vendredi 30 décembre 2005 - par DESPONDS Didier

Le puissant venin de la « présidentielle à la française ».

Les questions institutionnelles sont des questions austères certes, mais fondamentales. Les pouvoirs que confèrent la Ve République au Président sont considérables, et inégalés en Europe. L’absence de contre-pouvoirs et de mécanismes de contrôle conduit à les considérer comme disproportionnés. Ceci attise la compétition des personnalités et nuit au fonctionnement démocratique.

Se lamenter sur les maux de la société française, crier au déclin irrémédiable, dénoncer les spécificités de l’exception nationale, tout ceci alimente des analyses, dont certaines très judicieuses (« La France n’investit pas dans l’économie du futur » ; « Les élites méconnaissent les souffrances des catégories populaires » ; « L’ascenseur social ne fonctionne plus de génération en génération », etc.), d’autres imprégnées de préjugés (« Les Français sont hostiles à la réforme » ; « Le secteur privé est toujours plus efficace que le secteur public » ; « C’est la faute à mai 68 », etc.). Il faut reconnaître que de nombreux faits incitent à s’interroger sur la pertinence et sur l’efficacité de notre modèle de société.

Il est ainsi un aspect qui mérite une attention toute particulière, celui des institutions. Parmi les événements récents, retenons-en deux, essentiels, qui, chacun à sa manière, révèlent de profonds malaises, voire de réels dysfonctionnements : l’accès au second tour d’une élection présidentielle du leader le plus népotique, le plus réactionnaire que l’Europe connaisse ; le rejet, par le peuple français, du travail d’un demi-siècle visant à faire partager aux Européens l’idée, française à l’origine, d’Europe-puissance.

Sans vouloir être exhaustif, trois pistes interprétatives peuvent être avancées, dont certaines constituent des héritages particulièrement enracinés : l’idéalisation de la rupture radicale, le culte de l’homme providentiel, l’illusion de la « clôture » hexagonale.

L’idéalisation de la rupture radicale : elle renvoie à la mythification de la Révolution française et à l’espoir de renverser en un grand mouvement populaire les « chaînes de l’oppression ». Cet idéal a traversé le XIXe siècle, divisé la SFIO lors du Congrès de Tours de 1920, poussé ses derniers feux dans les 110 propositions du candidat Mitterrand en 1981. Loin d’avoir été marginalisée par les améliorations relatives, obtenues dans le cadre du réformisme mis en œuvre par la gauche au pouvoir, la volonté de rupture radicale a fait un violent retour à l’avant-scène en avril 2002 et en mai 2005. Le candidat Jospin a d’abord été défait par les réticences de sympathisants de gauche. Il s’agissait de lui donner une leçon, afin d’éviter ses dérives réelles ou supposées vers le libéralisme. La suite prouva l’efficacité de cette posture... De même le traité constitutionnel a-t-il d’abord été rejeté en raison du chapitre III, qui précisait certains mécanismes économiques, quand les améliorations sociales ou institutionnelles à attendre des chapitres I et II étaient jugées insuffisantes. Peu importe, ne subsiste, de fait, que le chapitre III. Belle efficacité, là aussi, dans la critique. À vouloir rejeter ce qui ne semble pas parfait, on obtient pire. L’idéalisation de la rupture radicale conduit à des postures intransigeantes, à des critiques acerbes mais... à des résultats contre-productifs. Le déficit dans la culture du compromis produit, certes, une rhétorique incantatoire dans laquelle l’accusation de trahison affleure, mais nuit d’abord à ceux qu’il s’agirait de défendre.

