mardi 7 juillet 2015 - par Salim Lamrani

Les 10 vérités du peuple grec au monde

Al Mayadeen

http://espanol.almayadeen.net/Study/BK8xIjgz90KD66TNAPquiQ/las-10-verdades-del-pueblo-griego-al-mundo—por-salim-lamran

 

 Lors du référendum historique du 5 juillet 2015, les Grecs ont envoyé un message de rejet à l’oligarchie politique et financière de l’Europe et un message d’espoir aux peuples du monde.

  1. NON à l’Europe de l’austérité, à l’Europe des banques et de l’oligarchie et à l’Europe égoïste. Les politiques d’austérité sont politiquement coûteuses, économiquement inefficaces et socialement désastreuses. Loin de relancer la croissance, la réduction des dépenses, la diminution des salaires et des pensions de retraite, le démantèlement des services publics, y compris d’éducation et de santé, la destruction du code du travail et des acquis sociaux conduisent inévitablement à une contraction de la consommation.

 

  1. OUI à l’Europe sociale, à l’Europe des peuples et à l’Europe du partage. En temps de crise, les Etats doivent adopter une politique de New Deal et réaliser des investissements massifs afin de relancer l’économie. Les mesures de protection sociale doivent être renforcées afin de protéger les catégories les plus vulnérables de la population. De la même manière, une hausse du salaire minimum enclenchera un cercle vertueux car elle relancera la consommation, remplira le carnet de commandes des entreprises, lesquelles embaucheront de nouveaux salariés pour répondre à cette demande, ce qui permettra à l’Etat d’augmenter ses recettes fiscales grâce à ces nouveaux contribuables et de diminuer ses dépenses d’allocations-chômage grâce à la baisse du nombre de personnes sans emploi. Ces nouvelles sources de revenus pour la nation permettront de renforcer les services publics à destination du peuple.

 

  1. NON à la dictature de la finance, aux ultimatums, au chantage de la Troïka, au terrorisme politique, économique, financier et médiatique et aux menaces en tout genre. Il est inadmissible que la Commission européenne, composée de technocrates non élus – donc sans aucune légitimité populaire – décide de la politique économique et sociale d’une nation souveraine. Il s’agit là d’une atteinte à la démocratie et une remise en cause du droit inaliénable des peuples à l’autodétermination.

 

  1. OUI à l’indépendance, à la volonté sacrée des peuples, à la liberté et à la dignité. En portant au pouvoir un gouvernement progressiste mené par Alexis Tsipras de SYRIZA, les Grecs ont voté pour un programme de relance économique anti-austérité et un renforcement de la protection sociale. Aucune entité ne peut interférer dans cette décision souveraine d’un peuple libre.

 

  1. NON à la dette inique, mathématiquement impayable, destinée à asservir les peuples et à satisfaire l’appétit de la finance internationale. Il est temps de mettre fin au système actuel qui interdit à la Banque centrale européenne de prêter directement aux Etats aux mêmes taux que ceux réservés aux banques privées, c’est-à-dire entre 0 et 1%. La Grèce pourrait résoudre le problème de la dette si une telle réforme était adoptée. Aujourd’hui, lorsque la Grèce a besoin d’un financement, elle est obligée de passer par les banques privées qui lui prêtent à des taux usuraires pouvant atteindre les 18%, des emprunts qu’elles ont-elles-mêmes souscrits à des taux inférieurs à 1% !

 

  1. OUI à un audit international des dettes publiques, à la renégociation et à l’annulation des emprunts illégitimes. Selon la Commission pour la Vérité sur la Dette publique grecque, « la dette issue des mesures de la Troïka constitue une violation caractérisée des droits humains fondamentaux des résidents de la Grèce. Ainsi, nous sommes parvenus à la conclusion que la Grèce ne doit pas payer cette dette, du fait de son caractère illégal, illégitime et odieux. […] Le caractère insoutenable de la dette publique grecque était évident depuis l’origine pour les créanciers internationaux, les autorités grecques et les grands médias. Pourtant, les autorités grecques et certains gouvernements de l’Union Européenne se sont ligués pour rejeter une restructuration de la dette publique en 2010, dans le seul but de protéger les institutions financières privées. Les grands médias officiels ont dissimulé la vérité au public en soutenant que le plan de sauvetage allait être bénéfique pour la Grèce, tout en passant en boucle le récit selon lequel la population ne faisait que payer pour ses propres turpitudes ».

 

  1. NON à l’accumulation des richesses, à l’égoïsme et à l’individualisme. L’Europe actuelle est le paradis des nantis et l’enfer des peuples. Elle est l’illustration parfaite de la célèbre maxime voltairienne selon laquelle « une société bien organisée est celle où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne ».

 

  1. OUI à la répartition des richesses, à la solidarité et à la défense de l’intérêt général. La crise actuelle n’est pas due à une question de ressources car l’Europe n’a jamais été aussi riche de son histoire. Il est donc urgent de procéder à une répartition équitable des richesses et de placer la dignité humaine au centre du projet européen.

