samedi 11 juillet 2009 - par Sinbuck

Saga de l’été : Apocalypse de Jean (1/5)

L’Apocalypse de Jean est un texte visionnaire dans le sens de révélations décrites sous formes de visions. Les tableaux qui y sont peints sont autant de fresques magnifiques sur l’état actuel et sur le devenir de l’humanité mais aussi s’agissant de l’homme individuel et de son cheminement intérieur. La route du genre humain est longue, mais elle semble certaine si l’on tient compte des prévisions de l’Apocalypse de Jean. Ce dernier texte biblique est une éloge à la beauté, une ode à la perfection et un hommage à la paix…

PROLOGUE ET SALUTATIONS

Cette introduction présente les liens reliant les âmes (Dieu, Jésus-Christ, Ange et Jean) par lequel transite cette information apocalyptique qui montre « à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ». […] « Car le temps est proche » Cette perception temporelle est toute relative connaissant l’état actuel de notre civilisation et la date d’écriture de ce texte. Je pense intuitivement, sachant que l’apocalypse ne présente pas une histoire linéaire, que nous en sommes au moment de « l’intermède du Petit Livre ouvert ». Ce n’est qu’une partie du « Livre aux Sept Sceaux » ; néanmoins, une heure d’opportunité émerge. Dans ce prologue, Jésus-Christ est décrit comme « le témoin fidèle, le premier d’entre les mort et le souverain des rois de la terre. […] Le voici venir sur les nuées ; tout œil le verra, même ceux qui l’ont transpercé »…

REVELATIONS AUX EGLISES D’ASIE TOUCHANT LEUR SITUATION

Dans ce cas là, l’Asie représente la Turquie, c’est à dire la migration de la bonne parole vers l’occident. Constantinople est une forme d’exemple. L’occident est ce qu’il est maintenant, un peuple scientifique et financier basé principalement sur les équations cartésiennes du raisonnement et l’époque des visions mystiques paraît bien loin. Mais qu’importe, la sensibilité spirituelle de chacun, voir la perception simplement intérieure de tous permettra la compréhension par introspection de ce texte visionnaire et de tous ces récits farfelus comme disent certains.

Vision d’introduction

Un Dimanche, Jean entre en extase et il entend une voix claironné derrière lui. Cette voix lui dit d’écrire un « livre aux Sept Eglises : à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes à Philadelphie et à Laodicée ». Il se retourne pour voir qui lui parlait et Jean voit : « sept chandeliers et comme un Fils d’homme au milieu, […] ses yeux flamboyaient, […] de la main droite il tenait sept étoiles, sa bouche dardait un glaive acéré à deux tranchant »… 

Le Fils d’homme explique à Jean que la signification du symbolisme est le suivant : « les sept étoiles sont les sept anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises. » Les sept étoiles sont les Sept Rayons énergétiques dominant toute création visible et invisible ; les sept chandeliers représentent la manifestation concrète des qualités (vices/vertus) de chaque rayon. Les Sept Rayons sont amplement commentés dans la seconde phase de l’Enseignement Hiérarchique. L’Eglise n’a pas de connotation religieuse ici, il s’agit plus simplement de différenciation manifestée de l’énergie dans le plan atomique dense. On peut y voir seulement, les règnes de la Nature, les quatre qui composent les minéraux, les végétaux, les animaux, l’humanité, les dévas, la Hiérarchie et Shamballa ou seulement dans le contexte psychologique qui nous concerne, le pouvoir, l’amour, l’intelligence, l’harmonie par le conflit, la science, l’adoration et le rituel (dans le sens d’applications). La correspondance entre les deux listes est inversée !

LES MESSAGES AUX SEPT EGLISES

Ces messages s’adressent donc aux applications de l’homme et de la femme, à ses possibilités de perfectionnement psychologique et aux récompenses qui l’attendent…

Message à Ephèse :

« au vainqueur je donnerai à manger (du fruit) de l’arbre de vie qui se trouve dans le jardin de Dieu ». En considérant le fruit comme étant la connaissance et la jouissance sans danger de ce pouvoir permettant l’accès au monde invisible, énergétique cette puissance conduit à l’établissement des justes relations humaines et des autres règnes de la nature. Cette connaissance est le pourquoi et le comment du fonctionnement du monde, toutes les possibilités sont offertes (même les puissances destructives) à la manifestation du visible et de l’organisation atomique et cellulaire.

Message à Smyrne :

« Le vainqueur ne subira nulle atteinte de la seconde mort. » La première mort est la mort physique, celle que notre corps subit un jour ou l’autre. Au début la conscience continue comme si de rien n’était, la prise de conscience de la mort est rapide, efficiente et bien réellement perçue par rapport à la vie (physique). Après quelques temps, la conscience s’efface lentement, pour rentrer en elle-même, elle finit par s’oubliait et perdre finalement le fil avec son incarnation précédente… Jusqu’à la prochaine naissance et le temps nécessaire pour qu’émerge de nouveau la conscience de l’individu incarné. A la quatrième initiation, le cycle des incarnations est terminé, et le choix de retourner dans la vie (physique) devient un libre choix ; c’est pourquoi, la seconde mort n’a plus d’emprise, la continuité de conscience est un fait.

Message à Pergame :

« Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, et je lui remettrai un caillou blanc sur lequel est écrit un nom nouveau que nul connaît, sauf celui qui le reçoit. » Cette manne cachée est le résultat de la baguette d’initiation comme pouvoir, amour-sagesse et intelligence. Se nom nouveau est unique car il s’identifie à l’individu transcendé et initié.

Message à Thyatire :

« Au vainqueur, qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, je donnerai l’empire sur les nations païennes ; il les mènera à la baguette de fer comme on fracasse de la poterie, comme moi aussi j’en ai reçu le pouvoir de mon Père ; et je lui donnerai l’Etoile du matin. » Les nations païennes sont représentées par toutes attitudes partisanes, isolationnistes et ne respectant pas les droits de l’individu. L’humanité en quelques sortes, car peut-on considérer son intelligence actuellement dans la gouvernance des peuples connaissant la misère si répandue sur le globe ? L’ordre des choses économiques reflétant le pouvoir des instances internationales et le joug qu’exercent certaines nations sur les autres montrent qu’en l’état, la famine, la guerre, la pauvreté, l’inégalité… est bel et bien une réalité de notre quotidien mondial. Voilà, nous sommes pour l’instant un assemblage discordant de nations païennes. La persévérance de celui qui se conduit correctement et dignement mènera à la baguette de fer les rois de la terre. L’Etoile du matin est l’aube lumineuse qui se lève sur le cœur ouvert de l’individu éclairé par l’amour.

Message à Sardes :

« Le vainqueur se drapera de manteaux blancs, jamais je n’effacerai son nom du livre de vie et je le citerai devant mon Père et devant ses anges. » Les vêtements blancs représentent le corps éthérique et énergétique purifié. Par cette action, l’homme cultive son libre arbitre, sa volonté et son intelligence active montrant ses capacités de contrôle de soi et de parachèvement de sa nature humaine si particulière. Le livre de vie est le carnet de route de l’humanité qui termine son voyage. De la matière vers l’abstraction, le chemin se poursuit mais dans un monde dé-matérialisé.

Message à Philadelphie :

« Du vainqueur je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, il n’en sortira jamais plus ; j’y graverai le nom de Dieu et le nom de la cité de mon Dieu, la Jérusalem nouvelle, qui descend du ciel envoyé par mon Dieu, et mon propre nom nouveau. » L’objectif final est donc de transformer l’humanité, dans sa totalité et chaque individu transfiguré et initié deviendra une colonne du temple. Imaginons, toutes les femmes et les hommes comme des sœurs et des frères, unies par les chaînes du cœur qui libèrent l’individu du tout orgueil, pouvoir et égoïsme. Liberté, fraternité, égalité, une utopie bien réelle et manifestée qui le sera ainsi dans la Jérusalem nouvelle que représente l’humanité Une. Il ne s’agit pas d’une ville, c’est de la planète dont il est question !

Messages à Laodicée :

« Au vainqueur, j’accorderai de siéger à mes côtés sur mon trône, comme moi-même après ma victoire j’ai pris place auprès de mon Père sur son trône. » Le trône est la représentation du Conseil de Shamballa. Malgré la hiérarchisation des fonctions de chacun qui dépendent des qualités intrinsèques et du développement, à partir d’un certain niveau de conscience, il n’y a plus de séparation entre le Soi et le non-soi, la délocalisation de l’Être occupe tout l’espace qui lui est offert pour œuvrer pleinement sans limite… si ce n’est le libre arbitre de tout un chacun. L’œuvre est le don de soi à l’Être infini si doucement désincarné dans le temps qui n’existe plus.
 