Le culte de l’homme providentiel, du sauveur, est davantage partagé par les sympathisants de droite. Il renvoie à la notion de chaos, de désordre ou de déclin. Il s’agit donc d’enclencher un sursaut, de sortir de l’ornière par la volonté d’un guide. L’héritage, dans ce domaine, est bonapartiste. Il va là aussi structurer puissamment le XIXe siècle, la nostalgie du vaincu de Trafalgar et de Waterloo justifiant de nouvelles expériences autoritaires. Ce recours au sauveur joua pleinement, et de façon antinomique, lors du second conflit mondial, Pétain jouant de son aura pour détruire, dans le souffle de la défaite, la démocratie ; de Gaulle la rétablissant au nom de la grandeur de la France, à partir d’une situation initiale désastreuse. La thématique de l’homme providentiel se trouvera renouvelée par les institutions mêmes que de Gaulle contribuera à façonner, mais dans une version modérée. Certes, le Président bénéficie de pouvoirs considérables, encore renforcés par la modification institutionnelle de 1962, mais un équilibre contradictoire peut émerger avec le Parlement. Ceci prit la forme de cohabitations (1986-1988 ; 1993-1995 et 1997-2002). Cette possibilité est toutefois devenue très improbable depuis la double modification institutionnelle (passage au quinquennat en 2000, et primauté à l’élection présidentielle depuis le renversement du calendrier de 2001).

Le régime est donc devenu de type « présidentiel imparfait », car ne disposant pas des contre-pouvoirs indispensables. Dans ce contexte, gagner cette joute électorale offre les clés d’un pouvoir sans partage. Le jeu malsain de la surenchère dans la personnalisation a déjà été observé en 2002 ; rien n’indique que la tendance puisse s’infléchir. Au contraire, la sempiternelle description d’une France sur le déclin, incapable de relever les défis, renforce la probabilité du recours au sauveur, celui qui aurait le courage d’imposer les mutations indispensables. Lesquelles ? Cela reste à discuter... Un tel fonctionnement renforce les logiques descendantes (décision au sommet, puis exécution vers le bas), nie la complexité de la société et le désir d’implication de ses membres. Le culte de l’homme providentiel se nourrit d’une dangereuse illusion : l’autorité prévaudrait sur le compromis, au nom de l’efficacité. Il ne semble pas cependant contribuer à renforcer la responsabilité d’un exécutif n’ayant personne à qui rendre des comptes.

L’illusion de la « clôture » hexagonale renvoie, quant à elle, à la vieille notion de « pré carré ». Territoire circonscrit, parfaitement délimité et contrôlable. À l’intérieur de celui-ci s’exerce une autorité unique. Le peuple souverain peut donc décider d’orienter à sa guise les politiques nationales. Fortement démentie dès le début du premier septennat de F. Mitterrand, cette conception ne peut cependant basculer en son contraire : rien ne peut être tenté, aucune initiative nationale ne peut être prise.

De multiples façons, cette question est apparue comme un enjeu déterminant lors du referendum sur le Traité constitutionnel de mai 2005. Crainte des délocalisations industrielles, hantise de ne pouvoir gérer les flux migratoires internationaux, sentiment de ne plus disposer de suffisamment de manettes pour mettre en œuvre des politiques alternatives. En filigrane, le refus du Traité peut s’interpréter comme une volonté de retour au cadre strict de l’État-nation, en réaction aux mécanismes, le plus souvent perçus comme menaçants, de la mondialisation. Que ceci entre en contradiction avec les multiples transferts de compétences opérés depuis une vingtaine d’années, ou avec la nécessité de peser sur la scène internationale, importe peu, il est politiquement plus rentable de capitaliser sur les faiblesses de l’UE que sur les atouts qu’elle présente, plus aisé d’attiser les peurs que de faire prévaloir des acquis relatifs. Le repli national pourrait dans ce contexte avoir été amorcé par le non au référendum, comme solution erronée à la complexité croissante du monde. Il n’est pas inconcevable que la convergence de ces trois facteurs ne conduise à faire de la présidentielle de 2007 un instant de bifurcation chaotique : d’un côté, la gauche radicale, prônant la « rupture » et refusant toute alliance avec les traîtres socio-démocrates, dans la pire tradition des années trente ; de l’autre côté, l’homme providentiel, souhaitant incarner le peuple souverain et indompté ; avec, en arrière-plan, la conviction que la France peut s’en sortir seule. Pour couronner le tout, un mécanisme électif, qui conduit à conférer à l’heureux élu un pouvoir exorbitant, un pouvoir susceptible, du fait du jeu des lois d’exception (l’article 16 certainement, mais bien d’autres également, qu’il est possible d’exhumer d’un passé plus lointain), d’échapper rapidement à tout contrôle. Un homme se présente comme le « sauveur » susceptible d’amorcer une « rupture radicale », en particulier avec l’Europe. Il a séduit en 2002. Rien n’indique que cette « étrange défaite » de la démocratie ne puisse s’amplifier en 2007.

