vendredi 29 mai 2009 - par Voltaire

Les enjeux politiques de l’�lection europ�enne

Malgr� un taux d’abstention record pr�vu pour les �lections europ�ennes � venir, et le d�sint�r�t des principaux m�dia pour le d�bat europ�en au profit des querelles politiciennes franco-fran�aises, cette �lection du 7 juin prochain rec�le une s�rie d’enjeux politiques nationaux et europ�ens de premi�re importance.

Quelle Europe politique pour demain ?

- Les rapports de forces au Parlement Européen

Les électeurs qui se déplaceront le 7 juin prochain voteront pour élire des députés européens. Les pouvoirs du Parlement Européen n’ont cessé de croître au fil de la construction de l’Union Européenne. Actuellement, 20 à 30% (et non 70%) des lois nationales sont des transcriptions directes de lois et directives européennes, et concernent surtout l’environnement, les règles de libre-échange et de concurrence, la protection des consommateurs. Bien que les lois européennes soient initiées par la Commission (comme elles le sont très majoritairement par le gouvernement en France), leur adoption dépend du Parlement Européen et, par codécision, du Conseil Européen des ministres concernés. Ce système de codécision, qui permet aux États membres de garder une influence importante pour défendre leurs intérêt nationaux, explique pourquoi les parlementaires européens cherchent au maximum à obtenir de larges consensus en leur sein, afin de peser sur le conseil (une loi adoptée par les trois-quarts du Parlement Européen aura plus de chance d’être aussi acceptée par les ministres, contrairement à une loi votée à une courte majorité).

Cette recherche de consensus est favorisée par l’absence de majorité absolue détenue par un seul parti au Parlement Européen : actuellement, le PPE (Parti Populaire Européen, de droite, où siège l’UMP), détient 288 sièges sur 785, tandis que le PSE (Parti Socialiste Européen) en détient 217. Le reste des parlementaires se distribue dans l’ADLE (Alliance des Démocrates et Libéraux Européens, parti centriste où siège le MoDem, une centaine de députés), les nationalistes (Union pour l’Europe des Nations, 43 députés), les Verts (43 députés), la gauche de la gauche (Gauche Unitaire Européenne, 41 députés), les indépendants (une vingtaine de députés) et des non inscrits (13).

Mais ce parlement devrait connaître de sérieux changements lors de la prochaine mandature : à droite, les conservateurs britanniques devraient quitter le PPE pour aller chez les nationalistes eurosceptiques, tandis que le PPE accueillerait en revanche l’ensemble des députés du nouveau parti de Silvio Berlusconi. Ce parti demeure dominé par la CDU allemande, très active au parlement européen, tandis que l’UMP a jusqu’ici eu un rôle modeste, faute notamment de ténors politiques. Autrefois leader dans la construction européenne, il est devenu progressivement partisan d’un statu quo. L’inconnue concerne les parti de droite des nouveaux pays d’Europe centrale, notamment de Pologne, plus eurosceptiques et conservateurs que la CDU. A gauche, le PSE est tiraillé entre différentes tendances sociales démocrates (Labour britannique, PSD allemand, PSE espagnol…) ou plus étatistes (PS français, socialistes grecs…). Comme le PPE, le PSE est aussi devenu moins favorable à la construction européenne avec le poids du Labour britannique, subit une concurrence accrue à sa gauche (en Allemagne ou en France par exemple). Ceci renforce mécaniquement le poids du parti central, l’ADLE, qui devrait bénéficier de la venue du parti Irlandais Fine Gael et du renouveau des démocrates néerlandais de D66 par exemple, et surtout du poids des LibDems britanniques, crédités d’excellents sondages. L’un des enjeux est ici l’équilibre interne au sein de l’ADLE, actuellement composé de deux partis européens (les libéraux, et les démocrates où figure le MoDem), qui s’accordent sur leur vision d’une Europe intégrée, mais divergent au niveau de leur soutient à la libre concurrence. Les Verts devraient eux conserver un poids équivalent à la mandature précédente, malgré une baisse chez les Verts allemands, en raison de la remontée dans d’autres pays. Les Verts sont avec l’ADLE le parti le plus favorable à l’intégration européenne, mais ont sur les sujets économiques un positionnement souvent plus à gauche que le PSE.

On le voit, même si pris individuellement le vote français ne fera pas basculer ces grands équilibres, les rapports de forces au sein du parlement européen pourraient évoluer le long de deux axes principaux : plus ou moins eurosceptiques, plus ou moins libéral économiquement, et de faibles variations peuvent faire basculer rapidement ces équilibres.

- La présidence de la Commission Européenne

La Commission Européenne était jusqu’ici garante de l’intérêt général Européen, en contrepoids des gouvernements nationaux, et possède l’initiative des lois. Jusqu’en 2004, les commissaires européens étaient priés non seulement de laisser leur appartenance nationale au vestiaire, mais aussi leur couleur politique. Depuis 2004, la Commission s’est fortement politisée sous la pression des grands partis politiques, et est maintenant censée aller dans le sens de la majorité politique du Parlement Européen. De plus, l’arrivée des nouveaux États membres, qui avaient le droit à un commissaire chacun, a renationalisé une partie de la Commission, qui a ainsi perdue en cohésion. Ayant à sa tête un président avant tout désireux de plaire aux principaux gouvernements, la Commission a ainsi perdu le rôle moteur qu’elle avait auparavant dans la construction européenne, au profit du Conseil, partisan d’un statu quo.

Faute de l’adoption du nouveau traité constitutionnel, chaque pays membre devrait conserver « son » Commissaire au sein d’une Commission pléthorique. L’enjeu de cette élection est donc de savoir si le président actuel sera réélu, comme le souhaite le PPE, une partie du PSE, et de nombreux chefs de gouvernements (désireux de conserver le contrôle de l’Union) ou si un président plus indépendant et volontaire sera nommé, comme le souhaitent notamment l’ADLE et les Verts. En théorie, la réélection de Mr Barroso n’est pas assurée, mais le problème pour ses opposants est de s’accorder sur une personnalité alternative ; or, il y a fort à parier que partisans et opposants à l’intégration européenne (ADLE, Verts, une partie du PSE d’un côté, eurosceptiques nationalistes et extrême gauche de l’autre) auront du mal à proposer une candidature commune contre Mr Barroso. Faute d’un accord suffisamment large au sein du Parlement Européen, le dernier mot reviendra au Conseil, favorable à son second mandat. L’enjeu est donc ici le nombre de députés opposés à Mr Barroso qui seront élus : de cela dépendra le visage de la Commission et en réalité le futur de l’Europe ces prochaines années : statu quo (une Europe au rôle limité à des domaines économiques et techniques) ou relance du processus (construction d’une Europe politique jouant un rôle accru au niveau politique étrangère, défense etc.).

Vers un renouveau du paysage politique français ?

Traditionnellement, les élections européennes, situées à mi-mandat et suivant un scrutin proportionnel, se traduisent par une forte dispersion des voix et sont l’occasion d’un vote protestataire. On se souvient de scores désastreux de partis de la majorité (PS en 1994, UMP en 2004 par exemple), et de la percée de listes de circonstances (listes Tapie en 1994 ou Pasqua en 1999). Le fort taux d’abstention peut aussi amplifier le score de listes contestataires, tandis que l’électorat des partis principaux est souvent moins mobilisé. Pour autant, 2009 se traduit par une situation politique particulière, dans la mesure où le quinquennat a accéléré le tempo politique et que la France traverse une période de fortes turbulences en raison de la crise économique.

- Une majorité présidentielle affaiblie.

Curieusement, cet élément semble avoir échappé aux instituts de sondages, qui persistent à donner des estimations pour une liste UMP. Or la liste qui se présente aux suffrages des électeurs, comme on le constate sur ses clips de campagne et autres bulletins de vote, rassemble bien UMP, Nouveau Centre, Gauche Moderne et progressistes, soit l’ensemble des composantes de la majorité actuelle. Avec des prévisions tournant autour de 25%, cette élection européenne pourrait bien ressembler à une sanction pour le gouvernement et son président, puisque soutenir le Président de la République constitue le premier argument mis en avant par les défenseurs de cette liste (« Avec Nicolas Sarkozy »). Même en ajoutant le score des listes nationalistes de droite, qui soutiennent au niveau national la majorité, on pourrait n’arriver péniblement qu’à un petit tiers des suffrages, situation inédite pour une majorité lors de ce type d’élection.

- Une gauche éclatée

Les divisions internes au Parti Socialiste pèsent lourdement sur les intentions de vote en sa faveur. La situation est aggravée par le fossé interne au Parti Socialiste Européen, incapable de se mettre d’accord sur une opposition au président libéral de la Commission Européenne. L’absence de cohérence et de cohésion, à la fois au niveau de ses leaders et de ses idées, continue d’affaiblir ce parti qui semble incapable de profiter de la faiblesse de la majorité. Un mauvais score (sous les 20%) pourrait encore aggraver la situation en relançant la guerre des chefs et en réduisant d’autant les chances d’unité en 2012.

A contrario, la situation bénéficie aux Verts : pour la première fois depuis 10 ans, ceux-ci présentent une liste rassemblant les différents courants de l’écologie politique (malgré la présence d’une petite liste dissidente), sous la houlette d’un leader charismatique. On aurait pu croire ses chances diminuées par la crise, alors que l’environnement avait le vent en poupe en 2008, mais la faiblesse du Parti Socialiste a permis aux Verts de servir de refuge aux plus européens des électeurs socialistes. L’enjeu sera pour les Verts de maintenir une cohésion entre des tendances très différentes après l’élection européenne, et rien ne dit qu’une guerre des chefs n’éclatera pas de nouveau en son sein. Mais un score au-delà de 10% pourrait pour la première fois permettre à Daniel Cohn-Bendit de prétendre à une candidature en 2012.

Fort logiquement, la crise économique profite aux partis d’extrême gauche. Mais leur division pèse sur leur influence et risque de les priver de nombreux sièges. Le gagnant est néanmoins le Parti Communiste, qui s’est refait une virginité en se fondant dans le « Front de gauche », et à qui la truculence du Sénateur Mélanchon a redonné une visibilité. Reste que cet essai ne pourra être transformé que si un accord politique est trouvé avec les partis révolutionnaires, et en premier lieu le NPA, ce qui ne semble pas à l’ordre du jour.

- Les nationalistes en perte d’influence

Confronté au problème de la succession de son leader et au discours sécuritaire de la majorité, le Front National ne parvient pas à rebondir. A ses côtés, la listes des nationalistes de droite menée par de Villier, qui avait connue son heure de gloire en 1999, ne parvient pas à véritablement percer, et celle de Nicolas Dupont Aignant demeure privée d’audience. Curieusement, alors qu’un certain euroscepticisme traverse l’opinion, l’échec relatif annoncé pour ces listes nationalistes illustre le succès de l’Europe. Malgré l’insatisfaction d’une partie importante de l’électorat vis-à-vis du fonctionnement de l’Union, une infime minorité remet en cause la construction européenne, au point que le slogan des nationalistes est devenu « Une autre Europe ». Faute de crédibilité au niveau de leur projet européen, ces listes sont concurrencées dans leur aspect protestataire par d’autres partis plus actifs au niveau national.