L’AVENIR DU MONDE ET DE L’EGLISE
 
Vision générale d’introduction ; La cour céleste
 

Une porte s’ouvre dans le ciel, une voix dit à Jean : « Monte ici, que je te montre ce qui doit arriver plus tard. »
Jean vit un trône, « nimbait d’un halo de ton émeraude » et l’Être dessus « avait l’aspect de la pierre de jaspe et de sardoine ».

Même si ces minéraux ont plusieurs couleurs reflétées, le rouge est commun au jaspe et à la sardoine. D’un point de vue ésotérique, la couleur rouge caractérisée par la planète Mars n’est pas l’expression de la guerre ou de la volonté du guerrier, mais c’est l’amour pur et l’action juste. Rouge comme le soleil couchant, la sagesse s’estompe devant la nuit et par des processus d’abstraction successifs, l’être s’oublie pour œuvrer dans le tout. « Tout est dans Un et Un est dans Tout » disait la vieille Gnose. La connaissance primitive des chrétiens est sage, mésopotamienne, chaldéenne et d’ailleurs, le soleil, à cette époque toute proche naissante de la science, le soleil se plaçait dans le signe du Taureau suivant la grande précession des équinoxes. Comment dire, l’individu a tant vécu, qu’on n’oublierait parfois son passé en le considérant comme un enfant. L’humanité en est à son age mûr, sa responsabilité est grande maintenant. D’ailleurs, les conséquences sont sans appel dans l’apocalypse, et A. Frabre d’Olivet le signalait déjà au début du 19ième siècle, au début de l’ère industrielle. Le genre humain a été, est et sera l’Entité inclusivement présente dans la concrétisation manifestée de l’énergie en mouvement. Car la matière peut-être qualifiée et décrite de nombreuses manières, elle est surtout l’émergence de l’énergie en mouvement. La matière est intelligente car son processus de manifestation qui l’engendre, est de l’énergie vibrante, oscillante, rayonnante qui hante parfois notre esprit ici bas.

A l’ entour du trône sur lequel siégeait l’Être à l’aspect de pierre de jaspe et de sardoine, s’alignaient sur d’autres trônes « 24 vieillards drapés de manteaux blancs, la tête ceinte de couronnes d’or. » Il y avait « sept torches ardentes » devant le trône ; c’étaient les sept Esprit de Dieu. Il y avait une « mer limpide comme du cristal » devant le trône. « A l’entour se trouvaient 4 Vivants ayant des yeux partout, devant et derrière. »

« Le premier Vivant ressemble à un lion, le second à un taureau, le troisième avait comme un visage d’homme et le troisième ressemblait à un aigle en plein vol. » Les Vivants « rendaient gloire, honneur et action de grâces à Celui qui trône, à Celui qui pour les siècles, des siècles, les Vieillards s’inclinaient bien devant Celui qui trône… et déposaient leurs couronnes devant le trône en disant… » En substance, Être sur le trône, disaient les Vieillards, c’est par Ta volonté que toutes choses « arrivèrent à l’existence et furent créées. » les Vieillards s’inclinent lorsque les Vivants invoquent/évoquent le chant de la Vie.

Les Vieillards représentent les sages constellations du ciel étoilé ; les 12 miroirs d’influences cosmiques pouvant être parcourus dans les deux sens de rotation autour de la ligne fictive dessinée par le Zodiaque. Les Vivants s’identifient aux potentialités humaines transfigurées, manifestées et initiées à la Vie cellulaire. En effet, l’Apocalypse est un texte relatif à l’existence humaine avec son visage de terrien si je peux dire. Ce n’est pas une Gnose en tant que telle, c’est un récit propre à la manifestation du genre humain et des autres règnes de la nature, ici bas, sur la planète Terre.

L’Agneau rédempteur et le livre scellé

Ironiquement un ange vigoureux demande : « qui est digne d’ouvrir le livre et d’en faire sauter les sceaux ? Mais personne ne pouvait, ni au ciel ni sur terre, ouvrir le livre (écrit en dedans et au verso) et l’examiner. Alors Jean se mit à pleurer mais l’un des Vieillards lui dit : « Ne pleure pas, le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a trouvé le moyen d’ouvrir les livre aux sept sceaux. » Entre le trône aux quatre Vivants et les Vieillards, Jean apperçut « un Agneau debout, comme égorgé ; il avait sept cornes et sept yeux. » L’Agneau se saisit du livre aux sept sceaux, « les quatre vivants et les Vieillards s’inclinèrent bien bas devant l’Agneau ; ils tenaient chacun une cithare et des coupes d’or emplies de parfums. »

« Et toutes les créatures qui se trouvent au ciel, sur terre et sur mer et tout ce qu’il contiennent disaient : « A Celui qui trône et à l’Agneau, louanges, honneur, gloire et dominations pour les siècles des siècles. »

EXECUTION DES DECRETS DU LIVRE SUR L’ENSEMBLE DU MONDE.

Ouverture du Livre aux sept sceaux

Rupture des quatre premiers sceaux : les quatre Cavaliers

L’Agneau ouvre le premier sceau, un Vivant, comme un coup de tonnerre dit : « Viens. » Un cheval blanc apparaît et « son Cavalier tenait un arc, on lui remit une couronne… » Et chaque Vivant appelle ainsi un Cavalier, au fur et à mesure que l’Agneau ouvre les quatre premiers sceaux du livre scellé. Le deuxième Cavalier monté un cheval roux ; il lui fut donné de pouvoir « ôter la paix de la terre, de façon qu’on s’entre-tuât ; et on lui remit une grande épée. » Sur un cheval noir, le troisième Cavalier « tenait une balance à la main. » Au milieu des Vivants, une voix disait : « denier de mesure de blé ! Un denier des trois mesures d’orge ! Quant à l’huile et au vin, épargnez-les ! » Enfin, le quatrième Cavalier s’appelle la Mort ; sur un cheval verdâtre, « le séjour des mort l’accompagnait. »

Ainsi, sur « le quart de la terre », ces quatre Cavaliers avaient le pouvoir de nous « occire par le glaive, la famine et la peste, et par les fauves de la terre. »

Le Cavalier blanc tenant un arc purifie son esprit, sa vision est claire, comme un sagittaire, il vise la cible et arme son arc de ses flèches filantes vers son but : La paix et le justice sur terre. Ce Cavalier structure la pensée en nous, cela conduit aux guerres de religion, à toutes formes d’idéologie en – isme – ayant la fâcheuse tendance à nous séparer sans d’autre résultat que le conflit harmonisé finalement par l’intuition du cœur. La pensée doit-être purifiée.

Le Cavalier roux stimule le plan oblical, l’orgueil, le pouvoir et l’égoïsme qui perturbe tant la nature humaine. L’émotion toute sensible vibre aux rythmes des conflits, des crises qui tendent à accroîtrent le point de tension équilibrant les énergies en mouvement par une stabilisation cristallisée de la matière cellulaire. Tous les problèmes de l’humanité doivent être traités, sans compromis dirait Gurdjieff, l’homme et la femme apprennent au cours du temps à suspendre l’espace pour lever toutes les ambiguïtés concernant notre nature.

Le Cavalier noir tenant sa balance, fait les comptes, et il exige qu’on le paye, tout est quantifié, le blé et l’orge sauf l’huile d’onguent distribuée gratuitement comme le vin car les vendanges vont être faites, le raisin est mûr ! La juste répartition des richesses doit être effective, rien de plus honteux que l’abondance d’un côté et la misère de l’autre. L’établissement des justes relations humaines doit être appliquées au sein au sein de notre système économico-social.

Le Cavalier verdâtre utilise le « séjour des morts » pour occire, avec les autres Cavaliers, un « quart de la terre ».


40 réactions


  • Deneb Deneb 11 juillet 2009 10:50

    Les livres apocalyptiques, prédisant et du coup souhaitant la fin du monde, sont à l’opposé de mes valeurs, qui privilégient la survie de l’espèce humaine et son epanouissement, tant au niveau social qu’individuel.

    Jean, figure emblematique du christianisme, est peut-être le premier gourou de la secte et l’inventeur du mythe du Jesus, qui n’est qu’une compilation de mythes plus anciens, comme celui d’Horus ou de Mitra. L’historicité du personnage est en effet moins controversé que celui du Jesus, ce qui laisse penser que le mythe du Jesus contient les elements autobiographiques de la vie de Jean.

    Est-ce que Jean aurait inventé Jesus s’il savait que, pour impressionner les futurs devots, on leur montrait son cadavre mutilé et ensanglanté, cloué sur une croix ? Si ce n’est pas le comble du mauvais gout ...


