mercredi 11 novembre 2020 - par Thierry Gourvénec

Etat des lieux du délire covidéen

Sun Tsu, célèbre général chinois du VIè siècle avant J-C, dont l’identité et l’existence même sont sujets à caution, est avant tout célèbre pour son ouvrage de stratégie militaire, le plus ancien connu : L'Art de la guerre. Sa thèse centrale - fort économique en souffrance - défend l’idée qu’il vaut mieux ne pas rechercher le combat, mais bien plutôt de parvenir à contraindre l’ennemi à abandonner la lutte grâce à la ruse, l'espionnage, une grande mobilité et l'adaptation à la stratégie de l'adversaire. Pour obtenir ce résultat rien de tel que de suivre l’un de ses préceptes essentiels : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. ». Sage et fort intelligente philosophie, en effet.

Le délire covidéen est un ennemi redoutable et le meilleur moyen de l’abattre, si l’on suit les préceptes de Sun Tsu, serait donc d’en savoir toujours un peu plus sur son identité. N’étant pas universitaire, je me suis donc mis à écrire cette série de textes sur ce délire collectif, sans savoir très bien où ça allait me mener, sinon vers une connaissance toujours plus précise de celui-ci, mon souci principal étant de partager mes connaissances pour susciter la réflexion et attirer les idées, suggestions et autres informations qui nous aideraient à terrasser l’adversaire, ou, mieux, le neutraliser, pour finalement le faire s’évaporer.

Après ces quatre premiers écrits :

1) La bouffée délirante collective de la covid-19

2) Covid-19 : l’exemple de la rumeur délirante, dite d’Orléans, de mai 1969

3) Covid-19 : de la difficulté à admettre l’existence d’une bouffée délirante collective (1)

4) Covid-19 : les difficultés à admettre l’existence d’une bouffée délirante collective (2)

Il est temps de faire un état des lieux.

Nous pouvons affirmer aujourd’hui, sur la foi de ces premiers éléments, que nous avons bien à faire à une bouffée délirante collective manifeste. Mais il y a eu du changement depuis le moment de son éclosion en début d’année. A l’heure actuelle elle ne se limite plus à la thématique de départ forgée par l’erreur de jugement originelle : celle de l’extrême dangerosité d’un virus trafiqué. Si rapidement elle s’était adjointe les symptômes rencontrés également dans la bouffée délirante individuelle : incohérence, versatilité, troubles de l’humeur (tristesse et humour débridé), elle s’est aujourd’hui singulièrement complexifiée.

Elle se serait très certainement éteinte faute de combustible - la peur- panique - si notre éminent Président avait eu l’amabilité, dans les lendemains du confinement, de ne pas imaginer que, finalement, au vu de l’impressionnante docilité des insupportables Gilets jaunes sous l’effet de la peur distillée par un méchant virus, le meilleur moyen de continuer à les neutraliser, et par là même de reconquérir le Pouvoir en 2022, passait par la neutralisation de la totalité de la population. A laquelle, à une date finement étudiée, il lui suffirait de lui offrir enfin une liberté si intensément attendue et de se présenter comme le vainqueur homérique de ce monstre meurtrier de notre époque moderne ultra-technicisée et pourtant très rudement éprouvée. Si en plus ce choix correspondait aux souhaits (Avancer par peur) très antérieurement exprimés par son mentor passager en politique, tout cela n’était-il pas jupitèrement judicieux ?

Qui sait si ces déplaisants Gilets Jaunes n’étaient pas sortis par hasard, comme des diables de leur boite, de la bouche de métro sur le trajet de la promenade avec Brigitte au jardin des Tuileries au soir d’une journée de fête nationale éprouvante, importunant sa douce, nous en serions encore aujourd’hui à être une nouvelle fois confinés ? N'arrive-t-il pas parfois que certains évènements essentiels de la vie tiennent à vraiment pas grand-chose ?

Et au lieu de s’évanouir, cette bouffée délirante collective s’est désormais chronicisée. Et forcément elle a pris une toute nouvelle forme. Elle est devenue polymorphe, contrairement à ce qui se passe habituellement dans l’évolution de la bouffée délirante individuelle. Elle se compose désormais :