 

  1. NON à la dictature des puissants. La Grèce, berceau de la démocratie, rappelle à l’Europe et au monde le fameux avertissement de Maximilien Robespierre. Le Héros de la Révolution française qui, dès le départ, avait choisi le camp des pauvres, avait dénoncé « le joug de l’aristocratie des riches, la plus insupportable de toutes » : « Les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer. Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple : l’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier ».

 

  1. OUI à la révolte des peuples contre toutes les injustices, à l’insurrection civique et pacifique et à la résistance à l’oppression. Les peuples ne sont pas condamnés à l’indifférence et à l’humiliation et ont le pouvoir de prendre en main leur propre destin. La misère n’est pas une fatalité mais une décision politique imposée par les élites rapaces et insatiables. L’heure est à la révolte de la plèbe, des écrasés et des révoqués contre la brutalité de la finance mondiale.

 

 

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.

Contact : [email protected] ; [email protected]

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

 



45 réactions


  • Robert GIL Robert GIL 7 juillet 2015 19:32

    Le peuple grec a résisté à la stratégie de la terreur des dirigeants européens. Les Grecs auront eu droit à tout : les établissements bancaires fermés, des médias inféodés et des dirigeants européens adeptes de violents coups de menton. Ils ont même eu droit à un formidable acte d’intimidation politique : vendredi le général à la retraite Fragkoulis Fragkos, ancien ministre de la Défense et jadis à la tête de l’état major grec a dit que «  les valeurs morales et les principes qui nous ont toujours définis, nous Grecs, ne constituent pas une monnaie d’échange pour un politicien déboussolé et historiquement inculte qui met en avant les intérêts de son propre parti. » Un groupe de 65 officiers de haut rang à la retraite ont publié un communiqué où ils évoquent leur «  serment de fidélité à la patrie et au drapeau » et avertissent qu’« en choisissant l’isolement, nous mettons en danger la patrie et son avenir. » Ces déclarations ne reflètent que l’éternel paradoxe des fascistes : prétendre soutenir la nation tout en faisant allégeance au Capital international… Mais ne soyons pas dupes : la CIA, l’OTAN et les services secrets européens iront-ils jusqu’au coup d’état si la situation leur échappe ?
    .
    Voir : https://2ccr.wordpress.com/2015/07/07/le-peuple-a-dit-non/


    • izarn izarn 7 juillet 2015 22:21

      @Robert GIL
      Suite au prochain épisode....
      ...J’aime bien les généraux qui se trouvent virils parcequ’ils ont l’OTAN à l’arrière...Train. Ca rappelle la « stature » de Hollande....
      Avec ces conneries, ça nous fait 20 milliards de perdu avec la Grèce et 1,2 milliard avec les Mistral non livrés à la Russie. Déja qu’on a du mal avec nos déficits...
      Alors la connerie de l’euro et de l’UE, ça commence à faire !


    • bakerstreet bakerstreet 8 juillet 2015 15:45


      @Robert GIL

      A quand « les dix mensonges du monde grec » ?

      Rien que pour équilibrer les débats....Mais on pourra en trouver, j’en ai bien peur, et sans vouloir être cruel, bien davantage. 
      Car voilà que la baudruche se dégonfle, et la prestidigitation et la science des illusionnistes, ne pourra rien y changer ! 

    • Iren-Nao 13 juillet 2015 09:00

      @izarn
      On peut ajouter le proche défaut de l’Ukraine qui certes n’est pas dans l’Euro, mais réussit a se crasher avant même d’y être, attirée par les sirènes europeistes.
      On peut vraiment dire que l’UE est dirigée par des nuls de première.
      A moins que ce ne soit pas l’UE qui dirige ?
      Iren-Nao


  • izarn izarn 7 juillet 2015 22:13

    ...Bon, alors donc, il faut sortir de l’euro.
    Piquer l’euro à Merkel, ça va etre chaud...
    En plus, il vaudra ensuite plus un clou...


  • joelim joelim 7 juillet 2015 22:21

    Une bonne partie de la dette grecque est due au matériel militaire pléthorique (et parfois inadapté) que les puissances occidentales ont vendu, sans hésiter à soudoyer les dirigeants grecs.


    C’est tout bénef :

    l’argent est revenu très vite
    on a gagné d’une rente financière de très longue durée
    on prête notre argent à des taux d’intérêts très intéressants
    on fait marcher nos industries militaires
    on installe du matériel militaire aux marches de l’Otan-Europe
    les énormes risques de prêt pris par les banques sont revendus aux contribuables de l’UE

    Bien trop d’avantages pour se soucier de la solvabilité du « pigeon ». De toutes manières ils ont déjà récupéré l’argent ! Voir aussi le coût des JO’s d’Athènes...

