vendredi 17 mars 2006 - par Philippe Astor

DADVSI Code : l’arbre qui cache la forêt des traités OMPI en gestation

Puisque d’aucuns invoquent presque systématiquement les engagements de la France au niveau international pour faire passer la pilule du DADVSI Code, et qu’il vaut mieux nous réveiller avant d’être contraints d’abdiquer d’autres libertés - en vertu des futurs engagements internationaux que notre pays s’apprête à prendre, sans que nous ayons été véritablement sensibilisés, éclairés ou consultés sur les enjeux qu’ils recouvrent -, autant se préoccuper dès maintenant du prochain traité de l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) déjà en gestation.

Il s’agit du traité des « casters » (broadcasteurs, webcasteurs et cablocasteurs), qui vise à étendre les droits des diffuseurs aux dépens des droits d’usage, ces derniers faisant décidément figure de dindons de la farce chaque fois qu’une réforme des droits de propriété intellectuelle à l’ère du numérique est envisagée au niveau mondial.

A plus d’un titre, ce traité en cours de négociation à l’OMPI soulève les mêmes questions que le projet de loi DADVSI, qui sera voté le 21 mars prochain. D’abord, parce qu’il concerne lui aussi les droits d’auteur et les droits voisins, cette fois-ci en matière de radio et télédiffusion numérique, mais également en matière de webcasting et de simulcasting, si l’OMPI suit les propositions des Etats-Unis et de l’Union européenne qui vont dans le sens d’un tel élargissement. Ensuite, parce qu’il est également question, dans ces domaines, d’introduire une protection juridique des mesures techniques de protection : en un mot comme en cent, de généraliser les DRM sur les postes de radio et les magnétoscopes numériques, ainsi que dans tous les logiciels multimédias.

Le rouleau compresseur des traités internationaux

Comme le fait remarquer Philippe Aigrain dans un article sur le sujet publié sur le site Débatpublic.net, « l’expérience passée, notamment celle du traité OMPI de 1996 sur les phonogrammes, montre que si de tels textes ne sont pas arrêtés ou amendés pour le bien public au stade de la négociation à l’OMPI, ils se transforment en rouleaux compresseurs dévastateurs, à travers une séquence de transpositions européennes puis nationales, chacune pire que la précédente ».

Dans une proposition faite en novembre dernier au SCCR (Standing Committee on Copyright and Related Rights) de l’OMPI, le Brésil rappelle que, dans sa déclaration de principe, le Sommet mondial de la société de l’information a réaffirmé l’accès au savoir et à l’information comme objectifs prioritaires de la communauté internationale, et constate que certaines dispositions de ce nouveau traité vont à l’encontre de ces objectifs. Il réclame notamment que soit supprimé son article 16, qui statue sur les mesures techniques de protection. Cet article précise notamment que les pays signataires « devront fournir les protections légales adéquates et des mesures législatives efficaces contre le contournement des mesures techniques de protection utilisées par les diffuseurs ». Un refrain bien connu, désormais, pour ne pas dire une litote, dont il faut s’attendre qu’on nous la resserve à toutes les sauces.

C’est d’ailleurs ce que font les Etats-Unis et l’Union européenne, les premiers en cherchant à élargir les bénéficiaires de ce traité aux webcasters. Derrière cette proposition, on retrouve notamment le puissant lobby de la DiMA (Digital Media Association), qui regroupe des géants de la nouvelle économie comme AOL, Microsoft, RealNetworks ou Yahoo. L’objectif est bien sûr d’assurer la même protection aux webcasts qu’aux autres signaux numériques émis sur le câble ou sur les ondes hertziennes, c’est-à-dire encore une fois d’ouvrir la voie à une généralisation des DRM (mesures techniques de protection) sur ce nouveau média comme sur les autres. L’Europe, quant à elle, se soucie d’associer à ce blanc-seing les simulcasteurs (radios hertziennes qui diffusent simultanément leurs émissions sur Internet).

Un domaine public qui se réduit comme une peau de chagrin

Un autre aspect inquiétant de ce traité, qui n’est d’ailleurs pas du goût des industries du contenu, c’est qu’il accorde de nouveaux droits aux diffuseurs sur leur signal, d’une durée de cinquante ans et quel que soit son contenu, même s’il s’agit d’œuvres ou de matériaux sous copyright diffusés sans autorisation. Le plus grave, c’est qu’en vertu du Traité de Rome
- dont la France est signataire, au contraire des Etats-Unis -, ces nouveaux droits de propriété intellectuelle accordés aux diffuseurs, sans contrepartie en matière de financement de la création, s’élargiront de fait aux émissions constituées d’œuvres ou de matériaux puisés dans le domaine public, pour une période de vingt ans que certains cherchent, à l’occasion de la négociation du nouveau traité, à étendre à cinquante ans.