  •  d’hallucination : même des épidémiologistes les plus chevronnés parviennent à voir une seconde vague sur une courbe épidémique plate.
  • de fluctuation incessante : qui peut exposer avec certitude la symptomatologie de la covid-19 ? Qui peut dire que la prochaine mesure ne viendra pas contredire la précédente ?
  • de manipulations supposées, au moins en partie délirantes : telles celles de transformer des tests positifs en malades et de le répéter inlassablement ; d’inciter, inconsciemment ou pas, par des primes aux médecins (et non aux hôpitaux, Olivier Véran l’ayant démenti) à des déclarations erronées de covid.
  • de sadisations continues : interdire à l’IHU de Marseille de prescrire son protocole ; imposer un masque inutile et toxique à des gens en pleine santé, y compris désormais aux enfants dès 6 ans ne risquant pourtant rien comme l’ensemble de la population jeune ; interdire les bains de plage ; vouer tant de professionnels à la faillite et de gens au chômage .
  • d’absurdités, d’aberrations, d’incohérences : porter le masque quand on est seul et en pleine campagne ou dans sa voiture ; instaurer un couvre-feu de 21h à 6h comme si le virus était plus contagieux la nuit et en plein air, et dans les bars plus que dans les transports en commun dans la journée, qui plus est en l'absence d’épidémie grave ; et passer au confinement généralisé avant même d’avoir fait un bilan du couvre-feu.
  •  d’imagination délirante : n’y-a-t-il pas certitude d’un risque de 400 000 morts ?

Et toutes ces mesures aberrantes sont instituées dans certains pays dont le nôtre, quand plusieurs autres dans les mêmes conditions épidémiologiques continuent à vivre tout à fait normalement !

Et tout ça sans provoquer de perplexité chez les commentateurs ou les journalistes, même ceux les moins soupçonnables de collusion avec les tenants de l’ultralibéralisme (Edwy Plenel observe rien de moins qu’une hécatombe, tandis que Denis Robert conçoit une épidémie bien plus grave qu’une grosse grippe tout en ayant admis qu’il s’agissait d’un rhume), ni provoquer un gigantesque éclat de rire chez les incrédules de la première heure, ou une émeute chez les professionnels exposés à la faillite en raison des contraintes folles imposées. Forcément cela démontre, s'il en était besoin, la dimension parfaitement délirante de la situation. Un délire en général ne fait ni rire, ni ne provoque la révolte, du moins dans un premier temps. Juste une profonde circonspection et une immense inquiétude.

Non seulement il y a bien eu bouffée délirante collective, mais désormais elle est entrée dans une phase de chronicité dont il y a tout lieu de craindre l’extension et les expressions. Déjà il nous en est donné de nouveaux exemples inquiétants avec cette extension du masque aux enfants dès 6 ans, le couvre-feu transformé brutalement en nouveau confinement généralisé sans bilan préalable, pour une durée indéterminée et probablement jusqu’à l’été prochain si l’on se fie à la préscience présidentielle, et même au-delà (on a parlé de 2022), et sur la seule conviction qu’il pourrait y avoir 400 000 morts ! Demain, quels autres fantasmes tout aussi imaginaires surgiront ? L’apparition de morts chez les adolescents ? Une mutation avec des symptômes effrayants ?

Les médecins, déjà, « corrompus » par un prix de la consultation doublé pour les malades déclarés covid, sont objectivement incités - en admettant même que la démarche soit parfaitement inconsciente - à la manipulation statistique. Et qu’en est-il des hôpitaux, la prime de 5000€ ayant été démentie par Olivier Véran ? Mais pas celle de 1500€ par malade covid également évoquée.

Comment les choses vont-elles évoluer ? Il est impossible de le savoir. De plus nous n’avons guère d’expérience de ce genre d’évènements historiques, lesquels sont effectivement rares et leur dimension psychosocio-pathologique non établie au moment de leur déroulement. L’antisémitisme nazi, possible psychose collective, dura plusieurs années. La chasse aux sorcières de l’Inquisition tout aussi appréhendable à la hauteur d’une psychose collective, dura plusieurs siècles. La rumeur délirante, dite d’Orléans mais en réalité nationale, de 1969, et l’épidémie d’Escherichia Coli Entéro-Hémorragique de juin 2011, n’ont duré qu’un mois. Cette dernière s’est arrêtée quand un rapport avec la catastrophe de Fukushima fut suspectée, la première le fit spontanément au lendemain du second tour de l’élection présidentielle. Les danses maniaques durent plusieurs jours également. L’hilarité irrépressible du Tanganyika plusieurs mois. Mais il fallut conduire un prêtre au bucher pour faire cesser le délire des possédées de Loudun.