  • joelim joelim 7 juillet 2015 22:24
    L’idée ensuite était de pressurer le peuple grec, parce que pressurer un peuple c’est un principe de gestion important de la bourgeoisie financière (si tu ne sais pas pourquoi le grec est puni, ne t’inquiètes pas, lui le sait). Le Grec doit endurer car c’est « un mauvais élève » qu’on n’arrête pas d’« aider ». Oui, dans la novlangue de Bruxelles et de leurs médias, prêter signifie aider.

    Puisque ça ne marche pas (comment cela aurait-il pu fonctionner avec cette énorme austérité imposée de Berlin) on en fait une affaire politique : Tsipras c’est comme Mélenchon et Le Pen réunis etc.

    Mais au final Merkel est coincée. Si Grexit il y a (et je pense qu’il y aura) alors l’empire d’Europe-Otan aura subi une défaite conte lui-même peut-être critique. Et les grecs vivront mieux je pense, aidés par les BRICS et gérant leurs immenses ressources non exploitées eux-mêmes. Mais là bon il faut qu’ils se sortent les doigts du slip faut le dire...

    • joletaxi 7 juillet 2015 22:46

      @joelim

      il y a une chose positive dans ce drame qui se profile, c’est que cette fois,une équipe de cocos aura réussi à foiré en quelques mois, d’hab le peuple en prend pour des décennies de misère

      j’aime bien le couplet sur les emprunts « forcés »
      Mais qu’aurait-il fallu faire, intervenir, empêcher les grecs de flamber leur pognon. ?
      C’est ce que l’on appelle une tutelle non ?
      Le vendeur d’armes, lui il est dans son rôle, il vend des armes, et pour doubler ses concurrents, il utilise les moyens à sa disposition, vous voudriez maintenant qu’un vendeur de bagnole vous dise:finalement, vous auriez tort de vous endetter pour cette bagnole, la vôtre est très bien, et je connais un ptit garage qui va vous l’arranger ?
      Et le banquier, ben il prête, et quand c’est Mme Michu, il demande sa fiche de paie, lui pose des tas de questions.Quand c’est un état, il y a des agences de notation qui donnent des notes sur base des informations que publie le pays.
      Elles étaient fausses ? non ? vraiment ?
      pas mal les grecs
      Quant aux immenses ressources des grecs, à part de produire des dettes, faudra creuser hein.
      Quant à Poupou, finalement ,c’est un pingre

      http://www.lalibre.be/actu/international/la-russie-a-coupe-l-electricite-des-prorusses-en-ukraine-recul-du-kremlin-559bd1a13570c685853188e6

      Pour son chèque, va falloir attendre un peu, comme celui des chinois.

      Moi je préviendrais déjà Kouchner, qu’il ressorte son sac de riz

      Et comptez pas trop sur les autres pays européens, ils en ont marre de la bande de branleurs d’Athène

      http://trends.levif.be/economie/politique-economique/grece-si-des-adultes-pensent-que-l-argent-gratuit-existe-c-est-leur-probleme/article-opinion-404331.html

      et notez que même hors de l’euro, la dette, libellée en euros , sera toujours due, avec toutes les conséquences, l’Argentine en sait quelque chose


    • joelim joelim 8 juillet 2015 01:57

      @joletaxi
      Le scandale principal est que les banques qui ont prêté à intérêts prohibitifs ont refourgué leurs créances douteuses aux peuples européens. Les mauvaises joueuses !...


      Le plus étonnant est que cela ne soit guère conscientisé. Parce que c’est tellement inique je suppose.

    • joelim joelim 8 juillet 2015 01:59

      @joletaxi
      Ressources : or, pétrole, bauxite et autres... Beau potentiel - au niveau d’un pays comme la Grèce -.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juillet 2015 06:31

      @joelim
      Tsipras a toujours dit que la Grèce rembourserait ce qu’elle doit = les intérêts de la dette.
      Rien de nouveau sous le soleil grec.


    • joletaxi 8 juillet 2015 10:31

      @joelimn’importe quoi

      les autres pays empruntent à des taux incroyablement bas, les gens« douteux » évidemment....

      et les créances douteuses ont été comme vous dites refourguées aux peuples européens, ce qui n’a pas l’air de vous émouvoir, mais au prix de ce que les anglosaxons appellent de façon imagée un « haircut » ils ont perdu à cette occasion collectivement 130 milliards ,un détail me direz-vous
      quelques « joueurs » ont préféré courir le risque, peu nombreux, vous aurez donc sans doute l’occasion de nous faire des commentaires enflammés sur les « vautours » un de ces jours

      j’espère que vous êtes « conscientisé » ?


    • joletaxi 8 juillet 2015 10:43

      @joelim

      ils sont économes hein les grecs, en 20 siècles ,ils n’ont pas jugé bon d’exploiter leurs immenses richesses ; même les romains, qui ont « miné » un peu partout ,ben ils sont passés à côté ?

      Un peu comme nous quoi, avec le gaz de schiste, sauf que pendant tout ce temps, ils n’avaient pas de zozos verts.

