, etc. 
  • Détérioration alarmante des centres de soins (infrastructure en général, immeubles, équipement, ravitaillement). À cela s’ajoute des conditions hygiéniques et épidémiologiques si précaires que des contaminations sont présentes dans plusieurs institutions médicales. 
  • Un pourcentage élevé des services de santé sont de mauvaise qualité. La corruption règne. Est né et se renforce un système de santé privé clandestin qui englobe médecins, infirmiers, techniciens, etc. On y paie en devises, en produits, en services, en influence. 
  • La discrimination est insultante. Aussi bien en ce qui concerne l’apartheid qui sépare les membres de la nomenklatura du peuple que celui qui sépare les Cubains des étrangers. 
  • L’habitude de fumer se répand aux enfants et aux adolescents. On note une augmentation des maladies contagieuses, carentielles, transmises par voie sexuelle, dérivées du stress, mentales, des suicides, de l’alcoolisme et de l’usage de stupéfiants. 
  • L’opinion du peuple cubain sur le système de santé cubain est majoritairement négatif.

Et maintenant, ce sont ces médecins – joyaux de la couronne de la dictature – qui fuient en masse l’île du docteur Castro. Mais ils ne le font pas depuis Cuba, chose pratiquement impossible dans cette prison à ciel ouvert, mais en profitant des voyages et des séjours à l’étranger imposés par le régime. Selon le journal colombien El Tiempo, ce sont près de 2.000 médecins cubains participant au programme chaviste « Barrio Adentro » qui, au terme d’un long et périlleux voyage, ont déjà quitté le Venezuela, depuis l’État occidental de Zulia, pour passer en Colombie, dans le département Norte de Santander, dont la capitale est Cúcuta, ou celui, plus au nord, de La Guajira.

El Tiempo rapporte le cas de ce médecin cubain qui rencontre un confrère à la station d’autobus de Maracaibo, capitale de l’État de Zulia, et qui se trouve être un compatriote qui désire également fuir Cuba et le Venezuela. L’un des deux pensa d’abord se trouver en face d’un agent des rédoutés services de la dictature castriste qui, au nombre de 60.000, entourent Chávez, surveillent et infiltrent les médecins troqués par les frères Castro. À la fin, ce furent 11 médecins qui se rencontrèrent ce jour-là pour fuir en direction de la Colombie voisine dans un voyage qui ne fut pas sans soucis, comme le raconte Marisol Gómez Giraldo, journaliste de El Tiempo. En effet, arrivés à la frontière, les membres du groupe furent interceptés par des gardes vénézuéliens qui, dans un premier temps, leur confisquèrent leur passeports, pour finalement les laisser partir après une heure contre une somme de 10 millions de bolivars (1.700 euros). Somme que les Cubains purent heureusement payer ensemble, au prix de leurs maigres économies, et poursuivre ainsi leur fuite vers la liberté, la plupart grâce à un visa pour les États-Unis obtenu via le Cuban Medical Professional Parole, un programme créé en 2006 par le Département d’État pour les médecins cubains envoyés dans des pays tiers. 



144 réactions


  • foufouille foufouille 23 avril 2010 12:12

    la seule race superieur est libertaryenne !
    priez le dieu pognon !
    agenouillez vous devant l’autel CAC40 !
    ecrasez vos ennemis et regardez leurs femmes et leurs enfant pleurer !
    donnez votre argent a l’eglise des saints milliardaires repentis !
    collaborez avec votre GentilPatrons (tm) pour grimper dans la hierarchie !
    denoncez vos collegues qui dorment plus de quatre heures !
    devenez superieur !
    devenez libertaryen !



  • ZEN ZEN 23 avril 2010 12:44

    Mais Lucilio n’a pas besoin d’être modéré
    Il EST modéré smiley


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 23 avril 2010 12:48

    Je me demande ce qu’ on peut reprocher à Fidel Castro , dictateur à Cuba depuis un demi-siècle.

     Le bonheur et la joie de vivre dans un pays ouvert .


    • zelectron zelectron 23 avril 2010 15:19

      Inouï ! quand je pense qu’il y a des gens assez bêtes pour quitter un des derniers paradis socialistes où chacun sait que les délices de Capoue en comparaison sont de la gnognotte !
      A la place des braves blogueurs de gôche d’Agoravox je me précipiterais pour occuper les places vides laissées par les camarades-traitres de la socialo-cubanisterie qui ont fuit lâchement ce merveilleux pays de cocagne.


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 09:28

      Captain,
       Je suppose que comme d’hab, c’est de l’humour. smiley
       J’y ai été. J’attends la fin du régime pour y retourner.
       


    • lolet lolet 24 avril 2010 09:29

      J’aimerais bien savoir comment serait la France si les US décrétaient un embargo comme pour Cuba !!!
      Maintenant, s’il faut réfléchir, faut peut être pas trop demander à la « pensée unique » !

      Saviez vous que les « dissidents » Cubains touchent de l’argent d’Obama pour déstabiliser Cuba ?
      Vous imaginez si en France c’était la même chose ???

      Mais bon ! Obama est le gentil et ceux qu’il désigne « les méchants » ... puisque les médias alignés le disent ... c’est que c’est vrai ...


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 09:46

      Ah non l’ Enfoiré , demande à Philou , Cuba c ’est un pays merveilleux avec Assédiques , Rmerdiques , Rsardiques , Cmurdiques , et toute la Maugistique ...... smiley

      les gens s’ enfuient de là parce qu’ ils ont trop de bonheur , z’ arrivent pas à le supporter ....


    • zelectron zelectron 24 avril 2010 22:18

      Ça y est je sort mon kleenex, c’est trop beau ce que tu dis.

      cf . l’ile du Dr Mor...A.Hux...


  • Francis, agnotologue JL 23 avril 2010 13:09

    « Au sein d’une société, la démocratie n’est possible que si une dictature est au pouvoir » (Anatoli Tchoubaïs, ministre des privatisations d’Eltsine, cité par Naomi Klein, p 282, La stratégie du choc)

    La dictature au pouvoir dans nos démocraties occidentales, c’est la dictature de la dette.

    « A partir de 1995, dans la plupart des démocraties occidentales, le discours politique était saturé d’allusions au mur de la dette et à un effondrement économique imminent. On réclamait des compressions plus draconiennes et des privatisations plus ambitieuses. Pendant ce temps-là, les « think thanks » de Friedman brandissaient le spectre de la crise. Les institutions financières les plus puissantes de Washington étaient disposées à faire croire à l’existence d’une crise grâce à la manipulation des médias, certes, mais elles prenaient aussi de mesures concrètes pour créer des crises bien réelles » (Naomi Klein, p 313, « La stratégie du choc »)


    • Julius Julius 23 avril 2010 13:16

      Quelle est la relation avec les médecins cubains, qui utilisent toutes les possibilités de quitter Cuba ?

      Oui, il ya une relation - l’opposition : ces cubains sont réels, alors que vos litanies sont totalement artificiel.


    • Francis, agnotologue JL 23 avril 2010 13:41

      @ julius : de vous comme de lucuilio, je ne lis plus rien hormis vos réponses si elles sont courtes. Vous me demandez quel lien ? Celui que vous voulez, ce n’est pas mon pb.


  • Jean-paul 23 avril 2010 13:25

    Le probleme humain est que la famille proche de ces docteurs qui ont fui Cuba est retenue prisonniere par le gouvernement .Pas de visa de sortie du pays .


  • cathy30 cathy30 23 avril 2010 13:55

    Agoravox devient vraiment pitoyable.


  • curieux curieux 23 avril 2010 14:07

    Marrant, ces personnes qui partent vers une autre dictature comme le Venezuela. Y sont complétement cons.


    • Jicé Jicé 23 avril 2010 17:35

      Vous l’avez-vue où la dictature au Venezuela ?
      Pas un journaliste emprisonné...
      80% des médias toujours aux mains des opposants à Chavez...
      Depuis 12 ans qu’il est au pouvoir (rappel : Mitterrand : 14 ; Chirac : 12), une dizaine d’élections irréprochables contrôlées par des organismes internationaux... Et à chaque fois Chavez est élu ou conforté...
      En avril 2002, il y a eu plus d’atteintes aux droits de l’homme en 48 heures de prise éphémère de pouvoir par l’opposition que durant les années de gouvernement Chavez (depuis décembre 1998).