En clair, on assiste à une tentative, de la part d’un groupe de puissants acteurs économiques privés, de s’arroger des droits de propriété intellectuelle sur un patrimoine universel appartenant à tous. « C’est un scandale », considère James Boyle, professeur de droit à la Duke Law Scholl, membre du bureau des Creative Commons et co-fondateur du Centre d’études sur le domaine public, dans une tribune au vitriol publiée par le Financial Times. Et de conclure : « But at WIPO, this is business as usual [Mais à l’OMPI, ce sont les affaires courantes]. »

Interpellés sur les enjeux de ce traité par une multitude d’ONG, de chercheurs universitaires et d’acteurs économiques, les négociateurs américains et européens ont refusé toute forme de consultation, probablement dans la crainte que plus les gens seront informés de son contenu, moins ils lui seront favorables.



29 réactions


    • jeannot33 (---.---.201.34) 17 mars 2006 14:48

      pour ma part aussi, je si créateur, mais comme je crée des logiciels et non pas des fumisteries à deux balles que j’orne du nom pompeux d’oeuvres artistiques, je suis d’autant plus révoltés que je constate que c’est la même histoire qui recommence qu’avec les brevets logiciels. Sous prétextes de défense de droits d’auteurs qui ne gagnenet pas plus qu’avant, les éléments du savoir et de la connaissance sont mis sous sequestres par quelques acteurs economiques qui jouent sur leur poids. Si on poursuit dans cette voie, c’est la liberté de penser qui un jour vous sera confisquée.


    • (---.---.2.20) 17 mars 2006 15:12

      Cher Demian,

      Au vu du nombre de commentaires que vous laissez sur ce site, on peut se demander jusqu’ou il ne s’agit de propagande. Votre reflexion sur le droit d’auteur est celle d’un artiste qui pense avoir reussi grace a son seul talent.

      Or n’ignorez vous pas que la creation se doit a la societe ? Comment imaginer un homo sapiens seul en foret creant une oeuvre artistique ? Avez vous lu l’ouvrage « Du bon usage de la piraterie » -d’ailleurs disponible gratuitement sur internet- qui traite du sujet de la propriete intellectuelle ?

      La creation est un acte social, issu d’un juste equilibre entre les droits d’un auteur et d’un public qui devient lui meme createur. C’est parce que d’autres ont cree avant vous que vous avez pu peindre tous vos portraits, ne l’oubliez pas.

      Aujourd’hui des groupes de pression issu d’industries artistiques tentent de renforcer leurs droits. C’est malheureusement une vision a court terme, qui si elle leur assurera plus de revenu dans les annees a venir, limitera la creation future. Les artistes de demain sont parmi les spectateurs d’aujourd’hui.


    • (---.---.2.9) 17 mars 2006 16:48

      Ceci s’adresse au Monsieur aux cheveux longs... je suis une artiste , moi aussi... Et C’est clair que personnellement je vous trouve pédant aussi... Je viens de voir votre galerie ! remarquable travail, techniquement rien a dire, ça manque un peu de personnalité. Enfin bref. Ca reste très joli au regard. Mais enfin bon C’est pas le sujet mais comme vous sembliez ici régler une vieille rancune... Je suis artiste aussi, pas de ceux qui cherchent a gagner des milles et des cents...juste une expression personnelle, visant à me faire du bien, sans tacher d’en tirer profit sur le dos des autres. Quand je vois la fumisterie du monde de l’art , je ne préfère y apporter une goutte de plus ! Une oeuvre d’art reste éphémère, en être fier a ce point est largement déplacé. Je trouve ça honteux ! L’art est un moyen d’expression, certains artistes sont incapables de trouver le juste milieu.Et je vais certainement pas les défendre.le show biz tel qui l’est aujourd’hui est déplorable ! Je ne vise pas dans ce combat, de réduire les revenus des artistes, mais de garder une liberté ! je pense que ce combat est bien plus honorable que votre petit profit et votre ’’reconnaissance sociale’’...(Qui ne dure pas d’ailleurs puisqu’un jour on finit tous au trou) Je pense à mes enfants , aux droits qu’ils auront et aux multiples choix...Céline


    • Hikaru (---.---.194.249) 17 mars 2006 17:26

      @demian :

      C’est sympa de vous avoir sur ce site, ça fait une contradiction à l’opinion dominante, c’est toujours bon pour le débat. Cependant là je me demande si vous n’allez un peu loin :

      >>> beaucoup d’attaques contre mes interventions, sont mises en stratégies de groupes sur des forums extérieurs, dont on peut consulter les minutes librement sur le net. <<<

      On pourrait avoir les url pour examiner de plus près cet immonde complot contre vos efforts pour défendre le pain quotidien des pauvres artistes ?

      Méfiez-vous quand-même, ce genre de théorie à la « ils sont tous contre moi » ça peut être signe d’une distortion de l’ego dont beaucoup d’artistes sont affectés (en tous cas d’après mon expérience des chanteurs), et qui peut les mener à tenir des propos du genre « Cette chanson est à moi, à moi, à moi ! Tu dois me demander la permission si tu veux la chanter sous ta douche »

      « L’art est un anti-destin » - André Malraux


    • Eva (---.---.34.214) 18 mars 2006 11:34

      Je leur donnerai presque raison, c’est une réaction classique. Avec vos attaques et vos propos biens arrêtés, Ils vous ont carrément pris pour un Pascal Nègre (PDG d’Universal Studio notoirement connu pour ses répliques réduisant l’artiste en une simple machine à produire des marchandises). Au lieu d’aller débattre dans leur forum, vous vous faites passer encore une fois de plus pour une victime.


