jeudi 23 avril 2020 - par Jean-Pascal SCHAEFER

Grippe espagnole : de 250 000 morts à 14 millions de morts en un mois ?

 

C'est entre septembre et octobre 1918. Et c'est raconté dans un reportage instructif de 2018 de la BBC, visible en replay sur la chaîne 23 - RMC story (dépêchez-vous).

Voici l'essentiel de ce reportage :

  • juin 1918, 100 jours de pandémie : 200 000 morts
  • septembre 1918, 180 jours de pandémie : 250 000 morts
  • octobre 1918, 210 jours de pandémie : 14 millions de morts
  • novembre 1918, 240 jours de pandémie : 60 millions de morts
  • juillet 1919, 500 jours de pandémie : 100 millions de morts.

L'Institut Pasteur et l'Institut Robert-Koch ont évalué le chiffre à un niveau plus modeste, de 20 à 50 millions de morts.

Cela reste impressionnant.

Pour mémoire, cette "grippe espagnole" a été appelée ainsi, car l'Espagne était l'un des rares pays neutres en cette période de conflit mondial. Et les journaux espagnols ont été les premiers à en parler. Mais quand on regarde d'où est venue cette fameuse grippe, c'est plutôt aux USA qu'elle est apparue.

Cette grippe de 1918 pourrait donc être requalifiée à juste titre de "grippe américaine" ou de "grippe étatsunienne".

Il est d'ailleurs vraisemblable que la grippe en question ait été aggravée par une utilisation abusive de l'aspirine.

La leçon de l'histoire mérite toutefois d'être connue, sans chercher à considérer que l'histoire se répète à l'identique. Ne serait-ce que pour gagner en humilité.

 



40 réactions


  • njama njama 23 avril 2020 11:40

    @ l’auteur

    septembre 1918, 180 jours de pandémie : 250 000 morts
    octobre 1918, 210 jours de pandémie : 14 millions de morts

    + 13,75 millions de morts en un mois ? ces chiffres sont totalement incohérents et peu crédibles ! où sont les cimetières ? ceux de cette grippe dite espagnole varient de 10 à 100 millions suivant les sources, une hécatombe qui a été manifetement surévaluée au fil des décennies, basée sur divers calculs statistiques, c’est à dire des estimations établies à partir de donnés locales, fragmentaires, projetées sur la population mondiale de l’époque, données démographiques elles-même estimées car inexistantes dans de nombreux pays à 1,6 ou 1,7 milliard d’habitants.

    Je ne suis pas certain que l’Institut Pasteur, fabricant de vaccins qui n’a aucune qualité en recherches historiques soit une source fiable.

    Par ce petit temps pandémique les médias nous ressortent le spectre de la grippe espagnole alors que les cas ne supportent pas la comparaison, principalement parce que les moyens thérapeutiques et hospitaliers différent, que nous ne sommes pas en période de guerre qui traine assez systématiquement derrière elle des pathologies endémiques typiques, fièvre typhoïde, diphtérie, choléra, scorbut,...


    • François Vesin François Vesin 23 avril 2020 12:11

      @njama
      « nous ne sommes pas en période de guerre »
      .
      Vous allez finir en prison si vous continuez !!
      Macron a dit  nous sommes en guerre
      .
      Soit, comme 99% de nos concitoyens, vous avez obéi
      soit vous avez compris qu’il vous avait menti et trahi
      et, vous êtes entré en guerre contre lui !
      .
      Alors, vous voyez bien que nous sommes tous en guerre
      .
      Ceux qui la subissent confinés restent terrés dans la peur
      ceux qui vont la gagner ont pris le maquis !
      Et, c’est pas beau la vie, tous seront vainqueurs !!! 


    • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 24 avril 2020 09:56

      @njama
      Les cimetières ? A proximité des villes. Voir ici : https://www.geo.fr/histoire/la-grippe-espagnole-le-tueur-invisible-de-1918-189192
      Difficile d’avoir un déroulé précis du nombre de morts de la pandémie. Le reportage de la BBC est le seul qui ait donné un déroulé aussi précis. Et cela ne semble pas incohérent, compte tenu de la mortalité de la seconde vague. Même si, et je l’ai d’ailleurs souligné, les chiffres d’ensemble de ce reportage soient globalement surévalués par rapport à d’autres estimations.
      Personnellement, je trouve que l’Institut Pasteur a tout de même de la légitimité pour parler d’épidémies. L’Institut Robert-Koch en Allemagne donne les mêmes chiffres. Idem pour l’université de Stanford : https://virus.stanford.edu/uda/
      Si vous avez des sources solides, je suis preneur. Idem pour le reste de vos affirmations (qui sont d’ailleurs légitimes sur le principe). Comme ni vous ni moi n’y étions, seules des sources solides peuvent nous permettre de nous aider à nous faire une idée correcte de la situation.


  • njama njama 23 avril 2020 11:56

    Certains « experts » patentés qui ont consulté leur boule de cristal (mais pas les données de l’Insee qui n’enregistre pour l’heure aucune surmortalité sur la période par rapport à 2018) nous prédisent qu’une possible deuxième vague pandémique de Covid-19 pourrait nous tomber sur la tête, et les médias ne se privent pas de surfer sur leurs oracles.

    A cette fin évoquer le cas de la grippe espagnole est l’argument bien utile pour appuyer ce genre de vaticinations psychotiques qui ne reposent que sur du vent, ou la peur, ou des effets délétères du « principe de précaution » à géométrie variable (?) Un petit coup d’œil dans le rétro leur serait pourtant bien utile, la Grippe de 1969 dite « grippe de Hong-Kong » en France 30.000 morts...[nous n’en sommes qu’à 10.000 hors décès Ehpad comptabilisés depuis le 2 avril], et la presse en parlait à peine... qui s’en souvient ?

    69, année épidémique

    « Ce retour vers le passé est riche d’enseignements sur l’évolution de nos mentalités. Il y a 50 ans à peine, la mort de 30 000 personnes, même jeunes, nous semblait une fatalité, un non-évènement. Aujourd’hui, le décès de 15 000 octogénaires est une tragédie qui semble inacceptable pour tous. »

    https://www.jim.fr/e-docs/69_annee_epidemique_182585/document_actu_pro.phtml


    • izarn izarn 23 avril 2020 15:34

      @njama
      Pour le H1N1 on nous a fait le même coup de la « grippe espagnole ».
      Avec des fadaises du type mutation de virus interspécifique. Ce qui est impossible. Les virus aviaires restent chez les oiseaux. Et ce n’est certainement pas une mutation qui va changer ces fondamentaux, valides depuis des millions d’années.
      Les mutations valides sont intraspécifiques (A l’interieur d’une espèce)
      En 1918, aprés la guerre, les conditions sanitaires étaient épouvantables dans la population européenne. Ce qui est chaque fois un risque majeur.
      Le H1N1 a prouvé qu’il n’était pas dangereux. Alors ?
      Peur, arnaque en direction de vaccins inutiles.


    • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 24 avril 2020 10:02

      @izarn
      Il faut effectivement prendre du recul, et ne pas se laisser impressionner.
      Ensuite, je ne suis pas certain que la grippe espagnole ait spécialement été mise en avant par les promoteurs de vaccins ?
      Dans tous les cas, le vaccin est peut-être une chimère, cf le rhume, le SIDA, le SRAS... et n’arrivera possiblement jamais.


  • njama njama 23 avril 2020 12:05

    Nous n’avons pas vu pour l’heure de deuxième vague grippe asiatique cuvée 1957, de grippe de Hong-Kong cuvée 1969, de H1N1 cuvée 2009, de SRAS-Cov 1.0 cuvée 2003, de MERS cuvée 2013...

    alors qui peut prédire sérieusement une deuxième vague Covid-19 ? pas même le grand Professeur Raoult qui pourtant à l’air d’un druide smiley


    • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 24 avril 2020 10:03

      @njama
      Pas faux.


    • ERANOVA 24 avril 2020 21:47

      @njama oui, enfin on a quand même ceci : 
      https://www.globaltimes.cn/content/1186194.shtml

      « Le monde scientifique perplexe et inquiet devant l’apparition d’une nouvelle mutation du Covid-19.

      Celle-ci est apparue à Harbin, dans la province du Heilongjiang, au nord-est de la Chine, et elle commence dangereusement à s’étendre aux régions voisines. Ainsi, les régions de Mongolie intérieure et du Liaoning sont désormais touchées par cette étrange nouvelle souche du coronavirus.