Souhaitons-nous vivre un épisode pathologique du même ordre, et sur une durée équivalente, que celui de la chasse aux sorcières ? A l’évidence non. Quels sont les moyens à notre disposition pour en sortir dans les plus brefs délais ? Nous l’ignorons. Abattre la violence nazie nécessita des moyens guerriers considérables. L’Inquisition cessa quand l’influence des Lumières acquit une puissance suffisante. La prise de conscience de l’ampleur de ces évènements (qu’on ne dénommait pas délire à l’époque) fut un mouvement d’esprit indispensable dans ces deux cas historiques majeurs, avant de pouvoir agir pour endiguer ou briser leur processus. Aujourd’hui cette prise de conscience de la dangerosité du délire est tout aussi évidemment un préalable. On constate qu’elle est longue à venir.

Cependant cette exigence fait apparaitre un paradoxe apparemment insurmontable : les journalistes dont l’intervention est indispensable pour satisfaire ce préalable, sont tout autant happés par le délire que le sont la quasi-totalité des dirigeants et l’ensemble de la population. Il ne faut donc compter que sur internet et les réseaux sociaux, et sur l’application de la seule solution à priori efficiente : comme souvent une problématique se résout là où elle a débuté, et puisqu’Emmanuel Macron porte l’entière responsabilité de la décision folle d’un confinement général catastrophique ayant contaminé bien des pays, il se devrait d’en tirer les conclusions, et - comme le lui a suggéré Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé franco-suisse - de faire le seul choix raisonnable : démissionner.

Charles de Gaulle, le grand Charles dont il a célébré le cinquantenaire de la mort le 9 novembre, a eu, lui, l’honnêteté, la majesté et la dignité au lendemain du désaveu de son peuple, de lui remettre son mandat.

 

Thierry Gourvénec

Pédopsychiatre

 

Informations supplémentaires :

- Bouffée délirante de l’Etat -Darius - Raoult 16.09.2020 - YouTube (2 minutes)

- Adresse au Président - Jean-Dominique Michel - YouTube (12 minutes)

 

-Le virus de la peur ; ou comment le monde entier est devenu fou - Olivier Chailley

-Quand la psychose fait dérailler le monde - Renaud et Bonnamy - Tracts . GALLIMARD

-Ce virus qui rend fou - Bernard-Henri Lévy | Éditions Grasset

 

- La bouffée délirante collective de la covid-19

- Covid-19 : l’exemple de la rumeur délirante, dite d’Orléans, de mai 1969

- Covid-19 : de la difficulté à admettre l’existence d’une bouffée délirante collective (1)

- Covid-19 : les difficultés à admettre l’existence d’une bouffée délirante collective (2)

- L’hypothèse de la bouffée délirante collective : interview du pédopsychiatre Thierry Gourvénec - YouTube

- COVID-19 : LA PEUR A-T-ELLE DÉCLENCHÉ UN DÉLIRE COLLECTIF ? - YouTube

- Coronavirus : un délire collectif ? | Mondialisation

- COVID-19 : opération psychologique

 

JGciKCzrNqJ_La-rumeur-délirante.pdf

La très questionnante saga de l'Escherichia Coli Entéro-Hémorragique

L'épidémie de danse à Strasbourg (1518) - YouTube

Folie dansante, hilarité irrépressible et nonnes possédées : histoires d'hystéries collectives 

( Non, c'était une épée, dans un pré... - YouTube ) ]



45 réactions


  • Adèle Coupechoux 11 novembre 2020 17:57

    Chronique, tout comme l’état d’urgence qui ne cesse d’être prolongé.

    Désormais, c’est à l’OMS d’intervenir pour que toute cette maltraitance et ce délire permanent cesse. Elle ne devra plus ensuite être sous influence. 

    Ensuite, je suis d’accord pour que Macron démissionne et que la constitution soit revue pour empêcher définitivement qu’une situation pareille se reproduise.


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 11 novembre 2020 18:45

      Bonsoir @ Adèle Coupechoux,

      tout à fait d’accord avec vous, à la nuance près que je serais bien étonné que l’OMS remplisse ce rôle, même

      si bien sûr j’en serais très satisfait. Et en conséquence la mobilisation de tous est indispensable. Chacun à sa mesure. Mais tous.
      .
      .
      (Je profite du 1er commentaire pour préciser que les expressions « insupportables Gilets jaunes » et « déplaisants Gilets jaunes » dans le texte ne sont pas à prendre au premier degré, mais bien comme si elles étaient pensées par Emmanuel Macron et Brigitte)


    • AmonBra QAmonBra 12 novembre 2020 13:35

      @Super Cochon

      (. . .) « L’OMS est une organisation qui travaille pour les intérêts des Firmes Pharmaceutiques . » (. . .)

