samedi 26 octobre 2019 - par Monolecte

Guerre aux pauvres

 D’aucuns prétendent que Macron et son administration n’aiment pas les pauvres.
C’est totalement faux  !
J’en tiens pour preuve la constance avec laquelle l’équipe gouvernementale n’a eu de cesse d’en créer toujours plus, n’épargnant aucun effort pour agrandir au pas de charge le bataillon de surnuméraires sommés de passer d’une vie modeste à un mode « survie précaire perpétuelle » et sans espoir d’amélioration aucune.

       Acte 42 des Gilets jaunes, 31 aout 2019, par Serge D’Ignazio

 

La fabrique de la pauvreté

Et cette politique inlassable a enfin commencé à porter ses fruits.

En 2018, 14,7 % des Français — c’est-à-dire 9,3 millions de personnes — vivaient sous le seuil de pauvreté, soit quasiment le même niveau qu’en 2011. Ils étaient 14,1 % en 2017. Sous l’effet de la crise, le taux de pauvreté monétaire avait bondi à 13,2 % en 2008, puis à 14,6 % en 2011, pour redescendre et se stabiliser ensuite autour de 14 %.

Ces ménages vivent avec des revenus inférieurs à 60 % du niveau de vie médian, c’est-à-dire avec moins de 1 050 euros par mois et par unité de consommation. Ce niveau de vie est calculé sur l’ensemble des revenus de la famille après impôts et prestations sociales et divisé par le nombre d’unités de consommation du foyer – une unité pour le premier adulte, 0,5 pour le deuxième adulte ou enfant de plus de 14 ans et 0,3 par enfant de moins de 14 ans. Ainsi, un couple avec deux enfants en bas âge est considéré comme pauvre si ses ressources sont inférieures à 1 050 euros multipliés par 2,1, soit 2 205 euros par mois.

Cette montée de la pauvreté en 2018 est due en grande partie à la baisse des allocations logement (APL) subie par les locataires du parc HLM (en moyenne, 60 euros par ménage et par mois).

En 2018, les pauvres ont été plus nombreux en France, Le Monde, 16 octobre 2019.

Ne doutons pas qu’il s’agit là essentiellement des premiers frémissements des effets observables de la politique très cohérente de l’administration Macron qui n’a jamais fait autre chose que le Robin des bois à l’envers, à savoir : prendre aux pauvres pour donner aux riches. Car les dernières mesures en date ne donneront leurs pleins effets que dans plusieurs mois, voire plusieurs années, comme, par exemple, la réforme de l’assurance chômage qui va énergiquement peupler les rangs de ceux qui vont gratter à la porte du RSA pour tenter de survivre surnager ne pas couler trop vite dans la misère.

C’est bien connu : les pauvres n’ont pas grand-chose, mais ils sont très nombreux  ! Cette maxime au cynisme consommé semble avoir inspiré le gouvernement d’Édouard Philippe pour concocter sa réforme de l’assurance-chômage, destinée à faire près de trois-milliards et demi d’euros d’économies. Dévoilée le 18 juin dernier, ses principales mesures devraient s’appliquer le 1er novembre prochain puis le 1er avril 2020 : durcissement dans l’ouverture du droit à l’indemnisation et réduction du montant de l’allocation pour les plus précaires. Son public cible : les abonnés au CDD, à l’intérim, au temps partiel subi. C’est-à-dire les plus jeunes, les moins qualifiés, les femmes et tous ceux qui s’ingénient à trouver de multiples arrangements pour ne pas perdre leur vie à la gagner.

Au total 1,2 million de personnes sur 2,6 millions de chômeurs indemnisés (avec une allocation médiane qui plafonne à 950 €) auront à souffrir d’un ou de plusieurs effets de la réforme. C’est l’Unédic, l’organisme paritaire gestionnaire de l’assurance-chômage, qui le dit : « Moins de demandeurs d’emploi ouvriront un droit ; pour certains allocataires la durée du droit sera plus courte  ; l’allocation journalière sera plus faible pour les personnes ayant travaillé de manière discontinue. »

En finir avec les chômeurs ?, CQFD, 23 septembre 2019.

Cela dit, le gaillard est modeste et ne souhaite pas que ses mérites dans cette politique de valorisation de la pauvreté s’éventent trop tôt et que son rôle reconnu dans cette inflation de l’impécuniosité lui amène trop de louanges précoces qui blesseraient sa profonde humilité.

Quelques jours à peine après la « journée mondiale de lutte contre la pauvreté » célébrée chaque année le 17 octobre, le gouvernement envisage de supprimer l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes). Un tel symbole ne pouvait passer inaperçu.

Pourquoi supprimer l’Observatoire national de la pauvreté ?, Libération, 21 octobre 2019

Il est d’autant plus urgent de casser le thermomètre que la réforme de l’assurance chômage qui va entrer en vigueur dans quelques jours va rapidement monter en puissance et transférer un nombre toujours plus important de travailleurs précaires vers les ultimes filets de la solidarité, c’est-à-dire en situation de pauvreté de plus en plus intense et chronique, même en travaillant. De la même manière, les attaques successives contre le régime des retraites n’ont pas tant pour objectif de faire travailler les gens plus longtemps1, mais bien de réduire drastiquement le montant des pensions à servir, ce qui laisse entrevoir une explosion prochaine de la pauvreté des personnes âgées.

 

Pauvreté du plan

La pauvreté est au centre des préoccupations de l’administration Macron. Comme je l’avais rapporté ici, dès le printemps 2018, le gouvernement organisait un gigantesque apéro d’opinions de comptoir sur la question. Et dès l’automne, prestement, il nous pondait la solution.

Taxé de « président des riches » par l’opposition depuis le début de son quinquennat et perçu comme tel par une partie de l’opinion, Emmanuel Macron a dévoilé le 13 septembre 2018 sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Trois mois après la polémique suscitée par ses propos sur « le pognon de dingue » que couteraient les aides sociales sans permettre de sortir ses bénéficiaires de la pauvreté, le chef de l’État a mis l’accent sur la petite enfance, l’accompagnement des jeunes et la simplification du système social.

Tour d’horizon des principales mesures de ce plan, chiffré à 8,5 milliards d’euros sur quatre ans.

