lundi 8 octobre 2018 - par Taïké Eilée

Comment ridiculiser un adversaire politique en 6 manipulations insidieuses : étude du cas « Dupont-Aignan vs Bourdin & Co »

Souvent, la désinformation médiatique est aisément repérable. Parfois, elle est plus sournoise. Sa subtilité la rend d'autant plus efficace. C'est précisément ce que nous allons étudier aujourd'hui avec un cas concret. La matière est politique, fortement polémique. Mais il faut faire ici, autant que possible, abstraction de ses préférences personnelles ; car c'est la forme qui nous intéresse. Il s'agit de rendre visible une entreprise de désinformation invisible, afin d'être en mesure de la repérer en d'autres occasions, sur d'autres sujets, avec d'autres acteurs.

Mercredi 3 octobre, Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM TV. Une séquence a fait beaucoup parler et a permis aux médias militants (car ils le sont clairement) de ridiculiser (ou de tenter de ridiculiser) le président de Debout la France.

Deux poids, deux mesures

L'échange porte sur l'apprentissage de l'arabe à l'école primaire, que le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer veut encourager. Bourdin est à fond derrière cette mesure, et demande à son invité s'il est aussi enthousiaste que lui. Dupont-Aignan répond que non, car il estime que, dans une France minée par le communautarisme, menacée par l'islamisation, et au bord de l'implosion, il ne faut pas enfermer les populations immigrées dans leurs origines, ce à quoi l'apprentissage de l'arabe concourerait pour les populations issues du Maghreb ; au contraire, il faut tout faire pour les franciser au maximum, en "mettant le paquet" sur l'apprentissage du français. Discours assimilationniste classique.

Pourtant, en dépit de leur relative banalité, les propos de Nicolas Dupont-Aignan (qu'on peut certes discuter) irritent Jean-Jacques Bourdin. Fort remonté, et même passablement énervé, le journaliste s'empoigne avec son invité :

- Nicolas Dupont-Aignan : Je dis que ce n'est pas parce qu'on est issu de pays du Maghreb, qu'on habite en France, qu'on doit apprendre au primaire l'arabe.

- Jean-Jacques Bourdin : On peut être né à Bergerac, être Français de souche depuis dix générations et apprendre l'arabe !

- N. D.-A. : Ce n'est pas du tout de cela dont vous parliez. Mais ça, bien sûr, je ne l'ai jamais nié, et vous le savez très bien, au collège...

- J.-J. B. : J'espère...

- N. D.-A. : Je parle du primaire.

- J.-J. B. : C'est une langue à apprendre l'arabe, franchement ? Il faut encourager l'apprentissage de l'arabe ?

- N. D.-A. : Pas spécialement...

- J.-J. B. : Comme les autres langues ? De la même manière ?

- N. D.-A. : Non. Quand un pays a un problème d'intégration, quand un pays a des générations qui parlent arabe à la maison, et qui parlent mal le français, je dis que la priorité dans les quartiers, c'est d'apprendre le français. Je dis que c'est mentir aux jeunes... [Bourdin l'interrompt]

- J.-J. B. : Ni l'anglais, ni l'allemand... ?

- N. D.-A. : D'abord le français, oui. [NDA reprend là où il a été interrompu] ... que de les enfermer dans leur culture d'origine. Et je vais vous dire que c'est une insulte à ces jeunes, car ces jeunes se sentent français et n'ont pas envie d'être enfermés dans leur culture d'origine.

- J.-J. B. : Mais il n'y a pas que des fils d'immigrés maghrébins qui veulent apprendre l'arabe ! (...)

- N. D.-A. : Il est scandaleux d'enfermer les jeunes dans les quartiers dans une culture d'origine, c'est nier leur volonté d'être français. Être français, c'est s'assimiler, c'est parler français.

- J.-J. B. : Mais il n'y a pas que des jeunes des quartiers qui apprendraient l'arabe, pardon ! C'est une langue universelle ! C'est une grande langue, une grande culture ! Mais vous osez le dire ? Est-ce que vous dites que c'est une grande langue, une grande culture ?

- N. D.-A. : Mais je n'ai pas à subir vos oukases, cher Jean-Jacques Bourdin !

Le journaliste se serait-il emporté de la sorte face à d'autres invités, d'une autre couleur politique, tenant le même type de discours ? Il est permis d'en douter.

Ce discours est en effet très exactement celui que tenait Charles Aznavour, auquel la France a rendu hommage très officiellement le 5 octobre aux Invalides. Renoncer à son "arménité", s'imprégner de la langue française, voilà comment il devint pleinement français. En dehors d'une animatrice de France Bleu, qui s'est réjouie sur Facebook de la mort du "raciste" Aznavour, personne, dans nos médias, n'a trouvé rien à redire aux propos du chanteur.

Les propos de NDA correspondent aussi au discours officiel des Républicains, qui n'a pas davantage provoqué le moindre scandale. Commentant la proposition de Jean-Michel Blanquer, la porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet, a ainsi déclaré sur RFI :

« C'est s'adapter au problème plus que le résoudre. Comment peut-on imaginer aujourd'hui que tous les efforts ne doivent pas être mis dans l'apprentissage de la langue française, alors que l'on connaît toutes les difficultés des enfants (...) qui parfois sont issus de familles où on ne parle pas le français ? Et que leur propose-t-on ? D'apprendre l'arabe pour limiter le recrutement des jeunes dans les mosquées ? On marche sur la tête ! »

Deux poids, deux mesures, donc.

Omission du contexte (I) : le rapport de l'Institut Montaigne

Mais surtout, l'air de rien, le journaliste désinforme son public, en faisant mine d'oublier le contexte dans lequel s'inscrit la volonté gouvernementale de valoriser la langue arabe.

Comme le rappelle Le Point, la polémique sur l'apprentissage de l'arabe à l'école "est née dans la foulée de la publication lundi [10 septembre 2018] d'un rapport de l'Institut Montaigne proposant de « relancer l'apprentissage de la langue arabe » pour lutter contre l'islamisme". Rédigé par Hakim El Karoui, ancienne plume de Jean-Pierre Raffarin à Matignon et ex-banquier d’affaires chez Rothschild, qui, nous dit-on, a l'oreille d'Emmanuel Macron, il préconise de renforcer l'apprentissage de l'arabe à l'école publique avec cet argument : « Le nombre d'élèves qui apprennent l'arabe au collège et au lycée a été divisé par deux. Il a été multiplié par dix dans les mosquées, il faut savoir ce qu'on veut. » Selon ce rapport, intitulé «  La Fabrique de l’islamisme  », le renforcement de l’apprentissage de l’arabe à l’école permettrait de contrer l’influence des religieux et de lutter contre le risque de prosélytisme islamiste :

"Relancer l’apprentissage de la langue arabe est majeur tant les cours d’arabe sont devenus pour les islamistes le meilleur moyen d’attirer des jeunes dans leurs mosquées et écoles." (p. 587) 

Autrement dit, c'est uniquement parce que de jeunes musulmans vont apprendre en masse l'arabe dans des mosquées, où un risque de radicalisation existe (les salafistes – branche rigoriste de l'islam – « gagnent du terrain à l'intérieur de la communauté », dit le rapport), que l'on préconise aujourd'hui d'enseigner davantage l'arabe à l'école, afin d'essayer de sortir des mosquées salafisées ces jeunes musulmans de plus en plus portés à l'étude de la langue du Coran. C'est ce qu'a pertinemment relevé l'essayiste Odon Lafontaine, le 30 septembre 2018, sur Radio Courtoisie :

Jean-Michel Blanquer a d'ailleurs clairement dit qu'il souhaitait que «  la France reprenne le contrôle des personnes qui enseignent ces langues  » et voir «  plus d'enseignants agréés par l'Éducation nationale ».

En passant sous silence ce contexte, en laissant penser que la problématique autour de l'enseignement de l'arabe en France, en 2018, est strictement la même que pour l'enseignement de l'anglais, du chinois ou de l'allemand, Bourdin désinforme.

Omission du contexte (II) : le rapport de l'ISESCO

Si l'on voulait pousser encore plus loin la contextualisation, on pourrait aussi rappeler que l'enseignement de l'arabe dans les écoles publiques françaises fait partie des préconisations de l'Organisation islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO), issue de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui regroupe les 57 pays musulmans.

Dans un texte intitulé "Stratégie de l'Action Islamique Culturelle à l'extérieur du Monde islamique" (téléchargeable sur le site de l'ISESCO), adopté par la neuvième Conférence islamique au Sommet tenue à Doha, au Qatar, en 2000, on regrette que "les programmes pédagogiques européens ne font aucunement place à l’enseignement des langues nationales des enfants musulmans", et l'on prône, à l'inverse, que "les langues maternelles trouvent leur place dans l’enseignement car elles aident l’enfant à développer sa personnalité, à être conscient de ses origines et à préserver son identité et même à lui épargner l’échec scolaire" (p. 19). On pourrait naïvement estimer que la "langue maternelle" ou "nationale" d'un musulman né en France est le français ; mais ce n'est manifestement pas la conception que s'en fait l'ISESCO, qui nous dit ici que les langues "maternelles" et "nationales" des musulmans ne sont pas enseignées dans les pays européens. Il est donc implicitement fait référence ici à une autre nation, plus fondamentale.

Quelques lignes plus loin :

"Il conviendrait de réformer l’enseignement de l’arabe, langue du Qoran et véhicule de la pensée, en l’adaptant aux nécessités de l’heure et aux exigences de la modernité, de manière à ce qu’il réponde aux attentes d’un milieu non arabophone et d’envisager même la généralisation de cet enseignement en considérant la langue arabe comme outil de consolidation de l’identité civilisationnelle." (p. 20)

La dimension identitaire et civilisationnelle de l'apprentissage de l'arabe est, on le voit, d'emblée mise en avant. La langue arabe est censée permettre la consolidation de la civilisation islamique, au sein même des États européens.

Autre passage significatif sur les objectifs de l'éducation des enfants musulmans dans les pays non-musulmans :

"Contribuer à garantir aux enfants des musulmans vivant en dehors du Monde islamique, une éducation équilibrée à la fois spirituelle et cognitive afin de les protéger de l’invasion culturelle et de l’aliénation intellectuelle exercée par l’hégémonie de certains systèmes éducatifs." (p. 29)

L'enseignement de la langue arabe a pour objectif explicite d'empêcher l'acculturation, autrement dit l'assimilation des musulmans dans les différents pays où ils vivent (l'assimilation étant qualifiée d'« invasion culturelle » et d'« aliénation intellectuelle »), et de participer à leur unification à travers le monde entier :

"L’usage de l’arabe est indispensable comme base de consolidation et de renforcement de l’identité car c’est la langue arabe qui la “possède effectivement”, parce qu’elle est la langue du Qoran, ce qui fait d’elle un élément capital de l’identité culturelle de la communauté islamique à l’étranger -notamment en Europe-. La personnalité de cette communauté ne saurait se séparer de la langue qui exprime sa valeur et qui est le contenant de ses ambitions, de ses espérances et de ses soucis. C’est pourquoi l’étude de l’arabe et sa parfaite maîtrise comme moyen pratique et créateur constitue un des objectifs principaux que la stratégie doit réaliser dans tous les domaines où se manifeste la culture islamique. (...)

Dans ce contexte, nous affirmons que la langue arabe joue un rôle fondamental dans l’unification des Musulmans immigrés de toutes les nationalités et de toutes les cultures, comme elle l’a fait dans le passé. (...) L’arabe contribua à l’unification du monde islamique car la compréhension du Qoran, de la Sunna et la mise en pratique de leurs sages directives ne saurait être opérationnelle en dehors d’une connaissance parfaite de l’arabe." (p. 40-41)

Plus loin dans le rapport, on met de nouveau en garde contre l'assimilation à la culture des pays d'accueil occidentaux :

"Les Occidentaux croyaient eux-mêmes durant longtemps que l’école était le cadre adéquat de l’assimilation des enfants d’immigrés, de leur absorption, socialement et culturellement. Ils s’attachèrent à la scolarisation dans leurs établissements de tous les enfants nés chez les immigrés. Ils tablaient sur l’efficacité de leur système éducatif pour les former et les gagner en les fascinant par le modèle de culture et de valeurs occidentales. 

Le bilan de la scolarisation des enfants des communautés musulmanes dans les écoles occidentales ne répond ni aux attentes des occidentaux qui aspiraient à l’effacement de la personnalité de ces enfants et à l’aliénation de leur identité pour les intégrer négativement dans le modèle occidental, ni aux attentes des parents qui aspiraient à tirer profit de l’accès de leurs enfants des troisième et quatrième générations aux écoles locales pour occuper des postes honorables et améliorer leur situation.

Certains problèmes dont souffrent les enfants d’immigrés musulmans dans les pays occidentaux sont en bonne partie dus aux programmes scolaires qui sont destinés aux musulmans et aux occidentaux de manière égale et qui ont essentiellement un caractère laïque. En effet, il est difficile pour un enfant qui a reçu une éducation occidentale laïque de s’en départir, tant il en a été imprégné. De fait, ces enfants et jeunes musulmans se voient inculquer les valeurs occidentales et ancrer le modèle de pensée et les coutumes locales et ne reçoivent aucun enseignement de la langue maternelle. Les expériences réalisées dans ce sens sont très limitées dans le temps et l’espace." (p. 76-77)

On note encore l'usage du terme "aliénation" pour désigner le processus d'assimilation.

Plus avant, l'enseignement de la langue arabe est une nouvelle fois présentée comme le vecteur essentiel permettant de consolider l'identité islamique chez les musulmans vivant en Europe et de leur éviter "l'aliénation" à la culture européenne :

"La langue arabe est une prolongation de l’entité de la Oumah et le moyen d’expression de sa culture, de sa civilisation et de la place qu’elle occupe dans le monde. Elle est la vraie détentrice de l’identité culturelle des musulmans. Par acquis de conscience, les communautés islamiques en Europe, soucieuses d’agir pour sauver leur enfants de la dérive, de l’aliénation, de l’échec et de la délinquance, des associations, des dirigeants locaux, convaincus les uns et les autres que l’enseignement de la langue du Qoran et l’instruction islamique sont une obligation religieuse et civilisationnelle, décidèrent d’organiser un enseignement parascolaire pour dispenser des cours d’arabe et d’instruction islamique. Cet enseignement est considéré comme un moyen de fortifier et de protéger l’identité culturelle et le particularisme islamique, de maintenir et de consolider les liens de la jeunesse avec les valeurs humaines mises en exergue par l’Islam. (...)

Selon les statistiques, le nombre d’enfants musulmans ayant atteint l’âge de la scolarisation en Europe occidentale est évalué à sept millions, nés en Europe-même et ont le sentiment d’être des nationaux du pays natal. On ne peut ni ne doit ignorer cette génération de Musulmans pour qu’elle demeure arrimée à sa culture et à son identité premières. Faire approcher de cette génération la culture islamique et la langue arabe est une action qui ne peut se réaliser en dehors d’une stratégie éducative qui s’appuie sur la rationalisation, la coordination et la volonté de servir l’Islam en premier lieu." (p. 79-80)

Voici d'ailleurs l'un des projets "à court terme" confiés aux "institutions islamiques existant en dehors du Monde islamique" en matière d'éducation et d'enseignement :

"Préparation d’un plan rigoureux visant le soutien d’intellectuels et d’éducateurs objectifs pour convaincre les autorités éducatives occidentales à suivre l’exemple de la Belgique, de l’Autriche, de la Hollande, de l’Espagne, de la région de l’Alzace (sic) en France et de certains cantons en Allemagne, et permettre d’intégrer des cours d’éducation islamique dans les programmes officiels de l’école occidentale. Ceci en plus de la revendication d’insérer la langue arabe parmi les langues vivantes optionnelles dans les écoles officielles." (p. 101)

Cette contextualisation plus approfondie permet de se rendre compte que, si l'enseignement de l'arabe dans les écoles publiques françaises est prôné par l'Institut Montaigne pour contenir le développement de l'islamisme, ce même enseignement est envisagé par l'ISESCO et l'OCI comme un moyen essentiel de renforcer l'identité islamique des musulmans vivant en Europe et d'empêcher leur assimilation à la culture européenne, perçue comme une aliénation.

Cette étrange convergence avait été relevée par Odon Lafontaine et le militant associatif Alain Wagner le 2 septembre 2018 sur Radio Courtoisie :

Nous n'irons pas, faute de preuve, jusqu'à accuser les promoteurs de l'enseignement de l'arabe en France d'être "des agents de l'OCI", comme le fait Alain Wagner (mais aussi Les 4 Vérites ou Riposte Laïque). Wagner accuse en particulier l'ancienne ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui, en mai 2016, au micro de Jean-Jacques Bourdin, avait déclaré qu'elle souhaitait permettre l'enseignement de l'arabe (comme des autres langues) dès le CP, en ayant recours, si besoin, à des intervenants étrangers.

Ce type d'enseignement est d'ailleurs aujourd'hui proposé en option dans certaines écoles primaires, comme l'essayiste Éric Guéguen en a donné un exemple dans un post critique publié le 6 octobre sur Facebook :

Pour revenir à notre propos central, ce que prônent l'ISESCO et l'OCI (l'enseignement de la langue arabe pour empêcher l'assimilation), c'est donc très précisément ce que dénonce Nicolas Dupont-Aignan. Les analyses des uns et des autres convergent parfaitement. Seuls leurs jugements (positif ou négatif) divergent. Mais, faute d'avoir fait les références adéquates (par ignorance ?), le discours du politicien, face à Bourdin, semble dénué de tout fondement. Et le journaliste peut alors jouer la carte de l'indignation facile.

