mercredi 11 avril 2007 - par Maximilien Depontailler

Accepter la différence, c’est d’abord accepter qui nous sommes

Dans un manuel scolaire d’histoire géographie, l’éditeur Belin a décidé de « flouter » le visage du prophète Mahomet sur une reproduction du XIIIe siècle, rapporte Le Figaro dans un article daté du 7 avril 2007.

Au Canada, ce type de décision porte désormais un nom : un « accommodement déraisonnable ».

L’"accommodement raisonnable" est une expression juridique définie par la Cour suprême du Canada pour désigner différentes mesures destinées à minimiser la discrimination dont pourrait être victime un individu issu d’une minorité à l’intérieur de la société canadienne.

Tout accommodement se fonde sur la "Charte canadienne des droits et libertés", intégrée dans la constitution depuis 1982 et qui interdit toute discrimination basée sur le sexe, la race, la religion, l’opinion ou l’orientation sexuelle.

Préalablement, en 1975, la province du Québec s’était déjà dotée d’une "Charte des droits et libertés de la personne".

Or, c’est précisément au Québec que la question des accommodements s’est imposée dans la dernière campagne électorale de mars 2007 à la suite de revendications de plusieurs minorités religieuses, contestées par l’opinion publique.

Telle communauté juive ne supportait pas qu’une salle de sport, dont les fenêtres donnaient sur une rue passante, puisse laisser voir des femmes en tenue sportive, demandant que les fenêtres soient givrées. Telle communauté indienne revendiquait le port du kirpan (un petit couteau traditionnel) pour les garçons à l’école. Telle communauté musulmane revendiquait le droit de porter le nijab pour aller voter, alors que la loi électorale québécoise impose l’identification visuelle de la personne. Telle autre communauté religieuse s’indigna que le gouvernement célébre Noël, fête typiquement catholique. Telle communauté religieuse refuse de passer le permis de conduire avec une femme comme examinateur. Telle autre refuse que des cours prénataux soient donnés à des groupes mixtes, etc.

Jusqu’où doit-on accommoder les minorités pour respecter leurs coutumes au risque de sacrifier aux principes d’égalité et de non-discrimination énoncés par les chartes elles-mêmes ?

Tout d’abord, il est une première évidence : ces communautés religieuses n’acceptent pas qu’il puisse y avoir une séparation entre la vie privée et la vie publique. Dans leur conception des choses, la religion (qui, pour nous, occidentaux, est une affaire privée) est aussi pour eux une affaire publique que l’État doit même garantir. D’où leur activisme pour imposer leur vision religieuse de la société.

Seconde évidence : toutes les religions ont toujours été hostiles à la femme. Les États occidentaux, devenus laïques, ont su, avec plus ou moins de volonté politique, réhabiliter la femme dans la société. Pour les non-occidentaux, la question de la femme reste souvent dramatique et il est intolérable de sacrifier l’égalité entre hommes et femmes au profit d’une autre vision sociétale. Il y a des principes universels (celui-là en est un parmi d’autres) qui ne supportent ni relativisme ni compromis.

Troisième évidence : les pays occidentaux ont une histoire et cette histoire est judéo-chrétienne. Certains peuvent le déplorer, mais on n’efface pas une histoire, même pour accommoder quelques-uns. Ceci est aussi vrai pour toutes les cultures : l’histoire d’un peuple ou d’un continent, quel qu’il soit, est le creuset de son identité et elle doit être respectée. Par conséquent, bien que laïques, les pays occidentaux n’en continuent pas moins d’utiliser un calendrier grégorien (du pape Grégoire XIII), de faire résonner les cloches des Églises catholiques le dimanche et de déclarer Noël jour de congé. Il n’y a pas de honte à avoir une histoire.

On peut donc être laïque, affirmer des principes républicains inamovibles tels que l’égalité des sexes et accepter notre héritage judéo-chrétien. Ce n’est que sur cette base pleinement assumée et revendiquée que nous pourrons satisfaire à des accommodements qui soient véritablement raisonnables. Car après tout, accepter la différence, c’est d’abord accepter qui nous sommes.



57 réactions


  • tvargentine.com lerma 11 avril 2007 13:47

    Le droit à la différence,c’est la porte ouverte à toutes les formes de communautarismes et qui va à l’encontre de toutes formes d’intégration dans une société dans laquelle on vient vivre.

    Le communautarisme porte en lui des idées obscurantistes et incompatibles avec une république moderne.

    Voila pourquoi,nous devons nous battre contre ce communautarisme qui cherchera toujours à défier la république et le mieux est d’expulser du territoire ces éléments les plus extrèmistes afin de les renvoyer dans leur pays d’origine.

    Le communautarisme est une forme de fascisme qui doit etre combattue par tout les moyens légaux et cela passent donc par une immigration controlée afin de savoir qui on accepte sur notre territoire.


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 11 avril 2007 16:33

      Certes il existe une différence entre la République française, une et indivisible, et le Canada qui se revendique comme société multiculturelle (qui est différent du communautarisme américain). Toutefois, l’accommodement raisonnable doit être accordé par une Commission des droits de la personne, ou par un tribunal ou, ultimement, par le législateur. De plus, un accommodement raisonnable peut-être temporaire. Enfin, un accommodement n’est pas que religieux.

      Il ne s’agit donc pas à des joueurs de foot d’imposer leurs propres règles en fonction de leurs envies, mais il s’agit d’intégrer toutes les différences qu’une société peut porter (handicaps, âges, maladies, etc) aux règles générales en acceptant des modifications non substancielles pour le groupe mais capitales pour le nouveau joueur. Ainsi, un élève non-voyant dont le chien est admis en classe, une personne handicapée qui doit être acoompagnée dans un isoloir pour voter, un malentendant qui demandera des conditions de travail adaptées, etc.

      Selon www.educaloi.qc.ca, au sens juridique, l’accommodement raisonnable est une conséquence du droit à l’égalité et à la protection contre la discrimination. C’est une mesure corrective qui vise à assurer qu’une personne puisse avoir accès aux mêmes emplois, établissements ou services que les autres, peu importe ses caractéristiques personnelles : âge, handicap, religion, langue, etc. Fait à souligner, l’accommodement raisonnable est fait en faveur d’un ou de plusieurs individus précis et non d’un groupe.

      Un accommodement n’est « raisonnable » que s’il n’impose pas une contrainte excessive à l’organisme ou à l’entreprise concerné. Par exemple, une personne non-voyante pourrait demander la traduction en braille des fonctions de l’ascenseur qu’elle utilise pour se rendre à son bureau et à celui de son superviseur. Mais elle ne pourrait pas le demander pour tous les ascenseurs de tous les immeubles de la compagnie qui l’emploie. Une telle mesure demanderait trop de temps et d’argent pour le bénéfice d’une seule personne.

      Il est vrai que la question de l’accommodement est devenu plus problématique avec les demandes émanant de groupes religieux, toutes tendances confondues. Un catholique, par exemple, avait demandé un accommodement à son employeur pour ne pas travailler le dimanche, jour de prière. Cela lui a été refusé, car il a été démontré qu’il était croyant mais non pratiquant.

      L’accommodement est une souplesse apportée à une société pour garantir le respect des droits de chacun. Mais cela peut être aussi le moyen de réaffirmer les valeurs fondamentales d’une société en refusant des accommodements au nom de principes universels.

      C’est une alternative entre l’uniformité absolue de la République française et le communautarisme américain.


    • Unknown (---.---.241.82) 11 avril 2007 17:26

      Je suis globalement très d’accord avec votre commentaire, mais (je crois) il ne vaut que pour les exemples que vous citez, en réalisant la synthèse : Ceux qui supportent leur conditions (handicapés, malades, personnes agés,...)

      Dans le cas de l’équipe, comme de la migration, rien ne te force à venir (sauf réfugiés) rien ne te force à jouer de nouvelles règles, ton voyage vers l’Europe, les Us ou je ne sais, est effectué librement.

      Nous n’avons pas (indigènes) à changer ceci ou cela, pour faire plaisir à un tel ou une telle, un Algérien (exemple) ne vient pas en France pour recréer une Algérie. Je n’ai pas à me cacher devant lui parce que je bois une bière ou grignotte mon jambon-beurre, ok ? Il adopte mes règles, nos règles car il est venu dans l’équipe librement, alors il joue le jeu, et s’il n’est pas d’accord il y a l’aéroport. (chanson québecoise)

      Le Canada prend le chemin qui lui plaira, chemin qui est le reflet de son parcours historique. La France, en fait les français, ne sont pas franchement d’accord avec de tels accomodements. Il s’agit de construire la France du future et non d’en créer une nouvelle, le propos est l’évolution et non la transformation.

      Qu’une minorité ethnique veuille imposer ses règles est une belle marque d’intolérance envers la population qui l’accueil. Elle s’installe au pays de la mini-juppe, et hurle finalement au scandal, c’est un peu se foutre de la gueule du monde. On ne lui a pas menti, il savait ce qu’il faisait et où il allait, puisqu’il y est venu librement.


  • Unknown (---.---.241.82) 11 avril 2007 14:58

    Je suis dans une équipe de foot depuis 5 ans maintenant. Mais je suis le seul à avoir le droit de jouer avec une main, j’ai du faire des concéssions, je viens du basket. Julo, un autre équipié, joue avec une raquette car il est fan de squash, il serait injuste de l’en priver. Robert, le Goal refuse d’arrêter le ballon avec les mains car en tant que peintre à ses heures perdues, il ne veut les abimer, c’est bien naturel. Charles ne joue que lorsque le vent souffle, la nostalgie du marin qu’il était étant trop ancré en lui.

