vendredi 13 avril 2018 - par Darth Walker

Aliments « ultra-transformés » et risque de cancers : 3 règles d’or pour sauver notre santé

Une récente étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer. Plus précisément, une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier.

Face à un tel constat, deux attitudes sont possibles : pester contre les industriels et ne rien changer à notre comportement (c'est le plus facile) OU faire quelques efforts sur nous-mêmes et, si nous sommes nombreux dans cet effort, forcer les industriels (guidés par leur seul intérêt) à nous suivre.

Commençons par donner la définition de ce qu'on appelle des « aliments ultra-transformés » (AUT).

La classification NOVA catégorise les aliments selon quatre groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle :

1/ aliments peu ou pas transformés (exemples : légumes, tubercules, racines ou fruits nature, riz, graines de blé, jus de fruits frais ou pasteurisés sans substances ajoutés, plantes aromatiques, viande fraîche ou séchée, œufs frais et en poudre, yaourt à base de lait et ferments lactiques, sans sucre ni ajout de lait en poudre, thé, tisanes, café...). 

2/ ingrédients culinaires transformés (exemples : huiles végétales, graisses de noix de coco et graisses animales, sucre de table, sirop d'érable 100%, mélasse et miel, sel de table).

3/ aliments transformés (exemples : conserves de légumes, légumes secs, fruits en boîtes et bocaux, noix et graines salées, poisson fumé ou salé, jambon fumé ou salé, sardines et thon en boîte, fromages, vin, bière, cidre...).

4/ aliments ultra-transformés (AUT).

Un AUT, selon le Dr Anthony Fardet, chargé de recherche en alimentation préventive et holistique, « c’est un aliment dont on ne peut même pas reconnaître l’origine naturelle tellement sa matrice est modifiée. Vous aurez beau chercher, vous ne tomberez jamais sur un élevage ou un champ de barres chocolatées ! Ce sont des aliments créés de toutes pièces par l’homme ».

Le groupe des « aliments ultra-transformés » comprend, pêle-mêle : les pains et brioches industriels, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les plats préparés, les plats surgelés, la pâte à tartiner, les barres énergétiques, les saucisses, les poissons reconstitués, certaines marques de céréales, les yaourts aux fruits, les hamburgers, les hot dog, la margarine, les préparations pour nourrissons (petits pots, purée...), les soupes instantanées, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d’autres substances telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés.

Pour distinguer les « aliments transformés » des « aliments ultra-transformés », prenons quelques exemples.

Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des « aliments transformés », tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des « aliments ultra-transformés ». De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des « aliments transformés » alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des « aliments ultra-transformés ».

En février dernier, une étude réalisée en France (cohorte NutriNet-Santé), et publiée dans le British Medical Journal suggérait donc que la consommation d’aliments dits "ultra-transformés" accentuait le sur-risque de cancer. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire est associée à une augmentation de 6 à 18% du risque de développer un cancer en général et de 2 à 22% pour le risque de cancer du sein. Plus spécifiquement, "les graisses et sauces ultra-transformées et les produits et boissons sucrées sont associés à un risque accru de cancer globalement, et les produits sucrés ultra-transformés étaient associés à un risque de cancer du sein", selon les auteurs.

Selon le Dr Anthony Fardet, "il faut réaliser que l'explosion des maladies chroniques dans les pays occidentaux [à l'instar du diabète sur le long terme] a été concomitante avec l'arrivée massive des aliments ultra-transformés dans les grandes surfaces depuis les années 1980". Mais ce n'est probablement pas la seule cause : l'ajout de substances dont certaines sont toxiques (nitrite de sodium, dioxyde de titanium...), les emballages qui peuvent libérer des substances toxiques (bisphénol A dans les emballages en plastiques...) et la modification de la flore intestinale, le microbiote, sont vraisemblablement impliquées dans ces problèmes.

Selon un rapport de l’Insee publié en 2008 : "En 45 ans, la part de l’ensemble des plats préparés à base de viande, de poisson et de légumes au sein du repas [autrement dit, des produits ultra-transformés] a plus que doublé pour atteindre 41 % en 2006" en France, au détriment des produits demandant davantage de préparation personnelle.

