mardi 10 mars 2009 - par Henry Moreigne

Des collégiens bousculés par des CRS : MAM couvre

 Jeudi dernier des collégiens de Cenon (Gironde) sont en sortie scolaire à Paris. A 19 heures, en attendant leur train de retour à la gare Montparnasse, ils se trouvent pris entre CRS et une manifestation étudiante. Dix d’entre eux sont sévèrement bousculés. Des parents ont déposé plainte pour violences sur mineurs. La ministre de l’intérieur couvre. Au micro de France Inter, elle n’a pas hésité à faire porter la faute sur les enseignants “qui n’avaient pas à exposer leurs élèves”.

Les élèves de 3ème du collège Jean-Jaurès de Cenon près de Bordeaux se souviendront de leur escapade parisienne. Leçon n°1 : ne pas être au mauvais endroit au mauvais moment. Leçon n°2 apprendre à se méfier des forces de l’ordre de la République. Leçon n°3 le sens de la responsabilité et de l’exemplarité est un concept à géométrie variable.

Corinne Pébarthe, l’enseignante d’histoire-géographie et d’instruction civique qui accompagnait les collégiens à Paris, pourra se livrer à un sérieux débriefing. Le terrain est décidément plus instructif que les manuels scolaires.

Alors que le groupe attend son train de retour, ils se retrouvent coincés entre une trentaine de CRS et des étudiants qui manifestent contre le décret Pécresse. Corinne Pébarthe qui a choisi d’alerter les médias donne sa version des faits : “Nous étions près des panneaux d’affichage lorsqu’on nous a annoncé que des étudiants bloquaient les voies. Un groupe d’étudiants est passé près de nous, puis des gens ont commencé à courir et on a vu derrière des CRS qui chargeaient. Tout s’est passé très vite. Les CRS m’ont projetée contre un distributeur, des élèves ont reçu des coups de matraque dans le ventre, sur la jambe, le visage“.

A l’AFP, l’enseignante a ajouté que certains élèves avaient reçu des coups de matraque et de bouclier. Sud-Ouest reprend les explications d’un élève : “On criait qu’on était des collégiens mais rien à faire : j’ai pris des coups de matraque aux jambes et au poignet”. Une enseignante qui souffre désormais d’une entorse cervicale rapporte qu’elle n’a pas eu droit à la moindre explication lorsqu’elle est allée voir l’officier en charge du groupe de CRS.

L’établissement scolaire, à la différence des deux professeurs et de certains parents, a décidé de ne pas porter plainte. La préfecture de police à Paris a saisi lundi matin l’Inspection générale des services (IGS) “pour déterminer les conditions d’intervention des forces de l’ordre”. Sans attendre les conclusions de celle-ci, Michèle Alliot-Marie a estimé qu’il n’y “pas de problème particulier”. Il s’agit simplement d’une bousculade et non de coups donnés intentionnellement envers les collégiens. Autrement dit, il est dans la normalité du maintien de l’ordre public que des citoyens, les badauds moyens, puissent être bousculés voire violentés.

Si le troisième âge n’a pas encore eu droit à ces délicates attentions de la République, force est de constater que tout est fait pour construire des rapports détestables entre la jeunesse et les forces de sécurité au sens large. Le dérapage de la gare Montparnasse s’inscrit, notamment pour les collégiens du Sud-Ouest, dans un climat déjà délétère entretenu par les descentes et les fouilles dans les collèges au titre de la lutte anti-drogue.

 

Crédit illustration : Philippe Tastet



26 réactions


  • La Taverne des Poètes 10 mars 2009 15:14

    Heureusement qu’il y a maintenant un haut commissaire chargé de la jeunesse pour servir d’alibi au pouvoir répressif et camoufler tous ces incidents sous de doctes intentions. 


    • Napakatbra Napakatbra 10 mars 2009 15:30

      Qui a dit : "Je suis moi-même enseignante de formation, quand on a la charge d’un certain nombre de jeunes et notamment de très jeunes, on évite de les mettre dans des lieux où il peut y avoir des manifestations et des mouvements de foule" ?.

      Ou encore : "Il y aurait eu contact entre une matraque et un estomac" ?

      Heinh... qui ?
       

      "Collégiens frappés par erreur, MAM condamne... les profs"

       ...


    • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 10 mars 2009 16:29

      c’est vrai ça,des profs qui amènent des collègiens dans une gare pour prendre le train !!!
      mon dieu ,mais c’est impensable !
      elle belle la france d’aprés !
      honte à eux !
      les mineurs ne peuvent plus fumer ni boire mais se faire matraquer oui !