      Marrant, mais chaque fois, et à toutes occasions, vous reservez les mêmes incantations
      afganistan, un trésor
      Syrie, un eldorado
      Ukraine, une vallée de richesses

      je vous signale au passage que ce que vous appelez une richesse, le devient ,quand elle peut être exploitée et utilisée de façon rentable, pour cela il faut du capital,de la technologie.
      Même Poupou fait appel aux occidentaux pour extraire ces fameuses richesses.

      Bon, depuis qu’on a les verts, c’est vrai que des filons inespérés ont été « inventé », les renouvelables
      là pas besoin d’être rentable, il suffit de piocher dans les poches du contribuable, une mine inépuisable
      Même les grecs en ont abusé.


    • joelim joelim 8 juillet 2015 11:47

      @joletaxi
      les créances douteuses ont été comme vous dites refourguées aux peuples européens, ce qui n’a pas l’air de vous émouvoir


      Ah bon ? Vous lisez ce que j’écris ou... smiley 

      ils sont économes hein les grecs, en 20 siècles ,ils n’ont pas jugé bon d’exploiter leurs immenses richesses ; même les romains, qui ont « miné » un peu partout ,ben ils sont passés à côté ?

      Etes-vous capable de comprendre que des ressources nécessitent des technologies d’extraction spécifiques ? 

    • joelim joelim 8 juillet 2015 11:58

      @joletaxi
      Marrant, mais chaque fois, et à toutes occasions, vous reservez les mêmes incantations
      afganistan, un trésor 
      Syrie, un eldorado
      Ukraine, une vallée de richesses


      Vous n’en avez pas marre de délirer tout seul ? 

    • joletaxi 8 juillet 2015 12:31

      @joelim

      ah bon ?
      vous écrivez juste que les banques ont refourgué les créances, mais vous vous êtes bien gardé de parler du haircut, un oubli sans doute ?

      et là encore ,vous rêvez de ressources, de richesses, mais moi je vois « que dalle » et d’ailleurs si un jour quelqu’un ira forer en mer, ce sera une de ces méchantes compagnies capitalistes


    • joletaxi 8 juillet 2015 12:33

      @joelim
       le délire , il est ici tous les jours, il suffit de lire les articles et commentaires, mais après tout, depuis qu’il n’y a plus pifgadget


    • bakerstreet bakerstreet 8 juillet 2015 16:19

      @joelim


      « Et les grecs vivront mieux je pense, aidés par les BRICS »

      Marrant. Il semble que les grecs justement ne soient pas d’accord, et s’accrochent désespérément à l’euro. Vous devriez aller là bas pour les convaincre !


  • baldis30 7 juillet 2015 22:52

    article remarquable dans sa totalité où personnellement je mets au-dessus les point 5 et 6.

    La simple logique est quand même de considérer toute entité de surface importante comme aussi crédible que n’importe quelle banque. Et vu le nombre de banques qui ont fait faillite, accorder des prêts à des banques c’est quand même risqué.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juillet 2015 07:01

      @baldis30
      Les dettes grecques sont passées des banques aux Etats. Les emprunts précédents ont eu pour but de sauver les banques, principalement françaises et allemandes.
      Pas d’aider l’économie grecque ou les Grecs.


      Nombreux sont les pays qui ont prêté à la Grèce : Allemagne (87 milliards), France (66) ; Italie (58) ; Espagne (40) ; Pays Bas (19), Belgique (11) etc.

      Tsipras demande une remise de dette de 100 milliards et un échelonnement de la dette.
      Merkel ne veut pas parler de la dette grecque, car une remise de dette coûterait de l’argent aux Allemands et elle leur a menti en disant que prêter 87 milliards à la Grèce ne leur coûterait rien.

      La Troïka veut parler des mesures structurelles, les mêmes en pire que dans les plans précédents.
      Tsipras veut parler de la dette d’abord et Merkel ne veut pas.
      Voilà où nous en sommes.

      Ce qui serait remarquable, c’est que Syriza comprenne qu’il n’y a de solutions pour les peuples, comme en Islande, que par la souveraineté et la sortie de l’ UE, mais nous en sommes loin...
      La Gauche européenne évacue la question de la souveraineté en disant que c’ est une idée d’extrême-droite, comme si les Islandais (ou les Suisses), étaient des fachos....


  • tf1Groupie 8 juillet 2015 01:39

    OUI au bonheur, à la vie éternelle et à l’argent qui pousse sur les arbres.

    OUI aux auteurs qui répondent aux commentaires.

    NON aux « journalistes » citoyens qui balancent des tracts sur Agoravox et se dépêchent de partir en courant


  • soi même 8 juillet 2015 01:53


    Ça ressemble à l’alcool, c’est doré comme l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool.

    Sans rancune c’est moins méchant qu’un article de Mono...


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juillet 2015 06:41

    C’est beau de rêver ! La logique de l’ UE est celle des créanciers, qui vivent aux dépens des dettes accumulées par les Etats. Exemple de la dette française.