Les AUT représenteraient, selon Anthony Fardet, jusqu'à 80 % des produits vendus en grandes surfaces aujourd'hui.

Le succès de ces produits tient au fait qu’ils sont peu coûteux et faciles à consommer. Un avantage non négligeable dans une société pressée, obsédée par le gain de temps et les résultats instantanés.

Dans une interview à Lyon Capitale, Michael Moss (lauréat du Prix Pulitzer) déclare :

"Si vous me demandez si l’industrie agroalimentaire peut fabriquer des aliments plus sains, je pense que oui, pourvu qu’ils y affectent leurs meilleurs scientifiques et que les gens soient prêts à les acheter. Car Wall Street sera là, à attendre les chiffres des ventes : si les produits plus sains ne se vendent pas bien, Wall Street va presser les entreprises pour reprendre leurs versions moins saines".

Alors, que faire ?

Le Dr Fardet nous enjoint à modifier massivement nos comportements de consommateurs, seul moyen de forcer les industriels à s'adapter aux exigences de leurs cibles.

Il conseille de ne pas consommer plus de deux portions d'aliments ultra-transfomés par jour : "Je n'y suis pas farouchement opposé. Simplement, je pense qu'il faut prendre conscience qu'il ne faut surtout pas en abuser au risque d'être victime de divers maux chroniques". En clair, les AUT devraient servir à nous dépanner (ou à nous faire plaisir) occasionnellement, mais ne surtout pas constituer la base de notre alimentation.

Dans la vidéo ci-dessous, Anthony Fardet explique sa vision holistique de la nutrition, qu'il oppose à l'approche réductionniste en vogue dans les sciences depuis Descartes. En gros, les nutriments contenus dans un aliment brut valent plus - de par leur synergie - que la somme de ces nutriments s'ils sont destructurés dans un produit ultra-transformé.

Il livre aussi ses trois règles d'or pour une alimentation saine, durable et éthique :

1. Ne pas manger plus de 15% de calories animales par jour, soit une portion quotidienne, accompagnant les légumes (qui devraient être la base du repas).

2. Une base alimentaire peu ou pas transformée (85%). Ne pas dépasser 15% de produits ultra-transformés.

3. Manger diversifié, mais surtout des aliments peu ou pas transformés, qui contiennent les micronutriments protecteurs.



32 réactions


  • Decouz 13 avril 2018 10:27

    Beaucoup des ajouts des industriels dans les yaourts par exemple, sont totalement superflus, car avec un minimum d’efforts il est facile et préférable de mettre soi-même, si on tient à améliorer le goût, les produits qui sont rajoutés par les industriels, fruits par ex, à un prix prohibitif. Un simple yaourt sucré coûte plus cher, alors qu’il n’est pas très compliqué de mettre soi-même du sucre en poudre bien moins onéreux.
    Il en est de même de beaucoup de produits, mais par faute de temps, par oubli d’un minimum de savoir faire en cuisine, et du fait de la publicité agressive, les consommateurs ont oublié les recettes simples.
    Protéines : attention au carences, 0,8 g par kg de poids en moyenne, mais besoins variables, supplémentation pour les jeunes, les femmes enceintes, les personnes âgées, les sportifs.
    Donc diminuer la viande, surtout rouge, mais remplacer par une autre source.


    • velosolex velosolex 14 avril 2018 10:51

      @Decouz
      Les yaouts on peut facilement les faire soi même. Et surtout ne pas ajouter de sucre. Pendant trois semaines vous trouverez les aliments amers, et puis vous vous habituerez. Même les pommes de terre vous paraîtrons ensuite sucrés. 


  • zygzornifle zygzornifle 13 avril 2018 10:55

    Que fait l’UE ? que fait le ministère de la santé ? 