- Le renouveau du centre

Depuis la première élection de 1979, quand l’UDF était le parti du président, le centre pro-européen n’avait jamais dépassé 12% des suffrages lorsqu’il se présentait seul à une élection européenne. Si les prédictions se confirment, le MoDem pourrait dépasser ce score et se rapprocher de celui du parti socialiste en 2009. Largement dû à la personnalité de François Bayrou et à son opposition vigoureuse au Président de la République, ce succès pourrait marquer le renouveau d’un centre indépendant en France, après une longue période d’alignement à droite. En faisant émerger de nouvelles personnalités aux côtés du leader démocrate, cette performance permettrait au Mouvement Démocrate de s’ancrer dans le paysage politique français, après des débuts difficiles (7.6% aux élections législatives de 2007 et des résultats confus aux municipales de 2008). Parallèlement à l’affaiblissement du Parti Socialiste, un bon score du MoDem (autour de 15%) lui permettrait de lutter plus efficacement contre le travail de sape de ses opposants et d’apparaître pour la première fois comme un recours crédible pour l’électorat modéré.

Conclusion

On le voit, malgré une campagne atone dans les média et le désintérêt des électeurs, cette élection européenne comporte des enjeux politiques majeurs. Au niveau Européen, au-delà de la cuisine électorale, les résultats auront une influence importante sur l’évolution de la construction européenne et sur le rôle de l’Europe dans notre société. Quant au niveau français, en redessinant le paysage politique, ces élections pourront peser sur la formation de futures majorités et donc sur les politiques menées.

72 r�actions

LE CHAT 29 mai 2009 11:11

salut Voltaire ,
on sent ce matin la panique des socialistes avec Martine Aubry qui appelle � voter utile , mais qui pr�che dans le d�sert , les fran�ais ne voyant pas l’utilit� de voter pour de tels inutiles , leur opposition n’�tant que de facade et leur programme inexistant , � part cracher sur Sarko .

En France , le seul enjeu est de faire une esp�ce de sondage en vue des r�gionales de l’ann�e prochaine , l’Europe est compl�tement aux abonn�s absents , pas facile de mobilisier les electeurs pour cette europe des technocrates neolib�raux et des lobbies et si loin des peuples !

pour le Fun je voterai Lalanne , esp�rant que sa notori�t� pourra le faire �lire dans ma circonscription o� il y a le plus de places aux ench�res !

bien � toi

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- LE CHAT 29 mai 2009 11:14
  
  Pour le modem , pas de probl�me pour la r�election de Benhamias qui est un mec sympatique que j’ai rencontr� par ailleurs !
  
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- Voltaire 29 mai 2009 11:37
  
  Bonjour le chat
  
  J’avoue ne pas bien connaitre la liste alternative �cologiste et son programme o� se pr�sente Lalanne... quels sont les �l�ments saillants ?
  
  Je suis toujours d��u par l’image donn�e en France des institutions europ�ennes, et particuli�rement du parlement europ�en, o� les parlementaires font souvent un vrai travail de fond (bien plus qu’� l’assembl�e nationale), mais les media n’en parlent jamais (en France, les d�put�s europ�ens sont biens plus bas, protocolairement, que les parlementaires fran�ais... triste message).
  
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- LE CHAT 29 mai 2009 12:52
  
  @voltaire
  
  j’aurais pu tout aussi bien voter pour une liste des buveurs de bi�re comme �a existe en Pologne !
  
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- LE CHAT 29 mai 2009 13:14
  
  @VOLTAIRE
  
  les parlementaires jouissant de la m�me consid�ration que les prostitu�es ( ils sont les prostitu�es des lobbies , un juste retour des choses ! ) , je te raconte m�me pas les d�put�s europ�ens !
  
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- Pierre JC Allard 29 mai 2009 21:54
  
  @ Voltaire
  
  Les �lecteurs n’aiment pas cette Europe ; ils en voudraient une autre. Pire, ils sont bien conscients de l’impuissance du parlement europ�en. Ils traitent donc ces �lections pour ce qu’elles sont : des sondages. Elles ont l’importance des sondages et l’on a tort de s’en d�sint�resser, mais l’excuse d’une faible participation est d�j� tout pr�te pour tous ceux qui n’aimeront pas les r�sultats
  
  Pour que cet exercice ait un v�ritable impact, il faudrait que le vote soit obligatoire, mais il y a peu de chance pour que qui que ce soit le propose, car on verrait pointer la menace de l’�lection d’un pr�sident de l’Europe au suffrage universel, une hypoth�se qui ne pla�t qu’aux vrais croyants de l’Europe.. qui ne sont pas une majorit�.
  
  SI la crise s’aggrave, et SI un pays s’en sort mieux que les autres, et SI ce succ�s semble imputable � une personnalit�, et SI cette personnalit� est charismatique, on pourrait voir une forte demande pour cette �lection d’un pr�sident au suffrage universel... Mais est-on convaincu que ce serait un pas en avant pour la d�mocratie ?
  
  Je n’ai pas d’opinion arr�t�e sur ce point. Je regarde les choses �voluer... Mais il ne serait pas mauvais d’en discuter. Car cette crise va souder l’Europe ou la remettre s�rieusement en question.
  
  Pierre JC Allard
  
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- Croa 30 mai 2009 08:30
  
  � Voltaire qui a �crit � J’avoue ne pas bien connaitre la liste alternative �cologiste et son programme o� se pr�sente Lalanne... quels sont les �l�ments saillants ? �
  
  Il y a plus d’un an maintenant que Francis Lalanne lan�ait un appel � l’union des �cologistes. La FEA a tout de suite r�pondu pr�sent, suivi plus tard de seulement deux autres grands mouvements et de quelques �lectrons libres. Les Verts ne pouvaient �videmment pas se joindre car ils ont des alliances ailleurs, ce qui n’a pas emp�cher Dany le Rouge de copier Francis avec plus de r�ussite ce qui nous d�sole mais c’est la vie !
  
  Notons de d’autres �colos sont dans les listes Bayrou : Corine Lepage, Yan Wehrling... Ce qui ne fait pas de ce centre un parti �cologiste !
  
  La croissance �tant une valeur sacr�e non n�gociable des grands partis, dont les Socialistes font parti, leurs alli�es ne peuvent plus se revendiquer �cologistes, en toute objectivit� ! Les verts ne peuvent aupr�s d’eux que soutenir des am�nagement environnementaux sauf � cesser de collaborer politiquement. C’est l� la principale diff�rence avec les �cologistes ind�pendants, en fait seuls �cologistes dont le slogan pour � un bien-�tre durable � r�sume la position auquel j’ajouterais certainement le respect le plus absolu de la vie.
  ... ainsi qu’une autre vision de l’Europe
  
  Voir cette vid�o avec Francis.
  
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John Lloyds 29 mai 2009 11:16

Il n’y a aucun enjeu politique, car l’Europe est d�j� aux ordres des Etats-Unis. Ne votez pas, en votant, vous cautionnez le syst�me, et permettez � la farce de se poursuivre, rien n’�tant appel� � changer.

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ALERTE INFO

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- herve33 29 mai 2009 13:44
  
  Cette Election sont peut-etre une farce mais en ne votant pas , vous ne pouvez pas dire que vous avez fait quelque chose pour changer le syst�me .
  
  Car jusqu’� preuve du contraire , le vote est l’unique d’exprimer notre souhait , et essayer de faire bouger l’ensemble des forces politiques .
  
  En votant , vous pouvez exprimer votre accord ou d�saccord avec la politique actuelle , et en s’abstenant , c’est renoncer � essayer que cela change .
  
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- John Lloyds 29 mai 2009 14:13
  
  En votant, vous reconnaissez la validit� du syst�me de vote, et poursuivez cette grotesque mascarade qui, reconnaissons-le, n’a fait qu’empirer les choses depuis 40 ans. Une abstention massive, c’est une gifle monumentale au syst�me qui le d�cr�dibilise et l’engage � s’arr�ter de se foutre de notre gueule.
  
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- Philippe D 29 mai 2009 16:34
  
  John,
  
  « En votant, vous reconnaissez la validit� du syst�me de vote... »
  Pourriez-vous nous d�tailler le syst�me que vous pr�conisez, qui, si je comprends bien, ne passerait pas par le vote ?
  
  Merci
  
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- John Lloyds 29 mai 2009 17:24
  
  C’est pas tellement le vote qui soit en cause, mais plut�t son contenant. Quand les candidats s’engageront sur un programme ferme et pr�cis, et qu’ils seront RESPONSABLES ET COMPTABLES de leurs d�cisions, la politique deviendra alors s�rieuse. L� on est plut�t dans une repr�sentation de camelots, o� il suffit de crier plus fort que le voisin, les mots sont vides, les paroles l�g�res et la politique est devenue strictement �lectorale.
  
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- Furax 29 mai 2009 22:49
  
  � John Lloyds,
  
  Cette fois, je vous suis. L’Europe est une monumentale arnaque.
  Comment ose-t-on appeler � voter apr�s le formidable d�bat sur la Constitution suivi de l’arnaque de Lisbonne. Vous vous moquez de notre volont�, nous vous le rendrons au centuple ! Je voterai, ou je m’engagerai, avec ceux qui voudront quitter cette « Europe ». S’il est vrai qu’il n’y a jamais eu de guerre entre deux d�mocraties, toutes les F�d�rations d’�tats except� le Canada, ont connu des guerres civiles.
  FFL !
  
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- blibgnu 31 mai 2009 15:38
  
  Ha ha trop marrant John !
  
  Vous �tes na�f ou provocateur l� ?
  
  Ce n’est pas avec un taux d’abstention record que vous aller changer quelque chose au « syst�me » mais bien au contraire en �lisant des personnes qui partagent vos id�es pour le faire �voluer loin du « made in usa » que vous d�noncez.
  
  Mais si vous laissez faire aucun probl�me, seulement ne venez pas vous plaindre, apr�s svp ! A mon avis ceux qui ne votent pas n’ont rien � dire sinon qu’ils ne votent pas ... ou « cause toujours » comme disait l’autre ce qui revient au m�me
  
  Et � mon avis les choses empirent depuis 40 ans aussi parce que les budgets n’ont jamais suivit les textes et les jolis immeubles o� l’on tourne en rond, quand on veut r�ussir un truc on s’en donne les moyens.
  
  Sinon effectivement dans la situation actuelle c’est juste le disneyland de l’oncle Sam.
  
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Lapa 29 mai 2009 11:21

article s�rieux et int�ressant quoique l�g�rement biais� par une pr�f�rence modem �vidente de l’auteur.

[...]cette �lection europ�enne pourrait bien ressembler � une sanction pour le gouvernement et son pr�sident, puisque soutenir le Pr�sident de la R�publique constitue le premier argument mis en avant par les d�fenseurs de cette liste (� Avec Nicolas Sarkozy �). [...]
pour que cela ressemble � une sanction, il faut que ce soit ressenti comme tel or cela ne sera pas le cas parceque le principe de cette �lectin est d’arriver comme premier parti, si possible avec de l’avance face au concurrent direct. Et c’est ce qui va se produire (si on croit els sondages hein) l’UMP va m�me se gargariser de faire 10% de plus qu’aux pr�c�dentes �lections. De ce point de vue l� ils ont parfaitement bien jou� la situation, notamment en pla�ant N.Sarkozy au centre de l’�lection.

En effet m�me si 70% des gens se diront contre Sarkozy, il reste une base affective pour rallier entre 20 et 30% des voix sur sa seule personne, ce qui est la meilleure opportunit� dans ce type d’election aux listes innombrables et aux voix dispers�es. Toutes les autres listes se positionnent « anti sarkozy », les 70% iront s’eparpiller par dispertion entre toutes les autres listes et seront de se fait facilement inaudibles. Le raisonnement est le suivant : en tablant sur l’image Sarko, l’UMP est s�r de se faire 25%, soit pas mal de points de plus que la derni�re fois. Double b�n�fice imm�diatement exploitable de fa�on m�diatique : on reste le premier parti politique, on a fait mieux que la derni�re fois : double succ�s.

voil� ma vision des choses.