    • curieux curieux 23 avril 2010 20:21

      Ah tu me connais pas encore. Je faisais de l’humour.
      Au plaisir


    • Jicé Jicé 23 avril 2010 20:26

       Je me disais aussi... Pas grave ça m’a permis d’en placer une sur le Venezuela...


  • Philou017 Philou017 23 avril 2010 14:50

    Le Cadal, organisme principalement cité par l’irrésistible Lucilio, est un avatar du « Network of Democracy Research Institutes ». Cet intéréssant réseau est initié et soutenu par la NED, pur organisme de propagande Etats-unien.

    Selon le New-York Times : "la National Endowment for Democracy est une fondation quasi-gouvernementale créée par l’Administration Reagan en 1983 pour canaliser des millions de dollars Fédéraux dans la diplomatie privée ’anti-communiste’

    Sur Cadal, c’est pas triste :

    Cette usine de désinformation montre des caractéristiques similaires au Projet « la Cuba Libre », une autre enseigne à la gomme dont le site est www.procuba libre. org et qui offre comme lectures de chevet des documents de CADAL contre Cuba, élaborés avec le financement de la Fondation Konrad Adenauer, une ONG allemande qui jouit de beaucoup de prestige en Argentine et est conduite par Hans Blomeier, un ex-représentant de l’organisme au Chili qui agit maintenant à Buenos Aires.

    2003 a été la meilleure année pour installer un bureau moderne « sans but lucratif » au microcentre de Buenos Aires, mais Salvia l’a créé et depuis lors il a travaillé sans delais et aussi sans expliquer à personne comment il obtient de l’argent pour faire ce qui lui l’intéresse le plus qui est de discréditer les relations de l’Argentine avec Cuba.

    Elle l’a fait très diligemment quand, avait éclaté, la question de la doctoresse Hilda Molina qui envoyait des délégations de jeunes agitateurs faire des provocations devant la porte de l’ambassade cubaine à Buenos Aires, ou en mars 2004 réclamer à la chancellerie argentine ordonner à son ambassade à La Havane d’accueillir en héros des « dissidents » à la solde du chef de la Section des intérêts nord-américains (SINA), James Cason.
    http://museocheguevaraargentina.blogspot.com/2008/09/cia-comanda-cadal-argentina-people-in.html

    Dans cet assaut médiatique contre le leader bolivarien, on observe la participation active, depuis l’Agentine, du Centre pour l’ouverture et le développement de l’Amérique latine (CADAL), une organisation de façade de la CIA financée par la USAID, la NED, la Fondation Ford et la Fondation Atlas.

    Comme par hasard, la CADAL a sur son conseil de direction Christopher Sabatini, « un agent de la CIA, ex chef des programmes de la NED », précise Ruiz.

    D’autres publications signalent comment Sabatini a reconnu que la NED a financé les élections qui, en 1989, conduisirent à la défaite des sandinistes au Nicaragua.

    http://cubasilorraine.over-blog.org

    On voit à quelles types de sources s’abreuve le cher « démocrate » Lucilio.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 14:58

      « On voit à quelles types de sources s’abreuve le cher »démocrate« Lucilio. »


      Alors Philou ? Des difficultés à lire un texte simple . La source n’est pas le CADAL, mais Hilda Molina, une des plus grandes spécialistes de la santé cubaine et fondatrice Centre International de Restauration Neurologique (CIREN) à Cuba.

      Tu vois, cette femme, contrairement à toi, elle sait de quoi elle parle.

    • Philou017 Philou017 23 avril 2010 17:14

      Non Hilda Molina n’est pas une grande spécialiste de la santé Cubaine. C’est simplement une neuro-chirurgienne :

      En 1987, Molina a fondé le centre de neurochirurgie à La Havane . En 1991, son centre était devenu l’un des plus importants centres scientifiques à Cuba. La même année, Molina prétend qu’elle a été informée par le ministre de la Santé, Julio Perez Teja , que son centre était désormais amené à traiter les étrangers qui payent en dollars US. Auparavant, le centre traitait uniquement les patients cubains. Le Dr Molina a alors démissionné de son poste au centre et son siège à l’Assemblée nationale.
      http://en.wikipedia.org/wiki/Hilda_Molina

      Mme Hilda Molina est une dissidente depuis 1994. Quelque soit ses qualités professionnelles, elle n’est pas forcément la plus neutre dans cette histoire.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 20:27

      « Non Hilda Molina n’est pas une grande spécialiste de la santé Cubaine. C’est simplement une neuro-chirurgienne.. »


      Arrête de dire des sottises : c’est la plus grande neurochirurgienne cubaine et elle a fondé le CIREN où vont se faire opérer des étrangers en échange des dollars si nécessaires à la dictature. Et elle explique clairement pourquoi elle est devenue une dissidente : par réaction à l’apartheid pratiqué par le régime qui sépare la nomenklatura du régime du reste de la population et qui réserve les meilleurs soins pour les étrangers, les Cubains devant, eux, se résoudre à apporter leurs propres draps et médicaments quand ils vont se faire soigner dans un hôpital public.

  • minidou 23 avril 2010 14:51

    La faillite du système de santé cubain, à mettre en rapport avec les fantastiques succès de la médecine haitienne ou dominicaine...


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 15:01

      « ...à mettre en rapport avec les fantastiques succès de la médecine haitienne ou dominicaine... »


      Belle consolation que voilà, en vérité ? Avant 1959, la médecine cubaine était déjà la meilleure en Amérique latine et dépassait souvent celle de pays européens, mais aujourd’hui, elle peut se comparer avec avantage à celle de Haïti. Trop veinards ces Cubains !



    • Philou017 Philou017 23 avril 2010 17:08

      Bien. Parlons des statistiques d’organisations internationales :

      En 2007, l’espérance de vie à la naissance était comme suit (des données de Banque mondiale) : Cuba, 78.26 ans ; Monde, 68.76 ans ; L’Amérique Latine et des Caraïbes, 73.13 ans ; Haut revenu pays d’OCDE, 79.66 ans ; Les États-Unis, 77.99 ans.

      La mortalité infantile était 32 pour 1000 naissances à Cuba en 1957. En 2000-2005 il était 6.1 par 1000 à Cuba ; et, pour comparaison, 6.8 par 1000 aux États-Unis. . Les taux de mortalité infantile 2007 publiés par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2009 étaient : Cuba, 5 ; Monde, 46 ; Pays à hauts revenus, 6 ; Les États-Unis, 6

      Les taux de mortalité pour des enfants en-dessous de cinq ans en 2007 étaient comme suit (la Banque mondiale) : Cuba, 6.5 ; Monde, 68.01 ; L’Amérique Latine et des Caraïbes, 26.37 ; OCDE à revenus élevés, 5.71 ; Les États-Unis, 7.60

      En 2005, Cuba avait 627 médecins et 94 dentistes par 100,000 population. Cette année les États-Unis avaient 225 médecins et 54 dentistes par 100,000 population ; il n’y avait aucune donnée pour l’Amérique Latine comme région, mais l’isthme de l’Amérique centrale avait 123 médecins et 30 dentistes par 100,000
      Pan American Health Organization, Health situation in the Americas : Basic Indicators 2008

      Selon Pan American Health Organization, la consommation quotidiennement calorique par personne à des endroits divers en 2003 était comme suit (l’unité est le kilocalories) : Cuba, 3,286 ; L’Amérique, 3,205 ; L’Amérique Latine et le des Caraïbes, 2,875 ; Pays des Caraïbes latins, 2,593 ; Les États-Unis, 3,754.

      En 2003 Cuba avait la fréquence de VIH la plus basse dans les Amériques et un des plus bas dans le monde

      San Francisco Chronicle, le Washington Post, et la National Public Radio nationale onta tout fait un rapport sur des docteurs cubains passant à d’autres pays. [56] Selon San Francisco Chronicle, une des raisons qui pousse des docteurs cubains consiste en ce que leur salaire à Cuba est seulement 15 $ par mois.

      Z’avez pas autre chose à faire que d’écrire un article sur la santé à Cuba ?


    • Jicé Jicé 23 avril 2010 18:51

      Toutes choses remarquables quand on sait l’embargo décrété et appliqué par les USA à l’encontre du pays depuis des décennies... Et dont l’auteur ne souffle mot dans son article...
      Anecdote au passage : en 2004, accompagné le temps d’un vol une trentaine de ressortissants d’un pays modèle du néo-libéralisme à une époque - le Chili- qui allaient se faire soigner auprès de spécialistes en ophtalmologie de la « prison à ciel ouvert »... Ils doivent quand même encore être bons les médecins cubains !!!!