    Si tu veux jouer au foot...tu joues selon ses règles.

    A bon entendeur...


  • seb59 representant en ip flottantes (---.---.180.194) 11 avril 2007 15:48

    L’argument « respectons les diferences de chacun » est justement le probleme !

    Car au final, on doit tout accepter, meme l’inacceptable !

    Désolé, mais quand on veut rentrer dans une equipe (un pays, une religion, une communauté), il faut en accepter les regles et les contraintes.

    Cela semble du bon sens, mais les hommes politiques ont oublié d’avoir des avis fermes, pour maximiser le nombre d’electeurs.

    A vouloir etre souple, on supprime les regles, ce qui meme a l’anarchie ou à l’immobilisme.


  • docdory docdory 11 avril 2007 18:52

    @ L’auteur

    La politique de « l ’accomodement raisonnable » a été dernièrement très et fort justement contestée par la commune québécoise d’Hérouxville , je crois .

    Une République , c’est la même loi pour tous . Il ne saurait y avoir des lois particulières pour tel et tel groupe en raison de règlements religieux ou coutumiers propres à ces groupes . Si un « règlement religieux » contredit la loi , c’est la loi qui doit s’appliquer , si les citoyens ayant cette opinion religieuse veulent quand même appliquer ce règlement religieux , ils sont parfaitement libres de quitter la France pour aller habiter dans le ou les pays dans lesquels ces réglements s’appliquent !

    Il est donc anormal que , dans une France censée être laïque , l’on continue à servir des « menus musulmans » dans les écoles , alors que l’un des rôles principaux de l’école est à mon sens de lutter contre la superstition et tous les obscurantismes et de promouvoir la Raison .


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 11 avril 2007 21:54

      L’accommodement raisonnable a été en effet contesté par la petite ville de Hérouxville. Était-ce juste ? j’en doute.

      Il s’agit là d’écraser une mouche avec un missile. D’abord parce qu’il n’y a qu’un seul immigrant noir dans cette ville de 1338 habitants. Ensuite parce que toutes les mesures énoncées dans les nouvelles « normes de vie » de la ville sont toutes à connotation anti-musulmane. Or, des individus de toutes confessions (même catholique) ont, à un moment où un autre, souhaité bénéficier d’accommodements au Canada.

      Il est vrai que la société québécoise, hommes politiques compris, ont peut-être eu un moment de flottement face à une situation somme toute assez récente. Cela justifie-t-il qu’une ville, qui n’est même pas directement concernée par le problème, réagisse de manière aussi drastique et partiale ?


  • (---.---.105.229) 11 avril 2007 19:42

    « C’est une alternative entre l’uniformité absolue de la République française et le communautarisme américain. »

    Je ne sais pas du tout où vous sortez cela, mais la France n’est absolument pas dans l’uniforminté absolue !!!! Venez donc à Paris, vous verrez !

    Quand à cette histoire de flouter le visage de Mahomet, c’est dramatique. Cela montre que le terrorisme paye. Oui, il paye. On se couche devant les terroristes, on subit leur dictact. C’est effrayant.

    Ici, en France, on a 10 millions de musulmans, 1/6 de la population, plus que pour les états-unis. Nous les connaissons bien. Pas vous. J’espère que vous les connaitrez jamais « bien » d’ailleurs. La France est en train de glissez, doucement mais surement, vers une société mulsulmane. C’est une catastrophe absolue. La France meure, doucement mais surement. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire.

    « Acceptez la différence » c’est de belles paroles d’occidentaux. On en crève d’accepter la différence. Parce que eux, ne l’accepte pas du tout...

    Vous ne savez pas à qui vous avez affaire...


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 11 avril 2007 20:35

      Pour avoir vécu en France pendant mes trente premières années, je crois donc avoir ressenti et compris ce que sont le centralisme étatique français et l’homogénéité citoyenne qui est à la base de l’esprit Républicain (ceci dit sans critique excessive pour un système qui a ses avantages).

      Je suis d’accord avec nombre d’entre vous et c’est ce que mon article dit : si nous voulons accepter certaines différences, il convient d’abord d’affirmer ce que nous sommes, nos valeurs, nos principes, nos règles et notre droit. Ils ne sont pas négociables. Et ils doivent être compris et respectés. Toutefois, des accommodements peuvent être examinés au cas par cas, dans le respect de ces fondamentaux.

      Le floutage du visage de Mahomet est un accommodement inadmissible et c’est ce qui m’a fait réagir. C’est accepter de soumettre la liberté d’expression à une idéologie religieuse.

      Mais je maintiens que ce n’est pas parce que nos règles et nos valeurs sont mises sous pression par des activistes souvent extrémistes que nous devons supprimer toute idée d’accommodement (encore une fois dans le respect de nos valeurs) pour les personnes modérées et/ou qui en auraient besoins (personnes handicapées, malades, âgées, etc.)

      Charge à nous, à nos tribunaux, à notre Parlement de faire la juste part des choses, d’être fermes et intraitables pour les uns, ouverts et conciliants pour les autres... en préservant toujours, dans un cas comme dans l’autre, nos principes, nos valeurs et notre droit.


    • docdory docdory 12 avril 2007 11:58

      @ l’auteur

      Ce qu’il y a de curieux dans votre propos , c’est que vous semblez mettre sur le même plan les accomodements raisonnables liés au nécessaire devoir de toute société se voulant être civilisée , qui est de faciliter l’existence des plus faibles d’entre nous ( sous-titres pour les sourds , rampes d’accès pour les fauteuils roulants de paralysés , claviers et livres en Braille pour les aveugles , etc ... ) , et les accomodements pour satisfaire diverses interdictions ou obligations religieuses ou culturelles .

      Cela sous-entend clairement que vous considérez que les adeptes de telle ou telle religion comme atteints d’un handicap mental particulier qui les empêcherait de vivre comme les autres citoyens , handicap qui , à l’égal des autres handicaps , serait indépendant de la volonté de l’individu et non susceptible d’amélioration , et leur donnerait droit à des accomodements particuliers organisés par l’Etat et financés par le contribuable au même titre que les rampes d’accès pour handicapés .

      Cela signifie que , selon vous , les musulmans , par exemple , sont incapables intellectuellement de concevoir que les protéines de porc sont composés de la même vingtaine d’acides aminés que n’importe quelles autres protéines , et donc qu’il leur faut un menu spécial dans les cantines scolaires au même titre que les enfants diabétiques , allergiques ou intolérants au gluten . Donc , selon vous , la superstition est une maladie dont le traitement consiste en des menus spéciaux dans les cantines ( ou des horaires spéciaux pour femmes dans les piscines etc ... ) .

      En réalité , cette politique d’accomodements raisonnables pour raisons religieuses est de fait une politique d’apartheid qui n’avoue pas son nom ( un des arguments des partisans de l’apartheid en Afrique du Sud était qu’il fallait « préserver les différences culturelles » ) .

      Je dirais même que les enfants issus de l’immigration en provenance de pays musulmans seraient assimilés depuis longtemps , comme l’ont été les enfants d’origine polonaise , portugaies , italienne , asiatique etc ... , si l’Etat français n’avait pas , à une époque , pratiqué une politique très néfaste d’accomodements raisonnables , en instituant les menus musulmans dans les cantines et en libéralisant l’attribution de prénoms ( il y a une quarantaine d’années , seuls étaient autorisés les prénoms figurant dans le calendrier et les prénoms de l’antiquité gréco-romaine ) .

      En autorisant , par un droit-de l’hommisme mal digéré , l’attribution de prénoms étrangers aux enfants nés en France , l’Etat a retardé de plusieurs générations l’assimilation de ces enfants . En effet , si le nom de famille traduit l’origine géographique d’un citoyen , le prénom témoigne de la volonté familiale de voir les enfans s’assimiler à la société dans laquelle ils vivent . La meilleure preuve en est que toutes les personnes d’origine maghrébine portant un prénom français que j’ai eu l’occasion de rencontrer avaient toutes d’excellentes situations , et ne connaissaient pas le chômage ! Je dirais que , pour une personne d’origine maghrébine , donner un prénom français à ses enfants diminue d’au moins 50 % le risque que ceux-ci se retrouvent un jour au chômage , c’est donc un très beau cadeau de naissance à leur faire !


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 12:50

      Ce n’est pas moi mais la Cour Suprême du Canada, se basant sur la Charte canadienne des droits et libertés, inscrite dans la constitution, qui associe les accommodements raisonnables au droit à l’égalité et à la protection de toutes les discriminations (la religion, l’âge, le sexe, la maladie, le handicap, etc.)

      Il s’agit donc d’un principe général constitutionnel.

      Quant à votre raisonnement qui fait de ce principe de défense des droits humains et de l’égalité, la cause de l’apartheid, je ne peux que m’étonner d’un tel renversement des valeurs. Je vous invite à faire un séjour au Canada. Vous serez rapidement convaincus de la mixité culturelle. Un exemple ? Les quelques milliers d’étudiants de l’université d’Ottawa représentent 67 nationalités différentes à travers le monde.


    • docdory docdory 12 avril 2007 13:20

      @ L’auteur

      Je n’ai rien contre la mixité culturelle , après tout je mange dans des restaurants asiatiques , marocains etc ... et j’écoute de la musique de tous pays . Là ou il ne peut pas y avoir de mixité culturelle , c’est dans le domaine de la loi . Toute personne arrivant en France pour s’y installer doit renoncer dans sa vie aux particularismes culturels incompatibles avec la vie dans notre pays ( voiles islamiques , poignards sikhs , mariages forcés , excisions et même circoncisions rituelles , menus musulmans , apartheid hommes-femmes dans les piscines etc ... ) .