    • Furax Furax 11 juillet 2009 12:13

      J’ai cru comprendre que vous étiez un adepte de la secte du « Cercle Zeletique »(faites gaffe quand même quand vous entendrez « fermez le cercle ! » ).
      Un sectequi prône le DOUTE pour les croyances de tous les autres, mais la croyance absolue en ce qu’elle avance, elle.
      Si un évêque a déclaré que le Suaire de Turin est l’oeuvre d’un faussaire, sa parole ne saurait êtrte remise en question. Imaginez qu’il ait dit le contraire !
      Pour vous apprendre à douter quelques mises au point sur Mitra

      · Mithra est né d’une vierge le 25 décembre.

      Jésus n’est pas né le 25 décembre ; c’est la date du solstice d’hiver qui a été choisie sans lien historique. Encore une « récupération pédagogique » des chrétiens.

      En 479, l’empereur Théodose chasse Mithra et les autres pratiques religieuses : le 25 décembre est désormais une fête chrétienne uniquement. Justinien décide en 529 que le 25 décembre sera chômé. C’est chouette les vacances de Noël*

      Jésus :

      · Il était considéré comme un grand professeur et un maître itinérant. 
      · Il était appelé « le Bon Berger. » 
      · Il était considéré comme "la Voie, la Vérité et la Lumière." 
      · Il était encore considéré comme « le Rédempteur, » "le Sauveur,«  »le Messie." 
      · Il était identifié à la fois au Lion et à l’Agneau. 
      · Il effectuait des miracles.

      Il faut bien comprendre que ces thèmes sont communs, mais n’ont pas de caractère démonstratif.
      Mithra, est un « daymon » (démon) au sens grec : c’est un médiateur entre le divin et l’humain.
      Donc il a toutes les caractéristiques d’un médiateur dans le judéo-paganisme de l’époque, celles qui sont dites ici en particulier.

      Jésus :

      · Son jour sacré était le dimanche, le « jour du Seigneur », des centaines d’années avant l’émergence du Christ. 
      · Sa religion comportait une eucharistie ou « dîner du Seigneur ».

      Mais le culte en lui-même n’a rien à voir.

      On commémorait un sacrifice de taureau, selon un rite initiatique gnostique qui n’a rien à voir avec le christianisme ; les non-initiés étaient placés dans une fosse, sous une grille, et l’on égorgeait un taureau vivant dessus ; le sang leur coulait dessus et les « purifiaient ».
      C’était un culte assez sauvage, réservé aux hommes, essentiellement des militaires.

      Le repas cultuel est commun à toutes les religions du bassin méditérannéen, même au panthéisme romain (on dînait sur les tombes des défunts).

      Rien à voir avec la pratique eucharistique chrétienne.

      Jesus

      · Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite devenir Pâques, correspondant à sa résurrection.

      La date de Pâques chrétienne est calculée par rapport à la Pâque juive, selon un calendrier lunaire, aujourd’hui décalé depuis la réforme grégorienne, je crois.

      Jesus

      · Il avait 12 compagnons ou disciples.

      Ce chiffre est un chiffre symbolique. Mais d’après mes souvenirs, ce nombre n’est pas aussi clairement attesté chez Mithra que chez les apôtres.

      Jesus

      · Il a été enterré dans un tombeau. 
      · Après trois jours, il s’est relevé. 
      · Sa résurrection était célébrée chaque année.

      Mithra :

      La résurrection dont il est question n’a rien à voir avec celle du Christ. Il s’agit d’un miracle parmi d’autres dont les dieux l’ont gratifié, qui a été ajouté à la « doctrine mithréenne » par inspiration du christianisme, au deuxième siècle de notre ère. Il n’y a pas de résurrection attestée dans les formes originelles du culte de Mithra.


      Ce ne sont que des détails concordants, dont certains sont forcés pour abuser ceux qui n’ont pas de culture religieuse.


    • Sinbuck Sinbuck 11 juillet 2009 15:44

      @Deneb
      L’apocalypse (et en général les textes apocalyptiques) ne prédisent pas la fin du monde, mais la fin d’un monde, d’une époque et d’un seuil que l’humanité doit passer. Ces explications feront l’objet de la suite de cette interprétation... Pour ce qui est de véracité historique ou pas de Jésus, c’est à chacun de voir... Pour ma part, par exemple, Jésus et Christ sont « deux personnes » différentes !

      @Furax
      Merci pour ces précisions...
      En ce qui concerne le culte du Taureau (Inde, sphinx...), il précède celui de l’agneau (ou du bélier) des cultes sémitiques. Ces cycles là (dixit P. Lecour) ont un rapport avec la précession des équinoxes qui se décompose en 12 x 2000 ans environ. On termine actuellement l’ère des Poissons (le pêcheur d’hommes) pour aborder celle du Verseau (le verseur d’eau).


    • paul 11 juillet 2009 22:35

      miragne
      la théorie du mythe solaire n’est pas fiable,exemple:en 1835 jean -baptiste pérès ancien oratorien devenu magistrat a écrit un canular « napoléon n’a jamais existé »ou il montre qu’avec
      la théorie du mythe solaire,on pouvait demontrer que napoléon n’avait jamais existé.
      je repondrait à tout commentaire


    • Furax Furax 12 juillet 2009 09:59

      à Miragne

      Les 6000 esclaves crucifiés sur la Via Appia suite à la révolte de Spartacus en 70 avant le Mythe Jésus, auraient été ravis d’apprendre qu’ils étaient cloués sur un « Axe solaire ». Ils seraient morts joyeux !


  • Hieronymus Hieronymus 11 juillet 2009 12:40

    l’Apocalypse de Jean est un texte purement symbolique d’essence gnostique et je m’etonne toujours que les peres de l’eglise catholique aient « laisse passer » dans la configuration finale du Nouveau Testament ce texte sublime qui est pourtant assez radicalement a l’oppose de leur credo ..
    sans doute ce texte est il tellement impenetrable pour des esprits non inities qu’ils (les peres de l’eglise) ont juge que cela ne presentait pas de danger ?
    chaque element peut y etre considere a plusieurs niveaux, si le nom des eglises correspond a des lieux geographiques de l’epoque en Asie mineure, au niveau symbolique la signification est toute autre, il y est question de stade d’evolution ..
    le but prone dans et par l’Apocalypse de Jean n’est rien moins que la reparation de la « chute » d’Adam (quand celui ci perdit son etat celeste et sombra dans un etat animal) et la reintegration de son etat divin initial, vaste programme !
    « au vainqueur je donnerai à manger (du fruit) de l’arbre de vie qui se trouve dans le jardin de Dieu »


    • Sinbuck Sinbuck 11 juillet 2009 15:49

      En effet Hieronymus, tout à fait d’accord avec toi sur l’inspiration gnostique pré-chrétienne et sur la réintégration (courbe évolutive du genre humain) « de son état divin initial » ou presque car le chemin de Vie apporte toujours quelque chose de plus. A voir dans la suite de l’interprétation, mais l’Apocalypse « quantifie » les âmes (monades) réintégrées


  • NWN NWN 11 juillet 2009 14:47

     


    Merci de rappeler les Révélations de Jean, mais attention aux malversations .

    C’est un texte initiatique écrit par un initié clairvoyant et qui se comprend que dans le haut langage de l’intuition clairvoyante .

    Je ne peux que vous inviter à vous reporter aux explications de R.Steiner comme dans« l’apocalypse » ou « l’évangile de St Jean » , ainsi que « le 5éme évangile » .

    Ça devrait vous intéresser et vous apporter des éclaircissements, pour une prochaine analyse plus pertinente, mais c’est possible aussi que ça vous gène .


    En effet, Blavatsky et les mouvements qui s’en réfèrent, furent Lucifèrisé par les initiés Noires de L’inde, comme pour les religions, les mouvements spiritualistes fragiles, furent l’objet de corruption satanique .

    Ainsi, des erreurs sont introduites, et l’usage de terme technique propre a la mécanisation de l’homme et de son esprit, sont là pour le rappeler . Il en est ainsi pour l’histoire des « rayons » prônés par Bailey, qui flattent la raison matérialiste mais stérilise l’esprit dans son intuition .

    Les thermes plus riches existent déjà, pas besoin de s’inspirer de Star War !


    Gurdjieff est aussi à prendre avec des pincettes .


    Autres ex., Les 24 vieillards n’ont aussi rien à voir avec l’astro, raccourci trop facile ! Tout ça est un peu plus occulte...Bonne lecture !


    • Sinbuck Sinbuck 11 juillet 2009 16:07

      Rudolf Steiner a fait du bon travail, mais a-t-il réellement compris la théosophie pour créer ensuite l’anthroposophie. Sachant que H.P.Blavatsky décrit avec beaucoup de force (pour en dégouter plus d’un) l’identification anthropomorphique excessive des religions du Livre judéo-chrétien. Anthropomorphisation que l’on ne retrouve plus dans le Coran (ou beaucoup moins).