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 19:10

      « ...quand on sait l’embargo décrété et appliqué par les USA à l’encontre du pays... »


      1° L’embargo n’a jamais concerné les produits et instruments médicaux.
      2° Le monde est vaste et il reste toujours 191 pays qui ne pratiquent aucun embargo à l’encontre de Cuba ; pourquoi le socialisme ne peut-il pas fonctionner sans commercer nécessairement avec les États-Unis, si ce n’est que le socialisme ne fonctionne pas, jamais, nulle part, ni à Cuba, ni en URSS, ni dans la Chine maoïste, ni en Corée du Nord, ni en 1921, ni en 1953, ni en 1989, ni en 2010.


      « Ils doivent quand même encore être bons les médecins cubains... »

      Personne n’a jamais dit le contraire : ils étaient déjà très bon, les meilleurs d’Amérique latine, avant 1959. Malheureusement, la désastreuse économie socialiste qui a ruiné Cuba laisse sans moyens ces médecins qui sont obligés de pratiquer l’apartheid médical afin de procurer à la dictature des dollars grâce aux cliniques privées réservées aux étrangers. La population cubaine, peut, quant à elle, crever la bouche ouverte.


    • latitude zéro 23 avril 2010 22:00

      "...l’apartheid médical afin de procurer à la dictature des dollars grâce aux cliniques privées réservées aux étrangers. La population cubaine, peut, quant à elle, crever la bouche ouverte."

      Tout le monde appréciera l’argumentation riche et pondérée de Lucilio .

      Il est le seul sur toute la sphère internet et médiatique à oser asséner ces contres vérités droit dans ses bottes , à part peut être quelques sites d’extrême droite Cubain totalement ringard en Floride.

      Il applique la bonne vieille méthode grosse comme son argumentation du mensonge répété
      et asséné sans cesse, et espère qu’il en restera quelque chose dans l’inconscient des lecteurs !


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 22:07

      « ...à part peut être quelques sites d’extrême droite Cubain totalement ringard en Floride. »


      Parce que, bien sûûûrrr, Hilda Molina, qui a été membre du « parlement » croupion cubain est webmaster d’un site d’extrême-droite de Miami.

    • latitude zéro 23 avril 2010 23:31

      Toi qui aime le ping pong va voir le post de Philou sur Hilda Molina


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 23:38

      « ...voir le post de Philou sur Hilda Molina... »


      Déjà lu. Et il confirmait bien comment Hilda Molina, la plus grande neurochirurgienne cubaine, ancienne chouchoute de la dictature castriste avait a fondé le CIREN où vont se faire maintenant opérer des étrangers en échange des dollars si nécessaires à la dictature ; et comment elle était devenue une dissidente : par réaction à l’apartheid pratiqué par le régime qui sépare la nomenklatura du régime du reste de la population et qui réserve les meilleurs soins pour les étrangers, les Cubains devant, eux, se résoudre à apporter leurs propres draps et médicaments quand ils vont se faire soigner dans un hôpital public.

  • jako jako 23 avril 2010 14:58

    Bonjour Lucilio
    Vous connaissez si bien Cuba , mais connaissez vous la France ?

    Lamentable situation hygiénique. Distribution d’eau très déficiente. Eaux usagées et ordures disséminées dans les rues. 

    Ok chez nous on en est pas là

    Au moins deux générations de Cubains ont grandi avec d’importantes carences nutritionnelles. 

    Cela arrive aussi à grand pas (la malbouffe pas le manque)

    (infrastructure en général, immeubles, équipement, ravitaillement). À cela s’ajoute des conditions hygiéniques et épidémiologiques si précaires que des contaminations sont présentes dans plusieurs institutions médicales. 

    Pareil ici le nombre de maladies infectieuses noso chose augmente sans cesse et beaucoup d’hopitaux sont dans un état déplorable.

    Un pourcentage élevé des services de santé sont de mauvaise qualité. La corruption règne.
     Est né et se renforce un système de santé privé clandestin qui englobe médecins, infirmiers, techniciens, etc. On y paie en devises, en produits, en services, en influence. 

    Chez nous aussi on nomme cela clinique privée

    La discrimination est insultante. Aussi bien en ce qui concerne l’apartheid qui sépare les membres de la nomenklatura du peuple . 

    On a le même à la maison 

    L’habitude de fumer se répand aux enfants et aux adolescents. On note une augmentation des maladies contagieuses, carentielles, transmises par voie sexuelle, dérivées du stress, mentales, des suicides, de l’alcoolisme et de l’usage de stupéfiants. 
    L’opinion du peuple cubain sur le système de santé cubain est majoritairement négatif.


    Absolument identique ainsi que dans l’ensemble de l’europe


  • leypanou 23 avril 2010 15:29

    Avant 1959 1959, bla bla bla, : ces Cubains sont vraiment fous d’avoir chassé Battista ! Sacré Lucilio, j’espère que vous êtes au moins payé pour poster cela ici car sinon on peut vraiment se poser des questions sur votre santé mentale ! D’ailleurs, cette doctoresse Hilda Molina, elle est compétente au moins ? Si elle l’est, comment un régime pourri a pu former quelqu’un de compétent ? Et si elle ne l’est pas, ce ne serait pas bon débarras pour Cuba non ? Une petite question : combien de Cubains ont été à l’étranger et y sont restés ? J’imagine que cela devrait avoisiner les 99% non ? A la prochaine lecture, continuez à poster car cela détend de lire vos posts -je ne dis pas de lire des inepties-


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 15:38

      « ... comment un régime pourri a pu former quelqu’un de compétent ? »


      Hilda Molina est née en 1942. Ce qui veut dire qu’elle avait terminée ses études secondaires à l’arrivée de Castro au pouvoir et qu’elle suivit l’université alors que le régime castriste n’avait encore rien fait en la matière. Bref, elle fut formé par le système éducatif en vigueur sous Batista.

      Sinon, on compte que un cubain sur dix vit à l’étranger. Et ce serait énormément plus si l’île n’était pas une prison à ciel ouvert.

    • foufouille foufouille 23 avril 2010 16:06

      ils font de momes depuis 59 ?
      et combien de francais, roumain, africains , chinois emigres ?
      et bien sur personne ne vient chez nous pour economiser plus !
      sacre libertasbeaucoup !
      prions la main invisible du marche !
      tu diras 5 notre mere CAC40 et 10 notre pere FMI


  • Frédéric 11 23 avril 2010 16:21

    Merci à Lucillo pour ce petit rappel historique ;)

    Batista était certes un dictateur du même niveau que de nombreux autres ’’Caudillos’’ qu’a connut l’Amérique Latine depuis le XIXe Siécle que même les États-Unis ont laissé tombé (Rappelons que Washington à immédiatement reconnut la victoire de Castro et n’ont strictement rien fait pour empêcher la chute de Batista), mais les services sociaux et de santé de l’île n’était pas déshérence comme aime à le laisser penser certains pro révolutionnaires. Castro et Cie se sont appuyés sur cette acquit pour leur révolution.


    • Frédéric 11 23 avril 2010 16:54

      Tableaux des statistiques sur la santé et la mortalité sur l’article suivant   :

      http://www.cartadecuba.org/healthcare_facts.htm

      On note la bas une baisse drastique du nombres d’hopitaux malgré les dizaines de milliers de médecins formé :

      337 en 1958 contre 264 en 2004. Tiens notre gvt suit les traces de la Révolution Cubaine


    • Frédéric 11 24 avril 2010 09:44

      Un de ceux m’ayant noté de façon négative peut il explicité sa décision alors que j’ai fait que rappeler des faits ?

      Cuba, ultime colonie espagnole des Amériques, avaient déjà un bon service de santé pour son époque lors de son indépendance en 1898. Voir les chiffre sur la mortalité infantile dans le lien mit dans mon message ce dessous. Castro n’a pas crée cela ex nihilo :)


  • latitude zéro 23 avril 2010 17:20

    On assiste en ce moment à une recrudescence de la campagne médiatique anti Cuba .

     

    La liberté de publier des articles aussi provocateurs et la production « littéraire » de Lucilio est sans borne .
    Il a beaucoup de chances d’avoir autant de temps pour répandre sa répugnante propagande.
    Moi , je ne l’ai pas et je prends rapidement sur mon temps de travail. ( je suis mon propre « patron »)

     

    Son ideuse réthorique est comme toujours basé sur des sources plus que douteuses, pour ne pas dire nulles en réalité , sans aucune crédibilité, et c’est le moins que l’on puisse dire. !