      Vouloir artificiellement , par des « accomodements raisonnables » , maintenir ces citoyens dans une sous-catégorie à part de la population , j’appelle cela effectivement de l’apartheid !

      Lorsque Martine Aubry , méprisant ouvertement l’héritage laïque du socialisme , institue des horaires spéciaux pour les femmes musulmanes dans les piscines de Lille , elle institue un double apartheid : un apartheid homme-femmes et un apartheid musulmans - non musulmans . C’est proprement scandaleux pour une femme qui ose se prétendre « socialiste » !


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 13:48

      Vous dîtes : « Vouloir artificiellement , par des » accomodements raisonnables « , maintenir ces citoyens dans une sous-catégorie à part de la population , j’appelle cela effectivement de l’apartheid ! »

      En quoi une culture différente de la votre serait inférieure à la votre ? Ensuite, je rappelle que ce sont les éventuels futurs bénéficiaires des accommodements qui en sont les demandeurs.

      Vous semblez ne pas comprendre ce que signifie le respect des droits et des libertés de chacun. A moins que vous considériez que l’Occident est supérieur et qu’il faut empêcher tout individu habitant le même territoire que vous à pouvoir bénéficier d’une relative différence, y compris contre son gré. Personnellement, je n’appelle plus ce système une démocratie respectueuse du droit de la personne.


    • docdory docdory 13 avril 2007 09:07

      Le respect des droits et libertés de chacun ne va pas jusqu’au point ou des étrangers s’affranchiraient de la loi commune française pour appliquer leurs lois et coutumes particulières au frais du contribuable .

      Un exemple : combien de circoncisions rituelles sont remboursées par la sécurité sociale ? La France comprend selon un tout récent sondage 3 % de musulmans c’est à dire 1 800 000 personnes , ce qui représente peut-être 20 000 naissances par an . Si la moitié d’entre eux sont circoncis dans des hôpitaux ou cliniques au prix d’environ 1 500 francs , cela fait déjà 15 millions de francs sortis de la poche des cotisants pour rembourser ces circoncisions non justifiées médicalement , qui représentent par ailleurs une atteinte injustifiable à l’intégrité physique des enfants , donc aux droits de l’enfant , et s’oppose donc au droit français !


    • Iren-Nao 5 juin 2007 05:32

      @ Docdory

      Excellement dit !! smiley


  • Pierre (---.---.196.63) 11 avril 2007 20:10

    Un individu qui vient dans un pays qui n’est pas de sa culture doit s’adapter à celle-ci où aller sous d’autres cieux. D’ailleurs, il y a des demandes incompatibles entre elles. Par exemple pour faire plaisir aux intégristes musulmans, il faudrait que toutes les femmes en France portent le voile pour ne pas choquer...Allah et le prophète ! oui, mais voilà les féministes ont eu bien du mal à avoir quelques avancées pour les femmes...Comment concilier ces deux demandes ? Donc, il faut respecter la laïcité d’une part et d’autre part IL FAUT que les nouveaux arrivants s’adaptent à nos moeurs. Ce n’est pas aux descendants de Gaulois à s’adapter à l’Islam ou à toute autre religion venant d’ailleurs.


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 12 avril 2007 17:59

      Vous demandez comment concilier ces deux demandes ? C’est simple : la question n’existe pas.

      Personne n’a dit qu’il faut faire plaisir à tous les intégristes en France. Au contraire, il faut profiter de demandes spécifiques d’accommodements pour affirmer les valeurs de la République comme l’égalité homme-femme qui est non négociable. Quant au respect de la laïcité, c’est évident ! Et qaunt à l’adaptation des nouveaux arrivants aux valeurs du pays d’accueil, c’est une nécessité ! Mais vous dites « adaptation » (ce en quoi je suis d’accord) et non « assimilation ».

      Je rappelle qu’un accommodement n’est « raisonnable » que s’il n’impose pas une contrainte excessive à l’organisme ou à l’entreprise ou à la collectivité concernée. En plus, lorsqu’un accommodement est accordé, il l’est pour un ou quelques individus et non un groupe. C’est du cas par cas.

      Enfin, nous sommes bien les descendants des gaulois mais aussi de toutes les hordes de barbares essentiellement germaniques (Goths, Wisigoths, Huns, Francs, Germains, Avars, Vandales, etc.) Cela relativise l’idée de pureté n’est-ce pas ?


  • Marsupilami Marsupilami 11 avril 2007 20:46

    @ Maximilien

    Hello chump, t’as raison mais t’es encore trop cool.

    Tu te rappelles de la tentative d’instaurer la charia en Ontario ?

    Faut rien laisser passer. Rien.

    Et comme dit Richard Desjardins aux gringos : « Que dieu vous blesse ! ».

    Faut rien lâcher. Rien.


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 11 avril 2007 20:55

      Bien sûr que je m’en souviens ! Et le Premier Ministre de l’Ontario a tranché : c’est contraire aux valeurs et aux principes du Canada. Il n’y aura donc pas de tribunal islamique en Ontario.

      Il faut être ferme et intraitable lorsque cela s’impose. En l’occurence, cette demande dépassait toutes les bornes ! La réaction du politique a été juste.

      Faut-il pour autant être systématique ? Je crois davantage au pragmatisme.


    • (---.---.155.11) 11 avril 2007 20:59

      Maximilien,

      Attention Marsupilami est le pire troll d’agoravox


  • Louis (---.---.53.114) 11 avril 2007 20:58

    Dans le même ordre d’idée ordre d’idée de prosternation devant une religion, un article de Communautarisme.net : " Les Trois Petits Cochons censurés en Angleterre ! Pour ne pas offenser les Musulmans, une école anglaise a préféré remplacer les Trois Petits Cochons par trois petits chiens. Des cochons passés à la moulinette du politiquement correct Dans son édition du 16 mars 2007, le Daily Mail rapporte que les responsables d’une école britannique ont jugé bon de censurer une représentation théâtrale des Trois Petits Cochons destinée à des enfants de 11 ans. Afin d’éviter d’offenser les musulmans assistant éventuellement au spectacle, les trois petits cochons de l’histoire ont été purement et simplement remplacés par... trois petits chiens ! Gill Goodswen, professeur principal de la Honley Church of England Junior School de Huddersfield (West Yorkshire), a ainsi justifié cette décision : “nous devons être attentifs si nous voulons être multi-culturels. Il est apparu comme plus responsable de ne pas faire référence aux trois petits cochons. Nous avons eu peur que des enfants musulmans se refusent à chanter des paroles au sujet de cochons. Nous n’avons pas voulu prendre ce risque. S’il suffit de modifier quelques mots pour éviter d’offenser les musulmans, alors nous le ferons.” Le plus pathétique dans cette affaire, c’est que les dirigeants de l’école, qui n’avaient reçu aucune plainte de parent d’élève, ont agi de leur propre initiative. D’ailleurs, les représentants locaux du culte musulman ont dit trouver “bizarre” la décision de l’école en rappelant que l’interdit religieux de l’Islam portait sur le fait de manger du porc et non sur l’animal lui-même. Une histoire un peu dingue qui montre une fois de plus que le communautarisme provient souvent davantage de la lâcheté -mâtinée de bons sentiments- des institutions que de l’activisme des groupes minoritaires. "


  • caius (---.---.208.4) 12 avril 2007 08:42

    La laïcité en voie d’islamisation

    André Durand, après avoir étudié la philosophie et la théologie, a vécu huit ans au Maroc et a étudié l’Islam auprès des islamologues Roger Arnaldez et Denise Masson (traductrice du Coran). Dans son livre L’islam au risque de la laïcité (Paris, L’Harmattan, 2005), André Durand évoque les problèmes que l’Islam suscite en Occident au niveau de la modernité, de la démocratie et de la laïcité.

    Défi de la modernité

    Le premier objectif des musulmans est de s’opposer au monde moderne pour rebâtir une société fondée sur les principes de l’Islam. Pour détruire ce monde moderne qui est le nôtre, les fanatiques musulmans n’hésiteront pas, selon André Durand (p.125), à utiliser l’arme nucléaire :

    « Les fanatiques [musulmans] veulent éliminer de la surface de l’univers toute trace de “mécréance” en menant une guerre nucléaire, chimique ou bactériologique. Dans son catéchisme exaltant la noblesse du jihad, la violence meurtrière est magnifiée : “Si pour tuer des infidèles [non-musulmans], on tue en même temps leurs femmes et leurs enfants, peu importe”. Ces “purificateurs” [musulmans] estiment que les “mécréants” constituent une quasi race inférieure, dégénérée, et qu’ils ressortissent à une sous humanité (Un thème cher à Adolf Hitler dans Mein kampf). Chrétiens (“croisés”) et Juifs sont proscrits dans une zone infra-humaine. »

    Selon ces musulmans, les non-musulmans ne sont donc pas des êtres humains. C’est ce que sous-entend également Hani Ramadan, responsable du Centre Islamique de Genève, et frère du célèbre champion du double langage Tariq Ramadan :

    « Les hommes, quelles que soient leurs races et leurs couleurs, ne peuvent réellement devenir humains que s’ils choisissent de se conformer à la volonté divine ». Hani RAMADAN, cité par A. DURAND, p.125.