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- Voltaire 29 mai 2009 11:40
  
  Sans vouloir pol�miquer (notamment sur l’importance du Nouveau Centre et autres partis alli�s � l’UMP), je tiens � repr�ciser qu’il s’agit bien d’une liste « majorit� pr�sidentielle » et non « UMP » qui est propos�e aux suffages des �lecteurs. M�me si les m�dia et sondeurs ont tendance � occulter ce fait (sauf Aphatie dans sa chronique ce matin), cela devrait permettre d’analyser ce score sous un autre angle. Mais vous avez raison, entre r�alit� et perception (et communication...) il y a un monde...
  
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- Lapa 29 mai 2009 11:49
  
  oui tout � fait m�me si la r�alit� des chiffres abondent dans le sens de la sanction, cela ne pourra en �tre une puisque ne sera pas per�ue comme telle. J’ai explicit� les deux points qui ressortiront pour l’UMP, je vous donne RDV pour visionner la soir�e �lectorale et je vous pari mon billet que ce seront les deux arguments implacables des repr�sentants de la majorit�.
  
  Concernant le fait que la liste UMP est un regroupement, votre pr�cision est importante. Mais vous �tes bien le seul � la faire. A ce propos la liste PS est-elle unifi�e ou, comme pour beaucoup d’�lections, est une candidature commune PS-radicaux de gauche et je sais plus quoi (3 partis g�n�ralement ) ? Je ne m’y suis pas pench�, et vous remercie si vous avez la r�ponse.
  
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- Voltaire 29 mai 2009 11:58
  
  @Lapa
  
  Je suis persuad� que vous avez raison sur la pr�sentation qui sera faite dans les m�dia sur le score de la liste majorit� pr�sidentielle...
  
  Pour la liste PS, vous avez raison, le PRG est inclus, mais il est totalement invisible et n’a � ma connaissance pas de candidat en position �ligible (raison pour laquelle son pr�sident avais tent� de n�gocier avec le MoDem, qui avait pos� comme condition que le PRG devienne ind�pendant du PS...). Mais le PRG n’existe plus vraiment comme force politique...
  
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waren 29 mai 2009 11:44

Article vraiment int�ressant, qui pose aussi les bons rep�res au niveau europ�en, m�me si certains groupes et certaines formes d’alliance nouvelles potentielles sont oubli�es.
Quelques pr�cisions, n�anmoins. Pour les effets en France, la double contrainte que vit l’UMP (minorit� de la majorit�, mais UMP en t�te) se jouera h�las dans les commentaires m�diatiques. On voit bien qu’il s’agit d’une revanche quasi personnelle de 1999 (Sarkozy t�te de liste, score d�sastreux : le d�put� europ�en ayant si�g� le moins longtemps de l’Histoire de l’Europe !).
Quant � la posture d’opposant du MoDem-Bayrou, on n epeut pas dire qu’elle appara�t aujourd’hui, mais plut�t d�couler de 2007. Et dans ce cas, un score en dessous de 15% (probable) sera donc un �chec (contre 18% � la Pr�sidentielle). C’est d’ailleurs le souci inh�rent � la strat�gie Bayrou, au fond.
Enfin, imaginer une candidature Cohn-Bendit en 2012 indique un trop grand tropisme franchouillard de l’auteur... Evaluer tout � l’aune de 2012 (comme le font M�l�nchon, Royal, Bayrou et consorts), c’est oublier qu’au plan europ�en, la Pr�sidentielle est devenue une �lection « r�gionale ». Le succ�s attendu aux Europ�ennes de la liste Europe �cologie sera plut�t un facteur de cr�dibilit� nouvelle (pas �vident, apr�s la cata de 2007 pour Voynet) et d’un r��quilibrage au sein de la gauche : le PS devra choisir entre l’�cologie et le centrisme comme alli� privil�gi�. Et en cas de primaire, les �colos p�seront plus de 10%, et apparaitront comme un alli� de poids, concurrent du Modem, dont une part de l’�lectorat reste « de droite ».
Mais sinon, l’article pose de bonnes pistes.

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- Voltaire 29 mai 2009 13:12
  
  Toute interpr�tation de succ�s ou d’�chec des r�sultats est forc�ment subjectif. En ce qui concerne le MoDem, il me semble qu’il est difficile de prendre comme r�f�rence els 18.5% de Bayrou � la pr�sidentielle, en raison du fort facteur personnel de ce vote ; le vote des l�gislatives, vote national, me parait une meilleure r�f�rence, bien qu’imparfaite.
  
  Mais c’est en raison de ce facteur personnel que je souligne l’impact possible d’un score �lev� pour la liste Verts : seul Cohn-Bendit aurait en France la chance de tirer une liste Verts � ce type de score ; tout autre candidat, � l’heure actuelle, serait r�duit � environ 5-6%.
  
  Je partage effectivement votre analyse sur le poids sup�rieur des Vers en cas de score important vis � vis du PS, mais je ne pense pas que cela implique un choix exclusif pour le PS entre Verts et MoDem : malgr� les attaques tr�s virulentes de D. Cohn-Bendit contre Bayrou lors de cette campagne, sur la forme, il existe sans doute assez de convergences sur le fond pour ne pas parler d’exclusives. La question se pose beaucoup plus au sein du PS entre des discussions avec leurs alli�s traditionnels � gauche (Front de Gauche/PC) ou avec le MoDem, car il y a l� beaucoup plus exclusion.
  
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Gabriel 29 mai 2009 11:45

C’est vrai qu’ils ont r�ussi � nous �coeurer de la politique, qu’ils ont confondu pouvoir et d�l�gation de pouvoir. Mais bon, s’abstenir n’est ce pas laisser faire ? Je n’ai pas la pr�tention d’�tre dans le vrai, aussi je ne voterais pas pour des personnes mais pour une id�e prioritaire par ces temps qui arrivent en choisissant le parti qui est cens� la repr�senter � l’�cologie � De toute fa�on, cela ne peut pas faire de mal.

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- Voltaire 29 mai 2009 12:06
  
  @Leon
  
  Je crois aue la r�ponse � votre question figure dans l’article : le MoDem est (et demeurera j’imagine) dans le groupe central ADLE.
  
  Je crois que vous faites erreur sur le processus institutionnel : si les nouvelles r�gles sont mises en place, le conseil des ministres ne peut pas passer en force contre le parlement europ�en. Il s’agit bien d’un processus de cod�cision !
  
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- Voltaire 29 mai 2009 17:04
  
  @Leon
  
  Contrairement � ce qui se passe � l’assembl�e nationale, la discipline de groupe au parlement europ�en n’est pas absolue. Il est arriv� un certain nombre de fois aux �lus MoDem (en fait, du parti d�mocrate europ�en) de voter diff�remment des �lus lib�raux sur des sujets de concurence (type services publics), de m�me que les socialistes fran�ais n’ont pas toujours vot�s avec leurs amis du PSE...
  Grossi�rement, les elus de l’ADLE partagent les m�mes valeurs au niveaux des libert�s individuelles et de la construction europ�enne, mais diff�rent sur les sujets �conomiques. Ily a aussi des divergences sur la Turquie (certains sont favorables � son entr�e, tandis que d’autres comme le MoDem y sont oppos�s). N�anmoins, des compromis sont souvent possibles.
  
  Je peux me tromper, mais je pr�sens qu’en raison de la crise �conomique, les plus lib�raux au sein de l’ADLE (comme les lib�raux allemands) seront moins influents dans la prochaine mandature.
  
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- Reinette 30 mai 2009 10:48
  
  le MoDem est (et demeurera j’imagine) dans le groupe central ADLE.
  
  (...listes aux europ�ennes de 2009.... de gauche � droite dans l’�chiquier politique, du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)... d’Europe �cologie, du Parti socialiste (PS), du Mouvement d�mocrate (MoDem), de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) ...)
  
  Certains de ces partis sont, comme le montre le tableau, affili�s � des partis europ�ens tels que la Gauche unitaire europ�enne/Gauche verte nordique (GUE/NGL), les Verts/Alliance libre europ�enne, le Parti socialiste europ�en (PSE), l’Alliance des D�mocrates et des Lib�raux pour l’Europe (ADLE), le groupe du Parti Populaire Europ�en et des D�mocrates Europ�ens (PPE/DE) et le parti Libertas.
  
  � Washington, le lobby financier n’a pas l�sin� � la d�pense pour que soient adopt�es des r�gles permettant de faire sauter la banque. Diff�rence notable : � Bruxelles, pour arriver au m�me r�sultat les lobbyistes sont pay�s par la Commission europ�enne.
  
  En Europe, il est impossible d’ignorer le r�le du lobby de la finance � Bruxelles. Et il n’y a pas besoin de creuser tr�s profond pour prouver que les �tablissements financiers s’y sont vu accorder des privil�ges d’un genre inaccessible m�me � leurs homologues am�ricains.
  Aucune difficult� pour acc�der aux d�cideurs. La porte avait �t� laiss�e grande ouverte depuis des ann�es, et pour parler net la Commission europ�enne ne manque jamais d’inviter chaleureusement le secteur financier � la table quand des d�cisions politiques doivent �tre prises.
  
  Et malgr� le d�sastre financier, la crise �conomique et le profond embarras des grandes banques d� � leurs erreurs, rien n’indique � ce stade que cet �tat de fait va changer.
  
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Yvance77 29 mai 2009 12:08

Salut,

Bel article qui va fouiller les enjeux du 07 juin. Ceci �tant je suis expatri� et il ne faut pas croire que le d�sint�ressement vis � vis de l’Europe est propre � la Gaule.

Je ne pr�tends pas connaitre l’ensemble des nations composant l’UE mais il me semble que la chappe de plomb entourant ces �lections est le fait de m�dias au pire complices avec les pouvoirs en place, et au mieux ils s’en congnent comme de l’an 40.

Dans les deux cas c’est les peuples qui mangent

A peluche

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shadow 29 mai 2009 12:16

Le Nouveau Centre ?? Quelle cr�dibilt� peut bien avoir ce parti fant�me qui a autant d"�lecteurs que d’�lus ??

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ZEN 29 mai 2009 12:20

Formellement, l’analyse est impeccable, malgr� le parti-pris l�gitime de l’auteur

R�ellement , c’est une autre histoire, l’Europe est embarqu�e dans une aventure sur laquelle les �lus n’ ont pas prise. Certains n’en sont m�me pas conscients. Je ne parle pas de ceux qui participent � l’acc�laration du processus :

Ce qui me pr�occupe le plus, car c’est un projet d�j� ancien , qui va finir par faire de l’Europe l’hinterland �conomique des USA et par s’int�grer dans une sorte de nouvel ordre politique mondial o� les USA imposeraient (plus radicalement), par le biais de leurs puissantes multinationales, leur propre conception du commerce, des relations internationales, voire du droit et des libert�s ...
C’est ce qui risque de se produire tr�s vite avec la cr�ation du futur Grand march� transatlantique. C’est un vieux projet , qui resort aujourd’hui des cartons, celui qui permettra aux multinationales de mener le bal...
Le nouvel agenda est d�j� pr�t.

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- Marianne 30 mai 2009 00:06
  
  Zen,
  
  Les d�rives atlantistes que vous pointez du doigt sont d�j� en marche.
  La politique �conomique de l’Europe est tourn�e vers la satisfaction d’int�r�ts priv�s faisant peu de cas des droits des travailleurs et louchant sur les services publics de tous les pays d’Europe.
  
  Les textes successifs - Trait� de Maastricht, Trait� de Lisbonne - visant � d�finir la politique �conomique et mon�taire de l’Europe sont des outils de d�r�gulation g�n�ralis�e des acquis sociaux et des services publics de la France et d’autres pays, avec en ligne de mire le moins-disant social.
  