  • Ulmo (---.---.254.6) 17 mars 2006 15:44

    ^ ce Demian West, c’est un Ovni...enfin, on peut pas lui en vouloir, il ne comprend pas les enjeux visiblement.

    Je suis d’accord avec Philippe Astor. La plupart des décisions qui nous enfoncent vers une société déshumanisée ou le gavage et l’exploitation remplacent la culture et le travail nous sont imposée au niveau local par des niveaux toujours plus hauts et donc inaccessibles.

    Ainsi, cette mascarade francaise DADVSI et une transposition (obligatoire, nous dit-on) de sa mère Européenne l’EUCD qui est elle même une mise en application des décisions prises à l’OMPI.

    Beaucoup des privatisations passent par le même chemin, comme EDF qui est le prochain sur la liste avec un joli parcours OMC->UE->.....

    Pour prendre ce mal à la racine, il faudra que la démocratie suive les multinationales sur le chemin de la mondialisation. Et pour que ca fonctionne, il faut trouver un moyen d’écarter la corruption et les pressions exercées par les grandes multinationales qui cherchent à modifier les loies des pays pour assoir une domination et un controle de tout échange : marchandise, logiciels, médiats, formules ou idées.

    La question est : comment établire une démocratie à l’échelle de la planète...


  • PJ-BR (---.---.220.140) 17 mars 2006 16:45

    Le principal exportateur des Etats-Unis est l’industrie de l’Entertainment. Il est évident qu’ils ne vont pas laisser disparaitre cette rente de bon cœur. A l’OMPI les lobbies se battent pour permettre à certain de continuer à prélever leur dîme sur les échanges culturels. La diffusion de la culture ne les intéresse que dans la mesure où elle permet de gagner de l’argent. L’industrie culturelle tente d’appliquer le modèle mortifère de l’industrie pharmaceutique. Plutôt perdre un client que de renoncer au gain financier associé à une vente. Quitte à diminuer le nombre de vente.

    Nous assistons à une dérive du régime des brevets et des droits d’auteurs. Inventé au départ pour assurer une juste rémunération à l’inventeur (respectivement l’auteur) peu à peu des personnes morales (les firmes industrielles, Monsanto ou Universal même combat) détournent à leur profit ces lois (les brevets sont déposés par les firmes et pas par leurs employés, réels découvreurs, les majors touchent dix fois plus que les artistes dans la vente de la musique).

    Et aujourd’hui ce sont des armes des pays du Nord pour maintenir les pays du Sud en état de dépendance (cf prix de la culture dominante exorbitant rapporté aux salaires des pays du Sud, prix des médicaments qui à force ruine la santé et donc l’économie des pays pauvres, impossibilité de réensemencer avec sa récolte ce qui oblige à acheter des semences tous les ans...).

    Contrairement à ce qu’on entend parfois (en particulier sur les sites du gouvernement ou de la SACEM) l’impact de la DADSVI dépasse largement le seul aspect de la rémunération des artistes ; artistes qui à l’aune de leur poids économique (le seul qui vaille pour un industriel) ne sont rien, ou presque.


    • Sam (Paris) (---.---.108.229) 17 mars 2006 19:57

      Damien 666,

      Vous n’êtes pas seulement pédant mais aussi stupide et complètement bouché !

      Je vous soupçonne de ne lire que votre prose, seule détentrice de la vérité révélée, essayez de parler moins, lire et réfléchir plus, vous verrez ça fait du bien et en plus en s’instruit


    • PJ-BR (---.---.33.167) 18 mars 2006 09:05

      @Demian

      Vous m’avez mal compris. Je n’ai pas dit que les artistes ne sont rien. J’ai dit que dans un mileu industriel le seul critère pour juger de l’importance d’une chose c’est sa valeur monétaire. Ce que les industriels de la musique acceptent de laisser aux artistes (environs 5% voire pire) montre clairement leur mépris pour les artistes. Les auditeurs en étant près à payer 20€ pour 1 heure de musique accordent visiblement plus de valeur au travail de l’artiste.

      En choisissant le camp des industriels contre les auditeurs les artistes se fourvoient.


  • jluk (---.---.62.102) 17 mars 2006 21:04

    Les discussions sont là pour masquer le problème, le sujet de cet article.

    Oyez mes frères (et mes soeurs). Oyez, oyez citoyennes et citoyens, demain nous votons et, aujourd’hui, nous pouvons questionner nos candidats aux élections sur leurs intentions, leurs imposer nos choix et non ceux des multinationales.

    Les États-Unis, l’Europe, ceux ne sont pas des entités isolées et indépendantes, ceux sont les représentants de leur peuple, et les peuples ont voie au chapitre en démocratie.