    Ha le pognon distribué par les industriels circule donc ils s’en battent les c......s

  • zygzornifle zygzornifle 13 avril 2018 10:58

    Ouf j’ai eut peur, nos politiques ne sont pas concernés car ils ont les moyens de manger du top , pas de ces plats a l’Élysée ni au parlement ni au sénat .....


  • Konyl Konyl 13 avril 2018 13:40

    Merci pour cet article.

    Il faut aussi prendre ses responsabilité, déjà, la première chose à faire c’est supprimer la télévision des foyers (en tout cas l’antenne). Un écran pour voir des films, des documentaires, jouer à des jeux de temps en temps suffit ! Et là vous verrez que l’attitude en face d’un produit en supermarché n’est plus la même. Cela fait deux and et demi que je n’ai plus de TV et c’est comme arrêter de fumer, on se sent libre.

    Quand on subit ce matraquage publicitaire il est plus difficile de résister, sans , c’est une partie de plaisir. Le reste c’est le gout de l’effort, oui éplucher des carottes c’est plus long que d’ouvrir des lasagnes ultra-transformées sans aucun gout. Oui acheter un poulet, le cuire, l’assaisonner demande quelques notions de cuisine (et encore). Transmettre ce savoir est crucial pour la santé de nos enfants.

    Personne ne nous met un pistolet sur la tempe, dans votre supermarché, pour acheter une bonne boite de nuggets qui n’ont plus rien d’un beignet de poulet : Merci Jamie


  • sweach 13 avril 2018 13:54

    La prise de conscience sur l’alimentation serait une bonne chose, mais il est relativement difficile de trouver des aliments de qualité, sauf si on le fait nous même, hors nous n’avons pas le temps de produire notre alimentation et de participer au reste de la société en même temps.


    Supposons que :
    - je ne veille pas de saccharose, car ce sucre n’existe presque pas à l’état naturel
    - je ne souhaite pas d’acide gras trans (produit par l’extraction à chaud)
    - je ne souhaite pas d’aliment ultra cuit (stérilisation)
    - je ne souhaite pas de pesticide
    - je ne souhaite pas de légume et fruit hybride
    - je ne souhaite pas de ferment industriel comme (lactobacillus acidophilus)
    - je ne souhaite pas de sulfite, de carbonate et d’une quantité incroyable de produit chimique
    - je ne souhaite pas de plastique, ou tout dérivé d’hydrocarbure

    bref je suis face à une impasse, car même en boutique BIO je ne trouverai pas de produit, le seul moyen est de faire mon propre potager et élevage.
    Et encore ça difficile de trouver de bonnes graines et un environnement qui ne me pollue pas.

    • Konyl Konyl 13 avril 2018 15:03

      @sweach
      La solution est donc d’essayer le plus possible de se rapprocher de l’idéal culinaire.
      Ente produire tout soi-même et acheter des légumes pour les cuisiner il y a une sacré différence de timing, c’est un bon compromis.


    • sweach 13 avril 2018 15:23

      @Konyl
      Oui effectivement on peut toujours faire mieux, mais je déplore un gros manque de temps pour cela.


      Quand j’étais enfant, ma mère avec ses 39H rentré de son travail vers les 17H30 et on passait à table vers les 20H, elle avait donc 2H30 pour faire plein de chose dont le repas.

      Moi aujourd’hui avec mes 35H, je ne suis pas rentré chez moi avant 18H45 et j’ai gardé l’habitude de manger à 20H, je n’ai donc que 1H15 pour faire plein de chose dont mon repas.

      A l’époque de ma mère une salade coûtait 2F, aujourd’hui difficile d’en trouver une à moins de 1 euros et à peut prêt tout le rayon fruit et légume les prix ont plus que doublé.
      A coté de ça j’ai des plats tout prêt qu’il suffi juste de réchauffer et le comble c’est que pour certain c’est largement moins chère que si je le faisais moi même.

      Aujourd’hui plumer une volaille ou bien vider un poisson ça commence à devenir problématique pour certain, malgré une bonne éducation et une sensibilisation, je suis incapable de connaitre toutes les saisons des fruits et des légumes.

      On va encore avoir beaucoup de cancer avant une véritable prise de conscience.