Plan pauvreté : les principales mesures, Les Échos, 5 juin 2019

Lancer une grosse somme en l’air pour la laisser faire des ronds dans l’eau en retombant fait assurément toujours son petit effet. Sortir la calculette replace généralement les chiffres dans leur juste perspective. 8,5 milliards d’euros sur 4 ans, cela fait 2 ,125 mds par an dont il serait facile de trouver qu’une grosse partie vient probablement de fonds déjà engagés auparavant sur ce budget, car il n’y a jamais d’argent magique pour les pauvres. À titre de comparaison2, la baisse des allocations logement3 a économisé pour 2019… 800 millions d’euros et que les nouvelles règles de calcul devraient dégager dès l’année prochaine un peu plus de 2 mds d’euros  ! Mais quelle coïncidence  !

Mais l’on peut aussi s’interroger sur l’affectation réelle et concrète de ces crédits, arrachés aux pauvres pour aider les pauvres, sachant que pour l’instant, le gouvernement a essentiellement aggravé le problème et cassé le thermomètre qui permettait de s’en apercevoir. Parce que l’argent du plan divisé par le nouveau nombre de pauvres, cela fait 228,50 €… par an et par pauvre, soit 19 €/mois. Comparaison n’est pas raison, mais la suppression de l’ISF a rapporté 6500 €/an en moyenne aux plus riches, avec un cout pour les finances publiques de 4,5 mds d’euros par an… pour l’instant.

Et selon le (déjà) bon vieux modèle du « en même temps » des marcheurs aux manettes, alors que l’on confisque d’une main aux pauvres ce que l’on fait mine de leur donner de l’autre, en même temps, donc, que l’on fabrique des pauvres en alourdissant encore le poids exorbitant du logement sur leur budget contraint, on se dépêche d’aider les nantis… en insistant avec une profonde indécence sur l’inflation immobilière dans les logements de fonction.

Les députés qui louent un appartement à Paris toucheront à partir du 1er novembre au maximum 1 200 euros, contre 900 euros actuellement, a-t-on appris mardi 15 octobre de source parlementaire.

Le bureau de l’Assemblée, plus haute instance collégiale, a acté mercredi dernier cette hausse, « pour tenir compte du niveau élevé des loyers parisiens », peut-on lire dans le rapport des questeurs qui a été validé et qu’a pu consulter l’AFP.

Quelque 240 députés disposent d’une possibilité de couchage dans leur bureau, 51 chambres sont en outre disponibles dans une résidence. Pour les députés restants, les nuitées d’hôtel peuvent être prises en charge partiellement ou bien, si un pied-à-terre est loué, ces frais peuvent être pris en charge sur justificatifs, via la dotation d’hébergement, devenue insuffisante.

Assemblée nationale : les frais d’hébergement des députés à Paris passent de 900 à 1 200 euros par mois, Boursorama, 7 octobre 2019

 

La chasse aux pauvres est ouverte toute l’année

19 balles d’euros, ça parait un peu court pour sortir qui que ce soit de la pauvreté. Mais comme pour la plupart des innombrables plans qui se succèdent depuis des décennies pour soi-disant aider les populations démunies ou les quartiers abandonnés de tous, l’argent si chichement distribué depuis le sommet de la pyramide4 s’évapore mystérieusement bien avant d’avoir pu ruisseler ne serait-ce que sous forme de rosée matinale.

Il serait donc pertinent d’accéder au détail de la manière dont ces 19 €, ce pognon de dingue, vont être affectés à la lutte contre la pauvreté. Prenons donc les plus pauvres, les plus fragiles, ceux qui se retrouvent dans le cul de basse-fosse du RSA5. Le plan pauvreté leur réserve un joli strapontin de 1,04 milliards d’euros… sur 4 ans, soit la somme exubérante de 11,52 €/mois et par personne6, qui n’ira bien sûr pas dans leur poche, mais dans celle des départements sur les budgets desquels est ponctionnée cette solidarité de moins en moins nationale.

Il faut changer l’idée reçue selon laquelle certains concitoyens sont considérés comme « inemployables ». La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté se concentrera sur la simplification du parcours d’insertion professionnelle des allocataires du RSA.

Plan pauvreté | Investir pour l’accompagnement de tous les allocataires du RSA vers l’emploi, ministère du Travail, 17 octobre 2018.

Faire du travail la seule sortie du RSA ne manque pas d’ironie, alors que dans les files d’attente de plus en plus interminables du sacrosaint emploi salvateur qui protègerait de tout, sauf, justement, de la pauvreté comme en témoigne le succès grandissant de la Prime d’activité, poireautent déjà 6 millions de chômeurs7, sans compter la masse en voie de densification des vieillards chenus qui vont quand même avoir besoin d’arrondir des fins de mois indignes.

On se demande donc à quel genre d’accompagnement vont bien avoir le droit les naufragés de la grande compétition permanente de tous contre tous. L’idée centrale du dispositif à 10 balles d’euros pour les RSAstes repose sur un accompagnement renforcé8 et la signature d’un pompeux Contrat d’engagements réciproques (CER) dont la réciprocité semble — à l’épreuve des faits — particulièrement relative.

Sa référente RSA (une assistante sociale du service social départemental) lui a menti en lui affirmant que rien n’était possible concernant sa dette locative de 300 euros. Pourtant elle a repris le paiement du loyer et remplit les critères de ressources du Fonds de Solidarité Logement (FSL) qui pourrait contribuer au financement de la dette…

Pour toute réponse, la référente RSA lui a proposé de bénéficier des prestations d’une épicerie sociale, ce qui ne correspond en rien aux besoins de Mlle O. Elle n’a pas pris en compte plusieurs demandes et problèmes exprimés, restant évasive quant à la possibilité d’intégrer une structure de l’IAE (insertion par l’activité économique) ou d’effectuer une formation.

Parcours fléché, parcours fléchi

Par contre, des mesures d’insertion ont été imposés à Mlle O. qui enchaîne plusieurs stages prescrits au titre du RSA : tout d’abord un stage d’aide à la recherche d’emploi chez Euridice Partner (qui a lui-même sous-traité ce suivi à Manpower), puis un stage de thérapie comportementale et un autre de mise en situation de recherche d’emploi (par simulations).

En fait, le contrat d’engagement RSA a été rédigé d’autorité par sa référente RSA, sans aucune explication ni discussion.