    • K K 10 mars 2009 18:43

      Oui, il faut interdire les gares aux groupes scolaires. Ils pouvaient prendre l’avion, non ?
      Ah, c’est trop cher et l’education nationale veut pas payer la difference ?

      La on atteint le sommet de la langue de bois. La ministre irresponsable peut presenter sa demission car un ministre ca doit etre quelqu’un de responsable.

      Je ne comprends meme pas que les grades de la police n’aient pas retenus leurs hommes. Ils ont pourtant fait des etudes superieurs ! Comme quoi l’intelligence et le sens des responsabilites n’ont vraiment rien a voir avec les diplomes.


    • Rage Rage 10 mars 2009 22:15

      Bonsoir,

      Au fil des articles, jour après jour, vous n’entendez pas la petite musique ?
      Ecoutez là, cette musique : un jour une grève générale, le lendemain des CRS qui cognent des gosses, le surlendemain des profs qui sont pris pour des cons, puis les fonctionnaires, les cheminots, les syndicats, l’opposition... tout y passe.
      Et puis il y a la répression, discrète, mais sans pitié : plus d’alcool, plus de cigarette, plus d’internet, plus d’excès de vitesse.. cette répression qui se combine avec moins de justice, moins de contre-pouvoir...

      Ouvrons les yeux bon sang : nous virons vers un régime totalitaire.
      Regardez les postes stratégiques : trustés par l’UMP et la sphère du bord du pouvoir.
      Regardez l’actualité : pas une journée sans un bras de fer, une loi régressive, une provocation.

      Cela ne s’arrête pas.

      On dit que le président n’a pas de cohérence : c’est une grave erreur.

      Il a un seul et unique but : livrer le pays sous le joug de ses sbires et surtout de lui-même.

      Nous sommes dans un match de boxe où depuis plusieurs round on encaisse sans même avoir capté que le match a commencé.

      Si on continue tous à se la fermer, alors, c’est que définitivement nous sommes des cons.
      Réagira t’on ? 

      Quelque chose me dire qu’un jour, le vent va tourner...


    • SALOMON2345 11 mars 2009 12:27

      A Rage
      Votre liste est exacte et rappelle les petits numéros successifs qu’il faut relier entre eux avec son crayon, dans les albums jeunesse, afin qu’apparaisse le DESSIN et qu’ensuite on puisse le colorier !
      Par petites touches - bientôt Internet flicqué au prétexte des Universal, Johnny et autres collègues pleureurs - juges d’instruction virés et bienvenue dans les Hauts de Seine, droit des affaires "dépoussiéré" et bidonnages généralisés en tous genres, nous allons ressembler - sans les indiens, morts depuis longtemps - au monde de cowboy rêvé par notre abonné national de TF1, sauf que le nouveau grand shériff élu - qui s’en tape du hongrois - discoure différemment de l’idole précédente virée presque à coups de godasses !
      Notre élu, lui, sera toujours en retard d’une K7, faute à sa culture, sachant par exemple et pour apprécier le niveau, que le seul puzzle préféré qu’il comprend c’est : "bling bling" !
      Au fait, des albums à colorier : c’est bien de son âge, non ?
      Non, je plaisante alors que la situation ne le voudrait pas car nous avons au sommet non pas une intelligence vive mais "un madré" dont le danger est bien pire car ceux-ci ignorent toujours les limites !


    • Walden Walden 11 mars 2009 13:36

       

       

      Attention, ne vous méprenez pas ! Si vous avez entièrement raison de dénoncer ces méfaits (car comment qualifier autrement ces actes de violence gratuite), il me semble naïf de croire qu’il ne s’agit que, volontairement ou pas, "de construire des rapports détestables entre la jeunesse et les forces de sécurité". En fait l’intention probable me semble plus généralement, en couvrant systématiquement ces dérapages dus à l’incurie des dites "forces de l’ordre" surentraînées à la brutalité, de normaliser ce type de méthode, et d’habituer l’opinion à la peur.

      Organiser la peur (la peur de la répression, la peur tout court...) est une méthode de gouvernement qui ne date pas d’hier. Et que reste-t-il, hormis la peur, à un pouvoir démagogique qui échoue de bout en bout, et dont même les plus gros mensonges ne parviennent plus à tromper le public ? Que reste-t-il pour espérer perdurer contre l’intérêt populaire ?
       