Il serait bon que chacun réfléchisse à l’impact de ses choix. Si possible avant le premier tour, car le célèbre adage « au premier tour, on choisit, au second, on élimine », a certes pleinement fonctionné en 2002, mais a surtout révélé l’étendue de son ineptie.



14 réactions


  • Scipion (---.---.51.103) 30 décembre 2005 12:04

    Le vrai problème, le plus profond, ne vient pas de la « présidentielle », mais de la démocratie elle-même.

    De la démocratie et de ses échéances qui conduisent à différer le réglement des questions les plus délicates (démographie, vieillissement et financement des retraites, immigration, éducation), en espérant que le « suivant » ne pourra pas se soustraire plus longtemps aux décisions difficiles et impopulaires !


    • (---.---.222.62) 30 décembre 2005 18:14

      La démocratie passe par les elections dont l’élection présidentielle : ou la France choisit de transformer et d’organiser la rupture (soit la Révolution de Besancenot soit l’esprit libéral et transformateur de Sarkozy) ou elle reste impuissante et assistée ( comme le prone le PS ou le PC ) VOILA le débat, il est simple , n’en déplaise à Scipion l’Africain dont le commentaire est risible !!!!!et puéril !!!


    • Scipion (---.---.51.103) 30 décembre 2005 19:14

      Et moi, Machin, je trouve vos réflexions intelligentes !!! et adultes !!!

      Comme quoi, tout le monde peut se tromper... smiley)


  • Jean Ploi (---.---.222.126) 30 décembre 2005 23:17

    Si nous n’avons pas un puissant mouvement social en 2006, ce que je souhaite pour ma part, les choses ne risquent pas de changer en mieux, en effet. Il nous faut des enjeux :

    - redonner un poids réel au monde du travail, ce qui enrayerait le repli sur soi et la désespérance de celles et ceux qui n’ont que leur salaire pour vivre ;
    - enrayer la baisse du prix du travail qui appauvrit la majorité de la population.

    Notre pays a (encore) une capacité à s’opposer à la domination du monde des affaires (référendum du 29 mai, difficulté du gouvernement à faire passer le projet de loi DADVSI, entre autres). En Europe et ailleurs, nombreux sont ceux qui suivent avec intérêt ce qui se passe chez nous. A nous de prendre nos responsabilités.

    Dans cette optique, la question institutionnelle est importante mais pas déterminante.


    • BB (---.---.231.148) 1er janvier 2006 14:15

      Au contraire il me semble que la question institutionnelle est tout à fait centrale, en effet la démocratie ne s’expime plus au travers des ses institutions. Dans les exemples que vous donnez, constitution et loi DADVSI, on voit le pouvoir économique utiliser le politique et les institutions pour créer la loi, la démocratie tente de s’opposer aux intérets d’une petite partie de la population mondiale. Le malheur est que le peuple majoritaire, souverain, est perdant dans cette lutte dinterets, même si pour un temps il a l’illusion d’avoir pu décider. La réalité émergente c’est la déréglementation pour l’économie, le travail, la protection sociale (tiersmondisation, retour au 19eme) et la surveillance de plus en plus étroite (modernité hi tech, futur) pour la population !

      Pour machin :

      Essayez plutôt de vous hisser à la hauteur de pensée de cet article remarquable...