    Agissons, faisons pression.


  • ronan (---.---.44.78) 18 mars 2006 00:31

    Mr demian west, j’avoue ne pas trop comprendre votre position et je m’entendais justement à ce que vous, plus que d’autres, compreniez bien la situation, hors...c’est tout le contraire.

    Pour imager le problème posé par les « amoureux » de l’art (musical), je me dois de vous transposer en rapport à votre exercice.

    Imaginer donc que vos sculptures ou toiles, soit nécessairement pourvus d’un DRM et que j’achète une de vos œuvre. Tel qu’est inscrite la loi DAVSI, vous auriez touts les pouvoirs de m’imposer à qui je dois la montrer et où je dois placer votre œuvre chez moi.

    En imaginant que j’invite des amis dans ma maison, je devrais cacher votre travail, ne pas la montrer, la garder pour moi et rien que moi, puisque le DRM impose un seul détenteur et refuse tout partage de l’art (image de la copie privée).

    Vous, artiste, vous pourriez m’imposer de l’exposer dans un unique endroit de ma maison (image du lecteur multimédia), je n’aurais aucun pouvoir sur la façon de voir votre œuvre.

    On pourrait aussi imaginer le P2P, comme du bouche à oreille, nul ne doit parler de votre nouvelle exposition (je transpose au droit de regard sur une œuvre, le fait de télécharger de la musique avant achat d’un cd, pratique très courante dont je suis moi même adepte). Imaginer que le moindre fait de parler de vous, conduise cette personne à 3 ans de prisons...

    C’est ce que vous voulez pour le futur (proche) ? Si c’est cela, la conception de partage, de connaissance et d’art ont donc vraiment beaucoup évolué...

    En espérant, un jour, voir une de vos exposition Mr West.


  • PJ-BR (---.---.33.167) 18 mars 2006 09:07

    @Demian

    Vous m’avez mal compris. Je n’ai pas dit que les artistes ne sont rien. J’ai dit que dans un mileu industriel le seul critère pour juger de l’importance d’une chose c’est sa valeur monétaire. Ce que les industriels de la musique acceptent de laisser aux artistes (environs 5% voire pire) montre clairement leur mépris pour les artistes. Les auditeurs en étant près à payer 20€ pour 1 heure de musique accordent visiblement plus de valeur au travail de l’artiste.

    En choisissant le camp des industriels contre les auditeurs les artistes se fourvoient.


    • PJ-BR (---.---.33.167) 18 mars 2006 15:37

      @Demian

      Vous devriez vous aussi revoir vos a priori. Tous les téléchargeurs ne sont pas des profiteurs uniquement intéressés par l’accumulation de MP3.

      Ce qui limite mes achats de musique ce n’est pas mon pouvoir d’achat (j’ai quitté le lycée il y a longtemps et j’ai la chance d’avoir un bon salaire) c’est le temps que je peux consacrer à l’écoute de la musique. Je peux absorber entre 4 et 5 CDs par mois. Je paye donc entre 4 et 5 €/mois de droits d’auteurs, mais surtout j’engraisse toute une filière (majors, publicitaire...) qui n’apporte rien aux artistes. Je préférerais payer 7€/mois de droits d’auteurs, et en contrepartie cesser d’alimenter majors et publicitaires, simples _parasites_ des échanges artistes / auditeurs.

      Dans l’affaire DADVSI, les industriels n’ont que faire des artistes, ni des auditeurs. Ils ne visent qu’à maintenir un revenu qui, suite aux avancées technologiques, n’a plus de raison d’être.

      Le pire c’est la nouvelle espèce de parasites qui vend des protections qui ne protègent rien et qui n’embêtent que les honnêtes gens. Pour ma part je n’achète déjà plus les disques Copy Protected. Je me prive donc de tout le catalogue EMI. Les téléchargeurs eux continuent à contourner ces protections illusoires. Je pourrais moi aussi les contourner mais un artiste qui estime normal de m’empêcher d’écouter son œuvre de mérite pas que je m’intéresse à lui.

      Les MTP ont-elles coûté cher à développer ? Oui. Ont-elles freiné le téléchargement ? Non. Ont-elles permis d’améliorer les ventes ? Non elles auraient plutôt tendance à les faire baisser, en tout cas un nombre certain de disques que j’avais envie d’acheter sont resté dans les bacs (Placebo, Kinito, Moby, Depeche Mode, Camille, Superbus...).

      Sans infantiliser les artistes je maintiens qu’en s’alliant aux industriels qui les méprisent et luttent contre ceux qui les écoutent ils font fausse route.

      PS : AMHA l’essence de la démocratie ce n’est pas le droit d’auteur, c’est la liberté d’expression. Et aujourd’hui le droit d’auteur, comme le brevet, est une armes aux mains de gens prêts à l’utiliser contre le bien de la société.


