samedi 13 février 2010 - par Monolecte

Cachez ce sein...

Dans les journaux, dans les hôpitaux, dans les alcôves, à la télé, sur les plages, dans la rue, à la radio, dans le lit, dans l’espace public comme dans la plus stricte intimité, l’OPA sur le corps des femmes ne cesse jamais ! Et c’est encore pire quand le féminisme médiatiquement correct s’en mêle !

Cachez ce sein...Hier, c’était la journée Élisabeth Badinter sur France Inter.
Ça tombe bien, ça rime.

Badinter, c’est du lourd, c’est du sérieux, une philosophe, une intellectuelle féministe. Et comme le souligne le film de La Domination masculine, en terme de défense du droit des femmes, il y a encore du boulot, des marches à gravir et surtout des étapes à ne pas repasser en marche arrière, comme ce serait un peu la tendance en ce moment. Des combats à mener pour les droits des femmes, ça ne manque pas. Rien que pour l’exemple, prenons l’inégalité la plus fondamentale de toutes, celle qui rogne bien des ailes et rend bien dépendantes la plupart d’entre nous, l’inégalité devant l’emploi, que ce soit en terme d’accès ou de salaire. Mieux éduquées que les garçons, nous sommes tout de même deux fois plus nombreuses qu’eux à ramer au SMIC, l’insultant petit salaire minimum que ce gouvernement maintient fermement sous la ligne de flottaison budgétaire. Et les hommes gagnent en moyenne 37 % de plus que les femmes. Si l’écart de rémunération s’était réduit de 1972 à 1993 sous la pression des mouvements féministes, il se maintient fermement depuis, ce qui laisse penser qu’il y a encore bien du travail à faire sur ce seul chapitre.

Et ne parlons pas de tout le reste, de toutes les autres contraintes du corps social sur le corps des femmes, toutes les injonctions physiques, comportementales, vestimentaires, sociétales, qui nous enferment, nous limitent, nous entravent, nous écrasent finalement aussi sûrement qu’une bonne grosse burqa mentale.
Il faut, y a qu’à, tu dois, les normes, les mensurations, les regards, les obligations, nous sommes d’éternelles mineures, nous sommes en permanence sous tutelle, sous contrôle. La mode dicte notre couleur préférée du mois ; le médecin, notre poids idéal ; l’employeur, régulièrement, notre coupe de cheveux, la longueur réglementaire de la jupe. Nous sommes même à présent soumises à l’impératif médiatique de l’orgasme et on en profite pour re-banaliser l’usage de la machine à jouir, astucieusement rebaptisée sex toy pour l’occasion. On légifère abondamment sur le tissu religieusement ostentatoire... mais surtout lorsqu’il est porté par les femmes.

Bref, il y a de quoi faire sur le front de la libération des femmes dans notre société, même la nôtre, soi-disant si évoluée, aussi j’attendais un peu mieux du poids lourd de la philo féministe qu’un brûlot un peu constipé autour de la seule question de la maternité et plus particulièrement de l’allaitement. D’un seul coup d’un seul, le problème n’est plus de se manger un plafond de verre dans la société parce que nous sommes immanquablement soupçonnées d’être des serials pondeuses complotistes qui ne rêvent que de se goinfrer des chapelets de congés parentaux aux crochets de la société en général et de l’entreprise en particulier, non, le vrai problème, c’est la dictature de l’allaitement maternel, le modèle maternant.

Personnellement, si la pesanteur n’avait pas déjà commencé à s’en charger, les seins m’en tomberaient jusqu’aux chevilles, encadrant magnifiquement ma mâchoire béante. Parce que dans le vrai monde où je vis, on ne peut pas dire que j’ai été poussée, même gentiment, sur la voie de l’allaitement maternel. Enfin, si, juste au début, le temps de comprendre que le biberon, c’est tellement mieux, surtout pour reprendre le boulot à la fin du congé réglementaire.

Biberon ou nichon, telle est la question.
Productivisme ou temps de vie, telle est la réponse.

On peut arguer de l’intérêt du biberon pour l’égalité de la participation parentale dans le couple, c’est même un argument qui pourrait se tenir, le côté pratique, l’indépendance de la femme et tout ça, mais derrière la prise de position furieusement post-moderne et avant-gardiste de la Badinter, je sens poindre d’autres considérations nettement plus pragmatiques, plus en adéquation avec la marchandisation des pratiques, des vies, la soumission implicite aux besoins impérieux de l’entreprise-monde.

Avoir un enfant qui grandit dans le ventre modifie pas mal les perspectives, les priorités, pousse à l’introspection et à la remise en question de bien des certitudes de cartons-pâtes à l’usage de ceux qui n’aiment pas creuser dans la fosse à purin des idées préconçues. Forcément, avec le ventre qui se distend et ces seins, encore plus gros et lourds que d’habitude, on finit par se poser la question de l’allaitement. Et franchement, même enceinte jusqu’aux dents, je ne pouvais concevoir qu’une créature puisse me boire. Comme une outre, comme une vache, comme un mammifère, justement. De ces seins allait sortir du lait et l’idée même de cette sécrétion m’était vaguement écœurante.
Mais voilà, je ne suis justement pas qu’une vache. Je suis une personne, douée de langage et de conscience. Je peux donc réfléchir à un problème et prendre une décision par moi-même, en fonction de ce que je sais, de ce que je suis, de ce que je veux, de ce que je désire. Parce que je suis aussi éthologue, je savais que l’apprentissage du goût, in utero, quand l’enfant déglutit en permanence le liquide amniotique parfumé par mes choix alimentaires, que cet apprentissage se poursuit pendant l’allaitement maternel. De la même manière, je savais que le contact induit par l’allaitement, le croisement des regards, tous ces moments aident à l’édification du lien affectif parfois difficile à mettre en place entre un enfant et sa mère. Je savais aussi que l’allaitement maternel n’est pleinement efficace pour la santé du nourrisson que s’il est exclusif pendant au moins les 6 premiers mois de vie. Je savais donc aussi forcément que ce choix ne pourrait que se faire à l’encontre des normes édictées par la législation du travail, laquelle n’est pas compatible avec ces impératifs biologiques.
Et c’est bien là que le bât blesse.

Je suis aussi indisposée par les ayatollahs de la mamelle maternelle au long cours, érigée en alpha et oméga de la parentalité au féminin, que par les arguties aux implications commerciales et productivistes des thuriféraires du biberon. Parce que les uns comme les autres, je les trouve particulièrement indifférents à la volonté et au ressenti des femmes, prompts à défendre des intérêts qui ne sont pas forcément les nôtres à nous déposséder, une fois de plus, de ce qui me semble l’essentiel de la lutte pour les femmes : le droit inaliénable au choix !
Mamelon ou biberon, couches jetables ou lavables, travail ou foyer, avoir des enfants ou pas, avoir un compagnon, ou plusieurs, ou aucun, au final, ce dont on a vraiment besoin, c’est d’avoir le choix. Le choix de prendre le temps d’une aventure rare dans une simple vie de femme. Le choix de ne pas s’attarder, de ne pas s’attacher. Le choix du rythme. Le choix du mode de vie. Et non la juxtaposition anarchique des injonctions contradictoires qui prétendent nous dicter ce que nous sommes, ce que nous voulons, qui nous enferment dans des modèles, des configurations, des normes.

Certains et certaines se demandent pour qui pédale la Badinter qui a monopolisé le crachoir hier. Ce dont je suis sûre, c’est que ce n’est sûrement pas pour la cause des femmes et qu’avec des soutiens comme le sien, le féminisme n’a plus besoin d’ennemis.
 


92 réactions


  • robespierre55 robespierre55 13 février 2010 07:55

    Merci Mme Monolecte. Je suis toujours espanté (comme on dit chez moi) par la fluidité de votre prose.
    Bon.
    Ceci dit, je me demande si vous n’êtes pas un peu naïve dans vos attentes en espérant de Mme Badinter - fille de et épouse de - autre chose qu’un brouet conformiste.
    A l’écouter je crois pouvoir confirmer que son QI ne dépasse que très légèrement le niveau de sa température anale. C’est un scoop : personne n’ose apparemment remettre en doute ses capacités intellectuelles, au prétexte qu’elle a commis quelques fades ouvrages.
    Si on l’écoute en relativisant ainsi son statut auto-proclamé, la vacuité de son discours est assez évidente.

    Alors, pourquoi se fendre d’un article au sujet d’une personne de si peu d’intérêt ?


  • ZEN ZEN 13 février 2010 08:49

    Bonjour
    Un peu injuste à l’égard d’E.Badinter...Monolecte
    Ne pas oublier le travail de pionnière qu’elle a accompli il y a trente ans et plus
    Chaque femme doit avoir le choix, bien sûr
    Non à la maternité à la Rachida !
    Nos deux garçons ont été au sein pendant 6 mois, par choix
    Ne pas oublier la qualité inouÏe du lait maternel et de ses substances
    Le problème est surtout le caractère trop limité du congé de maternité en France


  • COLRE COLRE 13 février 2010 09:41

    Bonjour Monolecte, votre article est percutant (je me souviens d’en avoir lu un autre de vous, sur le sujet, sur votre blog, que j’avais trouvé remarquable).

    N’étant pas une adepte absolue du système théorique de E. Badinter, j’estime néanmoins que sa parole compte et qu’une grande partie de ses idées est utile au débat. Je trouve votre premier § + votre dernier bien sévère… 

    Je l’ai entendue l’autre matin sur Inter, et je crois qu’elle a dit et répété qu’elle n’était évidemment pas « contre » l’allaitement au sein, mais « contre » la présentation qui en est faite, monolithique, faussée et bien sûr « culpabilisante ». Elle a dit être « pour » le choix. C’est aussi votre position, non ?


    • Monolecte Monolecte 13 février 2010 09:50

      Vi, vi, vi, elle est tellement pour le choix qu’elle a parlé de l’allaitement qui nous réduirait à l’état de mammifères (avec une inflexion de voix franchement péjorative) : c’est à ce moment que j’ai manqué finir ma journée dans le fossé !
      Et je le répète, pour la plupart des femmes, il y a que dalle comme choix !


    • COLRE COLRE 13 février 2010 10:11

      Bon bon bon… smiley je suis assez d’accord « quelque part », mais je vous ai trouvé inutilement sévère, par ex. en répercutant son appartenance à Publicis qui est de l’ordre du procès d’intention, me semble-t-il, et ne devrait pas avoir de rôle dans la discussion des idées.
      Et, deuxio, en évoquant un « médiatiquement correct » qui est une insinuation dont les miso feront leurs choux gras alors que ce n’est pas vrai : c’est plutôt l’inverse…

      A ce propos : avez-vous vu « l’une chante, l’autre pas » de Varda, l’autre soir au ciné-club ? malgré des scènes longuettes, c’était aussi le sujet, la maternité et le féminisme, et remarquablement traité. Original et passionnant : toute une époque !


    • Julie Dep Julie Dep 13 février 2010 14:56

      @Monolecte
      Je viens de réécouter le passage que vous incriminez. Elle dit textuellement : « Il y a des femmes qui adorent allaiter, d’autres qui détestent. » Ce qu’elle critique, c’est le modèle unique, la culpabilisation.