  • Rage (---.---.58.41) 1er janvier 2006 18:49

    Tout d’abord bonne année à tous !

    En ce qui concerne l’article, il est évident que la constitution actuelle est dépassée.

    D’une part elle ne fait que trop concentrer les pouvoirs sur un seul homme, mais en plus cette formalisation institutionnelle n’a de réellement démocratique que le nom : tout se passe du haut vers le bas, la concertation est une simagrée pour faire passer les pillules, les décisions sont toujours prises pour satisfaire la classe dirigeante et non l’intérêt général.

    Mais que fait l’ENA ?! L’ENA est l’institution symptomatique d’un modèle dépassé, d’une croyance naïve en laquelle il serait possible de former des hauts fonctionnaires pour les hautes places de l’Etat. Malheureusement, c’est un principe contre-démocratique que de jouer la carte de l’élitisme. La démocratie républicaine n’est-elle pas, en théorie, le modèle qui permet la représentativité du peuple pour le peuple ?

    Regardez l’assemblée nationale : Au mieux quelques députés d’outre mer, une absence totale de représentants d’obédiance musulmane, de culture asiatique, africaine etc... Bref, un parlement franco-franchouillard dont les préoccupations s’articulent autour de « comment gagner plus d’argent/de pouvoir » sans que cela se voit trop ? Un jour, peut-être, ouvrirons nous les yeux vers l’extérieur plutôt que de brandir le spectre de la « mondialisation », chose dont nous avons bien évidemment été les principaux soutiens et acteurs...

    Par conséquent, oui, la question institutionnelle est décisive, parce qu’il s’agit de changer les règles du jeu, et non plus de les subir et ne disant mot.

    PS : Cela fait plaisir de voir un nouveau géographe par ici !


    • Courouve (---.---.102.6) 1er janvier 2006 19:20

      Parlement franco-franchouillard, en apparence seulement, si l’on excepte les représentants assez nombreux de la communauté juive (Fabius, Lellouche, Bernard Debré, Strauss-Kahn, Dray, Lang, etc..)

      Le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, appartient à cette communauté, et il est fils d’un ancien premier ministre.

      L’accusation de manque de diversité n’est donc pas fondée. Ce que l’on peut dire, c’est que cette diversité manque de ... diversité.


    • politologue (---.---.16.77) 9 janvier 2006 16:54

      Quel lien faites-vous entre Français et Juif ? Ne peut-on pas etre Français ET juif ? Voire Juif et « franco-franchouillard » ?? Ce commentaire me semble miné par un incroyable amalgame...


  • papymouzo (---.---.241.237) 2 janvier 2006 12:41

    A VOTE bon cœur et bonne année pour 2006 !

    Qui tient les médias ? Le FRIC, pas la Gauche.

    Tant que vos références seront calquées sur les médias ou que les déclarations médiatiques vous servent de réflexion C’EST FOUTU....... Changer la vie c’est aussi changer vos repères. N’oubliez pas !!!!!

    1 Bon président de droite , est-ce mieux qu’un mauvais président de Gauche ?

    Le plébiscite à 82% de score électoral de votre président menteur mieux que Napo III Vous l’avez bien compris ???!!! Et même dégusté !!!.

    La droite en 2005 comme pour 2007 c’est sans nuance, les dirigeants des partis dits de Gauche en 2002 n’ont pas su ou pas vu que Le Pen - Chirac c’est blanc bonnet ou bonnet blanc.

    Le Pen-Chichi-rafarinades- seilliere-sarko-villeperlinpin pin et n’oublions pas l’agité du bocage . Ces élus sont à droite en politique française ou à gauche ? Ne sont- ils pas tous unis pour le progrès des masses laborieuses ? Ne sont ils pas soucieux du progrès social ? Ne sont-ils pas tous pour favoriser les plus démunis ?

    Qui en politique, même au café du commerce, ne sait dans quelque camp se situent tous ces braves leaders politiques cités. ? Même les dirigeants du P.S. n’ont pas su faire la nuance !! « voter pour le pacte républicain » disaient- ils en 2002

    Mon œil, le pacte républicain pour qui ?