  Le TCE qui a �t� rejet� par les fran�ais le 29 mai 2005 se voulait le texte politique fondateur de cette Europe vassalis�e par les int�r�ts des firmes multinationales. Les lib�raux repr�sentants ces empires financiers voulaient inscrire dans le marbre d’une constitution le principe de « concurrence libre et non fauss�e »,
  
  Sous des airs de libert� absolue, la « concurrence libre et non fauss�e » est un principe �conomique au-dessus de tous les autres qui vise � rel�guer les Etats � un r�le de figurants.dans la gestion des affaires europ�ennes et au nom duquel ces derniers ne pourraient m�me plus faire valoir leur droit d’intervention dans tel ou tel secteur (�nergie, t�l�coms, services postaux... puis h�pitaux, �coles, police ?)
  
  Le champ �tant alors libre pour les app�tits priv�s...
  
  Un an apr�s le NON au TCE, voici ce que d�clarait dans l’International Herald Tribune, le pr�sident de la Commission europ�enne, le tr�s atlantiste Jos� Manuel Barroso, r�affirmant ces objectifs dans le langage � politiquement correct � de l’Union europ�enne. affirmait que l’Union europ�enne doit � s’adapter � au monde globalis� et aider � la stabilisation de l’�tranger proche en le � d�mocratisant � (faisant ici allusion au pays d’Europe de l’Est).
  
  Voir ici : Poursuivre le TCE sans le TCE
  http://www.voltairenet.org/article131050.html
  
  Est-ce ce mod�le �conomique que nous voulons, dont les fran�ais et les autres peuples d’Europe ont besoin ? L’ampleur de la crise actuelle du capitalisme est l� pour nous montrer les d�g�ts humains et environnementaux qu’il a d�j� produit. Et les �conomistes les plus lib�raux nous vantent aujourd’hui la capacit� de r�sistance de la soci�t� fran�aise par rapport � la plupart des autres pays europ�ens. R�sistance toute relative quand on compte jour apr�s jour les milliers de licenciements prononc�s dans les entreprises touch�es et les milliers de personnes qui se retrouvent au chomage.
  
  Mais r�sistance quand m�me, car le mod�le fran�ais qu’est en train de d�truire minutieusement Sarkozy r�siste mieux parce qu’il a les ato�ts que sont les services publics, le code du travail (bien mis � mal il est vrai), les accords salariaux, les retraites, son syst�me de protection sociale...
  
  Il ne faut pas d�truire ces biens communs et ces droits, mais au contraire les renforcer.
  La voie de l’avenir pour les peuples est dans la coop�ration, le soutien mutuel et dans le respect des droits fondamentaux de tous les �tres humains et non dans la comp�tition, l’exploitation et .la guerre.
  
  L’enjeu de ces �lections est de cet ordre l� : un choix que nous devons faire entre le « tous contre tous » ou la coop�ration, la satisfaction des besoins de tous.
  
  Pour une Europe sociale, d�mocratique, pacifiste, de coop�ration, je voterai donc Front de gauche le 7 juin prochain.
  
  http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=98&Itemid=115&limitstart=20
  
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Lisa SION 2 29 mai 2009 12:39

" On aurait pu croire ses chances ( verts ) diminu�es par la crise, alors que l’environnement avait le vent en poupe en 2008, mais la faiblesse du Parti Socialiste a permis aux Verts de servir de refuge aux plus europ�ens des �lecteurs socialistes. « d’autant que les verts, eurosceptiques, sont extr�mement actifs dans toute l’Europe, en actes depuis des d�cennies. C’est d’ailleurs Daniel Cohn Bendit qui a fait plier l’Europe face � l’Hadopi.

» Avec des pr�visions tournant autour de 25%, cette �lection europ�enne pourrait bien ressembler � une sanction pour le gouvernement et son pr�sident « C’est d�j� par sanction envers le gouvernement que les scores ont �t�s contraires aux sondages du r�f�rendum et de la constitution de Giscard.

Si l’on �coute en trame la tendance des discours diffus�s sur l’ensemble des ondes, et par l »ensemble des intervenants, la premi�re pr�occupation est bien l’environnement et cela, malgr� la crise financi�re. Et m�me s’ils sont assez d�sunis et pol�miques, http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-ayathulot-nicolas-lance-une-56723 , la demande croissante en consommation verte se traduira avec le temps en actes et intentions politiques la d�fendant et l’encourageant.

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- Lisa SION 2 29 mai 2009 12:51
  
  il ne sert � rien de voter pour une couleur politique si notre consommation quotidienne remplit les poches des adversaires. Les grands groupes industriels qui nourrissent les lobbies influents sur le parlement europ�en sont largement majoritaires dans notre panel commercial.
  
  Peut-�tre pourriez vous indiquer en lien quelles sont les marques et groupes qui m�ritent nos suffrages dans nos actes commerciaux ? Merci.
  
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- Reinette 30 mai 2009 11:02
  
  EN EUROPE
  
  ? Combien l’industrie de la finance a-t-elle d�pens� en lobbying aupr�s de la Commission, des ministres et du parlement dans la capitale de l’UE ? Et bien c’est difficile � savoir.
  
  Compar�es aux r�gles am�ricaines sur la transparence et au registre des lobbyistes � Washington, les r�gles europ�ennes dans ce domaine font p�le figure.
  En effet, dans l’UE, l’inscription au � registre des porteurs d’int�r�t � se fait sur la base du volontariat et la plupart des firmes financi�res ont d’ailleurs fait le choix de ne pas m�me y inscrire le volume insignifiant d’informations requis.
  
  Cerise sur le g�teau, les r�gles sont suffisamment mal faites pour permettre � un �l�phant de passer inaper�u dans un magasin de porcelaine. Ainsi, si on consulte le registre, on apprendra juste que la F�d�ration europ�enne des banques (EBF), l’un des principaux lobbies du secteur bancaire, � d�pense plus d’un million d’euros � par an en lobbying. Impossible donc de savoir sur la base du registre si la somme s’�l�ve � 10, 50 ou seulement 1,1 million ni � quoi elle est utilis�e...
  
  � toutes les �tapes du processus de d�cision sur la r�gulation financi�re - dans lequel c’est la Commission qui joue le premier r�le - , celle-ci a invit� les plus grandes firmes et les associations commerciales de l’industrie financi�res � peser sur les politiques suivies par le biais de groupes consultatifs sp�ciaux.
  
  Ces � groupes d’experts � �taient compos�s de repr�sentants de grandes banques, de g�ants de l’assurance et du monde interlope des entreprises financi�res plus sp�cifiques. Ce mode d’influence est �tonnamment bon march� : TOUS les divers frais de voyage et de s�jour sont assum�s en de nombreuses circonstances par la Commission - Leur r�le est tr�s politique et ils sont actifs tant dans le d�veloppement de grands plans que de petites mesures...
  
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Bulgroz 29 mai 2009 12:48

Voltaire :

Point 1 :Vous avez totalement raison d’�crire : "et le d�sint�r�t des principaux m�dia pour le d�bat europ�en"

Effectivement, � part dire � les Fran�ais se d�sint�ressent des �lections �, je n’ai rien vu d’autre qui a �t� dit sur l’enjeu de ce scrutin sur pratiquement l’ensemble des media. Mais les journalistes sont toujours prompts � pardonner leurs propres turpitudes.

Point 2 : � Une majorit� pr�sidentielle affaiblie. � dites vous. Pas d’accord.

Ce qui importe dans cette �lection c’est le nombre de parlementaires envoy�s �,la nouvelle assembl�e et non pas de savoir si les Fran�ais ha�ssent Sarkozy un peu, beaucoup ou passionn�ment.

En terme de r�sultat :

L’Union pour la Majorit� aura 10 d�put�s de plus (de 17 � 27)

Le Ps aura 10 de moins (de 31 � 21)

Le Modem 5 de moins.(de 11 � 6)

Les Verts 2 de moins (de 6 � 4)
http://www.predict09.eu/default/en-us/state_analyses.aspx#france

L’affaiblissement de la majorit� est faible, tr�s faible. On mieux m�me mieux faire en mati�re d’affaiblissement, � moins que vous ne vouliez consid�rer dans cette �lection que son c�t� « r�f�rendum ».

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- Voltaire 29 mai 2009 12:59
  
  @Bulgroz
  
  Vous avez raison de souligner le gain net en faveur du PPE suite au score probable de la liste majorit� pr�sidentielle, mais il faut y regarder de plus pr�t.
  
  En 2004, les �lus UMP et UDF devaient si�ger au sein du PPE (soit 28 d�put�s) ; mais les �lus UDF ont rapidement quitt� le PPE pour protester contre l’arriv�e de d�put�s italiens n�ofascistes au sein du PPE. N�anmoins, par rapport � 17 si�ges UMP, il y aurait un gain net (si on pr�voir 25% poir UMP+NC, soit environ 25 si�ges).
  
  En revanche, les pr�dictions de predict09 pour la France semblent totalement erron�es pour le MoDem et les Verts : ils pr�disent des scores de 8.7% pour l’un et 7.6% pour l’autre (correspondant � 6 et 4 eurod�put�s), alors que les sondages pr�disent 13-14% pour l’un et 9-10% pour l’autre actuellement (soit 10-12 d�put�s et 7-8 d�put�s).
  
  En raison du mode de scrutin proportionnel � la plus forte moyenne, et par r�gions, de faibles variations peuvent avoir une forte influence sur le nombre final de d�put�s �lus, donc il me semble sage d’�viter de trop s’avancer sur ces chiffres et vosu avez raison d’emettre des b�mols sur l’impact au niveau europ�en. En revanche, le message politique sera lui plus net au niveau national, car bas� sur les scores des diff�rentes listes.
  
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- LE CHAT 29 mai 2009 13:20
  
  @voltaire
  
  autre param�tre � prendre en compte , les sondages sont nationaux , mais la france d�coup�e en circonscriptions .
  Par ex , le FN , m�me � 7 ou 8 % , est encore bien implant� dans certaines zones o� il fera beaucoup plus et aura des d�put�s , surtourt si le gateau est plus gros , comme r�gion sud est avec JMLP ou nord ouest o� se pr�sente Marine .
  
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- Voltaire 29 mai 2009 13:04
  
  Comme je l’indique dans l’article, les diff�rents partis politiques au parlement s’efforcent toujours de trouver un accord de consensus sur la plupart des textes techniques (il y a peu de textes « politiques »), afin de peser sur le conseil, dans le cadre de la proc�dure de cod�cision. Cela explique le pourcentage �lev� de votes communs (environ 80% et non 95%), mais ceux-ci n’arrivent qu’apr�s de fortes modification des textes.
  
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- Laurent_K 29 mai 2009 14:06
  
  Effectivement la composition du parlement europ�en et sa faible politisation poussent � chercher un consensus mais l�, on est � des niveaux qui effacent toutes les diff�rences revendiqu�es par les partis :
  1�) Tous votes confondus le PSE vote comme le PPE (UMP) dans 70% des cas (le chiffre de 97% est v�ridique mais ne concerne qu’une infime partie des votes, les votes nominaux).
  2�) Ils soutiennent le TCE contre l’avis d’une majorit� de leurs concitoyens et ont vot� son approbation malgr� le rejet par r�f�rendum
  3�) Ils ont a plusieurs reprises �mis des votes pour qu’on ne tienne pas compte des r�sultats des trois r�f�rendums n�gatifs (pas mal pour des gens soit-disant repr�sentants du peuple)
  4�) Ils se sont partag�s la pr�sidence du parlement de mani�re bien �quitable entre la droite et la gauche bien que la droite ait remport� les derni�res �lections au niveau europ�en montrant par la m�me qu’ils sont d’accords sur l’essentiel.
  