      Son allusion aux mammifères est une réponse à ceux qui calquent les rôles humains sur ceux des animaux. Sauf erreur, il y a chez nous quelques variantes.


    • COLRE COLRE 13 février 2010 17:34

      Monolecte, la journée porte conseil… J’ai relu votre article, j’ai ré-écouté Badinter, j’ai relu les commentaires sur divers forums...

      J’ai douté des 2 § encadrant votre article, mais en revanche je n’ai pas assez insisté sur le reste et la qualité de votre papier, je le regrette, car il est finalement un beau coup d’humeur, au style ciselé tout en étant percutant. Et là, je vous suis à 100%… 

      Il n’est que de lire les commentateurs sur ce site : tout le monde, et en particulier tous les hommes ont un avis sur les femmes, ce qu’elles sont, ce qu’elles doivent être, ce qu’elles doivent penser ou faire. Et cette « OPA sur le corps des femmes qui ne cesse jamais », comme vous le dites !

      Alors, quand une femme en fait autant, sous l’alibi de la philosophe féministe historique à qui les médias déroulent le tapis rouge et tendent tous les micros, je comprends l’exaspération qui pointe…

      Surtout que, peut-être, EB ne s’est pas montrée sous son meilleur jour, en termes de féminisme, avec son précédent bouquin (Fausse route) et que ses péroraisons, à l’époque, sur tous les plateaux, m’avaient passablement exaspérée…

      Simplement, devant l’agression obscurantiste que les femmes semblent subir en ce moment, je me suis dit qu’il fallait serrer les rangs et taire les désaccords internes.

      Mais peut-être avais-je tort.


    • appoline appoline 13 février 2010 17:41

      On a jamais connu mieux que le lait maternel, les labos s’y essaient, sans grand résultat. Dans toute chose il faut deux poids deux mesures. Bien évidemment, les femmes doivent prendre leur place, la plupart ne sont guère équipées avec des loulous qui sont plutôt des boulets qu’autre chose. Les femmes dans leur grande majorité mènent de front vie familiale, vie professionnelle, elles tombent mais se relèvent, ce que l’homme bien souvent est incapable de faire, c’est une force bien souvent puisée dans la maternité, être obligée de penser à quelqu’un d’autre que sa petite personne booste dans la vie, qu’on le veuille ou non.


    • COLRE COLRE 13 février 2010 17:57

      Mais, cher furtif, je ne pensais pas du tout à toi… smiley mais il y en a une sacrée brochette bien gratinée, un peu partout, ici et ailleurs, des ceusses qui ont un avis sur tout et notamment sur le bonheur des femmes, les désirs des femmes, les souhaits des femmes… ! 

      Et j’ai souvent envie de dire (et d’ailleurs je le dis, je le cris) : mais lâ-chez-nous et occupez vous de vous, votre corps à vous, vos fesses à vous… ! LÂ-CHEZ-NOUS ! 


    • nhjsenior 13 février 2010 18:19

      Franchement je trouve cet article digne d’une analyse psychiatrique !!!!

      Traiter l’enfant qui se trouve dans son ventre de « creature » !!!! c’est d’un glauque !!!!!

      A défaut d’être une femme ne dégoutez pas les autres svp merci


    • COLRE COLRE 13 février 2010 18:27

       smiley Philippe, imaginez 5 secondes, nous, les femmes, en tant que femmes, on passerait notre temps à vous dire ce qui est bien pour vous, à ratiociner sur vos désirs, sur vos souhaits, votre pudeur, votre virginité, vos tenues, voile ou pas, bâche ou pas et gna gna gna, à vous faire des recommandations perpétuelles sur tout et rien et n’importe quoi…

      Hein ? qu’en pensez-vous ? chiche ? l’enfer… non ? smiley


    • COLRE COLRE 13 février 2010 19:09

       smiley smiley ben, mes pauvres amis, vous êtes sacrément mal mariés !.. Je ne comprends pas, je croyais que la France était un modèle d’harmonie dans les couples et dans les relations entre les hommes et les femmes ? pas comme chez les Amerlos... Ce doit être la malchance, un mauvais coup du sort…
       smiley


    • COLRE COLRE 13 février 2010 19:50

      Blague à part, mon cher Philippe, je crains que vous ne soyez d’un optimisme démesuré, pour ne pas dire béat smiley (aïe ! je n’ai pas dit « Béa »… !!) Il y a un chemin con-si-dé-rable à parcourir pour en arriver à une juste équité des rôles sociaux, sans hiérarchie et avec une société organisée pour faciliter les choix de vie des uns et des unes.


    • appoline appoline 14 février 2010 14:11

      @ Philippe,

      Quand le boulet se fait un peu trop lourd, je le fous à la mer. Nickel.

    • Massaliote 15 février 2010 12:30

      Pour E.B. l’instinct maternel n’existe pas.

      Aux Etats-Unis, Sarah Blaffer Hrdy, anthropologue et primatologue, membre de l’Académie des Sciences, s’est penchée sur les thèses d’Elisabeth Badinter. Pour la chercheuse américaine, réfuter l’existence d’un instinct maternel ne tient pas la route scientifiquement.

      La femme selon E.B. : pas d’instinct maternel, pas d’allaitement (pouah, vraiment bestial) mais un sexe avant tout (pas bestial du tout ça). Ajoutez un salaire (pas celui d’une caissière, pas assez valorisant ma chère) et vous avez un homme comme les autres. smiley


  • Francis, agnotologue JL 13 février 2010 10:04

    « Nos plaies ouvertes saignent parce que les gens voient qu’un tas de connards à qui ils ne confieraient même pas un stand de hot-dogs dirigent leurs vies. » (Tim Willocks)

    Les femmes, dominées ? par des connards à qui elles ne confieraient même pas un stand de hot-dogs, peut-être.


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 13 février 2010 11:06

    Lettre ouverte à Mesdames Elisabeth Badinter, Rama Yade,… !

    Remarque préliminaire :

    Le texte qui suit a été, initialement, adressé à Isabelle Adjani, en tant que « Lettre ouverte » ; mais, en réalité, il pourrait avoir comme destinataires tous les défenseurs des Droits Humains et/ou Féministes, femme ou homme (hommes féministes, oui, ils existent ! En général leur engagement est soit politique soit découlant d’une prise de conscience personnelle), qui ont évité de mouiller leur chemise en se montrant frileux dans leur engagement concernant les deux débats, en vérité non éloignés, qui dominent, largement, l’espace politico-médiatique actuel, à savoir les débats sur le Voile et L’Identité Nationale. Il peut leur être adressé tel quel mais « mutatis mutandis » (en faisant les changements nécessaires). Ainsi, pour Elisabeth Badinter, il faut, changer, entre autres, l’expression « Cérémonie des Globes de Cristal 2010 » par l’expression « Séances de promotion de votre dernier livre intitulé « Le conflit, la femme et la mère », paru chez Flammarion, gravitant autour de la question de la maternité et, plus particulièrement, de l’allaitement, où vous développez la thèse selon laquelle l’allaitement est un nouveau fléau machiste engendré par un « nouveau naturalisme  » qui veut « culpabiliser  » les femmes et les enfermer dans leur rôle de mère ». Pour Elisabeth Badinter, la citation d’Averroès (1126-1198, réel précurseur de la Défense des Droits des Femmes), contenue dans ladite « Lettre ouverte » et reproduite ci-dessous, tombe, vraiment, à pic, puisqu’il y parle, aussi, d’allaitement et de maternité, et développe la même thèse, mais huit siècles avant ! Pour Rama Yade, il faut changer, par exemple, le mot « Algérie » par « Sénégal », etc.

    Le débat sur le voile, en France, vient d’envahir cette semaine, par votre bienveillance, Madame, la sphère où, avec grâce, vous évoluez. Et c’est tant mieux. En effet, lors de la cinquième cérémonie des Globes de Cristal 2010, prix artistiques décernés, comme vous le savez, par la presse française, vous avez été désignée « meilleure actrice » pour « la Journée de la jupe », film de Jean-Paul Lilienfeld. A cette occasion, vous avez rendu hommage, Madame, « aux femmes qui se battent contre l’ignorance et la violence », en vous concentrant, essentiellement, sur le problème actuel de la burqa, et ce en déclarant , le lundi 8 courant, sur la scène du Lido à Paris : « Cette jupe, c’est celle que portent des milliers de jeunes filles et de femmes pour affirmer qu’elles refusent que l’on confonde l’Islam, avec l’aliénation et l’assujettissement des femmes ! (…) Une jupe, ce n’est qu’un bout de tissu, mais qu’elle soit courte ou qu’elle soit longue, ce symbole peut nous aider à gagner une bataille contre l’obscurantisme, et même contre ce qu’il convient d’appeler, la haine des femmes. Cette jupe, c’est l’anti-niqab, c’est l’anti-burqa… ». J’aurais aimé, Madame, que vous rappeliez, devant ce parterre écoutant et écouté, que cette violence est, aussi, d’actualité pour toutes les femmes du monde entier avec sa triple tête : violences des mâles, violences de la loi et violences de la société ! J’aurais , également aimé, que vous, Madame, la franco-algérienne, vous parliez aussi, de l’Algérie de vos ancêtres, martyrisée et encore sous la menace de l’obscurantisme le plus extrême, aboutissement, dans ces contrées, de l’absence de démocratie et de l’étouffement de la société civile , situation, Madame, dont nous ne sommes pas à l’abri, mais qui serait, dans nos contrées, l’aboutissement de l’entretien de la stigmatisation et du climat de méfiance à l’égard des populations des banlieues , dites difficiles, et principalement de ses composantes immigrées ou musulmanes , qui n’arrivent pas, déjà, à se faire une place au sein de la société. J’aurais aimé, Madame, que vous parliez de l’exclusion et de la discrimination dont sont victimes vos compatriotes dans cette France éternelle des Droits et des Libertés ! J’aurais aimé, Madame, que vous condamniez, fermement, au soir de son enterrement de seconde classe, cet exécrable débat sur la supposée Identité Nationale, qui

    aurait dû être celui de la Fraternité Nationale, débat imaginé initialement pour raffermir un lien social distendu, mais qui a manqué, entièrement, sa cible en se transformant, n’en déplaise à ses initiateurs, en un débat de division nationale qui risque de mettre à mal l’unité de la nation française. Cette transformation, Madame, est l’aboutissement de la sortie du Débat du cadre républicain en se focalisant sur l’immigration et sur l’islam , et en ouvrant, grandement, les vannes à toutes les horreurs xénophobes et islamophobes, avec ses couacs , ses dérapages, ses vociférations et ses polémiques, allant en crescendo, et qui ont atteint toutes les sphères médiatiques et politiques. J’aurai aimé, Madame, que vous marquiez votre désarroi de voir la France, pencher, à la suite de ce débat, vers la logique du rejet des autres et le repli sur soi, plutôt que vers le « bien-vivre-ensemble », cette France qui s’est toujours targuée, Madame, d’avoir un message universel à apporter au monde. Les mesures qui figurent dans la synthèse de ce débat, enterré ce même lundi 8 courant, se sont limitées, Madame, à des gestes symboliques, mais aucune mesure ni recommandation pour éradiquer, du moins atténuer, cette tendance du « mal-vivre-ensemble » qu’a révélé ce débat.

