mercredi 9 mars 2011 - par Candide2

L’affaire Eric Zemmour

 ou

 Le lavage de cerveau à la Française.

Même si ce n’est pas l’affaire Dreyfus, l’affaire Eric Zemmour divise la France.
Plus d’un siècle après « l’affaire », ce n’est sans doute pas la même France et c’est assurément une autre époque, un autre monde, une autre dimension. Mais c’est tout de même un procès où la justice a cédé à l’air du temps.
 
Autrefois, la paranoïa ambiante s’alimentait des séquelles traumatiques de la défaite de 1870 et un nationalisme revanchard avait trouvé dans l’antisémitisme un bouc émissaire après que la république eut maté les anarchistes par ses « lois scélérates[i] ».
 
Aujourd’hui, c’est strictement l’envers du décor : Les anarchistes ne se voient plus, mais leurs idées ont triomphé et, depuis quarante ans, les intellectuels détricotent la France en sapant l’autorité de l’état, en ridiculisant les aspirations du peuple, en niant le génie de sa culture, et en contestant jusqu’à l’existence de la nation.
Le chemin a été long. L’internationale socialiste, qui a donné le Stalinisme à l’Est et le Maoïsme en Chine, ne s’est pas perdue pour autant chez nous qui en avons développé une version édulcorée sous forme d’un alter mondialisme soft et vendeur orchestré par des milliardaires qui possèdent la presse, la mode et le busines et peuvent bien s’acheter la morale quand elle doit arranger leurs affaires. 
Cette nouvelle dictature s’appelle l’antiracisme.
C’est l’idéologie d’un capitalisme sauvage qui veut faire tomber toutes les entraves à la libre circulation des capitaux et des hommes parce qu’elles constituent encore une protection des hommes au détriment du capital.
C’est la forme moderne, sophistiquée et sournoise d’une dictature douce qui réutilise les ficelles des religions en emprisonnant les hommes dans les principes d’une morale transcendante et souveraine au nom de quoi elle justifie ses propres lois scélérates destinées elles, à aveugler le peuple, à museler le débat et à condamner l’intelligence.
• L’interdiction des statistiques ethniques en est un exemple.
• Le procès fait à Zemmour en est une conséquence.
• La prolifération des associations de vigilance morale est l’expression de cette tyrannie qui généralise le lavage de cerveau et le formatage des esprits pour imposer partout les dogmes de la pensée correcte par une propagande digne des théocraties musulmanes. 
 
La justice est un rouage indispensable de cette idéologie dominante qui a investi les esprits, anesthésié la critique et perverti le jugement. C’est une justice des hommes. Elle n’est pas indemne de cette influence. Elle ne fait que traduire l’air du temps !
 
Voyons comment a été jugé Zemmour.
 
Eric Zemmour n’a pas été condamné pour avoir dit : « …la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est un fait. »
Le tribunal ne s’est pas prononcé sur le « fait », estimant qu’il relevait du débat public et de la liberté d’expression et n’a pas retenu l’accusation de diffamation raciale.
 
Par contre, le tribunal a condamné la première partie de la phrase :
« Les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que… ».
Pour les juges en effet, Zemmour justifie la pratique policière de contrôle aux faciès, que la loi condamne :
 « Par cette phrase catégorique et péremptoire [Eric Zemmour] justifie clairement les contrôles, aussi arbitraires que systématiques, envers certaines catégories de la population définies par leur origine ou leur race » Ont-ils noté.
 Ils l’ont ainsi condamné à verser mille euros aux plaignants pour incitation à la discrimination et la haine raciale.
 
Il est en effet difficile de contester le « fait » de la surdélinquance des jeunes issus de l’immigration et il est assez comique de lire ce qu'en écrivait Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, dans un livre qu’il avait publié en 2005 (SOS anti racisme) :
 “L’exemple du traitement de la surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel.[…] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse.”
Dans son livre, Dominique Sopo dénonçait violemment les dérives d’un antiracisme dont il est aujourd’hui le plus pur produit. (Source, le blog d'O. Vial)
 
Un ancien président de la même organisation, Malek Boutih, a également confirmé cette surdélinquance que le débat public ne peut plus occulter.
 
On peut, par contre, déplorer que l’absence de statistiques officielles interdise justement « l’analyse » de cette évidence que Dominique Sopo appelait de ses vœux. [ii]
 
Le problème porte donc essentiellement sur les contrôles au faciès que la loi condamne et que les juges ont voulu sanctionner.
Remarquons tout d’abord que ce sont les policiers qui font les contrôles et non Eric Zemmour et que c’est à eux qu’il aurait fallu s’en prendre s’il s’agissait vraiment de faire appliquer la loi.
Que certains contrôles se fassent au faciès est un autre « fait », que personne ne conteste en effet. Le problème est de savoir pourquoi elle se fait malgré la loi. C’est la question qui était posée dans l’émission où Eric Zemmour s’est vu reprocher d’avoir donné une explication plausible, ce qui, pour les juges, valait justification d’un délit !
A ce stade, on touche du doigt la réalité terrifiante d’un pouvoir discrétionnaire des juges lorsqu’on met entre leurs mains une exigence de conformisme avec une pensée correcte, unique et obligatoire ! Car enfin, si au lieu de répondre à ceux qui semblaient se poser la question, Eric Zemmour s’était contenté de s’indigner comme tout ce beau monde qui l’entourait, en désignant comme boucs émissaires les policiers et en les traitant de racistes, toutes les bonnes âmes auraient opiné du chef et les associations de bien-pensance n’auraient certainement pas porté plainte.
Ce n’est même pas une opinion qu’on lui reproche, c’est bien pire : On lui reproche d’être assez intelligent pour comprendre, contrairement aux bobos niais et prétentieux qui s’indignaient autour de lui, pourquoi en dépit d’une loi démagogique et irréfléchie, les policiers étaient bien obligés de tenir compte du « faciès » !
 
Malheureusement, à l’encontre de « l’indignation vertueuse » qui prolifère partout, l’intelligence n’est pas si répandue, ni la culture, ni même le bon sens.
 
Il y a en premier lieu un grand nombre de ces « Français issus de l’immigration » qui, sans être illettrés, ne comprennent pas très bien le français et sont les premières victimes des manipulateurs professionnels.
Au départ, le commentaire assassin de Thierry Ardisson était destiné à créer la polémique : « Quand Zemmour dérape ».
 Zemmour n’avait nullement dérapé, mais aussitôt après, des commentaires le confirmaient, transformant les paroles réelles :
 « La majorité des trafiquants sont noirs ou arabes »
par celles qu’il fallait faire entendre pour la condamner :
« Les noirs et les arabes sont en majorité des trafiquants ».
La manipulation a d’ailleurs été reprise par Sopo qui soulignait qu’il était noir et néanmoins non trafiquant, ce qu’il présentait comme un contre exemple de ce qu’avait dit Zemmour !
 
Explications :
Si je dis que la plupart des présidents de SOS Racisme sont noirs ou arabes (ils l’ont tous été jusqu’alors), faut-il en déduire que la plupart des noirs et des arabes seront présidents de SOS Racisme ? C’est ridicule ?
C’est pourtant le message qu’ont voulu faire passer les associations qui ont porté plainte, et avec un succès certain chez les moins instruits qui sont comme toujours les premiers candidats pour en découdre.
 
Par définition et bien heureusement, la délinquance est un phénomène marginal dans une société avancée.
De ce fait, tous les gens de bon sens conviennent que la plupart des Noirs et des Arabes sont des gens honnêtes.
Mais si par exemple il y avait un pour cent de délinquants noirs ou arabes versus un pour mille dans la population générale, il en résulterait une délinquance 10 fois supérieure sans que cela n’enlève rien à l’honnêteté des 99% qui restent.
Un peu de pédagogie de la part des élites de tout bord, mais particulièrement de celles qui sont elles-mêmes issues de l’immigration eut été un bon moyen de resserrer les liens entre un peuple légitimement inquiet et une communauté qui se sent montrée du doigt. Dans les deux camps, on trouve des esprits frustes à qui quelques explications simples feraient le plus grand bien que ce soit pour les rassurer sur eux-mêmes ou sur les autres. 
 
 
Voyons maintenant pourquoi les policiers sont obligés de faire des contrôles au faciès :
La démonstration nécessite de posséder quelques rudiments d’arithmétique élémentaire, mais ça ne dépasse pas le niveau bac si bien qu’un juge et peut-être même certains députés devraient comprendre :
 
Si 10% de la population génère autant de délinquants que le reste (90%), cela signifie, mathématiquement que le taux de délinquance y est neuf fois supérieur.
En d’autres termes, pour le même profil (homme jeunes en général), un contrôle au faciès est neuf fois plus efficace qu’un contrôle au hasard (Encore que vous admettrez peut-être que les flics ne perdent pas leur temps à contrôler les femmes enceintes et les vieillards, qu’ils disculpent donc à priori sur leur simple « faciès » ! )
 
Supposons, (puisque nous n’avons pas de statistiques formelles) qu’il y ait 80% des délinquants qui soient issus de ces 10% de la population. Le rapport des taux de délinquance n’est plus de 9, mais de 36, c’est-à-dire quatre fois plus (Rapport entre 80% et 20%).
 