    Allié aux mensonges les plus gros, il est facile de pondre de l’article anti Cuba en quelques minutes !

     

    4 sources pour éjecter cet article de  propagande pure.

    1- Sa première source est celle du département d’état US ( avec Yoani Sanchez qui fait sa pub pour son site generacion Y sur Google adwords. !)

     

    2- CADAL, voir le post de Philou, ( merci Philou )

     

    3- « La détérioration alarmante des centres de soins » avec comme « preuve » la référence au site d’extrème droite Cubain en floride ; « The real Cuba »

    Je reviendrai sur les horribles photos qui y sont présentées .

     

     

    4-Le quotidien ultra-libéral Colombien El Tiempo, désormais le seul quotidien  en Colombie, pro américain et lié à l’extrême droite.

     

    Voilà pour la crédibilité de l’article du sieur Lucilio.

     

     Concernant les 2000 médecins qui ont préféré céder aux sirènes du libéralisme, aidés par le gouvernement US, je me contenterai de faire un copié collé d’un de mes commentaires dans un précédent article.

    « En réalité beaucoup moins de 2000 médecins ripoux sur quelques dizaines de milliers dans le monde qui ont et effectuent leur mission humanitaire et altruiste , en contrat avec la gratuité totale de leurs études à Cuba .

    Un médecin militaire Français qui a fait gratuitement à l’ ESSA ( Ecoles de santé des armées) ses études de médecine est sous contrat avec l’armée pendant 10 ans après sa sortie de l’école.
     
    A Cuba c’est beaucoup moins !

    Ces médecins ripoux attirés par l « ’American Dream » rejoignent les USA via la Colombie .
    Sont ils aidés ??
    Devinez !!

    Gageons qu’ils ne feront pas dans l’humanitaire arrivés sur place . »

     

    Je pense faire un article prochainement sur la santé à Cuba, mais le temps me manque.

     

    Les photos insupportables montrées sur le site caricatural «  the real Cuba » sont des photos prises en 1959 à l’hopital psychiatrique de la Havane ( fondée dans un vieux batiment colonial espagnol) et numérisée pour servir maintenant à salir Cuba.

    Vous pouvez « admirer » au musée de cet hôpital, bien d’autres horreurs issues du régime dictatoriale de Batista.

     

    En 1959, Fidel Castro et les cadres des forces armées révolutionnaires , devant l’avalanche de priorités, sont principalement attirés à leur arrivée dans la capitale par des Cubains qui leurs décrivent sommairement les horreurs de ce lieu d’incarcération. « L’enfer de Cuba » comme ils le nomment simplement.

     

    En se rendant sur place, ils découvrent, sidérés, plus de 6000 personnes ( pour moins de 2000 lits) , des malades mentaux , des criminels et des délinquants.

     Hommes, femmes , enfants, mélangés sans aucune protection et dont beaucoup sont nus et enchainés , entassés derrière des grillages par lesquels ont leur jette la nourriture, les plus forts se l’accaparant.

     

    Dés lors, cette abomination devient la première urgence , La plupart des « patients » sont libérés et retrouvent leur famille, les autres sont lavés , vétus , nourris…. Les batiments sont rénovés.

    Ca ne s’est pas fait en 7 jours mais aujourd’hui, l’hôpital psychiatrique de La Havane est l’un des plus renommés au monde.

    Petite ville avec son stade ( dans lequel Fidel et  Che Guevara venait jouer au base ball avec les patients), salles de théâtre , pédicures et manucures, salons de coiffure, ateliers d’artisanats.

    Les patients pour la plupart s’y promènent librement.

     

    Bonne journée à tous sauf au triste sire Lucilio.

     

     

     

     


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 17:59

      « ...4 sources pour éjecter cet article de  propagande pure. »

      Mais bien sûûûr : les statistiques des Nations-Unies et de Cuba, c’est de la propagande ; Hilda Molina, la meilleure neurochirurgienne cubaine, c’est de la propagande. Quant au journal El Tiempo, c’est seulement le principal journal de Colombie.


      « En réalité beaucoup moins de 2000 médecins ripoux...« 

      Parce que, bien sûûûr, seuls des »ripoux« peuvent chercher à échapper à un régime dictatorial. Un peu comme seuls des chiens pouvaient chercher à fuir les dictatures communistes d’Europe de l’Est. Quand au chiffre de 2.000 médecins fuyant la dictature castriste, il correspond aux sollicitudes d’asiles déposés dans divers consulats en Colombie. On préférera les croire que toi, n’est-ce pas. Sans rancune, hein.


       »Les photos insupportables montrées sur le site caricatural « the real Cuba » sont des photos prises en 1959...« 

      Grotesquement pathétique de stupidité. Des photos toutes prise en 1959, hein, toutes en couleurs, pas une en noir et blanc, où apparaissent des modèles récents de téléphones, prises dans un »vieux batiment colonial espagnol" tout en béton. Mort de rire. Décidément, la qualité de la propagande castriste n’est plus ce qu’elle était.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 18:33

      « ...aujourd’hui, l’hôpital psychiatrique de La Havane est l’un des plus renommés au monde. »


      Quelle sinistre blague : l’hôpital même où les autorités cubaines ont reconnus qu’étaient morts en janvier 2010, de faim et de froid, près d’une trentaine de patients.

    • Marc Bruxman 23 avril 2010 19:14

      En tout cas, oui on va bien se marrer le jour ou les Castros tomberont et qu’on verra un gros M jaune flotter sur la Havane et les gens se précipiter pour y aller. Comme ca c’est passé partout en sorte...

      Et puis en quelques années les facades de la Havane reprendront de la couleur, comme ca c’est passé en europe de l’est. Des magasins ouvriront, il y aura de quoi acheter dedans. Des dizaines de milliers de personnes sortiront de la pauvreté pour acquérir un meilleur niveau de vie. Et on viendra nous dire oui mais il reste des pauvres. En oubliant qu’avant tout le monde l’était. Mais on s’en fout d’être pauvre tant qu’il n’y a plus de riches c’est bien ca ?

      A part Cuba et la Corée du Nord tous les pays ont abandonnés l’économie planifiée et introduit le capitalisme fusse t’il très régulé comme en Chine. Et partout ou l’économie de marché est revenue le sort de ces pays à changé.


    • foufouille foufouille 23 avril 2010 20:01

      et des clandestins viendront squatter les americains
      des bons esclaves qui viendront pour gagner plus et dormirons avec les rats dans des maisonsencartons
      chasser bien sur par les flics a bruxi
      monsanto poluera et brevetera tout pour gagner plus de fric
      les pauvres vendront leurs organes a bruxi pour survivre
      ave qui morituri te salutant


    • Frédéric 11 24 avril 2010 09:47

      Et la liberté d’écrire des articles à la gloire révolutionnaires, vous le prenez bien en faisant l’apologie de personnages qui ont écrit l’Histoire en lettre de sang.

      Che Guevara qui joué au base ball, entre deux condamnations à mort pour le tribunal révolutionnaire sans doute ?


  • Jean-paul 23 avril 2010 17:36

    Par latitude zero ou plutot Salim Lamrani preferent certainement ses articles militant pour la dictature .


    • latitude zéro 23 avril 2010 19:48

      Jean paul

      Arrête de me prendre pour Salim Lamrani parce que cette bécasse d italiasempre t’as manipulé.

      Toi aussi tu es pathétique !


  • Marc Bruxman 23 avril 2010 18:17

    La dictature communiste comme à Cuba ou en Corée du Nord, ca mène la :
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/northkorea/7249849/North-Korea-secrets-and-lies.html
    (Article à faire pleurer, à faire circuler et à méditer).

    Quand à Cuba, il suffit d’y aller pour voir. Centro Habana n’a rien à envier à certains bidonvilles sud-américains l’insécurité en moins. Le fait que ce soit d’anciens batiments luxueux n’enléve rien à leur délabrement et leur insalubrité. La situation est meilleure dans d’autres quartiers mais nulle part vous ne verrez de gens vivant bien comme à Buenos Aires ou dans toute autre capitale.

    Quand au reste du pays, Santiago fait très pauvre, Trinidad a été vidé de ses habitants pour laisser place aux touristes, mais il y a une sorte de bidonville accessible à pied depuis le centre pour touriste (sur une colline). Et effectivement ceux qui veulent partir ne le peuvent pas et j’en ai croisé la bas qui auraient bien aimés rejoindre leur famille qui avait émigré au Venezuela il y a fort longtemps.