    Etant donné que le prix artistique que vous avez obtenu, Madame, vous a été décerné par la presse française, je suppose qu’elle était nombreuse lors de votre intervention sur les femmes, l’Islam et la burqa. Dans ce contexte, si j’avais eu le privilège d’être informé de ladite intervention, je vous aurai communiqué, Madame, trois petites idées d’actualité que vous auriez pu exposer devant cette presse afin qu’elle les transmette auprès de ses lecteurs et auditeurs :

    La première idée, Madame, concerne le fait que, non seulement le port du voile n’est pas une prescription du Coran ( comme je l’ai montré dans un article paru sur AgoraVox, vous savez ce media en ligne, 100% citoyen et 100% participatif , qui nous permet de nous exprimer, librement, et de nous informer, autrement, et dont les principales missions sont l’information à l’égard du public et le soutien à la liberté d’expression), mais en plus, le Coran n’interdit pas le port du bikini, comme le montre un de mes commentaires associé au dit article.

    La deuxième idée, Madame, est la citation (que j’ai traduite spécialement pour vous), reproduite ci-dessous, d’Averroès (1126-1198), philosophe, médecin et juriste arabe, contemporain de Moïse Maïmonide (1138-1204) et presque contemporain de Thomas d’Aquin (1224-1225), trois figures emblématiques de la tolérance et de l’ouverture dans le domaine religieux. Cette citation, Madame, démontre qu’Averroès est, sans aucun doute, le précurseur de la Défense des Droits des Femmes :

    « Nous ne faisons pas assez pour l’épanouissement des femmes. Les considérer comme étant seulement aptes à enfanter et allaiter peut nuire à notre prospérité, alors qu’elles ont d’énormes capacités que nous avons étouffées par la situation de dépendance dans laquelle nous les avons mises, et qu’elles peuvent contribuer efficacement à la vie de la cité.

    N’oublions pas qu’elles constituent les deux tiers de l’humanité : si on laisse ces deux tiers vivre comme des plantes ou vivre en parasite sur le compte du tiers restant, cela ne peut que conduire nos cités à la ruine et au malheur ».

    La troisième idée, Madame, c’est un petit extrait d’un poème d’Ibn‘Arabi (1165-1241), prestigieuse figure du soufisme et l’un des plus grands visionnaires de tous les temps, poème,

    intitulé « La religion de l’amour », qui montre ce que devrait être toute spiritualité respectueuse de l’autre :

    La religion de l’Amour

    …« O merveilles, un jardin parmi les flammes !

    Mon coeur devient capable de toute image :

    Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,

    Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,

    Tablettes de la Thora et livre du Coran.

    Je suis la religion de l’amour, partout où se dirigent ses montures,

    L’amour est ma religion et ma foi »

    Permettez-moi, Madame, de joindre, à cette Lettre Ouverte, l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.

    HORCHANI Salah


    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 14 février 2010 10:59

      @Trolléon (xxx.xxx.xxx.206) 13 février 14:40 :

      Bonjour,

      Depuis que l’humanité existe, toutes les spiritualités et les civilisations, y compris gréco-chrétienne, ont eu leurs moments de bonheur et de malheur, ou bien, pour paraphraser qui vous savez, leurs moments de « Grandeurs et (de) décadences » !

      Cordialement,

      HORCHANI Salah


    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 14 février 2010 11:59

      @Trolléon (xxx.xxx.xxx.206) 13 février 14:40 :

      Re-bonjour,

      Quant à votre réaction à mon message, elle n’engage que vous, d’autant plus qu’elle me fait dire, indirectement, ce que je n’ai pas dit, mais développe, plutôt, vos fantasmes qui n’ont aucune relation avec l’objet de l’article de l’auteur(e) .

      Enfin, cher collègue, je résume, ci-dessous, ce que vous n’avez pas voulu retenir de mon commentaire :

      « Averroès au secours d’Elisabeth Badinter !

      La citation d’Averroès (1126-1198, réel précurseur de la Défense des Droits des Femmes), reproduite ci-dessous, tombe, vraiment à pic, au secours d’Elisabeth Badinter, puisqu’il y parle, aussi, d’allaitement et de maternité, et développe la même thèse, mais huit siècles auparavant :

      ‘‘ Nous ne faisons pas assez pour l’épanouissement des femmes. Les considérer comme étant seulement aptes à enfanter et allaiter peut nuire à notre prospérité, alors qu’elles ont d’énormes capacités que nous avons étouffées par la situation de dépendance dans laquelle nous les avons mises, et qu’elles peuvent contribuer efficacement à la vie de la cité.

      N’oublions pas qu’elles constituent les deux tiers de l’humanité : si on laisse ces deux tiers vivre comme des plantes ou vivre en parasite sur le compte du tiers restant, cela ne peut que conduire nos cités à la ruine et au malheur’’ ».

      HORCHANI Salah


    • mjmb 14 février 2010 14:56

      @ Trolléon

      Je ne comprends absolument pas votre réaction, ni à l’égard du contenu du texte de l’auteur ni de celui de la réaction de HORCHANI Salah. Pour ce dernier, vous êtes particulièrement injuste et je ne vois pas ce qu’il y a à lui reprocher, d’autant que son message est un message d’ouverture et de tolérance qu’il faut encourager pour que la France reste ce qu’elle est : un pays laïc et républicain d’ouverture et de tolérance.


    • Gollum Gollum 13 février 2010 12:48

      Bien vu ! C’est pas par hasard que l’on est envahi de femmes qui n’ont plus rien de féminines, choses que l’on ne voit que dans les sociétés développées (soi-disant..) et évidemment les hommes en subissent le contre-choc. Les deux sexes en sont largement perdants et désorientés.


    • Julie Dep Julie Dep 13 février 2010 15:26

      A ceci près que la définition de ce que vous appelez « le monde de la femme » varie selon l’auteur, l’époque, l’économie. Rien de plus changeant que « l’éternel féminin ».

      Ces « princesses aux aspirations » de ménagères ont rempli les asiles de fous du XXe, et empoisonné la vie de leurs mari et enfants. Au bout de quelque temps la Belle au bois dormant s’ennuie. C’est le début de l’hystérie.

      Je ne comprendrai jamais pourquoi certains hommes croient savoir mieux que nous ce que nous ressentons. A part Flaubert, peu y arrivent.


    • COLRE COLRE 13 février 2010 18:07

       smiley smiley smiley « L’éternel féminin », « être une princesse amoureuse et avoir une belle maison pour s’occuper de ses enfants », les sacro-saintes « lesbiennes des mouvements féministes », la « gay-pride » « la pédale poudrée » « à voix de castrat »… N’en jetez plus ! Ça, c’est un grand penseur de haute moralité ou je ne m’y connais pas…

      Il y en a qui n’ont vraiment pas peur d’enfiler les perles du sexisme et de l’homophobie les plus crapouilles et qui se prennent sûrement pour qqu’un de trrrrès bien…


    • anty 13 février 2010 18:42

      Colre sous l’apparence de quelqu’un de sérieux tu ne peux pas t’empêcher de dévoloriser les gens qui disent certaines vérités sur ce ce mouvement pseudo féministe .

      La radicalité des propos des certaines féministes est souvent d’inspiration homo ou lesbien
      historiquement tout le monde le sait.

      Le mouvement féministe en échange défend le droit des homos.

      Le but du mouvement féministe utilisant souvent la rhétorique communiste est de déstabiliser la société telle qu’elle est d’où des revendications plus absurdes les unes que les autres.

      Oui on peut dire sans ambages que les revendications des féministes sont à mille lieu des préoccupations aspirations des femmes ordinaires.


    • Julie Dep Julie Dep 13 février 2010 19:49

      Surfnblue
      Ben non, pas toujours. E. Badinter en a 3, moi je suis mère limite possessive, alors les clichés sur le rejet des hommes, va falloir trouver mieux :)
      Je vous quitte, les miens attendent leur pitance. :)


    • l’arbre 14 février 2010 14:38

      en réponse à « surfnblue »
      La femme n’ as pas beaucoup de choix ; à part refuser le modéle de vie imposé par la société . !!!!c’est rien où entrer dans l’engrenage ! ; nourrir laver éduquer  ! l’allégement des faches ne peut venir que de la modernité , le partage équitable des taches avec le père l« aide de la société où »« avoir les moyens »"comme une certaine ancienne militante à la condition féminine !


  • Start 13 février 2010 12:31

    Le droit inaliénable au choix.

    Tout est dit dans ces quelques mots, bel article !

  • Internaute Internaute 13 février 2010 12:34

    « De ces seins allait sortir du lait et l’idée même de cette sécrétion m’était vaguement écœurante. »

    Le problème est que vous êtes beaucoup trop formattée par le féminisme et le politiquement correct ambiant. Déjà, faire cas de la vieille Badinter est significatif. Il n’y a rien à attendre d’une bonne femme dont le mari a participé à la loi Gayssot. Ce ne peut être qu’un carcan lourd à porter, qu’il soit féministe, humaniste, machiste ou ce que vous voulez. La liberté de l’individu n’existe pas pour ces gens là, autre que la leur d’exercer leur pouvoir et d’imposer aux autres une façon de se comporter.

    L’égalité des femmes telle que vous la concevez est-elle nécessaire ? Pourquoi cette course à toujours vouloir faire ce que font les messieurs ? Je suis convaincu qu’une société moderne doit offrir l’égalité des droits mais pas le reste. Les individus sont différents, les hommes ne vivront jamais la maternité quelles que soient les lois les plus répressives qui soient votées et je ne vois pas pourquoi tout le monde devrait vivre pareil.

    J’aime bien l’idée d’une société diversifiée où chacun trouve son bonheur dans son espace. Vouloir tout mélanger, tout égaliser, non seulement est irréalidable mais en plus ne provoque que des frustrations. C’est comme cette nouvelle lubie stupide de la parité homme-femme dans les conseils d’administration.

    Pour en revenir à la phrase du début de ce commentaire, lourde de sens, il est vrai que la maternité est mal vue dans nos sociétés. Dans d’autres pays vous voyez une femme allaiter son enfant dans le métro sans que cela soit un archaïsme moyen-âgeux. Les bien-pensants et les féministes ont réussi qu’en France nourrir son enfant soit devenu quelque-chose de dégueulasse et c’est cela qu’il faut changer. Commençons par discrétier les féministes et les bien-pensants comme Batinder et la femme retrouvera sa liberté.


  • Philou017 Philou017 13 février 2010 13:08

    Les Badinter sont des militants ancrés dans le passé.
    L’un en est toujours à se féliciter de l’abolition de la peine de mort, tandis que l’autre est toujours en train de livrer un combat féministe borné et presque fanatique.

    On attend vainement leurs critiques sur leurs petits copains socialistes qui ont largement contribué à installer le libéralisme en France, et qui développe chômage, pauvreté et précarité, dont sont en premier victimes les femmes.