      Le premier cas (ou patient zéro) repéré à Harbin serait importé des Etats-Unis, selon les autorités locales, qui évoquent 50 personnes déjà contaminées et 4 000 autres actuellement testées.

      Les épidémiologistes et les virologues contactés par Global Times ont déclaré être dans l’incompréhension devant cette nouvelle chaîne d’infection.

      « Son génotype étant différent de celui de Wuhan, il est impératif de le contenir », précise Zeng Guang, épidémiologiste en chef du Centre de prévention des maladies. 

      Les chercheurs alertent, car cette nouvelle souche est plus difficile à détecter, elle est aussi plus infectieuse et contagieuse, en occurrence, il est crucial de tout mettre en œuvre pour la tuer dans l’œuf, les nombreux tests déjà effectués sont un parfait exemple de prévention. » Wikistrike


  • caillou14 rita 23 avril 2020 13:27

    Les virus d’aujourd’hui, ne sont plus a la hauteur ?

     smiley


  • foufouille foufouille 23 avril 2020 13:32

    « Il est d’ailleurs vraisemblable que la grippe en question ait été aggravée par une utilisation abusive de l’aspirine. »

    oui, oui, avec 8g par jour imaginaire.


    • njama njama 23 avril 2020 14:11

      @foufouille
      Les overdoses médicamenteuses sont légions, pas seulement en automédication. La médecine de l’époque n’avait pas défini de posologie maximale, actuellement 3 g max par jour chez l’adulte, 1 g toutes les 8 heures. source Vidal
      Le risque hémorragique est important en plus que l’effet antipyrétique affaiblit la réponse immunitaire et favorise la prolifération virale...
      La fièvre, un processus vital
      https://www.bickel.fr/2017/05/la-fievre-un-processus-vital/

      « Gentle as a Mother’s kiss... Bayer Aspirin... »

      https://farm1.static.flickr.com/821/41149086542_da32699638_b.jpg

      Une dose de 500mg d’aspirine administrée à un nourrisson suffirait à le faire passer de vie à trépas ...


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 14:24

      @njama

      tu es débile vu que avec 8g plus le picrate de l’époque, tout le monde est mort.

      un soldat avait un quart d’eau de vie par jour


  • njama njama 23 avril 2020 13:32

    « Il est d’ailleurs vraisemblable que la grippe en question ait été aggravée par une utilisation abusive de l’aspirine. »

    Oui tout à fait, l’aspirine (acide acétylsalicylique) était une nouveauté présentée comme une panacée contre toutes sortes de maux. Les grippés ne mourraient pas d’un virus dévastateur mais de pneumopathies bactériennes secondaires sévères, l’acide acétylsalicylique (aspirine) prescrit à très hautes doses aurait été in fine l’agent morbide !

    En somme peut-être la méga-erreur médicale de tous les temps pour cause iatrogénique (?). A décharge de responsabilité pour le corps médical, les effets toxiques n’avaient pas été étudiés à l’époque, pas plus que les effets cancérigènes des aiguilles de radium...

    Dossier NEXUS : Grippe espagnole

    Un siècle après, on nous mène toujours en bateau ! Par Kim-Anh Lim
    Trois études publiées aux États-Unis – le pays, rappelons-le, où la «  grippe espagnole » a débuté en Occident – devraient définitivement mettre fin au mythe d’un virus hyper-virulent venu de nulle part.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Juin-2013/Grippe_espagnole_Nexus89.pdf



    • foufouille foufouille 23 avril 2020 14:01

      @njama

      nzxus = magazine pour charlatan et gogol.


    • njama njama 23 avril 2020 14:38

      @foufouille
      les prescriptions de l’époque jusqu’à 8 gr / jour ! aujourd’hui tout le monde admettrait que c’est un niveau toxique, d’autant plus qu’il serait poursuivi sur plusieurs jours. C’est seulement l’ignorance qui aurait aggravé cette hécatombe trop vite « attribuée » au seul virus de la grippe, hypothèse qui ne tient pas la route car il est peu probable que cette épidémie aurait été une première dans l’Histoire de l’humanité qui n’en aurait gardé aucune mémoire.