  • harmony (---.---.16.175) 18 mars 2006 10:48

    monsieur demian, si c’est de la publicité que vous pensez vous faire avec vos propos imbuvables (il semble que cela marche malgré tout), sachez que je n’ai pour ma part AUCUNE envie de goûter à vos « oeuvres », qui je pense ont la saveur de vos mots ! je ne vous salue point !


  • harmony (---.---.16.175) 18 mars 2006 11:10

    une invite ??? mais à quoi !!


    • eresse (---.---.120.64) 18 mars 2006 14:37

      Monsieur damian,

      vous oubliez l’essentiel. On n’achete que les artistes qui ont du talent...

      Bon courage


  • harmony (---.---.16.175) 18 mars 2006 11:33

    il me semble que le lecteur n’est pas ici pour lire les débilités que nous sommes en train de nous dire !! aussi je vais y mettre fin (d’autant plus que j’ai plus enrichissant à faire) bonne route monsieur demian


  • PJ-BR (---.---.33.167) 18 mars 2006 16:08

    @Demian

    Vous devriez vous aussi revoir vos a priori. Tous les téléchargeurs ne sont pas des profiteurs uniquement intéressés par l’accumulation de MP3.

    Ce qui limite mes achats de musique ce n’est pas mon pouvoir d’achat (j’ai quitté le lycée il y a longtemps et j’ai la chance d’avoir un bon salaire) c’est le temps que je peux consacrer à l’écoute de la musique. Je peux absorber entre 4 et 5 CDs par mois. Je paye donc entre 4 et 5 €/mois de droits d’auteurs, mais surtout j’engraisse toute une filière (majors, publicitaire...) qui n’apporte rien aux artistes. Je préférerais payer 7€/mois de droits d’auteurs, et en contrepartie cesser d’alimenter majors et publicitaires, simples _parasites_ des échanges artistes / auditeurs.

    Dans l’affaire DADVSI, les industriels n’ont que faire des artistes, ni des auditeurs. Ils ne visent qu’à maintenir un revenu qui, suite aux avancées technologiques, n’a plus de raison d’être.

    Le pire c’est la nouvelle espèce de parasites qui vend des protections qui ne protègent rien et qui n’embêtent que les honnêtes gens. Pour ma part je n’achète déjà plus les disques Copy Protected. Je me prive donc de tout le catalogue EMI. Les téléchargeurs eux continuent à contourner ces protections illusoires. Je pourrais moi aussi les contourner mais un artiste qui estime normal de m’empêcher d’écouter son œuvre de mérite pas que je m’intéresse à lui.

    Les MTP ont-elles coûté cher à développer ? Oui. Ont-elles freiné le téléchargement ? Non. Ont-elles permis d’améliorer les ventes ? Non elles auraient plutôt tendance à les faire baisser, en tout cas un nombre certain de disques que j’avais envie d’acheter sont resté dans les bacs (Placebo, Kinito, Moby, Depeche Mode, Camille, Superbus...).

    Sans infantiliser les artistes je maintiens qu’en s’alliant aux industriels qui les méprisent et luttent contre ceux qui les écoutent ils font fausse route.

    PS : AMHA l’essence de la démocratie ce n’est pas le droit d’auteur, c’est la liberté d’expression. Et aujourd’hui le droit d’auteur, comme le brevet, est une armes aux mains de gens prêts à l’utiliser contre le bien de la société.


    • Dersou (---.---.151.17) 18 mars 2006 18:34

      Bah, vous énervez pas M’sieur l’Artiste à belle phrases compliquées, c’est pas bien grave tout ça. Nos braves politiciens, comme souvent lorsqu’il est question de technologie, n’ont rien compris. Pour eux un « système d’exploitation » c’est une forme d’esclavage (avec des morceaux entiers d’aspects positifs dedans) ... alors vous pouvez imaginer comme Internet leur est familier.

      Bref, toutes ces élucubrations n’ont ni queue ni tête. Leur interdiction de la copie privée est tellement insensée qu’elle ne pourra jamais être appliquée, les moyens techniques d’y parvenir sont encore à inventer. Et nous en sommes bien loin. Car finalement, pour m’interdire de copier de la musique, il faut aussi m’interdire de l’écouter, n’est-ce pas ? Sinon, vu le prix des échantillonneurs, je vous fais des copies nickel chrome à pas cher du tout, et reproductibles à l’infini. En plus comme ils sont à peu près aussi manches en droit élémentaire qu’en technologie, si ça se trouve, je pourrai même réclamer un droit d’Auteur dessus ... Quand au P2P, quand on échangera que des données chiffrées AES 128 bits, ils pourront toujours s’arracher les cheveux avant de nous coincer.

      La seule et unique solution technique à tous leurs (et vos) fantasmes de contrôle c’est le tatouage : chaque morceau de musique que vous achetez contient une marque indélébile qui vous identifie à coup sûr et qui résiste à toutes les transformations possibles et imaginables (conversions analogique-numérique et numérique-analogique, compressions et décompressions, etc.). Du coup si vous refilez une copie de cette Oeuvre d’Art à un pote et que la police culturelle tombe dessus vous êtes cuit. Hop, direction le camp de rééducation à la campagne. Ah ah, ça rigole moins dans les rangs du fond, hein ? Ils ont la trouille les pirates. Les honnêtes gens aussi remarquez, parce que quand vous achetez un truc, même chez CultureOfficielle.com, vous ne savez jamais trop s’il est bien légal, si on ne risque pas de vous tomber dessus et de vous envoyer à la campagne. Une erreur judiciaire est si vite arrivée ...