Deux poids, deux mesures (bis repetita)

Si Bourdin fait du spectacle à peu de frais en montant sur ses grands chevaux face à Dupont-Aignan, remarquons que Nikos Aliagas écoute tranquillement sur Europe 1 l'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Ferry tenir des propos très ressemblants :

"Je pense que c'est une fausse bonne idée. L'Éducation nationale a très peu de contrôle sur le recrutement. Qui va enseigner ? Est-ce que ce sera une islamisation de l'Education nationale ? Est-ce que c'est une bonne idée pour lutter contre l'islamisation de la France ? Je ne sais pas..."

Si Luc Ferry ne choque pas en parlant comme NDA, c'est qu'il est assimilé aux partis de gouvernement classiques, ayant été le ministre de Jean-Pierre Raffarin. Si NDA choque en parlant comme Luc Ferry, c'est qu'il représente un parti d'opposition et qu'il s'est allié à Marine Le Pen entre les deux tours de l'élection présidentielle. C'est le messager, non le message, qui est ici jugé.

Le piège : faire soi-même le raccourci que l'on souhaite entendre

Malin comme un singe, Jean-Jacques Bourdin sent qu'il n'est pas loin de piéger son invité, avec une déclaration qui va faire le buzz. Mais comme l'invité ne prononce pas les mots qu'il attend, il va les prononcer lui-même : "Quand on apprend l'arabe, on devient islamiste et terroriste ?", lui lance-t-il benoîtement. Le piège est tendu et Dupont-Aignan, peut-être consentant, tombe les deux pieds dedans : "C'est le danger", lui répond-il, avant de confirmer : "Je le pense.

Bourdin a alors l'œil qui brille, jette un regard satisfait vers la caméra, il esquisse un sourire, se mordille les lèvres ; il jubile. Il sait qu'il tient sa phrase choc, qui pourra être reprise en boucle dans toutes les rédactions. Mission accomplie.

Manipulation émotionnelle par l'image

Voici d'ailleurs l'arrêt sur image qu'a "innocemment" choisi RMC sur Twitter pour illustrer l'entrevue, montrant un Bourdin épouvanté par les propos odieux de son invité :

Journaliste à la télé, c'est tout un métier...

Raccourcis, sélection orientée de tweets... La panoplie du parfait manipulateur

Le signal lancé, les médias moutonniers s'en donnent alors à cœur joie, dans un art consommé du raccourci, avec, en sus, un appel au peuple unanime qui, sur Twitter, se moquerait des propos de NDA. Façon habile de manipuler l'opinion, en lui faisant précisément croire qu'elle est unanime. Les indécis se rangeront, sous la pression, du côté de la foule en délire (du côté de l'image fausse qu'en donnent les médias faussement objectifs, mais véritablement partisans).

France TV Info titre ainsi : "Nicolas Dupont-Aignan estime qu'apprendre l'arabe à l'école mène au terrorisme (et suscite les moqueries sur Twitter)".

Est-ce bien ce que l'homme politique a dit ? Est-il à ce point stupide pour penser que l'apprentissage d'une langue mène, selon un strict déterminisme, vers l'intégrisme et le terrorisme ? NDA, en réalité, a évoqué un contexte d'enfermement communautaire dans lequel cet enseignement pouvait, selon lui, favoriser un glissement vers l'islamisme ; il a parlé d'un risque. Jamais il n'a prétendu que l'apprentissage de l'arabe menait mécaniquement au terrorisme, comme le titre l'indique. A ce propos, Debout la France a publié un droit de réponse le 8 octobre sur Twitter :

Extrait de l'article de France TV Info, qui commence donc par une tromperie :

"Sa réponse n'est pas passée inaperçue. Sur Twitter, les internautes s'en sont donné à cœur joie, en plaquant l'analogie de Nicolas Dupont-Aignan aux autres langues étrangères enseignées à l'école :"

Même type de papier chez Ouest-France, qui insiste sur le côté gâteux de NDA, qui répéterait sans arrêt les mêmes idioties :

"C’est une de ses marottes et Nicolas Dupont-Aignan ne rate pas une occasion de revenir sur le sujet dès qu’il peut. (...)

Une remarque qui a semblé choquer le journaliste mais aussi les internautes, qui ont parodié les propos de Nicolas Dupont-Aignan sur Twitter."

On remarque que ce sont, peu ou prou, les mêmes tweets qui ont servi à France TV Info et Ouest-France. La probabilité était pourtant faible, au milieu d'un torrent de tweets ironiques et moqueurs (dixit nos journalistes), de tomber sur les mêmes...

On note, là encore, le raccourci saisissant du titre de l'article : "Dupont-Aignan considère qu’apprendre l’arabe mène à l’islamisme et au terrorisme".

Certains twittos, que nos médias objectifs ont "omis" de citer, ont bien remarqué la manipulation :

20 Minutes, qui n'a peur de rien, dénonce pour sa part les "raccourcis" du politicien : "Nicolas Dupont-Aignan voit un lien entre l'enseignement de l'arabe et le développement du terrorisme". C'est pourtant 20 Minutes qui se livre ici à un raccourci.

Un raccourci qui se justifie par une mauvaise retranscription (volontaire ?) des propos de l'homme politique :

"« J’estime que le danger aujourd’hui, c’est l’islamisation de la France. C’est ce qui s’est passé en Algérie. » « Quand on apprend l’arabe on devient islamiste et donc terroriste ? », le relance alors l’interviewer. « Je le pense », puis « c’est le danger », a confirmé Nicolas Dupont-Aignan."

En fait, NDA répond à la question de Bourdin en disant d'abord "c'est le danger", puis "je le pense", avant de redire "c'est le danger". La journaliste de 20 Minutes inverse l'ordre des mots, et cela change tout. Car, dans sa retranscription fautive, on a l'impression que NDA approuve Bourdin, comme s'il disait : "Je pense que, quand on apprend l'arabe, on devient islamiste et donc terroriste." Alors que son "je le pense" se réfère à ce qu'il vient tout juste de dire, à savoir qu'il y a un "danger" (c'est-à-dire un risque, dans un certain contexte qu'il a rappelé, non une nécessité, déconnectée de tout contexte).

Sur la base de cette déclaration trafiquée, 20 Minutes, comme France TV Info, comme Ouest-France, va faire la pêche aux tweets moqueurs et tombe encore étrangement à peu près sur les mêmes (comme le monde est petit...) :

"Evidemment, après cette déclaration, le député de l’Essonne a été raillé sur Twitter. Notamment en comparant l’apprentissage de l’arabe à celui d’autres langues… Et donc des possibles « radicalisations » qui en découlent."

On notera l'usage du terme "évidemment", très usité lorsqu'il s'agit d'emporter l'adhésion de son public, de lui forcer la main, l'air de rien (nul ne se rebellant contre l'évidence).

On appréciera au passage la manipulation par l'image, avec cette photo illustrant l'article de 20 Minutes, avec un NDA qui a l'air d'un gros benêt ânonnant ses âneries :

C'est un vieux classique de la manipulation politique que d'agrémenter d'une photo peu valorisante un article sur une personnalité que l'on n'apprécie pas, voire que l'on combat.

Récapitulons :

Nous avons eu affaire, à travers ces exemples de traitement médiatique, à pas moins de six types de manipulation combinés :

1/ Manipulation par l'image (NDA terrifiant ou ridicule).

2/ Manipulation par le raccourci. C'est l'équivalent du sophisme de l'épouvantail, qui consiste à présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, de façon à ce qu'elle soit facilement réfutable.

3/ Manipulation par une discrète faute de retranscription, qui change le sens du propos, et peut permettre d'opérer un raccourci utile pour ridiculiser l'adversaire.

4/ Manipulation par l'appel à l'opinion publique faussement unanime (en sélectionnant quelques tweets disant tous la même chose, et en omettant de citer ceux qui disent autre chose, ce qui crée un faux sentiment d'unanimité auquel on est amené à céder).

5/ Manipulation par omission du contexte, de telle sorte que la position de l'adversaire apparaît incompréhensible et même parfaitement absurde.

6/ Manipulation par l'indignation sélective ("deux poids, deux mesures"), qui laisse penser qu'une déclaration est choquante en soi, alors qu'elle n'est choquante que parce qu'elle émane d'un adversaire politique (dite par un ami, elle ne déclenche aucun remous).

Ces différentes manipulations provoquent des réactions automatiques, pré-réflexives, sur lesquelles il est d'autant plus difficile de revenir qu'on n'en a aucune conscience.

Fausse neutralité, vraie militance

On serait tenté de penser que les journalistes qui ont écrit ces articles sont des adversaires politiques de Nicolas Dupont-Aignan. Ceci expliquerait cela. Malheureusement, on ne peut pas le vérifier pour France TV Info et Ouest-France, dont les articles sont anonymes ; ils sont simplement l'œuvre (honteuse ?) de la rédaction.

Mais, pour 20 Minutes, nous avons un nom ; il s'agit de Rachel Garrat-Valcarcel. Que peut-on apprendre de cette journaliste par une rapide recherche ?

A 29 ans, elle est trésorière adjointe de l’Association des journalistes LGBT, dont l'objectif est de "lutter contre l’homophobie dans l’espace médiatique", "sensibiliser la presse au traitement des questions LGBTI et former les jeunes journalistes à ces questions". Elle est elle-même transsexuelle. Lorsqu'elle était un homme, elle s'appelait Pierre. Un reportage lui avait été consacré lorsqu'il avait 21 ans et qu'il était blogueur ; on y apprenait qu'il militait pour le Parti socialiste.

Le 10 octobre 2017, Info Bordeaux, un blog orienté à l'extrême droite, avait dénoncé le "dérapage" de cette journaliste qui travaillait alors à Sud-Ouest  :

"Rachel Garrat-Valcarcel est journaliste au Sud-Ouest. Celle qui se définit comme une « Gender traitor » possède un traitement très partial de l’actualité. Dernier exemple en date avec l’annonce du président de Sens Commun qui « tend la main » à Marion Maréchal-Le Pen. La journaliste a commenté sur son compte twitter « Il lui tend le bras, non ? », amalgamant ainsi avec un symbole nazi.

Le conseiller municipal Front national de Libourne, Gonzague Malherbe, a tenu à réagir « Rachel Garrat Valcarcel nous montre par ce tweet que la neutralité politique n’est sa première préoccupation. Ceci explique en grande partie pourquoi les articles du Sud-Ouest sont très souvent à charge contre le Front national ».

Il est vrai que sur les réseaux sociaux, Rachel Garrat-Valcarcel ne fait pas mystère de ses opinions politiques favorables à la gauche. Son soutien à la cause homosexuelle et son opposition à la Manif pour tous est également manifeste."

Le 5 octobre 2018, elle réagit sur Twitter aux propos de l'historien des idées Mark Lilla, qui vient de publier La Gauche identitaire, l'Amérique en miettes, ouvrage dans lequel il affirme et déplore que la gauche américaine ait abandonné la notion de bien commun, pour ne plus parler qu'aux minorités. Extrait de son intervention sur France Inter :

"Pendant les années 60, le parti démocrate était le parti des classes populaires, des ouvriers, et les Républicains un parti pour les riches. (...) [Aujourd'hui] 20 % des adultes aux États-Unis sont des évangélistes, moins de 1% sont des transgenres : le parti démocrate a beaucoup à dire à propos des droits des transgenres mais rien à dire à la population blanche évangélistes et traditionnelle. (...) Quand [Hillary Clinton] a fait ses discours politiques, elle commençait avec bienvenue aux féministes, aux afroaméricains, mais elle a oublié la population blanche religieuse et les classes populaires blanches, et chez eux, il y a eu un sentiment de marginalisation ; elle a fait une politique de segmentation de l'électorat." 

Rachel Garrat-Valcarcel affiche franchement son opposition à cette prise de position :

Par ce détour, fort éclairant, on comprend mieux son opposition farouche à la posture assimilationniste de Dupont-Aignan, qui demande à des minorités de se plier aux us et coutumes de la majorité.

D'où tu parles ?

Cette journaliste est fondamentalement, on le voit, une militante, ce qui est certes son droit ; mais il serait plus honnête que le lecteur de 20 Minutes en soit averti. Car, à ma connaissance, 20 Minutes n'est pas censé être un média partisan ; il a plutôt l'image d'un média neutre. Avec de plus amples informations sur nos journalistes, nous serions plus à même d'apprécier la soupe qu'ils nous servent. Au moins des médias comme Le Monde diplomatique, Charlie Hebdo, TV Libertés ou Valeurs actuelles ont le bon goût de nous dire d'où ils parlent, quelles sont les idéologies qui structurent leurs visions du monde. La fausse neutralité est bien ce qu'il y a de pire.

Bourdin, à ce titre, a eu le mérite de nous dire pour qui il avait eu l'occasion de voter dans sa vie...

"J'ai voté Chirac, j'ai voté Bayrou, et j'ai voté Hollande."

... et pour qui il n'aurait pas voté au second tour de l'élection présidentielle de 2017 :

"Je n'aurais pas voté pour Marine Le Pen."

On comprend mieux, à cette aune, ses emportements contre Dupont-Aignan.

Une attitude encore plus satisfaisante que la partialité affichée (qui n'est qu'un moindre mal) serait l'honnêteté, consistant à ne donner son éventuel point de vue qu'après avoir scrupuleusement restitué les positions des uns et des autres, de manière équilibrée, afin de laisser son lecteur le plus libre possible de se forger son propre avis. Mais c'est évidemment un simple rêve que je formule ici à haute voix. Jamais un journaliste encarté ne se comportera ainsi (sauf un sur mille peut-être). La tentation d'orienter la pensée de son lecteur ou de son auditeur est si forte...

On a tous tellement envie d'amener les autres à penser comme nous. Et, les laisser libres de leur jugement, c'est prendre le risque de les voir partir dans la "mauvaise" direction. D'où cette manipulation insidieuse, si fréquente dans nos médias, et qui n'a peut-être même pas conscience d'elle-même... tant elle est naturelle.



93 réactions


  • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 8 octobre 2018 08:46
    OSEF de NDA... Ce type se prétend gaulliste, quelle arnaque !

    Il ne place pas l’indépendance de la France comme priorité n°1, dogme absolu du gaullisme.

    Aux dernières présidentielles, ce gus militait contre les radars automatiques ! Aux présidentielles ! Il se croyait aux législatives ou quoi ! Quel mongol !

    Et puis il vient de la FAF donc rien à en tirer, un vrai parasite de la politique.

    • Tythan 8 octobre 2018 16:54

      @dr.jambon-beurre

      Votre invective n’a pas de sens : tout le combat politique de Nicolas Dupont-Aignan est, depuis ses origines, marqué par la volonté de défendre l’indépendance nationale.

      L’histoire de la FAF est une calomnie aussi ridicule qu’imbécile selon laquelle il serait en fait manipulé par les Américains (pour quoi au juste d’ailleurs ?). Elle n’a ni queue ni tête.


    • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 9 octobre 2018 09:04

      @Tythan


      Je ne relate que des faits vérifiable.

    • Tythan 9 octobre 2018 10:04

      @dr.jambon-beurre

      Puisque vous prétendez ne relater que des faits vérifiables, reprenons votre commentaire initial pour voir si vous dites vrai (spoiler : évidemment non).« Ce type se prétend gaulliste, quelle arnaque »

      Nicolas Dupont-Aignan se réclame du gaullisme, mais rien ne vous permet de lui dénier cette qualité.

      « Il ne place pas l’indépendance de la France comme priorité n°1, dogme absolu du gaullisme »

      C’est absolument n’importe quoi. Le gaullisme est tout sauf un dogme, votre propos n’a aucun sens. 
      Ensuite, je trouve votre propos ridicule : Si, en politique, il faut faire des choix, en revanche un homme politique n’est pas forcément l’homme d’un seul sujet. Ce n’est pas parce que Nicolas Dupont-Aignan défend l’indépendance nationale qu’il renonce aux idées de progrès économique et social, pour prendre un exemple.

      Après, sur le fond, on voit mal quel élément viendrait à votre secours pour prétendre que Nicolas Dupont-Aignan ne défendrait pas l’indépendance de notre pays. Tout son combat politique est marqué par le souverainisme et la défense de l’indépendance de la France face à ceux qui souhaitent la mettre sous tutelle européenne.

      « Aux dernières présidentielles, ce gus militait contre les radars automatiques »

      Et alors ? Il n’y a pas de petits sujets en politique. Comme des millions de Français, je suis scandalisé par l’affaire des radars automatiques, placés en fonction de leur rentabilité et non pas, comme cela devrait être le cas, en fonction de leur perspective de rentabilité. C’est pour un pur scandale qui dévoie la noble cause de la sécurité routière. 

      « Aux présidentielles ! Il se croyait aux législatives ou quoi ! »


      Euh, comment vous dire... L’implantation des radars est du ressort des services préfectoraux, donc vous êtes complètement à côté de la plaque : c’est bien en dernier ressort l’exécutif et non le législatif qui décide de leur implantation.

      Plus largement, on peut le déplorer, mais le fait est que beaucoup de personnes se positionnent sur des enjeux électoraux majeurs sur des sujets annexes. C’est comme ça, et si vous n’êtes pas content, et bien militez pour le suffrage censitaire ou je ne sais quoi, mais assez de cette démagogie anti-populaire.

      « Quel mongol »

      Alors j’ai vérifié, et non, Nicolas Dupont-Aignan n’a pas la nationalité mongole. 

      « Et puis il vient de la FAF »

      Pathétique. La calomnie de la FAF est une vieille lune complotiste sans queue ni tête. Selon cette théorie absurde, l’association « French American Foundation » sélectionnerait des agents étrangers pour inféoder la France aux intérêts américains. Nicolas Dupont-Aignan a simplement participé, il y a plus de quinze ans, à un cycle de conférence de 2 ou 3 jours à l’occasion de laquelle il s’est vu décerner le titre de« young leaders », qui à la base se veut honorifique. 