      Confirmation, en raison du désengagement d’états de plus en plus en difficulté économique, on se demande pourquoi, il y a belle lurette que l’essentiel du financement de l’OMS est le fait de transnationales du médicament, un véritable cercle vicieux conçu et savamment impulsé dans le dos et l’indifférence des peuples, grâce aux corrompus les dirigeant et les « merdiamenteurs » à leur service. . . 


  • I.A. 11 novembre 2020 18:12

    Je suis d’accord avec vous pour le début de cette crise : une BDA collective, oui, orchestrée par des journalistes qui ont préféré l’émotion à l’investigation.

    Je crois toutefois que les responsables se sont rapidement aperçu de leur énorme erreur. Mais plutôt que revenir en arrière, ils ont enfoncé le clou, pensant ainsi faire avaler la pilule. Nous la faire avaler de force, cette pilule, en fait : de délirants, ils sont devenus des criminels politiques...

    Leur égo est tellement surdimensionné, qu’il n’y en a pas un, pas une, qui avouera ses erreurs et ses méfaits, ses mensonges et son obstination. Ils vont jusqu’à accuser leur propre enfant, sur un plateau de tv, de leur transmettre la maladie ! Ils imposent le masque à des gosses de 6 ans ! C’est dire si on est déjà très loin dans la tyrannie sanitaire.

    A ce stade, ça passe ou ça casse. Ils voient parfaitement comment tout cela risque de finir, vous savez. Mais ne savent plus comment s’arrêter, et pour cause : ils loupent, à chaque fois, les portes de sorties, tellement ils ont peur et tellement tout un chacun en rajoute une couche à la télé... 

    Nous sommes donc aujourd’hui dans cette fuite en avant-là, cette spirale d’humiliations et de maltraitances mondiales orchestrée cette fois par une coalition politique internationale, en attente d’un vaccin, en attente d’une solution, d’un clash, d’un... miracle.

    (Et du coup, peut-être envisagent-ils effectivement une sorte « réinitialisation mondiale », de manière à conserver le pouvoir et taire définitivement toute contestation).

    Il n’est que d’appréhender l’état d’urgence pour ce qu’il est réellement : un coup d’état, avec nos lois qui sont abolies et des forces de l’ordre qui nous contrôlent dans la rue.


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 11 novembre 2020 19:05

      Bonsoir @ I.A.

      on ne peut pas orchestrer une bouffée délirante collective pour la bonne raison qu’on ne connait pas les moyens de déclencher un délire, qu’il soit individuel ou collectif.
      A l’échelle individuel, on peut, oui, provoquer une décompensation délirante bruyante chez quelqu’un qui délire déjà à minima, mais pas chez quelqu’un qui n’a jamais déliré. Cela nécessiterait une connaissance de son inconscient qui me semble impossible. Néanmoins si vous torturez quelqu’un, ou si vous le contraignez à des conditions extrêmes (et c’est donc déjà de la torture) il est sans doute possible dans certains cas de déclencher un délire.
      Mais programmer un délire collectif est impossible.
      On peut tout au plus soumettre un groupe à une peur intense, voire même avec certaines dispositions ou conditions particulières générer une panique, mais faire délirer le groupe ça me parait impossible.

      En revanche qu’il y ait parmi les dirigeants quelques-uns d’entre eux qui ne délirent pas et qui exploitent le délire, sans mesurer ce qu’ils font, je n’en serais guère étonné. Mais ils sont dans ce cas une infime minorité.
      S’ils étaient nombreux à être conscient de l’existence du délire, ils feraient en sorte de le combattre. Un délire collectif est extrêmement dangereux, et chacun risque gros.

      (Je constate que vous utilisez l’abréviation BDA, pour bouffée délirante aiguë. C’est un pléonasme contre lequel j’ai un peu bataillé car il est malheureusement régulièrement utilisé. Une bouffée est par définition aiguë)


    • I.A. 11 novembre 2020 21:04

      @Thierry Gourvénec

      Je me suis mal fait comprendre il est vrai : lorsque je dis « orchestrée par des journalistes », je ne pense aucunement que leur objectif aie été le délire collectif. Le chaos, peut-être ? (car de quoi vivent-ils, in fine ?)

      Toutefois, au vu du déroulé médiatique, je pense que la « séquence virale » était préméditée de leur part. Ils se sont fait plaisir (croyant peut-être défendre le corps médical hospitalier), sans voir plus loin  malheureusement ! Ils n’ont pas imaginé les proportions que tout cela prendrait...