Insertion, l’unilatéral « contrat d’engagement réciproque » du RSA, CIP-IDF, 20 septembre 2019

En fait, les contrats, dans la start-up nation, c’est un peu comme les promesses, les discours, les slogans, les publicités ou les éléments de langage gouvernementaux : ils n’engagent que les couillons qui ont la faiblesse d’y croire. Et la loi, elle est surtout du côté de ceux qui l’écrivent, l’imposent et la contournent à discrétion, comme en témoigne cette édifiante histoire de détournement du CER par un département en pilote automatique.

Plusieurs Conseils départementaux en France agissent comme s’ils avaient le pouvoir d’imposer unilatéralement des « contrats d’engagements réciproques ».
Or, légalement, ce contrat doit être « librement débattu ».

Plusieurs Conseils départementaux en France agissent comme s’ils avaient le pouvoir d’évaluer forfaitairement et arbitrairement les revenus professionnels d’un artiste-auteur pour servir de base au calcul du montant du RSA versé par la CAF.
Or la prise en compte d’un revenu forfaitaire non perçu pour calculer à la baisse le montant du RSA versé par la CAF est illégale. Le mode de calcul applicable est prévu nationalement par décret et dépend du régime d’imposition de l’artiste-auteur.

Ces pratiques illégales mettent aujourd’hui nombre d’artistes-auteurs dans des situations intenables.

RSA & artistes-auteurs : pour certains départements, soucieux de faire des économies, de la « lutte contre la pauvreté » à la lutte contre les pauvres, il n’y qu’un pas, vite franchi  !, CAAP, 13 octobre 2019

 

Le plan pauvreté de l’administration Macron a le mérite de la sincérité qui émane de la sècheresse de son intitulé : il s’agit bien là d’un plan d’extension et d’intensification de la pauvreté en France et plus particulièrement de la pauvreté laborieuse si chère au patronat. D’ailleurs, depuis son accession au pouvoir, l’administration Macron a été essentiellement occupée à transférer les ressources des classes moyennes et populaires pour les redistribuer sans aucune espèce de conditionnalité à ceux qui ont déjà trop, mais n’en ont jamais assez.

Avec un peu de recul, on pourrait même dire que la feuille de route de l’administration Macron se limite à la mise en place et à l’intensification d’une phase d’accumulation primitive du capital et rien d’autre.

Pour comprendre ce que fait notre gouvernement, il suffit de regarder autour de nous et de se souvenir plus particulièrement du plan Hartz IV et de la manière dont il a permis à l’Allemagne de se doter d’une arme de compétitivité massive sur le marché globalisé, tout simplement en se créant un tiers-monde laborieux à domicile, d’une armée de l’ombre de travailleurs miséreux et pratiquement sans aucun autre droit que celui de trimer au sifflet pour un coup de pied au cul et un héroïque euro de l’heure supplémentaire, le véritable prix du travail selon les aspirations patronales, les seuls qui ont eu le droit de citer dans notre pays depuis que les laquais du Medef ont réussi à berner l’électorat.

Le ruissèlement fonctionne très bien dans ce pays (et les autres), c’est juste que personne n’avait précisé que l’argent a tendance à remonter le courant capitaliste comme le saumon à l’heure de la reproduction.

 

Notes

  1. dans un pays où l’on peine à planquer sous le tapis les 6 millions de personnes en sous-emploi chronique, l’idée de faire bosser des vieillards est parfaitement ridicule  !
  2. et aussi pour se faire une petite idée de la provenance des fonds du plan pauvreté
  3. qui — comme nous l’avons rappelé un peu plus haut — a fortement contribué à l’augmentation de la pauvreté en France et donc à la fabrique de la pauvreté  !
  4. Encore que ce soit le plus souvent du circuit court, l’argent prétendument distribué étant le plus souvent économisé sur les mêmes, par d’autres voies  !
  5. Pour info, le montant du RSA annoncé partout est le montant maximum. Actuellement, c’est 559,74 €/mois pour une personne seule (pour donner une petite idée, c’est équivalent à une quille de pinard pour un menu homard & champagne chez un membre du gouvernement, en frais professionnels…), mais comme il ne faut pas que le pauvre s’encroute dans l’assistanat, il ne palpe pratiquement jamais cette grasse rétribution, presque toujours amputée du forfait logement, actuellement de 67,17 € (le forfait logement est appliqué si vous touchez une allocation logement ou si vous n’avez pas de charge le logement — genre, squatteur ou SDF, bande de gros nantis  !), ce qui nous ramène le RSA à la très indécente somme de 492,57 €/mois  !
  6. Calcul sur la base d’un effectif des maléficiaires du RSA de 1,88 millions de personnes.
  7. souvent en emploi réduit ou employables immédiatement, bien formés et sans problèmes particuliers, si ce n’est que de subir la loi du nombre
  8. vers la sortie  ?


142 réactions


  • Samson Samson 26 octobre 2019 18:49

    Pour éviter toute fake news, voici la version révisée et certifiée pleinement conforme au dogme par le Decodex :

    « Notre giton de Rothschild qui êtes à l’Élysée
    Que votre nom terrorise
    Que votre régime mutile
    Que la volonté des banquiers s’impose dans la start-up »France« comme à Wall Street
    Facturez-nous aujourd’hui notre LBD quotidien
    Crachez sur notre dignité
    Comme nous insultons aussi ces pauvres qui osent offenser le PIB
    (NDLR : alors même qu’ils-elles ne sont rien !)
    Et asservissez-nous à la finance
    En nous délivrant de toute humanité.


    Pensez Printemps ! »

    « Au nom de Mutilator 1er, de la start-up « France » et de la Sainte Croissance, Pensez Printemps !!! »


  • chantecler chantecler 26 octobre 2019 19:06

    Juste en passant :

    La pauvreté augmente , le travail qualifié se raréfie , des mesures sont prises pour économiser quelques centaines de millions sur les services de base maist les banques centrales claquent des dizaines de milliards chaque semaine pour soutenir les banques .

    Et malgré ça l’endettement ne se tarit pas .

    Le néolibéralisme c’est un vol organisé par quelques castes parasitaires qui font du pognon avec du pognon derrière des écrans .

    Et par dessus le marché, si je puis dire , on a laissé le continent asiatique riche de deux milliards d’individus siphonner 90% de la production mondiale ...