    • Konyl Konyl 13 avril 2018 16:56

      @sweach
      Oui c’est vrai, le temps manque et manger sain (le plus possible) coûte de plus en plus cher.
      L’exemple de la salade est tellement juste.

      J’ai opté pour la mutualisation des taches et ça fonctionne pas mal, le dimanche j’essaye de préparer un maximum de truc d’avance :) les légumes, une fois cuits se gardent 5 jours sans problème, une marinade vite fait, quelques patates épluchées dans de l’eau, ça fait un bon kit de démarrage :).


    • Legestr glaz Ar zen 13 avril 2018 21:26

      @sweach

      C’est tellement vrai !

  • Zolko Zolko 13 avril 2018 13:57

    @ l’auteur : c’est un peu évident, tout-ça, non ?


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 13 avril 2018 15:15

    Si vous avez le temps écoutez d’Yves Pascalet qui a écrit le bouquin : « L’humanité disparaîtra , bon débarras »

    J’écoute en ce moment son son interview sur une radio, je la trouve très très intéressante, pour info elle dure prés de 2 heures.

    https://www.youtube.com/watch?v=59qih-4Ty-M


    Pour résumer, nous en avons pas assez pris dans la tronche,il nous faut ( surtout pour les générations qui arrivent en prendre encore plus sur la gueule !!


    @+ P@py


    • mmbbb 13 avril 2018 19:17

      @Gilbert Spagnolo dit P@py Je pense que nous sommes encore dans une situation intermédiaire ce sera les futures generations qui risquent de beneficier du fruit de notre croissance


  • foufouille foufouille 13 avril 2018 18:10

    « il faut réaliser que l’explosion des maladies chroniques dans les pays occidentaux [à l’instar du diabète sur le long terme] »

    maladie qui existes dans tous les pays depuis des milliers d’années.

    en -10000, tout le monde vivait 200 ans et dans une belle grotte.


    • sweach 16 avril 2018 09:51

      @foufouille
      Alors une « explosion » ça veut dire une forte augmentation, pas l’absence de la maladie.


      En -10000 notre organisme c’est adapté à son environnement et à sa disponibilité alimentaire, aujourd’hui les aliments et l’environnement ont changé et notre organisme n’est pas adapté.

      Je pense que vivre vieux n’intéresse pas grand monde, par contre vivre en bonne santé est quelques chose vers lequel il faut tendre.

      Petite parenthèse, le diabète encore aujourd’hui est mal compris, mais visiblement il s’agirait d’une maladie auto-immune en relation direct avec la flore intestinal donc avec notre alimentation. On en est encore très loin, mais visiblement une fécalothérapie + un changement alimentaire pourrait guérir cette maladie comme de nombreuse autres.

    • foufouille foufouille 16 avril 2018 14:07

      @sweach
      de nos jours, on a une analyse de sang dispo.

      « visiblement une fécalothérapie + un changement alimentaire pourrait guérir cette maladie comme de nombreuse autres. »

      complètement débile vu que c’est le pancréas qui fonctionne mal.


    • sweach 17 avril 2018 09:22

      @foufouille
      *complètement débile vu que c’est le pancréas qui fonctionne mal*

      Tu prouve que tu n’y connais rien.

      Dans le diabète de type 1 le pancréas est détruit par une auto-immunité et il devient incapable de produire de l’insuline.

      Dans le cas d’un diabète de type 2, l’organisme fini par développer une « résistance » à l’insuline, celle-ci devient moins efficace jusqu’à épuiser le pancréas qui surproduit de l’insuline.
      Cette « résistance » est encore mal comprise, mais il est indéniable quand modifiant la flore intestinal on rétablie une fonction normal de l’insuline.

      Le system immunitaire et la flore intestinal sont intimement lié, même si ça nous dépasse.
      La flore intestinal dépend de notre alimentation.

      Donc non, je ne me foule pas trop en affirmant que la fécalothérapie + un changement alimentaire peut guérir de nombreuse maladie.