Même s’ils n’ont pas de statistiques, les flics comprennent vite sur le terrain qu’ils perdent leur temps à contrôler au hasard car un contrôle au faciès est de 9 à 36 fois plus efficace pour trouver un dealer. C’est leur vécu qui fait leur expérience et ils constatent vite que pour un même résultat, il faudrait contrôler 20 ou 30 personnes qui ont le phénotype européen pour un qui a un phénotype africain.
 
Il est bien évident que dans plus de 90% des cas, un contrôle est négatif et que le contrôlé est importuné injustement. Mais faut-il pour autant laisser courir les délinquants en allant voir ailleurs, comme l’ivrogne qui cherchait sa clé sous un réverbère sous prétexte que c’était mieux éclairé que l’endroit où était tombée sa clé ?
 
Quand une loi est stupide, on ne peut pas l’appliquer. Mais ce n’est pas Eric Zemmour qui a enfreint la loi, il a seulement expliqué qu’elle était stupide ! Et ceux qui l’ont votée le sont tout autant ! 
 
Comment ne pas voir que cette intolérance de la pensée nous mène à la dictature.
Si on ne peut plus discuter d’une loi au nom d’un dogme, nous retombons au niveau des théocraties où les ayatollahs décident de tout ! L’anti racisme est commode pour condamner qui on veut, dans la mesure où le racisme est un concept flou et indéfinissable qui reste à géométrie variable mais facilite la stigmatisation primaire, puis la détestation et les jugements arbitraires.
 
La procureur du procès de Zemmour était visiblement plus soucieuse d’effet de manche que de bon sens quand elle a lancé : « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ! »
 
Fort bien, le racisme est un délit, mais il consiste en quoi exactement ce délit ? Être accusé par SOS racisme ? Dire qu’il y a des noirs et des blancs ? Constater que les prisons françaises sont majoritairement occupées par des musulmans ? Savoir que la sémantique scientifique internationale définit comme « races » les sous-ensembles phénotypiques de n’importe quelle espèce ?
Peut-on se démarquer quelque peu des nigauds en étudiant les sciences de la nature et de l’homme ou faudrait-il comprendre qu’il soit obligatoire pour tout le monde d’avoir une des religions officielles obligeant à croire que le monde s’est fait en sept jours et que les morts ressusciteront ?
Rien ne vaut les mots vides pour servir les idées creuses et les projets totalitaires ! On peut y mettre tout ce que l’on veut, au gré des circonstances et au bon vouloir des juges ! 
La liberté d'expression est en effet la première des libertés que cherchent à supprimer les régimes dictatoriaux car c’est une des lois les plus fondamentale des libertés publiques dont elle est aussi le principal support et la meilleure garantie.
• Article 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
• Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.
« Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. »
 
Les limitations indispensables évidentes (protection des enfants, incitation au meurtre ou à la haine, trouble à l’ordre public, diffamation, injures etc.) se devaient d’être définies par la loi en effet, mais dans le cadre du maintient de l’ordre public et non pour justifier d’autres lois d’inspiration stalinienne[iii] qui interdisent de constater des faits ou de les dire. Par ailleurs, la liberté d’expression c’est aussi le droit d’avoir tort !
Quand on commence par interdire des statistiques et qu’on condamne par la suite les tentatives pour comprendre et pour expliquer, il y a tout à craindre pour la liberté. 
L’histoire nous est témoin que pour asservir les peuples, il faut commencer par les aveugler.
 
Qu’un journaliste plus intelligent que les autres donne une explication rationnelle d’un fait de société, n’est pas une atteinte à l’ordre public ! C’est au contraire une démarche pédagogique bien venue dont pourraient profiter nombre de cancres qui peuplent les médias, les prétoires et les assemblées.
SOS racisme eût été bien mieux inspiré d’utiliser un droit de réponse pour faire préciser le sens des mots et Eric Zemmour aurait évidemment accepté d’expliquer plus longuement ce que la première émission ne lui permettait pas de faire !
Mais ne rêvons pas ! Ces associations terroristes de la pensée savent bien qu’elles ont tort. La preuve en est ce que disait Sopo dans son livre cité plus haut. Elles ne veulent surtout pas en débattre. Leur objectif est essentiellement d’alimenter le racisme qui est leur raison d’exister et leur fond de commerce, en déformant les propos, en manipulant les esprits, en excitant la bêtise et en attisant la haine.
Mais si elles prospèrent tant, c’est qu’elles ont des complicités et combien d’imbéciles utiles qui servent leur cause !
 
Il ne faut donc pas s’étonner de la deuxième phrase qu’on reprochait à Zemmour.
« Les employeurs ont le droit de refuser des noirs et des arabes ! »
Cette phrase tirée de son contexte pourrait choquer, mais elle est extraite d’un débat sur la Halde, (une autre de ces inventions de nos modernes inquisiteurs) où Eric Zemmour avait déjà quatre adversaires qui l’ont unanimement contredit et ne lui ont guère laissé le loisir de développer sa pensée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pensée correcte a eu le dernier mot. Alors fallait-il en plus que les juges s’en mêlent ?
Les quatre autres participants de l’émission étaient unanimes contre Eric Zemmour, parce qu’ils présupposaient les mêmes non-dits. Comme souvent dans un tel débat, chacun tire ses certitudes de ce qu’elles étayent ses propres sous-entendus. En l’occurrence, personne n’avait dit : « …Parce qu’ils sont noirs ou arabes ! »
Le mirage des corrélations est la classique confusion que font les gens qui n’ont pas de culture scientifique et qu’exploitent les manipulateurs : Par exemple si je dis « deux voitures blanches se sont télescopées », cela ne signifie pas qu’elles se sont télescopées parce qu’elles étaient blanches !
 
Dans les faits, il est certain que les employeurs ont le droit de refuser qui ils veulent, sans avoir à justifier leur refus. Un employeur peut bien refuser des noirs et des arabes comme des auvergnats et des bretons, des femmes comme des hommes et cela quelques soient les critères, souvent multiples, subjectifs et pour certains inconscients, qu’il s’est donné et qu’il veut trouver chez le candidat de ses rêves. La même « discrimination » en quelques sortes que font les candidats au mariage.
Ce qu’il ne peut faire par contre, c’est refuser une candidature en indiquant expressément un motif ethnique ou physique, ce qui est tout différent et probablement très exceptionnel, sauf peut-être chez un Gallianot complètement saoul et qui mérite, lui, d’être sanctionné ! 
 
On peut évidemment discuter à perte de vue sur ce qui est juste ou injuste, sur ce qui relève de la morale ou de la loi, de ce qui est bien ou mal du point de vue d’une morale ou d’une autre, d’un principe ou d’un autre, de la liberté ou de l’égalité, de la compétitivité ou de l’idéal social. On peut tomber d’accord ou pas, mais quoiqu’on convienne, cela ne détermine en rien une vérité, mais seulement une opinion. C’est le propre d’un débat citoyen de discuter de l’esprit d’une loi, de la critiquer éventuellement - ce qui n’est pas l’enfreindre - et ce n’est certainement pas à la justice de décider qui a raison ou qui a tort.
 
Eric Zemmour ne fera pas Appel de sa condamnation et on le comprend :
« La justice n'a pas légitimité à juger d'une parole publique  » a t’il dit.
Faut-il rappeller que Zola avait été condamné à un an de prison et à 3 000 Frs d’amende pour avoir écrit son fameux « J’accuse ! » ?
A l’instar de Zola, ce n’est pas Eric Zemmour que condamnera l’histoire, mais ses juges.
Et sans doute rangera t’elle le second sous la bannière du premier :
« La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. »


[i] Trois lois liberticides votée dans l’urgence dans les années 1893/4 suite à une vague d’attentats terroristes qui visaient les gouvernants de la troisième république.
 
[ii] Pour ceux qui voudraient se faire une idée par eux-mêmes, il suffit d’aller sur le site officiel du ministère de l’intérieur sur les avis de recherche :
Il s’agit d’individus dangereux, condamnés par contumace pour des délits graves (Assassinats, trafic de drogue ou viol). Outre le nom et la photo, la police signale le type ethnique.
 
[iii] Mme Hélène Carrère d'Encausse, Secrétaire perpétuel de l'Académie française, historienne spécialiste de l'histoire russe a déclaré en novembre 2005 : "La télévision française est tellement politiquement correcte que cela en est un cauchemar. Nous avons des lois (sur la liberté d'expression) qui auraient pu être imaginées par Staline. Les gens ne peuvent pas exprimer leur opinion sur les groupes ethniques, sur la Seconde Guerre mondiale et sur beaucoup d'autres choses.


63 réactions


  • Jordi Grau J. GRAU 9 mars 2011 11:01

    Bonjour.

    Je me permets de recopier ici un commentaire que j’avais écrit le 21 février à propos d’un article sur le même sujet :

    Comme la plupart d’entre vous, je suis pour la liberté d’expression. Que Zemmour ait eu tort ou pas, c’est par des arguments qu’on peut le contrer et non par une condamnation pénale. Sur ce point, il faut suivre Voltaire, Chomsky et autres esprits intelligents.