      Rien dans cette théorie n’est cohérent : pourquoi les services américains seraient-ils suffisamment cons pour diffuser publiquement le nom de leurs prétendus agents ? Comment ces services font-ils pour corrompre un aussi nombre de personnes (les participants sont chaque année une quinzaine) en si peu de temps ? Quels services aurait rendus Nicolas Dupont-Aignan (opposant aux guerres en Irak et en Lybie, l’un des rares opposants à la réintégration du commandement militaire intégré dans l’Otan, opposant au Tafta, etc.) ? Par tout bout qu’on la prend, c’est pathétique.

      Je suis désolé mais pour moi, le mec qui prête attention à cette théorie n’est rien d’autre qu’un benêt.

      « rien à en tirer, un vrai parasite de la politique »

      Non mais c’est sûr, on voit là un jugement mûrement réfléchi et d’une grande objectivité.


    • Laurent 47 9 octobre 2018 19:03
      @dr.jambon-beurre
      Je trouve qu’il est beaucoup plus honorable de se comporter comme Nicolas Dupont-Aignan, que de s’aplatir comme une crêpe devant Washington, comme le fait Emmanuel Macron !
      Tous ceux qui militent pour une véritable indépendance de notre pays ont droit à mon respect, et en premier lieu François Asselineau, dont le défaut majeur est d’être trop intelligent pour être compris de la majorité des français !
      Tant qu’on sera au sein de cette Union Européenne de merde, soumise à l’O.T.A.N. par les Etats-Unis, l’Europe ne pourra pas se relever !
      La Russie, la Libye, l’Irak, la Syrie, l’Iran, sont-ils des pays qui nous ont attaqués, ou qui nous mettent en danger  ? Non, bien sûr !
      Alors, pourquoi aller les emmerder en dépensant notre pognon, et risquer la vie de nos militaires, si ce n’est pour faire plaisir à notre maître de Washington ?
      Comment peut-on être crétins à ce point-là ?

    • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 10 octobre 2018 04:15

      @Tythan

      @Laurent 47

      Rappel : Les 3 principaux dogmes du gaullisme.

      1. Le gaullisme se base sur les faits et est pragmatique : ce qui donnerait, l’euro est une catastrophe pour notre économie et il faut revenir au franc d’urgence. You-hou NDA, où te caches tu ??? Pourquoi ne prends tu pas position clairement là dessus.
      2. Le gaullisme place l’indépendance de la France comme élément central et majeur de la politique : donc Frexit immédiat et tout le bordel qui va avec... NDA où est tu ??? Tu finasses pour des postes d’élus, tu sais que si tu abordes ce sujet tu vas te faire blackbouler des médias.
      3. Le gaullisme intègre à toute politique d’envergure de l’ambition, la fameuse grandeur de la France patati bla bla bla. Où sont les projets ambitieux de NDA pour recouvrer notre prestige du passé. Ah oui, certainement ces histoires de radar, vous êtes pathétiques. Un président ne s’occupe pas de ça, il est le garant de l’essentiel selon les dires du vieux lui même.

      Je n’aborde pas la diplomatie car le pauvre NDA n’est en pas encore à ce niveau, laissons le s’occuper de ses radars.

      Bref le jour où NDA prendra son courage à 2 mains et nous prouvera qu’il en a dans le pantalon peut-être qu’en définitive on pourrait le classer comme gaulliste.

      Le seul qui s’en rapproche un peu est gros bourgeois Asselineau. Mais il a le charisme d’une serpillère et ses soutiens intellectuels sont aux abonnés absents.

      Bref le gaullisme est mort en même temps que son créateur et toute personne s’en réclamant de nos jours est un imposteur qui se rêve en statue de Gaulle, le cas d’Asselineau, ou en arriviste prêt à tout pour obtenir son poste d’élu, le cas de NDA.

      Ah oui et pour finir, le gaullisme ne fait jamais alliance avec l’extrême droite (même pour payer les frais de campagnes parce que le fils spirituel de de Gaulle n’a même pas fait 5%) qui dans notre pays représente les collabos, entre autres, et est le parti des perdants. C’est de Gaulle lui même qui a créé ce parti, j’ai oublié son nom originel, pour rassembler et surtout surveiller les perdants kollabos de la 2è GM et les perdants de l’Algérie.

      Mais pour savoir ceci, il faut sortir des sentiers battus prônés par la TV et leurs crieurs publics que sont NDA et tous les autres trisos médiatisés qui se font passer pour des patriotes/nationalistes.

      Avec des gens qui prennent NDA pour un gaulliste, on est pas près de dégager ces bouffons prétentieux, menteurs et vénaux qui nous servent d’élus de la Nation. Pauvre France.

    • Tythan 10 octobre 2018 10:51

      @dr.jambon-beurre

      Je ne sais pas quoi vous répondre, puisque votre post transpire l’amertume, l’aigreur et le ressentiment. Vous êtes l’exemple type du Français râleur, contempteur de tous ses contemporains qui critique tout et tout le monde bien caché derrière son écran d’ordinateur.

      Avant toute chose, il faut que vous compreniez que ce n’est pas parce qu’un homme politique ne défend pas vos opinions qu’il ne serait pas gaulliste. Je vous rappelle juste encore une fois que Charles de Gaulle a pris le pouvoir en 1958 et n’a pas mené la sortie de la France de la CEE tout juste entrée en vigueur : donc poser l’équivalence Gaullisme-Frexit, je suis désolé, mais ce n’est pas sérieux.


      Sur la prétendue étanchéité entre le gaullisme et l’extrême droite, je rappelle que l’entourage de Charles de Gaulle, lui-même issu du Maurrassisme (« Maurras est devenu fou à force d’avoir eu raison ») en 1940 est majoritairement issu de l’extrême-droite des années 30 (soit nettement plus extrémiste que tout ce qu’on peut trouver dans le champ politique en France aujourd’hui), la France Libre étant d’ailleurs caricaturée en un ramassis de cagoulards.

      Pour le reste, je vous souhaite de recouvrer un peu plus d’optimisme.

    • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 10 octobre 2018 21:33

      @Tythan


      Bla, bla, bla... Vous les Français vous êtes des cons car jamais d’accord avec les autres bla, bla, bla... Typique de l’anglo-saxon ou du français colonisé. Attaquez moi donc sur les arguments et pas sur la couleur de ma chemise que vous ne voyez pas pas.

      Je ne peux rien pour vous, lisez de Gaulle avant d’écrire sur le sujet. Pour la CEE il n’avait pas la majorité à l’assemblée et il a du composer avec les centristes européistes de l’époque tel Schumann et co. De Gaulle était royaliste, le peuple ne l’était plus, son pragmatisme l’a mené à défendre la république et il s’est taillé une constitution de monarque sur mesure. Le président de la Vè est hyper puissant et dispose de beaucoup de pouvoirs, bien plus que la plupart des autres présidents d’autres pays. Le FN n’est pas royaliste donc le FN n’est pas Maurrassien, ce sont 2 idéologies différentes. Le Nationalisme intégral de Maurras n’est défendu par aucun parti d’envergure, pourquoi alors un soi-disant gaulliste irait s’allier avec un parti n’ayant aucun atomes crochus avec son idéologie principale et ses idéologies sous-jacentes, ça n’a pas de sens. NDA est un escroc intellectuel, comme tous ces chiens que la TV nous présente comme des sauveurs ou des opposants, Mélenchon, Macron, Marine et sa smala... Tous des escrocs intellectuels et peut-être même au sens premier du terme. Et il y en a encore pour les défendre.

      Vous ne me verrez jamais parler d’un sujet que je ne maîtrise pas alors vos supputations sur ma pseudo situation psychologique...

    • Tythan 11 octobre 2018 14:08

      @dr.jambon-beurre

      Votre message est particulièrement confus et je ne sais pas trop comment vous répondre. Vous voulez que je vous attaque sur des arguments... Très bien, mais avancez-en !

      Charles de Gaulle n’était pas, contrairement à ce que vous dites, royaliste.

      Pour le reste, vous qualifier Nicolas Dupont-Aignan « d’escroc intellectuel », sans ne serait-ce même que d’essayer de justifier votre insulte...


  • leypanou 8 octobre 2018 08:56
    Apprendre l’arabe aux jeunes enfants ou non, porter le burkini, manger hallal, agressions d’homos, mort d’un chanteur célèbre, etc, etc : tout çà fait partie des « bons » sujets dont on est gavé sur les msm.

    JJ Bourdin et NDA ont été égaux à eux-mêmes : rien de nouveau sous le soleil.

    Apprendre une langue à un jeune âge ? Si c’est l’arabe, c’est la langue des islamistes, mais si c’est l’anglais, ce n’est pas la langue de ses maîtres. Comme cr.tinitude, on ne peut pas faire mieux.

    1mn27 de culture pour ceux qui ne savent pas.

  • gaijin gaijin 8 octobre 2018 09:01

    l’intégralité de ce que l’on appelle communication est de la manipulation ......a commencer par l’emploi du mot communication .....


  • Zolko Zolko 8 octobre 2018 10:25
    Mouais ... en même temps, le sujet était piégé depuis le début. NDA a mal joué sur ce coup là : vu qu’on peut apprendre le Chinois et le Russe à l’école, le Portugais et l’Italien, pourquoi n’apprendrait-on pas l’Arabe ?
     
    Mais ça ne marchera pas, personne ne voudra envoyer son enfant dans une telle classe, car personne qui revendiquerait l’Arabe comme langue vivante ne trouvera du boulot en France. Qui voudrait embaucher un Abdoul qui revendiquerait Arabe en 1ère langue ? (à part le kebab du coin)

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 9 octobre 2018 15:15

      @Zolko

      « …le sujet était piégé depuis le début. »

       

      C’est bourrin qui l’a rendu délibérément piégeux

       

      « NDA a mal joué sur ce coup là… »

       

      Lamentablement mal. Il savait, il le dit, que le débat serait piégeux, il s’y était même préparer, c’est lui qui le dit : « Vous êtes fort, mais aussi » (09’06’’)

       

      Quand bourrin triple (08’49’’) la question qui tue : - A-t-il dit, Jean-Michel Blanquer, qu’il allait rendre cet apprentissage obligatoire ? Est-ce qu’il l’a dit ? Il a dit ça ?

       

      NDA devait souligner l’ambiguïté des propos du ministre, comme il fera un peu plus tard, dans un contexte défavorable.

       

      - J’ai repris les propos du ministre, ils sont, à l’écoute attenjtive, très ambigus.

       

      -Comment ça très ambigus ?

       

      Par exemple, il a déclaré, ici même, en face de vous : «  Il faut donner du prestige à ces langues (russe, chinois, arabe). Et c’est particulièrement vrai pour l’arabe qui est une  très grande langue littéraire qui doit être apprise pas seulement par des personnes d’origines maghrébines et d’origines  de pays arabes. » (Pour mémoire, c’est le ministre de l’Education nationale qui cause dans le poste).

      - Vous n’êtes pas honnête, Nicolas Dupont-Aignan. Vous savez comme nous tous, que le ministre a catégoriquement démenti.

      - Après le tollé que cela à provoquer, vous vous seriez plutôt attendu à une confirmation ?* Jean-Jacques Bourdin

      C`était plié en deux coups les gros.

       

      * C’est un procédé que j’utiliserais systématiquement si j’étais confronté à des interviewers hostiles : répliquer par une « contre-question » mettant leur stupidité en évidence


    • Tythan 9 octobre 2018 15:43

      @Cateaufoncel3

      Chacun est libre de son interprétation. Evidemment que nous aurions tous réagi différemment et sans doute telle ou telle réplique de Nicolas Dupont-Aignan n’était-elle pas la plus percutante.

      Maintenant, dans l’ensemble, il a plutôt bien répondu et s’est à mon sens bien défendu. Vous savez très bien qu’il est plus facile pour le commentateur de salon de prérorer plutôt que celui qui était dans l’interview.

      Il est possible aussi que Nicolas Dupont-Aignan ait cherché ce buzz et se contrefoutait de passer pour un raciste aux yeux de Bourdin & Co, ce que tout homme honnête intellectuellement sait qu’il n’est pas.

      Il y a clairement un côté chez NDA : « vous voulez que je dise ça et bien j’en ai rien à foutre : je m’affirme contre vents et marée et vous pourrez dire ce que vous voudrez, cela ne m’atteint pas ». NDA est quand même très fort à ce jeu là.


    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 9 octobre 2018 18:08

      @Tythan

      J’avoue, d’abord, que je n’ai vu que de courts extraits de l’interview de NDA, ce qui m’a coûté parce que cela fait des années que je ne regarde plus Bourdin pour ne pas me gâcher mon café du matin – un Blue Mountain de la Jamaïque à 150 euros le kilo, ce qui met l’espresso à 1.30 euro, le seul luxe authentique qui soit à la portée de gens modestes, et qui est rédhibitoirement incompatible avec du Bourdin.

       Je n’avais pas non plus lu l’article, à part le chapeau, puis les réactions, en diagonale, jusqu’à celle de Zolko, je ne connais que trop bien le fonctionnement de la pompe à merde médiatique, La lecture de l’article m’a montré que c’était encore pire que ce que j’avais déjà compris. J’avais loupé le coup de l’arabe conduisant au terrorisme. Comment peut-on tomber dans un piège aussi grossier ? C’était à lui de répondre que d’apprendre l’italien conduit à devenir pizzaiolo.

      C’est le procédé que j’appelle abonder dans le sens du con

      « Il est possible aussi que Nicolas Dupont-Aignan ait cherché ce buzz et se contrefoutait de passer pour un raciste aux yeux de Bourdin & Co »

      Ce n’est pas le problème. Le problème, c’est ça : « les médias moutonniers s’en donnent alors à cœur joie, dans un art consommé du raccourci, avec, en sus, un appel au peuple unanime qui, sur Twitter, se moquerait des propos de NDA. »

      « Il y a clairement un côté chez NDA : « vous voulez que je dise ça et bien j’en ai rien à foutre : je m’affirme contre vents et marée et vous pourrez dire ce que vous voudrez, cela ne m’atteint pas « 

      On ne peut pas jouer à ça, ça peut avoir un impact très négatif sur une partie, au moins, de l’opinion publique. L’exemple extrême de ce danger, c’est l’affaire du « détail » de JMLP. Ce qu’il dit n’avait, en soi, rien de scandaleux, si on n’extrapole pas implicitement « Détail = négligeable ».

       Petite leçon illustrée par deux exemples, pour terminer :

       Je ne sais comment  NDA réagirait à une histoire de femmes attrapées par la foufoune, mais certainement pas avec la désinvolte élégance du Donald : « Propos de vestiaires ! ».Je me dis, parfois, qu’il y a du génie de la communication chez cet homme-là. Trois jours après le démarrage des polémiques soulevées par le livre Fire and Fury, il envoyait tout ça dans les oubliettes, en trois mots toujours, « pays de merde »

      Pour paraphraser Brassens parlant de Céline, je dirai « Je n’admire pas forcément des gens admirables, mais pour moi, Trump est certainement l’un des plus grands politiques de tous les temps. »

      « NDA est quand même très fort à ce jeu là. »

      Mais il n’est gagnant en rien. En tant qu’observateur neutre, mais je comprends qu’en tant que supporter, cela vous procure un plaisir certain, et d’autant que j’ai éprouvé une sympathie toute particulière à l’égard du coureur cylcise suise Tony Rominger, à cause de sa façon de traiter les journalistes par-dessus la jambe


    • Laurent 47 9 octobre 2018 19:09

      @Zolko

      De toute façon, aucun des français d’origine arabe ne parle arabe !
      L’arabe n’est parlé que par les pays du Golfe ou l’Egypte, ailleurs, ce ne sont que des dialectes, et les jeunes maghrébins qui voudraient apprendre l’arabe littéraire auraient quelques problèmes

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 9 octobre 2018 19:27
      @Tythan

      P.S. - Trump a déjà publié un best-seller L’Art du deal, peut espérer qu0il en fasse de même, à la fin de sa carrière, avec L’Art d’écraser les cafards

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 10 octobre 2018 09:22

      Bon, NDA a peut-être loupé 5 mn d’une question merdique depuis le début (mais chez les amis de la Droite la plus bête du monde, ça fait 10 jours qu’on adoore les débats merdiques, et les doigts dans le c.. , cela dit en passant).

      Que dire alors de Marine Le Pen, qui a planté son débat de 2 heures face à Macron, marquant devant la France entière qu’elle ne souhaitait pas vraiment avoir le pouvoir ?


    • Tythan 10 octobre 2018 10:59

      @Cateaufoncel3

      Je n’ai pas tout compris à vos références (Tony Rominger ?), et encore une fois libre à vous d’avoir votre appréciation sur NDA et sa prestation chez Bourdin.

      Ce que je vous dis simplement, c’est qu’il est manifeste pour tout honnête homme que lorsque NDA a dit « C’est le danger », il ne répondait pas à la simple question « Apprendre l’arabe, c’est risquer de devenir un terroriste » mais faisait référence à l’ensemble du phénomène d’assignation identitaire qu’il avait pris soin d’exposer dans les grandes lignes et dont il avait exposé que l’apprentissage de l’arabe à l’école participait. Voilà, c’est tout.