    Sans les Traités européens, la dette de la France, ou de la Grèce, ce serait peanuts.
    Il y a incompatibilité entre la logique financière de l’ UE et l’intérêt des peuples.

    Si le gouvernement grec voulait faire une politique intérieure nationale, il aurait déjà en Janvier, déposé un dossier à Bruxelles de sortie de l’ UE par l’article 50.

    Et expliqué aux Grecs que seule la souveraineté peut permettre, comme en Islande, de prendre des mesures contre les banksters. Mais les partis de la Gauche européenne refusent d’ouvrir le débat sur la souveraineté.


    Les adeptes « d’une Autre Europe à la St Glinglin », se trompent aussi sur la mobilisation populaire.
    Les peuples européens n’ont aucune raison de se mobiliser pour sauver un système qu’ils n’ont jamais demandé et qui les a ruinés.

  • Julien30 Julien30 8 juillet 2015 08:16

    Un article écrit par un enfant, c’est très mignon, bravo mon grand !


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 juillet 2015 12:20

      @Julien30,


       Combien va-t-on lui donner ?
       10, 11, allez un effort 12 sur 20....
       Il faut encourager les enfants, non ?

    • Valas Valas 8 juillet 2015 14:56

      @Julien30

      Ne soyez pas aigri à ce point, au moins lui a écrit un article...


    • Julien30 Julien30 8 juillet 2015 17:45

      @Valas
      Entre n’avoir rien publié (en tout cas sur ce site) et publié un papier sans intérêt j’ai en effet fait mon choix, aucune aigreur là-dedans.


    • L'enfoiré L’enfoiré 9 juillet 2015 12:48

      @Julien30,


       Pourriez-vous me donner l’adresse du site sur lequel vous publiez ?
       J’aime changer de crèmerie quelques fois.
       smiley 

  • CN46400 CN46400 8 juillet 2015 08:27

    Il y a pourtant une solution pour la dette Franco-grècque : 


     -Récupérer tous les joujous (Mirages 2000, Missiles Matra, fusils d’assaut Famas etc...) livrés à la Grèce avec des emprunts cautionnés par l’état français....Après tout on a déjà fait ça avec les bateaux russes....
     - L’Allemagne qui a fourni des sous marins, des camions et même des Mercedes, Porshes et BMW dans les mêmes conditions pourrait aussi récupérer son matos à défaut des €.

     Ils disent avoir fait de nombreux cadeaux aux grecs, pourquoi ne les récupèrent-ils pas ?

    • joelim joelim 8 juillet 2015 11:54

      Bonne question qui montre bien l’hypocrisie des dirigeants du pseudo-empire d’Eurotan. 


      Pour eux mieux vaut pressurer le petit peuple grec que de récupérer du matériel militaire ce qui grèverait un peu les profits du complexe militaro-industriel européen.

    • joletaxi 8 juillet 2015 12:37

      @joelim

       faut leur expliquer qu’au pays du turbocapitalisme, mangeur d’enfants, quand vous ne pouvez plus payer votre crédit, le prêteur saisit l’objet, mais vous ne lui devez plus rien.
      Après la crise des subprime aux USA, de nombreux propriétaires, pourtant capables de payer, ont préféré abandonner leur bien, dont la valeur sur le marché avait tellement diminué, que cela ne couvrait plus la valeur de l’emprunt.
      Mais bon, ça, c’est le libéralisme hein, un truc « odieux »


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 juillet 2015 06:24

      @joelim
      Si la Grèce est surarmée, c’est qu’elle est une pièce importante dans le dispositif géostratégique de l’ OTAN en Méditerranée. Et puis cela convenait bien aux industries d’armement US, françaises et allemandes que la Grèce emprunte pour lui vendre leurs marchandises....


  • chantecler chantecler 8 juillet 2015 08:31

    C’est curieux qu’il y ait si peu de gens et d’états qui ne dénoncent pas la folie d’un système qui oblige l’endettement et le surendettement pour se maintenir .
    C’est énorme , c’est incroyable .
    Ca pue l’arnaque , la cavalerie perpétuelle , l’étranglement permanent .
    Et d’aucuns s’acharner sur la Grèce qui « triche », qui est « irresponsable » etc, etc ...
    Mais la majeure partie des pays dont le notre sont dans ce cas .
    Après la Grèce qui ?
    La liste des futurs esclaves de cette technocrapulocratie aux mains de ces irresponsables qui défendent la dette et les rentiers à travers les lobbies et leurs porte paroles.
    L’U.K, les USA et tant d’autres états , sont ils entièrement prisonniers de cette farce ?
    Bien sûr que non : ils ont gardé la maîtrise de leur monnaie et font fonctionner la planche à billets comme ils l’entendent , c’est à dire selon leurs intérêts ...
    Car derrière cette cynique farce qu’y a t’ il ?
    Des masses de monnaie énormes , adossées à quelle que chose de concret ?
    De l’or par exemple,comme ça a été le cas pendant des siècles ?
    Ben non !
    Que dalle !
    C’est du papier , du bluff et des menaces !
    Qui joue au poker menteur dont les médias et eurocrates accusent les Grecs un peu trop facilement ?
    Bien sûr que non ce sont la finance , les banques ,les gros rentiers, les parasites, les oligarchies richissimes qui sont devenus la maladie systémique de nos sociétés , condamnées à mort et qui s’effondrent depuis les années 70 .
    Faut il attendre que notre pays par exemple entre dans un stade comateux , avec d’énormes violences à la clé liées à un chômage démesuré pour commencer à piger qui sont les véritables menteurs , manipulateurs, escrocs qui n’ont aucune considération pour l’humain devenu matière exploitable à l’infini , jusqu’à ce que la mort , pour nous et nos générations futures, s’en suive ?
    Qui va enfin atterrir , ouvrir les yeux sur le coté kafkaïen du système mis en place à bas bruit et avec force propagande par ces prédateurs , ces destructeurs de la pire espèce ?