    André Durand (p.125) poursuit en disant que « l’Islam étant supposé figurer la religion parfaite, le seul monothéisme véridique, les musulmans incarnent indubitablement la “race supérieure”. » Cette conviction qu’ont les musulmans d’appartenir à une « race supérieure » vient du Coran qui déclare :

    « Vous [musulmans] êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les Hommes : vous ordonnez le Convenable, interdisez le Blâmable et croyez en Allah. » Le Coran sourate 3, v.106/110 (trad. de Régis BLACHERE).

    André Durand (p.125) constate qu’une telle conception conduit au rejet de l’humanisme et de la modernité qui sont considérés par les musulmans comme :

    « une révolte individuelle contre la religion [musulmane] et les valeurs spirituelles qu’elle représente. Ce phénomène remonte à la Renaissance (...). De son bastion en Occident, cette tumeur maligne s’est répandue comme une traînée de poudre sur la planète tout entière. » A. DURAND citant Meryem DJAMILA, intellectuelle musulmane.

    L’auteur poursuit (p.126) en constatant que, pour le monde musulman, les valeurs occidentales ne seraient donc qu’une maladie dangereuse :

    « L’Occident est ainsi perçu comme le “virus”, le “poison”, la “maladie” sécrétée par les athées, licencieux, féministes, croisés, judéo-maçonniques, etc... La société occidentale, “société d’homosexuels et de lesbiennes”, société “puante”, est accusée de répandre ses virus dans le monde musulman. Aussi, est-il urgent d’éliminer les responsables de cette “occidentose”, notamment ceux qui “prétendent que l’Islam contient démocratie et droits de l’homme (...), alors qu’il est parfaitement incompatible avec eux”. »

    André Durand décrit cette attitude comme un « néo-racisme politico-religieux » musulman, « fondé sur une discrimination, théorique et pratique, dont les catégories se distribuent ainsi : hommes/femmes, Musulmans/non Musulmans, dominants/dominés. » Et l’auteur ajoute (p.126) que :

    « Parmi les non musulmans, les Juifs méritent [selon les musulmans] une place spéciale réservée au genre zoomorphe [de forme animale]. On lit, par exemple, dans un communiqué de la Jamaa Islamique : “Que serait la présence de 20 000 singes et porcs [juifs] au Maroc ?”. »

    Dans le monde musulman, les juifs sont considérés comme des animaux impurs, et plus particulièrement comme des singes et des porcs car c’est de cette façon qu’ils sont traités par le Coran, livre sacré des musulmans, et par Mahomet, le prophète fondateur de l’Islam :

    « Dieu [Allah] a transformé en singes ou en porcs ceux qu’il a maudits [c’est-à-dire les juifs de Médine, en Arabie, et les chrétiens]. » Le Coran, sourate 5, v.60 (trad. de D. MASSON).

    « Le Prophète [Mahomet] cria aux Quraydha [tribu juive de Médine en Arabie] : “Frères de singes, vous n’avez pas encore connu, je le vois, l’humiliation et la vengeance de Dieu [Allah]. Vous allez les connaître !” » IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, Fayard, 2004, p.272.

    À l’appui de ces paroles considérées comme sacrées par les musulmans, un imam de La Mecque (ville sainte de l’Islam, en Arabie Saoudite) a déclaré, dans un sermon diffusé en direct le 27 octobre 2000, sur Radio-Orient que :

    « Les Juifs d’hier sont un mauvais héritage et (...) ceux d’aujourd’hui sont pires encore ; ingrats avec leurs bienfaiteurs (...), déchets de l’humanité. Ils sont honnis et bannis par Dieu [Allah] qui a fait d’eux des singes, des porcs et des adorateurs d’idoles ayant dévié du droit chemin ».

    André Durand, qui cite ce discours haineux, constate (p.126) que : « Nous sommes loin de l’Islam paisible du dialogue islamo-chrétien des années 1960-1980 ! » Et il ajoute, en conclusion, que l’islamisme prêche l’extermination des « Juifs et des croisés » et diabolise les États-Unis et l’Europe en définissant l’Occident comme « l’incarnation du mal ».

    Défi de la démocratie

    Le deuxième défi ou objectif des musulmans, souligné par André Durand, est de mettre fin à la démocratie. Pour illustrer ce rejet, l’auteur cite (p.127) l’Algérien Ali Belhadj, prédicateur du FIS (Front Islamique du Salut) qui déclare :

    « L’idée démocratique est au nombre des innovations intellectuelles néfastes qui obsèdent la conscience des gens. (...) il s’agit d’un poison mortel dont le fondement est impie (...). La démocratie est un mot grec, inconnu dans la langue du siècle béni [c’est-à-dire la langue arabe parlée à l’époque de Mahomet](...). C’est donc un mot né sur la terre d’impiété, de la corruption et de la tyrannie [la terre non-musulmane](...).

    Frères d’Islam, sachez que nous refusons tous le dogme démocratique impie sans la moindre faiblesse (...). Le mot liberté dresse les groupes humains contre toute autorité, jusqu’à la Sunna de Dieu [la loi d’Allah]. Le mot liberté est au nombre des poisons maçonniques et juifs, destinés à corrompre le monde sur une grande échelle. »

    Défi de la laïcité

    Le troisième objectif des musulmans, qui est la conséquence du précédent, est de mettre fin à la laïcité, c’est-à-dire à la séparation de la religion et de l’État. André Durand cite à nouveau (p.128), le prédicateur musulman Ali Belhadj :

    « La démocratie impie considère que l’homme construit son destin indépendamment de son Créateur. La formule immorale : “Donnez à César ce qui revient à César et à Dieu ce qui revient à Dieu” [Parole de Jésus-Christ dans S. Matthieu, 22, 21] est à l’origine du principe de séparation de la religion et de l’État, fondement philosophique de la démocratie (...). De fait, les apôtres du laïcisme appliquent, consciemment ou non, la politique mondiale des Juifs. Ils n’ont cure [Ils se moquent] de leur appartenance à l’Islam et œuvrent dans les pays des musulmans en général, et en Algérie en particulier. »

    Une culture de mort

    A. Durand observe enfin (p.129) que, en rejetant la modernité, la démocratie et la laïcité, les musulmans produisent une « culture de mort » où « l’assassinat de “mécréants” est célébré à travers le sacrifice volontaire de soi ». L’auteur illustre son propos en citant un dignitaire religieux musulman « laudateur des “martyrs” ayant commis des attentats suicides extrêmement meurtriers contre des civils », le cheikh Ibrahim Mahdi, qui déclarait à Gaza (Palestine), le 3 août 2001 :

    « Un jeune garçon m’a déclaré : “J’ai quatorze ans, et il me reste quatre ans avant de me faire exploser au milieu des Juifs”. Je lui ai dit : “Ô mon fils, je prie Allah de t’offrir le martyre, ainsi qu’à moi-même”. Le Coran est très clair sur ce point : les pires ennemis de la nation Islamique sont les Juifs ; qu’Allah les combatte. Toutes nos lances doivent être pointées sur les Juifs, les ennemis d’Allah, la nation qui a été maudite dans le Livre d’Allah ; Allah les a décrits comme des singes et des porcs, les adorateurs du veau, des adorateurs d’idoles (...). Que soit béni celui qui attaque un soldat [juif] ! Que soit béni celui qui élève ses enfants dans l’esprit du jihad et du martyre ! Que soit béni celui qui conserve une balle pour la tirer dans la tête d’un Juif. »

    Tous les musulmans n’ont pas un discours aussi dur et intolérant, mais tous ont pour objectif d’installer l’Islam en Europe. C’est pourquoi, pour le moment, les musulmans approuvent les principes laïques grâce auxquels ils peuvent se développer librement en Occident. Mais un jour viendra, et je pèse mes mots, quand ils arriveront au pouvoir et qu’ils auront la majorité, leur première décision sera de liquider les principes et les partisans de la laïcité. En conclusion, ce n’est pas l’Occident laïc qui va laïciser l’Islam : ce sont les musulmans établis en Occident qui vont, tôt ou tard, islamiser la laïcité !

    Père Samuel


    • (---.---.55.41) 12 avril 2007 11:12

      ...et comme d’habitude, le silence des musulmans face à ce genre de propos sera assourdissant. Un silence de mort.


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 11:32

      Merci Père Samuel pour cette vision des choses un peu radicale.

      J’aurais une question : est-ce là la position officielle de l’Église Catholique vis à vis de la religion musulmane ?

      Je ne sais pas qui est André Durand, dont je n’ai trouvé aucune biographie, pas même sur le site Internet de l’Harmattan,la maison d’édition de son livre, où la page qui lui est consacrée est vide.

      Je vous interpelle enfin sur la relation entre l’Église catholique et la démocratie. Selon le livre « La démocratie dans la vision de l’Eglise catholique (Democracy in the vision of the Catholic Church) » écrit par Monseigneur Roland MINNERATH, professeur d’Université, membre de l’Académie pontificale des sciences sociales, et archevêque de Dijon depuis mars 2004, « l’idée de démocratie comme philosophie politique était familière aux théologiens du Moyen Age, chez qui se rencontrent la pensée biblique et la pensée politique antique. La démocratie comme système de gouvernement n’a été abordée de façon positive dans les textes officiels du magistère catholique que récemment. Car la démocratie est à la fois système et valeur, et les papes du XIXe siècle ont voulu critiquer, plus que des régimes particuliers, la confusion entre le mode de désignation des gouvernants et l’origine de l’autorité. De même, plus qu’un système électif, les papes soutiennent, dans le dernier demi-siècle, la fondation du pouvoir d’État sur l’État de droit. Promouvant la dignité de la personne et l’autonomie de la société civile suivant la loi morale naturelle, la pensée de l’Église catholique témoigne ainsi d’une évidente continuité. »

      En d’autres termes, la démocratie a été longtemps perçue comme une menace à l’autorité de l’Église catholique puisqu’elle s’opposait au pouvoir divin. Et l’Église catholique a agit autant qu’elle le pouvait pour conserver son emprise sur la société. On sait fort bien les bons rapports qu’entretenait l’Église catholique avec les royautés. Sans parler d’une certaine complaisance envers des régimes dictatoriaux, fascistes ou nazis.