    Mais c’est plus facile apparemment de taper sur les écolos et je ne sais quels défenseurs du « retour à la nature ».
    Les principales qualités d’un militant socialiste devraient être l’intelligence et la clairvoyance. On ne voit que de l’aveuglement.
    Il faut dire que les médias aident bien à privilégier ces débats stériles, eux qui plébiscitent les vieux croutons dogmatiques bien identifiés et bien respectables aux esprits novateurs et critiques (et ce n’est pas une question d’age....)


  • fawkes fawkes 13 février 2010 13:55

    Bonjour à tous,

    Mon idée sur le sujet est que la Nature est ce qu’elle est et que le ressenti vis - vis de la maternité et de l’allaitement doit rester un choix personnel. Ceci dit un choix personnel est de nos jours influencé comme vous le savez tous par le matraquage médiatique et publicitaire. Et c’est là que je voulais en venir....

    Ce qui est bien avec l’époque actuelle c’est que le public, le peuple se rend compte petit à petit que le message qui est passé, dans les médias, par une quelconque personnalité dite respectable (femme de ou socialiste pour certains, humaniste/philosophe/féministe pour d’autres, etc...) occulte souvent les activités de ces mêmes personnes. En gros c’est souvent un écran de fumée pour cacher ses vrais intentions et mobiles. D’où le systématisme que je prends à vérifier qui parle et quel est son alignement dans la société. Celà me permet de décrypter le message.

    Ce que j’ai fait avec E.Badinter. Une rapide recherche sur Wikipédia (’que j’engage tout le monde à faire pour ’profiler’ nos personnalités) de qui est Elisabeth Badinter vous éclairera aussi sur un autre aspect de sa personne. Morceaux choisis :

    ------------------------------------------------------------------------------------

    Élisabeth Badinter est une publicitaire, femme de lettres et une philosophe féministe française, née Bleustein-Blanchet, le 5 mars 1944 à Boulogne-Billancourt. Elle est actionnaire de référence et membre du conseil de surveillance du groupe Publicis dont elle possède 10,16% des actions[1].

    [...]

    Élisabeth Badinter est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et de Sophie Vaillant, fille d’Edouard Vaillant. Agrégée de philosophie, spécialiste du siècle des Lumières, observatrice de l’évolution des mentalités et des mœurs, elle a été maître de conférences à l’École polytechnique.

    Présidente du conseil de surveillance de Publicis depuis 1996, elle est également la deuxième actionnaire du groupe, dont elle détient un peu plus de 10 % du capital, et figure au palmarès des 500 premières fortunes de France[2]. Ce rôle de « garante morale du quatrième groupe mondial de publicité » selon l’expression d’Acrimed n’est pas sans lui attirer des critiques concernant les « représentations sexistes de la femme » dans le domaine publicitaire[3],[4],[1].

    [...]

    ------------------------------------------------------------------------------------

    Suit une description de ces activités philosophiques qui ont pour but l’égalité des sexes, but honorable.

    Ce qui m’attire là, c’est son rôle dans la publicité.

    1) Fille de publicitaire, actionnaire de référence de Publicis,...philosophe. Je trouve l’association exotique et troublante. Alors que le travail du philosophe est de trouver la vérité sur les choses et le sens de la vie, le travail du publicitaire s’appuie, dans ma perception, sur le mensonge, le rêve, l’omission, et la manipulation des esprits.

    2) Que fait elle pour lutter contre l’image sexiste de la femme dans la publicité ? Et de l’utilisation de son corps ? Est ce que le combat féministe s’arrête aux portes des conseils d’administration ?

    3) Ne pensez vous pas que Mme Badinter ait aussi intérêt financier à ce que les femmes donnent du lait en poudre au biberon de leurs enfants ? Y a t il un annonceur de lait en poudre qui utilise les services de Publicis ? Peut on imaginer qu’ayant gouté à la fortune, qu’elle soit juge et partie sur ce sujet ?

    Voilà les pistes de réflexion que je voulais amener, et qui apportent des éléments de début de réponse à Monolecte.


    • Radix Radix 13 février 2010 14:22

      Bonjour Fawkes

      Marcel Bleustein-Blanchet, c’est pas le type qui a mis le feu à son immeuble Publicis pour toucher l’assurance ?

      Être au conseil d’administration de Publicis et se prétendre philosophe... Elle doit-être pote avec BHL !

      Radix


  • fawkes fawkes 13 février 2010 14:11

    Après vérification et pour compléter mon post précédent, dans les clients principaux de Publicis on trouve Nestlé et Carrefour. Fabricant et distributeur de lait en poudre.


  • Jorge Atlan 13 février 2010 14:21

    Bonne article, mais dont le sujet me laisse dubitatif.
    On nous parle de domination des hommes, en ce qui concerne le travail, je ne me poserai pas même la question, mais dans la sphère privée, dans celle de la relation a l’autre, ce que je constate, sans doute a cause de ma myopie, si on parle de domination c’est bien celle des propres préjugés des femmes.
    j’appartiens a cette génération qui a accompagné les changements de 68, l’accès à la sexualité protégé par la pilule et sans capote, je ne me souviens pas de copines féministes ou revendicatrices.. Bref pas de militantes dans mon entourage, mais des femmes en devenir consciente de leur corps, de leur sexualité et des choix qui pouvaient se poser a elles.
    On met en exergue le droit des femmes et sans remettre en cause ceux ci, je me demande parfois si on en oublie pas ceux des hommes, (vous remarquerez le petit h).
    Si les femmes ont obtenue, le fragile droit a mettre fin a une grosse indésirable, quand est il du choix du partenaire a émettre un avis. Personnellement j’ai vécu cette expérience et de mot a dire je n’en ai eu aucun. Certes on m’a écouter, mais que dire face a : ’mon corps est a moi.« 
    Il n’y a pourtant aucune revanche ni aigreur juste une compréhension et une souffrance qui reste de ce ratage de vie de couple.
    A la cinquante venue, je reste étonné d’entendre les discours convenues de jeunes femmes sur elle même, les mêmes clichés, les mêmes besoins de réassurance sur leur corps et leur choix. Et je me demande si vous vous êtes si libérées que ca !
    Certes depuis une dizaine d’années, j’ai bien constaté un changement dans le comportement intime et sexuelle. Mais plus sans doute du aux échecs sentimentaux et de couples qui amènent les femmes prendre les »choses en main", quitte a vous la mettre au fesse.
    Vous me direz que je vois les choses par le petit bout de la lunette, sans doute, oui. Mais plus que ce débat stérile sur l’obligation ou pas d’allaitement, sur les mots que je trouve blessants comme : vaches, outres, et j’en passe..
    Je pense que les choses se définissent dans l’intimité des chaumières et pas dans les bouquins de Mme Badinter. Tant mieux pour nous, tant pis pour elle.

    Je ne lis que des réactions d’hommes ou sont les mots de femmes ?


    • Grasyop 14 février 2010 12:10

      Et maintenant, paraît qu’il y a du bisphénol dans les biberons... Retour au sein ?


  • Julie Dep Julie Dep 13 février 2010 14:48

    Badinter : « L’important, c’est le choix. Pas de modèle exclusif, nous ne sommes pas des animaux. »

    Les autres : « Quelle salope de dire ça ! Alors que l’important, c’est le choix. »

    Si on lisait/écoutait avant de taper dessus ?


    • anty 13 février 2010 14:58

      Badinter : « L’important, c’est le choix. Pas de modèle exclusif, nous ne sommes pas des animaux. »

      Oui mais il paraît que les hommes sont des bêtes selon certaines féministes...
      Dans la vie ,le choix c’est la vie ,la vraie vie ,certains disent même , qu’il faut être provie dans le cas contraire c’est un anti-choix où la mort.


  • anty 13 février 2010 14:48

    Où sont les femmes ?

    Force est de constater qu’elles ne sont pas là

    et quand elles sont là ?

     force est de constater qu’elles déblatèrent les mêmes anneries que les théses officielles des féministes

    Les intoxiquées de la ligne politique du parti (tiens çà me rappelle quelque chose il n’ya pas si longtemps dans le pays de l’est.....)


  • dom y loulou dom 13 février 2010 15:00

    puisque le glorieux système à St Robocobama vient de décréter que les nouvelles cachettes à explosifs se nichent maintenant dans les implants mammaires...

    vu les risques de « palpation obligatoire » après la « mise à nu introscanner » de toute la famille dans les aéroports...

    on reste toujours effaré par la capacité qu’a le nombre à contourner ce qu’on ne peut que qualifier d’attaques contre la dignité des êtres et se choisir des sujets d’indignation complètement bénins (identité nationale- faits divers) ou absolument supericiels (burqa and Co) face à des décisions déshumanisantes que prend ce système qui encourage une vraie alination des aom.

    La version sociétale anglo-saxonne dégénérée des Lords est sur nous et faut les envoyer, gentillement, tout aussi gentillement qu’ils nous stérilisent et handycapent chimies à l’appui tout en nous faisant de grands sourires, les reptiles aussi sourient quand ils chassent, aux chiottes de l’histoire si vous ne voulez pas finir par être maoeuvrés en vrac, en gros, en troupeau, en transhumance. 

    Dans ce contexte je ne m’étonne pas trop de voir des anciens défenseurs des femmes se muer en flics de proximité pour les ramener aux uniques tâches ménagères.

    Tout à fait l’air du temps... (ou l’ère du temps qu’il leur reste ?) un beau retour aux années 40... le modèle est posé à la petite maison (blanche) dans la prairie de wall street.

    Gageons que les « grands penseurs » boucliers rouges vont nous imposer aussi un permis de baiser avec obligation morale de procréer.

    Ensuite ils feront des réductions de populations pour maintenir les équilibres du monde...

    des dieux qu’ils sont les rotschild... (au mental défaillant je crois, la cosanguinité est mauvaise pour la santé, faudrait leur expliquer un jour) 

    prosternez vous malheureuse et, comme Badinter qui préfère contourner l’ignominie règnante en la banalisant, lavez-leur les pieds avec des onguents sacrés (de chez Dior de préférence, testés et expertisés par des lapins) !!!


    Je rigolle Monolecte bien sûr, excusez-moi, vous étiez assez hérissée comme ça, merci de tenir tête quand le système vous traite en matrice à ovule et les hommes en muscle et sperme en stocket les bébés en données ADN, mais renie nos esprits !!!

    En même temps les adorateurs du système se fabullent champions éthérés, vaporeux et divinement angéliques, des fous mystifiés (un bon million de fois plus fanatisés que les islamistes les plus endurcis !!) qui transforment notre société en asile d’aliénés, à leur image.


  • Terran 13 février 2010 15:07

    http://v.youku.com/v_show/id_XMzMzM...

    Voilà une belle paire de seins !! ils sont fier !!!

     

    ( une peu de patience la vidéo est longue à charger, mais ça vaut le coup d’être vu pour les non-initiés )


  • gael 13 février 2010 15:58

    Monolecte, je suis loin d’être toujours d’accord avec vous et sur le féminisme même nous trouverions sans doute des points de désaccord, mais une fois n’est pas coutume, je me dois de vous féliciter pour un article intéressant et vraiment bien écrit.

    À la prochaine engueulade virtuelle, donc !


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 13 février 2010 16:16

    « La cause des femmes » est scellée depuis Mai 1968 : Officialisation de la culture et de l’industrie érotiques qui a lancé la civilisation pornographique et date de naissance officielle de l’idéologie de la dévaluation de la femme et son rabaissement au niveau d’un simple objet de plaisir sexuel et symbôle de toutes les réclames et propagandes de la consommation !