  • Legestr glaz Ar zen 13 avril 2018 21:22

    Le sucre et, en général, « les glucides » sont à l’origine des maladies dégénératives, Alzheimer et Parkinson par exemple, des maladies métaboliques, des cancers, de la pandémie d’obésité, du diabète de type 2 et des maladies inflammatoires. 


    Les produits transformés, outre qu’ils sont chauffés et qu’ils ont perdu la majeure partie de leurs oligo-éléments et vitamines, contiennent pratiquement tous du « sucre ». La nourriture proposée en grandes surfaces est, à 80%, bonne pour la poubelle. 

    Si vous devez lire un seul livre, lisez « pourquoi on grossit » de Garry Taubes. Un ouvrage d’une telle portée vous en trouvez un tous les 50 à 100 ans ! Le titre n’est pas du tout approprié au sujet. Il devrait être « pourquoi le sucre nous rend malade et nous tue ».

    Quant à la recommandation citée par l’auteur de l’article : « 1. Ne pas manger plus de 15% de calories animales par jour, soit une portion quotidienne, accompagnant les légumes (qui devraient être la base du repas) », et bien, je ne la partage absolument pas. 

    L’être humain s’est développé sur cette planète, je parle du chasseur cueilleur, en mangeant pratiquement pas de sucre et des aliments d’origine animale, pendant 2 millions d’années. L’agriculture date de 10.000 mille ans. Il ne faut certes pas dépasser 15 à 20% de protéines par jour, mais le « gras » animal est bon pour la santé à la seule et unique condition de ne pas consommer de glucides. 

    A titre personnel j’ai arrêté de manger des glucides (pain, pâtes, céréales diverses, sucre de toute nature, fruits, pommes de terre, riz, etc) que j’ai remplacés par le gras animal et végétal. Tous mes indicateurs de santé sont au beau fixe. Ceux de ma famille qui vivent selon ce mode d’alimentation ont tous constaté un véritable mieux dans leur état de santé général et une perte de poids, des réserves graisseuses plus exactement, hors du commun, et ce en mangeant à satiété tout le temps. Alors....

    • foufouille foufouille 14 avril 2018 16:56

      @Ar zen
      "

      Le sucre et, en général, « les glucides » sont à l’origine des maladies dégénératives, Alzheimer et Parkinson par exemple, des maladies métaboliques, des cancers, de la pandémie d’obésité, du diabète de type 2 et des maladies inflammatoires. "

      toujours aussi taré ...............



    • sweach 16 avril 2018 10:33

      @Ar zen
      Globalement je suis d’accord sur les glucides, on en mange beaucoup trop, mais il ne faut pas devenir fou pour autant, il en faut quand même.


      Certe l’homme est parti d’un chasseur cueilleur, mais son explosion démographique ainsi que la prolongation de son espérance de vie est lié à l’exploitation des céréales.

      Le problème ce n’est pas les glucides en eux même, mais les glucides industriel.

      Le saccharose est un sucre qui n’existe pratiquement pas dans la nature, il y a de nombreux autres OSE mais pas celui là.

      L’amidon dans la nature est associé avec des fibres alimentaires, donc normalement on devrait avoir un bon pourcentage de fibre en même temps, ce que l’industrie nous prive.

      *A titre personnel j’ai arrêté de manger des glucides ... que j’ai remplacés par le gras animal et végétal.* 
      Limiter les glucides est une bonne chose, mais les stopper totalement fini par poser des problèmes.
      Le régime cétogène a des failles, vous augmentez le risque de consommer d’avantage d’acide gras trans, ainsi que trop de sel (charcuterie et fromage), globalement ce type d’alimentation sans fuit augmente le stress oxydatif. Ce régime force le cerveau a tourner au ralenti, il y a une perte cognitive ainsi qu’un état dépressif. Les muscles finissent par fondre par la néoglucogénèse.

      Tant que vous êtes en bonne santé ce régime alimentaire n’est pas un problème surtout si vous faite des écarts glucidiques de temps en temps pour compenser ces lacunes.

