samedi 3 juillet 2010 - par vogelsong

Karachi, affabulations politiciennes en eaux troubles

J’ai, il y a quelques semaines rencontré un haut responsable de DCNS. Il m’a mis sous le nez un chiffrage de la mort de mon père pour la somme de 674 000€. Ce chiffrage était noté sur une feuille qu’il m’a présentée. Un peu plus en avant dans la discussion, alors que la feuille était toujours sur la table, l’homme tapotant du doigt m’a demandé “que peut on faire pour vous”. J’ai certes trouvé une certaine ambiguité dans ces propos… Maladresse ou proposition indécente, rien de certain. Toujours est-il que je lui ai simplement répondu que pour m’aider DCNS pouvait vider ses « fonds de tiroirs » et laisser travailler la justice” La fille d’une victime de l’attentat de Karachi, le 30 juin 2010 à Paris lors d’une conférence à la maison des métallos.
 
La France est (devenue) un pays formidable. On y raconte des histoires à dormir debout. Des récits fantasmagoriques qui auraient pour personnages principaux les hauts dignitaires des palais et autres châteaux de la République. Des affabulations journalistiques mettant en exergue des pratiques répréhensibles pour le commun des citoyens, des turpitudes entrainant la mort de ressortissants français travaillant à l’étranger. De grandes amitiés de trente ans, qui finissent en petites coupures et en tôles dévastées. Avec l’affaire Karachi, l’Hexagone plonge dans le trou noir de la République. L’inavouable business occulte de la mort et de la politique. Celui que l’on lit habituellement dans les chefs-d’œuvre de J. Le Carré.
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Trahisons et ambitions
Deux ressorts de toute bonne histoire, l’ambition et la trahison poussent le plus probe des hommes (ainsi que sa suite) à piétiner une relation confraternelle de trois décennies, au sein d’une même organisation politique. E. Balladur, Premier ministre se rêve monarque en lieu et place de son ami J. Chirac. Qui attend patiemment son tour depuis des lustres. Profitant des oracles sondagiers, avec ses séides du moment N. Sarkozy et F. Léotard, le Premier ministre fomente une rébellion qui débouchera sur une candidature alternative à droite. En janvier 1995.
Une campagne présidentielle coûte horriblement cher. Alors que le candidat naturel du RPR dispose des fonds du parti, les sécessionnistes doivent trouver les deniers nécessaires à leur entreprise.
Espèces sonnantes et trébuchantes
Le donateur balladurien est réputé prodigue. C’est 10 millions de francs en petites coupures (500 et 100 francs) qui seront déposés sur le compte de campagne du candidat Balladur. Selon les dires de l’intéressé dans une première version, issus de la collecte auprès des militants, puis dans une seconde où la banque aurait transformé cette (collecte de) menue monnaie en liasses bien formatées.
En septembre 1994 (soit 4 mois avant le coming out balladurien), une vente de sous-marins de type Agosta est signée avec le Pakistan. Le système de commission occulte, mais “légale” pour arroser l’administration et les intermédiaires afin de “faciliter » la vente constitue une pratique « normale”. Ce qui l’est moins, c’est l’apparition d’une seconde équipe de “consultants” pour la transaction. À ce moment-là naissent les soupçons de rétro-commissions qui auraient servi au financement de la campagne d’E. Balladur. L’argent de cette seconde équipe ne serait pas allé jusqu’au Pakistan, mais aurait fait le chemin de retour vers la France jusqu’à la caisse électorale du candidat Premier ministre.
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Z. Takieddine déclare aux journalistes de Mediapart à propos des infirmières bulgares “C’est moi qui les ai fait libérer en 2007”. C. Guéant, secrétaire général de l’Élysée confirmera du bout des lèvres “le rôle important” de Z. Takieddine. Les responsables de la DCN citeront l’homme d’affaires franco-libanais comme intermédiaire dans la vente des sous-marins au Pakistan en 1994. Et donc un rouage des rétro-commissions. L’ami de N. Sarkozy, comme il se plaît à le dire, nie et porte plainte contre X. Évidemment.
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Quand les ressortissants français paient de leur vie pour des “loosers”
Le 8 mai 2002, un attentat pulvérise le bus transportant des travailleurs de la DCN. Bilan, 14 morts, dont 11 ressortissants français. La thèse officielle dans ce contexte post-11 septembre est la piste Al-Qaïda. Il ne peut en être autrement.
7 ans plus tôt, (presque) jour pour jour, le candidat Balladur prend le bouillon lors de l’élection présidentielle de 1995. Laminé par son rival J. Chirac. À titre de rétorsion, le nouveau président bloque les versements restants de commissions “occultes” pour la vente d’armes. Battement d’ailes de papillon ? Les conséquences sont épouvantables pour les victimes du bus de Karachi. Car d’une rétorsion, les lésés sur place en gardent une rancune tenace envers l’État français, mauvais payeur. Une rancune de 7 années. Qui finira en conflagration, déchiquetant corps et cœurs.
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Tout ceci n’est qu’une fable. La France est une démocratie irréprochable. Quand une mission d’information parlementaire (dont une des prérogatives est le contrôle de l’exécutif) sur Karachi ne reçoit comme pièce du dossier qu’une revue de presse de 20 pages, alors qu’elle demandait le contrat de vente des sous-marins et tous les éléments administratifs et diplomatiques relatifs à la transaction, la République évolue en plein fantasme. Lorsque sur un rapport de 137 pages du GIGN, 3 pages (d’une banalité confondante) sont déclassifiées, c’est qu’il n’y a rien à cacher. Le gouvernement s’arc-boutant sur la thèse : Il n’y a rien à voir, donc rien à chercher.
Une affaire qui aura mis 8 mois pour arriver jusqu’au sommet des médias avec par exemple une diffusion de 60 minutes sur France 2. Des médias omettent scrupuleusement de citer le président de la République. Les journalistes de Mediapart, F. Lhomme et F. Arfi témoignent des railleries de leurs confrères, de l’ambiance pesante, et de menaces allusives sur les investigations du dossier Karachi. C’est un journaliste allemand de Der Spiegel qui dira du petit monde médiatico-politique français à propos de cette affaire “Je tombe sur mon cul !”.
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Tout ceci n’est qu’une fable. Racontée avec réalisme dans le livre de F. Lhomme et F. Arfi, “Le contrat”. Ils y relatent une histoire de mallettes pleines de billets qui circulent au sommet de l’État débouchant sur un attentat faisant 14 morts. Des hommes de l’ombre tirant les ficelles pour étouffer un dossier. Un gouvernement dégainant systématiquement “le secret défense” pour faire obstruction à l’avancement d’une enquête. Les auteurs soulèvent le couvercle de la boîte de Pandore des ventes d’armes, que leurs confrères rechignent à regarder.
Une fable qui ne se trouve pas dans le rayon science-fiction des librairies.
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Vogelsong (relecture PookaSama)
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Sources connexes :
 