      Mais cessez de craindre, braves pirates amateurs et professionnels, volontaires et inconscients, gentils et méchants. Ca marche pas ces tatouages. Mais alors pas du tout. Et c’est pas près de changer (méfiance quand même avec les images, c’est un peu plus coton à virer).

      Donc, si vous voulez avoir la paix : - Evitez d’acheter leurs daubes anti-copie, elles risquent de vous foutre le lecteur en vrille. - Si vous vous êtes fait avoir et que le dernier CD de l’Artiste à belles phrases vous a cassé un PC n’hésitez pas à les faire suer : procès, demandes de remboursement, dommages et intérêt, etc. ça va les calmer un peu avec leurs Root Kit à la noix écrits avec les pieds par des stagiaires de passage. - Idem si vous ne pouvez pas écouter son Art Immortel dans votre auto-radio. - Et enfin, pour copier tranquille, achetez un échantillonneur, ça coûte rien et ça vous simplifie la vie. Plus besoin de bricoler le pilote de la carte son, on branche et ça roule. Bien sûr il y a une petite perte de qualité au départ mais comme vous êtes aussi mélomanes que je suis pape vous n’entendrez jamais la différence.

      Les seuls qui iront en taule et payeront des amendes salées ce sont les auteurs de logiciels libres et les chercheurs en sécurité informatique. Comme ça ils nous foutront la paix tous ces pirates gauchistes. Et la France pourra conforter son avance technologique face au reste du monde. On sera les champions internationaux de la technologie légale et approuvée par le ministre délégué à la Microsofterie. Ca laisse rêveur, non ?

      Au fait, quand je transfère un morceau du Mac sur l’Ipod, je suis un pirate ou un client d’Itune Store ? Je vais en prison sans passer par la case départ ? Et quand mon système de backup recopie ma discothèque ? Et quand le morceau est copié en cache avant restitution ? Et quand il est en mémoire ? Et quand il se promène entre les hauts-parleurs et mon oreille ? Et quand il fait vibrer mon cerveau ramolli ? Et quand il fait vibrer le cerveau non moins ramolli des copains qui sont passés prendre un verre ? Parce que dans tous ces cas, il est aussi sur le disque dur, alors c’est peut-être de la copie, non ? Qu’est-ce que vous en pensez M’sieur l’Artiste aux belles phrases, je vais en camp de redressement ou je m’en tire pour cette fois ?

      Au plaisir de vous rire encore.


  • PJ-BR (---.---.33.167) 18 mars 2006 21:28

    Mon cher Demian.

    Je ne suis pas artiste. Mais j’ai trainé suffisamment longtemps dans les milieux rock pour connaitre ce milieu (dans toutes les acceptations du terme). Quelques uns de mes amis ont même connu un succès national. Je confirme que le but des majors n’est pas de promouvoir le culture mais bien de faire des bénéfices en profitant de l’incompétence des artistes dans la commercialisation de leurs œuvres. En fait les majors laissent le travail de découverte aux petits labels et se contentent de piller les artistes vendables pour les jeter dès qu’ils ne rapportent plus assez pour compenser les dépenses de marketing.

    Les artistes sont assez grands pour décider d’eux mêmes dites-vous. Mais vous ne m’empêcherez pas de dire qu’en s’associant aux majors ils sont en mauvaise compagnie. Et qu’ils sont bien nombreux à ne pas faire la différence entre une baguette de pain et une œuvre numérique. La DADSVI comporte des articles dont les dérives auront un impact bien au delà de la gestion des droits d’auteurs et des revenus des artistes. Et vous ne le voyez pas, c’est inquiétant. Et vous pouvez vous énerver et CRIER autant que vous voulez, vos arguments ne me convainquent pas que cette loi est bonne, ni que vous en avez saisi les impacts.

    Et sur le sujet de la vision XIX siècle j’ai bien peur que soit plutôt vous qui ayez une vision rétrograde et limitée. Un fichier numérique n’est pas une baguette de pain (cf http://emmanuel.clement.free.fr/blog/index.php?2006/03/08/151-telechargement-musical-ceci-n-est-pas-une-baguette). Les MTP ne peuvent pas fonctionner, sauf à inclure des procédés potentiellement très dangereux pour la liberté d’expression et donc la démocratie. Par exemple, je ne pense pas que les dissidents chinois aient particulièrement envie d’un système qui sous prétexte de pister les MP3 qu’ils pourraient émettre, permette aussi de pister tous leurs mails.