      J’ai la conviction que la quantité de non-dits entre les différents protagonistes, politiques, scientifiques et médiatiques, est littéralement monstrueuse, jusques et y compris entre chaque membre de chacune de ces 3 professions.
      Ceci pour répondre à votre remarque : « Un délire collectif est extrêmement dangereux, et chacun risque gros. » Parce que les non-dits autorisent bien plus que les paroles formelles.

      Pour la BDA, j’ai simplement pris le terme académique enseigné durant ma formation. Mais vous avez raison, « bouffée » : souffle brusque, rendant superflu le terme d’aigüe.

      Cordialement


    • binary 11 novembre 2020 22:09

      @Thierry Gourvénec

      Mais programmer un délire collectif est impossible.

      La situation actuelle prouve que non seulement on sait faire, mais que c est même très facile.


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 11 novembre 2020 22:28

      Bonsoir @ binary,

      je me refuse à polémiquer, et donc je me contenterai de vous dire, sans plus de commentaire ultérieur, que vous ne pouvez pas sérieusement affirmer ça, qui plus est à quelqu’un qui connait très bien le sujet, sans aucun argument.
      Constater que le délire est présent et en déduire que cela prouve qu’il a été créé volontairement n’a tout simplement aucun sens.


    • alinea alinea 11 novembre 2020 22:40

      @Thierry Gourvénec
      Encore faut-il pouvoir le combattre !
      On a du mal à imaginer que le moindre chiffre sur la moindre courbe a été imaginé pour entretenir le délire, mais à partir du moment où une majorité de gens se trompe sur le lieu de réconfort et se figure que penser comme on le lui dit est une clause de salut, on voit mal un gouvernement, même très lucide, faire un soudain revirement qui ne pourrait en aucun cas être rassurant !
      Tout le monde est coincé, conscient ou pas.


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 11 novembre 2020 22:47

      Bonsoir @ alinea
      « pour entretenir le délire » : entretenir quelque chose dont ils ne connaissent pas l’existence ??


    • alinea alinea 11 novembre 2020 22:53

      @Thierry Gourvénec
      « les effets du délire » ; on peut observer des effets sans nommer ni même connaître la cause ! ( les effets étant une peur perdurant.)


    • binary 11 novembre 2020 23:11

      @Thierry Gourvénec

      Constater que le délire est présent et en déduire que cela prouve qu’il a été créé volontairement n’a tout simplement aucun sens.

      Et que penser de n avoir comme réponse à un événement qu ’un : c est le hasard ?

      Manipuler les neuneux c est très simple, même un journaleux y arrive Maintenant, peut etre que c est trop compliqué pour un psy.


    • Ouallonsnous ? 14 novembre 2020 10:57

      @Thierry Gourvénec

      "Constater que le délire est présent et en déduire que cela prouve qu’il a été créé volontairement n’a tout simplement aucun sens.« 

      Absolument pas d’accord, ce »délire« a été créé de toutes pièces en tablant sur »l’ignorance" médicale d’une grande partie de la population et les effets de la propagande de mensonges télévisuelle sur l’existence d’ un virus sur mesure échappant à toutes les règles de la virologie pour les plus grands bienfaits de la dictature du régime macron !!!!


    • eau-mission eau-pression 14 novembre 2020 11:23

      @alinea

      une majorité de gens se trompe sur le lieu de réconfort

      Un papa pas choisi qui aurait choisi d’être papa dirait « Pars, surtout ne te retourne pas »


  • gouzier gouzier 11 novembre 2020 19:17

    "Aujourd’hui cette prise de conscience de la dangerosité du délire [...] est longue à venir.« 

    Ne comptez pas qu’elle vienne un jour pacifiquement en France.

    Pourquoi ? Parce que les personnes jouant un rôle actif dans cette hystérie sont parfaitement conscientes qu’il s’agit d’un délire collectif mais elles sont mues par la vénalité. Alors que les victimes, elles, paralysées par la crainte, affichent une soumission totale.

     

    Ne comptons pas sur un sursaut rationnel ou compassionnel de la part de ceux-là même qui ont contribué à propager et à l’entretenir le délire collectif : ceux qui nous gouvernent, la quasi totalité des politiques, les experts et conseillers médicaux de tout poil qui abondent dans le même sens, tous attendent le »retour d’investissement« et comptent bien se faire des couilles en or à court terme, c’est-à-dire dès que le vaccin sera administré à grande échelle et que BigPharma distribuera les récompenses.

     

    Quant aux journalopes qui savent tout mais ne disent rien, aux soignants qui déforment la réalité (plus personne ne meurt de vieillesse, de pneumopathies ou de crise d’asthme aiguë en France, tout le monde meurt du Covid, ça fait grimper les chiffres !), au-delà des primes, ils ont peur d’être »remerciés"...