21 réactions


  • Blé 3 juillet 2010 05:44

    Si la colombe Sarkozy est mouillée jusqu’au cou dans cette affaire, ce n’est pas demain que l’on aura le droit de connaître la vérité. C’est regrettable, surtout pour les familles des victimes mais la compassion des assoiffés de pouvoir n’est pas à l’ordre du jour.

    Existe t-il encore des juges indépendants en France ? Si toute fois par miracle, il en resterait un, ne risquerai t-il pas sa peau en mettant son nez dans une affaire qui touche d’ aussi près le « saigneur à talonnettes » ? Quand on voit comment ce dernier défend Woerth et le bouclier fiscal, il fera tout ce qu’il faut pour se maintenir au pouvoir, il en a le pouvoir, les moyens car il est entouré de personnes qui lui doivent leur carrière.


  • Hortus 3 juillet 2010 06:52

    Qu’on ne mette pas immédiatement en prison toute cette racaille montre assez la dégénérescence de la société française.
    Qu’est-ce qui s’est passé le 14 juillet ?


  • schweitzer schweitzer 3 juillet 2010 07:00

    Et que cherche à dire cet article au juste ?

    Le problème c’est que le mot d’ordre semble circuler de ne pas toucher à un cheveux de la tête de Sarko qui de son côté a bouclé les médias... chose qui avait déjà commencé avec Mitterrand puis plus tard s’était accentué avec Chirac grâce à Poivre d’Arvor et Christine Okrent entre autres.