    Quant au boycott, ce n’est pas une menace mais un fait. Je n’achète pas de disque Copy Controled. Bien qu’ils soient disponibles en P2P je ne les télécharge pas non plus. Ils ne m’intéressent pas. S’ils ont l’intention de me vendre des disques ces artistes devront changer d’éditeur. Pour les artistes qui ont signé la pétition contre la licence globale j’hésite encore, de même que ceux qui nous resservent le coup de la baguette de pain.

    Ce n’est pas la première fois qu’un parlement godillot promulgue une loi liberticide. Je me souviens encore des lois « Sécurité et Liberté » d’Alain Perfitte. Elles ont fini par être abrogées. Donc je ne baste pas.


    • (---.---.125.1) 19 mars 2006 09:40

      @Demian

      Parlement godillot : Parlement dont les parlementaires ne votent pas selon leur conscience mais suivent les consignes de leur parti ou du gouvernement.

      Le brutal retournement des députés UMP entre fin décembre et fin février, leur discipline, malgré les manœuvres du gouvernement montrant le peu de cas qu’il fait de leur opinion, montrent qu’ils sont aux ordres.

      En parlant de la loi « Sécurité et Liberté » je ne fais pas d’amalgame (ces deux lois n’ont rien à voir). Je fais juste remarquer qu’aucune loi n’est gravée dans le marbre. Toute loi peut être abrogée.

      Vos attaques ad hominem pour disqualifier mon opinion sont un classique de la rhétorique. Schopenhauer l’a très bien décrit dans « L’Art d’avoir toujours raison [et de se faire détester de tous] ». Quand on n’a pas d’argument pour contrer le discours d’un adversaire on tente de démontrer qu’il n’est pas qualifié pour discuter du problème Typiquement vous écrivez « Mais, vous n’êtes pas artiste et donc votre désenchantement, ne saurait nous dicter une bonne politique pour nous les artistes ».

      En utilisant cette méthode vous montrez juste que vous n’avez pas d’argument convainquant. En particulier vous n’avez rien à répondre quand on vous dit que les conséquences de la DADSVI vont bien au-delà des seuls revenus des artistes. Donc vous me renforcez dons mon opinion que les artistes sont mal informés. Mais il est vrai que si leur principale source d’information est le lobby des majors il ne peut pas en être autrement (cf Renaud déclarant « Virgin m’a embobiné avec le droit d’auteur et la protection de l’œuvre face au piratage informatique »)


  • g2o (---.---.108.45) 19 mars 2006 12:45

    petite parenthese :

    je ne comprends pas comment une personne peux se valoir d’avoir un avis sur tout, se permette de rabaisser systematiquemnt toutes réactions et avis différents du sien ! faisant de ce site (interressant à la base) une espece d’arriere cours pour manieur (au singulier bien sur) du verbe à l’ego demesuré !

    Monsieur Damien, vous polluez !

    vous discreditez l’information au profit de votre personne, je ne vous salue pas. ce site n’est pas VOTRE site ! (ou alors je me suis trompé et je me demande bien ce que je fait la)

    fin de la parenthese et revenons à l’actualité


  • Imaginus (---.---.101.46) 19 mars 2006 19:56

    Non ne le blamé pas trop tout de même. On fait il defend sa position d’auteur/artiste mais ne voit pas l’etendu du champ d’application et les consequences desastreuses que cela va avoir dans bien des domaines. Dans un autre registre,je suis developpeur de logiciel libre. DADVSI est croyez moi dans mon domaine un frein severe à l’innovation. Diantre on en est arrivé à traquer les copier/coller de code proprio dans les developpements libres non pas dans le but de prouver qu’on a voler (c’est faux)mais juste pour detruire et ralentir une structure merveilleuse comme l’esprit Opensource sous pretexte que l’on a le potentiel d’ecraser toute concurence commerciale avec notre esprit libre et innovant.


  • Le vénérable du sommet (---.---.253.28) 20 mars 2006 00:16

    Je constate ici et avec beaucoup de regrets (car le sujet était interessant) que beaucoup de gens se font facilement avoir par ce Mr Demian. Son but, de toutes évidences n’est point de débattre mais bien de « troller » pour le grand bien de son ego. Mr Demian ici présent (malheureusement) fait preuve de grande phrases alambiquées et de sophismes forts affligeants pour faire croire à tous que le modèle de l’artiste créateur est un concept monolithique dont bien sur lui seul en aurait le secret. Ce pauvre sieur souhaite très certainement que ses « oeuvres » soient drmisées pour avoir le total contrôle dessus, considérant que ces dernières ne doivent se trouver que dans des écrins que lui seul pourrait considérer comme digne... Il oublie juste que ce n’est pas à lui de considérer ses créations comme des oeuvres mais à ceux à qui elles sont destinées. Mais à qui sont elles vraiment destinées en fait ???


  • Paldeolien (---.---.113.110) 21 mars 2006 02:44

    Bonjour tout le monde ;

    Je n’appartient pas au monde artistique, je n’écoute pas de musique, mon cheval de bataille est la technique. Je me permet d’intervenir car je vois le vent venir et au-dela des droits d’auteurs c’est la liberté d’expression qui est en danger. Ce môssieur ayant la langue si bien pendu je pense pouvoir avec un avis tout objectif le faire taire. Voyons voir quelques aspects qui il me semble sont passés au travers de beaucoup de filets.