      De quel initié de l’Inde parles-tu en connivence avec HPB ? S’il s’agit de Morya, c’est un comble, regarde l’Agni Yoga d’H. Roerich et surtout la troisième phase de l’Enseignement (qui fait suite à celle d’HPB et A.A.Bailey) écrite en français par L.Chellabi. Dans tous les cas, je ne vais pas insister sur les liens matérialistes que tu soulèves.

      Il y a bien sûr beaucoup de sens aux 24 veillards, je choisis la relation astrologique car il semble important de considérer la rotation possible dans les deux sens du Zodiaque, ce que l’astrologie orthodoxe ne peut imaginer. 


    • NWN NWN 11 juillet 2009 17:42

       

      Je pense que Steiner à très bien saisi la théosophie tout simplement parce qu’il est reconnu comme l’héritier des Roses Croix et que l’anthroposophie est la nouvelle version adaptée a notre époque, de l’ésotérisme chrétien . De plus son travail n’est pas comparable a celui de HPB

      Steiner a quitté le mouvement théosophique parce qu’il savait que HPB était sous l’emprise d’une clairvoyance inférieur incontrolé, et qu’il n’était pas d’accord avec la vision du Christ réincarné en Krishnamurti . Chose que Krishnamurti confirma .

      Il y a un témoignage de Steiner ou il confirme que HPB est venu lui rendre visite après sa mort, pour lui faire part de ses regrets et de son désarroi à s’être laissé trompée par Morya et les autres .


      On retrouve aussi les Tibétains auprès de Hitler et de ses inspirateurs, notamment au niveau de la svastika .

      Ils sont à l’origine de la mode de l’ésotérisme indien du IXX siècle, et leur but est de trompé, notamment en faisant valoir des concepts orientaux du passé, alors qu’ils sont devenus muet pour les occidentaux et source d’erreur et d’errance .
      Ou en remplaçant l’anthromorphisme archangélique par des rayonx plus en adéquation avec les visions matérialiste . La spiritualité s’appuie sur les imaginations pour enseigner et celles des rayons ne dirigent pas vers les impréssions spirituelles . On ne peut penser qu’à des phénomènes matériels .

      Ce n’est pas adapté pour l’occidental et pour son inspiration, pour lequel l’approche anthroposophique fut pensée, afin d’être adapté a la conscience occidental .

      Laissons aux indiens et tibétains ce qu’il leur appartient, chaque chose en son temps, l’enseignement universel chrétien nous fut confié .

      Il se reconnait facilement, parce qu’il n’y a plus de Maïtre, puisque maintenant l’épée à double tranchant, est en nous .


    • Proudhon Proudhon 11 juillet 2009 20:36

      @NWN

      Si vous connaissez un peu l’oeuvre de R Steiner, vous n’êtes pas sans savoir que la notion du bien et du mal est loin d’être simple. Nous retombons souvent dans le même débat concernant le problème du bien et du mal.

      N’oublions pas que la révolte d’une partie des anges d’abord et de toute une partie de la hiérarchie spirituelle ensuite (archanges, archées, etc..) est à l’origine du mal.

      L’origine de la révolte, un besoin de liberté.

      Est-elle née, est-il né sans l’assentiment ou la prévision de Dieu ?

      Si le mal est né par « hasard », pourquoi Dieu accepte qu’il perdure ?

      Si le mal est né par lui-même, cela signifie-t-il qu’il est une divinité à part entière capable d’autonomie et du processus de création ?

      Le mal dont les deux formes sont Lucifer et Ahriman ne sont-ils pas nécessaires à l’évolution spirituelle de l’homme ?

      Lucifer n’est-il pas à l’origine d’une certaine liberté donnée aux hommes par Dieu ?.
      Etc.. Etc...

      Vaste Débat !


    • Sinbuck Sinbuck 12 juillet 2009 01:34

      @NWN
      D’où vient le rappot entre HPB et Krishnamurti en tant que « Christ réincarné » ? Je n’ai jamais entendu parlé de cela.

      HPB « sous l’emprise d’une clairvoyance inférieure incontrôlée », c’est ridicule. As-tu parcouru la doctrine secrète ? 6 volumes conséquent qui, c’est vrai, nécessite une certaine connaissance du sanskri, mais surtout de l’attention pour suivre son raisonnement. Beaucoup de personnes parlent d’elle sans jamais l’avoir lu (comme les fervents défenseurs de Guenon). Mais qu’importe, c’est ainsi et cela permet d’enrichir le débat. HPB, en utilisant les termes de la théosophie était un initié de degré 4 comme l’était Krishnamurti au degré 5.

      Ce n’est pas parce que la svatiska a était récupérée par le troisième reich que c’est un symbole mauvais ; c’est un des plus vieux symboles de l’humanité. C’est le quaternaire (la croix) en mouvement, c’est la matière qui résulte de l’énergie en mouvement. 

      @Proudhon
      La question du bien et du mal est la conséquence de l’existence de la dualité dans le système solaire. C’est une question très délicate. La conception de la « révolte d’une partie des anges » est une compréhension judéo-chrétienne de l’incarnation du principe divin dans la matière. Si je peux me permettre, la perception judéo-chrétienne est approximative et tronquée sur ce sujet. En effet, ce n’est pas une erreur (révolte des anges), mais une expérience que la planète Terre elle-même, au sein du système solaire (ce que Vénus ne réalise pas), effectue pour rapprocher la matière (corps humain) et le divin (spiritualité humaine). Tout cela suit un plan défini... enfin je pense. La perception du bien et du mal résulte de la compréhension mentale du genre humain face aux paires d’opposées qui émergent de cette dualité entre l’existence cellulaire (matérielle) et le mental universel (approche holistique et spirituelle).


    • NWN NWN 12 juillet 2009 12:41

       

      Oui, Proudhon, vaste débat ! Vaste parce qu’il s’étend vers d’autres sphères de conscience .

      Impossible ici d’en faire le tour et vous invite a poursuivre votre étude de Steiner pour répondre à ces questions . J’en résumerais ma perception .


      Je n’ai pas dit que le mal était mal, je parle de diversions, d’erreurs qui sont semées sur le chemin de celui qui cherche . Pour comprendre le christianisme, le jeu du Malin est un éléments à connaître .

      S’agissant de l’Apocalypse de Jean, un texte autant révélateur qu’il est hermétique, que l’auteur prétend nous éclairer, on ne saurait souffrir que cette analyse nous introduise pernicieusement dans les concepts des « rayons de Bailey » avec lesquels il sera bien difficile d’apporter de la lumière à ce texte . D’autant qu’on a jamais eu besoin de ces concepts stériles pour comprendre l’apocalypse et qu’on peut craindre qu’ils soient introduits ici comme pour y trouver une légitimité .

      C’est cette partie nommé « new age » qui a fait tant de Mal à l’ésotérisme chrétien et a Steiner entre autre grace aux confusions entretenues .

      Il est bon de rappeler que l’anthroposophie a aussi servit a sauver la Théosophie en reprenant le flambeau que HPB avait laissé tombé .

      Bref, cette influence tibétaine sous aspect médiumnique typique du luciférisme, n’a rien a faire dans une approche de l’Apocalyspe, si ce n’est apporter un peu plus d’ombre dans le raisonnement du chercheur .


      Je pense qu’aujourd’hui, que tout doit etre Révélé, notamment aux lecteurs et a leurs consciences .

      Afin que chacun soit libre de son chemin .


      Concernant vos questions, les réponses evoluent en fonction de la conscience .

      Aujourd’hui, le mal est bien-sur une composante de Dieu et il est un élément évolutif nécessaire .

      Dieu aussi évolue, et l’évolution repose sur l’épuration . Pour extraire le subtil il faut soustraire le grossier .

      Dans chaque niveaux spirituel il y eu une partie qui s’en est détachée, qui s’est mise « en retard », en contre, et les Anges déchus n’ont fait qu’appliquer un fait de l’évolution . Ce n’est pas un choix de leur part, c’est une composante de l’évolution qui repose sur l’épuration par le sacrifice . Pour qu’il y est la purification, l’élévation, il faut par ailleurs un retard, une concrétion . C’est le sel qu’on sépare de l’eau pour faire la vapeur . Il en sera de même pour les hommes .

      On peut trouver un autre exemple dans la nature avec tous les germes de vie qui n’aboutissent pas à leur développement, pour qu’une partie d’entre eux puissent porter la forme de vie jusqu’à son terme . Si la mort n’existait pas il n’y aurait pas de vie .