  Je pourrais probablement continuer longtemps � �grener ces signes de compromission et non plus de compromis mais l’essentiel tient en une phrase : on ne per�oit plus de r�elles diff�rences entre eux.
  
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Voltaire 29 mai 2009 13:18

Je me rends compte que j’ai par erreur indiqu� le ralliement probable du parti Fine Gael � l’ADLE, alors qu’il s’agit du parti Fianna Fail qui devrait rejoindre le groupe centriste... Mes excuses pour cette m�prise !

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Arno_ 29 mai 2009 14:20

Vous dites « Actuellement, 20 � 30% (et non 70%) des lois nationales sont des transcriptions directes de lois et directives europ�ennes ».

Pourriez-vous citer vos sources a ce sujet ?

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- Voltaire 29 mai 2009 14:36
  
  Il s’agit d’une �tude rapport�e par Jean Quatremer, le correspondant de Lib�ration � Bruxelles. Il y a souvent confusion sur le chiffre, les 70-80% de lois souvent cit�s correspondent aux domaines de responsabilit� de l’Union (environnement etc...), mais si l’on prend en compte l’ensemble des lois qui comprennent de nombreux domaines uniquement nationaux (�coles, justice etc...), ce chiffre se r�duit � une proportion largement moindre.
  
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- Arno_ 29 mai 2009 15:06
  
  Merci de votre r�ponse.
  
  J’imagine que vous faites r�f�rence a cet article de Jean Quatremer :
  http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/05/quel-est-le-pourcentage-de-lois-nationales-dorigine-communautaire.html
  
  Article que je ne trouve pas tr�s clair, qui ne cite pas ses sources sur le passage concluant au 25% de lois adopt�es en France qui seraient effectivement d’origine communautaire. Il s’agirait par ailleurs des chiffres de 2007, quid des autres ann�es (pratique de s�lectionner l’ann�e qui montre ce que l’on veut montrer) ?
  
  Je lui pr�f�re cet article, beaucoup plus nuanc� et qui se garde bien de tirer une conclusion dans un sens ou dans un autre (les fameux 80% agit� par de nombreux partis ou vos 20 a 30%) :
  http://www.euractiv.fr/priorites-de-lue-elections/article/80-lois-viennent-vraiment-bruxelles-001599
  
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Emmanuel38 29 mai 2009 15:12

L’auteur a �crit :
« (...) la situation b�n�ficie aux Verts : pour la premi�re fois depuis 10 ans, ceux-ci pr�sentent une liste rassemblant les diff�rents courants de l’�cologie politique »
CECI EST FONDAMENTALEMENT ERRON�

Les listes Europe-Ecologie ne sont pas des listes des Verts, et elles sont d’une nature tout � fait novatrice.

Ce sont des listes o� les associatifs non politiques sont largement majoritaires sur les postes �ligibles , qui sont au nombre de huit : seuls les 2 premiers en Ile de France, et le premier dans chacune des autres listes m�tropolitaines , pour des scores suppos�s �tre autour de 10%. Aucun si�ge n’est gagnable en Outre-mer pour l’�cologie.

C’est cette pr�dominance des associatifs qui est une nouveaut� �minemment porteuse d’espoir de sortir de la (gu�)Guerre de (bient�t) Trente Ans dans laquelle les �colos politiques fran�ais ont englu� l’�cologie politique.
Elle est manifestement l’h�ritage de ce qu’a �t� � L’ALLIANCE POUR LA PLANETE �, regroupement de 90 associations et ONG qui n�goci�rent le Grenelle .

Les huit candidats �ligibles sont : D COHN-BENDIT, Eva JOLY ex-magistrate anti-corruption qui veut continuer son combat salutaire, � travers le Parlement Europ�en, Jean-Paul BESSET r�cemment encore porte-parole de Nicolas HULOT, Yannick JADOT r�cemment encore directeur des campagnes � Greenpeace France, Sandrine BELIER r�cemment encore directrice de la F�d�ration Nationale de l’Environnement, Jos� BOV�, H�l�ne FLAUTRE seule d�put�e sortante (Verts) r�investie, Mich�le RIVASI , fondatrice de la CRIIRAD en 1986 apr�s Tchernobyl, du CRIIREM plus r�cemment.
Affili�e r�cemment chez Les Verts, c’est avant tout une sp�cialiste connue dans toute l’Europe pour son combat victorieux contre le mensonge criminel des nuages radioactifs, qui, fin avril 1986 auraient contourn� nos fronti�res.

L’artiste LALANNE se pr�sente en euror�gion Sud-Est, donc justement en concurrence avec elle et son second de liste, Fran�ois ALFONSI, l’un des principaux opposants au PADDUC de b�tonnage de la Corse, maire de sa commune c�ti�re.
Faut-il en rire ou en pleurer ?

De m�me faut-il rire ou pleurer de voir l’alli� de LALANNE, GOVERNATORI, t�te de liste en Ile-de-France, risquant d’emp�cher Eva JOLY d’�tre �lue ?

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- Croa 30 mai 2009 08:57
  
  � Les listes Europe-Ecologie ne sont pas des listes des Verts, et elles sont d’une nature tout � fait novatrice � Ha bon, les Verts auraient donc renonc� � leurs alliances contre nature ?
  
  Comme je l’explique plus haut, l’Alliance a une authentique l�gitimit�. Donc Jean-Marc Governatory en a une ! Ce, bien plus que Dany le Rouge, pas plus rouge que Vert en fait ! Quant � Eva, pourquoi n’est-elle pas en t�te si elle est si l�gitime que �a ?
  
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Courouve 29 mai 2009 15:29

Ce scrutin souffre d’un p�ch� orginel radical. Au Parlement europ�en, Malte, Chypre et le Luxembourg ont un d�put� pour 80 000 habitants environ. La France, un d�put� pour 800 000 habitants.

Le caract�re in�gal de ce scrutin justifierait � lui seul qu’on refuse d’y participer.

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- LE CHAT 29 mai 2009 16:13
  
  @courouve
  
  on peut dire la m�me chose pour les d�put�s fran�ais ( d�put� wallis et futuna ), les s�nateurs am�ricains ( 2 pour l’alaska , autant que la Californie )
  
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- fr�d�ric lyon 29 mai 2009 17:03
  
  C’est le cas pour toute les r�publique f�d�rative et c’est bien ce que deviendra l’Union Europ�enne un nour, si on poursuit l’int�ration politique :
  
  Les petits membres des f�d�ration sont toujours l�g�rement sur-repr�sent�s, et il n’ a pas de quoi en faire un plat.
  
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- Courouve 30 mai 2009 11:49
  
  Ce n’est pas une l�g�re surrepr�sentation, c’est un facteur 10 !!!
  
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- Courouve 30 mai 2009 11:51
  
  Ce n’est pas une l�g�re surrepr�sentation, c’est un facteur 10 !!!
  
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fr�d�ric lyon 29 mai 2009 17:19

Difficile de tirer des enseignements d’un scrutin auquel moins de la moiti� des �lecteurs vont participer, et qui ne porte pas vraiment sur des questions de politique int�rieure, mais au vu des sondages, on peut estimer que :

1) Le PS a cess� d’�tre le leader de l’opposition. Si on ne prend que les voix du centre et du centre-gauche, on constate qu’elles se r�partissent entre trois partis qui font chacun entre 10 et 20 % des voix, et que la fourchette se resserre.

2) Finalement ce sont les Verts qui ramassent les �lecteurs qui abandonnent (momentan�ment ?) le PS, ce qui parait naturel, car le Modem n’est gu�re autre chose qu’un parti de droite.

3) Il n’en demeure pas moins qu’en accordant � Bayrou une surprime � titre personnel, il n’est pas exclu qu’il puisse figurer au second tour des prochaines pr�sidentielles, surtout si le PS ne choisit pas son candidat avec suffisamment de soin.

4) L’extr�me gauche rassemble et st�rilise 15 % de l’�lectorat et le NPA ne fait pas mieux que l’ancienne LCR.

5) Il n’ a pas de remarque particuli�re concernant l’UMP, et le FN aura sans doute du mal � survivre � la disparition in�luctable de son leader.

Sur un plan plus g�n�ral, quel int�r�t-y -a-il de savoir que la LCR fera 5% des voix � des premiers tours, et que de Villiers, ou que les p�cheurs � la ligne, feront 3 ou 4 % ?

Ne pourrait-on pas faire l’�conomie de ces premiers tours et passer directement au second ?

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mardouk 29 mai 2009 17:22

Bonsoir,

Bien s�r qu’il est important de voter.C’est la seule voie permettant le changement tant demand�.
A chacun d’entre nous de mettre le « bon » bulletin dans l’urne.

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maharadh رجل حر 29 mai 2009 17:40

Je n’irais pas voter pour la premi�re fois de ma vie , Ayant d�j� vot� comme la majorit� des fran�ais mon vote contre l’Europe de la voyoutocratie est pass� � la trappe sarkosiste :
POUR TOUTES LES PERSONNES QUI N’AIMENT PAS LA

N’allez pas voter car c’est vous prendre pour des c***

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- Croa 30 mai 2009 09:04
  
  J’ai d�j� post� ma r�ponse � Maharadh :
  
  Sortez de l’enfance !
  
  (Tu pouvais poster une image plus petite !)
  
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L’enfoir� 29 mai 2009 18:24

@Voltaire,
Bonne remise � l’heure et de l’importance du vote, plus que l’�lecteur le croit.
Chez nous, comme vous le savez, le vote est obligatoire. Cette fois, le vote pour l’Europe s’accompagne du vote pour les r�gions.
Ce n’est que r�cemment que la pr�paration des �lections se sont anim�es. Cela d’une mani�re inattendue. Le PS, ayant �t� trait� d’infr�quentable par le MR (�quivalent � l’UMP), refuse de constituer un gouvernement avec le MR. http://www.lesoir.be/dossiers/elections_2009/article_709137.shtml

Bagarre en perspective, ce soir � la t�l� avec les 4 partis en pr�sence. Les �colos ont le vent en poupe.

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- Voltaire 29 mai 2009 18:57
  
  Merci...
  Quelles sont les intentions de votes en Belgique ? Wallonie et Flandres si vous avez...
  
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L’enfoir� 29 mai 2009 20:11

Voltaire,
Tout d�pend de la r�gion. Les partis se retrouvent parall�le en tendance dans le Nord et le Sud.
Il y a beaucoup de sondages, Comme je le disais. Ecolo monte tr�s fort. Le PS descend.
Suite � l’�cran comme on dit.

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finael 29 mai 2009 20:39

En th�orie, il s’agit d’�lections EUROPEENNES, et non d’�lections nationales.

Mais on peut se poser la question : Quels sont les pouvoirs du parlement europ�en ? et � plus forte raison de ses d�put�s.

Si l’on en croit ASI (« Arr�t sur Images »), � peu pr�s nuls, n’en d�plaise � l’auteur. Alors pourquoi voter « pour du beurre » comme il se disait encore il n’y a pas si longtemps.