      Toute la stratégie de la pseudo "majorité" risque désormais de s’orienter principalement sur cet axe "autoritaire", pour rester poli(-tiquement correct), qui peut se décliner ainsi :


      - créer les motifs de la peur en désignant les boucs émissaires, selon les circonstances : les clandestins, l’ultragauche, la "jeunesse difficile des quartiers", etc. : toutes les minorités visibles qui dérangent, en somme ;


      - créer un contexte dans lequel chaque citoyen peut potentiellement être mis en défaut, en organisant la loi pénale, puis la justice (mise au pas du Parquet) pour cela : depuis les (rares) leaders syndicaux qui oseraient tenir des propos subversifs, les (rares) personnes qui oseraient héberger des étrangers en situation irrégulière, jusqu’aux nombreux internautes qui téléchargent, aux jeunes qui manifestent, etc ;


      - organiser la répression générale en utilisant la force de manière habituelle, et ainsi dresser les citoyens à ne plus réagir, à se tenir à carreau, à raser les murs. A défaut de capacité de conviction, on déploie les capacités d’intimidation.
       
      « La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.
      (…).La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute. Aussi on n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et dit qu’elle était injuste, et a dit que c’était elle qui était juste.
      Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste soit fort on a fait que ce qui est fort fût juste. »
      Pascal, Pensée103
       
       
      Ainsi cherche-t-on à ce que ce qui est fort paraisse, sinon juste, du moins juste banal smiley

  • patroc 10 mars 2009 15:35

     Pour ce coup là, çà pue la dictature !...


  • abdelkader17 10 mars 2009 15:55

    La crise actuelle, la lutte contre le terrorisme, sont pretexte à la montée en puissance des mesures d’exceptions, de l’appareil répressif, d’une généralisation de la surveillance, tout cela au nom de la sauvegarde de libertés et de la démocratie.
    la fête est finie le pouvoir sort les matraques, prélude à la disparition des libertés individuels et collectives sous l’ordre sarkozyste , il ya un peu plus de 10 ans, un peu plus jeune, victime de nombreux contôles au faciés et du racisme institutionnel de la police, la mojorité silencieuse d’alors pointée les excés de la police Française.
    Dans un contexte de climat de suspicion généralisée, de montée en puissance de l’appareil policier, judicaire, et pénal visant à juguler les désordres l’économie néolibérale ,le changement de stratégie opérée n’aura échapper à personne, toute contestation à l’ordre monarchique dominant s’apparente désormais à une guerre ouverte.


  • LaEr LaEr 10 mars 2009 16:04

    Encore une fois, un magnifique exemple des actions de la police française...
    Et encore une fois cautionné par son ministère de tutelle...

    Je hais ce gouvernement.

    Les sociétés autoritaires sont comme le patinage artistique : complexes, d’une précision mécanique parfaite, et par dessus tout précaires. Sous une fine couche de civilisation, le chaos guette... Lorsqu’elle sentira le chaos la talonner, l’autorité ourdira les plus viles intrigues pour préserver un semblant d’ordre... Mais un ordre sans justice, sans amour et sans liberté, ce qui ne pourra ralentir longtemps la descente de leur monde aux enfers.

    L’autorité n’admet que deux rôles : le bourreau et la victime, transforme les gens en poupées qui ne connaissent plus que peur et haine, tandis que la culture plonge dans les abysses. L’autorité déforme ses enfants et change leur amour en un combat de coq... L’effondrement de l’autorité aura des répercussions sur le bureau, l’église et l’école. Tout est lié. L’égalité et la liberté ne sont pas des luxes que l’on écarte impunément. Sans ceux-ci, l’ordre ne peut survivre longtemps sans se rapprocher de profondeurs inimaginables.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/V_pour_vendetta


    • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 10 mars 2009 16:33

      là,ils dépassent les bornes !
      le peuple doit se réveiller sinon je crains le pire.


    • HELIOS HELIOS 10 mars 2009 17:16

      Vous craignez le pire kotodeuxmikoto ?

      Ne vous en faite pas, nous sommes maintenant dans un pays ou plus personnes n’a de c... a l’exception de quelques sans papier qui y croient encore...

      Nous sommes effectivement dans une dictature depuis plusieurs années, une dictature démocratique car lorsqu’un parti a la majorité absolue c’est qu’il y a un vrai problème (election de type majoritaire)
      Aucune opposition ne peut se manifester et les representants du peuple votent selon les ordres du parti.

      Depuis 2007, c’est le chef du parti qui a été elu président de la république, et il n’y a eu aucune surprise, il ne represente pas TOUS les français, mais seulement ceux de son parti.

      Alors, je vais vous dire, a partir du moment où il faut une provedure d’urgence pour faire voter une loi qui deroge a l’esprit de l’etat de droit et qui va completer les systèmes qui muselent la liberté d’expression ...

      ... alors que nous avons des vieux, mais pas seulement, des fonctionnaires qui font les fins de marchés et les poubelles des supermarchés pour manger des légumes frais...