      Même lorsque la démocratie s’est instaurée, l’Église catholique a voulu imposer sa vision de la société : le Québec en sait quelque chose, lui qui est devenu laïc seulement dans les années 1960 avec la Révolution tranquille. Avant cela, l’Église contrôlait tout : les hôpitaux, les écoles, la morale publique, et influençait fortement la culture, la démographie, les moeurs.

      Cela n’a pas empêché la démocratie et la séparation des Églises et de l’État de triompher.

      Je ne sous-estime pas la menace qu’un retour du religieux (toutes confessions confondues) pourraient faire peser sur la laïcité et la démocratie. Mais si la chrétienté à ses extrémistes, l’Islam a aussi ses modérés.


    • (---.---.208.18) 12 avril 2007 11:52

      A maximilien : voici un lien vers l’ouvrage de M. Durand

      http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=&no=20019


  • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 11:28

    auteur,

    dommage ,je trouvais la manière d’aborder la question très pertinente puisque pour poser la question ,il nous faut partir des droits des minorités(cad des allochtones) en régime démocratique ,et il est vrai que les anglo-américians sont les meilleurs dans ce registre.les francais sont un désastre idéologique pour les minorités.

    malheureusment vos évidences sont nulles.mais c’est là le but de toute les évidences

    je n’en prends qu’un puisque les autres relèvent du meme ressort.

    vous parlez de culture judéo-chretienne.je ne vois pas ce que c’est mais j’en comprends l’objectif.

    je ne résite pas à relever une autre bêtise.vous dites que vous, les occidentaux, vous faites la part entre privé et public.ah bon.

    qu’est à dire sinon que les autres ne le font pas.cette méthode qui consite à comprendre l’autre depuis soi s’appelle du colonialisme.on pouvait encore comprendre l’intérêt qu’avaient les colonialistes à encourager une telle methode, mais vous je ne vois pas trop...


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 12:14

      Je ne suis pas en accord avec votre réaction, sauf sur un point où je vous donne raison : j’aurais peut-être du écrire « occidentaux laïcs » voire plus largement « laïcs » (il y a des laïcs dans toute culture) car il est vrai que la foi aux États-Unis, par exemple, est revendiquée jusqu’au plus haut niveau de l’État. God bless America exprime bien l’intégration du religieux dans la sphère publique.

      Ceci se comprend par la construction de l’Amérique du Nord, où les colons européens, souvent persécutés en Europe pour leurs croyances en rupture avec la religion officielle, ont associé l’expression religieuse à la liberté. Mais ceci est un autre débat.


    • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 12:34

      auteur ;

      merci d’avoir répondu.

      en réalité la différence n’est pas dans l’opinion de quelques associations religieuses occidentales, aussi puissante puissent-elles etre.

      LE problème est plus global ou plus fondamnetal. l’Occident n’est pas laique.ça c’est un aménagement idéologique interne destiné aux consiences occindentales et qu’on ressort au minorités musulmanes d’occident et qui consistait jusqu’ici à tenir à distance les religieux occidentaux du pouvoir qui ,lui, est athée.

      l’Occident,son assiète politique, est athée depuis longtemps,mais ça semble vous avoir échappé.ce qui ne veut pas dire qu’il ne puisse exister des politique encore adorateurs de bouddha ou du christ.c’est secondaire et rend inutile votre ditinction entre privé/public.

      quant aux minorités dites musulmanes qui vivent en europe, le problème est effectivement double.

      1.

      il ne sont mal disposés à comprendre spontanément la nature athée des régimes occidentaux ,bien que ce ne soit plus vrai pour les minorités nés sur le sol occidental

      2.

      étant en général exlus de la représentaion politique ,les dits « musulmans » croient pertinent de revendiquer leurs droits depuis leur foi religieuse .je pense que c’est une erreur tactique de leur part qui alimente une approche comme celle que vous défendez ici.


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 13:15

      Je ne partage pas du tout votre avis.

      Définition de l’athéisme : « conception philosophique et religieuse ayant pour fondement la négation explicite de l’existence de Dieu et de toute autre divinité ».

      Les pouvoirs publics occidentaux ne nient pas explicitement l’existence de Dieu : ils ne se mêlent tout simplement pas de religion (sauf exception) car ce n’est pas de leur ressort.

      Vous semblez avoir de la difficulté à comprendre ce qu’est la laïcité et la démocratie. La laïcité n’est pas une prise de position contre un Dieu. C’est la conception selon laquelle la croyance est une affaire personnelle, totalement libre mais qui n’a pas sa place dans la gestion des affaires d’un pays.

      Si les pays occidentaux avaient été hatés, cela fait bien longtemps que la liberté de culte aurait été interdit et les Églises et les sectes auraient fermé leurs portes manu militari.

      Voyez un régime hâté : le régime communiste de l’ex-URSS.

      Par conséquent un régime politique haté ne peut être démocratique puisqu’il va s’employer « explicitement », selon la définition, à nier l’existence de Dieu.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 12 avril 2007 13:20

      Ni hâté, ni haté, mais athée !


    • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 13:25

      non.vous raisonnez comme un jufe des consciences.ce n’est pas le probleme.

      je parlais de l’athéisme comme condition, pas comme objectif à atteindre comme l’ont fait les soviètiques.

      la laicité occidentale n’a été possible que parce que l’athéisme était devenu concevable.

      la preuve

      les pays musulmans.

      quand tu circules dans un pays occidental,peu importe lequel, t’es plus dans un pays religieux .

      tu comprends ?


    • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 13:26

      lire «  ..un juge des consciences.. »


    • docdory docdory 12 avril 2007 13:40

      @ fouadraidden

      « Quand t’es dans un pays occidental , t’es plus dans un pays religieux » , dites vous ?

      Mais qu’est-ce que ça peut bien vous faire de vivre dans un pays « non religieux » ???


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 13:54

      Oups ! Merci pour la précision orthographique... en effet... ma pensée s’affranchit parfois des contraintes de la langue...


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 13:55

      Oups ! Merci pour la précision orthographique... ma pensée s’affranchit parfois des contraintes de la langue...


    • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 14:10

      docory

      salut doc

      t’as pas compris ,c’etait une façon de dire à l’auteur que nous vivions tous dans des sociétés sans plus besion de religion des lors que l’on se trouve en pays occidental, et ce malgré les différencte occurrences juridiques du terme laicité.

      la preuve immédiate en est donnée par le decor

      dans un pays musulman on est bien ,dans la rue, encore berné par le fait religieux.

      non ?


    • Maximilien Depontailler Maximilien 12 avril 2007 14:21

      @ fouadraidden @ docdory

      Voilà enfin la phrase intéressante : « quand t’es dans un pays occidental, t’es plus dans un pays religieux »

      Cette phrase illustre ce que je disais : de nos jours en occident (notamment), nous faisons une différence entre ce qui est de nature publique, et donc laïque, et ce qui est de nature privée où l’on est libre de croire au Dieu que l’on veut ou de ne pas croire ou d’être agnostique.

      Dans d’autres parties du monde, on considère que la religion doit être autant présente dans la chose publique que dans la vie privée. Qu’une société ne peut-être morale et avoir des moeurs acceptables sans la religion au sommet de la hiérarchie sociale.

      Ce fut notre vision pendant des siècles en Europe. Et nous nous sommes rendus compte combien liberticide cela était.

      Ce qui est fascinant, peut-être, c’est la peur que nous suscitons dans ces autres cultures. Il faut en tenir compte pour comprendre. La liberté, notre liberté, fait peur. L’absence de gardiens qui nous donneraient l’heure juste de la bonne morale fait peur. Ce que je ne sais pas c’est si cette peur est en relation avec la mort. Et si ces sociétés avaient peur de la sanction suprême ?


    • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 15:15

      selon toi, cette possibilité offerte aux pays occidentaux de contenir les religieux au secteur « privé » est-elle possible avant le religieux ou nécessairement après l’ère du religieux ?

      ps:personne ne vous demande de comprendre les autres.


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 12 avril 2007 16:05

      Réponse : elle est souhaitable en tout temps.

      Personne ne me demande de comprendre les autres mais c’est un désir personnel (un choix libre) et puis je considère que mieux nous nous comprendrons mutuellement mieux nous apprendrons à vivre ensemble dans le même monde.

      L’obscurantisme et l’ignorance sont les semences des guerres.


    • fouadraiden fouadraiden 12 avril 2007 19:30

      mefiez vous des choix que la liberté vous impose


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 13 avril 2007 20:49

      Je trouve votre façon de penser surprenante : cela devrait faire l’objet d’une analyse sociologique.

      La liberté ne nous impose pas nos choix (réfléchissez-y une seconde : une liberté qui impose quelque chose n’est plus une liberté) : la liberté nous donne la possibilité de faire des choix, de décider de manière responsable.

      Choisir c’est être libre.