« Et si l’on disait des choses d�sagr�ables ? Chaque soir, chaque matin, vos m�dias pr�f�r�s vous culpabilisent : il parait que vous n’avez pas l’intention d’aller voter aux Europ�ennes. Que l’abstention n’a jamais �t� aussi �lev�e dans les intentions de vote. Et mille sp�cialistes se succ�dent au micro, pour s’en d�soler. Tr�s bien. Mais posons-nous une seule question : quels sont les pouvoirs r�els du parlement europ�en ? Nous avons fait l’enqu�te (1) : ils sont quasi-nuls. Tout acte du parlement ne peut �tre adopt� qu’en »co-d�cision« avec la Commission, non �lue. Pour le reste, il dispose d’un droit de veto, qu’il exerce � chaque Saint Glinglin. Pourquoi ne dit-on jamais ces choses-l� ? »

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- Voltaire 29 mai 2009 22:26
  
  On ne dit pas ces choses l� parce que c’est faux... IL suffit d’ailleurs de noter le nombre de lobbyist au Parlement Europ�en, qui ne font pas tout ce travail pour rien...
  Ceux qui ont fait cette enqu�te aurait du faire correctement leur travail : lepouvoir du parlement europ�en s’est consid�rablement accru ces derni�res ann�es, et cela va continuer. Le pouvoir de cod�cision signifie qu’aucune lois europ�enne ne peut �tre pass�e sans l’accord du Parlement ; il y a donc toujours des discussions pour arriver � un compromis, qui n’est peut-�tre pas toujours parfait, mais qui a permis des avanc�es consid�rables dans les domaines du ressort de l’UE.
  
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- finael 29 mai 2009 23:25
  
  Ah bon ?
  
  Vous �tes na�f ou quoi ?
  
  Combien de fois ce droit de veto a-t-il �t� utilis� ?
  
  Et comment se fait-il que vos lobbyistes harc�lent essentiellement la Commission europ�enne ?
  
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Nico 29 mai 2009 22:53

Curieusement, alors qu’un certain euroscepticisme traverse l’opinion, l’�chec relatif annonc� pour ces listes nationalistes illustre le succ�s de l’Europe.

- Sauf que les « souverainistes » n’ont droit � partiquement aucune tribune dans les grands m�dias, ou lorsque c’est le cas, ils sont condamn�s � intervenir hors plateau (cf Dupont-Aignan dans Mots Crois�s)

- Le sujet du trait� de Lisbonne est syst�matiquement �lud�

- La remise en cause des institutions europ�ennes semble �tre un sujet tabou (alors que l’Europe ne se g�ne pas pour mettre en cause les institutions nationales).

Oser parler « de succ�s de l’Europe » alors que la majorit� des fran�ais et des europ�ens ne se d�placera pas rel�ve d’une mauvaise foi incroyable !

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ddacoudre 29 mai 2009 23:47

bonjour voltaire

merci pour cette analyse quasi compl�te.

je suis assez inquiet du ph�nom�ne d’abstention, je ne sais pas si dans les autres �tats il en est de m�me, je ne suis pas parvenu � trouver une stat globale sur ce sujet. � mon sens un �cart devrait exister entre le taux de participation des nouveaux adh�rents � l’UE qui son sous la dynamique d’une esp�rance salvatrice comme celle qui � motiv� ant�rieurement les anciens membres.

l’abstentionnisme fran�ais semble indiquer qu’une bonne partie de l’�lectorat ne croit plus dans une Europe qui offre la prosp�rit�, je craints que l’�chec de toutes les tentatives d’harmonisation de l’Europe sociale au profit de l’Europe marchande, et le tour de passe passe pour contourner le non constitutionnel n’en soit deux facteurs d�terminants. c’est pour cela qu’une comparaison de l’abstentionnisme chez les autres partenaires serait �clairant.

cordialement.

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- Laurent_K 30 mai 2009 01:14
  
  Vous pouvez trouver un sondage europ�en r�alis� pour le parlement europ�en sur le sujet ici. La France se situerait dans la moyenne europ�enne (44% des Fran�ais se disent certains d’aller voter contre 43% des Europ�ens).
  
  La raison la plus fr�quente (68%)pour ne pas aller voter serait que les gens pensent que leur vote ne changera rien. L’adoption envers et contre tout du TCE/trait� de Lisbonne est pass�e par l� visiblement et pas qu’en France.
  
  Les deux th�mes les plus pr�dominants seraient le ch�mage et la croissance �conomique. L�, c’est la crise �conomique qui est pass�e par l�.
  
  Je mets ces conclusions au conditionnel car les conditions de r�alisation des sondages sont largement sujet � pol�mique d’une mani�re g�n�rale (questions orient�es, �chantillon plus ou moins bidon, redressement des r�sultats...).
  
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Reinette 30 mai 2009 09:45

IL sera particuli�rement int�ressant d’observer au cours des mois et des semaines qui viennent, lesquels parmi les actuels d�put�s vont passer de l’autre c�t� de la barri�re et trouver un emploi de lobbyiste au service de l’industrie.

Apr�s les derni�res �lections, en 2004, Elly Plooij van Gorsel, le vice-pr�sident sortant du parlement europ�en est devenu consultant senior pour la firme de lobbying Blueprint Partners, tr�s peu de temps apr�s avoir quitt� ses fonctions.

Les deux anciens d�put�s britanniques David Bowe (travailliste) et Nick Clegg (lib�ral-d�mocrate) ont rejoint les rangs de la soci�t� de lobbying GPlus Europe (M. Clegg est depuis retourn� � la politique et est devenu le Pt du parti social-lib�ral.)

Pat Cox, l’ancien pr�sident du parlement europ�en a int�gr� le g�ant des relations publiques APCO ainsi que la firme de conseil bas�e � Bruxelles European Integration Solutions. Pat Cox est aussi conseiller de Microsoft, Pfizer et Michelin.

Quant � l’ex-d�put� allemand Rolf Linkohr, il a cr�� le Centre for European Energy Strategy (CERES), un think tank sp�cialis� dans le conseil en lobbying pour les grandes firmes �nerg�tiques, y compris l’industrie nucl�aire.

Ces exemples ne constituent que la la partie �merg�e de l’iceberg. Les lobbyistes n’�tant pas recens�s individuellement dans le registre de repr�sentants d’int�r�ts de l’Union europ�enne, ne parlons donc m�me pas d’une obligation d’y mentionner l’exercice pass� de fonctions publiques (ce qui est obligatoire aux �tats-unis o� il existe des r�gles d’enregistrement des lobbyistes ayant force de loi.)

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Reinette 30 mai 2009 09:52

Le parlement europ�en n’a actuellement aucune r�gle pour pr�venir les conflits d’int�r�ts li�s au passage du public au priv�, � la diff�rence des �tats-unis o� les membres de la Chambre des Repr�sentants ne peuvent exercer la fonction de lobbyistes pendant les deux ann�es qui suivent la fin de leur mandat. Quant au personnel de la Chambre et du S�nat, ils doivent attendre un an avant de pouvoir exercer une influence aupr�s de leur ancien employeur...

En ce qui concerne les membres du parlement �lus en 2004, le passage au priv� a en fait d�j� commenc� l’ann�e derni�re quand la finlandaise Piia-Noora Kauppi a acc�d� � la direction du lobby de l’industrie bancaire de son pays. Kauppi a b�n�fici� du fait qu’il n’y a aucun d�lai de d�cence l�gal (ni d’ailleurs la moindre r�gle) pour qu’une d�put�e passe au priv�.

Au d�but de cette ann�e, le secr�taire g�n�ral du parlement, Julian Priestley, a rejoint l’EPPA (European Public Policy Advisers) un cabinet de consultants pour les affaires publiques bas� � Bruxelles. Apr�s plus d’une d�cennie pass�es dans le service le plus puissant du parlement, il dirige d�sormais cette soci�t� qui fait du lobbying entre autres au service des g�ants de l’industrie chimique comme Bayer CropScience, Cheminova et Syngenta. Les bureaux d’EPPA sont situ�s Place du Luxembourg, � moins de 100 m de l’entr�e du Parlement.

Ingo Friedrich (d�put� europ�en chr�tien d�mocrate allemand depuis 1979) ne se repr�sente pas, mais restera � Bruxelles en tant que lobbyiste. Friedrich travaillera pour le S�nat �conomique de l’Europe (EES), un groupe hybride rassemblant des politiciens et des hommes d’affaire allemands. Il travaillera �galement pour le le lobby des contribuables en Europe (TAE), une coalition qui semble bien �tre inspir�e par la croisade des R�publicains am�ricains contre le � big government �. TAE a des liens avec la n�o-conservatrice Heritage Foundation et l’European Resource Bank, qui favorise le d�veloppement en Europe de think tanks du type � march� libre � � la mode am�ricaine.

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ZEN 30 mai 2009 10:42

Voltaire p�che par na�vet� ou ignorance quand il minimise l’importance des lobbies � Bruxelles

Il faut absolument lire le livre de M.Jennar, ancien expert europ�en : La trahison des �lites
Edifiant. Nombreux exemples � l’appui..

� L’Europe ne dit pas ce qu’elle fait ; elle ne fait pas ce qu’elle dit. Elle dit ce qu’elle
ne fait pas ; elle fait ce qu’elle ne dit pas. Cette Europe qu’on nous construit, c’est une Europe en trompe l’oeil �., disait Bourdieu

C’est ce constat que l’auteur (Jennar) a entrepris d’�tayer, mais il n’entend pas �tre
confondu avec un souverainiste, nostalgique d’une quelconque ligne bleue des Vosges ou de quelque r�duit ardennais. Pour lui, l’Europe est une grande id�e et le projet europ�en est probablement le legs politique le plus important du vingti�me si�cle. Il entend simplement d�noncer l’Europe qu’on nous pr�pare et qui s’inscrit en faux contre les aspirations des Europ�ens.

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- Voltaire 30 mai 2009 11:51
  
  @Zen
  
  O� avez-vous lu que je minimisais l’influence des lobbies � Bruxelles ? J’ai simplement indiqu� que ces lobbies �taient tr�s actifs aupr�s du parlement europ�en, ce qui d�montre son inflence...
  
  En ce qui concerne le r�le des lobbies eux-m�mes, je suis tr�s partisan d’uen clarification de leur r�le et de r�gles d�ontologiques, mais il faut �viter de diaboliser ces lobbies : tous les groupes concern�s par les d�cisions europ�ennes sont pr�sentes, qu’il s’agisse des associations de consommateurs, des chercheurs, des agriculteurs, des industriels etc... il est normal que dans une d�mocratie les personnes affect�es par les lois agissent pour faire entendre leur point de vue. Ce qui est n�cessaire, c’est d’�viter les conflits d’int�r�t (il est en effet innacceptable que des anciens d�put�s europ�ens ou hauts fonctionnaires de la commission puissent ensuite « pantoufler » dans ces organises de lobbying sans un d�lais de 3-4 ans) et d’instituer une transparence dans leur action.
  
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- ZEN 30 mai 2009 12:10
  
  Bonjour Voltaire
  
  J’ai bien compris
  Mais le probl�me se pose surtout au niveau de la Commission , � Bruxelles
  Le P.E. a si peu de pouvoir (voir docs ci-dessous), m�me s’il subit des influences...
  C’est ce probl�me qu’analyse Jennar
  C’est de lui dont parle ce rapport
  
  De quel lobbying parle-t-on ?
  Il est �vident qu’ il n’y a aucun rapport entre celui des petits agriculteurs de montagne , qui tentent d�sesp�r�ment de survivre, et des groupes comme Coca-cola, Danone ou Monsanto...qui ont d’autres moyens !
  
  Ce rapport est tr�s int�ressant
  
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- Emmanuel38 31 mai 2009 10:28
  
  Voltaire �crit :
  
  « tous les groupes concern�s par les d�cisions europ�ennes sont pr�sentes, qu’il s’agisse des associations de consommateurs, des chercheurs, des agriculteurs, des industriels etc... »
  
  C’est vrai sur le paln formel, mais quelles diff�rences de moyens entre industriels et associations !
  Les lobbies industriels peuvent salarier en permanence, � Bruxelles et ailleurs, des agents d’influence en nombre illimit�, car leurs budgets pour ce faire sont �galement illimit�s . Ils ont aussi les moyens qu’il faut pour corrompre, m�me si ce n’est pas forc�ment avec des valises remplies de billets : pr�ts d’avions priv�s, « abonnements » par centaines d’exemplaires � tel ou tel p�riodique professionnel, y compris agricole, offres de locations � bas prix de si�ges sociaux et autres locaux etc.
  