      Comme la vie émerge de la mort, le Bien se réalise sous influence du Mal . Ainsi le bien sera d’autant plus grand que le mal affronté aura été grand .

      Dans l’absolu le Mal ne fait que servir le Bien et la rébellion des déchus n’est que pour mieux servir la liberté . Ainsi, je dis que tous les saints sont d’abord passer par l’enfer .

      En soi le mal ne détient aucune liberté d’être, il n’est que réactif , par contre il inspire cette liberté et la provoque . La liberté n’est ni bien ni mal, la liberté est au delà et dépasse le conflit grace à l’amour .

      Mais si le bien grandit dans son combat face au mal, il lui faut savoir reconnaître ou est ce mal et devenir plus malin que le Malin .


      Le mal est comme une sécrétion de l’évolution qui libère le bien . Cette logique appartient au Cosmos de Sagesse dans lequel le mal se construit une réalité . Mais l’homme doit faire aboutir le Cosmos d’Amour dans lequel le mal pourrait être transcendé .

      Nous avons Lucifer qui intervient par l’extérieur et la matière pour retarder le rythme et ahriman qui intervient par l’intérieur et la raison pour l’accélérer, par exemple dans la voie monastique bouddhiste déterminer a accélérer le rythme par l’isolement .

      Le christ représente la voie du milieu et d’harmonie qui se dégage des influences lucifériennes et ahrimaniennes, dégagé aussi du maitre et du temple, grace au Moi qu’Il a « activé », comme centre de control et comme outil d’autonomie . L’amour qui siège dans le Moi doit servir cette libération de l’homme .

      Le moi est l’épée a double tranchant, d’un coté l’amour qui libère, de l’autre l’égoisme qui enferme .

      Lucifer et ahriman ne sont pas le vrai Mal, ils sont comme des alliés du Christ qui guident vers Lui .Ce sont les deux crucifiés qui entourent le Christ sur le Golgotha . Le vrai Mal c’est Soradt .


      La voie christique ne passe ni par le mal ni par le bien, elle passe par l’amour, par l’harmonie des extrêmes, par l’union des contraires, c’est la force universelle de réconciliation, d’humanisation et de spiritualisation .

      L’amour et la liberté sont intimement liés et l’un est impossible sans l’autre .

      La vrai liberté n’a rien a voir avec la rébellion .

      La liberté d’Etre est au delà de toute condition, Le Moi en est l’architecte, l’amour le matériau .


      Dieu ne peut empêcher le mal sans compromettre l’évolution . Le mal est là pour être combattu et affuter les esprits, et pour ça il faut qu’il soit à la hauteur du plan prévu pour l’homme .

      L’homme sera porteur de la Liberté qui permettra La Création . Dans cette partie de poker, le mal est un partenaire de Dieu, pour que l’Homme puise être une Réalité Libre au delà d’eux-même .


      Dans cette marche vers la liberté et la vérité, il est bon de savoir qu’à notre époque le mal s’est déguisé en bien, notamment pour éclairer les textes initiatiques comme l’apocalypse .

      Je remercie HPB et ses disciples de m’offrir la possibilité d’affuter ma lucidité, mais bien sur je ne suis pas encore assez sage pour me taire et laisser chacun faire ses détours .


      Sinbuck, je n’ai pas dit que la svastika était mauvaise, en l’occurence son mouvement fut inversé, ce fut suffisant . Pour le reste, je vous laisse mélanger les genres et manger votre salade conceptuelle .



    • Hieronymus Hieronymus 12 juillet 2009 17:16

      @ NWM
      « Dieu ne peut empêcher le mal sans compromettre l’évolution »
      tout le probleme de la Theodicee, si Dieu est bon, comment justifier l’existence du mal ?
      il y a la, matiere a reflexion et approfondissement, avec la question du libre arbitre et du destin, le probleme de l’existence du Mal a toujours ete une des principales questions philosophiques tres loin d’etre close, NWM, vous devriez un (ou des) articles sur le sujet, certains se gausseront mais beaucoup viendront discretement s’inspirer et qq uns pourront apporter des complements precieux de reflexion ..
      cordialement


    • Proto Proto 12 juillet 2009 17:43

      Vous devriez vous procurer, si la chose vous interesse vraiment, « Melanges » de Rene Guenon, ou il fait etat dans le premier chapitre « Le Demiurge » d une explication remarquable sur le Bien et le Mal, on a pas fait mieux depuis.


    • Gollum Gollum 12 juillet 2009 18:15

      Pour ce qui est du Mal, Abellio a pondu des pages remarquables également.

      Sinon on peut aller faire un tour du côté de l’Inde, où la doctrine de la non-dualité implique que ce que l’on appelle Mal n’existe pas au niveau de l’Absolu, du Brahman. On a d’ailleurs la même chose chez des musulmans ésotériques ou soufis, comme Rumî par exemple.
      Tout est parfait mais nous ne le savons pas car nous sommes dans l’imperfection, mais cette imperfection fait partie d’une perfection plus haute et plus globale.
      Encore une fois cela va de pair avec l’absence de libre-arbitre. Je renvoie ici à Ma Ananda Moyi, Ramana Maharshi, Ramakrishna, et d’autres qui affirment tout-à-fait clairement que c’est Dieu qui agit à travers nous et que tant que l’on croit que c’est nous, on est dans l’erreur. En effet, de cette façon l’ego perdure. Eckhart disait aussi : Tant qu’il y a quelqu’un il n’y a pas de délivrance, quand il y a délivrance, il n’y a plus personne, car c’est de la personne que la délivrance délivre...
      A+

    • Hieronymus Hieronymus 12 juillet 2009 19:48

      merci a Proto et Gollum de vos precisions
      je voulais bien sur ecrire
      NWM, vous devriez « ecrire » un (ou des) articles sur le sujet
      il y a matiere .. si le probleme est de se delivrer de la matiere


    • NWN NWN 13 juillet 2009 00:01

       

      Sinbuck,

      concernant la terminaison théosophique pour parler des différents stades d’initiation, on parle plutot de « conscience imaginative », « conscience inspirative » et « conscience intuitive », qui correspondent au developpement des trois corps supérieurs, Manas, Boudi, Atma .

      Ce qui apparaît plus parlant et moins abstrait que ces degré N°4 ou 5 qui s’adressent à l’esprit matérialisé et ne veulent rien dire .

      Un initié reçois son enseignement directement depuis la source, il a accès au réalité spirituelles, et n’a plus a recevoir son enseignement d’un autre incarné, d’autant plus par télépathie .

      Morya en tant qu’instructeur n’aurait pas eu besoin de HPB .


      Le « mental supérieur », est aussi un autre concept qui suggère l’intelligence et la raison matérialiste, séduisant pour l’esprit scientifique, mais ne nous éclaire pas sur le monde spirituel qui se présente sous forme de lumière et de couleurs, de sons et du verbe .


      Hieronymus

      Dieu serait bon ? Qui a dit ça ? Surement les bisounours de l’église ! C’est là, la version simpliste et naïve de l’église et des cathos qui a servit de fumier à l’athéisme . Disons la version Maline, qui a permit de jeter Dieu . Ca s’adresse aux hommes qui après leur chute, sont divisés et ne comprennent plus l’Ensemble et ça n’intéresse que l’égoisme .


      C’est gentil de me croire capable d’un tel article sur le Mal . Ensuite, je ne pense pas qu’agoravox soit suffisamment respectueux pour un tel sujet . De plus c’est trop précieux pour être jété dans le flux infernal d’infos dans lequel il sera noyé et oublié . Enfin, ici j’en parle, mais ce ne sont que des mots bien misérable pour ce sujet que seule l’Intuition peut éclairer .

      Rajouter des mots a tout ce qui fut déjà dit sur ce thème, par plus éclairé que moi, n’aurait d’intéret que pour mon orgueil .

      Eventuellement je pourrais répéter ?

      Les enseignement et les instructeurs sont passé, eux ils ont d’autres choses a faire qu’à se répéter, mais aujourd’hui « rien ne va plus, les jeux sont fait « !


      Proto

      Merci de votre conseil .

      Pour ce qui est « du mieux », il ne peut venir que de soi .


      Gollum

      Dans l’anthroposophie on explique aussi clairement l’illusion de la dualité, comme j’ai tenté maladroitement de l’expliquer plus haut . L’ésotérisme chrétien ne doit pas être confondu avec ce qu’en a fait l’église .

      De même pour l’illusion du Moi, celui-ci est contrairement a ce que l’on ressent, à l’extérieur de nous . Tout « l’extérieur » est notre Moi, et ce Moi stimule les sens pour faire grandir la conscience à « l’intérieur », (extérieur et intérieur sont bien sur des terme qui n’appartiennent qu’à l’homme) ce qui explique le karma et que tout événement est un stimuli de nous même . Ce qui rejoind la perception Bouddhiste de l’illusion du Moi . On parle aussi de « moi inférieur », et de « moi supérieur » .