      Auriez-vous peur d’être libre ? Et si oui, pourquoi ? Peur de faire des mauvais choix ? Mais cela ne tient qu’à votre volonté. Peur de vivre dans une société dont les choix individuels conduiraient à des moeurs qui ne vous conviendraient pas ? Mais vous n’êtes pas responsable des choix des autres. Peur du châtiment suprême par un Dieu qui châtirait ces hommes qui n’ont pas su faire un monde à son image ? A ce stade, posez-vous la question de la capacité de ce Dieu à pardonner et à aimer ces créatures imparfaitesque nous sommes et qu’il a engendré.


    • Milla 13 avril 2007 21:41

      @ Maximilien Depontailler

      ET LA VOTRE ?????

      "La liberté ne nous impose pas nos choix (réfléchissez-y une seconde : une liberté qui impose quelque chose n’est plus une liberté) : la liberté nous donne la possibilité de faire des choix, de décider de manière responsable. Choisir c’est être libre.

      Auriez-vous peur d’être libre ? ..........posez-vous la question de la capacité de ce Dieu à pardonner et à aimer ces créatures imparfaites que nous sommes et qu’il a engendré".

      MAIS C’EST QUOI CE TRUC ????????

       smiley


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 14 avril 2007 02:52

      Ce « truc », comme vous dites, est une réponse au post qui précédait.

      Je doute que vous ayez suivi le fil des commentaires. La personne semblait ne pas comprendre le sens du mot liberté ou, à tout le moins, s’interrogeait sur notre liberté de croire a contrario des États qui imposent une religion officielle. L’intervention nous éloignait du sujet principal (les accommodements) mais n’était pas dénuée d’intérêt.

      Je vous invite à prendre un peu de votre temps pour comprendre le cheminement de la pensée.

      Peut-être alors aurez-vous une critique intéressante à proposer.


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 14 avril 2007 03:04

      @ Milla

      Je dois préciser aussi, pour m’assurer que vous saisissez bien le sens de mon intervention, que la personne qui ne semblait pas comprendre notre liberté de croire (ou de ne pas croire ou de douter de l’existence de Dieu) était une personne croyante.

      J’ai donc utilisé des arguments qui reposaient sur son propre raisonnement. Je faisais une hypothèse : cette personne remet en cause notre laïcité car elle a peut-être peur du châtiment suprême de son Dieu (je fais court mais tout est dans les posts précédents). Par conséquent, je lui proposais de réfléchir sur la capacité de son Dieu à pardonner.

      Perso, je suis agnostique.

      J’espère que c’est plus clair pour vous et pour d’autres. Mais s’il vous plait, avant de vous répandre en caractères majuscules et en enfilades de points d’exclamation, pourriez-vous faire un petit effort et reprendre le court de la discussion ? D’avance merci.


    • fouadraiden fouadraiden 14 avril 2007 15:13

      non. vous faites dans la morale de curé, destinée à impressionner des enfants de coeur.

      la liberté c’est ce à quoi nous sommes tous condamnés.

      elle nous est imposée malgré nous.

      votre conception du choix, c’est pour supermarché de yaourts.sans doute le grand froid canadien vous oblige-t-il à passer beaucoup de temps en grande surface.ça forge une morale.

      mes amitiés.


    • fouadraiden fouadraiden 14 avril 2007 15:16

      t’as tout faux cousin,mieux que toi ,j’ai la preuve que dieu n’existe pas.

      vos prejugés vous empêchent la moindre progression.moi, c’etait un prejugé que j’avais mis entre parenthèses.je le reactive donc.


    • Milla 14 avril 2007 19:57

      @ fouadraiden

      « Sauvée par le gong je me disais bien aussi que j’avais bien suivi le fil »

      "la liberté c’est ce à quoi nous sommes tous condamnés. elle nous est imposée malgré nous". OUI

      « votre conception du choix, c’est pour supermarché de yaourts, sans doute le grand froid canadien vous oblige-t-il à passer beaucoup de temps en grande surface.ça forge une morale ».

      re oui = je dirais même qu’on a pas toujours la liberté de choisir même si dieu n’est pas... ce serait trop beau non ?

      Mais peut être que ce que monsieur veut dire c’est que la seule liberté qu’on a pas c’est celle de naitre et mourir, le reste suit tout seul... ba voyons...

      A partir de demain je suis riche, me paye le plus beau bateau du monde, j’épouse le plus riche mec du monde tant qu’à faire, enfin le choix et le rêve américain...

      Mais aussi, Maximilien, allez donc prêcher ce que vous dites en matières de choix et de liberté à ceux qui crève de faim, de soif, enfin d’avoir la liberté et le choix de vivre ou de mourir quoi...

      A ciao


  • Damien (---.---.152.135) 12 avril 2007 13:11

    André Durant !!!!!!

    Encore un qui est aveuglé par sa haine de l’Islam.

    Mon père sachez que la laicité a vit le jour dans les terres de l’islam.

    Tout le monde sait que l’église a massacré les juifs parout en europe et durant des siécles puis les protéstants puis les noirs.

    Quand la laicité a vit le jour en france, quelques années aprés,les juifs ont subi le plus grand massacre que l’humanité n’ait jamais connu, livrés aux allemands par leur compatriotes français (oui c’est la république égalitaire).

    J’ai oublié ce qu’a vecu le pauvre peuple français à cause de l’église, quoique je le passe ...

    Dans le monde musulman et depuis 14 siècles les juifs ont toujours vecu en terre d’islam (egypte, yemen irak, iran turquie maroc, tunisie....) jamais de massacre, vous savez pourquoi, par ce que le coran fait une place pour les autres religions.

    Au liban les croisés ont été intégrés et non assimilés ni sommés à changer de réligion, ce qui explique que aujourd’hui des chrétiens vivent au liban, ils sont présidentiables ministrables citoyens. Je vous passe le cas des chrétiens d’égypte.

    En iran il y aun deputé juif, chretien etc... à ce que je sache il y’en a pas en france, les femmes vote en france que depuis 1948, mais je rigole, penchez vous un peu sur la place de la femme dans l’histoire musulmanne d’une manière objective.

    Pensez vous que aujourd’hui avec le nombre de pauvre et de malade sur terre le problème n’est autre que l’occident et son egoisme.

    L’église a peur de l’islam parce qu’il prend sa place en europe, de plus en plus de français se convertssent à l’islam (des medecins des prof des maires etc...)

    PS1 : le coran n’a jamais dit que les juifs de medine sont transformés en singes et porcs c’est la preuve de la légerté de votre auteur.

    C’est bien Darwin qui dit que l’homme descend du singe et que la femme est genetiquement inferieure à l’homme.

    PS : le foulard en islam n’est pas le fichu que l’église revendiquait en guise de soumission de la femme à l’homme.


    • caius (---.---.208.4) 12 avril 2007 14:29

      L’antisémitisme, de Mahomet au président iranien Ahmadinejad

      Selon le Dictionnaire de l’Académie française (Paris, Fayard, 2001, tome I), l’antisémitisme est le « racisme dirigé contre les Juifs et tout ce qui est perçu comme juif ». Condamné par Pie XI en 1928, l’antisémitisme a été défini par Jean-Paul II comme un « horrible péché contre l’humanité ». Ces deux grands papes s’inspiraient de la parole de Jésus-Christ qui disait : « Le salut vient des juifs » (Évangile selon saint Jean, 4, 22).

      À l’opposé, Mahomet ordonnait à ses compagnons, les premiers musulmans : « Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » (IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, traduction française de l’historien musulman Wahib ATALLAH, Paris, Fayard, 2004, p.232). En Islam, l’antisémitisme n’a pas cessé de se développer dans le monde musulman depuis les origines.

      L’antisémitisme du Coran

      Le Coran, livre sacré des musulmans, maudit les juifs à de nombreuses reprises. Il les compare à des singes et à des porcs, il les présente comme les pires ennemis des musulmans et ordonne qu’ils soient tués sans pitié :

      « Maudits quelque part qu’ils [les juifs] soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié. » Le Coran, sourate 33, v.61 (trad. de R. BLACHERE).

      « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants [musulmans] sont les Juifs. » Le Coran, sourate 5, v.82 (trad. de D. MASSON).

      « Dieu [Allah] a transformé en singes ou en porcs ceux qu’il a maudits [les juifs]. » Le Coran, sourate 5, v.60 (trad. de D. MASSON).

      L’antisémitisme du prophète Mahomet

      À l’instar du Coran, le prophète Mahomet, fondateur de l’Islam et modèle excellent des musulmans, détestait les juifs qui refusaient de se soumettre à lui, de le reconnaître comme prophète et de participer avec lui aux batailles qu’il livrait à ses ennemis (Selon EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 64, chap.89, Mahomet a mené 19 batailles entre 622 et 632).

      C’est pourquoi Mahomet a fini par éliminer les juifs des territoires qui tombaient sous sa domination. À Médine, en Arabie, les trois tribus juives de la ville dont l’accès est depuis lors interdit aux non-musulmans, ont été liquidées les unes après les autres par Mahomet au moyen de massacres et d’expulsions :

      « En 624, fort d’un nombre accru de fidèles [musulmans], Mahomet somma l’une des tribus juives de Médine, les Banû Qaynuqa, de reconnaître sa mission prophétique. Devant leur refus, il les assiégea. Mais à l’intercession de leur protecteur, un converti à l’islam, il leur concéda la vie sauve. Ils furent toutefois expulsés de Médine et obligés d’abandonner leurs maisons et leurs biens aux Musulmans.

      L’année suivante une autre tribu juive, les Banû Nadhir, subit un sort semblable ; Mahomet incendia, rasa leurs palmeraies et confisqua tous leurs biens au bénéfice de la communauté des Croyants [musulmans].