      Après, moi aussi je pense que je n’aurais pas dit cela en pensant aux répercussions médiatiques que cette saillie lui a d’ailleurs valu. D’un autre côté, je pense que NDA a très probablement délibérément voulu choquer la doxa, et donc il n’a rien à foutre de l’indignation ou des moqueries des bienpensants. Peut-être même les recherchait-il.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 10 octobre 2018 19:17

      @Tythan
      $

      Tony Rominger, comme Dupont-Aignan, se foutait des journalistes - notamment Gérard Holtz, mais je ne sais pas si la précision sert à quelque chose - et c’est ce qui a fait de moi, un inconditionnel.

      Pour le reste, ce que vous dites de NDA ne me touche pas, je n’ai rien contre lui. Je voterais pour lui sans me boucher le nez s’il était au deuxième tour contre Macron, mais la seule chose que je retiens de sa prestation, c’est ça, en pensant à tous ceux qui croient et qui croiront encore ça

      Dupont-Aignan considère qu’apprendre l’arabe mène au terrorisme

      C’est aussi ici 


    • Tythan 11 octobre 2018 14:02

      @Cateaufoncel3

      Malheureusement, on ne peut pas prendre au sérieux l’article que vous mettez en lien, écrit par un ancien cadre de Debout la France, exclu pour des faits peu glorieux et qui déverse son aigreur à l’encontre de Nicolas Dupont-Aignan (qui pourtant n’a probablement même pas été mis au courant de la procédure). Que Nicolas Dupont-Aignan défende n’importe quelle position et Nicolas Kirkitadze pondra un article sur Agoravox pour expliquer combien cette position est stupide.


      Le mec raconte absolument n’importe quoi.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 11 octobre 2018 14:53
      @Tythan

      « Malheureusement, on ne peut pas prendre au sérieux l’article que vous mettez en lien... »

      Vous sans doute, moi non plus, mais on ne compte pour rien, vous et moi. Ce qui compte, ce sont les gens qui vont prendre au sérieux, ou qui ont déjà pris au sérieux, les élucubrations du compatriote de Staline. Elles ont déjà figuré dans des médias autrement plus influents qu’AgoraVox.

    • Tythan 11 octobre 2018 15:10

      @Cateaufoncel3

      Mais vous savez, et ce type d’ailleurs en est l’exemple, Nicolas Dupont-Aignan ne cherche pas à séduire ceux qui lui sont déjà opposés.


      Et puis restons réaliste : la défiance de la société française vis-à-vis du communautarisme arabo-musulman est telle qu’à mon humble avis, parmi ceux qui comprennent à travers les propos de Nicolas Dupont-Aignan, ceux qui s’en félicitent sont plus nombreux que ceux qui s’en scandalisent, qui d’ailleurs étaient de toute façon irrémédiablement hostile à Nicolas Dupont-Aignan.

  • L'Astronome L’Astronome 8 octobre 2018 10:50
     
    « C’est une grande langue, une grande culture !  »
     
    Il aurait été intéressant de connaître la réponse de JJB si NDA avait posé la question : « Quel auteur arabe avez-vous lu ? Quel philosophe arabe avez-vous lu ? »
     

    • Tythan 8 octobre 2018 16:52

      @L’Astronome

      Cette question là, vous pouvez la poser à la quasi-totalité des invités de Jean-Jacques Bourdin, et à de notables exceptions près (Laurent Wauquiez par ex est arabophone), la réponse sera 0.

      Après, c’est aussi pour une raison simple : les auteurs et philosophes arabes sont finalement peu connus et peu nombreux, et ceux qui le sont (Averroès) écrivaient il y a des siècles si bien qu’ils sont très éloignés de nous.


    • Zolko Zolko 9 octobre 2018 15:16
      @Tythan : « ceux qui le sont (Averroès) écrivaient il y a des siècles si bien qu’ils sont très éloignés de nous. »
       
      mauvaise excuse : Sun Tzu, Confisius, Aristote, Sénèque, Platon, Jesus ... vivaient il y a des millénaires et leurs écrits sont toujours d’actualité.

    • L'Astronome L’Astronome 10 octobre 2018 09:00

       @Tythan

       
      Il faut bien distinguer arabe et mahométan. L’hégire a agi comme un éteingoir sur la civilisation arabe.
       

  • Clark Kent Bécassine 8 octobre 2018 11:02

    « A la fin de la campagne, on nous appelait “les merdias”. On nous traitait de “gauchiasses”de “journalopes”. » Matthieu Goar, reporter au service politique du « Monde »


    Bourdin ne se plaint pas, lui ! 
    Il faut croire que la presse-titution procure des compensations.

  • Dom66 Dom66 8 octobre 2018 11:41

    Et bien moi je trouve pas mal cet article. ET puis BFM c’est quoi ?? Sioniste TV/oui/non ?


    Voyons sérieux, en France la première mission des écoles est….


    Apprendre le Français………...NON ?


  • bonnes idées 8 octobre 2018 11:44

    Puisque chacun est dans son rôle alors il n’y a rien à analyser, dupont-aignant avec un nom à se poudrer la face et jean-jacques la bourde. Hein ! La politique est une pièce de théâtre et tous les soirs elle fait salle comble...


  • Ruut Ruut 8 octobre 2018 12:22
    S’en prendre au Français c’est tenter de détruire le ciment qui unit tous les Français, sa langue unique, le Français.
    Car la France c’est juste une communauté de personnes réunis autour des valeurs imprégnées dans la Langue Française qui sont la Solidarité, l’égalité et la Liberté.

    Le Français ça unis, et ce, partout, a travers le monde.


  • zygzornifle zygzornifle 8 octobre 2018 12:37

    Je croyais que le Jupitérien serait a la mode ....


  • jakem jakem 8 octobre 2018 12:57
    Comme souvent NDA s’est fait pièger. Je pense qu’il n’y-a personne dans son entourage pour l’entraîner ou simplement parler avec lui des différentes stratégies à utiliser pour ne pas se faire avoir. 
    C’est pareil pour MLP ; quand je l’entends blablater, répondre à une accusation, je suis content de ne pas être RN car ce serait désespérant.

    Ces deux-là, et aussi d’autres, se laissent mener au licol par ce Bourdain au lieu d’imposer une règle simple : « tu m’as invité, donc c’est pour que je cause. Je réponds à tes questions une après l’autre. Si tu m’interromps plus d’une fois, tu feras tes questions et réponses tout seul, je ne resterai pas pour te servir la soupe. Et tu pourras toujours te brosser pour me faire revenir dans ton cirque. Y en-a d’autres bien plus intelligents et honnêtes que toi » Et ils devraient alors partir, tête haute, sans aucune gêne.

     __________________________________________________

    Pour l’arabe à l’école primaire il-y-a plusieurs réponses :

    - il s’agirait d’enseigner l’arabe littéraire que la plupart des arabophones ne lisent ni ne parlent. Donc avec qui les enfants communiqueraient-ils ??? Et avant cette question, celle-ci : des gosses entre 6 et 10 ans sont-ils mûrs pour apprendre la littérature de pays étrangers ??? Ils ne sont même pas capables de comprendre l’inversion du pronom dans : « ... et il l’alla chercher... ».

    - il est plus logique et cohérent et compréhensible et utile d’apprendre la langue d’un pays proche de la France ; on peut penser raisonnablement qu’on s’en servira.

    - on n’enseignera pas la langue d’une culture totalitaire dont de nombreux représentants veulent détruire la nôtre. Il faut avoir le courage de le dire.

    - qui enseignerait cette langue ? des gens auxquels on ne pourrait pas a priori faire confiance.

    - nous sommes en France et les enfants vont à l’école pour apprendre essentiellement et principalement le français.

    • Tythan 8 octobre 2018 16:49

      @jakem

      Je trouve que Nicolas Dupont-Aignan s’en est plutôt bien sorti. Après, il n’est pas responsable des interprétations absolument délirantes sorties par les journalistes de RMC ou d’ailleurs.

      Bourdin était clairement en mode ultra-agressif. Faut aussi un peu le comprendre : il est sans cesse soupçonné d’alimenter le populisme et d’avoir un discours favorable à l’extrême droite. Du coup, il est obligé de donner des gages. Notre chance, c’est que sa tentative soit si grossière qu’elle ne trompe que les convaincus, ceux qui avaient décidés ab initio que Nicolas Dupont-Aignan est un crétin de fasciste ou je ne sais quoi.


  • Kapimo Kapimo 8 octobre 2018 12:59
    Le projet d’enseignement de l’arabe à l’école pose des dilemnes relatifs à l’identité française et à l’identité des immigrés. Pour certains, il peut laisser penser qu’on abandonne l’identité, donc la nation, française. Cela n’aurait rien de surprenant venant de « l’insiitut Montaigne » nommé par personne et qui ressemble beaucoup à un faux-nez franc-maçon.
    Néanmoins, les apparences sont sauves.

    Ce n’est pas le cas avec Macron, qui prend sans gants des mesures antifrançaises sans se soucier des apparences, sachant que les médias sont là pour semer la confusion.
    Sa dernière mesure, pure trahison :


  • rogal 8 octobre 2018 13:31

    L’important est ailleurs : c’est la maîtrise du franglais qui nous prépare tous à être de bons citoyens de l’Empire.


  • kako 8 octobre 2018 14:52

    Je suis ahuri par tant de malhonnêteté intellectuelle ! Tout individu ayant un niveau d’intelligence moyen, comprend que cette mesure d’apprentissage de l’arabe ne s’adresse pas aux immigrés, mais à tous ceux qui le souhaitent (les immigrés y compris bien sûr ...). Donc prétendre que çà va encourager le communautarisme est malhonnête ! Est-ce que l’apprentissage de l’Allemand a encouragé la sécession de l’Alsace et la Lorraine ? Ou encore développé un communautarisme germanique dans ces régions ? Evidemment non ! Alors c’est quoi cette stigmatisation de l’arabe ? 


    • jakem jakem 8 octobre 2018 15:56

      @kako

      L’arabe ne nous sert à rien. En outre c’est la langue d’un occupant indésirable, ou pour être plus précis et juste : de certains individus arabophones indésirables.

      Par ailleurs il nous manque du pognon, beaucoup de pognon, pour recruter des candidats au professorat de français et les former correctement ; ainsi qu’aux langues mortes.

      Je ne vois pas pourquoi on devrait gaspiller de l’argent pour créer des licences et des CAPES d’arabe alors que le nombre de postes diminue en français.

    • Tythan 8 octobre 2018 16:46

      @kako

      Vous savez, il y a un article ci-dessus. Il gagne à être lu ! Vous le faites et on en rediscute après ?


    • osiris 8 octobre 2018 21:26

      @kako

      Aujourd’hui ce n’est pas le nazisme germanique qui menace la France mais le nazisme islamique.

      Or l’arabe comme d’ailleurs le préconise l’association islamiste mondiale l’OCI est le véhicule de la parole idéologique de l"islamisme .

       Donc pour contrer cette avancée de l’islamisme mondial contrairement à ce que préconise l’Institut Montaigne il vaut mieux ne pas enseigner l’arabe dans les écoles ,je dirais même au contraire il faut peut-être l’interdire. 


  • 4 ou 15 BM 8 octobre 2018 15:26
    Un vieillard comme moi, qui a déjà pas mal d’heures de vol et entendu les sornettes ou pas, de centaines de journalistes, politiciens et saltimbanques de tous poils, ne se laisse plus impressionner par ces gens-là !

    Les ficelles, on les connait pour la plupart et nous sommes vaccinés à la langue de bois depuis bien longtemps.
    (ce qui m’étonne encore, c’est que ces connards (asses) les utilisent toujours : le ridicule de tue vraiment pas cqfd).

    Jamais nous n’avons eu tant d’informations à notre disposition, mais jamais il n’a été aussi difficile de s’y repérer.

    Je crois qu’il faut oublier les émissions « show » radio-TV du style gourdin et Cie et se frayer un chemin sur tous les sites français et étrangers, multi confessions (politiques j’entends) et idées.

    Un bon début serait la source afp et reuter et puis la kyrielle des sites droitiste gautistes extrêmistes, sans oublier l’Est et l’Ouest, la Chine etc...

    Ca prend du temps, autant que lire son journal, mais après tout on n’est pas obligé car savoir ou pas ne change rien et élire ou pas...non plus.

    Finalement, ne pas savoir et ne pas écouter, comme ne pas élire non plus, c’est économiser du stress, de la frustration, de l’agacement et de la grogne.

    Heureux le simple d’esprit, plus heureux encore, l’ignorant.

    mcnqma (mais ce n’est que mon avis !)

  • BuSab 8 octobre 2018 15:39
    J’adore entendre des journalistes parler de la « brillante culture » de la civilisation Arabo-Musulmane.

    La civilisation arabo-musulmane a été la civilisation la plus esclavagiste de toute l’histoire de l’humanité. Elle n’a aboli cette esclavage que contraint et forcé par les « méchant occidentaux » (et malgré cela, l’esclavage resurgit de temps en temps au sein de cette « brillante culture »).
    Il n’y a pas un seul représentant politique ou religieux issus de cette « brillante culture » qui ait reconnu ni même regretté officiellement les crimes ou erreurs de son passé.
    Je défi nos « brillants journalistes » de citer des grands écrivains issus de cette « brillante culture » sans faire appel à Wikipédia. (je parle d’auteur Arabe, et pas Perse, Kabyle, Berbère ou Indien).

    Certes, quelques poètes sortent du lot, mais ils ont tous fini persécutés voir exécutés par leurs coreligionnaires.
    La culture arabo-musulmanne pourra briller quand elle aura cessé de se comporter comme une victime amnésique

  • biquet biquet 8 octobre 2018 15:45

    Partir ce n’est pas dire adieu
    à tous ces souvenir qui nous si précieux
    https://www.youtube.com/watch?v=tx652r-17Ug


  • alinea alinea 8 octobre 2018 15:48

    On en est à la quatrième génération en primaire, hein ? Alors oui pour l’arabe s’il y a aussi le polonais, le portugais, l’espagnol et l’italien, le tout obligatoire pour tout le monde quitte à faire, dix-huit places, il faut pas déconner. Puisque la France est un melting pot dont la langue fut imposée, qu’on touille dans le pot et qu’on y mette de tout, sinon l’injustice sera insupportable. smiley


  • Tythan 8 octobre 2018 15:51

    Un bel article !

    Honoré d’y être cité !


    • Samy Levrai samy Levrai 8 octobre 2018 22:10

      @Tythan

      Dommage c’est un site politique, pas un site pipole… alors comme ça tu es souverainste ? c’est quoi un pays souverain ? quels sont les piliers de a souveraineté ? est ce que nous faisons nos lois ? est ce que nous faisons notre justice ? battons nous monnaie ? décidons nous de la paix et de a guerre ? comment grand souverainiste te proposes tu de rendre le pouvoir à la nation ? en collaborant comme le Young leader de la french american foundation NDA ? 
      Les collabos euro atlantistes ne devraient pas se reclamer de de Gaulle .

    • Tythan 9 octobre 2018 10:30

      @samy Levrai

      Ecoute mec, je ne suis pas chargé de ton éducation. Arrête d’insulter à tout va et remets-toi en question.


    • Samy Levrai samy Levrai 9 octobre 2018 11:11

      @Tythan
      c’est toujours drole, tu n’as donc aucune reponse a apporter ? tu parles education ? en quoi en arnaque ? je te l’ai dit pas de bol tu n’es pas sur un site pipole mais sur un site politique ton cheval est un beaudet et toi pas tres au fait de la politique ...


    • Tythan 9 octobre 2018 11:21

      @samy Levrai

      Ecoute mec, quand tu pondras un argument rationnel, peut-être consentirai-je à te répondre. 

      J’attends.


    • Samy Levrai samy Levrai 9 octobre 2018 11:40

      @Tythan

      rationnel dis tu ? je te demande de me montrer où dans le programme de DLF il y a marqué que nous quitterions l’UE, l’euro et l’OTAN et je ne serai pas rationnel ? connais tu le sens des mots ? 
      Nous ne sommes plus souverains donc plus en democratie à cause de ces trois choses et l’arnaqueur NDA ne veut sortir d’aucun des trois … 
      J’ai plaisir a discuter avec des gens qui savent de quoi il parlemais les abrutis arnaqueurs me sortent par les trous de nez...

    • Tythan 9 octobre 2018 15:37

      @samy Levrai

      Et moi c’est bizarre, mais j’ai plaisir à discuter avec des contradicteurs respectueux, sympathiques et qui utilisent des arguments rationnels... 

      Does it ring a bell ?


    • Samy Levrai samy Levrai 9 octobre 2018 17:16

      @Tythan Mon petit pepere je n ai point vu de respect pour l UPR et c est autre chose que ta mouise DLR... Alors aucune réponse aux questions qui te sont posées ? Tu as bien fait de venir tu reviens passer pour ce que tu es quand tu veux l euro atlantiste pour une autre Europe... dLR est un parti de collaboration comme tous les partis du parti unique mais il se démarque par sa connerie et son racisme et toi ?


    • Tythan 10 octobre 2018 11:09

      @samy Levrai

      T’es tellement à l’ouest que tu me fais pitié. 

    • Legestr glaz Ar zen 10 octobre 2018 11:39

      @Tythan

      Cette réponse est une fuite en avant Tythan.

      Pourtant la question de Samy Levrai est fort simple : Quelle souveraineté pour la France dans un système supranational comme l’UE ? Si vous avez des réponses à apporter, elles seront les bienvenues. Merci. 

    • Tythan 10 octobre 2018 12:07

      @Ar zen

      Que tu reprennes un propos de Samy Levrai qui m’insulte, moi ainsi que Nicolas Dupont-Aignan et l’ensemble de ses électeurs donne la mesure de ton manque de sérieux.Je vais répondre à ton commentaire, mais permets-moi quand même de marquer avant solennellement ta duplicité.