      La conscience de soi n’étant que le reflet de l’impression extérieur . En cela je vous rejoind sur la « personnalité » qui n’est qu’un décor mortel .

      Que Dieu prennent conscience de sa grandeur a travers nous, c’est une évidence .


      Bien à vous .


    • ZEN ZEN 13 juillet 2009 02:37

      « Que Dieu prennent conscience de sa grandeur a travers nous, c’est une évidence . »

      Pas très flatteur pour Dieu, ça...



    • Sinbuck Sinbuck 13 juillet 2009 03:11

      @NWN, Manas (mental) n’est pas un corps supérieur, ou du moins pas tout fait, il faut distinguer le mental concret (raisonnement cartésien, linéaire) du mental abstrait (expérience énergétique, intuitive). En général, dans le cadre des 3 phases (et la dernière est Chellabi), il n’y a pas de mot (restrictif dans le sens donné puisque matérialisé) pour décrire les états de conscience qui dépassent « l’ouverture du coeur » (4ième initiation). En fait, en utilisant des mots (pour ces états supérieurs de conscience), on pousse le mental à discerner, à décortiquer et à analyser la différentiation utilisée pour décrire l’imagination, l’inspiration et l’intuition. D’ailleurs, en général, c’est l’intuition qui est associé au plan bouddhique !

      De plus, pour le vocabulaire théosophique, ce n’est pas trop la notion de télépathie qui est utiliser, mais surtout « l’adombrement ». C’est cette technique là qui relié Christ et Jésus dans l’histoire ancienne.


  • ykpaiha ykpaiha 11 juillet 2009 18:06

    Ah le paradoxe de Saint Jean...
    Voir et lire Saint Jean est une fraicheur sans nom.
    Afin d’eclairer le propos qui comme Le Personnage ne sont pas des plus accessible tant les paradoxes sont profonds et le charisme tres spirituel.
    Je pense qu’afin d’eclairer l’article donc, il eu ete judicieux de donner un bref CV de Jean sa vie, sa mort, son sacrifice et d’indiquer a qui s’adressait son message et sa vision de la vie de Jesus, de la dualite toujours presente dans sa descrption de Jesus et du Christ, l’absence de parousie que son apocalypse contredit a faire meme douter de l’auteur.,
    Son Apocalypse dont la vision comme celle de la Resurection ne comporte pas la meme Revelation que celle des Evangiles synoptiques..
     « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. »
    Le christ n’est qu’esprit revele, donc ne peut ni ressuciter ni "revenir’ puisque indissociable d’un Dieu omnipotent et omipresent.
    Sans cet éclairage le temoignage de Saint Jean est des plus abscons.


  • Philou017 Philou017 11 juillet 2009 18:12

    Très beau texte. Merci de l’avoir posté.


  • Gollum Gollum 11 juillet 2009 21:14

    Bonjour... Ah L’Apocalypse, un de mes textes préférés...


    Sur les 24 vieillards : il faut savoir que pour l’Apocalypse, connaître la Kabbale peut-être un vrai plus. Il faut savoir qu’au centre de l’Eden se trouve l’Esprit d’Elohim Vivant. Qui est de structure quaternaire (je ne peux en faire la démonstration, trop long..) 24 est dérivé de 4. Car 24 c’est factorielle 4, c’est-à-dire : 24= 4 x 3 x 2 x 1... 
    C’est une sorte de dérivé de trigon. Par exemple 666 = 36 + 35 + 34 +++ 3 + 2 + 1

    Sur le côté gnostique. L’Église n’a pas seulement laissé passer ça sans s’apercevoir de sa bourde. Par exemple, les cathédrales sont remplies de figurines alchimiques auxquelles les clercs ne comprenaient rien. L’Apocalypse nie le libre-arbitre. En effet l’élu est élu dès la création du monde. On est ici à l’inverse de la doctrine officielle.

    Quant au Bien et au Mal, si le libre arbitre n’existe pas, cela veut dire que Dieu gouverne le monde avec une main gauche (le serpent de la Genèse) et une main droite. On a toujours confondu Dieu avec sa main droite.

    • Sinbuck Sinbuck 12 juillet 2009 02:36

      C’est étonnant de constater que l’on pet expliquer le chiffre 24 (vieillards) par l’opération factorielle qui n’existait pas il y a 2000 ans pendant l’écriture de l’Apocalypse. C’est le problème des commentateurs contemporains qui font preuve d’anachronisme en cherchant toujours plus d’explications logiques.

      En ce qui concerne les élus (144000) ils ne sont pas défini depuis la « création du monde » car le libre arbitre humain ne peut pas être remis en cause (sauf par les politiques !). Je reviendrai sur ce symbole dans la suite de l’interprétation, mais il s’agit plutôt d’une quantification du nombre de pétales dans le corps éthérique. 


    • Gollum Gollum 12 juillet 2009 06:35

      À Sinbuck : vous dites que l’opération factorielle n’existait pas il y a 2000 ans. Mais je répondrais on s’en fout ! Je pourrais tout aussi bien ajouter : les visions de Jean n’existaient pas non plus ! Le futur décrit non plus ! Vous raisonnez tout d’un coup comme un véritable universitaire.

      Quant au libre-arbitre qui ne peut être remis en cause, euh ?, au nom de quoi ? Je signale que les Cathares l’ont fait, que les Ésséniens l’ont fait également. Il suffit de lire leur texte décrivant la lutte entre les Fils de la Lumière et les Fils des Ténèbres pour comprendre qu’ils sont ainsipré-déterminés depuis leur gestation au sein de leurs mères. Or l’Apocalypse s’inscrit dans ce courant gnostique. Et le Christ aussi. 

    • Sinbuck Sinbuck 12 juillet 2009 10:35

      En effet Gollum, on s’en fout mais quel sens peut-on donner à l’opération factorielle ? Par exemple lorsqu’on effectue un réduction (24 = 2+4 = 6) l’information « philosophique » contenue dans le 24 est « comme » celle contenue dans le 6 (l’amoureux par exemple selon le Tarot). Si maintenant je considère que 24 = 12 x 2 le sens donné à 24 correspond à la dualité associé à 12 (au zodiaque par exemple), c’est à dire la dualité associé à la trinité (12 = 1+2 = 3). Je conclue donc qu’il s’agit de la dualité appliquée à la trinitié donc 2 x 3 = 6 (et on retrouve l’amoureux du Tarot). Je suis donc passé par deux chemins différents : soit l’addition (2+4), soit la multiplication (12x2) et on retombe finalement sur le 6.

      Dans le cas de l’application factorielle, on retombe sur le 4 puisqu’on a 4 ! = 4x3x2x1 = 24. Le nombre 4 à un rapport direct avec la matière, les formes et la force (opposé à l’énergie) d’un point de vue général. Bien sûr on considère également le 4 comme la « première unité » extraite de la trinité primordiale. Il s’agit néanmoins d’une différence fondamentale entre le 4 et le 6 et je « préfère » associer le 24 au 6, alors que peut signifier l’opération factorielle ? Alors bien sûr on peut s’en foutre. Dans dans cec cas, on fait dire à 24 qu’il est soit 4, soit 6 donc « tout et son contraire ».

      Par contre (et je viens d’y penser) on peut associer l’opération factorielle à la définition suivante : c’est la réduction du chiffre considérant la « trinité superposée » appliquée à la forme et donc à la dualité. Puisque 24 = 4 ! et 4x3=12 (trinité superposée) pour donner 12x2=24 (application de la dualité) et on retombe sur ces pieds !

      En fait je n’avais jamais réfléchit sur l’opérateur factoriel... j’ai trouvé cette idée intéressante, mais excuse-moi de parler d’anachronisme ! Par exemple, il y a des choses qui était vrai avant (le christ est le « dieu incarné », le chef de la Hiérarchie spirituelle... maintenant, c’est différent (selon la théosophie), puisque le chef de la Hiérarchie est un autre Maître (lequel ?). Et ceci simplement parce que la Hiérarchie évolue, comme nous-même, au fil du temps, des réajustements sont nécessaires, oui des « postes se libèrent »... Et pourquoi les choses seraient-elles fixes dans le« ciel » alors que tous bouge sur « terre » ?