    Comment les artistes d’autrefois gagnaient-ils leur vie ? C’est bien la question qui va recadrer ce faux débat. Ces artistes parcouraient les routes et donnaient des concerts. Ils gagnaient donc leurs vies à la sueur de leurs fronts. Et ils faisaient entendre leurs voix. Au travers cette reflexion, je ne peux m’empechez de penser à tout ces gens qui sont obligés de se déplacer pour gagner leurs vies. Qui sont ces artistes prétendant vouloir gagner de l’argent sur le dos d’un support numérique, magnétique, de machines sans le moindre ressentiment ? Ce sont des fainéants... Ils n’ont pas à prétendre vouloir une rente pour tout CD, cassette, vendu et acheté, nombreux sont ceux qui peuvent prétendre à gagner de l’argent sur un support. L’artiste ne fait qu’apporter le contenu, il n’apporte pas le contenant. Et ils voudraient en tirer profit. Donc, si ces messieurs les artistes veulent gagner leurs vies dignement, ils se bougent les fesses, et vont faire des concerts, et si ils veulent pas bouger de leurs petits studios, alors rien ne peut les empecher de creer leur propre site internet et de vendre un fichier en passant par le p2p. Les clients ne manqueront pas, assurément. Ils peuvent tout à fait utiliser les immenses possibilitées de la technologie, ils peuvent aussi creer de l’emploi, le matériel permettant de graver des CD, ou d’encoder des mp3 n’est pas fait pour les chiens. Des outils leurs sont mis à disposition, à moindre prix, mais non, cela ne suffit pas, j’ai vraiment du mal à comprendre. Arretez de vous prendre pour le centre de la terre, vous êtes loin, très loin d’avoir inventé la technologie, et personne ne vous demande de reverser des droits sur chaque invention de ce monde que vous utilisez chaque jour. Vous n’êtes pas les seuls modèles de créativité. D’autres ont des esprits bien plus affutés, comparons avec les logiciels libres, je suis sur que vous en utilisez, il y à autant de travail sinon plus et il n’est pas récompensé. Les seules récompenses qu’ils peuvent en tirer sont dans la fièrté d’avoir réussi à diffuser des outils, à montrer leurs talents dans leurs domaines réspectifs. Combien d’inventeur éditent leurs plans sur la toile, sur des moteurs, des moyens de creer de l’énergie, pourquoi nait ce phénomène qu’est l’énergie libre ? Vous êtes asservis par les lobbies messieurs les artistes, et vous vous réfugier dérrière la facilité. De telles manières ne font que mettre des barrières aux libertés, libertés d’agir et surtout, libertés de penser. Ne vous en déplaise, vous n’avez pas à prétendre à des droits, la créativité n’est pas uniquement un mode de pensée appartenant à l’art, car avant l’art, il y a l’outil, et l’outil, vous ne l’avez pas inventé. Parcourez routes chemins et sentiers et vous serez récompensé. Le monde en a assez d’être manipulé et asservit au nom du sacro-saint profit de ces messieurs les lobbies, des milliers de gens sur terre meurent chaque jour par manque d’eau ou d’énergie, il y a bien d’autres chats à fouetter pluto que de s’occuper du petit confort personnel de MR DEMIAN WEST. En défendant des stupides lois inutiles vous ne faite qu’alimentez cette société de surconsommation que vos majors vous ont creer. Vous faites preuve d’un égoisme sans pareil et vous prônez l’anti-liberté.

    Salutations


  • Paldeolien (---.---.113.110) 21 mars 2006 14:20

    Il est bien évident que vos arguments visant à m’insulter ne sont que la preuve de votre incapacité à vous opposer. Vous êtes bel et bien un profiteur caché derrière des droits d’auteur.


    • Philippe Astor (---.---.57.37) 21 mars 2006 16:21

      Demian, sincèrement, à quoi jouez-vous ? N’avez-vous pas conscience de polluer ces discussions avec vos raisonnements sans queue ni tête ? Si certains s’écoutent parler, on peut dire que vous vous branlez d’écrire, dans un style pompeux et pédant (je persiste et signe) dépourvu du moindre sens. Heureusement que le ridicule ne tue pas...

      Amicalement,

      PA


    • citoyen digital (---.---.0.86) 29 mars 2006 06:17

      M. Demian, Votre pédante suffisance,

      Il est temps que vous vous remettiez en cause.

      Vos commentaires n’apportent rien au débat, et ne constituent en rien ce que l’on a coutume d’appeler une « contribution ».

      Si, en principe, les attaques ad hominem ne sont pas de rigueur dans une discussion, dans le cas présent, elles deviennent particulièrement utiles.

      En espérant que quelqu’un aura assez d’autorité à vos yeux pour mettre un terme à vos élucubrations égotistes.

      Si seulement il était possible de vous plonker. A quand un bozo-filter sur Agoravox ?


Réagir