     

    Tant que les citoyen(ne)s ne se révolteront pas, le dictateur pourra continuer à racketter les promeneurs, à détruire des milliers d’emplois et de commerces (ces petites entreprises dont on ne peut pas être actionnaire ne présentent aucun intérêt), à multiplier les contraintes insupportables grâce à ce petit jeu sadique et pervers consistant à voir jusqu’où il peut aller trop loin...

     


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 11 novembre 2020 22:42

      Bonsoir @ gouzier :
      "Parce que les personnes jouant un rôle actif dans cette hystérie sont parfaitement conscientes qu’il s’agit d’un délire collectif«  :
      j’ai personnellement échangé par mail avec Jacques Attali pour le prévenir de la présence du délire. Il ne connaissait pas l’existence même des délires collectifs....

       »Tant que les citoyen(ne)s ne se révolteront pas" :
      on peut tout à fait se révolter sur le seul constat des destructions économiques et sociales que provoque ce délire. Pas besoin pour cela de penser qu’il y avait une intentionnalité chez E. Macron de provoquer un délire, qu’il ne connaissait sans doute pas. En revanche il est probable qu’il a instrumentalisé la peur qu’il pensait pouvoir maitriser, pour imposer un confinement ayant pour but de neutraliser la population, et notamment les GJ, les militants du climat et les opposants au 49-3 sur les retraites.


    • LeMerou 12 novembre 2020 09:22

      @Thierry Gourvénec
      Bonjour,

      Très bons articles, je ne connaissais pas cette notion de « délire collectif », et à la lecture de ces derniers je me sent un peu plus « éclairé » sur le sujet.

      C’est une théorie qui se défend. Car si l’ont regarde la situation aujourd’hui pour quelqu’un qui serait resté relativement « sain de corps et d’esprit », n’ayant pas eu son bon sens de contaminé et devant le marasme actuel deux visions s’offrent à lui.

      Le délire collectif, difficilement envisageable pour un non initié, mais tellement possible au vu de l’histoire de l’humanité, de ses peurs et de ses comportements irrationnels issus de ces dernières. Et force est de constater à lecture de vos écrits, que le comportement actuel de certains renforce cette dernière, ou du moins à minima peuvent la confirmer.

      et

      L’irrésistible idée ou pensée, du « complot mondial », dont il vrai que certains comportements mercantiles (le profiter à tout prix et le toujours plus) viennent abreuver les moulins. Cette thèse si souvent relayée, décrite, plus ou moins argumentée par l’extraction de textes, de faits, etc.. quelques fois sortis de leur contexte pour mieux argumenter, ne serait elle pas, elle aussi l’effet d’un « délire collectif » afin de trouver un remède, une justification, un coupable aux maux ? 
      Ou alors du machiavélisme !

      Que penser, que faire, qui croire ? Telle sont les questions.

      Vous écrivez dans vos articles, que « seul » existe une pensée raisonnable au travers des réseaux sociaux, ou règne encore une certaine liberté d’expression, encore faut-il trouver des paroles ou écrits constructifs, étayés ce qui est tout de même assez rare, les comprendre aussi et de faire abstraction de l’effet « complot mondial » pour juger si ces derniers sont sans préjugés. J’exclue les communications pitoyables de personnes « politiques ou assimilées » qui sont bien sur uniquement à la recherche de notoriété.

      L’incontinence d’informations circulant sur le WWW est telle, que pour trouver le faux du vrai l’entreprise est difficile. Beaucoup de rédacteurs étant convaincus du bien fondé de leur informations.

      Il est vrai que les mesures actuelles sont liberticides, qu’un brin de lucidité de la part de nos élus dans leur « délire collectif » y aient vu un moyen de résoudre temporairement une fièvre contestataire sous le couvert nouveau de la protection de notre cher système de santé et de ses acteurs, associé en plus au concept « du bien être » individuel n’est pas à exclure tout de même, sans baigner dans une théorie du complot ou le machiavélisme, cela reste assez vraisemblable.

      Mais il faudra bien que tout cela s’arrête et jusqu’ou cette situation perdurera, avant l’arrivée de problèmes...


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 12 novembre 2020 11:08

      Bonjour @ LeMerou,

      il me semble que vous avez parfaitement fait le tour de la question.
      Améliorer un peu la forme de votre commentaire (et ça n’a rien d’évident. Moi qui depuis 8 mois m’y emploie, je peux vous dire que ce n’est pas facile) et vous obtenez un tract ou un court article parfaitement lisible par tous.