    Les uns copient les autres et se reprochent les lois passée par leurs collègues (c’est pas moi, c’est lui)... je crois qu’il y a un vrai problème politique en France dû aux hommes politiques eux-mêmes qui se prennent un peu pour des sénateurs romains sous Néron et que Sarko est un imposteur : nous vivons aujourd’hui, en France, dans une dictature, c’est d’une évidence criante !

    A celui qui a quelque chose a dire, on propose un parcours du combattant, etntre autres, à cause des journalistes justement qui veulent eux aussi garder leur privilèges et bien sûr leur « pouvoir ». Etre journaliste, c’est avoir toujours droit à la parole, c’est aussi la confisquer aux autres et la parole, quelque part, c’est le pouvoir... jetez un oeil sur TF1 ou A2, c’en est carrément affligeant !!!

    Merci de votre attention. Cordialement. A+. Jake.


  • furio furio 3 juillet 2010 07:55

    Votre fable fait pleurer Monsieur.

    Les 11 français qui travaillaient là-bas n’étaient pas des militaires. La France a le droit de savoir. peut-être est ce un hasard ? Mais dans ce cas tout le dossier doit être étalé.
    Quel secret défense ? Cette affaire est une affaire civile à ce que je sache. Une vente certes d’armes mais nous serions dans le même cas de figure avec une centrale nucléaire. 


  • bo bo 3 juillet 2010 08:18

    Il n’y a rien de plus SALE et REPUGNANT que ces « raisons d’états » qui servent de fait à « instiutionaliser »le lavage de linge sale et criminel de nos dirigeants et autres élus... smiley


  • morice morice 3 juillet 2010 09:03

    « Tout ceci n’est qu’une fable »


    et on en a la PREUVE que c’est une FABLE, car comme je l’ai indiqué, cet attentat AVAIT ETE REVENDIQUE par BEN LADEN.


    On sait aujourd’hui qu’il n’y était pour RIEN, et que l’ISI en était seule responsable. Qu’en conclure ? Que Ben Laden n’existe pas, ou n’existe plus,, et que c’est l’ISI qui parle à sa place ou la CIA...

    la fable sarkozienne s’insère parfaitement dans une plus grande fable. Quant on commence à mentir, il y en a toujours pour en ajouter :

    « Un Pakistan où l’ISI règne en maître, plus ou moins en accord avec la CIA, et où la DGSE, véritablement, est larguée et fait figure d’amateur. Complètement larguée : au bout de trois ans de recherches sur l’attentat de Karachi elle l’attribue à... Al-Qaida : dans son rapport du 8 avril 2005 elle écrit en effet »les derniers renseignements recueillis permettent de considérer qu’Abou Faraj al-Libi, responsable des opérations d’Al-Qaida, est impliqué dans la formation et le financement des auteurs de cette action »... "

  • morice morice 3 juillet 2010 09:13

    Tout change en 1989 pour Ben Laden et son principal allié Turki al-Fayçal, quand le père de George Bush décide d’attaquer l’Irak de Saddam Hussein, et, pour ce faire, abandonne les moudjahidins à leur propre sort. Un abandon de ces militants pachtounes manifeste qui fabrique une rancœur tenace : ils tombent automatiquement sous le contrôle de l’ISI, les services secrets pakistanais, qui n’attendaient quel’occasion pour le faire. « Many in the ISI loathe the United States. They view America as an unreliable and duplicitous ally, being especially resentful of the 1990 sanctions, which came one year after the Soviets pulled out of Afghanistan. Furthermore, the ISI is dominated by Pashtuns, the same tribe that is the Taliban’s base of support across the border in Afghanistan ». Le 12 octobre 1999, l’ISI à dominante pachtoune réalise au Pakistan la prise de pouvoir de... Pervez Musharraf.