      En avril 627, une coalition de Mecquois vint assiéger les Musulmans à Médine. Un soir d’orage, ils repartirent sans livrer bataille. [...] Mahomet se tourna alors contre la tribu juive restante, les Banû Qurayza, et les somma de se convertir. Essuyant un refus, il les assiégea avec 3000 guerriers et remporta la victoire.

      Des tranchées furent creusées sur la place du marché de Médine et les Juifs - 400 à 900, selon les sources musulmanes - amenés par fournées, y eurent la tête tranchée. Tous les hommes furent ainsi exterminés, excepté un converti à l’islam. Ensuite le Prophète (Mahomet) partagea les femmes, les enfants, les propriétés et les biens entre lui-même et les Musulmans. » BAT YE’OR, Juifs et Chrétiens sous l’Islam, Paris, Berg international, 1994, p.16.

      Ce massacre est relaté par le biographe officiel de Mahomet, Ibn Hichâm, qui ajoute que « le Prophète [Mahomet] ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale » (trad. W. ATALLAH, p.277). On retrouve également une allusion à ce massacre dans le Coran :

      « Dieu [Allah] a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre [juifs] ralliés aux factions. Il a jeté l’effroi dans leurs cœurs. Vous avez alors tué une partie d’entre eux et vous avez réduit les autres en captivité. Il vous a donné en héritage leur pays, leurs habitations, leurs biens et une terre que vos pieds n’ont jamais foulée. » Le Coran, sourate 33, v.26-27 (trad. de D. MASSON).

      Ainsi, pour reprendre les termes de l’islamologue et professeur d’arabe à Alger A. Moussali (« Islam et violence », dans La Nouvelle Revue d’Histoire 4, 2003, p.37), « la tradition [musulmane] nous a gardé le souvenir du premier génocide des juifs », un génocide qui servira d’exemple à Hitler, treize siècles plus tard.

      L’antisémitisme des musulmans

      Conformément à l’exemple et aux ordres donnés par Mahomet et par le Coran, les musulmans ont toujours été hostiles aux juifs.

      À la fin du XIIe siècle, le médecin et philosophe juif Maïmonide, né à Cordoue (dans l’Espagne musulmane) et mort en exil au Caire le 13-12-1204, déclarait, au sujet des juifs persécutés par les Arabo-musulmans :

      « Les Arabes [musulmans] qui nous ont durement persécutés, nous ont soumis à une législation funeste et discriminatoire ; jamais nation ne nous a brimés, dégradés, avilis et haïs autant qu’eux. » Épître de Maïmonide (1198) citée par BAT YE’OR, Le Dhimmi. Profil de l’opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe, Paris, Anthropos, 1980, p.291.

      Au XIVe siècle, le grand théologien musulman sunnite de l’école hanbalite, Ibn Qayyim al-Jawziya (1292-1350), décrivait les juifs comme les pires des créatures, celles qui, selon le Coran, ont encouru la colère divine :

      « Quant à la nation qui excite la colère divine ce sont les Juifs, la nation du mensonge et de la perfidie, de l’escroquerie, de la tromperie et des subterfuges, les assassins des prophètes et les pratiquants de gains illicites, qui manient l’usure et la corruption, ceux dont les intentions sont les plus viles et les vices sont les plus bas, les plus éloignés de la compassion et les plus proches de la vengeance, leur habitude est la haine et leur tradition est l’adversité et l’inimitié, leurs maisons sont des lieux de sorcelleries, de mensonges et de subterfuges. [...]

      Ils sont les plus hargneux parmi les créatures, les maisons sont les plus obscures et leurs cours sont les plus puantes. Ils ont les caractéristiques les plus sauvages, leurs salutations sont, en fait, une malédiction, leur rencontre un mauvais augure, leur bannière est la colère et leur habit la haine. » Cité par Emmanuel HAYMANN, L’antisémitisme en littérature, Lausanne, Favre, 2006, p.70-71.

      Au XVIe siècle, le poète musulman Sidi Lakhadar Ben Khlouf a composé un poème sur la victoire de Mahomet et de son gendre Ali sur les juifs de Khaybar (oasis en Arabie conquise en 628). En Algérie, ce poème est devenu une chanson populaire intitulée Contre les Fils d’Israël. En voici quelques extraits :

      « Les Juifs eurent un avant-goût du zacoum [fruit empoisonné] qui les attend aux enfers. Jeunes ou vieux, nul ne fut épargné, il en périt ce jour-là des gens des Psaumes et de la Bible [...] avec la permission de l’Éternel, l’incendie avait dévoré tous les Juifs.

      Ce jour devait rester un jour néfaste dans le souvenir de la race des menteurs et des falsificateurs du Livre saint. [...] Depuis cette époque, puants, ils sont restés des cadavres. [...] Du fait de leur origine, les enfants de damnés [juifs] vivent plongés dans la pourriture. [...]

      Ah, [...] les impudents, les bluffeurs, les porcs sauvages, dont on ne trouve pas les pareils sur la Terre ! C’est depuis ce jour-là qu’ils se sont trouvés pris dans les filets de l’avanie et de l’humiliation, et que le maudit [juif] ne passe à côté des gens [musulmans] qu’en s’excusant et en prenant la gauche [côté par lequel le juif méprisé devait passer en croisant un musulman]. » Cité par Emmanuel HAYMANN, p.72-74.

      Ces paroles de mépris et de haine, prononcées il y a plusieurs siècles, sont toujours d’actualité dans le monde musulman.

      L’attitude haineuse et dangereuse du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui a notamment déclaré vouloir rayer de la carte l’État d’Israël, est l’exemple actuel le plus connu d’antisémitisme encore partout présent dans le monde musulman aujourd’hui puisque le prophète Mahomet a ordonné à ses compagnons, les premiers musulmans :

      « L’heure du jugement n’arrivera pas avant que vous n’ayez combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.94, tome 2, p.322.

      Cette parole de Mahomet explique à elle seule la haine éternelle des musulmans contre les juifs. En effet, c’est le prophète Mahomet, modèle excellent des musulmans, qui commande l’extermination de tous les juifs. Et selon Mahomet, l’heure du jugement, c’est-à-dire la fin du monde et le triomphe de l’Islam, n’arrivera pas tant que les juifs du monde entier n’auront pas été massacrés.

      En tant que prêtre catholique, prêtre de Jésus-Christ qui a dit que le salut vient des juifs, moi, votre serviteur le Père Samuel, je dois dénoncer le fléau de l’antisémitisme inscrit dans les textes fondateurs de l’Islam (Coran et paroles de Mahomet).

      Père Samuel

      Prêtre catholique


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 22 avril 2007 17:50

      Il serait malhonnête d’ignorer l’antisémitisme chrétien.


  • Pascal Laforce (---.---.176.176) 12 avril 2007 15:06

    Bonjour M. l’auteur,

    Avant d’envoyer un article, assurez-vous de bien faire vos devoirs.

    1-Aucun musulman ou musulmane n’a demandé le droit de vote avec le niquab. C’est le directeur des élections qui a précisé que la loi électorale Québécoise ne l’interdisait pas.

    2-Pour ce qui est des fenêtre givrées, c’est ce qu’on appel un entente de bon voisinage.

    3-Dans l’histoire du kirpan, peu de gens sont au courant que ce dernier est inutilisable (complètement inutilisable). Votre enfant est plus dangereux avec un stylo à bille que cet indien.

    4-...

    Faites vos devoirs et arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.


    • Maximilien Depontailler Maximilien Depontailler 12 avril 2007 17:27

      Bonjour Pascal,

      Tout d’abord je ne comprends pas le ton de votre commentaire.

      J’ai proposé ma réflexion à Agoravox afin que mon analyse soit soumise à la critique des internautes. Je trouve qu’il est intéressant de comprendre comment chacun voit le monde et de confronter sa propre vision aux autres.

      Je ne prétends pas à la Vérité absolue. J’exprime ma compréhension du monde, certainement imparfaite mais qui livre mes convictions, forgées au gré du temps, de lectures, de rencontres, de débats et d’expériences.

      Je suis sensible aux arguments que l’on me soumet et je peux concéder avoir tort et changer ma vision des choses lorsque l’on me présente des arguments pertinents qui viennent réfuter mon interprétation.

      Il n’y a rien dans cette démarche d’échange démocratique qui prenne les gens pour des imbéciles.

      Par rapport à vos points :

      1- Après vérification, le Directeur Général des Élections (DGE) a, en effet, pris cette décision pour accommoder les femmes musulmanes sans demande préalable de leur part. J’aurais du illustrer mon propos par un autre exemple. Vous vous souviendrez certainement d’Irene Waseem, qui avait porté plainte en 2003 après avoir quitté l’école Charlemagne (au Québec) parce que l’école lui refusait le droit de porter le voile musulman. Si mon exemple était incorrect, le fond du problème n’en demeure pas moins vrai : le port du voile s’est posé dans la société québécoise comme il s’est posé en France. J’ajoute, pour être complet que la porte-parole du groupe islamique canadien Cair Can estime que l’idée du DGE est intéressante, mais inutile. Sarah Elgazzar rappelle en effet que la plupart des femmes qui portent un niqab se dévoilent lorsqu’elles vont à la banque, à condition cependant que ce soit devant une autre femme.

      2- Je suis en désaccord avec vous : imposer des fenêtres givrées à une salle d’entraînement sous prétexte que les femmes qui s’entrainent pourraient choquer une communauté religieuse (en l’occurrence des juifs hassidiques) viole l’égalité des sexes qui est un pilier de nos démocraties. Cela s’appelle un accommodement déraisonnable et non une entente de bon voisinage dont les femmes auraient à payer le prix, même symbolique.