    • alinea alinea 8 juillet 2015 16:02

      @chantecler
      La propagande, ça marche fort !! Lisez tous ces commentaires qui ruent leur mépris des Grecs...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 juillet 2015 06:30

      @chantecler
      Seul un pays souverain peut se protéger de la finance, on l’a vu en Islande.
      Mais le débat sur la souveraineté est un débat interdit en Europe.
      La propagande explique à longueur de temps que sortir de l’ UE & de l’euro serait un cataclysme... Et les politiques qui défendent la sortie de l’ UE sont censurés.
      Vous n’entendez que les europathes et les partisans « d’une Autre Europe à la St Glinglin ».


  • lloreen 8 juillet 2015 08:51

    Tous les points indiqués dans le texte tombent sous le sens mais toutes les mesures préconisées resteront lettre morte si le pouvoir des citoyens ne s’ exerce pas à l’ échelon local où il fonctionne le mieux.
    Dans chaque commune, les individus ont la possibilité d’ assister aux réunions du conseil municipal qui sont publiques.

    Toutes les institutions françaises doivent fonctionner comme cela a toujours été le cas avant que les multinationales gouvernementales s’ y substituent dans le but que l’ on sait : servir les intérêts d’ une mafia bancaire au détriment de tout ce qui faisait la beauté d’ un pays et donnait du sens.

    Les multinationales gouvernementales enregistrées auprès de la SEC américaine (Security & Exchange Commission) sont forcloses depuis le 25.12.2012.

    Le 26 janvier 2015, le Canada a annulé la loi Rothschild (1973).
    https://www.youtube.com/watch?v=wTjMGK_Gkoo
    https://www.youtube.com/watch?v=cgdyWPxLf1s

    Depuis le 18 juin 2015 un conseil national de transition s ’est mis en place pour que les français redeviennent les acteurs de la vie politique.

    https://www.youtube.com/watch?v=Eg78p_fwt0g

    Pour l’ instant le parti Syriza reste dans le cadre du traité de Lisbonne.
    Il envisage d’ attaquer monsieur Draghi pour le non-respect du traité de Lisbonne parce que la banque centrale européenne n’ a pas fourni à la Grèce les moyens de sa stabilité.
    Il envisage aussi de recourir aux dispositions d’ urgence du traité d’ urgence du traité de Lisbonne et en cas de refus d’ imprimer des billets en euros parce que le gouvernement grec possède des plaques de 20 euros.

    Ce faisant il indique qu’il compte rester dans le traité de Lisbonne ce qui n’ est guère dans la logique ce qu’ ont demandé les grecs.
    Peut-être est-ce aussi une tactique de sa part pour battre son adversaire avec ses propres armes et dans ce cas ce ne serait que le préalable pour retourner au drachme après avoir mis ses adversaires au pied du mur, ce qui lui donnerait l’ occasion de sortir du traité.


    • chantecler chantecler 8 juillet 2015 09:13

      @lloreen
      Bonjour ,
      Je suis d’accord avec vous mais il est probable que les dirigeants grecs n’improvisent pas .
      Sauf qu’ils avancent à petits pas et mettent les institutions européennes et mondiales , celles qui les ont plongés dans cette crise profonde, devant leurs responsabilités ...
      Donc àmha ils jouent les recours institutionnels , les règlements européens, si strictes habituellement mais en même temps si flexibles à l’occasion ,quand les états puissants en éprouvent le besoin, par exemple pour sauver des banques faillies , et ils ne veulent pas être pris en défaut , ni tenus responsables pour la tourmente qui pourrait se déclarer en UE ...
      Mais nous ne savons pas tout , car les médias et les représentants aux ordres ou alignés bourrent les crânes, manipulent , trient et racontent n’importe quoi en permanence et pour l’instant tout n’est pas dicible .
      Comme pour une enquête de police .
      Au moins j’espère que ce qui se passe est instructif pour l’ensemble des européens .
      Probable , à moins d’être stupides, ce dont je doute , que la majorité des Grecs et leurs dirigeants envisagent de sortir de l’Eurogroupe .
      Mais avec quelques garanties.
      Et aussi en préparant soigneusement le coup d’après .
      Par exemple éviter la fuite de trop de capitaux des ressortissants .
      C’est une partie d’échec, pas de poker , et ils n’ont pas le droit à l’erreur .
      La Grèce connait trop de misère et de difficultés actuellement .
      Et pas questions que des politiciens aux ordres , corrompus récupèrent le pouvoir et les envoient en enfer .