    Ceci dit, il serait intéressant d’analyser les propos de Zemmour concernant les contrôles de police « au faciès ». Admettons qu’il ait raison lorsqu’il affirme que les trafiquants de drogue sont généralement noirs ou arabes. Il est difficile d’en être sûr, mais ce n’est pas improbable. Un certain type de délinquance se développe plus particulièrement dans les quartiers ou les villes pauvres, cela peut se constater un peu partout dans le monde. Et comme, pour des raisons historiques et sociologiques, ces quartiers pauvres sont souvent peuplés d’immigrés ou de descendants d’immigrés, il se trouve que les petits délinquants ont souvent un type physique différent de la majorité des gens. Aux Etats-Unis, il y a un siècle, il y avait non seulement un racisme contre les noirs, mais aussi contre les immigrés italiens, irlandais, juifs. Et ce racisme était en partie alimenté par le fait qu’un certain nombre de ces immigrés étaient effectivement des délinquants ou des criminels. Mais à la même époque, les quartiers populaires de Paris étaient pleins de maqueraux et de voyous qui s’appelaient Durand ou Martin. Quoi de plus français que le nom de Bonnot ?

    Ainsi, le type physique ou l’origine ethnique ne sont pas des causes de déliquance. Ce sont juste des marqueurs sociaux. Maintenant, admettons que ces marqueurs soient efficaces. Admettons que la police française ait plus de chance de tomber sur un petit trafiquant en contrôlant les noirs ou les basanés qu’en contrôlant les blancs. Cette pratique serait-elle pour autant admissible ? Non, à mon humble avis. D’abord, parce que cette pratique est injuste. Mettez-vous dans la peau d’une personne à la peau noire ou brune et imaginez ce qu’elle peut ressentir lorsqu’elle se voit constamment contrôlée par la police, simplement à cause de son apparence physique. N’auriez-vous pas, par hasard, un petit sentiment d’injustice ? Je pense que si. Et je pense que vous auriez raison. Le contrôle au faciès est donc injuste.

    Mais comme il est injuste, il est aussi inefficace. Sur le court terme, peut-être, il permet à la police d’épingler quelques petits délinquants. Mais à long terme, il ne fait qu’accroître le fossé entre deux parties de la société : les blancs d’un côté, défendus par la police, les noirs et les arabes de l’autre, systématiquement soupçonnés d’être des délinquants. Le contrôle au faciès pousse à la haine du flic, et plus généralement à la rancoeur contre les blancs. Je lis beaucoup de commentaires sur le racisme des noirs ou des arabes. Oui, ce racisme existe, car le racisme est malheureusement la chose du monde la mieux partagée. Mais comment combattre ce racisme si, comme Zemmour, on approuve soi-même des pratiques racistes ?


    • Candide2 9 mars 2011 17:55

      @ J.GRAU

      Merci de votre long commentaire argumenté. 

      Il y a au moins un point où nous sommes parfaitement d’accord :

      « le type physique ou l’origine ethnique ne sont pas des causes de déliquance. Ce sont juste des marqueurs »

      Vous m’accorderez que j’y ai insisté parce que c’est en effet l’erreur de logique la plus répandue dans tous les domaines. 

      J’avais écris un article il y a quelques années, pour mes confrères cardiologues qui s’intitulait justement « le mirage des corrélations », parce que c’est par ce biais également que les laboratoires pharmaceutiques arrivent à tromper les prescripteurs. 

      De ce fait, j’acquiesce à votre troisième paragraphe qui traite de la cause de la délinquance laquelle est évidemment multiples, mais évidemment sans aucun rapport avec le faciès : La mal insertion avant tout qui touche donc d’abord les immigrés, mais aussi les familles décomposées, les pauvres etc. 

      Le problème, c’est que ce n’était pas le sujet dont parlait Zemmour. Il expliquait le comportement des policiers, autrement que par l’anathème primaire et facile : « C’est parce qu’ils sont racistes ! »


      Les marqueurs dont nous parlons ne sont valables bien entendu que dans des conditions particulières de lieu et de temps ! Ce n’étaient pas les mêmes critères pour rechercher la bande à Bonnot ni les anarchiste de la 3eme république, évidemment. 


      Je comprends donc bien vos objections qui sont en fait les bons sentiments qui ont poussé à faire voter cette loi idiote :

      La police est un des pilier nécessaire au bon fonctionnement d’une démocratie. Ce n’est pas une oeuvre de charité ! Elle a un impératif d’efficacité. Elle ne peut pas ne pas tenir compte des indices qu’elle connait sous peine d’être inutile, ce que voudraient bien certains ! 


      L’injustice est intrinsèque à la vie, et nous n’y pouvons rien : il y a des belles filles et des laides ! C’est injuste. 


      Dans la gestion d’une société, il faut mettre en balance le mal que fait un dealer qu’on laisse courir avec la petite frustration d’être contrôlé pour son faciès ! C’est surtout une blessure d’ego qui relève d’un peu de pédagogie mais qui au contraire est exploité par les manipulateurs dont le racisme est le fond de commerce. 

      On en arrive donc à votre dernier paragraphe : Comment combattre le racisme, qui comme vous le dites est la chose la mieux partagée du monde. 

      Certainement pas en traitant les flics ou Zemmour de racistes. (Les flics sont souvent noirs ou arabes). C’est au contraire par la pédagogie, en expliquant que le marqueur n’est en rien la cause et que les nécessités techniques de la police peuvent entrainer des désagréments mineurs dont il faut les excuser au regard du service social qu’ils rendent, à tous les gens honnêtes confondus, quelque soit leur faciès ! 

      C’est ce que j’ai essayé de faire en expliquant que la délinquance restait un phénomène marginal dans toutes les communautés et que toutes devraient s’associer pour l’éradiquer. 


    • Jordi Grau J. GRAU 9 mars 2011 18:40

      « Dans la gestion d’une société, il faut mettre en balance le mal que fait un dealer qu’on laisse courir avec la petite frustration d’être contrôlé pour son faciès ! C’est surtout une blessure d’ego qui relève d’un peu de pédagogie mais qui au contraire est exploité par les manipulateurs dont le racisme est le fond de commerce. »

      « Petite frustration d’être contrôlé pour son faciès » Je crois que sur ce point au moins nous ne sommes pas d’accord. Il ne s’agit pas d’une « petite » frustration mais d’une injustice quotidienne, dont ni vous ni moi ne pouvons mesurer la portée. Demandez à des noirs ou des basanés ce qu’ils en pensent, si toutefois vous en avez parmi vos amis. De plus, le contrôle au faciès ne résout en rien le problème de fond : chômage et inégalités, qui sont sources de tous les petits trafics. Enfin, comme l’a très justement fait remarquer quelqu’un, il n’y aurait pas de dealers s’il n’y avait pas de consommateurs, lesquels sont de toutes origines ethniques et de toutes couleurs de peau.


    • Candide2 9 mars 2011 19:27

      Nous ne serons pas d’accord en effet sur l’importance de la frustration d’être contrôlé qui est un facteur non mesurable qui relève du vécu subjectif . C’est individuel et relatif. Mais c’est amplifié et exploité par ceux qui tiennent à ce que le racisme s’aggrave en le voyant partout. 


      Pour le reste, vous retombez encore hors sujet sur les causes et les remèdes de la délinquance où je partage assez votre avis, mais qui n’a rien à voir avec la nécessité d’arrêter les dealers, ni avec les paroles de Zemmour. 

      Vous vous trompez cependant en pensant que c’est le consommateur qui crée le dealer : C’est exactement l’inverse. On ne devient consommateur que quand on a touché à la drogue qui crée une dépendance, et les trafiquants le savent bien qui souvent facilitent les premières prises pour créer le besoin. Là, c’est un médecin qui vous parle. 


    • brakoi 10 mars 2011 09:34

      Il faudrait signaler également que la police ne tient pas compte que du « faciès » mais aussi de l’allure, des vêtements, du comportement, ce qui rétrecit le champ des citeres. Il ne suffit donc pas d’être black ou arabe pour être controlé régulierement.
      Ca signifie aussi que ceux qui trouvent cool de se faire un total look racaille ne doivent pas s’étonner qu’on les prennent pour leurs idoles.


  • hgo04 hgo04 9 mars 2011 11:58


    Excellent !!! Je suis souvent critique, souvent « ronchon », mais la je ne peux qu’approuver...


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 9 mars 2011 11:59

    "Il y a trente ans, avant que la vie des idées, en France, ne devienne hystérique, quand on ne partageait pas l’avis de son adversaire, on s’écriait Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites. Désormais, on lui répond qu’il n’a pas le droit de le dire. Si personne ne voit où est l’anomalie, c’est qu’elle est devenue irréversible. Il est encore permis d’espérer le contraire et de l’écrire mais jusqu’à quand ?" (Christian Combaz,L’anomalie, avril 2000)

    L’affaire Zemmour rappelle l’affaire Renaud Camus en 2000.


    • Sauvage Sauvage 9 mars 2011 13:51

      La liberté d’expression, dites-vous ?

      Lorsque Chirac dit que les africains puent, c’est de la liberté d’expression ?