    • foufouille foufouille 23 avril 2010 20:04

      chez nous 100 000 sdf
      200 000 en caravane
      quelques milions de logements pourris ou tu te les geles l’hiver
      grace au au dieu fils « bruxi » du marche


  • Marc Bruxman 23 avril 2010 18:27

    Ah oui et vous pouvez aussi aller voir la piéce de théatre : « Ensorcelés par la mort » qui parle de l’URSS. Si elle ne vous glace pas le sang je ne sais pas ce qui le fera.


  • fifilafiloche fifilafiloche 23 avril 2010 18:40

    Les « médecins » utilisant leur passage au Vénézuela pour échapper au Castrisme, je l’ai vu de mes yeux vus, à Santa Elena de Uairen, à la Frontière avec le Brésil. D’ailleurs, ils n’ont de médecin que le titre, leurs 3 années d’étude aux frais de l’Etat leur donne à peine la compétence d’infirmier. 


    Etonamment, ils ne cherchent pas à rester au Vénézuela...celui là négociait pour obtenir des papiers bréziliens.

  • latitude zéro 23 avril 2010 19:17

    Lucilio

    Tu m’empêches de bosser ! t’es pénible !

    Des Cubains sont partis avec des photos des archives nationales du musée psychiatrique de la Havane, datant des premiers jours de la découverte de cette ignominie, que tu le veuilles ou non .
    La colorisation est une technique parfaitement au point qui retrouvent même les couleurs d’origine par les nuances de gris.
    Le bidouillage des photos est une spécialité US ... !!!
    Et ils ont les moyens !

    Nie le , et tu seras « grotesquement pathétique de stupidité »

    Les pires photos de ce site , les premières, tu les retrouves, non trafiquées... à la Havane , dans ce musée !!
    VAS Y !

    Il y a pléthore de photos sur ce site, comme un chiotte bouché !!!
    Beaucoup ne proviennent pas des mêmes sources et beaucoup sont inconnues.

    Il est facile d’ illustrer un site de cette façon.

    Demain je t’illustre l’état des hôpitaux US si tu veux, avec abondance de photos.
    Et je te colle un téléphone sur ton avatar . !!

    Comment peux tu espérer convaincre les lecteurs de ce site avec une propagande aussi grossière . ?
    Pitoyable propagande à l’encontre de tout ce que les organismes internationaux mentionnent sur la santé à Cuba.
    N’importe qui peut voyager à Cuba et se rendre compte de la réalité la bas.

    Des organismes comme M3M ( médecine du tiers monde) et absl se rendent régulièrement sur place.Et ils ne sont pas les seuls.
    Vas voir sur leur site.

    Décidément, la qualité de la propagande US n’est plus ce qu’elle était. !!

    En ce qui concerne les médecins Cubains qui ont préféré ne pas honorer leur contrat et partir vers les USA , comment les nommer autrement !!
    Ils ont profité gratuitement de tout ce que Cuba pouvait leur offrir pour céder au mirage de l’ultra libéralisme. Sans aucune idéologie.
    Si encore ils avaient respecté leur contrat, ils auraient pu librement s’expatrier par la suite.
    Car oui , un cubain qui veut partir de Cuba aux USA peut le faire par l’immigration légale.

    Tu vas à contre sens de tes démonstrations en pratiquant une propagande aussi grossière
    qui ne trompe personne.


    • Marc Bruxman 23 avril 2010 19:26

      "En ce qui concerne les médecins Cubains qui ont préféré ne pas honorer leur contrat et partir vers les USA , comment les nommer autrement !!« 

      Des gens qui en avaient marre de se faire enculer. Ton pays te baise jusqu’à l’os, te paie mal alors qu’ailleurs tu te ferai des couilles en or, et bien tu te casses et tant pis. Les nations offrent des services à leurs citoyens et bien tu choisis celle qui offre le meilleur service. Si tu peux avoir un passeport d’un endroit cool why not ? Franchement entre un passeport Cubain et un passeport US y’a pas vraiment photo non ?

       »Ils ont profité gratuitement de tout ce que Cuba pouvait leur offrir pour céder au mirage de l’ultra libéralisme. Sans aucune idéologie.« 

      Ah oui c’est vrai le rationnement de la bouffe, les salaires de misére. Franchement, on se demande pourquoi y’a pas plus de lecteurs d’Agoravox qui demandent un permis pour émigrer définitivement à la Havane. En plus ils pourront en repartir. Chiche, un an de vie réelle à la Havane et on en reparlera. Si un lieu est le paradis, on y va. 

      Quand aux idéologies, elles sont mortiféres. Mieux vaut l’abscence d’idéologie qu’une idéologie comme le communisme ou le nazisme. Sauf si on est dictateur parce qu’une idéologie pour tenir le peuple en laisse y’a pas mieux !

       »Si encore ils avaient respecté leur contrat, ils auraient pu librement s’expatrier par la suite.
      Car oui , un cubain qui veut partir de Cuba aux USA peut le faire par l’immigration légale."

      C’est bien sur quand tu peux passer une frontière légalement, tu te fais chier à la passer dans l’illégalité parce que c’est fun. Allez je dois aller à Shanghai prochainement je vais le faire en camion par la terre planqués au millieu de pommes de terres ca va être fun ! Ah merde ca va me couter plus cher qu’un billet d’avion et être moins confortable ? Shit !


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 19:32

      « La colorisation est une technique parfaitement au point qui retrouvent même les couleurs d’origine par les nuances de gris. »

      Grotesquement pathétique de stupidité.
      1° N’importe quel photographe amateur peut se rendre compte que tu racontes des bobards.
      2° L’état désastreux des hôpitaux cubains (les vrais, pas ceux pour étrangers) est confirmé par une foultitude de témoignages de nationaux ou d’étrangers, à commencer celui d’par Hilda Molina.


      « En ce qui concerne les médecins Cubains qui ont préféré ne pas honorer leur contrat... »

      Quelle sinistre blague ! Un contrat !? Arrête de te moquer du monde : un contrat signé sous une dictature !? Mort de rire. Pour commencer, les étudiants universitaires cubains n’ont déjà pas le libre choix de leur carrière. Et les médecins encore moins.


      « Ils ont profité gratuitement de tout ce que Cuba pouvait leur offrir... »

      Et c’est pourquoi ils doivent rester les esclaves d’un régime dictatorial sans doute ?


      « ...ils auraient pu librement s’expatrier par la suite. »

      Faux, à Cuba, on ne peut pas librement s’expatrier : il faut obtenir l’autorisation de la dictature pour pouvoir partir. Yoani Sánchez n’a pas pu aller en Espagne pour recevoir son prix récompensant son combat pour la liberté d’expression à Cuba. Hilda Molina a dû attendre 15 ans, jusqu’en 2009 avant de pouvoir quitter l’île du docteur Castro. À Cuba, il faut une autorisation pour posséder ou monter sur la moindre barque. Etc. Actuellement, Cuba est bien une prison à ciel ouvert que l’on ne peut quitter sans autorisation du tyran ou en fuyant à ses risques et périls et en provoquant des graves soucis pour les familiers qui restent sur l’île. Un système totalitaire.


    • latitude zéro 23 avril 2010 19:41

      "Quelle sinistre blague : l’hôpital même où les autorités cubaines ont reconnus qu’étaient morts en janvier 2010, de faim et de froid, près d’une trentaine de patients."

      Je me doutais que tu ferais référence à cet événement malheureux !

      Pour rétablir la vérité , les 26 victimes et non 30 ne sont pas mortes de faim mais de froid pendant leur sommeil, inutile d’en rajouter. Ca en dit long sur ton objectivité.
      D’abord il faut connaitre les spécificités de la météo .
      Cuba est une île tropicale, presque subtropicale. La température est la plupart du temps de 28°
      Dans un batiment à l’écart , lors d’un fort coup de vent, un front de nord comme il y en a parfois en Hiver, a fait fortement chuter la température .
      Des ouvertures situées au vent se sont violemment ouvertes, sans qu’ aucun responsable ne s’en aperçoivent.
      De plus cet événement tragique s’est produit dans une aile du batiment ou se trouvaient des patients incapables de réagir par eux même.

      Les responsables ont été sanctionnés
      http://siteinfosecusante.free.fr/spip.php?article279

      En France , la canicule de 2003 a fait ... 15000 morts avant que les autorités ne commencent à prendre des mesures.