    L’homme et la femme ne sont pas égaux, ne seront jamais égaux dans ce que les Français malades commprennent par « droits » parce que tout simplement les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes aptitudes, n’ont pas les mêmes missions au sein de la famille et au sein de la société, c’est-à dire ils n’ont pas les mêmes devoirs. Où est le problème ?

    Ce n’est pas la tribu française qui a crée l’homme et la femme et ce n’est pas à elle de redéfinir le rôle de chacun : L’HOMME ET LA FEMME sont des êtres complémentaires et les choses étaient très claires pour tous depuis des millions d’années ...jusqu’à il y’ a juste quelques décennies. Ni l’homme n’est supérieur à la femme et ni la femme ne peut être inférieure à l’homme sauf dans la cervelle française qui a semé toutes ces zizanies sur cette planète.

    L’évolution a imposé l’adaptation et la femme a été amenée à évoluer et elle évolue mais jamais elle n’aurait du aller là où la culture française l’a engloutie !

    Ce qui ont voyagé et ont observé les populations du Monde ont compris que la liberté de la femme n’était pas l’image hexagonale qu’on a voulu imposer et la condition REELLE de la femme française ne peut pas être un rêve pour le genre féminin.

    Ceux qui se précipitent déja pour contrer mon commentaire avec « la condition de la femme dans les pays islamiques » peuvent se raviser : Je n’ai pas fait allusion à ce que vous avez déjà comme clichés dans vos cervelles, c’est moi qui vous parle et non les « pays islamiques » et non le « coran » et non les machins... allez crâcher ailleurs ! 

    Mohammed MADJOUR.


    • Melchior Griset-Labûche 14 février 2010 18:46

      Cher monsieur Madjour,


      J’apprécie votre commentaire, empreint comme toujours d’une grande ouverture d’esprit. Mais puis-je me permettre de vous rappeler cet extrait du préambule de la Constitution française, qui définit le cadre du débat ?

      « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. »

      Ce principe n’est certes pas respecté comme il devrait l’être, et comme il l’est dans certains pays nordiques. Mais on ne peut aller contre lui qu’anticonstitutionnellement.

      Bien cordialement.


  • Rétif 13 février 2010 16:17

    Autrement, si je comprend bien l’ Interbadine, c’est à peine né que le bonhomme commence à emmerder la bonne femme ?


  • frédéric lyon 13 février 2010 16:23

    Je cite notre impayable « auteuse »


    « Certains et certaines se demandent pour qui pédale la Badinter qui a monopolisé le crachoir hier. Ce dont je suis sûre, c’est que ce n’est sûrement pas pour la cause des femmes et qu’avec des soutiens comme le sien, le féminisme n’a plus besoin d’ennemis ».

    Lorsqu’on lit cette charge vulgaire, ce torchon commis par on ne sait quelle souillon contre « la Badinter », et que l’on regarde ensuite d’où viennent ses soutiens, on a envie de gerber !

    Elisabeth Badinter, la « sioniste », « la Badinter », est le porte-parole et l’avocate la plus efficace, la plus intelligente et la plus écoutée du féminisme en France, depuis plus de trente ans.

    Pour qui « pédale la Badinter » ? se demande notre intellectuelle de broussaille ! 

    Et toi pour qui pédales-tu ? 

    Ce dont on est sûr « c’est que ce n’est sûrement pas pour la cause des femmes et qu’avec des soutiens comme le tien, le féminisme na plus besoin d’ennemi ».




  • frédéric lyon 13 février 2010 16:25

    Et voila Mohamed qui vient, sans le vouloir et sans même s’en apercevoir, nous dévoiler (c’est le cas de le dire !) la manipulation !!


    Nos amis sont fins comme du gros sel.

  • vivien françoise 13 février 2010 16:30

    Allaiter ou préparer un biberon c’est toujours nourrir son enfant. 
    Allaiter c’est nourrir à moindre coût, le lait est là et il faut bien le tirer, pour le bébé ou le jeter ?
    Les biberons demandent une préparation longue et soigneuse, il ne suffit pas de remplir d’eau et de poudre pour le donner au bébé. 
    Puisque ce sont elles qui portent le bébé, pourquoi ne pas les laisser libres de choisir ?
    Quant à la contraception qui libère la femme, permettez moi de ricaner doucement dans ma barbe ; Un paquet de préservatifs revient bien moins cher que la pilulle contraceptive non remboursée et prescripte par un gynécologue (qui réclame le prix de la consultation). Je ne parle pas non plus des contraintes à la prise de la miraculeuse pillule qu’il ne faut jamais oublier ne serait-ce qu’une fois, sinon gare aux sueurs froides à l’arrivée des règles qui ne veulent pas arriver. 
    les hommes se plaignent que les femmes ne jouent plus leur rôle, qu’elles se libèrent de leur carcan de femme fragile, douce et utile. 
    Je ne vois pas ce qu’il y a de marrant à être une femme, des règles tous les mois, c’est sur que c’est moins cher que des couches culottes si elle oublie la pillule miracle. 
    C’est agréable d’être encore un homme, sauf le samedi matin quand l’autre moitié passe l’aspirateur à 8h du matin sous prétexte qu’elle n’en a pas le temps un autre jour. 
    Je vais passer ma journée à la bibliothèque, là au moins je serais au calme. 


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 13 février 2010 16:34

    Jamais deux sans trois !

    Cette semaine, ils sont devenus fous les philosophes ! :

    Le premier nous a trompés.

    La deuxième nous a déçus.

    Demain, qui sera et que fera le troisième ?

    HORCHANI Salah


  • Mmarvinbear mmarvin 13 février 2010 16:42

    La question de l’égalité homme-femme est aussi vieille que l’humanité...

    Tout commence quand Mère Nature (une sacrée salope soi-dit en passant...) a décidé qu’au sein de la famille des hominidés, un certain dysformisme sexué serait la norme. A l’inverse d’autres espèces, la femme serait génétiquement, et en moyenne, plus petite, plus mince, moins forte que le mâle.

    Dans les tribus primitives de l’Aube des Temps, cela a conduit à le première répartition des tâches. A l’homme la chasse, à la femme la cueillette et la récolte des racines et des fruits.

    Cela peut sembler injuste a première vue, mais si on y regarde bien, le mâle est en position de faiblesse : la chasse au mammouth ou au tigre à dent de sabre est plus dangereuse que la recherche des champignons.

    La société de cette époque adule la femme. Les Vénus de l’âge de Pierre semblent indiquer que les premières religions sont d’inspiration matriarcales ( ou alors, vu que ces Vénus sont représentées sans visage mais avec des formes exagérées, ce n’étaient que les premiers exemplaires du Playboy local...). Le passage à l’agriculture constitue une révolution.

    Chasse et cueillette deviennent appoint. L’ Homme se charge des travaux pénibles des champs et la femme l’aide, mais son rôle diminue et se voit quelque peu reléguée à la maison, à veiller sur les nourrissons. La religion change peu après. Les figures féminines perdent de leurs influences alors que ce constituent les premières villes, les premiers Etats. Les figures paternelles et viriles gagnent en importance et les déesses n’ont plus qu’un rôle annexe, à de rares exceptions près.

    A de rares exceptions près, toutes les sociétés humaine du globe deviennent un système patriarcal. L’excuse est toute trouvée : c’ est l’ Homme qui prends le plus de risques et qui peut mourir le plus vite de façon violente. Une forme de compensation veut donc qu’il prenne en priorité les décisions. La femme doit être préservée car dans le couple, elle est la seule à posséder une poche de gestation, indispensable pour la conception des générations suivantes. Il ne reste plus à l’Homme qu’à pérenniser le dogme en l’érigeant en religion, dont il truffe les textes sacrés de références à sa supériorité naturelle sur la Femme.

    Les siècles passent, et la Femme, peu à peu, se libère du carcan physique et mental imposé. La chute de la religiosité aide à libérer la Femme. Les Guerres, dévoreuses d’ Hommes, aident à montrer qu’elle peut faire aussi bien que le mâle sur une chaîne de montage pendant qu’il se prend une rafale de AK-47 dans le bide. Par l’exemple, par la volonté, la Femme obtient enfin le minimum : l’égalité politique, et le droit de vote.

    Mais dès lors, un autre danger surgit et menace la Femme. Ce danger use de sa connaissance du corps et du mental féminin pour accroitre son influence.

    Le pire, est que la Femme est en partie complice du piège ou elle se jette.

    Ce danger, sournois et pervers, se nomme le publicitaire.

    Tapi au bord d’une table lors d’une séance de brainstorming, le publicitaire a étudié sa proie des années durant. Il sait quelles sont ses forces et ses faiblesses. Il les connait car il a regardé sa mère durant son enfance, et ses soeurs s’il en avait. Il en fréquente et il s’accouple parfois avec certaines, inconscientes des informations qu’elle lâchent sans le savoir. Il sait quel angle attaquer. Et quand son crayon est enfin affuté, il frappe.

    Il attaque l’angle de l’image : pour remplir son rôle de génitrice, une femme doit séduire. Il sait quoi lui faire penser ce dont elle a besoin pour attirer un mâle docilement. Il lui inspire les couleurs, les matières que les hommes sont censés rechercher pour trouver un partenaire. Il lui inspire les fragrances qui sont censées mettre à mal les défenses masculines.

    Dans la même optique, il lui montre quels produits sont susceptibles d’un apport en graisses minimales. Yaourt light, fromage sans gras, eau à 0 %. Le mâle aime la chair ferme. Et pour l’aspect extérieur, il n’oublie pas de multiplier les crèmes de jour, les soins du visage nocturne, les peeling spécial yeux bleus et le fond de teint spécial joue gauche et l’autre, pour la joue droite.

    Plus tard, une fois le femme casée et mère, le second assaut : via l’enfant cette fois. Pour sa bonne santé et son bon mental, le publicitaire vantera à la femme les laits de nettoyage spéciaux pour peaux sèches. Il faudra rendre l’enfant heureux, et le protéger avec un savon spécialement fait pour lui. Et il y aura aussi tous les produits créés pour faciliter la vie : couches jetables (peu biodégradables, et dont le plastique étouffe les animaux marins qui croient manger une méduse), les indispensables poussettes aux roulettes étudiées pour se bloquer au moindre caillou sur la chaussée et à la taille paramétrée pour ne rentrer dans les transports en commun que de biais, en bousculant le vieux papy avec sa canne et sa hanche en téflon neuve.

    Mais le Femme se rebiffe, se rebelle ! Le publicitaire, sans trop comprendre comment, sent sa proie devenir rétive, méfiante.

    Pour préserver son pouvoir d’achat, le publicitaire a alors une idée de génie ! Ce qu’il fourguait à la Femme, il va le fourguer à l’Homme ! Avec un message adapté à son niveau de testostérone bien entendu. Il multiplie alors les messages et crée un nouveau sexe : le Métrosexuel.

    Plus fragile qu’ un Homme, plus viril (!) qu’un homosexuel, aussi sensible qu’une Femme, le Métro est l’alibi parfait. La Femme, séduite par l’image, baisse sa garde et replonge sans s’en rendre compte dans les méandres de la consommation, satisfaite d’avoir fait progressé sa cause.