      Si je réponds à ton commentaire, je ne vois pas l’intérêt de répondre à ta question, ce qui reviendrait au fond à te donner un cours sur les prérogatives actuelles de l’UE, dont je n’ai ni l’envie ni forcément d’ailleurs les qualités pédagogiques pour te le délivrer. Si je ne te réponds pas, ce n’est en rien une dérobade mais tout simplement parce que j’appartiens à une formation politique, Debout la France, qui fait le constat justement que la souveraineté française se voit par trop empiétée et qui propose donc de la restaurer en rompant avec le système supranational qu’est l’UE actuelle.

      En fait, c’est toujours la même chose, toujours la même erreur qui fait que la discussion est impossible avec toi : comme tu raisonnes tout seul dans le vide et que tu ne prends jamais en considération ce que ton contradicteur prend beaucoup de temps à t’expliquer, tu pars en sucette.

      Parce que la réponse que je t’ai apportée, j’ai déjà dû te l’apporter x fois. Mais c’est pas grave, je recommencerai jusqu’à ce que ça rentre.


    • Samy Levrai samy Levrai 11 octobre 2018 00:06

      @Tythan
      Il s’en passe des choses dans ton petit corpsu exprimes très bien tes ressentis mais je te répète que tu es sur un site politique et que tu te montres à un niveau qui ne l’est pas


  • malitourne malitourne 8 octobre 2018 16:10

    NDA : « Il faut changer les règles du jeu européennes »

    Magnifique spécimen d’enfumeur politique en action devant Bourdin. Se faire enfumer à gauche par Mélenchon et à droite par Dupont-Aignan, pour au final se faire fourer par Macron. 
    Vivement le Frexit pour en finir avec ces guignolades

    • Tythan 8 octobre 2018 16:45

      @malitourne

      Encore une fois, vous n’apprenez pas. Vous êtes l’exemple type du militant borné du Frexit, entubé en beauté par François Asselineau et content de l’être !


    • Drugar Drugar 8 octobre 2018 17:20

      @Tythan
      En quoi se fait-on entuber par F.A. ?

      Puisque vous semblez êtres partisan du « changeons l’Europe », voici quelque questions subsidiaires : 
      Pouvez-vous nous donner la procédure à suivre pour changer les traités de l’UE ? 
      Pouvez-vous nous expliquer comment vous comptez convaincre l’unanimité des pays membres de l’UE qu’il faut adhérer à votre vision de l’UE ?
      Que voulez-vous changer dans l’UE ?
      Que voulez-vous garder dans l’UE ?

    • Samy Levrai samy Levrai 8 octobre 2018 21:53

      @Tythan
      Je trouve très drole de suivre un jeune leader de freench american foundation qui se dit gaulliste et souvrainiste mais ne parle pas de sortir de l’UE de leuro ni de l’OTAN qui représente seulement ce qui fait que notre pays n’est pas independant… es tu un idiot ou un escroc ?


    • Tythan 9 octobre 2018 10:26

      @Drugar

      Tu te fais entuber parce que tu soutiens un homme politique égotique s’étant lancé dans une aventure politique contre-productive n’ayant absolument aucune chance d’arriver à quoi que ce soit.

      Pour changer les traités de l’UE, et bien on négocie. 

      Pour convaincre les autres Etats de rompre avec la logique actuelle de l’UE, c’est en fait la partie la plus simple puisque cette logique est aujourd’hui délétère : l’UE craque de partout, la commission européenne est aujourd’hui officiellement dirigée par un alcoolique notoire totalement dans la main d’un Allemand machiavélique et manipulateur, l’UE est engluée dans la crise de l’euro, absente de tous les grands enjeux, paumée sur la crise migratoire, absente des discussions sur l’écologie etc.

      La vision de l’UE que nous proposons est facile à adopter, puisque nous proposons des coopérations libres là où elle sera efficace : c’est évidemment beaucoup plus désirable que le système actuel.

      J’ajoute que l’UE serait probablement resserrée, puisqu’il est absurde de mettre au même niveau des pays à l’économie encore en développement comme la Roumanie sur le même plan que des pays plus avancés.

      Si des pays refusent, et bien nous ferons sans eux.

      Ce que je veux changer dans l’UE ? A peu près tout. Le point le plus saillant, c’est que je souhaite que la logique fédéraliste soit mise à bas.

      Ce que je veux garder dans la construction européenne actuelle ? Pas mal de choses, que ce soit géré directement par l’UE aujourd’hui ou par d’autres organismes : la libre circulation des biens et des capitaux (avec un contrôle) entre pays les plus avancés et ayant un système économique et de protection sociale non pas identique mais comparable (en clair, l’Europe de l’ouest), la plupart des programmes de coopération européenne (l’ESA, CERN, programmes divers et variés comme Arianespace, par ex Galileo, programme qui a connu d’importantes vicissitudes mais qui est en soi très intéressant), des structures de coordination des monnaies (l’euro monnaie commune), la qualité des normes européennes (le fameux CE), etc. 

      Même un organisme comme l’autorité de la concurrence de l’UE pourrait être utile à condition que ses dogmes soient revus et que les Etats aient leur mot à dire pour les sujets touchant à l’indépendance nationale.


    • Tythan 9 octobre 2018 10:29

      @samy Levrai

      Tu m’as démasqué : en fait, je suis payé par les agents du NOM pour faire de la propagande sur Agoravox et lutter contre le chevalier « Samy Levrai »...

      Je ne sais pas quoi te dire mon pauvre vieux.

      Nicolas Dupont-Aignan est souverainiste et gaulliste, rien ne te permet de dire l’inverse. Je te rappelle juste que Charles de Gaulle lui-même ne souhaitait pas la sortie de l’OTAN ni celle de l’alors CEE. Quant à l’euro, qui n’existait pas à son époque, je te signale que Nicolas Dupont-Aignan en a été l’un des farouches contempteurs et qu’il prône l’idée d’une « monnaie commune », c’est-à-dire un retour des monnaies nationales avec des parités stables et ajustables : concrètement donc, il veut le retour du Franc, mais c’est simplement une manière plus habile et moins anxiogène pour présenter les choses face à la population française.


    • Samy Levrai samy Levrai 9 octobre 2018 11:20

      @Tythan

      Je sais bien a qui je parle ne t ’inquiète pas , un triste collabo euro atlantiste qui soit ne connait pas le sens des mots soit est vraiment bete à manger du foin.
      Tu ne sais donc rien de de Gaulle , tu devrais lire ses mémoires plutôt que de faire confiance aux types comme NDA...
      Tu vas pouvoir nous montrer dans le programme de DLF où il y a marqué que nous quittions l’UE, l’euro et l ’OTAN mais à priori passer pour un type qui ne sait pas de quoi il parle ne te gene pas du tout… et je n’aurais aucune reponse, il en est ainsi avec ceux qui sont dans les croyances, ils entrent en dissonance cognitive et prennent la fuite. 


    • Drugar Drugar 9 octobre 2018 11:52

      @Tythan
      « Tu te fais entuber parce que tu soutiens un homme politique égotique s’étant lancé dans une aventure politique contre-productive n’ayant absolument aucune chance d’arriver à quoi que ce soit. »

      Accusation péremptoire, faite sans aucune preuve ni logique. Navrant...

      Donc, vous dites vous-même que l’UE est dans une logique délétère, aux mains de personne machiavéliques et alcooliques, paumée et absente des grands enjeux. De surcroît, vous voulez y changer presque tout. Et donc, la conclusion qu’il vous vient, après cette exposé de la situation au vitriole comme vous l’avez fait, c’est qu’il faut...rester dans l’UE ?? Je ne comprends pas votre logique.

      Vous n’avez pas répondu à la question que je vous posais sur la procédure à adopter pour modifier les traités et faire accepter ces modifications aux autres états membres. Selon vos propos, cela est extrêmement simple : on négocie et si des pays refusent on fait sans eux !
      sauf, que vous omettez un détails : il n’existe aucun article dans les traités permettant d’exclure un pays membre. donc, vous ne pouvez pas faire sans les pays qui refusent. Et comme il faut l’unanimité pour changer les traités, il suffit d’un pays récalcitrant pour bloquer tout changement. 

      Vous avez pu constater que Macron, européiste et ultra-libéral convaincu, n’a cessez de se casser les dents avec toutes ses idées de « changer l’Europe », alors que lui est parfaitement dans le moule de la doxa de l’UE. Par ailleurs, il a fallut d’âpres et longues négociations pour obtenir des avancée mineurs sur la directive des travailleurs détachés (une directive ne nécessite pas l’unanimité pour être modifiée, contrairement aux traités). Combien de temps cela prendra pour modifier « à peu près tout » les articles des traités dans ces conditions, selon vous ?

      Parmi ce que vous souhaitez garder de l’UE, vous citez « la libre circulation des biens et des capitaux (avec contrôle) ». si vous souhaitez établir un contrôle de la circulation des biens et des capitaux, il ne s’agit plus de « libre circulation ». Par ailleurs, établir un contrôle des mouvements de capitaux nécessitera une modification de l’article 63 du TFUE. Or je peux vous garantir que le Luxembourg, qui bénéficie à plein régime de cet article (affaire des luxleaks), refusera catégoriquement toute modification. Comment faite-vous alors pour mettre en place ce contrôle ? Et il ne s’agit la que d’un seul article des traités, qui en compte des centaines...

      De plus, toutes les collaborations entre les pays européens ne sont pas forcément rattachés à l’UE, loin s’en faut. L’espace Schengen, ArianeSpace, le CNES, ERASMUS, et d’autres sont des projets distinct de l’UE, dont la création pour certain remontent avant la création de l’UE (1992). Il n’est donc pas nécessaire de rester dans l’UE pour continuer à prendre part à ces activités.



    • Dom66 Dom66 9 octobre 2018 14:37

      @Tythan

      Salut, j’ai lu vos commentaires, je vous demande de regarder cette vidéo merci d’avance

      Le piège de L’Europe



    • Tythan 9 octobre 2018 15:32

      @Drugar

      Mon accusation était péremptoire, bien sûr. Mais je ne l’ai faites que pour faire pendant à la vôtre. Après, pardonnez-moi, mais un mec qui promet la lune depuis 10 ans et qui vient de se ramasser à 0,9% des voix alors qu’il prétendait casser la baraque, pardonnez-moi moi mais si effectivement je n’ai pas la preuve que la voie solitaire qu’il propose est sans issue, j’ai quand même quelques éléments qui permettent de dire que ce que je dis est probable

      Le parti que je soutiens ne propose en rien de rester dans l’UE, arrêtez de raconter n’importe quoi. Si vous voulez, j’ai l’impression que vous vous focalisez sur le mot « UE », ce qui n’a pas de sens. Jamais DLF n’a voulu rester dans l’UE actuelle, c’est ridicule. D’ailleurs, nous voulons changer le nom même de la construction européenne.

      Nous voulons la même chose, restaurer la souveraineté de notre pays. Simplement, nous différons sur les moyens : vous pensez qu’il est indispensable de sortir de l’UE et êtes prêts à jeter ses bons côtés là où nous pensons qu’il est possible de conserver ses bons côtés. Mais encore une fois, il n’y a pas d’opposition de fond entre nous, puisque DLF a toujours précisé que, pour le cas où il s’avèrerait qu’il n’était pas possible de conserver ses bons côtés, alors nous étions prêts à sortir de l’UE à la manière dont l’UPR ou Florian Philippot le propose.

      Sur la procédure pour modifier les traités, je comprends votre argument. Mais il est inopérant et faux dans la pratique. Je n’ai jamais parlé d’exclure un pays. Simplement, à partir du moment où la France et les autres principaux pays se mettent d’accord pour remplacer l’UE par une Europe des Nations, et bien on applique les nouveaux traités et les quelques récalcitrants pourront toujours réclamer l’application des anciens traités que cela ne changerait rien.

      Il faut avoir une vision dynamique de l’histoire, et ne pas se borner à une vision juridique complètement absurde (et en plus fausse).

      De toute façon, et c’est ça qui est rageant, c’est absurde puisqu’aujourd’hui les souverainistes sont très loin du pouvoir.

      Sur la directive travailleur détaché, sur laquelle Macron a obtenu de sérieuses avancées quoique insuffisantes, c’est un autre sujet puisque c’est du droit dérivé. Mais sur le fond nous sommes complètement en phase et vous abondez dans mon sens. C’est bien pour cela qu’il faut arrêter avec cette logique complètement folle de l’UE et qu’on ne peut plus laisser les choses comme cela : il faut refonder tous les traités d’un coup, et ne garder que ce qui est acceptable. A cet égard, le principe du paiement des charges sociales dans le pays mieux disant est un principe non-négociable.

      J’ai utilisé « libre-circulation » surtout pour parler des biens, mais non, ce que vous dites n’est pas tout à fait exact. Il y a une différence entre la libre-circulation et le laisser faire sans aucun contrôle, c’est ce que je propose. Par exemple, si les capitaux seront libre de s’installer dans chaque pays, le pays d’origine pourra contrôler les motifs de ce mouvement et taxer s’il s’agit d’évasion fiscale.

      Quant au Luxembourg, c’est un micro-Etat enclavé. A partir du moment où la France, la Belgique et l’Allemagne se mettent d’accord, il n’aura pas d’autre choix que d’accepter. Vous savez, c’est toute l’hypcorisie des paradis fiscaux, qui n’existent que parce qu’on les laisse agir. Je ne dis pas que c’est facile, mais si les Etats le voulaient vraiment, il y a longtemps qu’ils n’existeraient plus.

      Je n’ignore pas non plus ce que vous dites sur les collaborations européennes (après, il y a toujours des liens, à ne pas minorer. Par ex, depuis le traité d’Amsterdam, Schengen est directement lié à l’UE). C’est justement tout l’aspect novateur du projet présenté par Debout la France, qui propose un cadre global pour l’ensemble de ces politiques. 


    • Tythan 9 octobre 2018 15:36

      @Dom66

      Vu, c’est de la propagande débile de l’UPR, un sophisme absolument pathétique. L’auteur confond la possibilité pour 28 parties d’obtenir un compromis avec la probabilité d’obtenir un gouvernement de même couleur politique dans 28 Etats en posant par hypothèse (absurde, évidemment) deux camps droite-gauche qui seraient équivalents dans chaque pays. C’est ridicule de bout en bout, un parfait exemple de strawman.


    • Drugar Drugar 9 octobre 2018 16:59

      @Tythan
      « Mon accusation était péremptoire, bien sûr. Mais je ne l’ai faites que pour faire pendant à la vôtre. Après, pardonnez-moi, mais un mec qui promet la lune depuis 10 ans et qui vient de se ramasser à 0,9% des voix alors qu’il prétendait casser la baraque, pardonnez-moi moi mais si effectivement je n’ai pas la preuve que la voie solitaire qu’il propose est sans issue, » 

      Quelle accusation péremptoire ai-je fais ? En quoi F.A. promet-il la Lune ? Le fait qu’il n’est fait que 0.92% à la présidentielle rend-il son argumentaire faux ? Qu’avez-vous à lui reprocher sur le fond ?

      « j’ai l’impression que vous vous focalisez sur le mot « UE », ce qui n’a pas de sens. Jamais DLF n’a voulu rester dans l’UE actuelle, c’est ridicule ». 
      Je ne me focalise pas sur le nom UE, j’appel un chat, un chat : cette structure s’appel officiellement Union Européenne (UE), j’utilise donc ce terme.

      « DLF a toujours précisé que, pour le cas où il s’avèrerait qu’il n’était pas possible de conserver ses bons côtés, alors nous étions prêts à sortir de l’UE à la manière dont l’UPR ou Florian Philippot le propose. » 
      Désolé mais je n’ai pas vu cela écrit dans le programme.

      « Simplement, à partir du moment où la France et les autres principaux pays se mettent d’accord pour remplacer l’UE par une Europe des Nations, et bien on applique les nouveaux traités et les quelques récalcitrants pourront toujours réclamer l’application des anciens traités que cela ne changerait rien. » 
      Certainement, pas. L’appartenance de la France à l’UE est écrit dans notre constitution (c’était l’objet du référendum de 2005 justement). La France a signé ces traités et doit donc les appliquer. Si la France piétine les traités en refusant de les appliquer elle perd toute ça crédibilité diplomatique et invite donc toues les autres pays du monde à faire se qu’il veulent des traités qu’ils ont signé avec la France. De toute façon, notre constitution, loi des lois dans notre pays, je vous le rappel, nous obligerait à appliquer ces traités. Il ne s’agit en rien d’un détail juridique, contrairement à ce que vous pensez, mais d’un point fondamental de droit. A moins que vous ne considéreriez notre constitution comme de la gnognotte ?

      « C’est bien pour cela qu’il faut arrêter avec cette logique complètement folle de l’UE et qu’on ne peut plus laisser les choses comme cela : il faut refonder tous les traités d’un coup, et ne garder que ce qui est acceptable » 
      Acceptable pour qui ? Ce qui est acceptable pour la France ; l’est-il pour l’Allemagne ? Et l’Italie ou l’Espagne, qu’ont-ils à en dire ? Pourquoi ne pas sortir de l’UE et proposer, ensuite, un nouveau projet ? Pourquoi, nécessairement repartir de cette structure nuisible qu’est l’UE, pour au final tout changer de fond en comble ? C’est quoi l’intérêt de procéder ainsi ? C’est quoi le problème avec le fait de sortir de l’UE par l’article 50 du TUE ?

      « Il y a une différence entre la libre-circulation et le laisser faire sans aucun contrôle, »
      Non, il s’agit bien de la même chose. 