  • le naif le naif 3 juillet 2010 09:26

    C’est marrant cette histoire

    Les seules questions qui vaillent vraiment la peine d’être posées sont les suivantes : étais-ce raisonnable de fournir au Pakistan ( pays en possession de l’arme nucléaire) des vecteurs aussi important que des sous marins ??? Qui a pris cette décision et pourquoi ????
    Curieusement personne ne semble s’interresser à cet aspect du dossier... Lorsqu’on connait l’instabilité chronique de ce pays, cela parait tout de même « surprenant. »

    Pour le reste, il n’y a ni plus ni moins de magouilles et de commissions occultes dans cette affaire que pour toutes les transactions de ce genre. Le dossier après vingt ans de procédure se terminera à n’en pas douter par un classement vertical comme pour les vedettes de Taïwan et nous ne serons guère plus avancé....


    • Shaytan666 Shaytan666 3 juillet 2010 10:08

      Tout à fait le naif. Les commissions et rétro-commissions sont la règle générale dans les marchés d’armement, c’est le contraire qui est l’exception, disons que cette fois là, il y a un grain de sable (Chirac) qui s’est glissé dans la machine.
      En Belgique, le PS/SP a été plus que mouillé dans deux affaires d’armement, l’achat d’hélicotères Agusta et la modernisation des F16 par la firme Dassault, tout cela s’est soldé par une parodie de procés, l’assassinat d’un minisitre d’État et le suicide d’un général d’aviation en retraite.
      Ceux qui espère un jour connaître la vérité peuvent toujours se brosser, tout le monde a des dossiers sur tout le monde.


    • Croa Croa 3 juillet 2010 22:51

      Les bonnes questions ont été posées par l’auteur.

      MERCI à lui
       smiley

      L’arme vendue s’appelle « sous-marin d’attaque » (on pourrait ajouter « et de défense »)

      Ce qui n’a rien de comparable avec un « sous-marin lanceur d’engins ».

      Par ailleurs,
      Que faut-il sous-entendre par « l’instabilité chronique de ce pays » ?
      Quoiqu’il en existe en effet de plus stables, avec des troupes en Afganistant, certainement afin de stabiliser le monde entier ? Et marchands d’armes tactique pour une stabilité maximale !


    • dom y loulou dom y loulou 4 juillet 2010 01:23


      le naïf

      on a expliqué mille fois maintenant l’aigle bicéphale des empereurs marchands d’armes

      il représente les deux parties qu’on place en haine de l’autre et puis on leur vend des armes et on rigolle de les voir s’étriper

      fortune assurée

      tellement simple, tellement horriblement simple de foutre la merde. Un assassinat et voilà c’est parti.

      4000 ans que ça dure depuis les horribles pharaons hyxos déguisés en patriarches bibliques.

      Avant celà encore, du temps de bablone, les « dieux » siègeaient chacun dans une ville et jouaient à la guerre comme vous jouez aux échecs.

      Pour la descendance des anges déchus la vie humaine ne vaut RIEN si elle ne suit pas ses ordres.

      Et il y en a vraiment trop qui préfèrent de loin les ordres aux conseils.

      Fatal.


  • Christian Creseveur Christian Creseveur 3 juillet 2010 10:13

    A défaut de savoir jusqu’où et combiens de politiques sont impliqués, il ne serait pas possible d’avoir les noms des journalistes qui ont « ri au nez » de(s) auteurs ? Juste une mise en situation pour relater les faits. Ca nous montrerai qui sont les courageux !


  • BA 3 juillet 2010 10:23

    L’attentat de Karachi est la conséquence d’une guerre civile à l’intérieur de la droite française.

    Cette guerre civile a opposé deux clans entre 1993 et 1995  :

    - le clan Balladur-Sarkozy  ;

    - le clan Chirac-Villepin.

     

     

    Le ministre de la Défense Hervé Morin faisait partie du clan Balladur-Sarkozy à l’époque (1993-1995).

    Tu m’étonnes que le ministère de la Défense cache certains documents concernant l’attentat de Karachi !

    Tout le clan Balladur-Sarkozy est mouillé dans ce Watergate français !

    Le clan Balladur-Sarkozy (1993-1995) :


    - le Premier ministre Edouard Balladur,
    - son directeur de cabinet : Nicolas Bazire,
    - le ministre du Budget Nicolas Sarkozy,
    - le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy : Brice Hortefeux,
    - le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua,
    - le ministre de la Défense François Léotard,
    - le directeur de cabinet de François Léotard : Renaud Donnedieu de Vabres,
    - le conseiller de François Léotard : Hervé Morin.