      Lorsque Mitterrand dit qu’un génocide dans ces pays-là (le continent africain) ça n’est pas trop grave, c’est de la liberté d’expression ?

      Lorsque Zemmour dit que la majorité des délinquants sont noirs, arabes et issus des cités, c’est de la liberté d’expression ?

      Zemmour n’est pas un niais inculte : il connaît parfaitement le sens des mots employés et leur impact.

      Et pendant que vous vous amusez à défendre son cas ‘par principe’, les minorités continuent à subir de plein fouet les conséquences de ces affirmations ambigües.

      Stigmatiser les petits noirs et arabes criminels qui sont déjà en marge de la société, ça Zemmour le sait ! Mais, bizarrement, je ne l’ai jamais entendu dénoncer l’inefficacité des politiques français dans leur lutte contre le chômage des jeunes (banlieues ou pas), l’intégration, le racisme.

      Est-ce un hasard de la part d’un intello et journaliste ?

      Nous autres, illettrés et incultes, redescendons dans les bas fonds de la réalité : celle d’une république monarchique française qui se croit la Patrie des droits de l’homme mais qui n’a jamais cessé d’être raciste, à son sommet !

       


  • wesson wesson 9 mars 2011 12:21

    Bonjour l’auteur,
     
    Allez, c’est bon, vous défendez la liberté d’expression et le « pauvre » zemmour est une victime expiatoire de ce que vous ne tarderez pas à qualifier d’Antifrance comme jadis Jean Nocher le fit

    Mais comme bon nombre de vos prédécésseur, je me demande un peu où vous étiez lorsque par exemple on intenta un procès à Edgar Morin pour une tribune critique sur Israel dans le monde, ou pour défendre Denis Robert dans son combat contre Clearstream...

    Ce que vous défendez c’est UNE idée, l’idée d’un raciste, votre idée.

    Ma vision du combat pour la liberté d’expression, ce n’est pas de défendre l’expression d’un idée que je partage, mais d’une idée avec laquelle je ne suis pas du tout d’accord. La liberté d’expression, c’est de laisser parler Ben Laden, Pol Pot, Pinochet, faurisson. Si c’est la liberté d’expression de ceux-là que vous défendiez, alors on pourrait croire à la sincérité de votre combat.

    Mais votre tribune laisse plutôt l’impression d’une personne arrivant mal à cacher un racisme que vous n’osez pas assumer, derrière une pseudo défense de la liberté d’expression. Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul dans ce cas sur Agoravox comme partout ailleurs.


    • agent orange agent orange 9 mars 2011 13:04

      Wesson

      Pas mieux !
      Vous auriez pu inclure Dieudonné dans votre arguementaire. 24 procès pour un sketch.
      Dans le Guiness de la liberté d’expression je ne serai pas étonné que Dieudonné possède le record devant n’importe quel dissident des pays totalitaires.


    • King Al Batar King Al Batar 9 mars 2011 16:02

      Dans un pays totalitaire, un dissident comme Dieudonné serait déjà en prison, ou executé...


    • agent orange agent orange 9 mars 2011 16:54

      Bonsoir King Al Batar

      Vous avez raison sur ce point. Il y a quelques années j’ai rencontré les Moustache Brothers et Zargana en Birmanie. Ces comiques très populaires ont connu la prison plusieurs fois.

      Mais il n’empêche que la liberté d’expression en France devrait être la même pour tous.
      On ne peut interdire à Dieudonné ce que l’on autorise à ceux qui caricaturent l’islam et son prophète.

      Cordialement


    • wesson wesson 9 mars 2011 17:30

      Bonjour Agent Orange,

      « Vous auriez pu inclure Dieudonné dans votre arguementaire »

      Je l’ai fait dans un précédent commentaire sur le même sujet, ou une nunuche prénomée Sophie se piquait aussi de défendre la liberté d’expression de Zemmour en stigmatisant la chronique de Dider Porte, qui pour le coup est lui un authentique paria tricard de médias - mais ça ne génait pas le moins du monde ladite Sophie...

      Quoiqu’il en soit, n’aimant pas trop me répéter, je prends soin de changer à chaque fois mes exemples, d’autant que sur le sujet, ils sont nombreux et éloquents.


    • Candide2 9 mars 2011 18:58

      Bonjour Wesson, 


      Vous faites erreur, je ne défend pas la liberté d’expression sans limite et je l’ai écris :

      « Les limitations indispensables évidentes (protection des enfants, incitation au meurtre ou à la haine, trouble à l’ordre public, diffamation, injures etc.) se devaient d’être définies par la loi en effet, mais dans le cadre du maintient de l’ordre public et non pour justifier d’autres lois d’inspiration stalinienne[iii] qui interdisent de constater des faits ou de les dire. »


      Comparer Zemmour à Ben Laden n’a aucun sens, pas plus qu’à Galliano. 


      « Qu’un journaliste plus intelligent que les autres donne une explication rationnelle d’un fait de société, n’est pas une atteinte à l’ordre public ! C’est au contraire une démarche pédagogique bien venue dont pourraient profiter nombre de cancres qui peuplent les médias, les prétoires et les assemblées. » (J’ai oublié les forum…)


      Mon texte devait être trop long pour que vous puissiez tout lire. J’ai donc résumé. 

      Bien à vous. 


    • agent orange agent orange 9 mars 2011 19:17

      Bonsoir wesson

      Oui effectivement, ceux qui sont mis à l’index pour leur liberté de ton sont légions. Dieudonné ou Hessel étant la partie la plus visible de l’iceberg.
      A quoi sert Zemmour ? A occulter ceux dont la parole est censurée, ostracisée ? A en faire LE martyr
      de la liberté d’expression, le héros des racistes refoulés ?
      Combien d’articles encore sur Zemmour à la place d’autres sujets plus importants ?
      J’ai la nausée.


    • wesson wesson 9 mars 2011 22:43

      « Mon texte devait être trop long pour que vous puissiez tout lire »

      C’est trop d’honneur que d’être traité d’imbécile par un auteur, et me dispense donc de devoir apporter une réponse à votre si magnifique argumentaire.


    • Maître Yoda Castel 10 mars 2011 00:39

      A quoi sert Zemmour ?

      Au lieu de le traiter de raciste et ceci et cela, de faire des jugements de valeur, faites comme moi, analysez objectivement :

      Zemmour sert à libérer la parole et les considérations de droite. Si Marine le Pen arrive à devenir présidente, ou,au contraire, à faire passer un autre candidat comme pour 2002, on peut dire que ça aurait été voulu par nos élites. Il semblerait que la société commence à se refermer sur ces anciens préjugés (parler d’immigrations c’est raciste, ou des grosses bêtises comme cela ce sont des très beaux préjugés, ou encore le FN est antisémite, par conséquent, il est interdit de l’inviter à la radio juive pour montrer qu’ils sont au contraire très normal), c’est signe qu’elle sert à d’autres choses qu’aux causes que marine le pen défend.


    • tomi 12 mars 2011 17:57

      A WESSON,

      Je ne veux pas me faire l’avocat de l’Auteur mais en vous lisant, je n’ai pas pu m’empêcher de vous répondre - Vous êtes ENORME !

      VOUS ECRIVEZ :

      « Mais comme bon nombre de vos prédécésseur, je me demande un peu où vous étiez lorsque par exemple on intenta un procès à Edgar Morin pour une tribune critique sur Israel dans le monde, ou pour défendre Denis Robert dans son combat contre Clearstream.. »

      - Alors - que doit-on comprendre ? ,Vous reprochez à l’Auteur de n’avoir pas réagi quand Edgar Morin a été menacé d’un procès pour ses critiques sur Israël ? -

      Parce que d’aprés vous, l’auteur est un partisan, tout comme Zemmour qui bien sur est - JUIF ! - Ha la voilà la profonde analyse - bien primaire - comme le sont chaque fois que l’on parle de la communauté noir ou arabe, les « vérités » que nous sortent nos détracteurs - « vous détestez les noirs et les arabes parce que vous êtes des pro-juifs..bla-bla- bla..c’est tellement évident...

      Ensuite, vous écrivez :
       
       »Ce que vous défendez c’est UNE idée, l’idée d’un raciste, votre idée"

      - RASSUREZ-MOI ! Existe t’il une opinion en dehors de la vôtre et de vos semblables qui ne soit pas raciste ? -

      Décidemment, aujourd’hui, on n’y échappe pas, c’est SOIT on est d’accord avec le courant de pensée qui est véhiculé dans notre société depuis plus de quarante ans, par les bons défenseurs de la moralité et de la multiculturalité, SOIT on est Raciste ! - Il n’y a que deux alternatives  !, Elle est térrifiante cette vision de la liberté d’expression :

      Et vous terminez :

      « Mais votre tribune laisse plutôt l’impression d’une personne arrivant mal à cacher un racisme que vous n’osez pas assumer, derrière une pseudo défense de la liberté d’expression. Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul dans ce cas sur Agoravox comme partout ailleurs. »


      - Tiens encore le mot - RACISME - Je me permets de vous dire que ce n’est pas ceux qui ouvrent le débat qui ont quelque chose à cacher mais c’est ceux qui font tout pour l’éviter !
       