      Le libre arbitre n’est pas remis en cause car c’est seulement par la volonté que l’homme peut transcender (lui-même et pas une puissance extérieure) ses facultés cognitives (émotionnelles et mentales) pour atteindre la « vision intuitive ». Il n’y a pas d’autre moyen ! Seul le libre arbitre le peut. D’ailleurs comment peut-il en être autrement ? Accéder à la liberté sans être son propre chef d’orchestre !? Quel serait la valeur de cette liberté dépendant d’une puissance extérieure ?


    • Gollum Gollum 12 juillet 2009 10:58

      Bon.. je plussoie un peu le message de Deneb.. c’est pas bien compliqué de faire 4x3x2x1..

      Surtout que les trigons, nombres sous la forme d’une somme de nombres de l’unité jusqu’au nombre en question est une opération commune des pythagoriciens, abondamment utilisés dans les évangiles.. Suffit de remplacer + par x. D’autre part je me plaçais au plan de la structure. Encore une fois, le 4 est au centre. D’où l’évidence, 24 est une émanation de 4, donc du centre. Pas compliqué quand même.
      Ce qui est à méditer, c’est pourquoi 24, plutôt que 10, trigon de 4 ? Sinon 24 renvoie au 6.

      Vous dites « tout et son contraire »... désolé, mais vous avez des connaissances limitées.
      Je renvoie au Sepher Yetzirah qui montre clairement comment est construit une structure quaternaire. 4 pôles horizontaux et un axe vertical. On a donc bien 6 = 4 + 2, l’axe vertical étant à part des axes horizontaux. C’est la raison pour laquelle 42 est un nombre maléfique, car 42 renvoyant au 6 n’atteint pas le 7. 24 en tant qu’inverse de 42 et émanation de 4 est de ce fait, bénéfique (en gros, je simplifie..), même s’il renvoie lui aussi au 6.

      D’autre part, je ne vous conseille pas de mélanger le Tarot avec l’Apocalypse, vous irez droit dans le mur. C’est un autre monde. Mettons les chèvres avec les chèvres et les moutons avec les moutons.

      D’autre part, je cite : « Et pourquoi les choses seraient-elles fixes dans le« ciel » alors que tous bouge sur « terre » ? »
      Nom de Dieu ! Relisez donc Plotin. Le Monde des Idées éternelles directement issues de l’Intellect sont fixes et immuables. Il n’est pas question de changement à ce niveau ! Les changements sont propres au monde phénoménal, le nôtre.

      Quant au libre-arbitre, je maintiens. Il n’y a qu’un seul être ! qui habite en chacun de nous.
      Je cite St-Paul : « C’est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire »...

      Cordialement.


  • Deneb Deneb 12 juillet 2009 10:04

    "...C’est étonnant de constater que l’on pet expliquer le chiffre 24 (vieillards) par l’opération factorielle qui n’existait pas il y a 2000 ans pendant l’écriture de l’Apocalypse..."

    C’est vrai, il y a 2000 ans on était incapable de calculer 1 x 2 x 3 x 4 = 24. Vous nous prenez pour des imbeciles, ou quoi ?


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 12 juillet 2009 19:00

    « L’introspection est un processus qui n’aboutit à aucune délivrance parce qu’il consiste à vouloir transformer ce qui »est« en quelque chose que cela n’est pas. En cette action il y a toujours un processus cumulatif, le »je« examinant quelque chose dans le but de le changer. Il y a donc là, toujours, le conflit d’une dualité, c’est-à-dire un processus de frustration, lequel ne se libère jamais. Et parce qu’on ressent cette frustration, l’on est déprimé.
    La lucidité est toute autre chose. C’est un état de perception qui ne comporte ni condamnation, ni identification, mais est silencieux et permet, par conséquent, de se comprendre ».

    « Il est difficile de simplement admettre »je suis seul« , sans ajouter » comment me débarrasser de cette solitude ?« ce qui serait un évasion. Il est difficile d’être parfaitement conscient de cet état et d’y demeurer. »

    « Après tout, en amour il n’y a pas de relations, n’est-ce pas ? Si, aimant une personne, vous en attendez quelque chose en retour, il y a une relation. Mais si, aimant, vous vous donnez entièrement, il n’y a pas de relation. »

    « La guerre est la projection spectaculaire et sanglante de notre vie quotidienne. Elle n’est que l’expression de notre état intérieur, un élargissement de nos actions habituelles. Encore qu’elle soit plus spectaculaire, plus sanglante, plus destructrice que nos activités individuelles, elle en est le résultat collectif. »

    « Pour mettre fin à la guerre extérieure, vous devez commencer par mettre fin à la guerre en vous-même. Certains d’entre vous opineront du bonnet et diront »je suis d’accord« puis sortiront d’ici et feront exactement ce qu’ils ont fait au cours de ces dix ou vingt dernières années. Votre acquiescement n’est que verbal et n’a aucune valeur ; car les misères du monde et les guerres ne seront pas mises en échec par lui. Elles ne le seront que lorsque vous vous rendrez compte du danger, lorsque vous prendrez conscience de votre responsabilité, lorsque vous ne la rejetterez pas sur d’autres. »

    « L’autorité nous empêche de nous connaître. Sous l’égide d’un guide spirituel nous pouvons temporairement éprouver un sens de sécurité et de bien-être mais qui n’est pas la connaissance du processus total de nous-mêmes. L’autorité, de par sa nature, nous empêche d’être lucides quant à notre être intérieur et détruit de ce fait la liberté, la liberté en dehors de laquelle il n’y a pas de création. L’état créateur n’existe qu’en la connaissance de soi. »

    « Pour être à même de découvrir du neuf, d’éprouver quelque chose qui ne soit pas une projection de votre imagination, votre esprit doit être libre, n’est-ce pas ? Il doit être capable de voir ce qui est neuf, sans encombrer chaque fois sa vision de toute l’information que vous possédez déjà, de vos connaissances, de vos souvenirs. »

    « La contradiction n’existe que lorsque l’esprit a un point fixe de désir, c’est-à-dire qu’au lieu de considérer tous les désirs comme étant mouvants, transitoires, il s’empare de l’un d’eux et en fait une aspiration permanente. »

    « La réalité, la vérité, n’est pas quelque chose que l’on puisse reconnaître. Pour que survienne la vérité, il faut qu’aient disparu les croyances, les connaissances, les expériences, la poursuite de la vertu. Tout cela doit s’en aller. La personne vertueuse et consciente de poursuivre la vertu ne peut jamais trouver la réalité. »

    « Le principe de la défense engendre l’offense. Je veux une sécurité physique, donc je crée un état souverain, lequel a besoin de forces armées, qui impliquent la guerre, qui détruit la sécurité. Partout où existe un désir de se protéger, la peur surgit. »

    « Il n’est pas facile de s’observer passivement : si l’on y parvient, on commence à comprendre tout le processus des sentiments et des pensées. Lorsqu’on vit en toute lucidité la signification complète de la contradiction intérieure, il se produit un changement extraordinaire car alors »on est soi-même« , on n’est pas quelque chose qu’on essaye d’être. On ne suit plus un idéal, on ne cherche pas le bonheur, on est ce que l’on est, et de là on peut repartir. Alors il n’y a pas de possibilité de contradiction. »


    • Hieronymus Hieronymus 12 juillet 2009 19:50

      @ Denfer
      citez vous qqu’un ?
      car tt votre texte est entre guillemets ..


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 12 juillet 2009 20:42

      Le soit-disant christ réincarné des théosophes, qui refusera de jouer ce rôle...


    • Hieronymus Hieronymus 12 juillet 2009 23:44

      je crois que vous citez integralement Krishnamurti
      en tout cas, c’est son style, une longue dissertation philosophique
      mais a la difference des auteurs esoteriques, jamais aucune indication sur le plan pratique, aucune methode, aucune explication sur le plan occulte, en fait aucune connaissance esoterique n’est requise pour lire Krishnamurti, l’analyse mentale y est certes tres subtile et pertinente mais je reste sur ma faim quant a connaitre et apprehender les « arcanes du savoir », a ce titre Blavatsky ou Steiner meme si imparfaits me semblent infiniment plus precieux et il n’est pas question pour moi de les opposer, ils sont a etudier chacun avec grand interet ..


    • Sinbuck Sinbuck 13 juillet 2009 02:51

      @Lucien Denfer, à ma connaissance, et j’ai l’intégralité de toute l’oeuvre de Blavatski, Roerich, Bailey et Chellabi, je n’ai jamais relevé cette histoire de christ réincarné. Il est question dans la troisième phase de Krishnamurti, mais pour dire que sa dernière incarnation est un « échec » pour employer un mot qui ne convient pas forcément à un « initié de cinquième » car il n’engendre plus de karma... Le problème vient du fait que ses écrits décrivent la situation de conscience d’un initié et non la vulgarisation/transposition nécessaire d’un message dans le cadre d’un service en accord avec le plan divin (si l’on peut dire ainsi) pour faire progresser l’humanité. Krisnamurti décrit décrit des processus d’abstration qui sont propre à une conscience, tout coeur ouvert, se dirigeant vers les rives émeraude-diamant de Shamballa.