      Par contre si vous êtes malades et que vous avez des corticoïdes en traitement, cela devient dramatique. Vous augmentez considérablement le risque d’un syndrome de cushing et de dénutrition, tout est lié au Cortisol que le régime cétogène fait fortement augmenter.

      Tout comme le régime Vegan est bien en mangeant un peu de viande, le régime cétogène est bien en mangeant un peu de glucide.

      L’idéal est de manger de tout, mais aussi de changer de temps en temps, en suivant les saisons est la disponibilité alimentaire naturel par exemple.

  • gaston gaston 13 avril 2018 21:29

    Très bon article....mais en même temps l’espérance de vie ne cesse d’augmenter ,même en bouffant de la merde !!!
    La médecine fait des progrès ,même si ca va pas vite !
    Dans l’temps y avait moins de cancer .... tu m’étonne tout le monde calanchait à 50 ans !


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 13 avril 2018 21:51

    Un bon site que j’essaie de suivre le plus possible

     !

    http://madamebienetre.com/les-20-aliments-les-plus-riches-en-proteines-vegetales/



    @+ P@py



    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 avril 2018 23:25

      @Ratatouille

      Bon ...les Marquises c’est où ? Nuku Hiva archipel nord ou sud ? Kahoa Ua Pou ,e to hina e hane Hakahau ...chanson marquisienne .


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 avril 2018 19:15

      @Ratatouille

      Salut. Va voir Ua Pou sur YouTube... Et respect pour tes déconnes ...j’adore.


  • L'Astronome L’Astronome 14 avril 2018 08:31

     
    On disait avant : « Nous creusons notre tombe avec nos dents ». Mais avec les sucres et les saletés qui provoquent carries et déchaussements des dents, nous n’aurons même plus la force de creuser notre tombe avec nos dents. Triste, triste...
     


  • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2018 08:41

    La bouffe te rend malade et quand tu consultes les médicaments d’achèvent ....


  • Blé 14 avril 2018 12:47

    Il est plus rapide de réchauffer une quiche « Tante Marie » que de la faire soi même. Bien que préparer des plats à l’avance et les mettre au congélateur permet de manger un peu plus sain que d’acheter des plats préparés, cela prend du temps et c’est un problème pour beaucoup de gens.


    • colibri 17 avril 2018 10:12
      @Blé
      les gens dépensent bien du temps à autre chose de moins utile (tv , ordi ...),
      cuisiner peut prendre 20 mnt et quand on connaît les profits y’a pas photo , 

  • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2018 12:57

    Hé hop un petit coup de gaz chimique pour aider a la digestion .....


  • blablablietblabla blablablietblabla 14 avril 2018 17:46
    Bonjour, très bon article en effet la mauvaise nourriture augmente le taux d’œstrogènes surtout chez la femme qui en produit beaucoup en l’état naturels.
    d’où l’augmentation des cancers du seins et de l’utérus . Chez l’homme passé 30 ans il perd 10 à 15 % de sa testostérone en raison de chaque décennie , cette testostérone se converti en œstrogène d’où les cancers de la prostate , bien sur si on pratique du sports et on boit pas beaucoup d’alcools on minimise le risque . 
    La nourriture transformée favorise à fond la caisse la multiplication des œstrogènes , sans parler des maladies de peaux qui sont actuellement en augmentation (staphylocoque,eczéma, psoriasis etc..) .
    En ce moment  il y a une augmentation de la gale , y a na qui accusent les roms d’autres disent que c’est l’eau chaude combinée avec le calcaire qui donne ça, bref ça craint.
    Un conseil si vous avez l’occasion faite des lavements du colon on élimine jusqu’à 40% des maladies.
    Vous pouvez le faire vous même, sinon y a des spécialistes mais c’est pas donné 80 euros la séance , manger beaucoup de « romarin » aussi .

  • colibri 17 avril 2018 10:20
    Manger diversifié c’est une intox ,
    les gens qui vivent longtemps et en bonne santé mangent toujours l même chose , 
    une alimentation bien choisie est équilibrée tous les jours la même chose riz crudités fruits poisson ... est profitable .

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