      En février 1917, le brevet américain de la société allemande Bayer – devenue un géant de l’industrie pharmaceutique en étant jusque-là le seul distributeur mondial de l’aspirine4 – tombe dans le domaine public aux États-Unis. Alors que la grippe fait rage, et pour maintenir sa position de leader, Bayer mène une campagne publicitaire d’envergure où elle vante la pureté de son produit. À l’automne 1918, le médecin-chef de l’US Navy recommande l’aspirine comme traitement symptomatique de la grippe espagnole et l’armée en achète de grandes quantités. Le journal de l’American Medical Association va même jusqu’à prescrire une dose de 1 000 milligrammes toutes les trois heures.

      À titre de comparaison, en 1977, un rapport américain faisait le constat suivant : « L’aspirine est un analgésique sûr et efficace lorsqu’elle est prise aux doses recommandées de 325 à 650 mg toutes les quatre heures pendant la durée des symptômes, sans dépasser 4 000 mg par 24 heures pendant dix jours5. »

      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Juin-2013/Grippe_espagnole_Nexus89.pdf


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 14:45

      @njama

      8g est une dose mortelle pour tout le monde surtout avec la conso d’alcool du soldat, débile. c pas une insulte.


    • njama njama 23 avril 2020 15:01

      @foufouille
      nzxus = magazine pour charlatan et gogol.


      Salicylates and Pandemic Influenza Mortality, 1918–1919 Pharmacology, Pathology, and Historic Evidence

      Karen M. Starko
      https://academic.oup.com/cid/article/49/9/1405/301441


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 15:05

      @njama

      une vraie source médicale genre pubmeb avec de nombreux articles et pas un machin trafiqué pour charlatan.


    • njama njama 23 avril 2020 15:08

      @foufouille
      parce que vous supposez que tout le monde était alcoolique ? les cirrhoses sont plutôt tardives après des années d’addiction. C’est quoi vos sources ?
      La grippe espagnole a surtout sévi sur de jeunes adultes, pas que des militaires... c’est assez bien documenté, raison de plus pour ne pas la comparer à Covid-19 qui est surtout gériatrique.


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 15:24

      @njama

      la ration était de 2l de vin sur le front plus la gnôle, le tout gratuit.

      ça réchauffe et est assez loin de la grosse picole.

      de mémoire, les gamins avaient 25cl de vin à la cantine ............

      les alcools maison de l’époque n’était pas vraiment déclaré.


    • njama njama 23 avril 2020 15:30

      @foufouille

      C’est Oxford Academic, ça ne vous va pas, le niveau n’est pas assez satisfaisant pour votre altitude qui nous éblouit à longueur d’années ?
      Vous préférez vous complaire dans le « mythe d’un virus tueur » bâti sur des rumeurs, des empilements de témoignages éclectiques, des émotions, des peurs, ... colportés de générations en générations ?
      Est-ce donc si difficile pour vous d’envisager seulement d’autres hypothèses qui donneraient du sens à cet événement hors normes ?
      Les recherches en histoire sont assez récentes...

      La grippe espagnole : une historiographie centenaire revisitée

      « Les historiens se sont saisis plutôt tardivement de la grippe espagnole à partir de la fin des années 1970, en comparaison des médecins, épidémiologistes et microbiologistes qui, dès 1918, ont été confrontés à l’énigme médicale de cette pandémie. Dès les années 1980, le questionnement des historiens a été influencé par la demande d’histoire et de « leçons du passé » sur les épidémies. »
      https://journals.openedition.org/lerhistoria/4004


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 15:49

      @njama

      non ce n’est pas suffisant une étude bidonnée impossible à vérifier car avec des données datant de 100 ans. oxford n’est pas dans le titre de ton lien en plus

      un historien n’est pas non plus médecin.

      c’est pareil que pour tes autres conneries de quinton ou b17.

      le miel n’est pas bon pour un diabétique car naturel.


    • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 24 avril 2020 10:07

      @njama
      Oui, dans un article précédent, vous avez souligné à juste titre le rôle qu’a pu jouer l’aspirine dans l’aggravation de la mortalité.
      Pour autant, il serait intéressant de voir la corrélation mois pas mois et pour les pays concernés entre la mortalité et l’administration d’aspirine. Je suis toujours à la recherche d’une source détaillée sur le sujet.