      Une précision : en fait il y a trois visions possibles et non deux :
      le délire collectif
      la Plandémie
      et un mélange des deux qui me parait la plus plausible. En considérant que de plan il n’y en a pas un seul mais plusieurs : un par pays influent, un par idéologie politique dominante et un par groupe mondial de réflexion dans chaque idéologie (Bilderberg, Institut Berggrruen, etc...). Au minimum. Sans parler des individuels genre Larry Fink (Black Rock), Bill Gates, etc... qui ont peut-être pour ambition de créer une dynastie familiale mondiale.


  • rhea 1481971 11 novembre 2020 19:35

    L’excès d’ondes électromagnétiques rend fou


  • nono le simplet 11 novembre 2020 20:52

    la courbe est plate ... et la terre aussi smiley


    • pemile pemile 11 novembre 2020 20:56

      @nono le simplet
      Après 8 mois, il reste toujours facile de fouiller les poubelles du net et d’en faire un article publié sur Avox smiley


    • nono le simplet 11 novembre 2020 21:09

      @pemile
      sorti de ma lecture par une bagarre de chats je suis venu faire un tour ... ça valait le coup ... un article à conserver dans les annales smiley


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 11 novembre 2020 21:15

      @nono le simplet
      Tin écoute chat si t’as encore un peu de coeur au fond de toi : https://youtu.be/UDwb0HkLhNI
       smiley


    • troletbuse troletbuse 11 novembre 2020 21:21

      @Bendidon
      Plutôt de la merde au fond de sa brouette !  smiley


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 11 novembre 2020 21:39

      @Bendidon
      Clap clap, elle fais mal celle la ....
      apres l’autre il à pas de coeur mais une feuille exel à la place ...


    • Francis, agnotologue Francis 11 novembre 2020 23:59

      @Bendidon
       
      Ingrid Courrèges, l’anti Greta Thunberg, magnifique lien, merci.
      Je ne demanderai jamais à qui que ce soit, et surtout pas aux enfants, de se masquer pour moi. Faut-il être dégénéré pour exiger ou même accepter des choses pareilles.
       
      Mais les Nono préfèreront sans doute ça : https://www.youtube.com/watch?v=et4eekh-5XE


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 14 novembre 2020 14:42

      @Francis
      Le pire, c’est que cette vidéo sarcastique n’est même pas dans l’exagération, qui n’est qu’apparente. Un simple constat. Très préoccupant depuis quelques décennies. Aujourd’hui nous sommes juste à l’acmé de l’ignominie.


  • troletbuse troletbuse 11 novembre 2020 21:20

    Ca s’en va

    https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-comment-expliquer-la-baisse-du-taux-de-reproduction-du-virus-7800920907

    https://www.europe1.fr/sante/coronavirus-le-taux-de-reproduction-en-baisse-vers-une-regression-de-lepidemie-4004914

    ET ca revient

    https://www.sudouest.fr/2020/11/11/coronavirus-en-nouvelle-aquitaine-hospitalisations-rea-le-pic-de-la-premiere-vague-est-il-depasse-8065884-11000.php

    C’est comme un tout petit rien (Chanson interprêtée par Claude François)

    A part ca, je vois que les bidochons reviennentsur ce fil avec leur pollution de merde en essayant de faire de l’humour.

    Ca commence déjà à puer.  smiley


  • alinea alinea 11 novembre 2020 22:21

    Notre cerveau reptilien aurait-il gardé les tracés inhérents à notre espèce : nos dominants sont nos protecteurs ? Comme chez les animaux ?

    Aussi une grande partie des gens ne pourrait-elle croire que les décisions prises en haut lieu peuvent nous être néfastes ?

    Ça fait pourtant longtemps qu’on ne choisit plus nos dominants sur leurs valeurs de responsabilité et de courage, mais sur des apparences vendues comme des colifichets.

    Donc, à tous ceux qui croient il faut conseiller ::

    Observe tes émotions, regarde les passer comme tu regarderais un morceau de bois dans le courant de la rivière.

    Trouver à les rassurer, de manière à ce qu’ils retrouvent le « sillon ». Parce que, aujourd’hui, le bon sens du sillon est devenu une agression, ses porteurs, des ennemis.

    Il faut faire vite, le pouvoir usurpé par des incompétents, délirants eux-mêmes ou à tout le moins ayant perdu toute notion de bon sens et de respect des autres, va dans le mur.


  • beo111 beo111 11 novembre 2020 23:33

    Merci pour votre travail.