      Ceux qui font une tribune, ils exposent une opinion et ils acceptent la critique, autrement dit, ils s’ouvrent à la lumière du regard de l’autre -
       
      PAR CONTRE, ceux qui refusent SYSTEMATIQUEMENT le débat sous un prétexte plus que douteux - Le risque de faire monter les extrèmes - Ceux-là sont les vrais militants de la censure, ceux-là préfèrent l’obscurité à la lumière du débat, de la critique - Ceux-là refusent le débat démocratique -

      Alors en conclusion, vous avez le droit de nous traitez de raciste - nous n’irons pas au tribunal - (sic) ET NOUS, nous avons le droit d’exprimer nos opinions et nous continueront à les faire entendre partout !


      Là est la liberté d’exp^ression dans une société démocratique -








       


  • Sauvage Sauvage 9 mars 2011 13:18

    @ l’auteur : Mais quelle est cette intervention indigeste ?

    Ce paquebot de considérations alors qu’on peut simplement analyser la phrase de Zemmour par 3 questions :

    _ Qui a parqué les immigrés dans les cités et banlieues ?

    _ A la place de stigmatiser, quel politique français oeuvre pour cesser d’offrir des allégements fiscaux aux classes aisées, et combattre effectivement le chômage des populations issues de l’immigration ?

    _ Enfin, et j’en meurs de rire rien qu’en y pensant : au fait, qui consomme l’herbe et la drogue vendues par les petits criminels rebeus et noirs ?
    Qu’est-ce qu’on parie que si on fait une descente à Neuilly, Monceau, dans le Marais ou encore dans les milieux artistiques (un petit tour chez les représentants du PAF, tiens), il ne se trouverait pas un seul ’blanc’ clean ?

    Votre mauvaise foi n’a d’égal que l’ampleur de vos préjugés racistes (obscurantistes ?). Votre mauvaise foi n’est malheureusment pas si difficile à percer...

    La phrase de Zemmour ne tient pas de la liberté d’expression mais bien d’une démagogie zélée et sournoise.
    A l’approche de 2012, ce pitre du Roi et de sa cour installe insidieusement une ambiance nauséabonde sur les thèmes de l’immigration, l’insécurité et de la peur de l’Autre, l’Etranger ou le Français anti-Astérix. Bouhhhh... Pour mieux faire oublier les echecs politiques cuisants de son maître !

    Remballez donc votre comparaison de Zemmour à Dreyfus !

    De près ou de loin, cette comparaison s’écroule, pour la simple et bonne raison que Zemmour à le charisme d’une hyène combiné à la moralité d’un vautour.


    • Maître Yoda Castel 10 mars 2011 13:34

      Qui a parqué les immigrés dans les cités et banlieues ?

      Réponse : eux-mêmes. Vous êtes déjà allé à la rue Myrha et la rue des poissonniers ? Ce sont deux rues voisines, une à grande majorité des noirs, une autre à grande majorité des arabes : ils se regroupent par culture et par races.
      La plupart des banlieues fonctionnement sur le même principe mais aussi sur la conquête territoriale. Cela sert à cela, d’agresser les medecins en banlieue ou le racisme anti-français (bruler des voitures, vandaliser les écoles, ça en fait partie)


    • tomi 12 mars 2011 18:13

      A Sauvage,

      Je vous cite -

      "Enfin, et j’en meurs de rire rien qu’en y pensant : au fait, qui consomme l’herbe et la drogue vendues par les petits criminels rebeus et noirs ? Qu’est-ce qu’on parie que si on fait une descente à Neuilly, Monceau, dans le Marais ou encore dans les milieux artistiques (un petit tour chez les représentants du PAF, tiens), il ne se trouverait pas un seul ’blanc’ clean 

      - Quel argumentation !


  • Fabienm 9 mars 2011 14:16

    L’auteur est ingénieur, cela fait peur.
    Il dit maîtriser le niveau bac, peut-être en arithmétique, mais pas en logique.

    Le problème de la délinquance est multi-critères, et en isoler un parcequ’il serait visible ne rend pas le contrôle au faciès pertinent.

    Si l’on démontrait (prenons ce critère au hasard), que c’est principalement la pauvreté qui entraîne la délinquance, il faudrait privilégier le contrôle d’identité des pauvres ?

    Corrélation n’est pas raison, et ce n’est donc pas parceque A et B croissent de manière simultanée que A entraîne B.
    Allez, que l’auteur se rassure, c’est niveau BAC+2, ce qui explique peut-être qu’il ait glissé sur cette peau de banane logique.

    Finalement, Candide2 => recalé !!


  • sisyphe sisyphe 9 mars 2011 15:27

    Même si ce n’est pas l’affaire Dreyfus, l’affaire Eric Zemmour divise la France.


    pfffffffffff.... 
    les Français ont bien d’autres RÉELS soucis que le sort réservé aux avis d’un petit bonapartiste réac et raciste...

    Suivant... 

    • tomi 12 mars 2011 18:21

      Sisyphe, vous avez raison mais PRECISEZ aussi que ce n’est pas l’extrème gauche qui va les rêgler les autres problèmes des Français, hormis critiquez la droite et le grand capitalisme dont ils sont les idiots utiles - (les féministes en font parties) , leurs propositions, on les entend encore, un peu comme les socialistes qui - depuis quatre ans que Sarkozy est au pouvoir, ils n’ont toujours pas décidés d’un programme pour la France, aujourd’hui, ce qui les interressent, c’est qui va être le chef , DSK, Aubry, Holland ou un autre...Les problèmes des français, çà passe en second -


  • brandon_de_la_discorde brandon_de_la_discorde 9 mars 2011 15:43

    Les anti-racistes ont leurs excès. Il est inconcevable pour eux de les reconnaitre.
    Critiquez un anti-raciste, et toc, on vous traite de raciste. Il n’y aurait que 2 catégories : les racistes, et les anti-racistes. Moi je n’appartiens à aucune des 2, elles m’exaspèrent.

    Quand on parle de foot, on dit que les black sont excellents. Mais quand on parle de drogue, il ne faudrait surtout pas parler de « noirs » ?

    Pardon, « noir, arabe et blanc » sont des gros mots. Préférer « black », « beur ».

    Zemmour a bien raison de maintenir ces propos. La décision de justice est ridicule.

    Il ne faut pas avoir peur des statistiques ethniques. On verrait que l’énorme majorité des délits financiers est le fait de blancs, ça ferait réfléchir...


    • Sauvage Sauvage 9 mars 2011 16:48

      Mouarf…

      Ce n’est pas qu’une question d’être raciste/ anti-raciste mais aussi de bon sens.

      Zemmour joue avec le feu du populisme, croyant que personne n’a capté qu’il est un inféodé !

      Répandre les clichés est, certes, divertissant, mais ça ne fait pas avancer une société, ni une civilisation.

      Tous les noirs ne sautent pas de joie lorsqu’on leur sort qu’ils sont des bêtes de foot ou de sexe. Dans le cas du foot, la majorité de noirs footeux sont d’origine modeste. Il est bien connu qu’un ballon de foot coûte bien moins cher qu’une formation à HEC.

      L’idéal pour les enfants de la République, dont la devise est, je le rappelle, Liberté-Egalité-Fraternité, c’est de dépasser la question de la couleur de peau, des différences ethniques. Et combattre les inégalités sociales.

      Car ce que Zemmour ne dit pas dans son exercice de mauvaise foi, c’est qu’il y a aussi des ‘blancs’ pauvres basculant dans la criminalité dans les cités. Ceux-là ne l’intéressent pas ! Normal : il n’a aucun intérêt à expliquer que la criminalité des banlieues n’est pas un facteur ethnique mais économico-social. Lui, ce qui l’intéresse, c’est de noyer le poisson de la présidence désastreuse de Sarko !

      Alors que son devoir éthique de personnage public serait de pointer les échecs les politiciens véreux. Et non pas les brosser dans le sens du poil !


  • globulos nilasse 9 mars 2011 15:48

    putain..................encore un article sur zemmour..................certains semblent plaisir a rechauffer 50 fois les mêmes histoires.


  • easy easy 9 mars 2011 16:13



    «  »«  »«  »"

    Même si ce n’est pas l’affaire Dreyfus, l’affaire Eric Zemmour divise la France.
    «  »«  »«  »« 

    Très juste et ce sera peut-être aussi conséquent que l’aura été l’affaire Dreyfus.



     »«  »«  »«  »Mais c’est tout de même un procès où la justice a cédé à l’air du temps.«  »«  »« 

    A quelques décalages dans le temps près, le temps de modifier la Loi, la Justice, heureusement, reflète toujours l’air du temps. Il faut s’étre fait une vision indépendantiste, séparatiste et peut-être même universaliste de la Justice pour s’en étonner. Je pourrais en écrire des pages sur le fait que la Justice, le Parquet a toujours et partout représenté l’air du temps (encore une fois à quelques décalages matériels près). C’est à cause ou grâce (ce n’est pas à juger) à cette subsomption de la Justice par l’air du temps que de nos jours on ne pend pas les homosexuels qu’on pendait autrefois. la Justice naît toujours de l’air du temps. Elle se défend de céder à une hystérie caractérisée, mais elle affirme bien représenter l’esprit de la nation.