      3- Le kirpan est effectivement inutilisable mais vous savez certainement que c’est parce que la demande de cette famille sikhe a été étudiée par les tribunaux jusqu’à être portée devant la Cour Suprême. Et que c’est la Cour Suprême qui a accepté que le kirpan puisse être porté à l’école en conditionnant cette acceptation par l’obligation de mettre ce kirpan dans un fourreau de bois qui serait cousu.

      La Cour Suprême avait confirmé la décision de la Cour Supérieure (qui avait été renversée en Cour d’Appel). La Cour supérieure avait permis le port d’un kirpan métallique, mais en imposant au jeune Sikh de 12 ans des exigences de sécurité : a) fourreau (étui du kirpan) en bois et non en métal pour ne pas être contondant (c’est-à-dire dur et potentiellement dangereux) ; b) fourreau enveloppé et cousu dans une bandoulière portée sous les vêtements ; c) interdiction pour l’adolescent de sortir son kirpan ; d) possibilité pour l’école de vérifier le respect de ces conditions ; e ) perte du droit au port du kirpan en cas de non-respect de ces conditions.

      Il est important de rappeler que la Cour suprême ne reconnaît pas un droit collectif à la communauté Sikhe mais seulement un droit au petit garçon bénéficiaire. La politique de l’accommodement raisonnable implique d’étudier la situation des individus au cas par cas.


    • Iren-Nao 5 juin 2007 05:25

      Il faut vraiment n’avoir rien a foutre pour passer du temps sur des histoires de « kirpan »

      Cela s’applique t il aussi au skeendoo ecossais ?

      Dans ma tribu on est plus discret, on zigouille en etranglant avec un lacet.... smiley

      Dans les ecoles, pour liquider ce genre de discussions oiseuses (enfin essayer...) et certain rackets il y a une solution qui n’a que des avantages, mais qui herisse les franchouillards, c’et l’UNIFORME !!

      Kenavo

      Iren-Nao


  • poetiste poetiste 21 avril 2007 10:43

    Religions :

    Monsieur, dans la tribu, on oublie le sujet Lorsque l’esprit tribal se lève d’un seul jet Et que l’instinct grégaire vous entraine à la guerre Alors de réflexion il n’y en a plus guère.

    Les fous, les extrémistes jouent votre vie aux dés Les bedeaux crient haro sur de pauvres baudets La vieille inquisition qui sévissait naguère S’empare du pouvoir, restitue l’arbitraire.

    Sur vos épaules encore, il y a votre tête Le temps n’est plus Monsieur de penser à la fête Quand la partie se joue sur votre propre vie Et que vous n’avez plus à donner votre avis.

    Des hommes inventent un dieu qui sera contre vous Inspirés par le diable, c’est à lui qu’ils se vouent Vous voilà prévenu et n’en avez que faire Inconscient de marcher sur la voie de l’enfer.

    Après moi le déluge, dites-vous très cynique Occultant le danger de l’égoïsme inique. Votre instinct dévoyé vous accule au suicide Car vous serez aussi, Monsieur, du génocide.

    Toujours dans la tribu, on force l’épithète On oublie le sujet et on oublie sa tête Quand on ne sait plus voir de qui elle dépend L’épée de Damoclès, elle aussi se dépend.


  • poetiste poetiste 22 avril 2007 16:31

    On parle de pollution qui mettrait en danger la planète mais jamais on ne parle d’une religion ou d’une doctrine expansionniste comme la pollution la plus dangereuse qui soit. Jamais on ne parle de la pollution primitive que représentent chez l’homme les instincts de conservation et grégaire qui, s’ils sont inhérents à la nature animale de l’homme et utiles, doivent cependant être maîtrisés. Jamais on ne parle de cette propension de certains à exploiter ces instincts pour prendre le pouvoir et en user. L’homme, plutôt que de se donner primordialement l’identité d’homme, se donne une identité de groupe tribal religieux ou autre mais restreint et du coup, il se met en dehors de cette universalité qui ne va pas sans le respect de l’individu, le respect de la vie. Une grande secte tribale qui mélange politique et croyance religieuse, composée de personnes s’identifiant entièrement à cette secte, voilà un réel danger pour la planète ! Doit-on leur rappeler qu’ils sont avant tout des hommes, que c’est là leur identité première et qu’en cela, ils n’ont pas le droit de se différencier des autres, que leur religion ne doit pas interférer dans le comportement des autres ? La fiction d’une légende religieuse prise pour vérité absolue qui devrait régir le comportement de tous n’est qu’une paranoïa collective. On a envie de dire à ceux qui confondent la religion et la foi : Où es-tu né ? Alors, tu es de telle religion, premier déterminisme. Deuxième question : Si tu devais réinventer Dieu et une religion : comment serait ce Dieu et accorderais-tu plus d’importance à cette religion ou à ce Dieu ? Quand la raison est impuissante devant les certitudes de fausses identités, il n’y a plus rien à faire pour elle. Autre question : comment l’assoiffé de pouvoir va t’il se servir de ta croyance religieuse pour te soumettre et fomenter sa propre guerre et est-ce que ta foi va réagir devant l’imposture ? La laïcité est une avancée pour toutes les religions. La guerre est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des religions tribales qui veulent en découdre avec les autres sur l’injonction de leurs gourous. L’enfant qui naît en un pays à vocation religieuse expansionniste, est pris en otage ; il est tout de suite l’instrument du pouvoir de dirigeants religieux qui le soumettent aux rites de la tribu. Sortir de ce déterminisme est presque impossible car les dirigeants en question ont édicté des lois impératives et impitoyables pour qu’il en soit ainsi. Le mimétisme est aussi entretenu par la pression sociale qui contribue à renforcer la crédibilité de cette imposture culturelle .L’instinct grégaire a la vie dure quand il se donne une étiquette religieuse. Si des extra-terrestres nous envahissaient, je vous parie qu’une religion universelle de l’homme, religion de survie, verrait le jour. Alors, seulement ce jour là, on saurait faire la distinction entre l’instinct grégaire animal et ce que nous appelons : « religion ». Le paradoxe, c’est que la religion est censée nous élever au dessus de l’animal, mais pour l’instant, dans bien des cas, elle nous entraîne plus bas que ces bêtes. La foi secrète sauve mais la religion prosélyte tue. Pour moi, tu n’es qu’un homme, mon frère, rien de plus. Ne mets pas la légende de ta culture au dessus de cela ! Merci.


  • analyses 3 mai 2007 02:01

    iL FAUT ACCEPTER LES DIFFERENCES ; MAIS NON LES CULTIVER...

    C’EST CE QUE FAIT SARKOZY EN EXALTANT L’ISLAMISME DES COMMUNAUTES MUSULMANES DE FRANCE ; EN FAVORISANT LA CONSTRUCTION DE MOSQUEES.....

    LES POUVOIRS PUBLIQUES NE DOIVENT PAS S’IMMISCER DANS LES PROBLEMES RELIGIEUX DE TELLE OU TELLE COMMUNAUTE....

    LE ROLE DES POUVOIRS PUBLIQUES EST, AU CONTRAIRE DE REAFFIRMER LA LAICITE DE L’ESPACE PUBLIQUE ET NON DE FAVORISER L’EXPRESSION COMMUNAUTAIRE DE TELLE OU TELLE ETHNIE.

    MOI JE N’APPELLE PAS CELA DU COMMUNAUTARISME, MAIS DU FRAGMENTARISME ......

    PARCE QUE L’EXALTATION DES DIFFERENCES ABOUTIT A LA FRAGMENTATION DU CORPS SOCIAL....

    ET CELA EST TRES DANGEREUX..............


  • Iren-Nao 5 juin 2007 05:13

    @ l’auteur

    Vous ecrivez : « Il est intolérable de sacrifier l’égalité entre hommes et femmes au profit d’une autre vision sociétale. Il y a des principes universels (celui-là en est un parmi d’autres) qui ne supportent ni relativisme ni compromis. »

    Vous etes la dans l’intolerance absolue, clairement.

    Quant a dire que l’egalite entre les sexes est un principe universel, le moins qu’on puisse dire c’est que c’est inexact, on peut meme dire que c’est un principe minoritaire sur cette jolie planete.

    Donc les adeptes de la vox populi devraient reconsiderer leur choix en la matiere.

    Et bien sur, c’est l’assimilation qui est souhaitable, sinon c’est le communautarisme qui s’installe, donc forcement et historiquement a terme le baston.

    Quand on renforce ou encourage le communautarisme et les differences civilisationelles on ne peut que creer des territoires, donc forcement des desirs de conquete des affrontements

    Est il souhaitable d’accepter ou de tolerer que tel ou tel groupe interdise a ses filles de convoler dans d’autres groupes ?? (C’est par ailleurs parfaitement « naturel » dans une logique communautaire, c’en est meme la base)

    Nous avons eu en France la plus grande peine a remettre a sa place une eglise catholique qui ne fut pas que mauvaise, alors ce n’est surement pas pour tolerer les clowneries de la concurence.

    Quelqu’un plus haut a juste titre fait la distinction en minorites qui n’ont pas choisi leur sort (infirmes, malades) et ceux qui revendiquent des differences choisies.

    A ceux la, effectivement de faire leur choix, mais la communaute ne leur doit aucun droit specifique ni aucune tolerance particuliere.

    Sawadee khrap

    Iren-Nao


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