  • njama njama 23 avril 2020 13:49

    Andre Frogerais. L’Aspirine en France : un affrontement franco-allemand. Sep 2012, Lyon, France.

    « La production d’Aspirine de la SCUR passe de 3.554 kg en 1908 à 33.118 kg en 1914, et plus de 60.000 kilos en 1918 »

    « En 1917, l’Aspirine est inscrite dans le Formulaire militaire du service de santé »

    https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/848459/filename/La_marque_Aspirine_en_Fra nce_11_EnregistrA_automatiquement_.pdf

    Usages du radium
    Les applications de la médecine commencèrent dès la fin de 1901. Un nouveau domaine fut créé pour regrouper toutes les applications thérapeutiques où le radium est présent : la curiethérapie ou radiumthérapie.
    Les besoins de la médecine de l’époque conduisirent à réaliser des objets très divers mettant en œuvre de très petites quantités de radium. Il s’agissait d’aiguilles et de tubes ou encore d’applicateurs contenant du radium. Entre 1910 et 1930, ils équiperont de nombreux hôpitaux et cliniques. Les aiguilles et tubes de radium qui étaient rigides sont aujourd’hui remplacés par des fils souples d’irridium-192.

    A la fin de la guerre de 1914-18, la demande est telle que le produit se fait rare et cher, ce qui provoque l’intérêt d’industriels pour un élément dont un gramme atteint le prix d’une maison de bon standing dans Paris.

    https://www.laradioactivite.com/site/pages/usagesduradium.htm


  • njama njama 23 avril 2020 15:56

    septembre 1918, 180 jours de pandémie : 250 000 morts
    octobre 1918, 210 jours de pandémie : 14 millions de morts
    novembre 1918, 240 jours de pandémie : 60 millions de morts

    Énorme coïncidence temporelle entre ce pic de décès et le début des prescriptions massives de l’aspirine !!!

    Aspirin Advertisements in August 1918 and a Series of Official Recommendations for Aspirin in September and Early October Preceded the Death Spike of October 1918
    [...] Official recommendations for aspirin were issued on 13 September 1918 by the US Surgeon General [64], who stated aspirin had been used in foreign countries “apparently with much success in the relief of symptoms” (p 13), on 26 September 1918 by the US Navy [29], and on 5 October 1918 by The Journal of the American Medical Association [31]. Recommendations often suggested dose regimens that predispose to toxicity as noted above. At the US Army camp with the highest mortality rate, doctors followed Osler’s treatment recommendations, which included aspirin [48], ordering 100,000 tablets [65]. Aspirin sales more than doubled between 1918 and 1920 [66].

    The number of deaths in the United States increased steeply, peaking first in the Navy in late September, then in the Army in early October, and finally in the general population in late October [67]. Homeopaths, who thought aspirin was a poison, claimed few deaths [11, 48]. Others may have suspected that aspirin was responsible. On 23 November, 1918, Horder [68] wrote in The Lancet that, for “intensely toxic cases…aspirin and all so-called febrifuge drugs must be rigidly excluded from the treatment” (p 695)

    In summary, just before the 1918 death spike, aspirin was recommended in regimens now known to be potentially toxic and to cause pulmonary edema and may therefore have contributed to overall pandemic mortality and several of its mysteries. Young adult mortality may be explained by willingness to use the new, recommended therapy and the presence of youth in regimented treatment settings (military). The lower mortality of children may be a result of less aspirin use. The major pediatric text [69] of 1918 recommended hydrotherapy for fever, not salicylate ; its 1920 edition [70] condemned the practice of giving “coal tar products” in full doses for reduction of fever. The occurrence of Reye syndrome-like illness before the 1950s is debated and consistent with the fact that children’s aspirin was not marketed until the late 1940s. Varying aspirin use may also contribute to the differences in mortality between cities and between military camps...

    source : Salicylates and Pandemic Influenza Mortality, 1918–1919 Pharmacology, Pathology, and Historic Evidence

    Karen M. Starko
    https://academic.oup.com/cid/article/49/9/1405/301441


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 16:02

      @njama

      toujours aussi bidon.