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 13 juillet 2009 11:57

      Ce que Krishnamurti ne cesse d’affirmer à partir de 1929, c’est qu’il faut se libérer de nos conditionnements, de tout ce qui nous construit et qui est illusions, croyances, préjugés, pour accéder à la liberté.

      Apprendre à se connaître est le seul moyen de parvenir à découvrir qui nous sommes derrière le mur des conditionnements. C’est seul que l’homme doit cheminer ; personne ne peut faire le chemin à sa place. Il doit mourir à ce qu’il est pour renaître différent, vrai, authentique et faire l’expérience de sa vérité, de sa liberté et de sa compréhension du monde.

      Cela ne peut se produire sans ce renoncement total, radical de tout ce qui a été, du passé et sans une acceptation de ce qui est dans l’instant, d’instant en instant. L’enseignement de Krishnamurti est construit sur le doute et le questionnement. Il faut sans cesse tout remettre en doute et questionner ce qui surgit.

      Ce questionnement, essentiellement philosophique, permet une progression vers soi-même ; alors la personne se met en quête de réponses, devient un chercheur de vérité. Krishnamurti a développé une pensée complexe, une pensée paradoxale portant en elle les germes de la tolérance.

      C’est en reconnaissant ses limites, l’incomplétude de ce que l’on affirme comme vérité, tant dans la science que dans la religion ou dans tout autre domaine, que l’on peut progresser dans la compréhension de soi-même et du monde.


    • Gollum Gollum 13 juillet 2009 12:42

      À Denfer : Je vous cite : « Il faut sans cesse tout remettre en doute et questionner ce qui surgit ».


      Tout remettre en doute en permanence peut être dangereux et conduire à la stagnation. Vous me faites un peu penser à ces chrétiens post-Vatican II qui étaient en recherche perpétuelle et qui ont pour la plupart fini complètement déstructurés, et qui n’ont abouti nulle part (attention, je ne dis pas que c’est votre cas, je ne me permets pas de vous juger). C’est pour cela d’ailleurs que l’Orient met l’accent sur le Gourou, celui-ci étant un libéré vivant, unanimement reconnu par la communauté. Il est vrai que l’on est seul, mais il faut se rattacher à un pilier, à une doctrine, à des fondements. Ceux-ci doivent être acceptés et ne peuvent difficilement être remis en cause sous peine d’errance perpétuelle. C’est un peu ce qui caractérise notre époque où l’on prend un peu d’hindouisme par là, de bouddhisme par ci (sans les contraintes d’ailleurs bien souvent... on veut pas se fatiguer), de zen, de christianisme soft. C’est là le succès du New-Âge qui n’est rien d’autre qu’une contre-façon.

      En ce qui concerne Blavatsky, il y a pas mal de mélanges avec un peu de tout. Je viens de retrouver le n° 366 d’Atlantis et les quelques extraits fournis sont véritablement rédhibitoires...
      Vraiment très peu pour moi, et je comprends qu’un auteur clair comme Guénon ait mis cela à la poubelle... C’est en effet un évolutionnisme bizarre, l’Esprit créant des créatures hybrides, comme si celui-ci n’était pas capable de créer de façon parfaite ce qui est la caractéristique même de l’âge d’or. Ensuite tout dégénère, jusqu’au Kali Yuga. La durée d’ailleurs de ces âges chez Blavatski ne sont pas les bonnes...

      Quant à Steiner, s’il y a de bonnes choses, il s’est complètement fourvoyé sur l’ère du Verseau qu’il place dans un futur relativement lointain, alors qu’elle est en fait à nos portes..

      Il est possible d’être seul. Guénon, Abellio, Jung l’ont prouvé. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. Il est vrai que les églises officielles ne sont guère appétissantes...

  • Gollum Gollum 13 juillet 2009 08:32

    D’accord avec Hieronymus sur Krishnamurti, que je n’ai pas lu, les quelques extraits que j’ai pu consulter ne m’ayant jamais donné l’envie de le lire. Un bel exemple est la citation de Denfer.

    Texte de peu d’intérêt. La lucidité est la base même de la méditation zen, par exemple. C’est vieux comme le monde. Rester assis en état de méditation lucide permet à tout ce qui est transitoire de s’épuiser et de mourir de sa belle mort. Alors, il ne reste rien, autrement dit le méditant est en état de Satori, ce rien n’étant autre que l’Absolu. Bref, je comprends mal cet engouement de certains pour Krishnamurti.
    Pour ce qui est de Blavatsky, là aussi méfiance. Visiblement l’auteur est un fan. Le peu que j’ai lu, là aussi, me dit de me tenir à distance.
    Steiner, que je n’ai pas lu non plus, est sûrement plus intéressant. Ses études sur Goethe, notamment. (J’ai qqes connaissances qd même... smiley)

    Mes références sont Guénon qui présente des études claires, et Abellio qui présente une méthode claire et rationnelle d’accès au monde transcendantal basé sur la phénoménologie d’Husserl. Rien de fumeux chez ces gens là. Pas de karma, chakras, bref de trucs invérifiables que les adeptes anônnent de façon un peu servile, sans se demander si c’est utile et vérifiable.
    Il y a beaucoup de gnoses vérifiables. La pratique d’une astrologie saine (non karmique par exemple...), du Tarot, du Yi-King, etc.. peuvent être de vrais plus. Encore faut-il que celui qui pratique soit qualifié, c’est-à-dire soit un véritable futur adepte et non quelqu’un qui se présente à la porte du Temple sans avoir été vraiment appelé...

    • Lucien Denfer Lucien Denfer 13 juillet 2009 12:28

      Nitya Mon frère est mort,
      Nous étions pareils à deux étoiles dans un ciel nu.
      II était comme moi Brûlé par le soleil ardent
      Au pays des brises légères,
      Des palmiers ondoyants
      Et des fraîches rivières,
      Où les ombres sont innombrables,
      Les perroquets éclatants et les oiseaux bavards.
      La cime verte des arbres
      Se balance dans le soleil brillant,
      Les plages sont dorées
      et les mers bleues et vertes.
      Là-bas, le monde vit dans l’ombre, à l’abri du soleil,
      La terre est brune et brûlée,
      Les rizières étincellent,
      Verdoyantes dans les eaux vaseuses ;
      Des corps bruns, nus et luisants,
      Sans contraintes dans la lumière éblouissante.
      La mère allaite son enfant sur le bord du chemin
      Où se dressent des autels,
      Et un amoureux, pieusement,
      Apportent l’offrande des fleurs.
      Silence pénétrant,
      Paix infinie.
      Il est mort ,
      Et j’ai pleuré seul à l’écart.
      Partout où j’allais, j’entendais sa voix
      Et son rire heureux.
      Je cherchais son visage
      Sur celui de chaque passant
      Lui demandant s’il avait croisé mon frère,
      Mais personne ne pouvait me réconforter.
      J’ai adoré,
      J’ai prié,
      Mais les dieux sont restés muets.
      Je ne pouvais plus pleurer,
      Je ne pouvais plus rêver.
      Je le cherchais en toutes choses
      Sous tous les cieux.
      Souvent j’entendais les arbres murmurer
      Et m’appeler vers son séjour.
      Dans ma quête
      Je T’ai contemplé,
      O Seigneur de mon âme,
      En Toi seul j’ai trouvé le visage de mon frère.
      En Toi seul,
      O mon éternel Amour
      Je contemple le visage
      De tous les vivants et de tous les morts.


  • Gollum Gollum 13 juillet 2009 13:00

    Khalil Gilbran ? « Je T’ai contemplé, 
    O Seigneur de mon âme, 
    En Toi seul j’ai trouvé le visage de mon frère. »


    Ceci est conforme à l’enseignement du Christ : Premier commandement : Tu aimera le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit. Deuxième commandement : et qui est semblable au premier. Et tu aimera ton prochain comme toi-même.

    C’est de l’anti-humanisme moderne dans toute sa splendeur, où l’on veut mettre la charrue avant les bœufs. Aimer l’Homme sans aucune référence à la Transcendance, au Père. C’est pour cela que la Haine grandit et va prendre bientôt des proportions cosmiques.

    Notons le : « prochain comme toi-même », ce qui sous-entend que le toi-même est Dieu, que l’on soit divinisé d’abord avant d’aimer l’autre. Aimer l’autre sans divinisation est en effet tâche impossible. Malgré tous nos efforts, il y a toujours l’ego qui est là et qui pourrit les choses...

    Bien à vous.

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