      ... et que depuis le journal de 13H sur FR2 ce jour, nous savons maintenant qu’il y a des gens tellement pauvres qu’ils en sont amenés a vendre n’importe quoi qu’ils ont reussi a trouver ... sur un torchon etalé par terre pret a etre remballé quand la police passe... comme dans les pays les plus pauvres du monde

      et, toujours dans le domaine de la dictature, quand :

      Nous avons un jeune homme embastillé depuis plus de 30 jours avec un dossier vide, uniquement parcequ’il semble être "d’ultragauche"...

      Nous avons un procés, peu importe que l’accusé soit coupable ou non, mais ou le parquet, aux ordres, refuse les reconstitution, n’integrent pas tous les elements du dossier etc... et qie ceci n’etant pas suffisant, le dictateur veut retirer le juge d’instruction INDEPENDANT...


      J’arrete là, mais il en reste encore quelques page comme preuve... notament sur rout ce qui concerne l’argent public...


      OUI nous sommes deja en dictature, une dictature qui se cache de moins en moins

      Helas, moi non plus je n’ai plus de c... il faut être zébré, comme l’est sans doute celui qui a posté quelques cartouches dans des lettres a nos "dirigeants". Ceux çi devraeint se mefier, car a force d’insister, ils vont finir par en trouver, des malades., et un jour, l’un d’entre eux va reussir son coup.

      J’en veux a l’UMP et a tous les députés de ce parti de conduire la France sur le chemin de cette forme de dictature en ayant soutenu Sarkozy, mais encore plus en persistant dans la même démarche aujourd’hui,
      J’en veux au PS d’avoir laisser faire en ayant choisi Ségolène,
      J’en veux a Bayrou qui cautionne quand même tout,
      J’en veux a Besancenot qui sert de nouveau LePen a Sarkozy et qui ne veux pas construire un parti de gouvernement,
      J’en veux a Le PEN d’avoir maintenu ses petits mots et petites phrases qui l’ont conduit a la marge du jeu politique

      J’en veux aux sénateurs en général, qui eux devraient êtres plus sages, puisqu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie d’accepter tout ce que l’assemblée leur poropose, malgrés quelques amendements de détails

      etc...

      Je voterai quand même, mais celui que je choisirai n’appartiendra surement pas a un de ces partis...

       


    • 65beve 65beve 10 mars 2009 22:31

      Bonsoir,
      hellios
      "Je voterai quand même, mais celui que je choisirai n’appartiendra surement pas a un de ces partis."
      Mélanchon ?
      cdlt
      bv


  • ARMINIUS ARMINIUS 10 mars 2009 18:51

    Vous avez entendu Alliot-Marie : " la matraque d’un CRS s’est retrouvée en contact avec le ventre d’un éléve" ; se foutre de la gueule du monde à ce point c’est inimaginable ! De toutes façons, elle est comme son maître, forte avec les faibles, faible avec les forts ; avec une telle ministre ce n’est pas demain que la police va redevenir respectable et respectée, vivement que le pied de l’électorat vienne se mettre en contact avec la partie charnue des sbires ce gouvernement fantoche et du vibrillon qui les active frénétiquement !


  • deovox 10 mars 2009 19:22

    C’est nos enfants que les "forces de l’ordre " brutalisent. qu’est ce que les gens attendent pour descendre dans la rue. on cogne sur vos mômes et vous laissez faire ?
    la santé d’une société se mesure à la façon dont elle traite ses enfants ( son avenir) et ses vieux (son histoire).

    y a plus que dans les DOM que les gens ont des c***** ?


  • La Taverne des Poètes 10 mars 2009 19:43

    Et qu’on ne les y prenne plus à faire du téléchargement illégal de CRS pour se faire taper dessus ! Hopala circulez ! "Force reste à la loi"


  • 10 mars 2009 20:29

    Si les collégiens auraient été du 16 ème arrondissement le discours serait différent.
    Dans la France de 2009 on peut taper sur les enfants des prolos sans raison, sa leurs durcis la tête pour la prochaine révolution française.


  • wesson wesson 10 mars 2009 22:57

    Bonjour l’auteur,

    MAM, ce matin sur France Inter

    "Il y aurait eu contact entre une matraque et un estomac"

    Admirable d’obscénité !


    • K K 11 mars 2009 00:50

      Pourtant, Alliot Marie est capable d’indignation :

      "Ce n’est pas une violence de l’école mais une violence qui vient à l’école", "c’est profondément choquant, c’est un sacrilège", a ajouté le ministre alors que sa collègue de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation".