    • mmbbb 27 octobre 2019 11:02

      @chantecler «  Le néolibéralisme c’est un vol organisé par quelques castes parasitaires qui font du pognon avec du pognon derrière des écrans .   » 

      tu traites les autres de cretiin mais ton commentaire est assez con , Il émane d un petit maître d ’ école n ayant jamais foutu les pieds dans une entreprise et ne connaissant peu le monde reel de l economie .

      Tu as écris des banalités sur le monde neo liberal C est d autant plus affligeant que les petits cons de ton genre ont vote PS , un des partis prônant le libéralisme sans vouloir le dire .

      Le traite de Maastricht  a ete promu par Mitterrand ! 

      Essaye de réfléchir un peu , pourquoi l electronique grand public en France a disparu . Les couts de production trop haut . THOMSON , les televiseurs ecran plat n ont pas pu faire face a la concurrence .

      Quand l industrie francaise produit des machines non adaptées et ne pouvant pas percer les marches exemple l Ordinateur Thomson TO 7 

      https://www.auditsi.eu/?page_id=2993

      Les professeurs l avaient mis au placard . Un cout exorbitant pour le contribuable 
      marche protégé ! 

      Quand on es con et que l on traite les autres de cretin , on ferme sa gueule .


    • mmbbb 27 octobre 2019 11:03

      @chantecler Je te conchie ! 


  • Claude Courty Claudec 26 octobre 2019 19:17

    C’est la société qui aime les pauvres, au point de les encourager à proliférer à une vitesse qui peut atteinde 6 à 20 fois celle des riches, selon la segmentation retenue de la pyramide sociale

    Richesse et pauvreté en tout, existent l’une par l’autre et sont relatives, comme elles l’ont toujours été. Par ailleurs, où que ce soit et sous tous les régimes politiques, un pauvre ne peut enfanter que des pauvres, comme un riche ne peut donner naissance qu’à des riches ; quels que soient les aléas heureux ou malheureux de l’existence de chacun par la suite.

    Les hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels, situation que la lutte des classes n’a jamais ni nulle part changé d’un iota, avec ou sans suppression de l’héritage. Une telle mesure ne conduirait d’ailleurs qu’à accroître la richesse collective autrement que par les voies habituelles que sont la confiscation pure et simple ou l’impôt, sans modifier le caractère incontournablement pyramidal de la richesse comme de la société, lequel refuse toute forme d’égalité.

    N’est-il pas par contre remarquable que nul expert en sciences humaines ait jamais dénoncé le fait que si l’enrichissement individuel comme collectif n’ont aucune limites autres que celles de l’ambition de ceux qui le convoitent et les ressources dont ils sont tirés, LA PAUVRETÉ A LA SIENNE, QUI EST LE NIVEAU ZÉRO DE LA RICHESSE ?

    C’est cette irrémédiable condition qu’il faut vaincre ; non par des combats primitifs qui en l’ignorant ne font que l’aggraver depuis toujours, mais en “isolant” la pauvreté profonde de ce niveau zéro de la richesse. L’instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel, annulant l’effet d’inégalités sociales qui ne peuvent et n’ont fait qu’augmenter depuis la nuit des temps en suivant systématiquement l’évolution constante du binôme démographie-économie (avec toutes conséquences sur la croissance et partant sur l’environnement) pourrait par contre être LA solution ; la lutte des classes ne faisant que ramener l’être humain au statut de l’insecte qui se heurte obstinément à la vitre dont il est prisonnier sans la voir, pour finir par ne plus concevoir que le renversement illusoire de la pyramide sociale pour mettre fin à des inégalités sociales fondamentalement attachées à la condition humaine.

    Faute d’arguments crédibles ; leurs espérances dans la lutte des classes déçues, l’atteinte de cet idéal d’égalité qui reposerait sur la disparition des riches leur apparaît comme l’ultime issue. Fantasme des partisans d’un égalitarisme exigeant la mort des nantis, la base de la pyramide sociale écraserait ainsi la société sous son poids, jusqu’à obtenir un nivellement généralisé, évacuant les riches dans le triomphe des pauvres. Que les uns n’existent que par les autres et que ce triomphe, allant à contre- courant du progrès, risque être celui de la pauvreté davantage que des pauvres, conduisant à la misère pour tous avant de sombrer dans l’inexistence sociale et la barbarie d’une fin de civilisation qui ne s’annonce pas sous les meilleurs augures, n’est qu’un détail qu’il suffirait de régler le moment venu. faite d’interdépendance entre ses habitants.

    La pyramide sociale inversée ne fait qu’exprimer une volonté de soumission de la raison à la force, de l’intelligence à l’instinct, de la civilisation à la barbarie, sachant au demeurant que les révolutionnaires les plus radicaux et les pires anarchistes, sont eux-mêmes structurés pyramidalement, avec leurs chefs, voire leurs riches (instigateurs, fomentateurs et meneurs en constituant l’élite) – le premier d’entre eux siégeant au sommet –, puis leurs cadres et leurs exécutants aux niveaux intermédiaires, même quand il arrive que les uns et les autres participent également à l’action.

    Le renversement de la pyramide est un geste dicté par l’angoisse existentielle et la conception morbide d’un désespoir social tournant le dos à la réalité plutôt que de l’affronter. Hors du temps et de la raison, il préfigure cette désincarnation à laquelle nous aboutissons tous ; ce néant où la politique pas davantage que l’économie, la sociologie ou la démographie, l’ordre que l’anarchie ou que la pire des idéologies, n’ont plus leur place.

    Que les chemins du progrès et de son partage soient, ici et maintenant, semés d’embûches et que les pouvoirs, notamment religieux, politique, intellectuel, médiatiques… en soient comptables, rien ne paraît plus vrai ni plus légitime, mais n’est-il pas d’attitude plus sensée que celle qui consiste à vouloir mettre fin, à n’importe quel prix, à une évolution conduisant, en dépit de ses lenteurs et de ses ratées, au mieux être souhaité par le plus grand nombre ?