    Mais il est déjà 19 heures. Elle voit son fils et sa fille jouer ensemble aux petites voitures. Il faut faire a manger.

    « Laisse ton frère jouer et vient m’aider à éplucher les légumes ! »

    De son coté, sur son nuage, Mère Nature se demande si elle n’a pas fait une connerie quelque part...


  • Christian Delarue Christian Delarue 13 février 2010 19:13

    Effectivement il y a plusieurs féminismes. L’arrivée en force du voile a monter un féminisme pro-voile qui renforce la tendance pudibonde du moment.

    Qlq contributions gratuites

    La transcendance amoureuse ou le sacré des agnostiques, la montée au paradis des athées.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article1000

    Quand Tariq Ramadan défend le sexo-séparatisme en piscine
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article998

    Sexo-séparatisme : La mixité dans les conseils d’administration en chiffres
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article994

    Costard et burqa deux sexo-séparatismes : pour une mixité sans mur
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article989


    • anty 13 février 2010 19:48

      Le féminisme se mondialise et mange à tous les rateliers.
      (NPA et la defenseuse de droits de femmes musulmanes enturbannée )


  • Vox Populi 13 février 2010 20:54

    « nous sommes d’éternelles mineures, nous sommes en permanence sous tutelle, sous contrôle »

    Aujourd’hui déjà, tout citoyen est considéré comme éternel mineur qu’il faut prendre en main, alors je n’ose même pas imaginer à quel point il sera dur de casser cette logique pour les femmes.

    Quant au « droit inaliénable au choix », il ne faudrait pas pousser le logique trop loin jusqu’à considérer que tout les choix sont possibles et se valent.

    La restriction des choix devrait revenir bien plus souvent à la démocratie directe qu’à la démocratie réprésentative qui contribue à nous infantiliser éternellement.


  • fifilafiloche fifilafiloche 13 février 2010 20:57

    Si l objectif de chacun est la recherche du « bonheur », je serais curieux de vous lire sur le bonheur qu’a pu apporter aux femmes le féminisme, un petit bilan, après 40 ans, s’imposerait. Vous présentez le féminisme comme un but en soi, un condition sinequanon du développement de la femme. Une hypothèse tronquée ne vous amène t elle pas automatiquement à un syllogisme ?


    Je vis actuellement en Argentine, pays machiste par excellence. Le corps de la femme, comme en Italie, y est affiché de manière qui serait jugée indécente en France, de la pompiste en collants moulants à la fonctionnaire ouvrant généreusement son corsage pour valoriser sa féminité. L’avenir de la femme passe culturellement par le regard de l homme. Et pourtant, il ne me semble pas détecter une souffrance comparable à celle que je ressens chez les femmes en France. La féminité semble les épanouir étrangement.

    Le féminisme serait il devenu un tel dogme chez nous que l’on ne puisse pas s’interroger sur ses méfaits ? Le privilège de la solitude passé 50 ans, des maladies anciennement exclusivement masculines, des enfants non éduqués est il si enviable que cela ?

    Voila un thème d article qui suscitera un intérêt plus large que la simple question de l’allaitement.



    • anty 13 février 2010 21:24

      Certains prétendent que la plupart des féministes français sont des lesbiennes qui elles ne se prétendent pas être des vraies femmes .

      Elles vouent une franche haine aux hommes qui pour elles sont des concurrents sexuels ni plus ni mois...

      Si elles ont réussi en partie dans leur entreprise de déstabilisation du pays ,le terrain étant très favorable, elle n’ont jamais pu renverser la situation en leur faveur.

      Alors évidement dans ce contexte le machisme leur parait être une quelque chose d’insupportable d’où une entreprise qui se veut déstabilisatrice pour contrecarrer ce comportement naturel et qui est en génèrale pour un garçon la fierté d’être ce qu’il est.

      Les féministes ont du mal avec la nature...


  • Rétif 14 février 2010 00:19

    Enfin les choses bougent,avec des avancées et des ralentissements ;mais en arriver à lire que « le bébé est le meilleur allié de la domination masculine », ça frise la démence schizophrénique.
    Madame Badinter suit son filon théorique mais tombe dans un extrêmisme complètement abstrait.
    On ne va pas changer la nature en 50 ans, et il est même probable que,même l ’évolution technique aidant, il en restera toujours des nécessités et des comportements incourtournables. Mesdames, par pitié, ne devenez pas des mecs !


  • Mathilda 14 février 2010 02:18

    Monolecte, sacrée verve. Vous recentrez parfaitement le regard et les consciences là où ils doivent se poser.
    A la fin toutefois, à mon sens, vous vous trompez d’ennemi.
    Ce n’est pas Badinter qu’il faut fusiller, c’est un lobby médiatique national qui depuis une vingtaine d’années, sur-médiatise un groupuscule d’anciennes avant-gardistes poussiéreuses, toujours les mêmes, et musèle ou ridiculise la parole féministe d’actualité. Le message pour les jeunes femmes depuis est clair : le féminisme n’est qu’une commémoration. Aujourd’hui c’est ringard, ou agressif et anti-féminin si ça s’acharne.
    Ce ne sont pas les gens qui nous fâchent qui sont nos ennemis. Ce sont les systèmes qui décident que seule la parole de ces gens-là doit être entendue par la population.
    Biensûr, il FAUT se disputer avec des Badinter qui réduisent sans cesse les droits des femmes à un droit du ventre ou autre partie corporelle. Mais cette dispute signifie se faire entendre. Pas de traiter nos aînées en ennemies.
    Certes, elles sont inaptes à observer l’absence d’évolution des femmes depuis 20 ans. Les années 90 ne leur évoquent rien.
    Mais ce ne sont pas nos aînées qui refusent de nous entendre et nous musèlent. Si elles étaient chefs d’état et de grandes entreprises, elle nous auraient entendues depuis bien longtemps.


  • paul 14 février 2010 10:25

    Le sujet de cet article , comme celui de Julie Dep -quel tir groupé ! - n’est pas sur le choix entre
    biberon et allaitement maternel , les avantages de celui-ci pour le bébé étant indéniables .

    En fait c’est un règlement de compte contre Badinter , accusée de pubs anti-féministes avec
    Publicis : il aurait été plus honnête d’axer les articles sur l’utilisation sexiste de la pub .

    Et puis il y a cette phrase « je ne pouvais concevoir qu’une créature puisse me boire comme une
    outre , comme une vache , comme un mammifère » .
    Monolecte , dont j’apprécie l’écriture , a déjà révélé son difficile rapport avec son corps et la
    féminité (« ceci est mon corps » ). A partir de là , je comprends qu’elle soit « enrôlée » par certaines
    féministes dans leurs luttes contre « l’ oppression masculine » : Les traumas parfois très anciens
    expliquent souvent leurs croisades .....


  • ZEN ZEN 14 février 2010 10:26

    Léon
    Contrairement à ce que dit Sarah, E.Badinter ne dit pas que la maternité n’aurait aucun fondement biologique, ce qui serait une absurdité absolue, mais que, si je me souviens bien d’une lecture déjà ancienne de son premier ouvrage,L’amour en plus, les dispositions biologiques de la femme ne la prédestinent pas à tel ou tel rôle prédéterminé, qu’elles la modèlent de manières très variées, ce que confirment largement l’histoire et l’ethnologie.
    Par ex. la mise en nourrice très tôt de l’enfant dans la lointaine province pour plusieurs années par les familles bourgeoises parisiennes était une pratique courante, qui ne choquait pas, au 18°s. Il a fallu attendre Rousseau et le début du 19s pour que cette pratique , assez généralisée, apparaisse comme « non maternelle »...
    Si on lit Malinowski ou M.Mead, on est encore plus étonné par les modèles maternels de telle ou telle ethnie
    L’amour maternel est le résultat d’une éducation voulait dire E.Badinder
    Sinon, comment expliquer que tant de femmes semblent en être dépourvu ?


  • Grasyop 14 février 2010 12:13

    Quitte à dévier un peu du sujet principal...

    « On légifère abondamment sur le tissu religieusement ostentatoire... mais surtout lorsqu’il est porté par les femmes. »

    Vous aussi vous avez noté que la cravate sur pingouin était un signe ostentatoire toléré, voire même insidieusement imposé ?


  • l’arbre 14 février 2010 14:21

    pour les moins nanties :alimenter son enfant au sein est économique , souvent au détriment de la mère mal nourrie .
    Pour les mères dans l’obligation de travailler , c’est une sacrèe galère pour une place en crèche (à proximité du lieu de travail ) et l’acceptation des absences + aménagement des horaires par l’employeur ( sans se faire mettre à la porte ! ) . pour les couches !!!
    Madame Badinter , (issue du peuple ? l’un où l’autre n’est pas une tare ! ) n’à certainement jamais eu à gérer ,( où l’exemple de proches )les journées travail en extérieur+nourrir bébé , changer les couches , les laver , préparer les petits pots , être disponible pour les autres enfants demandeurs eux aussi , la propreté de la maison , rester disponible , de bonne humeur , j’en passe et des meilleures .
    par ces temps actuels , ma bonne dame , le modernisme vecteur de confort au quotidien , facilite la tache ;
    Pourquoi cracher dessus !
    Parce que l’on à les moyens de faire exécuter par des semi-exclaves , qui répétent ces taches pour leur compte , les jalouses ?
    Madame badinter , pour avancer des bonnes idées , il serait bon de ne pas oublier la réalité !
    Vous avez fait beaucoup pour la libération des femmes , je vous en supplie restez lucide  !
    quand à l’amour maternel inné où pas l’enfance heureuse où pas à certainement un large impact . Ce n’est pas en trois bla-bla où même plus que l’on peut le définir ! 
    Jene me suis pas trop fatiguée en reprduisant mon commentaire du site voisin  !
    Il faut laisser le choix au femmes , mais quand les revenus sont au minimum est ce un choix en toute liberté !
    Le choix des femmes à l’époque actuelle , est de ne pas faire d« enfants, mais est ce possible , malgrès cette liberté le besoin d »enfant reste aussi puissant , est ce bien où non je réserve mon opignon .
    Les faits sont là  : il y à toujours des enfant , qu’il faut nourrir au mieux , éduquer , aimer , les diriger pour que leur intégrtation soit bénéfique pour eux et pour tous .
    Aussi pour celà la participatipn du père est indispensable .
    C’est là que se pose l’émancipation de la condition féminine .
    C« est de même une tache pour la société ; donner des facilités aux parent pour memer à bien  »l’élevage des enfants « 
    Pas d’enfants perssonnels , pas d »avenir collectif !



  • Georges Yang 14 février 2010 14:26

    le neo feminisme est en train de detruire les femmes, alors que la lutte pour les droits civiques, la contraception, l’avortement, etaient des luttes qu’on ne pouvait que soutenir le nouveau feminisme est un dogmatisme aussi fort que celui de l’ecologie Haine des femmes qui refusent de rentrer dans le jeu de celles qui disent les defendre
    Etre elegante sensuelle, ne pas glapir des qu’un homme ouvre le bec c’est se faire traiter de harki, de collabo, de membre de la Stasi et j’en passe


    • COLRE COLRE 14 février 2010 16:13

      Fantasmes d’après-repas bien arrosé… ? smiley 
      Le « néo féminisme est en train de détruire les femmes » ? smiley « détruire », vraiment ?!