    Reste alors à discuter sur »L’air du long temps est-il hystérique ou serein«  ?

    J’irais à dire que depuis qu’on est passé à la démocratrie, on est constamment dans un air tu temps hystérisé. 

    Sous Louis XIV, c’était pénible pour le peuple en matière de bouffe. Le peuple aurait été moins pressurisé d’impôts, il aurait eu son pain quotidien et il n’y aurait pas eu de révolution. 
    C’est pendant des siècles, des millénaires et encore de nos jours, que les gens ont accepté un système monarchiste.
    Et cela alors que tout le monde connaisait le principe démocratique.
    On a toujours préféré la monarchie parce qu’elle évite l’hystérie permanente. Il y a un chef , il décide, point. Dura lex, sed lex.
    Les hystéries survenaient aussi sous l’Ancien Régime lorsque ce pouvoir unique était disputé. C’était certes fréquent mais ce n’était pas permanent. On oscillait donc entre moments hystériques et plages de sérénité.

    La Révolution avec son idée de donner la parole à tous et à n’importe qui dans les limites du vaguissime  »trouble à l’ordre public« dont on ne sait plus qui en décide exactement, a provoqué une hystérie permanente. Une révolution, anti monarchique ou bolchévique, c’est l’installation d’un état constamment tendu et sur les nerfs. Les périodes qui ont succédé à la Révolution ont couramment été qualifiées de terreurs. Dès qu’on sort de la monarchie ou de la dictature, chacun est susceptible de prendre la parole et le pouvoir, l’ennemi est donc principalement et en permanence INTERIEUR.

    Plus on s’enfonce dans la soi-disant démocratie, moins on sait qui gouverne. Chacun y va de ses critiques, de ses visions (Cf AVox) et on ne sait plus sur quel pied danser. On en est aujourd’hui à ne plus savoir si c’est le pourtant très égocentrique NS qui gouverne, si c’est quelque Pieuvre Européenne, si c’est le CAC 40 ou si ce sont les fonds de pension. L’ennemi étant partout et nulle part, qui décapiter désormais ? 


    Ce qui se retrouve dans votre assertion :

     »«  »«  »« 
    Aujourd’hui, c’est strictement l’envers du décor : Les anarchistes ne se voient plus, mais leurs idées ont triomphé et, depuis quarante ans, les intellectuels détricotent la France en sapant l’autorité de l’état, en ridiculisant les aspirations du peuple, en niant le génie de sa culture, et en contestant jusqu’à l’existence de la nation.
     »«  »«  »« 


    L’anarchiste était le pendant de la monarchie. Mais en démocratie, chacun est devenu tellement sous-produit anarchiste qu’en effet, il n’y a plus d’anarchiste emblématique. Il n’y a plus, dans les cas extrêmes, que des détraqués passant à des actes fous. L’anarchisme diffus et insaisissable s’appelle aujourd’hui individualisme tout en étant aussi diffus et insaisissable.


    C’est en démocratie qu’a surgi l’affaire Dreyfus au cours de laquelle aucun décideur officiel n’a émergé. Au poitn que c’est un journaliste-écrivain, pas chef du tout, qui avazit alors fait figure d’esprit central, de noyau dur. Où étaient le Chef de la Nation pendant l’affaire Dreyfus ? Où étaient les Chefs traditionnels. Absents.

    En démocratie, les chefs deviennent les fantoches du peuple et le peuple panique de se retrouver face à ses infinies divisions.









     »«  »«  »«  »
    Eric Zemmour n’a pas été condamné pour avoir dit : « …la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est un fait. »
    Le tribunal ne s’est pas prononcé sur le « fait », estimant qu’il relevait du débat public et de la liberté d’expression et n’a pas retenu l’accusation de diffamation raciale.
     
    Par contre, le tribunal a condamné la première partie de la phrase :
    « Les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que… ».
    Pour les juges en effet, Zemmour justifie la pratique policière de contrôle aux faciès, que la loi condamne :
     « Par cette phrase catégorique et péremptoire [Eric Zemmour] justifie clairement les contrôles, aussi arbitraires que systématiques, envers certaines catégories de la population définies par leur origine ou leur race » Ont-ils noté.
     Ils l’ont ainsi condamné à verser mille euros aux plaignants pour incitation à la discrimination et la haine raciale.

    «  »«  »«  »«  »«  »«  »


    C’est très bien vu et dit.


    Mais ensuite vous contribuez à l’hystérie en accablant tel ou tel sous-peuple. Les Associations, ne le perdons pas de vue, jaillissent de la volonté de gens mécontents de leur situation. Plus il y a de démocratie-anarchie-individualisme, plus il y a d’associations militantes.

    Je ne dis pas que ces sous-peuples (ce n’est évidemment pas péjoratif, c’est numérique) que forment les associations ne sont pas sous-responsables ou co-responsables de l’hystérie mais je crois que pour en sortir, il vaut mieux dire qu’on est tous hystérisés depuis 2 siècles. 


  • byle 9 mars 2011 16:15

    l’auteur n’a pas tord.. la majorité des dealers sont noirs et arabes.. a paris ?
    et dealers de quoi ? certainement pas de la drogue des riches, la coke.. la majorité des dealers de coke on les trouve plus dans le 16eme qu’a sarcelles.. enfin..
    je ne suis pas raciste pour autant, mais un fait est un fait, point.
    la majorité des pedophiles sont blancs, c’est un fait aussi.. suis je un raciste anti blancs ?
    la majorité de la pollution sur terre est le fait des grosses industries, suis anti industriel pour autant ?
    je n’aime pas zemmour(j’ai a peine du zappé 2 ou 3 fois 5 minutes sur ce genre de conneries)mais effectivement ses propos ne sont pas pires que ceux de guerlain, pour lesquels le battage mediatique et l’indignation des anti racistes a été bien moindre...
    kezaco ? y’en a un qui a du pognon, il est donc intouchable, et le deuxieme est un journaleux pourri a 30 000 euros par mois, donc bon, lui on peut lui faire un proces ?
    le premier, sa societé a meme ete dedommagé pour « prejudices » de je ne sais quoi, a hauteur de 300 000 euros.. mais la bien evidement, la bien pensance ne s’en est pas ému...


  • sisyphe sisyphe 9 mars 2011 16:39

    Juste un extrait : 

    La France dont tu rêves est celle du racisme libéré, une France qui verrait rayés de sa carte les combats pour les droits élémentaires de la personne, dont les luttes antiracistes font évidemment partie.

  • bluebeer bluebeer 9 mars 2011 17:44

    Bonour à tous,

    pauvre petit Eric Z, victime de la sauvage répression boboiste de l’horrible pensée unique !

    Comme d’hab’, Zemmour fait le buzz a peu de frais. Aujourd’hui, le voici promu martyr de la vraie vérité. ça valait bien une petite amende, qui ne risque pas vraiment de le ruiner. Au contraire, pour une campagne de pub aussi adroitement ciblée, on peut dire qu’il n’a pas raqué gros. Maintenant, ses sympathisants peuvent toujours créer un fond de soutien, mais je suis sûr qu’il préférera bravement assumer sa nouvelle position.

    Plutôt que d’étaler ses platitudes avec des mines de Saint-Just, le petit Z. comme Zemmour ferait bien d’y aller voir de plus près. A moins que trop de vérité tue la vérité.

    Un petit reportage intéressant sur les « nouveaux gangsters » :

    http://www.rtbf.be/video/v_questions-a-la-une-comment-travaillent-les-nouveaux-gangsters?id=838003&category=info

    Comme ils sont floutés, leur complexion de teint n’est pas toujours irréfutable, mais on devine bien quelques spécimen de la mythologie zemmourienne.

    Que constatons-nous ? Pas de fanatique barbus, pas de psychopathes pervers, quelques bonshommes mariés, pères de familles, qui engrangent un maximum de blé en peu de temps pour se reconvertir ensuite en activités licites. Pas à proprement parler des individus recommandables, certes, mais plutôt des businessmen de choc, des gamins qui exercent leur esprit d’initiative et d’entreprise dans les seuls secteurs laissés à leur portée, et qui étalent candidement leur fierté et leur expertise professionnelle. C’était déjà ainsi que les sociologues de Chicago décrivaient nombre de gangster américains de la prohibition (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_de_Chicago_%28sociologie%29). Same old, same old.

    Peu de chance que Z comme Zemmour nous gratifie un jour d’une telle analyse. Dommage, maintenant que le voici promu chevalier de la liberté d’expression.


    • Tartiflette Tartiflette 10 mars 2011 12:16

      Bonjour,

      Le lien de RTBF ne fonctionne plus. Le message qui apparaît est le suivant : « cette video n’est plus ou pas disponible. Il est également possible que sa lecture ne soit pas autorisée dans votre pays. »


    • bluebeer bluebeer 10 mars 2011 20:25

      Bonsoir Tartiflette,

      désolé pour le lien. Il s’agit d’un reportage réalisé par Jérôme Pierrat, pour canal +, initialement intitulé caïd des cités. Peut-être le trouverez vous sous cette appellation ?


  • tonton17 9 mars 2011 18:14

    très bon article :

    moralité : « vous avez le droit de parler mais taisez vous »...ça c’est la démocratie !!