    La pyramide sociale ayant au moins le mérite d’être une représentation réaliste et suffisamment compréhensible, y compris par ceux qui la contestent, l’impossibilité absolue de la détruire peut les conduire à envisager son utopique retournement. Mais à quoi d’autre celui-ci pourrait-il conduire, qu’à en édifier une autre ? Les exemples de l’aboutissement d’une telle utopie sont aussi nombreux que les tentatives avortées d’instauration du pouvoir absolu de la base (dictature du prolétariat) : depuis les innombrables jacqueries qu’a connu de tous temps le monde jusqu’à la révolution bolchevique et à l’effondrement du bloc soviétique  ; du fiasco de Cuba à l’évolution du communisme en Chine, en passant par bien d’autres pays, sans oublier le point d’orgue en la matière que fut le Cambodge de Pol-Pot et de ses Khmers rouges.

    Il faut se souvenir que 12 ans après cette tentative de renversement de la pyramide sociale que fut sa Révolution qu’elle voulait universelle, la France avait un empereur, puis a connu d’autres monarchies et de nouvelles républiques, dont l’actuelle, qui ne satisfait pas davantage le citoyen que les précédentes ; en attendant la suivante. Démonstration s’il en est que la révolte n’apporte de changement que là où se joue une partie de chaises musicales, un pouvoir remplaçant l’autre. Mouvante mais impérissable, la structure de la société demeure la même et la masse qu’elle organise et qui croît sans cesse en nombre et en richesse, ne fait que changer de maîtres ou s’en donne l’illusion, avec l’aide de sciences et de techniques seules réellement porteuses de nos avancées sociales.

    Une révolution chasse l’autre et aucune n’a jamais rien durablement changé à l’ordre fondamental des choses, pas plus qu’à la nature humaine. D’ailleurs, qui de nos jours peut sérieusement imaginer qu’au lendemain de l’aboutissement de la lutte finale, le grand partage ayant eu lieu, la terre ne serait pas peuplée de ceux qui sauraient faire fructifier leur part et de ceux pour qui elle sera toujours insuffisante ? Sauf bien entendu régime dictatorial – avec lui aussi un sommet dominant sa base – encore plus insupportable à l’homme que les pires inégalités.

    En fait, la pyramide sociale inversée n’est pas davantage une pyramide que la représentation d’une société, ni même d’un projet de société. Elle est tout au plus une utopie, sortie d’esprits s’imaginant qu’il suffit de modifier la représentation d’un état de fait pour modifier ce dernier, à la manière de ceux qui suppriment leurs opposants, brûlent les écrits de ceux qui les contredisent ou mettent simplement en cause leurs certitudes ; ou encore s’imaginent éradiquer ce qu’ils considèrent comme des maux en soustrayant des dictionnaires et des constitutions les mots qui les désignent

    https://docs.google.com/document/d/1AH7rPVc27X7P52rgIpaaQo-gzhDhRVWHkETb_GuRW0I/edit

    https://docs.google.com/document/d/1zaf8g5oOnn31v-pyjiNjBL5wLcYrT2PbKvZwum3BWqA/edit

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 octobre 2019 19:19

    Bonjour Agnes

    Toujours un plaisir de vous lire. Il est vital pour le moral du peuple que nous ne sous rallions pas tous trop brutalement à ce qui devient l’hypothèse la plus probable, « à la Orwell », que TOUT est parfaitement sous contrôle d’un oligopole global et que les péripéties dont nous abreuvent les médias ne sont que celles d’un feuilleton que le POUVOIR a jugé le meilleur pour que continue, avec un minimum de changements et d’incidents, la tranquille exploitation par ceux qui le détiennent de ceux qui ne SONT PAS "le pouvoir....

    PJCA


  • Eric F Eric F 26 octobre 2019 19:39

    Attention aux extrapolations de langage : la baisse de certaines allocations ne consiste pas à « prendre » mais à « donner moins » ; tout comme la baisse de certains prélèvements sur les entreprises notamment ne consiste pas à « donner » mais à « prélever moins ». Ce qui caractérise une situation, c’est le « solde » : bénéficiaire net, ou contributeur net.
    La pénurie de « postes de travail » est le problème clé, induisant une forte proportion de personnes dont les revenus sont exclusivement ou majoritairement des allocations publiques. Mais compte tenu de la faible « rentabilité économique » de certains emplois, les rémunérations de ceux-ci sont faibles (sinon faillite et délocalisation) guère plus élevés que les minima sociaux, d’où la présence en France aussi du « tiers-monde laborieux » (pour reprendre le terme de l’article) : soit travailleurs détachés, soit immigrés -parfois non déclarés-.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 octobre 2019 20:31

      @Eric F
      La pénurie de « postes de travail » est le problème clé,


      Et la pénurie d’emplois ne vient pas des délocalisations autorisées par l’article 63 et la libre circulation des capitaux ??

      Non seulement à l’intérieur de l’ UE, ce qui a permis les délocalisations dans les pays de l’ est avec des salaires à moins de 500 euros, et aussi la délocalisation dans le monde entier.

      La responsabilité en revient aussi à l’euro, trop cher par rapport au $, impossible à dévaluer, et qui empêche d’exporter.


    • Eric F Eric F 27 octobre 2019 22:58

      @Fifi Brind_acier
      Les délocalisations touchent les « pays développés » (ex-pays riches) de l’UE comme hors de l’UE, c’est une question de cout du travail qui obère le prix de revient.
      Ceci étant, il est vrai que l’élargissement de l’UE aux pays de l’Est a constitué un élément aggravant, car ils sont intégrés dans le « marché unique » sans taxe ni préférence nationale (mais préférence intra européenne).
      Il est vrai également que la parité forte de l’euro pénalise la compétitivité (mais favorise le consommateur).

      Le « brexit » montrera si le retour à une certaine « préférence nationale » permettra une relocalisation d’emplois productifs, c’était en tout cas l’un des points du programme de Térésa May. Ceci dit, la livre reste pour l’instant à un taux relativement élevé par rapport aux monnaie émergentes. Par ailleurs, le taux d’emploi au Royaume Uni est dores et déjà notablement supérieur au nôtre ...mais incluant des emplois faiblement rémunérés, acceptés par les britanniques comme un pis-aller en absence de filets sociaux (chômage, RSA), condition sine qua non à des relocalisations de biens de consommation de masse.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 octobre 2019 08:58

      @Eric F
      Il vous faut l’exemple du Brexit pour comprendre que l’ UE a été mise en place pour maximiser les profits du capitalisme ?

      Vu le contenu du nouvel accord de Johnson, qui a fait sauter le backstop, mais qui repousse la sortie aux calendes grecques, ce n’est pas pour demain.