      « Quant au Luxembourg, c’est un micro-Etat enclavé. A partir du moment où la France, la Belgique et l’Allemagne se mettent d’accord, il n’aura pas d’autre choix que d’accepter. »
      Que vous le vouliez ou non, le Luxembourg est membre à part entière de l’UE. Toute modification des traités devra avoir son approbation, au même titre que tous les autres états membre. 

    • Tythan 10 octobre 2018 10:43

      "@Drugar

      « Quelle accusation péremptoire ai-je fais ? »

      Je vous relis, et effectivement vous n’avez pas fait d’affirmation péremptoire. C’est moi qui ait retourné l’accusation débile lancée par Malitourne (que je connais depuis des années, c’est l’ex type du militant borné Asselinien ultra-agressif) à l’encontre de Debout la France. Après, puisque vous contestez mon accusation, cela revient au même sur le fond.

      « En quoi F.A. promet-il la Lune ? »

      FA développe un discours un peu millénariste selon lequel l’UPR va bientôt casser la baraque et remporter les élections, son manque de résultats actuels s’expliquant selon lui uniquement à cause de la censure médiatique. Chaque fois, il prétend que son émergence est pour demain. Or, si je ne nie pas ses progrès, qui restent malgré tout lilliputiens, je pense que c’est faux. 

      "Le fait qu’il n’ait fait que 0.92% à la présidentielle rend-il son argumentaire faux ?"

      En soi non, mais ce résultat très faible devrait quand même l’inciter à se remettre en question, ce qui n’est absolument pas le cas.

      Qu’avez-vous à lui reprocher sur le fond ?"

      Le principal reproche de fond que je ferais à Asselineau, c’est justement de travestir des différences de forme, d’approche qu’il a avec les autres souverainistes comme Nicolas Dupont-Aignan, pour en faire des divergences de fond.

      "Je ne me focalise pas sur le nom UE, j’appel un chat, un chat : cette structure s’appel officiellement Union Européenne (UE), j’utilise donc ce terme."

      Si par UE vous considérez la structure actuelle de la construction européenne, alors dans ce cas il est clair que Nicolas Dupont-Aignan entend en sortir. Vous ne pouvez donc pas affirmer le contraire, et il n’y a donc bien aucune vraie différence de fond entre nous, ce qui est mon point.

      Je vais scinder votre commentaire : "NDA propose la même chose que JLM : un rapport de force avec l’UE, une désobéissance au traités, imposer une vision franco-française de l’UE au mépris total de l’avis des autres membres."

      Sur le rapport de force avec l’UE, je ne comprends pas bien votre point : de quoi croyez-vous que sont faits les rapports entre Etats ? Il y a toujours un rapport de force, c’est consubstantiel.

      Sur la désobéissance aux traités, en fait il faut bien comprendre la position de DLF. A DLF comme pour tous les souverainistes conséquents, nous plaçons au-dessus de tout la souveraineté nationale. Si donc l’application d’un traité international devient insupportable pour l’indépendance nationale, eh bien je n’ai aucun problème à ne pas le respecter. Et si ça ne plaît pas aux étrangers, eh bien tant pis. J’ajoute que les scrupules que l’on pourrait avoir d’agir ainsi voient leur portée grandement affaiblie quand on considère la façon dont s’est construite les traités européens, avec la véritable forfaiture qu’a constituée l’adoption du traité de Lisbonne.

      Enfin, et là est la différence majeure avec Mélenchon, la vision de la construction européenne que nous développons a ceci pour particularité qu’elle permet à chaque pays de s’associer librement aux différentes politiques européennes : sur tel sujet, tel ou tel pays coopèrent, sur un autre, tel pays ne participera pas mais tel autre oui, etc. L’Europe des Nations que nous proposons n’impose rien si ce n’est un socle minimal. Si vous voulez, notre attitude est l’exacte inverse à la fois de celle de l’UE actuelle prétendument libérale qui en réalité celle du laisser-faire et du délitement et de celle sociale que Mélenchon voudrait imposer à nos voisins (et qui n’a effectivement aucune chance de survenir).

      [Sur l’engagement de NDA de, pour le cas où la refondation de l’UE en Europe des Nations échouerait, de quitter l’UE et que vous ignoriez]

      Il s’agit du point 3 sur cette page internet : http://www.nda-2017.fr/theme/europe. Ce point n’est effectivement pas développé par NDA, parce que s’il le faisait, ce serait admettre qu’il pense que l’opération a peu de chance de réussir et que les médias en profiteraient pour faire peur sur le thème du Frexit.

      "Certainement, pas. L’appartenance de la France à l’UE est écrit dans notre constitution (c’était l’objet du référendum de 2005 justement)"

      Vous vous trompez sur ce point : l’appartenance à la France à l’UE résulte de la révision constitutionnelle de 1992.

      "Il ne s’agit en rien d’un détail juridique, contrairement à ce que vous pensez, mais d’un point fondamental de droit. A moins que vous ne considéreriez notre constitution comme de la gnognotte"

      Pas du tout, c’est ridicule. J’ai déjà répondu par ailleurs à vos considérations sur le respect des traités. Quant à la constitution, elle proclame également la souveraineté et l’indépendance nationale, et il y a peu de doute quant à la hiérarchie de ces valeurs par rapport au respect des traités.

      "Pourquoi, nécessairement repartir de cette structure nuisible qu’est l’UE, pour au final tout changer de fond en comble ?"

      C’est là où l’on voit bien la nocivité du discours de François Asselineau, qui vous embrouille au plus haut point. Debout la France et Nicolas Dupont-Aignan n’ont jamais proposé de repartir de la « structure nuisible qu’est l’UE », ils proposent justement de s’en débarrasser.

      « C’est quoi l’intérêt de procéder ainsi ? »

      Les intérêts sont multiples : sur le plan de l’approche tout d’abord, l’intérêt est en premier lieu et évidemment, éviter d’effrayer les Français qui ont légitimement peur en raison du discours apocalyptique délivrée par les médias et les différents relais d’opinion. En second lieu, d’éviter de tomber dans le piège tendu par les Européistes du « Tout ou rien », entre la structure de l’UE actuelle qui tendrait vers toujours plus de fédéralisme, et le chaos d’une absence totale de coopération

      Mais il y a aussi des intérêts diplomatiques : le Royaume-Uni est en train de l’expérimenter, mais la partie qui se retire d’une organisation (après pourtant que cette organisation se soit pliée en 4 pour combler ses désidérata, avec le deal obtenu par Cameron qui se rajoutait aux nombreuses exceptions britanniques) est dans une situation de faiblesse par rapport à un bloc et sa marge de négociation est étroite. La chance de T May, c’est que les dirigeants européens sont d’une faiblesse (France, Allemagne) et d’une connerie (France) abyssale, mais sa position est objectivement faible. De plus, à la table de négociation, proposer quelque chose donne toujours (à condition que ce ne soit pas non plus débile bien sûr), une meilleure main plutôt que déclarer. Si vous voulez et même si ça vous choque, lorsque vous voulez partir, il est toujours plus habile de proposer un compromis, même inacceptable, pour rejeter la responsabilité de la rupture sur l’autre partie.

      "C’est quoi le problème avec le fait de sortir de l’UE par l’article 50 du TUE ?"

      Je les ai déjà évoqué, mais ils sont multiples : d’abord le fait que cet article soit pratiquement vide de contenu et laisse le champ libre à beaucoup de pratiques détestables, comme l’expérimentent nos amis britanniques. Mais fondamentalement, le problème est qu’il indique chez le pays qui l’actionne une soumission à l’ordre juridique européen de l’Etat retrayant.

      Je ne réponds pas sur le reste, je n’ai rien d’autre à ajouter.


    • Drugar Drugar 10 octobre 2018 15:23

      @Tythan

      « Vous vous trompez sur ce point : l’appartenance à la France à l’UE résulte de la révision constitutionnelle de 1992. »

      Effectivement, les articles de la constitutions auxquels je pensais datent de 1992. Ils auraient dû, en revanche, être modifiés suite à ce référendum. Ils ont été modifiés en 2008 suite à la forfaiture de nos (sois-disant) représentants et de Sarkozy en acceptant le texte refusé en 2005.

      « Sur le rapport de force avec l’UE, je ne comprends pas bien votre point : de quoi croyez-vous que sont faits les rapports entre Etats ? Il y a toujours un rapport de force, c’est consubstantiel.

      Sur la désobéissance aux traités, en fait il faut bien comprendre la position de DLF. A DLF comme pour tous les souverainistes conséquents, nous plaçons au-dessus de tout la souveraineté nationale. Si donc l’application d’un traité international devient insupportable pour l’indépendance nationale, eh bien je n’ai aucun problème à ne pas le respecter. Et si ça ne plaît pas aux étrangers, eh bien tant pis. »

      Sauf que l’UE n’est pas un état. Il s’agit d’une structure juridique supranationale. Les traités donnent aux lois émanant de cette structure une force supérieur aux lois nationales : c’est ce que nous rappel les articles de la constitution. Par conséquent, si vous désobéissez au traités de l’UE vous bafouez la constitution. Si vous entamer un rapport de force avec l’UE, vous bafouez la constitution. Si vous refusez d’appliquer les sanctions émanant de l’UE, vous bafouez la constitution.

      Qui plus est, quel est l’intérêt de rester dans une structure dont on refuse de respecter les règles ??? 

      Je les ai déjà évoqué, mais ils sont multiples : d’abord le fait que cet article soit pratiquement vide de contenu et laisse le champ libre à beaucoup de pratiques détestables, comme l’expérimentent nos amis britanniques. Mais fondamentalement, le problème est qu’il indique chez le pays qui l’actionne une soumission à l’ordre juridique européen de l’Etat retrayant.

      Pas du tout, il indique qu’il y a un délais de 2 ans pendant lesquels il y a des négociations et que passé ce délais et même sans accord le pays sort de plein droit de l’UE. Que voulez-vous ajouter ? Par ailleurs l’utilisation de l’article n’est pas « une soumission à l’ordre juridique européen » (c’est quoi l’ « ordre juridique européen » ?) mais au contraire un respect scrupuleux du droit international, droit dont font partis les traités de l’UE. Que cela vous plaise ou non, la France à accepté ces traités. La constitution stipulant bien que le président est la garant du respect de la constitution et des traités (article 5), il se doit de respecter les traités de l’UE. Il n’y a donc qu’un seul et unique moyen compatible avec notre constitution de retrouver notre pleine et entière souveraineté (que nous souhaitons tous les deux) : sortir de l’UE par l’article 50 du TUE !

      « est dans une situation de faiblesse par rapport à un bloc et sa marge de négociation est étroite. La chance de T May, c’est que les dirigeants européens sont d’une faiblesse (France, Allemagne) et d’une connerie (France) abyssale, mais sa position est objectivement faible. »

      De quel bloc parlez-vous : cette UE que vous décrivez vous-même comme étant complètement à la rue sur tous les sujets ? Cette UE dans laquelle tout les membres se tirent en permanence dans les pattes et ou rien avance ?

      Donc, selon vous, nous serions en « position de force » en désobéissant aux règles d’une structure que l’on refuse de quitter, mais en « position de faiblesse » en respectant le droit international en quittant sans heurt une structure dont le fonctionnement ne nous convient pas ? Je ne vois pas du tout ou serait la « position objectivement faible » de la Grande-Bretagne : il va falloir que vous apportiez de sérieuses preuves à votre assertion. Au contraire, le futur budget de l’Ue étant en parti conditionné par le paiement (ou non !) de la fameuse « prime de sortie » (qui n’en ai pas une, mais l’engagement pris par la GB pour l’abondement au budget européen pour la période 2014 - 2020), c’est clairement la GB qui tient l’UE par les... bourses.

      « Si vous voulez et même si ça vous choque, lorsque vous voulez partir, il est toujours plus habile de proposer un compromis, même inacceptable, pour rejeter la responsabilité de la rupture sur l’autre partie. »

      « Les intérêts sont multiples : sur le plan de l’approche tout d’abord, l’intérêt est en premier lieu et évidemment, éviter d’effrayer les Français qui ont légitimement peur en raison du discours apocalyptique délivrée par les médias et les différents relais d’opinion. En second lieu, d’éviter de tomber dans le piège tendu par les Européistes du « Tout ou rien », entre la structure de l’UE actuelle qui tendrait vers toujours plus de fédéralisme, et le chaos d’une absence totale de coopération »

      Aaahh, le loup sort du bois ! Il n’y a aucune légitimité au discours apocalyptique des médias aux ordres : c’est de la propagande, au même titre que le « piège du tout ou rien » des européiste. Il n’y a jamais eu aucune analyse (ou alors je veux bien que vous me montriez cette étude) solide sur laquelle repose cette affirmation que sortir de l’UE c’est sombrer dans l’apocalypse. Au contraire, des études comme celle de Jacques Sapir par exemple, montrent plutôt l’inverse.

      Donc, ce que vous montrez là c’est que faire des manœuvres politiques, à la limite de la malhonnête, ainsi que garder la population dans la désinformation et continuer à la manipuler dans un bute électoraliste, cela ne vous pose aucun problème. Bravo, belle mentalité ! Et vous osez venir donner des leçons sur le discours, sois-disant manipulateurs, de François Asselineau !! Allez donc plutôt balayer devant votre porte !! 

      Pas la peine de débattre plus avant avec une personne malhonnête comme vous. Vous ne chercher que la victoire électorale par tous les moyens pour imposer vos vues. Vous êtes pathétiques !


    • Tythan 10 octobre 2018 17:17

      @Drugar

      La première chose que je veux vous dire, c’est que la manière dont vous vous adressez à moi est absolument inacceptable. Je veux bien que nous ayons des désaccords, je suis le premier à accepter que les débats puissent être animés. Mais rien ne justifie que vous écriviez "pas la peine de débattre plus avant avec une personne malhonnête comme vous" ou bien encore « Vous êtes pathétiques (sic) ».

      Franchement, c’est scandaleux d’écrire cela, c’est une honte. Qu’est-ce que vous voulez que je vous réponde ? Vous voulez que je vous insulte vous aussi ? C’est votre comportement qui est pathétique, permettez-moi de vous le dire.

      Sur la forfaiture de Lisbonne, nous sommes d’accord et il n’y a donc aucun problème entre nous.

      Sauf que l’UE n’est pas un état. Il s’agit d’une structure juridique supranationale.

      Certes, mais je ne vois pas bien l’intérêt d’écrire une telle lapalissade.

      Les traités donnent aux lois émanant de cette structure une force supérieur aux lois nationales : c’est ce que nous rappel les articles de la constitution.

      La constitution ne dit pas du tout cela. La constitution dit simplement, en son article 88-1, que la France participe à l’UE et que donc sur les points cités dans les traités européens, la France a accepté de mettre en commun ses compétences. Mais la constitution ne dit évidemment pas que ce traité est immuable, la situation peut changer.

      Ce sont les traités qui prévoient d’une part que l’application directe des « règlementsUE » sur le sol de chacun des Etats et que d’autre part les lois et règlements nationaux doivent se conformer aux « directives UE », qui leur est donc supérieure. Récemment, le juge national a reconnu une application directe des directives UE.

      A Debout la France, nous sommes tout à fait cohérents : nous refusons bien sûr l’existence des « règlements UE » et également l’application directe des « directives UE » par le juge national.

      Par conséquent, si vous désobéissez au traités de l’UE vous bafouez la constitution

      Ma première réflexion, c’est de vous dire qu’évidemment ce que vous dites est un raccourci qui est très contestable juridiquement : comme je l’ai exposé, la référence est indirecte et il suffirait en fait de revenir aux conceptions traditionnelles et anciennes de l’ordre juridique français (soit avant les fameuses jurisprudences « Jacques Vabre » et « Nicolo »). C’est un bouleversement dans notre droit, mais finalement, ce que nous défendons n’est rien d’autre qu’un retour à l’ordre ancien.

      Ma seconde réflexion, c’est surtout qu’en fait vous vous trompez de débat, en plaçant la discussion sur un terrain juridique là où la question est d’abord politique.

      Ma troisième réflexion qui prolonge la seconde, est de vous prendre au mot. Quand bien même un exécutif élu serait considéré comme bafouant la constitution en prenant une mesure désobéissant aux règles européennes, qu’est-ce que cela change ? Pas grand-chose en fait à partir du moment où vous êtes décidé.

      Prenons le fameux exemple des travailleurs détachés. Supposons donc que Jean-Luc Mélenchon est élu président de la République et décide avec son gouvernement, soutenu par la majorité législative, de faire payer aux travailleurs détachés les charges sociales françaises. Une entreprise X agit devant les juridictions de la sécurité sociale. Le juge me direz-vous lui donnera, en l’état de la jurisprudence actuelle, raison et condamnera l’Etat à exécuter cette décision.

      Certes. Mais vous oubliez plusieurs points : le premier, c’est d’abord la durée de la procédure : la justice étant ce qu’elle est, un dirigeant politique disposera pendant le temps de la procédure d’un temps largement suffisant pour créer une situation de fait et obtenir en premier lieu que les entreprises jettent l’éponge, et ensuite évidemment pour obtenir en second lieu de nos partenaires européens le retour à la raison. 

      Le second, c’est que nous décrivons là l’état de la jurisprudence actuelle : il suffit simplement de la renverser, et les juges, même s’ils ne le disent pas, prennent évidemment en compte le contexte des décisions. Or, par hypothèse, nous avons supposé l’élection d’un homme politique ayant affiché sa volonté de ne plus appliquer l’odieuse directive « travailleurs détachés ». Il est donc très probable que les juges, qui ne sont, reconnaissons-le, pas toujours les hommes les plus courageux qui soient, changeront de jurisprudence, ne serait-ce que pour ne pas créer une crise dont ils pourraient être les victimes : à la différence de l’exécutif, ils ne bénéficient pas de la légitimité de l’élection. Mélenchon pourrait aussi faire voter les armes législatives lui permettant de faire plier le juge. Et je vois mal le conseil constitutionnel refuser la promulgation d’une telle loi, évidemment très populaire, pour les mêmes raisons invoquées que pour les juges.