    • njama njama 23 avril 2020 16:18

      (traduction Deepl) Des publicités pour l’aspirine en août 1918 et une série de recommandations officielles pour l’aspirine en septembre et début octobre ont précédé le pic de mortalité d’octobre 1918
      [...] Des recommandations officielles concernant l’aspirine ont été publiées le 13 septembre 1918 par le ministre de la santé américain [64], qui a déclaré que l’aspirine avait été utilisée dans des pays étrangers « apparemment avec beaucoup de succès pour soulager les symptômes » (p 13), le 26 septembre 1918 par la marine américaine [29], et le 5 octobre 1918 par le Journal de l’Association médicale américaine [31]. Les recommandations suggéraient souvent des schémas posologiques qui prédisposent à la toxicité, comme indiqué ci-dessus. Dans le camp de l’armée américaine où le taux de mortalité était le plus élevé, les médecins ont suivi les recommandations de traitement d’Osler, qui comprenaient l’aspirine [48], en commandant 100 000 comprimés [65]. Les ventes d’aspirine ont plus que doublé entre 1918 et 1920 [66].

      Le nombre de décès aux États-Unis a fortement augmenté, atteignant un pic dans la marine fin septembre, puis dans l’armée début octobre, et enfin dans la population générale fin octobre [67]. Les homéopathes, qui pensaient que l’aspirine était un poison, ont fait peu de morts [11, 48]. D’autres ont pu soupçonner que l’aspirine était responsable. Le 23 novembre 1918, Horder [68] écrivait dans The Lancet que, pour les « cas de toxicité intense... l’aspirine et tous les médicaments dits fébriles doivent être rigoureusement exclus du traitement » (p 695).

      En résumé, juste avant le pic de mortalité de 1918, l’aspirine était recommandée dans des régimes dont on sait maintenant qu’ils sont potentiellement toxiques et qu’ils provoquent un œdème pulmonaire, et qu’ils peuvent donc avoir contribué à la mortalité globale de la pandémie et à plusieurs de ses mystères. La mortalité des jeunes adultes peut s’expliquer par la volonté d’utiliser la nouvelle thérapie recommandée et par la présence de jeunes dans des établissements de traitement réglementés (militaires). La baisse de la mortalité des enfants pourrait être due à une moindre utilisation de l’aspirine. Le principal texte pédiatrique [69] de 1918 recommandait l’hydrothérapie pour la fièvre, et non le salicylate ; son édition de 1920 [70] condamnait la pratique consistant à donner des « produits à base de goudron de houille » en doses complètes pour réduire la fièvre. L’apparition d’une maladie semblable au Syndrome de Reye avant les années 1950 est débattue et correspond au fait que l’aspirine pour enfants n’a été commercialisée qu’à la fin des années 1940. L’utilisation variable de l’aspirine peut également contribuer aux différences de mortalité entre les villes et entre les camps militaires.


    • njama njama 23 avril 2020 16:29

      @foufouille
      toujours aussi bidon. 


      C’est cela, continuez de nous illuminer...
      le confinement ne vous réussit pas, vous régressez...


    • foufouille foufouille 23 avril 2020 16:29

      @njama

      et avant ils sont tous morts d’un ulcère à l’estomac puis aux intestins ...............


    • slave1802 slave1802 23 avril 2020 20:40

      @njama

      Dans un commentaire, vous dites que les chiffres annoncés sont bidon.

      2 commentaires plus tard, ces même chiffres viennent étayés votre théorie sur l’aspirine.

      Il a raison, VOUS êtes bidon.


    • njama njama 23 avril 2020 23:03

      @slave1802
      Je n’ai pas dit que je cautionnais ces chiffres j’ai seulement mis en évidence que l’introduction massive de l’aspirine coïncide avec le pic de décès qui apparaît à partir d’octobre 2018 et qui s’amplifie par la suite en novembre...
      « Énorme coïncidence temporelle entre ce pic de décès et le début des prescriptions massives de l’aspirine !!! »
      Tout comme le nombre de morts de la shoah, du génocide arménien, de victimes de guerre diverses peuvent être quantitativement sujet à caution à la hausse ou à la baisse sans pour autant remettre en cause les événements eux-mêmes.