      C’est vrai que la violence, c’est tellement mieux quand c’est la police qui l’inflige !

      La, ce n’etait qu’une bande de voyoux, c’est donc des milliers de fois plus scandaleux aux yeux de la ministre. C’est etrange, j’avais toujours cru que le role de la police etait de proteger les citoyens. Une legende urbaine a laquelle j’ai toujours cru dans ma grande naivete sans doute.


  • ARMINIUS ARMINIUS 11 mars 2009 07:56

    Vous qui lisez ces lignes, ne croyez pas que nous sommes seuls à nous inquiéter de la montée en violence de l’état policier : Par l’intermédiaire d’un article fort bien documenté sur le bilan Sarkozy, le "Le Spiegel"(-équivalent allemand du "Monde") s’inquiète sur la montée des violences policières en France : Thomas Hargeberg représentant européen de la ligue des droits de l’homme souligne aussi "la multiplication des brutalités policières". Ce matin sur France Inter, on cite l’aventure de cette mamie cht’i, traitée par la police comme une dangereuse délinquante pour avoir aidée des réfugiés érythréens de Sangatte. Son crime : leur avoir donné un peu de nourriture et autorisé à recharger leurs portables... et pendant ce temps là , comme à son habitude, M.A.M se félicite... elle est bien la seule !


  • E-fred E-fred 11 mars 2009 09:31

    Pani prôblème ...

    L’IGS va enquêter...selon le syndicat Alliance : "l’enquête balistique va donc déterminer si la matraque est venue au contact de l’estomac ou si l’estomac s’est jetté contre la matraque".
    D’après une source proche de l’enquête, il n’y avait aucun lien entre la matraque et l’estomac, sans doute prise pour cible au hasard dans la gare.

    Lors de la perquisition des cartables, une dizaine de stylos de couleur prêt à tagger ainsi que des centaines de feuilles blanches prêtes à servir de support à des revendications ont également été saisies. Des vérifications sont en cours pour déterminer si ces élèves, qui avaient une autorisation de leur parents pour aller visiter le musée, étaient membre d’un club de karaté ou d’une madrasa.


    • Emile Red Emile Red 11 mars 2009 10:07

      Le plus triste est que ce n’était pas un musée, mais l’assemblée nationale qu’ils étaient venus visiter, enfin la confusion est minime tant cette assemblée devient peu à peu le musée de nos illusions perdues.


    • di0g3n3 11 mars 2009 23:16

      Puisque la tartufferie n’a plus de limite, le secretaire national ajoint du syndicat de police Alliance nous a aussi declamé que "Les CRS n’ont pas pour habitude de frapper a tout va".


  • Emile Red Emile Red 11 mars 2009 10:04

    Jusqu’où allons nous supporter les dérives de ce pouvoir ?

    Nous avons élu, bon gré mal gré, des représentants qui se doivent de respecter la nation dans toutes ses composantes, aucune autorité ne leur est donnée à dépasser ces prérogatives à des fins d’enrichissement ou d’ambition personnelle.

    A ce titre et en conformité avec les différentes déclaration des droits de l’homme, fondement de notre société et de notre constitution, et en égard à toute personne victime des abus du pouvoir en place, il est de notre devoir de citoyen d’exiger la remise de tous les mandats que détiendraient les dirigeants actuels de notre pays pour faits d’indignité, d’outrepassement de droit, de mensonge et de forfaiture.

    Nous nous devons d’exiger des comptes de chacun des élus qui subordonne son action à l’établissement d’un système totalitaire, ne pas réagir frapperait de la même indignité tout citoyen soumis aux intérêts particuliers de politicien dont l’honneur serait entâché de prévarication.

    La république est un bien commun et nul n’a le droit d’en modifier les règles sans l’aval direct de la nation, de même, la constitution est déterminante face à l’oppression et seule la nation dans son ensemble peut en modifier les termes, aucun élu, quel que soit son titre, ne peut déroger au referendum populaire pour réviser les institutions.

    Extrait du préambule à la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948) ;

    Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’Homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression,


  • Jiache 11 mars 2009 14:49

    Justice à 2, 3, 4, 5 ... vitesses : comme les bagnoles !

    Coups et blessures sur des collégiens innocents et sans défense, 1 an avec sursi pour les Tibéri. Cherchez l’erreur !


  • YVES .G 15 mars 2009 11:04

    Comment doit-on comprendre l’attitude des responsables du collège, normalement responsables de la securité des enfants qui leurs sont confiés ???
    Doit-on placer le debat sur un plan juridique ou plus simplement rappeler que les relations sociales sont d’abord basées sur la confiance ?


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