      Lecteurs et lectrices, vous en connaissez bcp, vous, des femmes qui traitent leurs maris ou leurs compagnons de « harki, de collabo, de membre de la Stasi (et il en passe) » ? moi non plus… je ne sais pas où notre ami Yang en a rencontré tant et tant, mais faisons lui confiance, et c’est sûrement encore un coup des « néo féministes » ! bouhh !


  • Parrison Parrison 14 février 2010 15:15

    Monolecte... bonjour...

    J’aime vous lire de temps en temps... ça change de genre, de style... c’est fluide, ça coule, c’est léché... bref, on passe un bon petit moment avec vous...

    Mais sur le fond, je ne vois pas très bien où vous voulez en venir.... Ben oui on parle des femmes, on les regarde, on crée des choses pour elles, pour qu’elles soient encore plus jolies, pour leur plaisir et pour qu’elles plaisent....
    Ben oui on parle de leur désirs, de leur bonheur, de leur psychologie, de la maternité, de la non maternité, de leurs choix etc, etc... et ce dans les magazines, les journaux, les livres, qu’elles s’arrachent tout comme les hommes d’ailleurs....

    Moi ça ne me dérange pas du tout, après tout j’intéresse le sexe opposé et ça me semble normal puisque je suis intéressée par les hommes, leur physique, leurs vêtements, leur psychologie, leur rôle dans le couple.... enfin, la liste est longue.... Bref. nous nous intéressons l’un à l’autre et quoi de plus normal....

    Vous réclamez le droit au choix...., moi aussi à part que je ne le réclame pas, je le prends sans rien demander à personne... mais vous, qu’est-ce qui vous retient dans vos choix.... ? Vous me semblez être une personne qui n’a besoin de personne pour décider de ses choix, je dirais même que vous seriez du genre à aller à contre courant rien que pour vous démarquer de la masse des « suiveuses étourdies, sans cervelle » que sont les femmes, à part vous bien entendu... (non je rigole... mais pas tant que ça finalement à bien relire certrains de vos articles on sent un léger mépris pour la gente féminine.... oh, à peine, un soupçon, une façon d’écrire, de vous situer mine de rien au fil du texte... c’est très subtil mais bien là ...mais bon, passsons.. !).

    Perso j’ai fait des choix et je laisse parler ceux qui en ont envie, ça ne me touche pas... ma foi, tant qu’on parle de moi c’est déjà ça... Que diriez-vous si on maintenait la moitié de la population sous silence, si notre société ne nous affichait que désintérêt .. ?


  • Salsabil 14 février 2010 21:37

    Bonsoir Monolecte,

    Tu sais (ou tu ne sais pas, peu importe) combien j’aime te lire. J’ai l’impression de comprendre tout ce qui ressort de tes dires-écrits, et pourtant...

    Juste au-dessus, le commentaire de Parrison est sans doute celui dont je me rapproche le plus, bien que nombreux sont ceux où des passages sont notables et notés.

    Pour moi, ce que tu exprimes au travers de tes différents articles consacrés particulièrement à la Femme, dont celui-ci, serait plutôt cette espèce de position dans laquelle nous nous retrouvons (Non ! Messieurs ! Pas de mauvais jeux de mots, merci...), qui serait celle d’avoir le cul entre deux chaises !

    J’ai un peu le sentiment que les femmes voudraient avoir le beurre et l’argent du beurre, et que sous prétexte d’une domination masculine durant des siècles et qui, à mon avis, est indéniable, il faudrait aujourd’hui s’en venger et imposer. J’estime que la solution réside plutôt dans une évolution qui, bien qu’ayant été initiée par les premiers mouvements féministes (et je les en remercie), devrait se perpétuer au sein d’une réflexion commune et non pas dans un clivage de plus en plus rébarbatif pour chacun des genres concernés.

    Emile Red avait fait un papier, il y a quelques temps, à ce sujet, que j’avais trouvé d’une justesse rare.

    Le problème (pour nous les femmes) finit presque par se poser comme une sorte d’acceptation obligatoire de la doctrine féministe au risque qu’en cas de refus, on se retrouve bannie et considérée avec un mépris sans nom. En bref, il nous devient justement difficile de réellement avoir le choix.

    Je crois que c’est quelque part ce que tu soulignes à l’occasion de ce coup de gueule. C’est plutôt sain (sans jeu de mots, toujours...)

    J’aimerais, honnêtement, qu’on puisse arriver à un respect absolu du choix de chacun, celui des femmes comme des hommes.

    J’ai fait l’expérience, et je fais toujours soit dit en passant, de choisir de ne pas « travailler » (ha !ha !) pour élever mes enfants. Je suis pleinement satisfaite de ce choix mais je ne peux nier une constante récurrente qui voudrait faire de moi une abrutie finie sous ce prétexte. Je crois qu’il en serait de même pour un homme choisissant une voie équivalente.

    Nous sommes donc confrontés à un aspect totalement superficiel qui voudrait que l’on se plie à une mode donnée dans un temps donné pour « mériter » l’acceptation sociale. C’est ce que tu remarques au contraire de beaucoup de ceux qui ont réagi ici.
    Il est finalement question d’une assise sociale décidée par des gens (hommes et femmes), qui sous couvert de philosophie, culture supérieure, et je ne sais quelle autre absurdité, seraient en droit d’asséner les règles à suivre.
    Chacun s’y perd et tous autant que nous sommes, nous ne savons plus où nous placer.

    L’unique remède est le libre arbitre, en en pesant les avantages et les inconvénients afin d’être sûr de son choix. Ensuite, tu peux vraiment dire « merde » à quiconque oserait venir te donner la leçon.

    Quand elle n’est pas présente naturellement, forcer la tolérance et le respect est aussi simple que cela, même si ça demande de batailler dur avant.

    J’aime ce que tu es, tu es parmi les justes, les honnêtes, les aimants et ceci un jour te reviendra, c’est une évidence....

    Amicalement.

    Gül


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 15 février 2010 07:12

      Merci pour ces quelques lignes de sagesse...

      Il faut une certaine finesse d’esprit pour se rendre compte qu’au delà du genre, nous sommes livrés pieds et poings liés à la dictature du paraître. C’est une évidence hurlante que le combat des femmes pour l’égalité est légitime et une absurdité infinie qu’il puisse être mené contre les hommes, comme si chacun de nous portait une malédiction collective avec chacune de nos particularités, le genre, la couleur de peau, les orientations sexuelles, les mensurations, le lieu de naissance, etc.

      Il n’est que de voir les récupérations politiques de ce combat et d’autres pour savoir que leur efficacité s’émiettent d’autant plus facilement qu’il est aisé de promouvoir en parallèle d’autres luttes basées sur d’autres critères. Les gagnants sont toujours les mêmes et les perdants sont de plus en plus nombreux, chacun restant accroché à ce qu’il croit être une fidèle représentation de sa personnalité et de son être, alors qu’il lui suffit de lever les yeux pour voir qu’il n’est pas seul.

      Des variantes plus subtiles de ce mode de gouvernance, diviser pour régner, restent encore à exploiter et le seront forcément tant que l’on donnera la priorité aux comportements autoritaires plutôt qu’éducatifs, tant qu’on inscrira dans le marbre de la loi les exigences du moment au lieu de prévenir et compenser les effets de bords.


    • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2010 09:16

      Bonjour SALSABIL,

      Je vous cite (à peu près) :

      J’ai choisi de ne pas « travailler » pour élever mes enfants
      « on » fait (de ce fait) de moi une abrutie. je crois qu’il en serait de même pour un homme choisissant une voie équivalente.

      Je me permets de parler de moi :

      Je n’ai pas pu choisir d’élever mes quatre premiers enfants (parce que j’étais (je suis toujours) un homme. J’AI VÉCU ÇA COMME LA PIRE DES DISCRIMINATION.
      Si j’avais pu le faire, « on » m’aurait fait passer aussi pour un abruti, mais en plus pour un incapable (de faire vivre sa famille).

      N.B. Je me suis cependant rattrapé avec mon dernier enfant que j’ai eu après ma retraite et que j’ai pu « materner » à 100 %. Quel bonheur irremplaçable !
      Pourtant je suis très mal dans ma parentalité, copieusement insulté, injurié, méprisé, rejeté, annulé... par les féministes (voir les épithètes qu’elles utilisent à l’endroit des hommes/pères et l’absence totale de reconnaissance de leur état de parent, suivies par les institutions et les media, tous plus lâches et injustes les uns que les autres.
      Une femme peut affronter les féministes, un homme n’a pas le droit.

      Vous avez choisi le respect des besoins de vos enfants, bravo ! mais, comme beaucoup de mères n’avez-vous pas barré plus ou moins au père l’accès aux enfants ?
      Dites moi non, j’aurais un peu de baume au cœur.
      Merci.


    • Salsabil 15 février 2010 10:06

      Bien évidemment non !

      C’est à la base une volonté personnelle qui a pu se concrétiser car leur père avait ce même souhait. Et il assure quotidiennement, autant qu’il le souhaite son rôle de parent, heureusement pour moi, sinon 24/24 ce serait étouffant et épuisant ! smiley


    • steve steve 16 février 2010 07:27

      j’ai plussé ta tartine là au-dessus ...putain, keske tu causes bien, dis... comme une vraie princhesse... whoooaaaa ! smiley


      à propos de moutards, si tu m’avais eu comme garnement, tu serais vite partie au boulot.... non petêt . !... smiley


    • Salsabil 16 février 2010 07:42

      T’as vu ? C’est bôôô, hein ? smiley

      Si je t’avais eu comme moutard, j’aurais la paume des mains brûlante et la voix cassée en permanence !!!! smiley


  • Christoff_M Christoff_M 14 février 2010 22:14

    Badinter c’est le passé, à part son fan club parisien, elle est déja rangée dans les placards par la génération de quinze ans qui préfère Mylène Farmer, n’en déplaise aux féministes...

    La poupée version manga ou jeux vidéos est en vogue, les concepteurs des jeux et la plupart des dessinateurs de mangas sont des hommes... depuis Bretecher on attend le relais, une femme avec du talent pas un produit commercial lancé par les merdias parisiens....

    Dans la chanson quelques percées, mais Diam’s n’est ce pas la honte pour les féministes...
    Il me semble qu’à l’époque les pionnières manifestaient, gueulaient , se montraient, maintenant tout le monde est dans son petit conformisme mou, les spoliticardes sont des bonnes borges mariées on ne peut plus conventionnelles, Fadela et Dati n’&tant la que pour donner le change et pas conscientes de leur rôle réel...

    Un pays ou il n’y a que douze % de femmes à l’assemblée, derrière la Turquie !!

    Alors les beaux discours et la branlette intellectuelle parisienne, c’est bien passer sur les plateaux télé, publier son petit vécu c’est bien, mais ça manque sérieusement de concret !!