      Pour raccrocher à l’actualité les médias nous abreuvent d’un nombre de morts du Covid lui-même extrêmement sujet à caution, chiffre probablement très exagéré, puisque de nombreux décès sont « attribués à » ce coronavirus sans la moindre preuve.
      En France il meurt chaque année environ 40.000 personnes de « maladies de l’appareil respiratoire respiratoire » de source très officielle Cepidc_Inserm... https://www.agoravox.fr/commentaire5718441
      Le coronavirus ne les a pas fait disparaître par enchantement, et les pneumopathies diverses existaient en 1918, tuberculose, tabagisme et autres...


    • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 24 avril 2020 10:08

      @njama
      Intéressant, merci.


  • Analis 23 avril 2020 22:17

    L’Institut Pasteur et l’Institut Robert-Koch ont évalué le chiffre à un niveau plus modeste, de 20 à 50 millions de morts.


    Je pense que cela montre le niveau de confiance à accorder aux études de l’Institut Pasteur, un des derniers à s’accrocher à des chiffres aussi faibles.

    Alors que de nos jours, les études les plus solidement documentées sont à un minimum de 48,8 millions de morts. Il est vrai que l’Institut Pasteur en est encore à essayer de nous faire croire que le nombre de victimes était plus élevé en Espagne, pays qui ne souffrait pas des affres de la guerre et où les conditions sanitaires restaient meilleures, qu’en France, où les conditions de vie étaient plus dures et les personnes plus fragilisées. Les études les plus sérieuses donnent là encore un chiffre nettement au dessus, de l’ordre de plus de 400 000. La sous-estimation faite par l’Institut Pasteur viendrait-il tout simplement de ce qu’il est français et toujours sensible à la nécessité de perpétuer la désinformation entreprise à l’époque par l’État français ?


    • njama njama 23 avril 2020 23:11

      @Analis
      L’Institut Pasteur et l’Institut Robert-Koch ne sont certainement pas des références en recherches historiques, qu’ils s’occupent de ce qu’ils savent faire.

      Il est apparent que les liens d’intérêts de ces Instituts pour promouvoir de la médecine préventive par la vaccination les disqualifient d’emblée de nous présenter des résultats objectifs basés quoiqu’il en soit sur « des statistiques », des estimations d’estimations...
      Qu’ils publient leurs sources et leurs travaux statistiques s’ils escomptent être crédible un jour.
      En attendant ces chiffres de 20, 50 ou 100 millions de morts pour moi ça vaut pas chipette, elles n’alimentent qu’un mythe d’un virus tueur fantôme.
      Je cherche les cimetières...


    • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 24 avril 2020 10:09

      @Analis
      Merci de préciser vos sources, SVP.


    • Analis 30 avril 2020 19:32

      @Jean-Pascal SCHAEFER

      Je suis un peu surpris, que vous demandiez ça, car ces sources ne manquent pas (vous-même mentionnez de tels chiffres au début de votre article). Par exemple :


      David M. Morens et Anthony S. Fauci, « The 1918 Influenza Pandemic : Insights for the 21st Century », The Journal of Infectious Diseases, vol. 195, no 7,‎ 1er avril 2007, p. 1018–1028 (ISSN 0022-1899, DOI 10.1086/511989)

      Niall P. A. S. Johnson et Juergen Mueller, « Updating the accounts : global mortality of the 1918-1920 « Spanish » influenza pandemic », Bulletin of the History of Medicine, vol. 76, no 1,‎ 2002, p. 105–115 (ISSN 0007-5140, PMID 11875246, DOI 10.1353/bhm.2002.0022).


      Cela me pose la question du taux de mortalité exact de la grippe espagnole. C’est-à-dire, le taux de mortalité naturel, si aucun des infectés ne reçoit de soin. Suivant les différentes estimations (en ne retenant que les nouvelles, de 48,8 millions à environ 100 millions), elle aurait tué de 2,71 à près de 6 % de la population mondiale d’alors (estimée entre 1,7 et 1,8 milliards d’habitants) ; on suppose que 60 à 75 % de cette population mondiale a été infectée. Même si on tient compte de la piètre qualité des soins d’alors, sa létalité potentielle devait être supérieure.


      S’agissant du Covid-19, il faut tenir compte de ce que les données actuelles sont en-dessous de la réalité, dans la mesure où de nombreux morts ne sont pas pris en compte. Et parfois de beaucoup, comme à New-York (je vais y revenir).