    • lloreen 8 juillet 2015 10:11

      @chantecler
      Bonjour

      A mon humble mon avis, Tsipras est en train de déminer le terrain et il a certainement une vision des choses un peu biaisée s ’il ne prend pas en compte l’ amplitude internationale de l’ escroquerie de la mafia financière.

      Si la Grèce connaît cette crise grave, c ’est parce que tout cela a été envisagé et planifié de longue date et cet effondrement est la cause directe des manipulations frauduleuses du syndicat criminel de la finance internationale sous les ordres de la City de Londres et de la dynastie financière des Rothschild à sa tête.

      Si l’ on reprend cette histoire à son début, l’ on se rend rapidement compte que la cause de cet effondrement programmé remonte à 2008, l’ année de la « grande crise financière », qui était une idée de Wall Street et des escrocs de la haute finance internationale qu’ ils ont empaquetée sous la forme de fonds de garantie sans aucune valeur, sur lesquels Paulson a parié qu’ ils allaient entraîner un effondrement financier.
      Ces fond sont été vendus par le cartel bancaire grâce aux manoeuvres frauduleuses de Fitch & Moody’s qui leur ont affecté le meilleur coefficient de sérieux..
      Celle bulle éclata en 2008, comme prévu, et de nombreuses communes et départements (français également !) se retrouvèrent porteurs de titres sans valeur. 

      L’ anglais Tony Blair est d ’ ailleurs devenu multi-milliardaire depuis qu’ il s ’est associé avec les escrocs de Goldman-Sachs en devenant leur représentant de commerce en sillonnant les groupes de politiciens associés au syndicat du crime bancaire, tout comme ses nombreux collègues internationaux à la tête des multinationales gouvernementales sous le contrôle de la City de Londres dont la plus célèbre, l’ union européenne.

      Chacun qui s’ informe ailleurs que dans les boutiques de l’ information appartenant aux arnaqueurs, sait que ces crises sont calculées et planifiées parce que le système financier tel qu’ il est conçu par cette mafia bancaire de la City de Londres, ne fonctionne et progresse qu’ avec des crises et des guerres.

      Cette bulle gigantesque éclata donc comme prévu, plongeant la Grèce (et les autres états aussi, dont les décideurs le cachent aux opinions publiques respectives !) dans des problèmes financiers inextricables sans le « secours » bienveillant des pompiers pyromanes qui accoururent d’ ailleurs rapidement avec leurs « plans de de sauvetage » qui n’ ont fait qu’ aggraver la crise comme cela devait être le cas.
      Lorsque le chaos arriva, les vautours comme Goldman-Sachs purent mettre le grappin sur les institutions et les entreprises grecques qu’ ils avaient prises comme garantie contre leurs prêts
      récoltant des milliards au passage...

      Depuis 2009 jusqu’ à 2010, les intérêts de cette dette décennale ont triplé ce qui rapporta un montant de 110 milliards d’ euros aux banksters de Goldman-Sachs et à leurs complices commissionnés... !

      Lorsque le premier ministre grec s’ opposa au second plan de sauvetage, il fut remplacé par monsieur Draghi, un commis de Goldman-Sachs.
      le même jour de novembre 2011 d’ ailleurs, le ministre italien démissionna et ce mois fut le meilleur pour les escrocs de la City de Londres.

      Quelques mois plus tard en 2012, le même scénario fut de nouveau appliqué et les intérêts grimpèrent à plus de 50%. Le parlement grec vota ce bail out massif ce qui entraîna le dépeçage en règle des richesses de la nation grecque. Il s’ ensuivit la privatisation (vol) de la Grèce : l’ eau, l’ électricité, la poste et tout ce qui était profitable fut détourné dans les poches privées, desséchant au passage les caisses publiques.
      Ce scénario fonctionnant d’ ailleurs à l’ identique dans tous les états spoliés par la City de Londres par l’ intermédiaire de leurs directeurs.

      C ’est ce que les grecs ont compris et ce que tous les individus doivent maintenant comprendre pour agir contre ces escrocs.
      Et pour agir contre ces escrocs, il existe le code civil, ce qui permet à ceux qui ont été spoliés d’ obtenir -ou pas...- réparation.