    • latitude zéro 23 avril 2010 19:55

      "1° N’importe quel photographe amateur peut se rendre compte que tu racontes des bobards.« 

      Je ne prends pas mes informations chez des photographes amateurs pour la colorisation de document mon brave Lucilio .
      La est toute la différence !

      De plus même des »photographes amateurs" comme tu dis te confirmerons ce fait.
      Et tu le sais très bien.
      Tu ne feras croire ça à PERSONNE !!

      Essayes autre chose, mais tu es déjà largement décrédibilisé, ça sera difficile. !!


    • Philippe D Philippe D 23 avril 2010 20:06

      La colorisation est une technique parfaitement au point qui retrouvent même les couleurs d’origine par les nuances de gris.


      Oui et Non.
      La colorisation d’une photo Noir et Blanc est possible par différents procédés qui ne sont pas « automatiques ».
      Les nuances de gris ne permettent aucunement de savoir quelle était la couleur initiale, il faut pour cela informer des gammes à utiliser pour telle ou telle partie d’une image.
      Par exemple la photo d’une personne vêtue d’un costume bleu prise en noir et blanc peut être colorisée à peu près naturellement, mais si l’on ignore la couleur initiale du costume ce sera à l’opérateur de choisir quelle couleur lui donner : Marron, vert, gris, bleu, pourpre ...

    • latitude zéro 23 avril 2010 20:11

      Marc Bruxman

      "alors qu’ailleurs tu te ferai des couilles en or, et bien tu te casses et tant pis"

      Casse toi donc et va te faire tes couilles en or à Shangaï  Marc Bruxman , on n’a pas les mêmes valeurs !


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 20:13

      « Pour rétablir la vérité , les 26 victimes et non 30 ne sont pas mortes de faim mais de froid pendant leur sommeil, inutile d’en rajouter »


      Effectivement, inutile d’en rajouter : 26 patients meurent de froid dans leur sommeil - voilà la qualité des hôpitaux cubains.

    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 20:16

      « Je ne prends pas mes informations chez des photographes amateurs... »


      Il ne s’agit pas prendre ses informations auprès d’amateurs, mais simplement que n’importe quel amateur se rend compte que tu racontes des bobards pitoyables.

      Et, encore une fois, la dégradation scandaleuse des hôpitaux cubains, qu’illustrent ces les photographies, est confirmée par une chiée de témoignages en tout genre de Cubains et d’étrangers.

    • latitude zéro 23 avril 2010 20:32

      Philippe D

      Je ne suis pas un spécialiste des colorisations, mais je crois que les nuances de gris servent entre autres et d’abord à l’intensité des couleurs à appliquer puis peuvent parfois, par extension retrouver une couleur d’origine par différentes méthodes.
      Par exemple, quand on prend une photo couleur , chaque nuance est codifiée en héxadécimale ou en RGB ( red green blue).
      Quand on la passe en noir et blanc , les nuances de gris ont un code spécifique par rapport a leur ancienne couleur .
      Ces codages repérés peuvent aider à retrouver les vrais couleurs d’origine.

      Ou quelque chose comme d’approchant !!

      Ensuite c’est à l’opérateur de choisir une couleur réaliste quand ce n’est plus possible autrement.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 20:34

      « Par exemple, quand on prend une photo couleur , chaque nuance est codifiée en héxadécimale ou en RGB ( red green blue).
      Quand on la passe en noir et blanc , les nuances de gris ont un code spécifique par rapport a leur ancienne couleur .
      Ces codages repérés peuvent aider à retrouver les vrais couleurs d’origine. »


      Mouahahahahahah... c’est ça tes lectures de spécialistes ! Mort de rire. Des photos argentiques de 1959 « codifiées en hexadécimale ». 

    • latitude zéro 23 avril 2010 20:40

      Lucilio

      « confirmée par une chiée de témoignages en tout genre ... »

      Par rapport à tes « chiés de témoignages » , j’aurais des légions de témoins qui t’affirmeront le contraire mon vieux !!!


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 20:45

      « ...j’aurais des légions de témoins qui t’affirmeront le contraire mon vieux !!! »


      Oui oui, on les connaît bien : les mêmes qui vantaient les beautés du régime soviétique, le paradis maoïste ou l’éden khmer rouge, qui arrivent même à dire qu’en Corée du Nord les rues sont plus propres.

    • Philippe D Philippe D 23 avril 2010 20:48

      Par exemple, quand on prend une photo couleur , chaque nuance est codifiée en héxadécimale ou en RGB ( red green blue).
      Quand on la passe en noir et blanc , les nuances de gris ont un code spécifique par rapport a leur ancienne couleur .


      Possible mais je ne vois pas le rapport. (Ni l’intérêt)
      Vous parlez d’une photo qui serait d’abord en couleurs, puis décolorisée en gardant des informations sur les couleurs, puis recolorisée. C’est possible facilement avec les fichiers RAW depuis quelques années mais il faut pour cela partir d’originaux en couleurs. 
      Sinon les gris ne peuvent donner aucune indication sur les couleurs initiales.

    • latitude zéro 23 avril 2010 21:02

      "Mouahahahahahah... c’est ça tes lectures de spécialistes ! Mort de rire. Des photos argentiques de 1959 "codifiées en hexadécimale« . »

      Hum !! Lucilio tu t’enfonces .
      J’en suis géné pour toi !

      Ca se fait avec n’importe quelle argentique numérisée si facilement que c’est un jeu d’enfant.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 21:06

      « Ca se fait avec n’importe quelle argentique numérisée si facilement que c’est un jeu d’enfant. »


      Manifestement, tu ne comprends pas les explications pourtant claires de Philippe D qui est bien patient de devoir te rappeler ce que sait n’importe quel photographe amateur : on te dit qu’il est impossible de trouver le code hexadécimal d’une couleur en partant d’une tonalité de gris tirée d’une photo argentique.

    • latitude zéro 23 avril 2010 21:27

      Philippe D

      Je veux dire ou j’ai cru comprendre , car étant honnête et n’étant pas un grand spécialiste comme Lucilio, que chaque couleur d’une photo donne un code hexa différent et spécifique en nuance de gris quand la photo est passée en nuance de gris.
      C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle passe en noir et blanc !!

      Par cette voie les spécialistes peuvent retrouver ou estimer une couleur ( et dans son intensité ) sur une photo originale en noir et blanc en comparant les codes de n’importe quelle photo .
      Le procédé ne permet peut être que d’affirmer si c’est rouge ou bleu ou autre ou indéfinissable ?!?

      Mais de toute façon, c’est à l’opérateur de choisir la teinte finale , et son intensité dans sa répartition pour une finition naturelle .

      La colorisation des pellicules d’archives du Film Apocalypse en est une bonne illustration.
      On peut dire que ça ressemble à un vieux film en couleur, et c’était le but recherché je crois. .

       


    • latitude zéro 23 avril 2010 21:32

      Lucilio

      Laisse Philippe D s’exprimer lui même si tu veux et retourne à ta place, celle d’un vulgaire propagandiste grossier , vulgaire et inculte. Merci t’es gentil !!!


    • Philippe D Philippe D 23 avril 2010 21:37

      Je crois qu’il y a confuse :

      Il faut partir de l’original.
      Si l’original est N&B, ou Sépia, on peut faire se que l’on voudra il n’y a aucune trace d’info couleurs.
      Si l’original était en couleurs on peut garder les infos couleurs dans un fichier numérique en N&B, (idem dans un scan réalisé à partir d’un doc couleurs)

      Mais je crois que vous parlez de photos argentiques prises en N&B, et dans ce cas, à ma connaissance et le contraire me surprendrait fortement, c’est rapé pour les vraies couleurs, donc colorisation au gré de l’opérateur.

      J’arrête là.

    • latitude zéro 23 avril 2010 22:36

      Philippe D

      Je ne sais pas si vous m’avez bien compris .
      Pour la détermination d’une couleur , l’opérateur à le choix final bien sûr et c’est presque toujours le cas, par différentes façons comme des images d’archive par exemple car la pellicule couleur existe en fait depuis longtemps , année 20 et 30 et surtout le procédé allemand en 1939 avec Agfacolor .
      Bien sur à cette époque beaucoup de films étaient encore en noir et blanc.

      Ce que j’ai cru comprendre est dans la détermination possible d’une couleur primaire comme un manteau rouge ou bleu ou vert, par banques de données hexa.

      J’en arrêterais la aussi !