    Pas Le pen !!!! Qu’ils disaient tous en cœur

    Sorry-désolé-c’est du bonnet blanc ou blanc bonnet ( Duclos du PC nous l’avait dit) .

    Où se situent leurs différences ? Vu les résultats anti-sociaux après 4 ans de pouvoir à droite est-il encore possible de croire dans le pacte républicain NON NON ET NON .

    Alors chers concitoyens pour 2007 un bon président de droite ou un mauvais président de Gauche ?

    A vous de voter !! .Abstentions pièges à çons

    Bonne année pour 2006 Salut et Fraternité à bientôt sur les Ba- - - - - des L


    • (---.---.68.56) 4 janvier 2006 17:14

      la gauche misérabiliste et impuissante revient ! attention rappelez vous les turpitudes de Mitterand, voleur éhonté et affabulteur, Mazarine est passée à la caisse, le fils est refugié dans les sardineries mauritaniennes, tout le monde s’est sucré !et vous voulez qu’un Hollandais ou qu’une Royale s’installe à l’Elysée ! le seul qui va passer le plumeau et l’aspirateur c’est le grand hongrois Nicolas Tsar SARKOZY, tout va y passer et IL VA GAGNER !!!BRAVO NICOLAS tu es le meilleur !


    • papymouzo (---.---.241.85) 4 janvier 2006 18:42

      Bravo Sarko ! Pour les voyages avec Sarko l’avion pour les bronzés et les radars pour ceux qui restent en France ......

      C’est vrai c’est le champion !!!

      Vous voulez voyager alors achetez Sarko !!


  • un observateur de la vie politique (---.---.16.77) 9 janvier 2006 17:11

    Je pense qu’il est important de ne pas jeter bébé avec l’eau du bain. Il faut bien faire la différence entre institutions et pratiques politiques. Si la vie politique française ne vous donne pas satisfaction, sont-ce les institutions de la Ve république ou bien les pratiques politiques non-écrites qui sont à condamner ?

    La Constitution donne de grands pouvoirs au président, effectivement. Mais on sait qu’en cas de cohabitation, c’est le Premier Ministre qui domine l’Executif. Contrairement à ce qui est suggéré dans l’article, l’éventualité d’une cohabitation existe, puisque le Président peut toujours dissoudre une Assemblée devenue indocile, même si elle appartient majoritairement à sa famille politique (ça s’est vu en 1997). Et l’Assemblée peut toujours renverser le gouvernement. Un tel évènement pourrait conduire à une nouvelle cohabitation.

    Le Président et le gouvernement jouissent de larges prérogatives. Le Parlement est également doté de grands pouvoirs (notamment dans le contrôle de l’action gouvernementale). Si le Parlement ne les utilise pas (surtout en période de concordance), c’est lui qu’il faut blâmer ! Si la Constitution donne à l’Executif la possibilité de dominer le Législatif (par exemple grâce au contrôle sur son ordre du jour, à la procédure d’urgence etc.), ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Que l’Executif en abuse, voilà le fait qu’il faut dénoncer !

    Est-ce la Constitution qui est à revoir, ou sont-ce les pratiques politiques qui doivent être réinventées ?


  • www.jean-brice.fr (---.---.150.31) 18 février 2006 10:24

    Allez sur www.jean-brice.fr et vous aurez une autre approche : vous y découvrirez que depuis le 18/6/76 la Constitution a été dévoyée et que nous sommes revenus à un régime où les partis font la loi. Ne nous etonnons pas de la situation actuelle qui est la conséquence directe de cette magouille...


    • BB (---.---.186.61) 18 février 2006 10:50

      Effectivement cela est très inquiètant.

      Il faudrait aussi revoir le fameux article 49.3 et tous ces mécanismes qui permettent la confiscation du pouvoir.

      Merci pour cette information à diffuser largement.


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