  • foufouille foufouille 3 juillet 2010 10:35

    l’arbre qui cache la foret

    par exemple, certains emmaus jete la nouriture
    http://www.come4news.com/emma-s,-le-piege-a-pauvres-595968


    • foufouille foufouille 3 juillet 2010 10:38

      Une journée comme une autre dans une communauté Emmaüs :

      C’est quoi encore ce bordel :
      « Six rolls (chariot grillagé) aujourd’hui de viande ». C’est dingue ce que donne ce supermarché ».
      «  Bon, on va pas s’emmerder. De toute façon on a plus de place dans les chambres froides et tous les congélateurs sont remplis depuis bien longtemps ».
      « Vous deux vous videz le camion frigo et toi tu vas le garer là »
      « Au fait, ils ont donné quoi ? ».
      « Il y a des poulets fermiers, des escalopes de porc, des merguez , enfin plein de trucs. C’est bon encore pour 2 ou 3 jours. »
      «  Tant pis, vous allez remplir les sacs poubelle. De toute façon les associations n’en veulent plus de notre cam. Elles en reçoivent d’ailleurs et il faut dire qu’à un moment on leur en a peut-être fourgué trop de volailles. Ils ont dû se voir pousser des plumes. »
      « Vous remplissez les sacs et vous les jetez dans le camion benne. »

      Le lendemain le plateau du camion reçoit les sacs poubelle des rolls de la journée.

      Le 3ème jour :
      « Bon cette fois il est ben chargé. On envoie tout à l’incinération. »
      « Il faudra penser à passer le jet d’eau, sur la flaque de sang ».
      (Le sang brun noirâtre s’écoule de l’arrière du véhicule et se répand sur le macadam).
      « Ça fait pas joli joli et ça commence à sentir ».


    • Shaytan666 Shaytan666 3 juillet 2010 10:52

      Le rapport avec l’article ?


    • furio furio 3 juillet 2010 11:33

      ...mais aussi les fous religieux et nazillons d’israël qui sont en possession de la bombe !!eux. Quand on songe à ce que ces gens sont capables de faire !! il y a de quoi avoir peur !


  • L'Auvergnat L’Auvergnat 3 juillet 2010 12:53

    Aujourd’hui l’Elysée est un centre de rétention Haut de gamme pour une association de Malfaiteurs.
    Cette maison, est dirigée par un nain au Budget illimité.
    Bien entendu, seul le mensonge est de rigueur dans cet établissement « non répertorié sur le guide Michelin ».

    Un salut à mon amis Denis de St Denis


  • paul 3 juillet 2010 20:00

    Pour le moment , Sarko fait obstruction - indirectement- à l’enquête de plusieurs façons :

     - avec Hervé Morin nommé à la Défense, qui était dans le camp Balladur à l’époque des faits

    - avec Jean Claude Marin, Procureur de Paris et ami du président qui l’a nommé Officier de la
    légion d’ honneur . On a vu son acharnement contre Villepin dans l’ affaire Clearstream .
    Olivier Morice , avocat des familles de victimes du Karachigate, l’accuse de chercher à éviter
    toute enquête sur des rétrocommissions .

    - avec le projet de suppression du juge d’instruction : Si sarko repasse en 2012, l’affaire est enterrée.


  • jako jako 5 juillet 2010 12:53

    Il y a encore une nouvelle affaire avec la vente de Scorféne à la Malaisie





    L’événement
    fait la une des journaux mongols. Les restes d’une jeune Mongole, portée disparue en Malaisie, ont été retrouvés. Elle aurait été tuée de deux coups de feu et son corps a été ensuite dynamité. La police a arrêté son ami, un économiste et politologue très renommé en Malaisie. La jeune femme laisse un petit garçon de 16 mois. Le Ministère mongol des Affaires étrangères a donné aux journalistes des informations officielles au sujet de cet assassinat.
    Les deux événements seraient liés , avec celle des frégates de Taiwan, cela commence à faire pas mal...J’ai honte


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