  • bleu Marine 9 mars 2011 21:29

    une blague ???

    DAN est le fils de COHEN (juif) et de Fatima (musulmane)
    DAN a un problème
    Papa, maman, je suis juif ou musulman ?
    tu es juif dit le père
    tu es musulman dit la mère
    s’en suit une discussion animée entre papa, maman et dan.

    une heure après... la question qui tue.

    Mais pourquoi, DAN, poses tu cette question ?

    ben, papa, maman...il y a un vélo dans la rue...qui me plait beaucoup.

    ET alors ? dit papa
    ET alors ? dit maman

    ben... je le négocie....ou je le vole !

    AH AH AH


  • bleu Marine 9 mars 2011 21:41

    Omar... ton fils a volé le vélo ???

    AH AH AH


    • Jordi Grau J. GRAU 9 mars 2011 22:16

      Vu votre pseudo, je suppose que vous êtes frontiste. Qu’est-ce qu’on doit s’amuser au Front National. En voilà des petits gars qui ont de l’humour - quand il s’agit des bougnoules et des youpins, bien sûr, parce que sinon c’est du « racisme antifrançais ».


    • papi 10 mars 2011 00:33

      bleu marine

      Je ne sais pas si nous partageons les mêmes idées, mais j’ai une certitude nous ne partageons pas le même humour , et je pense que votre avatar n’est pas le reflet réelle de votre orientation
      politique.. Céssez de jouer l’idiot utile !! merci


    • Sauvage Sauvage 10 mars 2011 13:03

      @ bleu marine : et ton grand père à vendu des juifs ?

      Non parce que si, selon vous les juifs sont tous commercçants et arabes voleurs, les franchouillards sont, eux, des délateurs et traitres (cf France Pétainiste) ?

      Mouahahahaha


  • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 9 mars 2011 22:28

    Zemmour est toujours sur France 2 que je sache.


  • moebius 9 mars 2011 22:51

     emmigration, juif, arabe , ;bs clzh fvjnhdf gnin gnin idandite nationale , peur , rassurez dérapage et ,nbd Marre Quinez mouis comme ça et je desbcent dans lma rue et je tire dans le tas..... ;


  • moebius 9 mars 2011 22:53

    et ;wxjchazmoeb nwx c ET C4E4ST / /L et surtout, ;n c ; !:qdnj et ;; ;; ;; ;; ;; ...et c’est pas peu dire que tout ça ça nous incite a la haine


  • moebius 9 mars 2011 22:55

     qui prendra la responsabilté du premier meutre qui assumera le bateau, qui ? le gouvernement ? ce gros con ?


  • Jezebiel 9 mars 2011 23:59

    @ L’auteur

    Votre machiavélisme pour renverser les valeurs est impressionnant. Vous utilisez les symboles, pour en renverser totalement le sens.

    Votre pseudo (Candide2), fait référence à Voltaire, chantre de la liberté d’expression, et souvent cité pour les « défenseurs de la liberté d’expression » (Voltaire disait :« Je ne suis pas d’accord avec vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer »).

    Voltaire était un homme de raison. Mais il vivait au XVIII ème siècle ! Si Voltaire avait connu le XX ème siècle, et la barbarie extrème du nazisme, il aurait, en personne raisonnable qu’il était, posé des limites à ses propos, et donc posé des limites à la liberté d’expression, c’est une évidence.

    C’est une évidence aussi que c’est parce qu’il n’existait pas de législation antiraciste qu’on pu se propager, dès la fin du XIXème siècle jusqu’au milieu du XXème siècle, les idées racistes qui ont conduit à la shoah.

    Vous allez me dire : personne n’aurait pu imaginer qu’un tel génocide aurait pu se produire en plein coeur de l’Europe, de surcroit commis par un peuple fin et cultivé comme le peuple allemand, et c’est pourquoi il n’existait pas à l’époque de législation antiraciste. C’est possible. Mais le génocide a eu lieu.

    C’est une leçon de l’Histoire : laisser se propager les idées racistes au nom d’une liberté d’expression sans limites peut conduire à des actes d’une extrème barbarie, et même au sein d’une civilisation éduquée et cultivée.

    C’est donc afin d’empêcher qu’une telle tragédie ne se reproduise, qu’une législation antiraciste est absolument nécessaire.

    Seuls les irresponsables, ou les racistes, défendent une liberté d’expression sans limites.

    Ensuite, quant à votre texte en lui-même. Déjà, même si vous dîtes que ce n’est pas l’affaire Dreyfus, vous citez cette affaire, comme s’il y avait un rapport quelconque entre l’affaire Dreyfus et le cas Zemmour. C’est un procédé d’une mauvaise foi particulièrement machiavélique : vous savez très bien, j’en suis sûr, qu’il n’y a aucun rapport entre ces deux affaires. L’affaire Dreyfus (militaire qui fut accusé d’espionnage et condamné sans preuves au bagne à perpétuité) était liée au fait que celui ci était juif, pendant une période où l’antisémitisme faisait rage en Europe (et qu’aucune loi n’interdisait la propagation d’idées antisémites). Zemmour n’a pas été attaqué en justice par les associations antiracistes parce qu’il serait juif, vous le savez pertinament.

    Zemmour a été poursuivi en justice parce les idées qu’il a défendues étaient incitatives à la discrimination raciale.Pour le coup, les associations antiracistes ont agi aussi (par ricochet) dans l’intéret de Zemmour, qui défend des idées qui pourraient lui nuire personnellement. A-t-il oublié les lois vichystes qui avaient créé une discrimination légale entre français, en fonction de leur appartenance ou non à la religion juive ? A cette époque, la police contrôlait davantage ceux qui portaient une étoile jaune, que les autres (elle a même finalement activement collaboré avec le régime nazi, en faisant déporter des milliers de personnes dans les camps de concentration). Le contrôle au faciès, qu’a justifié Zemmour, relève du même type de discimination raciale.

    Rappelons nous,dans la chanson l’« Aziza », Daniel Balavoine avait écrit ces paroles inoubliables : « ton étoile jaune, c’est ta peau, tu n’as pas le choix ; ne la porte pas comme on porte un fardeau, ta force c’est ton droit ». Balavoine,un Zola des temps modernes... Tout est dit : la couleur de la peau a aujourd’hui remplacé l’étoile jaune comme signe extérieur discriminant. Mais le droit est là pour empêcher les discriminations. Il ne faut pas avoir peur, car le droit protège contre les racistes.

    Vous faites référence ensuite à Emile Zola et son article « J’accuse », article qu’il fit paraitre en 1898 dans le journal l’Aurore pour prendre la défense de Dreyfus, et dans lequel ildénonça avec force l’antisémitisme dont la décision de justice en question était teintée .

    Si vous réfléchissez une seconde, avec « J’accuse », Zola joue exactement le rôle d’antiraciste que joue aujourd’hui les associations antiracistes. Il dénonce l’antisémitisme des tribunaux français, et d’une partie de la population française, qui ont conduit à faire condamner un innocent, simplement parce qu’il était juif. Sauf qu’à l’époque, comme vous le rappelez, Zola a été condamné par la justice, car il n’exitait justement pas de legislation antiraciste, et que l’antisémistisme était plus que toléré, il était parfaitement admis comme normal dans une large partie de la société. Et Zola ayant publiquement, par voie de presse, critiqué une décision de justice (ce qui était un délit pénal) , il fut donc condamné.

    Zola fut donc, comme quelques autres avant lui, un précurseur de l’antiracisme et de la lutte contre l’antisémitisme, à une époque où n’existait pas encore de législation antiraciste.

    Zola aurait vécu au XX ème siècle, il aurait écrit un « J’accuse » contre les propos d’Eric Zemmour, car il aurait été révolté, comme beaucoup d’autres, qu’une personne publique comme Zemmour incite à la discrimination raciale.

    Les propos de Zemmour, venons en.

    Vous avez bien compris que Zemmour a été condamné, non pas pour avoir fait état d’un rapport soit-disant démontrant que les prisons françaises étaient remplies d’une majorité de noirs et d’arabes, mais parce qu’il comprenait pourquoi la police controlait davantage les noirs et les arabes que les autres.Autrement dit, il trouvait cette discrimination, fondée sur la couleur de la peau, normale et logique. Rien de choquant, pour Eric Zemmour, de faire un contrôle au faciès.
    D’ailleurs, votre démonstration statistique va dans le même sens que Zemmour.

    Vous en arrivez même à la conclusion que, je vous cite : «  Il est bien évident que dans plus de 90% des cas, un contrôle est négatif et que le contrôlé est importuné injustement ». Ce qui ne vous empêche pas malgré tout de trouver ces contrôles au facies tout à fait normaux, que vous justifiez par davantage d’efficacité.

    Mais comment pouvez soutenir une telle injustice, une telle absurdité ?Vous êtes vous mis une seule seconde dans la peau de l’une des ces personnes, « importunée injustement », parfois 5 à 6 fois par jour par la police ? Pouvez vous imaginer la puissance du sentiment d’injustice que ce personnes doivent ressentir ?