    • Analis 6 mai 2020 19:34

      Alors, pour cette mortalité brute de la grippe espagnole, en incluant les plus anciennes (et plus faibles) estimations, je parviens à une fourchette comprise entre 1,57 % (20 millions de morts/ 1,8 milliards d’habitants/ ¾ de la population infectés) et 9,8 % (environ 100 millions/ 1,7 milliards/ 3/5). Si on s’en tient aux estimations plus récentes (minimum 48,8 millions de morts), la fourchette est entre 3,61 et 9,8 %.


      S’agissant de la sous-estimation du nombre de décès du Covid-19, qui pourrait être dans certains cas très grande, voici des données tirées de New-York :

      https://lesakerfrancophone.fr/les-etats-unis-vont-cacher-leur-propre-mortalite-due-aux-coronavirus


      • [......]
      • Les rangées de tombes « visibles depuis l’espace » arrivent maintenant aux États-Unis mêmes. Le président du conseil municipal de New York a annoncé avec tristesse que les victimes de l’épidémie seront bientôt enterrées temporairement dans des parcs publics  :

        Mark D. Levine @MarkLevineNYC - 1:33 UTC - 6
        avril 2020

        Les familles en deuil disent avoir appelé jusqu’à
        une demi-douzaine de pompes funèbres et n’en
        avoir trouvé aucune qui puisse s’occuper de leurs
        proches décédés.

        Les cimetières ne sont pas en mesure de traiter le
        nombre de demandes d’enterrement et refusent la
        plupart d’entre elles. 4/

        Il n’y a pas que les décès dans les hôpitaux qui sont
        en hausse.
        En moyenne, avant cette crise, il y
        avait 20 à 25 décès à domicile par jour à New
        York. Aujourd’hui, au milieu de cette pandémie,
        ce nombre est de 200 à 215. *Chaque jour*.
        5/

        Au début de cette crise, nous pouvions prélever
        des échantillons sur les personnes décédées
        chez elles, et ainsi obtenir un test de coronavirus.
        Mais cette époque est révolue depuis longtemps.
        Nous n’avons tout simplement pas la capacité de
        tester le grand nombre de personnes qui meurent
        chez elles. 6/
      • […...]


      Si certains parlaient d’un taux 2 à 2,5 fois fois supérieur à la normale à New-York, alors que le nombre décès l’est en fait entre 9 à 10 fois, combien cela fait-il de morts du Covid-19 ? Il serait de 6 à 8 fois supérieur dans cette ville à celui qui était recensé début avril. Les USA ont probablement largement dépassé les 100 000 morts.


  • julius 1ER 24 avril 2020 09:27

    à l ’époque on a surévalué les chiffres .....

    et aujourdhui les Gvts pris en défaut les sous-évaluent à tel point que l’on peut se demander si l’on n’est pas pris pour des idiots ??????

    en disant cela, je pense au Vietnam qui dit n’avoir eu aucun mort à déplorer suite à ce Virus alors qu’un navire américain ayant fait escale à Danang s’est retrouvé avec un équipage HS à l’instar du PA Charles de Gaulle .... chercher l’erreur ?????


  • BA 24 avril 2020 12:29

    Vendredi 24 avril 2020 :


    Coronavirus : au total, 191 228 morts dans le monde entier.


    Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus grand nombre de morts (49 759 morts),

    l’Italie (25 549 morts),

    l’Espagne (22 157 morts),

    la France (21 856 morts),

    le Royaume-Uni (18 738 morts),

    la Belgique (6 490 morts),

    l’Iran (5 391 morts),

    l’Allemagne (5 481 morts),


    Coronavirus : 3 176 morts en 24 heures aux Etats-Unis, l’un des pires bilans humains enregistrés.


    Le nouveau coronavirus a fait près de 50 000 morts aux Etats-Unis après l’un des pires bilans humains enregistré sur 24h, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins hier soir.


    Entre 20h30 mercredi soir et jeudi soir, ce sont 3 176 morts liées au Covid-19 qui ont été enregistrées dans le pays, de loin le plus endeuillé par le virus, selon les chiffres officiels. En 24h, ce sont 26 971 nouveaux cas de coronavirus qui ont été recensés. 


    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5970417/coronavirus-3-176-morts-en-24h-lun-des-pires-bilans-humains-enregistres.html


Réagir