      Qui plus est, quel est l’intérêt de rester dans une structure dont on refuse de respecter les règles ?

      Ce n’est pas ce que nous proposons à Debout la France, puisque nous proposons de radicalement transformer cette structure.

      Mais je me suis déjà exprimé sur le sujet : je vous remercie de bien vouloir reporter à mes réponses précédentes. On voit bien là que vous ne cherchez pas à débattre sérieusement.

      [L’article 50] indique qu’il y a un délais de 2 ans pendant lesquels il y a des négociations et que passé ce délais et même sans accord le pays sort de plein droit de l’UE. Que voulez-vous ajouter ?

      Avant tout, il aurait fallu ajouter que la sortie de plein droit ne puisse être invoquée que par l’Etat retrayant, puisque le compte à rebours des deux ans est surtout invoqué par les Européistes pour contraindre cet Etat. Après, il aurait fallu, sans doute pas dans cet article mais dans un acte juridique quelconque, préciser quelque peu la procédure de négociation tout bêtement.


    • Tythan 10 octobre 2018 17:18

      Suite du message précédent

      Par ailleurs l’utilisation de l’article n’est pas « une soumission à l’ordre juridique européen  » (c’est quoi l’ « ordre juridique européen » ?) mais au contraire un respect scrupuleux du droit international, droit dont font partis les traités de l’UE.

      Votre phrase est magnifique : ainsi, respecter scrupuleusement les traités de l’UE ne serait pas une « soumission à l’ordre juridique européen » ? Je comprends que le terme de « soumission » vous heurte parce qu’il ne vous est pas favorable, mais cela signifie exactement la même chose sur le fond. Assumez.

      Que cela vous plaise ou non, la France à accepté ces traités.

      Mais je ne l’ai jamais contesté. En revanche, tout comme vous, je veux revenir sur les termes et conditions de ces traités. La seule différence entre nous, c’est que vous êtes plus radical que moi.

      La constitution stipulant bien que le président est la garant du respect de la constitution et des traités (article 5), il se doit de respecter les traités de l’UE.

      Vous faites dire à l’article 5 beaucoup plus que ce qu’il signifie. En fait, l’article 5 est une déclaration de principe visant à définir le rôle du président de la république. Le bout de phrase auquel vous faites référence est juste le fondement du « domaine réservé » du chef de l’Etat en matière de politique étrangère. Aucun constitutionnaliste n’a jamais interprété cette mention comme contraignant le président à veiller au respect des milliers de traités internationaux liant la France dont évidemment, chaque jour que dieu fait, certaines dispositions sont violées sans qu’il n’y ait forcément de conséquences.

      J’ajoute que ce même article 5 dispose également que le Président est le garant de l’indépendance nationale.

      Il n’y a donc qu’un seul et unique moyen compatible avec notre constitution de retrouver notre pleine et entière souveraineté (que nous souhaitons tous les deux) : sortir de l’UE par l’article 50 du TUE !

      Pas du tout : ce que nous nous proposons, c’est de remplacer les traités actuels par un nouveau traité.

      Si je vous dis ça, c’est parce que vous vous enfermez dans le piège posé par les Européistes qui souhaite justement imposer ce « tout ou rien », ce « l’UE, tu l’aimes ou tu la quittes ». Il faut absolument refuser cette alternative binaire, inventée par notre ennemi pour nous faire échouer.

      Donc, selon vous, nous serions en « position de force » en désobéissant aux règles d’une structure que l’on refuse de quitter, mais en « position de faiblesse » en respectant le droit international en quittant sans heurt une structure dont le fonctionnement ne nous convient pas ?

      Ce n’est pas selon moi, c’est selon quiconque se penche honnêtement sur la question. A partir du moment où vous acceptez de négocier avec quelqu’un selon les termes et conditions que ce dernier détermine, vous êtes en position de faiblesse.

      Je ne vois pas du tout ou serait la « position objectivement faible » de la Grande-Bretagne : il va falloir que vous apportiez de sérieuses preuves à votre assertion.

      Il faut évidemment faire attention à l’idéologie de ces journaux, mais enfin la lecture de n’importe quel article sur les négociations du Brexit devrait vous ouvrir les yeux.

      Au contraire, le futur budget de l’Ue étant en parti conditionné par le paiement (ou non !) de la fameuse « prime de sortie » (qui n’en ai pas une, mais l’engagement pris par la GB pour l’abondement au budget européen pour la période 2014 - 2020), c’est clairement la GB qui tient l’UE par les... bourses.

      Et à votre avis, le fait que le RU ait accepté de verser cette prime vous paraît-il un signe de la force ou de la faiblesse du RU ?

      Aaahh, le loup sort du bois ! Il n’y a aucune légitimité au discours apocalyptique des médias aux ordres : c’est de la propagande, au même titre que le « piège du tout ou rien » des européiste.

      On est complètement d’accord sur la propagande du discours apocalyptique sur le Brexit (ou même le Frexit), et sur le piège du tout ou rien. Je vois avec plaisir que sur ce dernier point vous vous rendez à mes arguments.

      Donc, ce que vous montrez là c’est que faire des manœuvres politiques, à la limite de la malhonnête, ainsi que garder la population dans la désinformation et continuer à la manipuler dans un bute électoraliste, cela ne vous pose aucun problème.

      Alors très franchement, je n’ai pas bien compris votre propos. Pouvez-vous m’indiquer en quoi la populations serait désinformée ? Je vous rappelle juste que j’appartiens à Debout la France, qui, avant que l’UPR n’existe, informait déjà les Français sur la nocivité de l’européisme.

      Après, sur le fond, il n’y a aucun mal à manœuvrer politiquement. Je veux dire, c’est ridicule. Si vous préférez élire un benêt ne sachant pas défendre vos intérêts, c’est votre problème, mais à mon humble avis vous êtes très seul sur ce positionnement.


    • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 10 octobre 2018 19:30

      @Tythan
      Défendre l’idée de renégocier les traités comme NDA et bien d’autres avant lui est une contrainte constante et compréhensible à partir du moment où on ne peut que raisonner à l’intérieur de l’UE qui a valeur de dogme. Ce dogme a d’ailleurs une filiation avec le dogme chrétien.
      C’est votre choix. Bien. On peut cerner le profil des militants de DNA sur facebook dans les commentaires à propos de son discours au cirque Bouglione.
      Ce profil n’empêche pas d’avoir envie de tenir des propos basés sur des sources fiables.
      Quand on critique l’UE et qu’on parle de désobéir aux traités, les expériences menées par Berlusconi en Italie et Papandreou en Grèce sont instructives pour analyser les échecs historiques de la désobéissance, comprendre le présent et anticiper l’avenir.
      François ASSELINEAU en fait un historique ici dans sa conférence « La construction européenne est-elle encore démocratique ? »
      La comparaison entre ce que l’Italie peut obtenir aujourd’hui et la Grande Bretagne est et sera aussi très instructive pour savoir si c’est plus facile de traiter avec ses partenaires européens quand on est dans ou dehors de l’UE .
      Voici des liens concernant la situation en Grèce.
      https://www.boursorama.com/videos/actualites/non-la-crise-grecque-n-est-pas-du-tout-terminee-6ef0d6343a48031d41838abccecf58cd
      https://www.upr.fr/actualite/grece-yanis-varoufakis-dit-aux-grecs-de-se-preparer-a-abandonner-leuro-et-a-revenir-a-la-drachme-article-du-times-de-londres/
      Des liens avec des éléments tangibles donnant le résultat de désobéissances réussies de votre part seront les bienvenus et étudiés.


    • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 10 octobre 2018 19:49

      @Tythan
      Quand vous dites :

      Et à votre avis, le fait que le RU ait accepté de verser cette prime vous paraît-il un signe de la force ou de la faiblesse du RU ?
      Il s’agit de dire : « nous honorerons nos engagements antérieurs si les négociations débouchent sur un accord de sortie acceptable. » Bon, pour le moment il n’y a pas encore d’accord et Theresa May a demandé que l’éventualité d’un Brexit sans accord soit étudiée si ma mémoire est bonne car je ne retrouve pas ma source. C’est évidemment un signe de force sachant que le RU est contributeur net.

    • Drugar Drugar 11 octobre 2018 11:01

      @Tythan
      « La première chose que je veux vous dire, c’est que la manière dont vous vous adressez à moi est absolument inacceptable. Je veux bien que nous ayons des désaccords, je suis le premier à accepter que les débats puissent être animés. Mais rien ne justifie que vous écriviez »pas la peine de débattre plus avant avec une personne malhonnête comme vous« ou bien encore « Vous êtes pathétiques (sic) ». »


      « Vous voulez que je vous insulte vous aussi ? »Vous avez commencez notre conversation en me disant que je me faisais entuber, en lançant des insultes contres les militants de l’UPR dont je fais parti, en répondant à malitourne, en calomniant François Asselineau sans preuve et en me prenant de haut. Donc assumez vos dires et votre comportement et arrêtez de jouer au vierges effarouchées quand on vous met vos contradictions devant les yeux. Qui plus est, faire des manœuvres politiques pour rejeter la faute sur la partie adverses est un procédé malhonnête. Vous revendiquez ce type de manœuvre comme acceptable, voir souhaitable : vous êtes donc malhonnêtes.

       Je vous rappel vos dires (« l’intérêt est en premier lieu et évidemment, éviter d’effrayer les Français qui ont légitimement peur en raison du discours apocalyptique délivrée par les médias ») Vous trouvez légitime la peur de la population devant l’éventualité d’un FREXIT ? Vous savez pourtant que le discours d’apocalypse est de la propagande mensongère ? Donc en quoi cette peur serait légitime, puisque fondée sur des informations erronées ? Et vous dites qu’il ne faut pas « effrayer les français ». Les effrayer de l’éventualité de sortir de l’UE par l’article 50 ? Votre discours est extrêmement flou et je trouve effectivement pathétique de louvoyer comme cela. A aucun moment vous n’avez revendiquer d’informer correctement la population sur les conséquences d’un FREXIT : vous ne voulez pas « les effrayer », c’est que vous considérez donc que le FREXIT serait néfaste. Mais sur quoi vous appuyez-vous pour dire cela ?Pour le reste, 

      Nous somme bien d’accord que l’UE est néfaste. Notre manière de combattre cette structure est très différente : ce n’est pas qu’une question de forme, contrairement à ce que vous pensez.

      Ce que propose DLF sur la question de l’UE n’a aucune certitude d’aboutir (des négociation avec qui, combien de temps, ...) le tout en restant dans une structure qui passera sont temps à invoquer, à juste titre, les disposition des traités que la France a signé et donc acceptée. Quand vous parlez de ce projet vous agrémentez vos propos d’énormément de « si » et de conditions et de « il n’y’a qu’a... » ou de « il faut qu’on ». Il est absolument impossible de prévoir ce qui va se passer dans ces conditions, vous ne pouvez donc affirmer que votre projet aboutira, surtout dans un délais raisonnable.

      La sortie par l’article 50, en revanche, est quelque chose de sûr, de prévisible : il n’y a pas de surprise, les délais sont inscrits. Par ailleurs, il s’agit du moyen légale mise à notre disposition évitant de se fâcher avec les autres nation (qui pourrait nous reprocher de respecter le droit international, si ce n’est des personnes de mauvaise foie ??). Pourquoi voudriez-vous mettre une « procédure de négociation » : lors des négociation tous les sujets peuvent être abordé, il n’y a aucune raison de limiter cela par des procédures. Ne vous inquiétez pas, les diplomates et négociateurs savent très bien ce qu’ils font, il n’ont pas besoin de procédure pour faire leur travail.

      La procédure de sortie par l’article 50 est diabolisé au maximum par nos média aux ordre justement parce que c’est la seul viable qui aboutit au retour de la souveraineté total du pays concerné :c’est ce qui terrorise au plus haut point les européistes, qu’un pays puisse s’émanciper de leur carcan s’en qu’ils puissent l’empêcher, comme le R.U. est en train de le faire. Contre un acte de désobéissance, en revanche, ils ont les traités signés et le droit international de leur coté, ils peuvent donc dormir tranquille, Voyez ce qu’il est arrivé à la Grèce. Et je peux vous prédire que c’est ce qui arrivera prochainement à l’Italie. 

    • Tythan 11 octobre 2018 14:20

      « jesuisdesordonne

      En fait on comprend bien l’origine du malentendu : vous me supposez, à moi et aux militants de Debout la France, des idées qui sont à l’opposée de ce que nous défendons.


       »Défendre l’idée de renégocier les traités comme NDA et bien d’autres avant lui est une contrainte constante et compréhensible à partir du moment où on ne peut que raisonner à l’intérieur de l’UE qui a valeur de dogme« 

      Or, c’est exactement ce que nous ne faisons pas. Nicolas Dupont-Aignan, qui a participé à la campagne pour le non de Philippe Séguin à Maastricht, a toujours combattu ce qu’il nomme effectivement le dogme européen.


       »On peut cerner le profil des militants de DNA sur facebook dans les commentaires à propos de son discours au cirque Bouglione.« 

      Il y a des gens qui s’expriment mal ou avec de mauvais arguments partout, sur Facebook comme sur Agoravox.


       »Quand on critique l’UE et qu’on parle de désobéir aux traités, les expériences menées par Berlusconi en Italie et Papandreou en Grèce sont instructives pour analyser les échecs historiques de la désobéissance, comprendre le présent et anticiper l’avenir.« 

      Ces expériences n’ont absolument rien de comparable avec les idées défendues par Debout la France.

       »La comparaison entre ce que l’Italie peut obtenir aujourd’hui et la Grande Bretagne est et sera aussi très instructive pour savoir si c’est plus facile de traiter avec ses partenaires européens quand on est dans ou dehors de l’UE".

      Cet argument ne tient pas. Sur l’Italie, je suis cela d’assez loin. Mais une chose est sûre : ils nous ont montré qu’il était tout à fait possible de refuser les passeurs et les ONG complices en matière d’immigration illégale. C’est déjà beaucoup.

      Sur leur politique économique, je suis partagé. Parce que le programme qu’ils voulaient mettre en place pendant la campagne électorale était à la fois finalement plutôt limité en termes de montants mais en même temps complètement stupide économiquement (c’est vraiment jeter de l’argent par les fenêtres). 

      On va voir, mais quelque soit le résultat, cela n’a rien à voir encore une fois avec ce que propose Debout la France.

      Sur le Royaume-Uni, là effectivement, vous avez un point : que vont-ils réussir à obtenir ? Mais le point à comparer n’est pas l’Italie, qui est dans une situation très différente et dont les ambitions sont en fait finalement assez limitées (en gros, ils veulent pouvoir dépenser plus en restant dans le seuil des 3% de déficits). Ce à quoi il faut comparer la situation post-Brexit, c’est la situation pre-Brexit, qui était particulièrement avantageuse pour le Royaume-Uni (bénéfice de l’ensemble de ce qu’offrait l’UE mais sans tous les désavantages : Livre et participation réduite aux frais grâce au fameux chèque de Tatcher).


    • Tythan 11 octobre 2018 15:07

      @Drugar

      Je regrette que vous n’ayez pas la décence de vous excuser. Je n’ai évidemment pas insulté qui que ce soit, pas plus Malitourne que quiconque. Vous ne pouvez pas le savoir, mais cela fait des années que Malitourne m’insulte régulièrement sur AV. Lorsque j’ai utilisé la formule vulgaire que vous me reprochez, c’était évidemment une réponse à Malitourne qui en avait employé une similaire. Mais de toute façon et quoi qu’il en soit, tirer argument de ma prétendue mauvaise conduite vis-à-vis d’un autre pour justifier votre propre mauvaise conduite vis-à-vis de moi, je pense que ça signe bien la sincérité de votre démarche…

      Je ne vous ai pas particulièrement pris de haut. En revanche, oui, à plusieurs reprises, je vous ai indiqué des erreurs, peut-être vous l’ai-je signifié trop brutalement. Mais pour exiger d’un contradicteur qu’il prenne des gants, encore faut-il être soi-même irréprochable, ce que vous n’êtes pas.

      Par ailleurs, je serais curieux que vous identifiez mes supposées contradictions…

      "Qui plus est, faire des manœuvres politiques pour rejeter la faute sur la partie adverses est un procédé malhonnête. Vous revendiquez ce type de manœuvre comme acceptable, voir souhaitable : vous êtes donc malhonnêtes".

      Alors très franchement, je n’ai rien compris à ce paragraphe si ce n’est que vous renouvelez une insulte à mon égard. Quelles fautes aurais-je commise et rejeté sur la partie adverse ? Et d’ailleurs, sur le fond de ce que vous dites, quand bien même auriez-vous caractérisé dans mes écrits un procédé malhonnête (ce que je suis au regret de vous dire que vous n’avez absolument pas fait), cela vous autoriserait-il à qualifier ma personne de malhonnête ? Moi je ne le pense pas.

      "Je vous rappel vos dires (« l’intérêt est en premier lieu et évidemment, éviter d’effrayer les Français qui ont légitimement peur en raison du discours apocalyptique délivrée par les médias ») Vous trouvez légitime la peur de la population devant l’éventualité d’un FREXIT ? Vous savez pourtant que le discours d’apocalypse est de la propagande mensongère ?"

      En partie oui, et d’ailleurs nous le combattons à chaque fois que nous y sommes confrontés. Encore une fois, c’est ridicule.