      Il faudrait que la Gauche et les syndicats se réveillent avant que la France ne subisse le sort de la Grèce...


    • JulietFox 28 octobre 2019 17:45

      @Fifi Brind_acier
      Et la sesterce, les parisii, les rems, on les échangera contre quoi ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 octobre 2019 18:07

      @JulietFox
      Contre de billets en Francs, voici les maquettes des futurs billets.


  • titi titi 26 octobre 2019 22:27

    Désolé pour tous les pourfendeurs de Macro, de l’UE, de la mondialisation, et je sais pas quoi...

    34% des familles monoparentales sont pauvres sous le seuil de 60%.

    Et elles représentent 25% du total des foyers pauvres.

    Pour combattre la pauvreté en France c’est très simple : retrouver le géniteur et le faire raquer, au nom de l’obligation alimentaire.

    La loi existe.

    Il suffit de l’appliquer.


    • titi titi 26 octobre 2019 22:51

      @Cadoudal

      Quel rapport ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 26 octobre 2019 22:58

      @titi. Certes ! Intensifier la guerre sexiste, que voilà la solution universelle !
      Gudrun Schyman a su réclamer un impôt spécial sur le délit de masculinité, que 51 à 52 % des suédois commettent à la naissance : 
      http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=26.0
      Sous l’inspiration de ?
      Question stupide ! György Soros, bien sûr.


    • titi titi 26 octobre 2019 23:09

      @JC_Lavau

      Il y a une réalité : les familles monoparentales sont pauvres.
      Et elle sont pauvres pourquoi ? à cause de Macron, de l’UE ?

      Non. Parce qu’elles sont monoparentales.

      Si vous avez bien regardé la formule énoncée par l’auteur de se sujet, le conjoint compte pour 0.5 et pas pour 1 dans le diviseur pour la calcul du revenu.
      Ce qui sous entend des « économies d’échelle » quand on est en couple.
      On a potentiellement double revenu, donc double numérateur, mais pas double diviseur.
      Donc déjà arithmétiquement les familles monoparentales sont plus pauvres.

      En suite très souvent le géniteur de respecte pas ses obligations alimentaires.
      En France il y a une Loi sur l’obligation alimentaire  : des ascendants vers les descendants (mais aussi des descendants vers les ascendants).

      Donc la Loi existe. Je ne vois pas pourquoi ce serait le contribuable français qui devrait supporter les obligations du géniteur.


    • JC_Lavau JC_Lavau 26 octobre 2019 23:20

      @titi. Françoise Giroud coqueriquait que les femmes sont devenues intolérantes.
      L’intolérance comme vertu, il fallait oser, elle l’a fait.
      Certains, dont je suis, trouvent que la guerre à mort pour le pouvoir, c’est lassant.
      D’autres au contraire ne sauraient s’en passer : 

      http://www.slate.fr/story/91069/misandrie-ironique-feminisme-male-tears

      Après le triomphe du misandrisme victimaire, osez le misandrisme triomphal !


    • titi titi 27 octobre 2019 17:08

      @Cadoudal

      Je sais toujours pas ce que ca a à voir avec le débat ?

      Mais visiblement vous avez des amis qui plusse vos interventions.
      C’est bien : visiblement le handicap n’exclue pas totalement.


  • Aristide Aristide 27 octobre 2019 08:54

    Au cours des vingt dernières années, le niveau de vie des couches moyennes (apprécié ici par le niveau de vie médian 1) a augmenté de près de 20 % une fois la hausse des prix déduite. Cela représente un gain annuel de 3 200 euros, soit 270 euros mensuels. Leur « appauvrissement » dont on parle si souvent reste un slogan médiatique. Le niveau de vie moyen du dixième le plus pauvre a progressé lui aussi de 20 %, mais en partant de plus bas et, au bout du compte, le gain annuel n’est que de 1 400 euros, soit 120 euros mensuels. Enfin, le niveau de vie des 10 % les plus riches s’est accru de 25 %, soit plus de 11 000 euros de gain annuel, ce qui représente 950 euros mensuels. Au cours des vingt dernières années, la hausse du niveau de vie des 10 % les plus riches équivaut à 1,3 fois l’ensemble du revenu annuel des 10 % les plus pauvres. Au total, l’écart entre le haut et le bas de la pyramide des revenus s’est creusé de 10 000 euros annuels.


    Citation venant de là.

    Un constat exonéré de toutes les manipulations, une évidence qui montre bien qu’il est indéniable que les riches se sont gavés, une augmentation bien supèrieure

    En tout état de cause le ruissellement est un leurre, mais même s’il ne suffit pas de prendre aux riches pour donner aux pauvres et au bas des classes moyennes, cela y contribue assez largement.

    Les chiffres montrent qu’un « riche » à gagné 950€ de plus, un pauvre 120€ et 270€ pour la classe moyenne. En ramenant l’augmentation des revenus des riches à 0%, en répartissant ces gains sur les pauvres pour la moitié 475 €, le reste 475 € réparti sur les classes moyennes.

    Ces 475€ du décile des riches transféré sur le décile des plus pauvres multiplierait par 4 le gain sur 20 ans. Il faut bien sur affiner ce calcul. Sur 20 ans, cela donnerait une progression annuelle autour de 5%.

    On voit tout de même la difficulté d’une telle « solution », le 0% est illusoire, et les conséquences du resserrement des revenus les plus bas aurait une réelle incidence sur ce que l’on nomme l’échelle des salaires, le niveau d’indemnisation du chomage, ... enfin tous ce qui rend très difficile ces mesures simples présentée comme une panacée.

    la conclusion du même document est assez parlante :« Trop souvent l’intérêt pour les 1 % les plus riches est une manière d’éviter un débat plus général sur les revenus en France. Il n’en demeure pas moins qu’il serait intéressant d’avoir des données fines sur l’évolution des extrémités de l’échelle des revenus, les 1 ou 2 % qu’ils soient les plus riches ou les plus pauvres, mais l’Insee ne les communique pas. »


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 octobre 2019 12:07

      @Aristide
      Il faudrait augmenter les salaires, mais cela est contraire aux demandes de la Commission européenne :

      4) Que signifie « favoriser l’intégration de tous les demandeurs d’emplois sur le marché du travail » ?