      L’important est de savoir que le procédé de colorisation s’adresse principalement bien évidemment aux pellicules en noir et blanc et argentique et qu’il est bien maitrisé aujourd’hui.

      De même que tous les tripatouillages de photos !

       


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 23:16

      « De même que tous les tripatouillages de photos ! »


      C’est bien gentil ton blabla, mais tu n’as évidemment pas de début du quart de l’ombre de la moitié d’un soupçon de fait probant pour étayer tes fadaises consistant à dire que les photos postées sur le site de Real Cuba illustrant la dégradation misérable des hôpitaux cubains auraiet été prises en 1959 et coloriées digitalement.

      On imagine que le step suivant du délire de dénégation face à la réalité sera de nous dire qu’en fait la véritable Hilda Molina a été séquestrée par la CIA et que c’est une sosie qui l’a remplacée pour dire du mal du fabuleux système de santé cubain où les patients doivent apporter eux-mêmes à l’hôpital leurs draps, leurs savons et leurs médicaments.

      On connaît bien cette pathologie mentale : elle avait déjà frappé beaucoup de gauchos occidentaux du temps de l’URSS ou de la Chine maoïste.

    • latitude zéro 23 avril 2010 23:25

      "C’est bien gentil ton blabla, mais tu n’as évidemment pas de début du quart de l’ombre de la moitié d’un soupçon de fait probant pour étayer tes fadaises"

       Relis moi avant de dire des conneries, certaines photos parmi les plus choquante se trouvent au musée de la Havane .

      Cette preuve vaut pour le reste .
      Tout le reste de ce site ringard est à l’avenant


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 23:27

      « Relis moi avant de dire des conneries, certaines photos parmi les plus choquante se trouvent au musée de la Havane . »


      C’est celaaa, ouiii... et en noir et blanc... bien sûûûrr...

    • Marc Bruxman 24 avril 2010 02:40

      La bonne nouvelle pour toi est qu’effectivement je me casse temporairement en Asie prendre quelques vacances tranquilles et faire quelques affaires. La mauvaise est que je rentre en France deux semaines plus tard.

      Maintenant je le redis, il n’y a pas à se sentir lié à vie à son pays de naissance. On y a des attaches qui font qu’on préféres y rester, maintenant si l’herbe est plus verte ailleurs, why not ! D’ailleurs toi même si le modèle de Cuba te fait réver pourquoi ne t’y installes tu pas ?
       
      Pour ce qui est de ne pas avoir les mêmes valeurs, je te laisse déguster tes rillettes. Je préfére le Bordeaux tout court.


    • lolet lolet 24 avril 2010 09:48

      Merci « Latitude Zéro »,
      Tu fais remonter le niveau de cette fumisterie !
      avec des faits vérifiables et pas contrôlés forcément par le « Grand Frère » , « Nobel de la paix » (si, si !!! Nobel de la Paix !!!) 


  • Annie 23 avril 2010 19:57

    La fuite des cerveaux est-elle une spécificité cubaine ? Combien de chercheurs français émigrent aux Etats-Unis, où ils sont mieux payés et mieux considérés ? A lui seul, l’argument n’est pas suffisant. Surtout qu’un taux de mortalité en cache un autre. Ce n’est qu’une moyenne qui ne tient pas des disparités entre les taux de mortalité chez les couches les plus aisées de la population et les autres. En matière de bien-être, d’autres indicateurs sont nécessaires, taux d’alphabétisation et là encore il faut différencier, chez les filles et chez les garçons, taux de mortalité maternelle (et même réflexion que pour la mortalité infantile) etc. etc. Bref le Brésil il y a quelques années et l’Afrique du Sud sous l’apartheid avaient un PNB très élevé qui occultait totalement qu’il était dû à la prospérité d’une élite, petite en nombre mais très riche qui faussait toutes les statistiques.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 20:20

      « La fuite des cerveaux est-elle une spécificité cubaine ? Combien de chercheurs français émigrent aux Etats-Unis... »


      La différence est bien là : les Cubains doivent fuir Cuba, les Français émigrent librement à l’étranger. Et pour autant que l’on sache, les familiers d’un Français qui a quitté la France ne sont pas inquiétés par les autorités ni ne se voit refuser la sortie du pays pour aller visiter à l’étranger le familier qui est parti, comme à Cuba, et le Français qui a émigré peut toujours rentrer en France librement, contrairement à Cuba.

    • Annie 23 avril 2010 21:33

      La question était de savoir combien de médecins quittent Cuba à la recherche de meilleures conditions de vie et de travail et combien veulent partir de Cuba pour fuir le régime castriste. Les deux catégories existent, mais sans les différencier, comment savoir ce qui peut être attribué à l’une comme à l’autre. Je ne nie pas le phénomène, juste l’utilisation de chiffres bruts qui en soi ne veulent pas dire grand chose.


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 21:39

      « La question était de savoir combien de médecins quittent Cuba à la recherche de meilleures conditions de vie et de travail et combien veulent partir de Cuba pour fuir le régime castriste. »


      La question est surtout de savoir pourquoi la dictature castriste empêche les cubains de quitter librement l’île, puisque d’aucuns nous assurent que c’est la version tropicale du paradis socialiste sur Terre : les soviets, plus la plage quoi.

      Pour autant que je sache, même les Haïtiens peuvent quitter leur pays sans devoir demander une autorisation au gouvernement et sans craindre pour leur famille qui reste.

    • latitude zéro 23 avril 2010 23:13


      Annie

      Les médecins Cubains au Vénézuela qui fuient vers les USA via la Colombie sont une  minorité, aidé en cela par les Etats-Unis.( réseaux)
      Moins de 2000 ces dernières années sur plus de 20 000 et autres travailleurs sociaux présents au Vénézuela.actuellement , car la mission « Barrio Adentro » est très importante.
      C’est ce qui inquiète les USA
      Des milliers de médecins Cubains sont présent actuellement dans 24 pays. A la demande de leurs gouvernements respectifs .
      Le problème se situe au Vénézuela, voisin de la Colombie comme chacun sait !!

      Ce n’’est pas une immigration pour des raisons politiques , comme aimerait le faire croire la propagande US mais principalement économique.
      Ils sont juste attirés par le « rêve Américain ».
      Ces médecins ne fuient pas de mauvaises conditions de travail car ces conditions sont bonnes à Cuba ( 70 % des médicaments sont produits par l’industrie pharmaceutique Cubaine), malgré quelques problèmes récurrents d’approvisionnement liés au blocus ( défibrillateur, sondes cardiaques ...)
      Vous seriez étonné de voir les avancées en matière de technologie de pointes comme les biotechnologie et en génétique.

      J’espère faire un article la dessus !

       


    • latitude zéro 23 avril 2010 23:17

      J’ai remarqué que le sieur Lucilio s’autoplusse systématiquement à réception de son post !!
      malhonnête et sans honneur !
      Seul le résultat compte pour lui ...


    • Lucilio Lucilio 23 avril 2010 23:25

      « Les médecins Cubains au Vénézuela qui fuient vers les USA via la Colombie sont une minorité, aidé en cela par les Etats-Unis. »

      Aider des gens à fuir une dictature qui interdit à la population de quitter le pays, c’est plutôt sympa, non ?


      « Moins de 2000 ces dernières années sur plus de 20 000... »

      10% qui fuient. C’est déjà représentatif. Surtout quand on sait comment ces médecins sont surveillés par les services cubains installés au Venezuela. Et surtout que le nombre de fuyards n’est pas plus élevé pour la bonne raison que beaucoup ne s’échappent pas pour ne pas attirer des ennuis à leur famille à Cuba.

       

      « Ils sont juste attirés par le »rêve Américain« . »

      C’est dire si la situation doit être merdique à Cuba : après 50 ans de lavage de cerveau démonisant les États-Unis, les jeunes Cubains sont malgré tout attirés par le « rêve américain ». Parce que tous ces gens qui fuient la dictature castriste, ce sont des purs produits du système socialiste. Mais malgré tout, ils savent que même l’Amérique fasciste est préférable à la dictature merdique qu’ils subissent tous les jours.


    • latitude zéro 23 avril 2010 23:53


      Je ne pense pas que tu feras croire à quiconque que les Etats- Unis provoque ces migrations , font ça « pour être sympas ». !!!

      1 sur 10 ont fait le choix de partir , sollicité , facilité et aidé en cela par des réseaux, et en sachant qu’ils seront accueillis aux US .
      Mais 9 sur 10 ont fait le choix de s’honorer de leur mission.
      C’est remarquable !