    Mais à mon avis, tout ce bordel va s’arrêter quand les élections étasuniennes seront terminées. Un peu comme il y a cinquante ans, après le départ du Général, quand une bouffée délirante s’est emparée du peuple avec les disparues d’Orléans jusqu’à ce que l’identité du successeur soit connue.

    Espérons-le, en tout cas.


  • Francis, agnotologue Francis 12 novembre 2020 00:11

    Cette crise c’est le Nouvel Ordre Mondial en train de s’imposer.

     

    Face à cette crise je ne vois que deux réaction saines :
     soit :
    stigmatiser l’inanité du gouvernement et ses erreurs dans la lutte contre un danger aussi grave ; cf. l’art de la guerre.
     
     soit :
    comprendre que le but poursuivi n’est pas notre protection mais notre mise en liberté surveillée définitive. Il n’y a pas un confinement dont on pourrait entrevoir la fin, mais une mise en résidence surveillée déguisée et définitive. Nuance.

     

     Les deux réactions ne sont pas exclusifs, bien au contraire.


  • Old Dan 12 novembre 2020 01:53

    ... bouffée délirante collective ?

    Et le rôle des « réseaux sociaux » (comme AGV) ds le délire collectif ?

    Les vieux lucides qui ont été intubé ne délirent pas, eux...

    Bof !

    .

    [ Certains (articles) semblent avoir été écrit non pour nous informer, mais pour que l’on sache que l’auteur avait quelque chose à dire. (Goethe) ]


  • zygzornifle zygzornifle 12 novembre 2020 10:18

    D’habitude en cette saison on flirte avec la grippe et la gastro, ou sont t’elles passées ? 


  • illiadegun illiadegun 12 novembre 2020 17:11

    Qu’ est-ce qui est plat ?

    La Terre ou l’encéphalogramme des peuples qui l’habitent ?


  • troletbuse troletbuse 12 novembre 2020 17:22

    Les guignols du gouvernement disent qu’ils vopnt trouver du boulot pour les 863 ouvriers de Bridgestone qaui ferme pour aller en Pologne.

    Bien sur, il faut les croire sur paroles, ces incapables.

    https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/bridgestone/bridgestone-ferme-le-site-de-bethune-dans-le-pas-de-calais-qui-emploie-863-personnes-declare-la-ministre-deleguee-a-l-industrie_4178495.html

    Bientot une révolution pour virer ces salopards ?


    • jib_jib 13 novembre 2020 01:04

      @troletbuse
      A Paris et IdF tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
      Ro =0,75
      Un max de cadres en télétravail, Un max de vieux à la campagne,
      55% dans le métro (castex dixit)
      Mais surtout on ne change rien,
      Plutot crever. Ca ne saurait tarder.


  • jib_jib 13 novembre 2020 01:14

    S’il s’agit d’une bouffée délirante, il est urgent de confiner les super-contaminateurs. Le PR et toute sa clique.

    On risque d’observer un symptome de manque chez les accros à la pétoche.
    Et aussi quelques oedemes allergiques aigus face à la vérité nue et irritante.
    On pourrait même observer des suicides par décompensation hypochondriaque.
    Si on ne peut plus craindre la pire maladie du monde autant mourir tout de suite


  • Imhotep Imhotep 13 novembre 2020 17:24

    En voilà un qui se prend pour un grand penseur et éminent sociologue (et pourquoi pas stratège de guerre).

    Une seule information aveuglante suffit à démonter son petit édifice :

    Jusqu’à cette année aucune grippe n’à réussi à saturer l’hôpital ni à imposer à multiplier par deux les lits de réanimation. Aucune grippe n’a de telles séquelles cardiaques, neurologiques, rénales, hépatiques, pulmonaires, circulatoires et ophtalmiques. Ceux qui s’en sortent d’un cas grave mettent des mois à s’en remettre.

    Aucun argument ne peut contrer cette évidence et renvoie ces articles au vide de la bouffonnerie.

    Tout ce raisonnement infatué repose sur du sable et l’incapacité absolue à intégrer ce qui est dit plus haut. Un tel aveuglement délirant mériterait une place de choix dans le livre des records.


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 13 novembre 2020 17:59

      @Imhotep

      La pensée délirante produit beaucoup de distorsions, y compris le mépris présenté comme un argument.
      Il arrive même à des gens honorables auparavant de brutalement sombrer dans des travers qu’ils auraient eux-même dénoncés antérieurement.


  • fcpgismo fcpgismo 14 novembre 2020 14:18

    Au centre Leclerc de Chécy les petits pains bio que j’achète en temps normal a Biocoop sont classés en produits interdits. Grosse surprise... On se demande si on est pas complètement fou tellement, c’est invraisemblable.


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