      Cette formule, toujours dans la novlangue bruxelloise, amène deux éléments majeurs que l’on retrouvera sans doute dans le PNR 2020 :

      • La poursuite de la casse du Code du travail comme cela a été fait avec les lois El Khomri et Macron, en réponse aux GOPÉ antérieures.
      • Le gel du SMIC ou du moins aucune augmentation substantielle du SMIC à prévoir. Rappelons que la hausse de la prime d’activité promise par Emmanuel Macron n’est en rien une hausse du SMIC et que, sur la demande des GOPÉ, le SMIC est gelé en France depuis 2007. Cela signifie qu’il augmente au minimum légal, c’est-à-dire l’inflation ou à peine, selon le panier sélectionné par le comité d’expert. Il y a eu un seul minuscule coup de pouce en 2012 qui correspondait à une hausse de 8 euros bruts par mois, c’est-à-dire pas même un paquet de cigarettes.

    • titi titi 27 octobre 2019 17:07

      @Fifi Brind_acier

      Vous êtes vraiment sectaire pour écrire toutes vos âneries.

      Le salaire est lié à la performance.
      C’est très triste mais c’est comme ça et l’UE n’y est pour rien.

      Dire que c’est l’UE qui bloque l’augmentation des salaires est une bêtise sans nom.


    • Attila Attila 27 octobre 2019 17:49

      @titi
      « Le salaire est lié à la performance.
      C’est très triste mais c’est comme ça et l’UE n’y est pour rien
       »
      La dévaluation interne, ça vous dis rien ?
      Absurdité de la dévaluation interne comme moyen d’augmenter la compétitivité

      .


    • Attila Attila 27 octobre 2019 17:53

      @Attila
      "Avec la monnaie unique, il est devenu impossible pour les pays de la zone de Euro de dévaluer. En effet, la politique monétaire est dorénavant de la responsabilité de la BCE. Une solution alternative consiste alors pour un pays à mener une “dévaluation interne”. L’objectif est de retrouver de la compétitivité. Cette stratégie vise à améliorer les prix relatifs. Pour ce faire, une technique courante est de baisser le coût du travail "
      Salaires allemands : dévaluation interne & déloyauté

      .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 octobre 2019 19:00

      @Yaurrick
      Vous comparez deux situations qui ne sont pas comparables.

      La Suisse n’est ni dans l’ UE, ni dans l’euro, ni dans l’ OTAN.
      Elle décide de ses choix économiques et sociaux comme elle l’entend.

      Elle a une économie prospère et variée, agriculture, industrie, tourisme, comme la France en avait, avant 1992 et le Traité de Maastricht. Et pourtant, la Suisse n’a pas de ressources naturelles, ni d’accès à la mer.

      Ce qui prouve bien, que la différence n’est pas dans le code du travail, déjà bien entamé en France, mais dans la souveraineté.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 octobre 2019 19:12

      @titi
      Vous êtes vraiment sectaire pour écrire toutes vos âneries.


      Le salaire est lié à la performance.


      Et je dois en déduire que les salariés déplacés, les salariés des pays de l’ est et les salariés chinois ne sont pas performants, puisqu’ils sont peu payés ?
      Les médecins étrangers payés au lance pierre sont incompétents, c’est ça ?

      On se demande bien pourquoi le patronat européen préfère utiliser de la main d’oeuvre incompétente ? Ils sont masos, alors ?

      L’explication, c’est que les salaires, dans un système mondialisé, sont mis en concurrence avec les salaires des pays moins disant.

      Et ça, c’est de la responsabilité de l’ UE, qui fait du marché et de la libre concurrence, ses mantras.

      On peut se consoler en se disant que les Français sont fortement opposés à la mondialisation dont ils ont parfaitement compris les conséquences sur les emplois et les salaires.


    • titi titi 27 octobre 2019 19:41

      @Fifi Brind_acier

      Le salaire est lié à la performance.

      « salariés chinois ne sont pas performants, puisqu’ils sont peu payés ? »
      Non ils ne sont pas performants car ils produisent peu de valeur ajoutée.
      S’ils produisent 50 paires de chaussures vendues 10 euros, alors ils sont moins performants qu’un américain qui dans le même temps produit une paire de chaussures à la mode vendue 600 euros.

      La performance n’est pas liée ni au temps passé, ni à la sueur dépensée.

      La performance est liée à la valeur ajouté, c’est à dire au prix final que le consommateur occidental est prêt à mettre dans un produit manufacturé.


    • titi titi 27 octobre 2019 19:43

      @Fifi Brind_acier

      « On peut se consoler en se disant que les Français sont fortement opposés à la mondialisation dont ils ont parfaitement compris les conséquences sur les emplois et les salaires. »

      Et quand vous expliquerez à ces mêmes français qu’une télévision va désormais représenter 3 mois de smic à la place du 1/3 je pense que leur avis va changer.
      Quand la paire de chaussures passera de 15 à 600 euros, je pense que leur avis va changer.


    • titi titi 27 octobre 2019 21:37

      @Fifi Brind_acier

      « Ce qui prouve bien, que la différence n’est pas dans le code du travail, déjà bien entamé en France, mais dans la souveraineté. »

      La Suisse est dans l’espace Schengen depuis 2008....


    • titi titi 27 octobre 2019 22:00

      @Attila
      Entre 1981 et 1986 il y a eu 4 dévaluations du franc.
      Chômage 1981 : 6% de la population active
      Chômage 1986 : 9% de la population active

      Expliquez nous pourquoi dévaluer maintenant ferait baisser le chômage alors que cela n’a absolument pas fonctionné il y a 40 ans ?


    • Attila Attila 27 octobre 2019 23:20

      @titi
      Il n’y a pas 40 ans, la livre Sterling a baissé et le chômage aussi au Royaume Uni.

      .


    • titi titi 28 octobre 2019 01:19

      @Attila

      « Il n’y a pas 40 ans, la livre Sterling a baissé et le chômage aussi au Royaume Uni.  »

      Quand le même événement intervient dans deux contextes différents avec des conséquences différentes c’est que ce n’est pas lui l’élément déterminant.

      Pour résumé..
      Dans les années 80 le franc a été dévalué avec application du programme commun de la gauche : résultat pour l’emploi nul
      Dans les années 80 la livre a été dévaluée avec application du tatchérisme : résultat le plein emploi.

      Conclusion... quel est l’élément important ?
       