      Beaucoup de Cubains rentrent au pays actuellement, pour beaucoup d’entre eux des Cubains qui ont fuient le rêve Américain, pauvres et endettés leur histoire s’est transformé en cauchemar.
      La loi du plus fort ne leur a pas convenu !!

       


    • Lucilio Lucilio 24 avril 2010 00:00

      « Mais 9 sur 10 ont fait le choix de s’honorer de leur mission. »


      Seulement parce qu’ils n’ont pas la possibilité de le faire, surveillés au corps comme ils le sont par la police secrète cubaine installée comme chez elle au Venezuela ou parce qu’ils ne désirent pas attirer de graves ennuis à leur famille bloquée dans la prison castriste.
      Dans ces conditions, 10% de fuyards indique bien l’état lamentable de la situation sociale et politique à Cuba.
      une entreprise privée qui verrait 10% de ses effectifs démissionner lors d’une missiuon à l’étranger se poserait quelques questions.

    • latitude zéro 24 avril 2010 01:01
      "Seulement parce qu’ils n’ont pas la possibilité de le faire, surveillés au corps comme ils le sont par la police secrète cubaine« 

      Il se trouve qu’il n’y avait AUCUNE surveillance avant ces faits.
      Depuis que les Etats Unis ont trouvé cette nouvelle saloperie , je ne connais pas les dispositions prises.
      De toute façon il sera toujours facile de s’échapper et ce n’est pas dans la mentalité du gouvernement Cubain de retenir quelqu’un de force , aussi incroyable que cela puisse paraitre aux manipulés de longue date.
      Les autres cas comme celui de Yoani Sanchez , sont différents, Cuba est en guerre contre les US, contraint et forcé.
      Cet état d’esprit existait déjà dans le mouvement du 26 Juillet .
      Un guerillero qui voulait se retirer partait, le plus souvent pour revoir sa famille.
      Ce problème sera probablement réglé en s’assurant de la motivation des médecins dans le cas du Vénézuela.
       
       »une entreprise privée qui verrait 10% de ses effectifs démissionner lors d’une missiuon à l’étranger se poserait quelques questions."

      Le problème n’est en rien comparable , tout le monde sait que Cuba , malgré ses avancées extraordinaires en matière de santé , d’alimentation d’éducation , de gestion des ressources, etc..., tout ce qui a pu se faire en réalité en dehors de l’influence du blocus, reste un pays relativement pauvre, avec peu de pouvoir d’achat.
      La pauvreté n’est pas une fin en soi comme aimerait le faire croire certains et le gouvernement s’efforce de la combattre malgré ce blocus qui a toujours limité l’industrie, quand il ne la pas coulé .


    • Lucilio Lucilio 24 avril 2010 01:24

      « De toute façon il sera toujours facile de s’échapper... »

      Merci de confirmer le fait que l’on ne part pas librement de Cuba, mais qu’il faut bien s’échapper de l’île.


      « ...ce n’est pas dans la mentalité du gouvernement Cubain de retenir quelqu’un de force... »

      Fascinant que cette capacité à nier la réalité. Pour ne prendre que deux exemples emblématiques : Hilda Molina a dû attendre 15 ans avant de pouvoir quitter l’île du docteur Castro - et seulement grâce à la presion médiatique internationale - ; Yoani Sánchez n’a pas pu se rendre en Espagne. Les faits sont simples, bruts et têtus : on ne quitte pas librement Cuba, il faut demander l’autorisation de la dictature. C’est là le propre d’un système totalitaire.


      « ...tout ce qui a pu se faire en réalité en dehors de l’influence du blocus... »

      Encore cette propagande couillesque. Donc, bis repetita : Cuba n’a jamais souffert de blocus, à part deux semaine lors de la crise des missiles, en octobre 1962, pour empêcher les soviétiques de livrer des missiles à Castro.


      « ...reste un pays relativement pauvre... »

      Non, Cuba est devenu un pays misérable à cause du régime socialiste. En 1959, Cuba était un des trois pays latino-américains les plus développés avec l’Argentine et l’Uruguay. Aujourd’hui, c’est le plus merdique avec Haïti.


    • latitude zéro 24 avril 2010 01:48

      "Merci de confirmer le fait que l’on ne part pas librement de Cuba, mais qu’il faut bien s’échapper de l’île.« 

      Non , pas de lîle, mais du Vénézuela quand on est dans l’obligation d’honorer un contrat.

      Un diplôme de médecine et des études entièrement gratuites contre un peu de temps pour l’humanitaire et aider un pays ami ( ou non d’ailleurs , comme au Costa Rica)

       »Cuba n’a jamais souffert de blocus, « 
      Chacun appréciera ce gros mensonge , droit dans ses bottes !

       »Non, Cuba est devenu un pays misérable "
      Idem




    • Lucilio Lucilio 24 avril 2010 01:59

      « Non , pas de lîle, mais du Vénézuela quand on est dans l’obligation d’honorer un contrat. »

      Merci de confirmer que pour la dictature castriste un contrat relève plus de l’esclavage et de la possession de corps que d’autre chose. On comprend dès lors qu’il reste plus que la solution de la fuite.


      « Chacun appréciera ce gros mensonge.. »

      Chacun constatera que seul un mec ravagé par la propagande verra un blocus autour de Cuba alors même que ce pays commerce avec nombre de pays dans le monde, et même avec les États-Unis qui est son premier fournisseur en produits alimentaires, et que de nombreuses entreprises étrangères ont investi dans l’île.


      « Idem »

      Oui, Cuba est devenu misérable : c’est le seul pays latino-américain où le régime calorifique quotidien a diminué. En 1958, c’étaient des dizaines de milliers d’immigrants espagnols ou italiens qui venaient tenter leur chance à Cuba. Aujourd’hui, la grande fierté du régime castriste, c’est de n’être pas plus pauvre que Haïti.



    • Jean-paul 24 avril 2010 03:22

      @ Annie
      Tout d’abord le salaire d’un medecin a Cuba est de 25 dollars .
      Au Venezuela il doit toucher 200 dollars qu’il envoie a sa famille restee a Cuba .
      Il peut fuir Cuba par le Venezuela mais sa famille n’aura pas de visa pour sortir de Cuba et le rejoindre .
      Donc beaucoup preferent accomplir leur mission et retourner a Cuba aupres de la famille .
      L’argument est il suffisant ?


  • foufouille foufouille 23 avril 2010 20:09

    en france on a plein de futur madecins qui veulent pas bosser en campagne car ca rapporte que 3000
    6000 pas assez pour un chirurgien
    porc de fils de fils de bourgeois libertarien !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 23 avril 2010 20:30

    quelle culture !


  • sonearlia sonearlia 23 avril 2010 22:30

    Avant de défendre le régime cubain, faudrait pas oublier que ce n’est pas une démocratie, pas d’élection, pas de liberté d’expression, pas d’ internet, etc...


    • latitude zéro 23 avril 2010 23:58

      sonearlia

       Ou l’éternel recommencement !!

      50 ans de propagande US ancrée dans les esprits !


    • Lucilio Lucilio 24 avril 2010 00:04

      « 50 ans de propagande US ancrée dans les esprits ! »


      Ouaip, c’est comme quand la propagande US nous lavait le cerveau en nous assurant que l’URSS était une dictature et que la CIA payait des types pour fuir le paradis soviétique et dire du mal du système socialiste. D’ailleurs, on sait mainteannt que le goulag n’a jamais existé.

    • latitude zéro 24 avril 2010 01:13

      C’est toujours le dernier argument , inlassablement répété, de la comparaison avec la dictature stalinienne pour discréditer les pays émergeant d’Amérique Latine qui ont fait le choix du socialisme.
      Plus que médiocre il faut dire , mais ça peut malheureusement encore fonctionner chez les esprits faibles . Donc il (s) l’utilise(nt) !


    • Lucilio Lucilio 24 avril 2010 01:29

      « C’est toujours le dernier argument , inlassablement répété, de la comparaison avec la dictature stalinienne... »


      Qui parle de Staline ? On parle d’URSS. Et oui, Castro a installé un régime soviétique à Cuba, avec l’aide de l’URSS. Le parti unique qui dirige le pays, c’est le parti communiste, pas celui des bisounours. Et le régime politique appliqué, c’est officiellement la dictature des ouvriers et des paysans. Dans les faits, la dictature de la nomenklatura du parti.

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