      L’ escroc de haut vol David de Rothschild issu de la dynastie des spoliateurs associés (City de Londres) est d’ ailleurs inculpé en France pour fraude.
      http://stopmensonges.com/david-de-rothschild-inculpe-en-france-pour-une-affaire-de-fraude/

      C ’est certainement ce fait qui l’ a amené à se déclarer maso pour rester en France dans « Challenge »...
      http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20130523.CHA9688/quand-david-de-rothschild-
      se-dit-maso-de-rester-en-france.html


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 juillet 2015 06:38

      @chantecler
      Il est d’ailleurs assez comique de voir un Mélenchon s’intéresser au droit européen..., dont il n’a jamais cité un seul article auparavant. Voilà les FdG qui se gaussaient de l’ UPR et de l’article 50 pour sortir de l’ UE et de l’euro, se penchent maintenant sur le Droit européen pour justifier que la Grèce y reste...


      Ils accusaient régulièrement l’ UPR de « faire du juridisme »...Ils se servent maintenant du Droit européen pour sauver, non pas les Grecs, mais l’ UE & l’euro.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 juillet 2015 06:49

      @lloreen
      Syriza n’est pas un Parti euro-sceptique, ni anti européen.
      Il fait parti de cette demi douzaine d’organisations affiliées à la très réformiste « Gauche européenne », d’ailleurs financée par Bruxelles. Comme la Confédération européenne des Syndicats, (qui a appelé à supprimer le referendum et n’a pas appelé à voter non)


      Ils essayent de faire croire que l’Europe est réformable de l’intérieur, qu’il n’est pas nécessaire de quitter ce Titanic, et que les crocodiles peuvent devenir végétariens...

    • lloreen 10 juillet 2015 10:45

      "Ils essayent de faire croire que l’Europe est réformable de l’intérieur, qu’il n’est pas nécessaire de quitter ce Titanic, et que les crocodiles peuvent devenir végétariens...« 

      C’ est effectivement une possibilité.

      C’ est la raison pour laquelle j’ apprécie beaucoup la solution du conseil national de transition qui a pris la bonne décision : annulation des pseudo-lois d ’escrocs et de mafieux employés des Rothschild et de la City de Londres.
      La Déclaration universelle des Droits de l’ Homme et du citoyen a valeur supra-légale et toutes les autres organisations sont des multinationales gouvernementales, d’ ailleurs forcloses depuis le 21.12.2012.
      Le pouvoir est donc vacant en France (et ailleurs) et c ’est aux citoyens d’ un pays (et non pas à des multinationales de décider du sort des individus.
      Une entreprise est une personne morale de droit privé et ce que font leurs dirigeants les regarde dans la mesure où ils ne contreviennent pas aux principes du droit.
      S ’ils trouvent des individus prêts à supporter leurs conditions de travail et les salaires proposés, il n’ y a rien à redire puisqu’ ils sont libres.

      Mais depuis que la dynastie bancaire des Rothschild, alliée à toutes les cours européennes par le mariage et à la tête de la plupart des multinationales par la dette il se trouve que la plupart des citoyens imaginent que cette situation est la normalité alors que c’ est la négation même de la liberté des individus et des peuples à disposer d’ eux-même.

      Où se trouve donc la liberté lorsque 90% d’ une population est »obligée" de travailler (esclavage) pour gagner de l’ argent crée ex nihilo par 10% de rentiers et d ’esclavagistes ?

      Où est la liberté lorsque 90% d’ une population vit dans des sites pollués par l’ industrialisation à outrance et le mercantilisme exacerbé dictés par les dictats (pseudo-lois) de 10% de rentiers et d’ opportunistes ?

      Quelle est la liberté lorsqu’ il faut trimer presque déjà 7/7 pour satisfaire les appétits insatiables d’ une classe d’ ultra riches, ultra décérébrés au point d’ en arriver à croire que cette situation va perdurer ?

      Depuis le 18 juin 2015 et la mise en place de conseil national de transition, tout a déjà changé en France.

      http://www.conseilnational.fr/


  • coinfinger 8 juillet 2015 10:35

    Oui , d’accord , mais tout çà c’est du spectacle . Les 10 vérités çà fait pas le compte , il en manque une : l’action . Qui n’est pas la participation du spectateur au spectacle . Ok Tsipras il a bien compris comment çà fonctionnait le monde de l’Occident , des maitres , mais va arriver le moment où son peuple ne se contentera plus de négociations , c’est là que çà ve étre hard .


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 juillet 2015 12:23

      @coinfinger,


       Non, la Grèce se videra de ce qui reste comme substance.
       Les jeunes qui ont des idées, sont déjà partis ailleurs.
       C’est ce qui se passe aussi en France.
       Mais pour cela, il faut avoir le goût du risque.
       Et cela ne se trouve pas dans les gadgets surprises. smiley 

    • Iren-Nao 13 juillet 2015 09:25

      @coinfinger
      Je pense en effet que ça risque, et devrait, tourner saignant, il n’y a pas d’autre solution.
      On pourrait bien voir les colonel revenir en Grèce, payes par l’UE.
      Iren-Nao


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