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ZEN 30 mai 2009 10:45

Lien, pour un compte-rendu plus substanciel

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Augure 30 mai 2009 10:56

Est il possible pour la France de vivre en autarcie ? Je crois bien que non... Parfois je regrette de ne pas habiter quelques iles minuscules, o� l’on n’aurait pas de questions existentielles � se poser pour savoir qui va aller ramasser les noix de coco, et qui va se d�vouer, pour « p�cher » les crustac�s. Mais voil� la France n’est pas une ile minuscule, et en guise de coquillages, nos politiques ont surtout sem� des casseroles, ceci en ayant perdu la connaissance qui permet d’allumer le feu pour faire cuire le ragout.

Il y a des casseroles � gauche, des casseroles au centre, des casseroles � droite, mais pour ce qui est du contenu... d’une mani�re �trange, on dirait que c’est la m�me soupe froide, fade, inconsistante, ayant une certaine aptitude � g�n�rer des aigreurs d’estomac, des naus�es, et une abondance de flatulence, qui n’est surement pas pour rien dans l’effet de serre, concurren�ant ainsi, les pets de la vache, et autres d�jections animales d�s � l’�levage intensif hors sol, dont nos amis de la baie de St Brieuc connaissent la joyeuset�, au travers de la d�sormais tr�s c�l�bre mar�e verte.

Bien qu’�tant ambidextre, allez savoir pourquoi, mais peut �tre de mani�re maladive, j’ai tendance � toujours penser que la soupe qui est dans la casserole de gauche, sera moins fade, et c’est par d�faut, celle dans laquelle je me sers en premier... s’en suis naturellement, un passage au centre, quand d�pit�, je m’aper�ois que la soupe de gauche est toujours froide, fade, inconsistante etc...

La soupe au centre, semble plus �paisse, plus consistante, ce qui fait que je ne vois pas tr�s bien le fond de la casserole, mais lorsque je la mets en bouche, tr�s rapidement, je m’aper�ois qu’elle s’�tiole pour finalement ne laisser qu’un m�me go�t insipide fortement ressemblant au test culinaire pr�c�dent.

Devant cette d�ception renouvel�e, je finis par aborder la soupe qui est dans la casserole de droite, et l�, oh surprise, je m’aper�ois qu’on a rajout�, dans cette soupe dite « Notre Seigneurie », des croutons... un instant mon petit coeur s’emballe de joie � l’id�e de trouver une consistance perdue depuis de nombreuses d�cennies, mais rapidement je d�chante, les croutons, au lieu d’�tre du bon pain, sont en b�ton arm�. Ayant une dentition fragile et une couverture maladie assez al�atoire, je renonce rapidement � exp�rimenter le fumet, de crainte d’�tre contraint � m’euthanasier devant la perte de production, inacceptable pour la soci�t�, que serait un arr�t maladie. (vous avez d�j� essay� de travailler avec une rage de dent violente un marteau piqueur � la main ?).

Alors � ce moment l�, (le canard �tait toujours vivant et bouffait les navets qui �taient cens�s l’accompagner dans sa cuisson), je me dis qu’il faudrait peut �tre vider toutes les casseroles, et les empiler l’une sur l’autre pour n’en avoir plus qu’une, fa�on table gigogne, voire matriochka (ce qui est �videment moins pratique pour la cuisson), � moins qu’il ne soit envisageable de changer simplement de type de r�cipient.

Apr�s tout, c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes me dit-on.

Pas de chance, consum�risme aidant, je m’aper�ois qu’il n’existe plus de vieux pots, cela fait bien longtemps qu’on les a tous bazard� dans quelques foss�s, le long d’une route d�partementale, la nuit, � la d�rob�e � moins que ce ne soit pr�s d’une ligne tgv, pour �tre bien s�r que personne ne garderait l’id�e grotesque de s’opposer � la mode du jetable.

Et me voil� revenu � mon point de d�part...

C’est � partir de l�, que je me dis, qu’apr�s tout, pour manger une bonne soupe, il faudrait peut �tre qu’elle soit europ�enne, et je me retrouve en train d’arpenter le Ch�teau bruxellois, � moins que ce ne soit celui de Strasbourg (je ne sais jamais dans lequel des deux se trouvent le responsable de l’�laboration des menus), en qu�te du chef de cuisine.

Interpellant le premier gardien que je croise, ce monsieur me dit, « mais vous �tes un cas, le savez vous ? » et comme je m’�tonne du propos, l’on m’explique, qu’en tout �tat de cause, pour pouvoir rencontrer le cuisinier, il faut d�j� que j’aille solliciter la bienveillance du chef de bureau en lui soumettant le formulaire ISO 9000 « machin truc » que je trouverais au troisi�me �tage � gauche apr�s le passage � niveau, entre la gamelle du chat perch�, et les bottes de l’hote de ces lieux.

Enhardie par cette gentillesse inattendue dans cette froideur nordique (� moins que ce ne fut celle d’un retour d’est), je monte les �tages, trouve les bottes, �vite le chat, et me coltine un gar�on de bureau effar�, qui m’explique dans un premier temps, que le commis de cuisine est en vacances et qu’on ne sait pas o� est le cuisinier, mais qu’en plus, pour qu’il puisse me donner le formulaire ISO 9000 « machin truc » que je dois fournir au chef de bureau, il faut que j’ai l’autorisation du sous chef de section dont les appartements sont au troisi�me sous sol, entre les citernes de stockage d’exc�dent laitier, et les salles frigorifiques destin�es � recevoir les 10 000 tonnes de boeufs am�ricains dont les ressortissants europ�ens ne veulent absolument pas, mais que l’on saura leur faire ingurgiter de force, quitte � leur coller une �tiquette bio r�f�renc�e, avec la mention « made in » du pays de destination, � d�faut de quoi il serait surement invendable et finirait par donner une indigestion au chat, qui lui, n’a rien demand� � personne et ronronne tranquillement dans le faux plafond (bizarrement j’avais cru que c’�tait la VMC).

Je demande donc � notre aimable gar�on de bureau, o� se trouve l’ascenseur... (je n’avais pas vraiment envie de descendre les 6 �tages � pied avec mon genou d�faillant), il me dit « vous voyez le panneau »social" ? Et bien c’est le nom de notre ascenceur, suivez les panneaux et vous tomberez immanquablement dessus".

Comme je le remercie de sa bienveillance efficace et m’appr�te � suivre le parcours fl�ch�, le gar�on m’arr�te... "il faut quand m�me que je vous le dise... l’ascenseur est en panne ..."

- ah... mais vous pensez qu’il va bient�t �tre r�par� ?

"Oh mon bon monsieur, je ne sais pas, cela fait bien longtemps qu’il ne fonctionne plus me r�pond-il, et nous sommes en train de proc�der au renouvellement du conseil d’administration qui g�re la cuisine, mais comme nous ne savons pas o� est le cuisinier, et que par ailleurs, le public semble ne pas dig�rer le mode culinaire impos� par le pr�c�dent, il semblerait que nous devions mettre au go�t du jour l’abstinence alimentaire, bien que nous ayons en r�serve quelques stocks de ma�s MON810 � �couler en cas de besoin, apr�s lui avoir octroy� le label « produit de la ferme ». "

"Mais bien s�r, pour avoir droit � votre ration, il faudrait que vous alliez chercher le formulaire ISO 9000 « trop d’la balle », ce qui ne va pas �tre simple parce que le cuisinier est parti avec les imprim�s, et que nous savons pas quel escalier il a pris, que l’ascenseur social est en panne, et que cela fait bien longtemps que l’on ne pratique plus que l’�levage de cornichons dans le noble bastion europ�en."

Alors que je reconnais ne pas trop voir le rapport entre, l’absence du cuisinier, la panne de l’ascenseur et l’�levage de cornichon, je d�clare commencer � envisager s�rieusement de renoncer � la soupe europ�enne...

et l� quelle n’est pas ma surprise...

"Mais monsieur... vous ne pouvez pas, il a �t� d�cid� que se serait la soupe dite « Du trait� de Lisbonne » pour tous, vous comprenez, ce brave Henri IV, qui voulu la poule au pot dominicale, n’avait pas �t� assez loin, et nos gentils administrateurs ont compris que le meilleur moyen de faire manger aux autres, ce dont ils ne voulaient absolument pas, �tait simplement, de leur faire renoncer eux m�me � la possibilit� de choix."

- Attendez, attendez, je n’ai jamais fait cela, j’ai toujours mon libre choix.

"Mais si vous l’avez fait... vous �tes entr� dans le bastion Europe, qui finalement, n’est m�me pas un bastion, mais simplement l’expression europ�enne d’une cuisine mondialis�e insipide a vertu amaigrissante (ou ob�sifiante, c’est selon), et en faisant cela, vous avez renonc� � votre libre arbitre... alors bien s�r, nous renouvelons assez souvent le conseil d’administration, et comme nous avions quelques difficult�s � trouver des volontaires, nous leur avons agr�ment� un menu sp�cial, particuli�rement copieux et vari�s, afin de les motiver � faire perdurer l’insipidit� gustative du tout moins disant pour tous, et pour leur permettre de garder pour eux, les mieux pensants, les r�elles vertus de l’art culinaire et du mieux disant."

Abasourdi par cette r�v�lation inattendue, je m’enquiers de la sortie, renon�ant � poursuivre ma qu�te du jardinier, ou du cuisinier, ou de l’amant de ma sœur, je ne sais plus...

"Monsieur.. vous ne pouvez pas sortir, pour cela il faudrait que nous soyons tous d’accord et visiblement ce n’est pas possible puisque vous ne l’�tes pas, et la porte d’entr�e, ne s’ouvre que dans un sens, bien sur vous pourriez passer par une fen�tre, mais les seules qui s’ouvrent sont celles du conseil d’administration qui est situ� au 15�me �tage, et pour pouvoir rentrer dedans il vous faudrait le formulaire ISO 9000 « fait pas chier » que l’on ne d�livre qu’apr�s r�union d’une commission extraordinaire entre le cuisinier, son commis et la femme du mari de carla bi (� moins que ce ne soit sa cousine Jos�phine), ce qui ne s’est jamais produit. De plus, vu la hauteur de l’�difice, cela serait forc�ment suicidaire, et pour cela il vous faudrait le formulaire ISO 9000 « fait pas l’con », que personne ne vous d�livrera jamais, parce qu’�crit en franc, alors que seul l’euro � cours."

Perdu, et d�contenanc�, je me suis mis � errer dans les couloirs en qu�te d’une lueur de raison, je finis par m’�garer dans les d�dales souterrains de cultures hydroponiques exp�rimentales o� bien qu’hors sol, l’on d�veloppe le proc�d� roundup ready sur les raves et autres herbac�es.

Comme le lundi matin j’�tais toujours vivant, et qu’on avait lib�r� les canards gr�ce � la ligue de protection des animaux qui s’�taient �lev� contre la production de foie gras, torture animale s’il en est, j’ai pris mon uniforme de cornichon, et depuis je ne mange plus que des navets, que des navets, que des navets.