      "Donc en quoi cette peur serait légitime, puisque fondée sur des informations erronées ?"

      Le discours apocalyptique est ridicule, bien sûr. Mais en revanche il est faux de prétendre, comme François Asselineau le fait, qu’un Frexit n’aurait que des avantages. Il y a également des risques. La panique monétaire (à la différence du RU, nous avons l’euro) est un risque qu’on ne peut pas balayer d’un revers de la main.

      "Votre discours est extrêmement flou et je trouve effectivement pathétique de louvoyer comme cela".

      Vous portez les jugements que vous voulez. En revanche, en quoi mon discours serait-il flou ? En quoi serais-je louvoyant ?

      "A aucun moment vous n’avez revendiquer d’informer correctement la population sur les conséquences d’un FREXIT"

      Encore une fois, nous ne défendons pas le Frexit. Il est donc particulièrement culotté de nous reprocher de ne pas souhaiter informer la populations sur ces conséquences. C’est un peu comme si un militant de Mélenchon  me reprochait de ne pas informer correctement la population des conséquences de la mise en place de la 6ème République…

      "vous ne voulez pas « les effrayer », c’est que vous considérez donc que le FREXIT serait néfaste. Mais sur quoi vous appuyez-vous pour dire cela ?"

      Je vous l’ai déjà exposé ci-dessus. Grosso modo, défendre le Frexit est néfaste parce que cela empêcherait la France de défendre l’idée de l’Europe des Nations, mettrait la France dans une position de négociation affaiblie en l’isolant face au reste de l’Europe et mettrait à risque la participation de la France dans les quelques politiques de l’UE qui marchent bien.

      "Ce que propose DLF sur la question de l’UE n’a aucune certitude d’aboutir (des négociation avec qui, combien de temps, ...)"

      Je n’ai jamais prétendu que c’était le cas. Votre objection tombe puisque si ce que nous proposons n’aboutit pas, alors dans ce cas nous défendons le Frexit comme vous l’entendez. Il n’y a donc pas d’opposition entre nous sur ce point.

      "le tout en restant dans une structure qui passera sont temps à invoquer, à juste titre, les disposition des traités que la France a signé et donc acceptée".

      Point que j’ai déjà discuté dans mon précédent commentaire.

      "Quand vous parlez de ce projet vous agrémentez vos propos d’énormément de « si » et de conditions et de « il n’y’a qu’a... » ou de « il faut qu’on ». Il est absolument impossible de prévoir ce qui va se passer dans ces conditions, vous ne pouvez donc affirmer que votre projet aboutira, surtout dans un délais raisonnable".

      Vous ne pouvez pas me reprocher de le faire puisque c’est l’exercice qui veut ça : si on veut envisager la possibilité de succès d’une politique, il faut établir les hypothèses qui la sous-tendent. C’est ce que je fais.

      "La sortie par l’article 50, en revanche, est quelque chose de sûr, de prévisible : il n’y a pas de surprise, les délais sont inscrits".

      C’est une vision à courte vue. Ce n’est absolument pas vrai. Le principe de la sortie est acquis certes (mais enfin l’article 50 n’a rien à voir là-dedans). Mais ce qui importe, ce sont les conditions de la relation à l’issue de la sortie. Et l’exemple britannique nous montre que c’est au contraire imprévisible. 6 mois avant la date butoir, on ne sait toujours pas quelles seront exactement les relations RU- UE post Brexit.

      "Par ailleurs, il s’agit du moyen légale mise à notre disposition évitant de se fâcher avec les autres nation (qui pourrait nous reprocher de respecter le droit international, si ce n’est des personnes de mauvaise foie ??)"

      Ce que vous dites, pardonnez-moi, mais c’est une vision naïve pour ne pas dire enfantine. Vous croyez que le respect scrupuleux des formes et la politesse exquise des Britanniques a empêché les Européistes, et Michel Barnier en particulier, de se comporter comme des gougnaffiers ?

      "La procédure de sortie par l’article 50 est diabolisé au maximum par nos média aux ordre"

      Ce que vous dites est objectivement faux. On n’en parle peu en France, mais c’est tout simplement parce que ce n’est pas un sujet de débat malgré les efforts de François Asselineau et désormais de Florian Philippot. Mais ces deux hommes sont marginaux et pèsent 2 % du corps électoral. L’hypothèse selon laquelle des médias aux ordres feraient tout pour étouffer ce thème n’est juste pas crédible.

      "justement parce que c’est la seul viable qui aboutit au retour de la souveraineté total du pays concerné"

      Pas du tout. La voie proposée par Debout la France est tout aussi viable.

      "Contre un acte de désobéissance, en revanche, ils ont les traités signés et le droit international de leur coté, ils peuvent donc dormir tranquille"

      Justement non. Le droit international a ceci de particulier qu’il n’est mis en œuvre que si les Etats acceptent de s’y soumettre : la situation n’a rien à voir avec une problématique de droit interne où l’Etat dispose du monopole de la violence légitime pour mettre fin aux litiges entre particuliers. Or, ce dont nous parlons ici, ce sont des litiges entre Etats souverains.

      « Voyez ce qu’il est arrivé à la Grèce ».

      Le cas de la Grèce est très particulier : il s’agit d’un petit pays qui n’a pas atteint notre niveau de développement et qui vivait sous perfusion, à la merci de l’UE.

      "Et je peux vous prédire que c’est ce qui arrivera prochainement à l’Italie."

      Je ne connais pas assez la situation pour en parler mieux que je ne vais le faire. Déjà, sur l’immigration, l’Italie a fait plier l’UE en interdisant aux ONG complices des passeurs d’accoster sur ses rives là où tous les experts expliquaient que le droit maritime l’exigeait. Quand on veut, on peut.

      Sur l’économie, comme je vous l’ai dit, je suis réservé face au programme promis par le mouvement 5 étoiles et la ligue, qui grosso modo proposait d’augmenter le déficit en jetant l’argent par les fenêtres par des mesures démagogiques, mais dans des proportions finalement assez modestes (le déficit public resterait sous la barre des 3%). Je ne serai pas étonné que les dirigeants italiens prennent prétexte des obstacles européens pour justifier l’abandon des mesures les plus clientélistes et inefficaces, et même je trouverais cela très bien.


    • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 11 octobre 2018 16:07

      @Tythan
      Je ne reprends que l’essentiel de votre post :
      "Nicolas Dupont-Aignan, qui a participé à la campagne pour le non de Philippe Séguin à Maastricht, a toujours combattu ce qu’il nomme effectivement le dogme européen.« 

       »a toujours combattu«  sont des mots qui sonnent comme les slogans habituels »changer d’Europe« ou »refonder l’Europe" car dans son discours au cirque Bouglionne NDA a clairement dit qu’il ne veut pas sortir de l’UE.
      Donc il a toujours combattu et combattra toujours, OK vous pouvez toujours le dire car cela n’engage personne à grand chose quand on connait les traités européens qui ne peuvent être modifiés qu’à l’unanimité des États membres.

      Voir

      Une autre Europe est-elle possible ?

    • Tythan 12 octobre 2018 09:57

      @jesuisdesordonne

      C’est toujours et encore la même chose : la sempiternelle confusion entre l’UE et l’Europe. Sur le reste, je me suis déjà longuement exprimé et je ne vois pas l’intérêt de me répéter.


      L’action politique de Nicolas Dupont-Aignan parle pour lui et il n’a rien à prouver à qui que ce soit.

      Vous êtes l’exemple type de l’honnête homme entré dans le raisonnement sectaire de François Asselineau, qui est effectivement un manipulateur habile.

      Quand Nicolas Dupont-Aignan indique qu’il ne veut pas sortir de l’Europe ou n’est pas favorable au Frexit, il vise évidemment ces termes comme ils sont compris par la majorité des Français, soit la mise à mort brutale de toute coopération institutionnelle et économique entre les pays d’Europe.

      Cela ne signifie évidemment pas qu’il refuse toute idée de Frexit, en particulier dans le cas où les négociations qu’il envisage auraient échoué.

      Voilà, donc encore une fois, je n’ai aucun problème à ce que vous regardiez les vidéos de propagande de l’UPR dont je vous avoue m’étonner qu’elles convainquent qui que ce soit tant leur grossièreté et leur bêtise est évidente.

    • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 13 octobre 2018 07:50

      @Tythan
      Donc d’après vous les universitaires japonais seraient assez bêtes pour regarder des propagandes grossières ?
      Voir la vidéo https://youtu.be/9dRSFKXZ1S0 à partir de 36’00’’.


  • Esprit Critique 8 octobre 2018 17:26

    La langue arabe enseignée au primaire en France alors qu’on est en guerre contre le Nazislamisme, avec une partie du territoire infestée, c’est comme si Pétain avait proposé de remplacer le français par l’allemand dans nos écoles ….

    C’est pas seulement con, c’est criminel.


  • Le421... Refuznik !! Le421 9 octobre 2018 09:12
    Le journaliste se serait-il emporté de la sorte face à d’autres invités, d’une autre couleur politique, tenant le même type de discours ? Il est permis d’en douter.

    Manque d’objectivité.
    Bourdin est un habitué de ce genre de « clash ».
    C’est son fond de commerce...

    Écoutez de temps en temps « Les grandes gueules » et vous allez voir jusqu’où peut aller le crétinisme orienté à la radio.
    Pour ma part, j’écoute des fois pour le côté « squetch ».
    Pour le sérieux, on repassera...

  • Laurent 47 9 octobre 2018 18:44
    Jean-Jacques Bourdin est au journalisme, ce qu’une fanfare de village est à un orchestre symphonique !
    Mais on ne peut pas lui en vouloir de s’écarter autant de la recherche de la vérité, car je suppose qu’il a des ordres pour se comporter comme il le fait !
    Mais comme je ne regarde plus BFM-TV, ça ne me gêne pas trop !
    Il existe des médias beaucoup plus sérieux, et il suffit de recouper les informations pour séparer la vérité du mensonge !
    Moi, j’y arrive très bien ! Et vous ?

  • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 9 octobre 2018 22:15

    Pourquoi se focaliser uniquement sur l’arabe ?
    Bien sûr que le multiculturalisme est une richesse et interdire une religion n’est pas s’en prémunir, au contraire, probablement.
    Les mots nous imposent de penser. Maîtriser plusieurs langues est une chance.
    Cependant il ne faut pas être naïf et bien analyser les objectifs. Une conférence brillante nous est offerte, comme souvent, par François ASSELINEAU sur les euro-régions ici.
    Ce n’est probablement pas qu’une question de proportions ensuite. Le dessus du panier réussira probablement un parcours bilingue pur et dur. Mais les autres ? C’est donc au cas par cas qu’il faudrait juger des priorités, de l’utilité, des proportions, de l’âge d’apprentissage des langues. Autant dire qu’il ne faut rien imposer ni interdire, ni aux parents, ni aux enseignants qui devraient dialoguer pour trouver le bon compromis. Quant aux enfants ils ne réussiront que ce qui leur plaira.


  • William William 9 octobre 2018 22:46

    L’idée qu’enseigner l’arabe à l’école primaire permettra de détourner les jeunes des quartiers de la fréquentation des mosquées salafistes est totalement farfelue, car au contraire cela renforce le sentiment communautaire. Et Bourdin feint d’oublier la raison de cette préconisation, et fait un couplet sur le jeune de Bergerac qui brûle justement d’apprendre cette langue (à l’école primaire ?), c’est juste du délire. Cela existe déjà en LV2 au collège (ce qui est normal dans ce cadre), avec du reste très peu d’audience.


  • BA 10 octobre 2018 05:53

    En mai 1974, les électeurs français votent pour Valéry Giscard d’Estaing. C’est le début d’une nouvelle période de l’histoire de France : « les Cinquante Décadentes ».


    Depuis mai 1974, tous les présidents de la République et tous les premiers ministres détruisent la France. Leur politique est fondée sur trois priorités :


    1- la construction européenne

    2- la destruction des frontières nationales

    3- le regroupement familial.


    44 ans plus tard, Valéry Giscard d’Estaing commence à comprendre.


    Regroupement familial : le plus grand regret de Valéry Giscard d’Estaing.


    L’ancien président de la République s’est confié au biographe Éric Roussel sur sa vie d’homme politique. On y découvre ce qu’il considère comme étant sa plus grande erreur de président.


    600 pages consacrées à la vie politique de Valéry Giscard d’Estaing seront publiées dès mercredi 10 octobre dans les librairies de France. À la tête de cet ouvrage publié aux éditions de l’Observatoire, le journaliste Éric Roussel. Il a passé près de 20 heures à écouter l’ancien président lui parler de ses années à la tête du pays. Entre deux joyeux souvenirs, il a abordé son plus grand regret. D’après Le Point qui a consulté les bonnes pages de la biographie, il s’agirait du regroupement familial. Il a été décidé en 1976 par Jacques Chirac par un simple décret.



    À ce moment-là, l’idée de réunir les membres d’une famille d’immigrés paraissait naturelle. Mais à l’heure où l’immigration explose dans le pays, elle pose question. Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing lui-même regrette cette initiative.


    « L’idée en soi était juste et généreuse […] Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité […] Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents », a-t-il ainsi déclaré.


    http://www.valeursactuelles.com/politique/regroupement-familial-le-plus-grand-regret-de-valery-giscard-destaing-99651



  • bonnes idées 10 octobre 2018 14:14

    Oui c’est plus que juste que quelques minutes avant la mort on regrette la médiocrité de sa vie comme si le tribunal céleste nous attendait de pied ferme mais ce n’est pas le cas. Le cerveau est un disque dur qui ne marche seulement le temps ou la pile le cœur envoie de l’électricité.


  • EL Yagoubi 14 octobre 2018 18:54


    La langue arabe est une langue comme les autres avec sa son propre système graphique et sa structure syntaxique. Elle ne diffère en rien avec l’ensemble des langues véhiculaires. Son apprentissage et son appropriation ne se pose aucun problème pour celles et ceux qui ont une motivation d’élargir leur espace de représentations symboliques. Comme d’autres langues, elle est objet et outils d’étude. La seule différence qui existe réside dans l’écart entre l’arabe écrite et l’arabe parlé. Cet écart commence à se réduire grâce à la scolarisation massive dans les pays arabes et aussi grâce à la standardisation des formes de communication par les médias et les technologie de communication surtout Internet. Dans la langue arabe, il y a deux compétences linguistiques ou langagières : 1) La compétence de l’homogène. Celle de l’arabe écrite. 2) La compétence de l’hétérogène : Les variations dans les pratiques verbales au sein de l’ensemble de la communauté arabophone. Je suis très attaché à ces variations parce qu’elles renvoient à des histoires particulières des locuteurs et surtout à la complexité du vocabulaire et de l’étendu de désignation. Il y a beaucoup des données linguistiques sur l’arabe, malheureusement, elles ne sont pas bien systématisée pour les transformer en savoir linguistique partagé. Dire qu’elle est une langue de paradis ou de l’enfer est une insulte à l’intelligence et une récupération idéologique de bas niveau.


    Dire que l’apprentissage ou la maîtrise de la langue française favorise des chances pour des millions de Français exclus dans cette société est une grande plaisanterie du XXI siècle. La majorité dispose une très bonne formation et de longues études universitaires ici dans ce pays avec bac +4+. Et pourtant, l’exclusion est de taille. Que pense se monsieur de « débout » la France" de cette exclusion ?

    La France en tant que société et en tant que perspective est déjà en échec parce qu’elle choisi la voie qui mène à l’impasse. Et ce ne sont pas les Français (d’origine immigrés : appellation insignifiante) qui sont la cause de cet échec.

    L’offensive contre la langue arabe en France pour qu’elle n’aie pas une petite place dans le système scolaire est une mécanique alimentée par l’idéologie et non par la pédagogie. Bien que toutes les langues soient d’une origine conventionnelle, façonnées par des pratiques interchangeables variables dans le temps et l’espace, il n’en demeure pas moins que leur compétence et performance ont toujours leur validité écologique. Le regard négatif porté sur la langue arabe en France est symptomatique de la pauvreté cognitive d’une société tournée vers un conservatisme défendu farouchement comme valeur de référence. La maîtrise de la compétence de l’homogène (écrit) de la lange arabe passe par celle de l’hétérogène (parlés). Cette opération cognitive ne va pas de soi quand des résistances psychologiques sont alimentées par des préalables, obstacles majeurs dans l’apprentissage et la connaissance. Et pourtant, les recherches en didactiques des langues sont pratiquement incontestables sur la richesse des savoirs linguistiques exposés et systématisés.

    Je mets ici deux liens qui porte un éclairage sur pourquoi l’apprentissage de langue arabe dans des pays non arabophones :

    1) La ministre des affaires étrangères Autrichienne madame Karin Kneissl prononce son discours à l’ONU le 29 septembre 2018 (hier) en langue arabe :

    https://www.youtube.com/watch?v=-tks3SV7sAA


    2) L’apprentissage de la langue arabe en Corée du Sud :

    https://www.youtube.com/watch?v=mJczNhMT6tw



    • William William 20 octobre 2018 10:40

      @EL Yagoubi
      La langue est un vecteur d’identité, pour se sentir français, le français doit être la langue de référence, et non pas ressentie comme une « autre » langue que celle de ses ancêtres.


  • LeBriard77 14 octobre 2018 22:04

    Au-delà du débat de fond sur le sujet support de l’article, il y a je crois, une superbe analyse des techniques de manipulation de l’opinion par les journalistes « chiens de garde » que chaque personne reçue sur un plateau média subit dès lors que ce média a décidé de le discréditer.


  • machin 6 avril 2019 20:28

    Tiens..

    Tiens voila du bourdin...


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