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 octobre 2019 09:12

      @titi
      Et quand vous expliquerez à ces mêmes français qu’une télévision va désormais représenter 3 mois de smic à la place du 1/3 je pense que leur avis va changer.
      Quand la paire de chaussures passera de 15 à 600 euros, je pense que leur avis va changer.

      D’abord vos proportions sont fausses.
      Ensuite, de gré ou de force, il va falloir changer de paradigme, les ressources de la planète ne sont pas infinies.

      Fabriquer des produits en France sera évidemment plus cher, mais s’ils sont durables et réparables, ils créeront des emplois de réparateurs et un marché de l’occasion dans tous les domaines industriels, comme pour les voitures.

      Vous n’achetez jamais de voitures d’occasion ?
      C’est ce que font pourtant la majorité des Français.

      Ce sera plus écologique que d’envahir les déchèteries de produits à obsolescence programmée. Je vous rappelle qu’avant que la France n’importe massivement des produits chinois, tout était réparable, et les Français ne s’en portaient pas plus mal.

      Les écologistes devraient être les premiers à demander la sortie de l’ UE.
      Vouloir relocaliser, tout en restant dans l’ UE est une utopie.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 octobre 2019 09:18

      @titi
      La Suisse est dans l’espace Schengen.

      Oui, et alors ? Le patronat suisse n’est pas plus vertueux que les autres, il sait très bien que l’immigration pèse sur les salaires.

      Quant aux dévaluations qui permettent d’exporter davantage, elles sont impossibles avec l’euro.

      Il a même été imposé pour obliger les Etats à faire « des dévaluations internes », c’est à dire compresser la masse salariale et « envoyer les Etats providence aux égouts ».


    • Monolecte Monolecte 28 octobre 2019 09:21

      @titi
      L’explosion de la pauvreté laborieuse, of course ! Et l’usage de l’invalidité pour planquer les surnuméraires loin des stats du chômage. https://blogs.mediapart.fr/philippe-marliere/blog/160413/deconstruire-le-mythe-thatcher


    • titi titi 28 octobre 2019 10:32

      @Fifi Brind_acier

      « Fabriquer des produits en France sera évidemment plus cher, mais s’ils sont durables et réparables, ils créeront des emplois de réparateurs et un marché de l’occasion dans tous les domaines industriels, comme pour les voitures.  »

      Citroën a créé la Traction en 1934 et a cessé sa production en 1957 => 23 ans de production pour ce modèle.
      Peugeot a crée la 205 en 1982 fabriquée jusqu’en 1998 => 16 ans
      Peugeot a crée la 206 en 1998 fabriquée jusqu’en 2013 => 15 ans
      Peugeot a crée la 207 en 2006 fabriquée jusqu’en 2014 => 9 ans
      Peugeot a crée la 208 en 2012 fabriquée jusqu’en 2019 => 7 ans

      Le bien durable n’existe plus car c’est le marketing qui fait le produit.

      Une voiture qui dure 23 ans à part quelques gogos à Notre Dames des Landes plus personne n’en veut.

      Qui utilise encore un Pentium IV ?
      Qui utilise encore un écran cathodique ?

      La durabilité est une vue de l’esprit.


    • titi titi 28 octobre 2019 10:37

      @Fifi Brind_acier

      « La Suisse est dans l’espace Schengen.

      Oui, et alors ? Le patronat suisse n’est pas plus vertueux que les autres, il sait très bien que l’immigration pèse sur les salaires. »


      C’est vous qui mettez les bons résultats économiques de la Suisse sur sa « souveraineté ».

      Or la Suisse fait partie de Schengen. Elle est donc ouverte à la circulation des hommes et des marchandises comme le reste de l’Europe.


      Le fait que la Suisse soit fédérale (donc plutôt Girondine que Jacobine), et très libérale au niveau de l’emploi n’est bien évidemment pour rien dans ses bons résultats.

       


    • titi titi 28 octobre 2019 10:38

      @Monolecte

      La France a eu recours aux même artifices depuis 40 ans pour planquer ses chômeurs. A tort ou à raison d’ailleurs.

      Donc de grâce, un peu d’objectivité lorsque vous comparez la France aux autres pays ne ferait pas de mal.


    • titi titi 28 octobre 2019 10:44

      @Fifi Brind_acier

      «  Je vous rappelle qu’avant que la France n’importe massivement des produits chinois, tout était réparable, et les Français ne s’en portaient pas plus mal.  »

      Alors je vous arrête tout de suite : les produits chinois sont réparables.

      Réparer des ordi portables, des machines à laver, des téléphones, je sais faire.
      C’est tout à fait possible.

      Sauf que quand j’ai réparé ma machine à laver ; la courroie coûtait 70 euros. J’ai fait la réparation moi même => main d’oeuvre 0.

      Alors qu’une machine neuve garantie 2 ans, coûte 300 chez Darty

      Il est totalement faux de dire que les produits chinois ne sont pas réparables.
      Ils le sont.
      Mais le prix de main d’oeuvre d’un technicien + prix des pièces font que personne n’a intérêt de le faire.


    • foufouille foufouille 28 octobre 2019 12:08

      @titi

      exact et c’est pareil pour la voiture d’occasion avec la pièce du garagiste hors de prix pour un smicard.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 octobre 2019 18:15

      @titi
      Les produits chinois sont parfois réparables, pas toujours, et à condition que les pièces soient encore disponibles quand votre matériel tombe en panne.
      Sinon, vous l’amenez à la déchetterie, alors qu’il manque une pièce à 1 euro, et vous en achetez un autre.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 28 octobre 2019 09:22

    La pauvreté ce n’est pas un rapport avec un revenu médian.

    C’est que que l’on peut faire avec son argent.

    40% des Monégasques sont en dessous du seuil médian de pauvreté de 3500€.

    Et le premier constructeur de la pauvreté c’est l’état avec 57% du PIB prélevé.

    Les vaches ne payent pas les taxes, elles sont répercutées sur le lait.

    De la même manière ces taxes indirectes sont reportées sur les gens qui si elles n’existaient pas serait à 57% plus riche.

    Le carburant est à 0.6€ le l aux USA.

    L’électricité le gaz sont moins cher à Luxembourg sans que ce pays n’aie aucune centrale.

    Les salaires sont grevés de la moitié en charge sociales en France, 18% en Angleterre.

    La pauvreté en France c’est le coût des taxes cachées....


Réagir