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ZEN 30 mai 2009 11:38

Il ne suffit pas de voter, il faut encore que cela ait un sens
Je voterai, mais pour ceux qui veulent changer les choses...
Cette analyse me para�t pertinente :

"Parent pauvre de la construction europ�enne, le Parlement europ�en a acquis progressivement des pouvoirs significatifs : de simple assembl�e consultative en 1951, il n�gocie aujourd’hui le contenu des directives et r�glements de l’Union avec le Conseil des ministres, c’est-�-dire les Etats membres. Il peut en modifier le contenu et les rejeter (co-d�cision). Il vote le budget europ�en et approuve enfin le nom du pr�sident de la Commission et la composition de l’� ex�cutif � dans son ensemble. Mais ces pr�rogatives ne suffisent pas � faire du Parlement europ�en une v�ritable assembl�e l�gislative : il n’a pas l’initiative des � lois � (directives et r�glements) car c’est la Commission qui d�cide de l’opportunit� de soumettre un texte un texte au vote et qui en d�termine le sens. En outre, son pouvoir de � co-d�cision � est �cart� de mati�res sensibles comme la justice ou les affaires int�rieurs, la fiscalit� et la politique �trang�re. Enfin, si les d�put�s peuvent modifier les d�penses de l’Union, ils ne peuvent en d�cider les recettes ; ils peuvent rejeter la composition de la Commission, y compris son pr�sident, mais ne peuvent eux-m�mes proposer des noms. Le Parlement semble pris en sandwich entre la Commission et les Etats membres.

Tous les pouvoirs du Parlement lui sont chichement compt�s. En effet, depuis l’origine, sa l�gitimit� est contest�e. D’une part, Jean Monnet avait fait de la Commission l’organe central de d�cision car son mod�le �tait celui de l’expertocratie. Pour lui, la technocratie �tait un gage d’efficacit� quand les discussions politiques sont al�atoires et font perdre du temps. L’assembl�e a �t� rajout� � la demande certains Etats membres sans pour autant redessiner le sch�ma global des institutions, inchang� depuis cinquante ans. Et ce, malgr� l’accroissement des comp�tences transf�r�es � l’Union et celui du nombre d’Etats membres.

Plus profond�ment, en l’absence de � communaut� politique europ�enne � (sans m�me parler de � peuple europ�en �) o� l’on se sent partager un destin commun dont on peut discuter avec une certaine clart�, de quoi le Parlement est-il le repr�sentant ? Il n’existe aucun espace public europ�en qui permettrait de faire �merger de mani�re cr�dible l’int�r�t g�n�ral de l’Union : les d�put�s sont �lus sur des questions nationales, s’expriment dans des langues diff�rentes ce qui fait que leurs coll�gues n’entendent, la plupart du temps, que la voix monocorde des traducteurs. Ils arrivent souvent � Bruxelles et Strasbourg (les deux villes o� si�ge le Parlement europ�en) avec des pr�occupations toute nationales ou m�me r�gionales. La tr�s grande technicit� des questions, li�es � la r�alisation du march� commun, ach�ve d’annihiler tout d�bat s�rieux sur le devenir de l’Union. A cela s’ajoute que le clivage droite/gauche ne joue qu’un r�le marginal dans le fonctionnement du Parlement : le Parti socialiste europ�en (PSE) et le Parti populaire europ�en (PPE) se partagent le pouvoir dans l’assembl�e et votent ensemble les directives et les r�glements. Dans cette perspective, la construction europ�enne a un effet d�politisant.

Le fameux � d�ficit d�mocratique � (en fait le manque de d�mocratie) jette un doute sur la l�gitimit� des d�cisions europ�ennes. Si chacun s’accorde � reconna�tre ce probl�me (ce qui n’a pas toujours �t� le cas), il n’y a pas de consensus sur la mani�re de le r�soudre. En effet, la solution d�pend de la r�ponse � cette question : o� se trouve la l�gitimit� d�mocratique dans l’Union ? Dans les Etats membres ou au niveau de l’Union ? Quand les peuples fran�ais, n�erlandais ou irlandais rejettent un trait� que le parlement europ�en approuve, qui a raison ? Et quand le Parlement europ�en demande qu’on passe outre ces votes nationaux, en a-t-il vraiment la l�gitimit� ? La d�mocratie n’est pas, en effet, une simple affaire de proc�dures. Il ne suffit pas de voter, il faut que cela ait un sens. Devrait alors s’ouvrir un d�bat sans cesse remis � plus tard : pour d�mocratiser l’Union europ�enne, faut-il augmenter les pouvoirs du Parlement (ce qui suppose r�solue la question de sa repr�sentativit�) ou bien faut-il renforcer les contr�les effectu�s dans le cadre des Etats membres, notamment par les parlements nationaux (ce qui suppose de clarifier les comp�tences des uns et des autres) ? Les derniers trait�s adopt�s font un peu des deux sans que la d�mocratie y trouve son compte."

Anne-C�cile Robert

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ZEN 30 mai 2009 11:46

Impuissance du P.E
Pour approfondir encore

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Reinette 30 mai 2009 12:58

Des cursus scolaires pour les besoins des employeurs

La Table ronde des industriels europ�ens est un des lobbies les plus puissants � Bruxelles, r�unissant les 45 dirigeants des plus grandes firmes europ�ennes (Total, BASF, Nestle, E.ON, Shell, Renault...) liste en ligne sur le site de l’ERT

L’ERT a d�taill� ses propositions le 2 octobre 2008, lors d’une r�union � multi-parties prenantes � qui s’est tenue � Bruxelles. On peut t�l�charger le programme sur le site de l’ERT

Environ une centaine de repr�sentants du monde des affaires, de l’Universit� et gouvernementaux assistaient � l’�v�nement, et notamment le Pt de la Commission europ�enne, Jose Manuel Barroso et le Commissaire europ�en pour la science et la recherche, Janez Potočnik.

Les journalistes n’�taient pas autoris�s � assister aux discours et aux d�bats, devant se contenter d’un communiqu� de presse diffus� � la fin de la journ�e...

� Les mondes des affaires et de l’�ducation sont deux univers qui ne se connaissent pas bien. Nous pr�f�rons que ce premier contact ait lieu dans une certaine intimit� � a expliqu� la porte-parole de l’ERT, Abigail Jones.

� Camps de l’innovation � et � bo�tes d’�veil �
L’ERT soutient des initiatives promues individuellement par ses membres, g�n�ralement au titre de leurs programmes de � responsabilit� sociale des entreprise �. NOKIA, par exemple, organise des � camps de l’innovation � pour des jeunes de 14 � 19 ans en partenariat avec Junior Achievement Young Enterprise(JA-YE).

�lev� au rang exemplaire des � meilleures pratiques d’�ducation � l’esprit d’entreprise �, JA-YE Europe se pr�sente en ses propres termes comme � le plus grand fournisseur europ�en de programmes �ducatifs � et se vante d’avoir touch� 2,6 millions d’enseign�s dans 40 pays en 2007.

N� aux �tats-unis pendant la I�re Guerre mondiale, ce programme est aujourd’hui soutenu par plus de 100 transnationales dominantes (Coca-Cola, Microsoft, Toyota, McDonald’s, Citigroup, ExxonMobil, EDF, Ernst & Young...), des gouvernements (�tats-unis, Suisse ...), la fondation Soros, la Banque mondiale et la Commission europ�enne.voir la liste compl�te sur le site de JA-YE

Siemens distribue gratuitement sa � bo�te d’�veil Siemens �, du mat�riel �ducatif pour les maternelles pour initier les enfants d’�ge pr�scolaire (3 � 6 ans) � l’�lectricit� et l’�nergie. Le g�ant allemand de l’�lectronique a aussi produit des CD-ROMS pour les adolescents qui ont tous �t� l�gitim�s par l’Association allemande de p�dagogie. Voir en ligne sur le site de la fondation Siemens

� Un dialogue permanent entre les mondes des affaires et de l’�ducation s’impose pour s’assurer que les programmes r�pondent aux besoins des employeurs, mais aussi faire en sorte que les id�es de nos jeunes �tudiants soient plus facilement transform�es en valeurs �conomiques et sociales. � Jos� Manuel Dur�o BARROSO

Le Pt de la Commission europ�enne a aussi donn� sa conception de l’�ducation au XXI� si�cle : � Donner � chaque jeune une chance de d�velopper ses talents et capacit�s pour nous aider � construire une Europe comp�titive. �
Jos� Manuel Dur�o Barroso, Inspiring future generations, European Round Table of Industrialists, Bruxelles, 2 octobre 2008. Voir en ligne

UNE VISION UTILITARISTE qui pourrait parfaitement sortir d’un memorandum �crit directement par l’ERT

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LOKERINO 1er juin 2009 07:25

merci � l’auteur ( pour la premier partie ) de poser les enjeux europ�ens du scrutin du 7 Juin
En effet, � 7 jours, il est peut �tre temps d’en parler , d’en d�battre, merci de l’initiative !

Je r�agis sur la deuxi�me partie et constate -tristement - qu’encore une fois, le modem ( ou l’un de ses sympathisant) travesti ces enjeux si justement d�crit pour revenir sur les enjeux nationaux , franco fran�ais..

En effet , votre passage en revue des formation fran�aise ne se fait que dans leurs int�r�ts �lectoraux nationaux
et bien sur en particulier pour le modem ! citons :

« »En faisant �merger de nouvelles personnalit�s aux c�t�s du leader d�mocrate, cette performance permettrait au Mouvement D�mocrate de s’ancrer dans le paysage politique fran�ais« »
au passage , je vous informe que cela fait quand m�me que cela fait 15 ans que Bayrou est � a t�te de parti centriste ancr� dans la vie politique fran�aise. !

En plus , pour finir sur le PPF, on n’a que l’embarra du choix sur les offres alternatives
Ps 2 ni 3 mais pl�thore !
socialiste(ps), droite populaire(ump), d�mocrates lib�raux (modem) , vert, partie de gauche, npa , souverainiste, nationaliste, radicaux etc !

Pour revenir � l’Europe, tr�s basiquement , voici mes conclusions

-Si l’on veut continuer la construction europ�enne � peu pr�s de la m�me mani�re , en ayant l’espoir que nos d�put�s aient plus de poids, alos , il faut voter ump ( dans l’inspiration des six mois de la presidence francaise)
-si l’on veut changer la donne donner la seule chance de modifier les tendances lourdes du parlement , il faut donner plus de poids au socialistes ( peu de chance mais c’est le SEUL vote utile pour (un peu) modifier les choses

Tout les autres votes r�sultent du d�foulement de la mauvaise humeur ou du rejet !

Cela fait peut �tre plaisir au niveau franco fran�ais - et apr�s tout pourquoi pas - mais cela ne changera rien au niveau de l’europe , voir , cela contribuera encore � marginaliser la France dans ce parlement

seuls , les verts ont un vrai message pour l’europe et en parlent essentiellement

, c’est peut etre le troisi�me vote possible, sans trop d’illusions sur la suite, mais qui passe un vrai message europ�en sur l’essentiel
En plus ( ou malgr�) la personnalit� de Cohn Bendit , c’est certainement ce qui fait ( on le verifira dimanche) son relatif succ�s d’aujourd’hui

Quand au modem , les anti europ�en resteront cette formation qui fait part du groupe le plus lib�ral du parlement europ�en
Les pro-europe , le sanctionneront pour d�noncer la r�cup�ration politique que fait son leader et ses soutiens de cette �lection toujours pour se compter et pr�parer le destin Bayrou 2012 et apporter un vote utile aux deux formations qui peuvent v�ritablement influer dans un sens ou un autre .

Quand au modem , s’il veut �tre cr�dible pour 2012( puisqu’il n’y a que cela qui les int�ressent...) qu’il nous d�montre d’ici la avec quelle majorit� son leader gouvernerait plutot que de parier sur la chute des uns et des autres !!

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Les enjeux politiques de l’�lection europ�enne

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