    Si la situation française vous déplait tant, et s’il reste encore de vraies féministes dans ce pays, qu’attendez vous pour vous battre, vous faire élire et choisir des représentantes ??

    il me semble que le féminisme en France a un sérieux problème de représentation et de choix de porte paroles, la plupart des femmes mises en avant maintenant sont de bonnes bourgeoises bien placées, qui ont de super idées et ne les appliquent surtout pas à elles même...

    Il me semble que les militantes des années 70 étaient différentes !! mais comme dans l’écologie en France, comment militer quand on s’embourgeoise et on rentre dans le gruyère et le système !!

    C’est peut être le problème plus général de la politique en France, ou les « élus » sont des bons notables très conformistes, qu’ils soient hommes ou femmes...

    Mam, Bachelot, Aubry, Parisot, Péqueresse et NKM, si on est pas une bonne petite fille à papa diplômée et bourgeoise, on ne réussit pas en politique en France...
    Voynet, Buffet, Laguiller sont devenues des pions du système, Badinter peut dénoncer...

     mais si les générations de jeunes femmes actuelles épousent des quadrillons et optent pour le plan d’épargne écureuil en faisant au minimum trois gosses, le féminisme n’est pas loin de sa tombe... au grand plaisir de Sarkozy...


  • Mathilda 14 février 2010 23:20

    ...la France a les intérêts d’Israël. Autrement dit, Sarkozy ... se comporte comme si l’hexagone se situait au Moyen-Orient.

    Maldoror, est-ce que vous le faites exprès ? Ca s’appelle la politique et les relations internationales. Il y a un monde en dehors de la France, et le gouvernement français a toujours agi pour y servir ses intérêts dans ce monde.
    Bien sûr que la France soutient désormais clairement les intérêts d’Israël, puisque la France fait maintenant partie de l’OTAN. C’est quoi la position de l’OTAN envers Israël à votre avis ?


    • Mathilda 14 février 2010 23:24

      OOOPs , désolée pour ce dernier message, erreur de destinataire !!!


    • Christoff_M Christoff_M 15 février 2010 00:13

      Et le plateau de Ruquier est révélateur Yann Moix, Arnaud Klarsfeld...

      A quand une chaine israélienne sur France télévision !!

      On ne reve pas deouis Sarkozy, l’invasion du sionisme et des pro Israël est partout..

      Kouchner ministre !! Gaza est rayée de la carte ou du moins les merdias alignés veulent nous le faire croire avec application !!

      Parler de la neige en Février et du football c’est surement plus important, n’est ce pas monsieur Pernaut...


  • Christoff_M Christoff_M 15 février 2010 00:21

    Madame Badinter est une chef d’entreprise moderne et de gauuche... ne l’oublions pas...

    Cela me fait penser à certains syndicalistes qui deviennent cadres, pour bons et loyaux services, fréquent dans notre chère société française Sarkozyenne ou tout se merchandise...

    Pour les idéaux on repassera, je soupçonne cette bonne femme aigre et hautaine, de n’etre pas trop en accord dans sa vie de tous les jours avec les idées qu’elle vend dans ses bouquins...


  • Bardamu 15 février 2010 10:18

    L’écriture féminine, expression d’un « moi » si replié sur lui-même que sa taille s’en fait l’égale de celle... d’un petit pois !

    Môa ! môa ! môa !


  • Noor Noor 15 février 2010 12:05

    Je vois pas pourquoi on parle d’israel alors que c pas le sujet lol ?

    Sinon je suis d’accord avec l’article. Une femme devrait pouvoir prendre 6 mois de congé de maternité sans créer de polémique. Ma cousine à moi je me rappelle, s’est arrêtée de bosser un an quand elle a eu son gosse pour pouvoir s’en occuper correctement !
    Entourer le bébé, les premiers mois de sa vie est super important !
    Le bébé reconnaît l’odeur et la voix de la maman, il aime bien qu’on lui parle et qu’on le touche. Il faut l’entourer de beaucoup d’amour et d’affection !

    Dans notre socièté c’est pas évident pour une femme de concilier sa vie de mère et sa carrière , franchement c’est trés dur et c’est ca qui empeche les parents je pense d’avoir de nombreux enfants ! C’est déja tellement dur de trouver le temps pour un seul alors pour plusieurs vous imaginez bien...

    Sinon je suis d’accord aussi quand vous dites liberté de choix. D’ailleurs, Le choix de disposer de sa personne en toute liberté devrait être écrit dans la constitution.

    Il y’en a marre des machos et des féministes !!!


    • Christoff_M Christoff_M 15 février 2010 18:04

      y en a marre des intervenants niveau lol...... lol !!

      Machos et féministes, deux termes inventés par les pollueurs de débats et relayés par les sionistes...

      J’aimerais bien qu’on parle de la France mais il faut bien constater depuis Sarkozy la main mise dans les merdias et les journaux de pions des mondialistes qui ramènent le débat au niveau zéro...

      Le féminisme en France est devenu une escroquerie intellectuelle, histoire d’alimenter des débats vains et sans intérêts, madame Badinter étant aussi intellectuelle que moi je suis corse, elle est la pour vendre ses bouquins, elle fait partie de la clique des pognonistes qui entourent Sarkozy, le féminisme pour une femme bourgeoise friquée, mariée, cadre avec quatre enfants on a un peu de mal à y croire quand on garde un zeste d’esprit critique...


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 février 2010 12:11

    @Melchior Griset-Labûche (xxx.xxx.xxx.6) 14 février 18:46

    « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. »
    « Ce principe n’est certes pas respecté comme il devrait l’être, et comme il l’est dans certains pays nordiques. Mais on ne peut aller contre lui qu’anticonstitutionnellement. »
    --------------------

    Mais relisez bien mon commentaire cher monsieur, j’ai dit que la femme ne peut avoir les mêmes « droits » parce que justement elle n’a pas les mêmes « devoirs » au sein de la famille et au sein de la société. J’ajoute pour vous éviter l’égarement que LA FEMME N’EST PAS INFERIEURE A L’HOMME, ELLE LUI EST COMPLEMENTAIRE SANS QUE J’AIE A DEVELOPPER TOUTE UNE DISSERTATION.

    Si au contraire la loi était bien annoncée et si la constitution française en avait pris acte mais ne garantit pas l’application, eh bien il faut user du principe démocratique...si toutefois il existe dans la République française !

    Vous comprenez et tout le monde a fini par comprendre LE LEURRE DEMOCRATIQUE français qui a largement dépassé les frontières de l’Hexagone pour contaminer les peuples lointains. Le cirque électoral en étroite collaboration avec la Maison du Sondage, on sait ce que c’est !

    Mohammed MADJOUR.

    • Christoff_M Christoff_M 15 février 2010 18:06

      l’égalitarisme la maladie des féministes intégristes...

      Dans la série faites ce que je dis mais moi je m’applique une autre règle personnelle !!

      l’escroquerie de pseudo intellectuels et de parvenus arrivés au sommet grâce au « système Sarkozy » !!


  • Rétif 15 février 2010 22:06

     @l l’auteur : Pas encore très bien compris si vous êtespour ou contre les thèses de la Badinter.

    Rappelons quand même que la méthode de l’allaitement au sein n’est pas une nouvelle mode mais pour ce qu’on en sait, remonte à la plus haute antiquité.

    Evidemment ; c’est pas très moderne, mais, depuis Cro-Magnon, s’il y a eu une énorme évolution technique, dont tout le monde profite, hommes er femmes, la nature humaine n’ a pas tellement changé, n’ est-ce pas et que, comme dit la chanson : Si Cro-Magnon f’sait pas d’claquettes, c’est pour sûr qu’il allait nu-pieds.
    et pis, l’homme descendant du singe, hein ! D’où pourrait venir les femmes ?


  • Rétif 15 février 2010 23:14

    @ l’ auteur
     Je n’ai pas bien compris si vous étiez pour ou contre les thèses de Badinter.

    Ce qu’il y a à rappeler striccto sensu, c’est seulement que l’allaitement au sein n’est pas une nouvelle mode qu’on voudrait imposer aux femmes, mais, d’après ce qu’on en connait, remontrait, parait-il, à la plus haute antiquité.

    Evidemment, ce n’est pas très moderne, snas doute, mais enfin, si, depuis Cro-Magnon, il y a eu une évolution technique qui a fait des pas de géant, la nature humaine, et les nécessités qui la définissent et l’accompagnent fidèlement, n’ ont pas tellement changé comme dit la chanson, et que « Si Cro-Magnon f ’sait pas d ’ claquettes, c’est pour sûr qu’il
    allait nu-pieds »
    Et puis, quoi, l’homme descendant du singe, n’est-ce pas ...


  • Rétif 15 février 2010 23:18

    Désolé pour la répétition, (et vous direz peut-être que ça n’était pas tellement la peine...)
    mais à 23 h 10, mon blabla n’était toujours pas passé.


  • Rétif 15 février 2010 23:39

    Je suis pour le respect du libre arbitre des individus, hommes et femmes, dans leurs choix de vie. Ceci dans les limites de la morale et de la loi réunies, comme le Café de la Gare et du Commerce du même nom, mais, comme dit Brassens, la loi de la pesanteur est con, mais c’est la loi.

    Je ne croit quand même pas qu’il soit utile de vous gendarmer et ded crier à la dictature quand on donne aux gens des conseile qu’on croit eux, utiles, pour leur bien.

    Après, chacun et chacune font ce qu’il veulent. Cependant, on peut supposer que lorsque vous sortez de chez votre mèdecin, votre premier mouvement n’est pas de faire le contraire de ce qu’il vous a prescrit, et même, qu’au contraire, vous vous précipitez à la pharmacie pour acheter ce qu’il vous a conseillé sur son « ordonnance », non
    En revanche les paroles de Mmme Badinter ne sont que des conseils que chaque femme est libre d’appliquer ou non,je pense que vous sentez la différence.
    En ceci ; chacun, homme ou femme, a ses contraintes quasi naturelles et peu y dérogent.
    Moi aussi, je fonce à la pharmacie en sortant de voir mon toubib. Que voulez vous ?
    On ne va pas se scandaliser, parce que les hommes (pardon pour eux, Mesdames !),n’ont pas encore inventé une autre façon de marcher que de mettre un pied devant l’autre et de recommencer, non ?





















  • Rétif 15 février 2010 23:42

    D’ailleurs, si vous trouviez une autre méthode, nous en serions très tristes, car cela fait partie des bonheurq de la vie que de vous voir marcher.


  • pseudo 18 février 2010 23:13

    Le ridicule tue !

    Pour faire péter le plafond de verre, les femmes doivent cesser de mettre en avant leur ventre comme pré-requis à leur carrière de mère !
    Dans mon équipe de 5 techniciens, deux techniciennes en âge de procréer ne font que ça depuis 15 ans... elles sont toujours techniciennes à cause des congés maternité à rallonge pour cause d’allaitement, de fatigue etc... + les jours considérés comme dûs pour congés enfant-malade ! L’une d’entre elle est venue me voir hier pour demander si elle avait encore des congés enfant-malade à prendre au titre de l’an 2009 ! ambiance ! 
    L’implication professionnelle est toute relative ! les augmentations de salaire aussi !! Les femmes des années 80 n’avaient pas cette mentalité de mammifères femelles primaires !


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