    Fort heureusement, Zemmour a été condamné. Car trouver logique ou normal qu’un contrôle au faciès soit réalisé par la police, sans s’en offusquer, alors qu’un tel contrôle est une discrimination raciale, interdite par la loi, relève, pour une personne publique et ayant un certain pouvoir d’influence, de l’incitation à la discrimination raciale.

    Oui, Zemmour a incité à la discrimination raciale. Car un policier, écoutant Zemmour ce jour là, aurait pu être incité à faire ses contrôles au faciès, au mépris de la loi qui prohibe les discriminations.

    Il fallait que les principes de la République soient clairement réaffirmés. Une décision de justice est tout à fait appropriée pour cela. Car la décision de justice a vertu pédagogique. En particulier, le principe fondamental que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ». Egaux en droit, cela signfie, en l’occurence, pour les noirs et les arabes, ne pas être contrôlés davantage que les autres, simplement en raison de la couleur de leur peau.

    Reconnaissez par ailleurs que la condamnation de Zemmour n’a quasiment été que de principe, puisqu’il n’a été condamné à payer qu’une somme modique. La condamnation a avant tout été pédagogique. Ce qui parait bien nécessaire, en ces temps actuels.

    Vous dîtes ensuite que « ce n’est pas Zemmour qui a enfreint la loi, il a seulement expliqué qu’elle était stupide ».

    Faut-il comprendre ici que vous trouvez que la loi qui prohibe les discriminations, ou la loi qui prohibe l’incitation à la discrimination, est une loi stupide ? Autrement dit, êtes vous ouvertement en train de défendre les discriminations ? Ou seulement les contrôles au facies ? Ce n’est pas très clair. Mais c’est en tout cas, et fort heureusement, interdit par la loi.

    Pire, vous vous érigez en victime d’une dictature, victimes d’ayatollahs. Je vous cite : « Comment ne pas voir que cette intolérance de la pensée nous mène à la dictature.Si on ne peut plus discuter d’une loi au nom d’un dogme, nous retombons au niveau des théocraties où les ayatollahs décident de tout ! L’anti racisme est commode pour condamner qui on veut, dans a mesure où le racisme est un concept flou et indéfinissable qui reste à géométrie variable mais facilite la stigmatisation primaire, puis la détestation et les jugements arbitraires. »

    Se positionner en martyre ou en victime a toujours été la postion des partis d’extrème-droite, et du FN en particulier. Je ne vous accuse pas d’en faire partie. Je n’en sais rien, je ne vous connais pas. Peut-être après tout que vous pensez sincèrement ce que vous dîtes, et que vous croyez défendre une postion digne « des Lumières ».

    Le racisme n’est pas un concept flou, ni indéfinissable. C’est le fait de vouloir réserver un traitement différent (et moins favorable) à une personne ou à une catégorie de personnes en raison de critères bien définis par la loi, en particulier la couleur de peau, l’ethnie, l’origine. Je vous renvoie pour cela à la loi et aux textes internationaux, qui condamnent le racisme :

    http://www.vie-publique.fr/documents-vp/lois_antiracistes.pdf

    Vous citez la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 qui consacre la liberté d’expression. L’article 11 dispose : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».

    « ...sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » : les lois antiracistes font partie de ces cas.

    Le pire dans cette histoire, c’est que vous accusez les associations antiracistes, je vous cite : «  d’alimenter le racisme qui est leur raison d’exister et leur fond de commerce, en déformant les propos, en manipulant les esprits, en excitant la bêtise et en attisant la haine. ».

    Vous renversez à nouveau les rôles : un raisonnement comme le vôtre est aussi absurde que celui qui consisterait à dire que, par exemple, les associations qui luttent pour l’égalité entre hommes et femmes alimenteraient les inégalités entre hommes et femmes. On pourrait prendre des exemples absurdes comme celui ci à l’infini.

    Et bien non. Les associations antiracistes luttent contre le racisme, et fort heureusement qu’elles existent, pour empêcher que ne se reproduise, non seulement une tragédie comme il s’est produit pendant la période nazie, mais aussi afin d’empêcher les régimes d’apartheid, tels que ceux de l’Afrique du Sud d’avant Mandela, ou encore les Etats-Unis, il n’y a pas si longtemps.

    Vous vous dîtes scientifique. J’ai aussi une formation scientifique, mais aussi une formation juridique, historique, et politique.

    Je vous conseille de vous cultiver d’un point de vue historique, sur les théories de l’inégalité qui ont été propagées dès la fin du XIXème siècle, et tout au long de la première moitié du XXème siècle, et qui ont conduit au nazisme. Je suis convaincu que si on avait eu une legislation antiraciste à cette époque, on aurait empêché ces théories abjectes de se propager, et le pire aurait été évité.

    Si vous aviez une bonne culture historique, vous seriez convaincu, comme je le suis, de l’absolue nécessité d’une législation antiraciste. Et vous serz convaincu, que les décisions de justice à caractère pédagogique, comme celles qui a condamné Zemmour, sont indispensables, pour tracer la limite entre ce qui est acceptable et inacceptable, dans une démocratie républicaine comme la nôtre.

    Mais, en scientifique que vous êtes, je suis certain que, une fois que vous vous serez bien informé d’un point de vue historique, vous serez capable, et vous aurez l’intelligence de changer d’avis.


    • papi 10 mars 2011 00:35

       C’est trop long et ennuyeux , je vais me coucher ..


    • brakoi 10 mars 2011 09:19

      voilà l’exacte contraire de l’article :
      inculture, raisonnement confus, expression alambiquée et maladroite = illisible.


    • Sauvage Sauvage 10 mars 2011 10:40

      @ brakoi :

      Et vous, quel est votre contribution argumentaire, à part la ponte de superlatifs péremptoires et méprisants ?

      C’est d’une inutilité…


    • Sauvage Sauvage 10 mars 2011 13:01

      @ Jezebiel : Merci pour votre intervention synthétique, documentée et objective.

      « C’est une leçon de l’Histoire : laisser se propager les idées racistes au nom d’une liberté d’expression sans limites peut conduire à des actes d’une extrème barbarie, et même au sein d’une civilisation éduquée et cultivée. »
      Vous avez résumé en quelques mots la tendance sournoise de tout un courant intellectuel français : se donner le droit moral de propager ouvertement ou à demi-mots, par des discours ambigües, des idées racistes, négationnsites, révisionnstes et anti-humanistes.

      Courant intellectuel qui forme l’argumentaire de la propagande politique française, qui a depuis longtemps dévié des valeurs humanistes universelles pour s’enfoncer dans l’impérialisme bonapartiste et violemment ethnocentriste.

      Cordialement.


    • Jezebiel 10 mars 2011 16:30

      @ Brakoi

      Comme il est facile de répondre en une phrase, sans aucune argumentation, à un texte de trois pages !

      Vous me taxez d’inculture ? Je suis prêt à entendre vos arguments me démontrant cette prétendue inculture. Je connais parfaitement l’Histoire des idées politiques, donc si vous voulez en débattre, cela ne me pose aucun problème.

      « Raisonnement confus, expressions alambiquées et illisibles » ? Je ne pense pas, à moins que vous ne sachiez pas lire, ou qu’un texte un peu long vous semble d’une difficulté insurmontable.

      Toutefois, si quelque chose ne vous parait pas clair, je suis prêt à vous donner quelques éclaircissements.

      En tout cas, j’ai fait l’effort de répondre minutieusement point par point à l’argumentation de l’auteur, ce dont, manifestement, vous êtes incapable.


    • Candide2 10 mars 2011 19:28

      @Jezebiel

       

      Merci de votre opinion que vous avez longuement développé et dont je vous remercie.

      Contrairement à ce que vous semblez penser, je ne suis pas fondamentalement en désaccord avec vous, mais vous m’avez mal lu, aveuglé apparemment par vos préjugés ou votre passion et par la certitude que défendre Zemmour au non de la liberté d’expression ne pouvait être qu’un prétexte « raciste ».

      Contrairement à ce que vous dites, je ne défends pas une liberté d’expression sans limite ! Voici mes termes :

      « Les limitations indispensables évidentes (protection des enfants, incitation au meurtre ou à la haine, trouble à l’ordre public, diffamation, injures etc.) se devaient d’être définies par la loi en effet, mais dans le cadre du maintient de l’ordre public et non pour justifier d’autres lois d’inspiration stalinienne qui interdisent de constater des faits ou de les dire »

      Voici les vôtres :

      « C’est une leçon de l’Histoire : laisser se propager les idées racistes au nom d’une liberté d’expression sans limites peut conduire à des actes d’une extrème barbarie, et même au sein d’une civilisation éduquée et cultivée. »

      Vous me faites un procès qui n’est pas le mien puisque je suis d’accord avec ça. Mais vous faites un amalgame comme le font les associations antiracistes qui, sous prétexte qu’il y a eu la Shoah, voudraient devenir les grands prêtres d’une nouvelle inquisition.

      La méthode qui consiste à comparer Zemmour à Pol Pott ou Sarkozy à Hitler, ne relève pas du débat d’idées mais de la propagande partisane et ne m’intéresse pas.

      Ce qui m’intéresse, c’est de montrer que ce que des gens de bonne foi (comme vous peut-être) trouvent normal sous l’emprise de la propagande antiraciste, est un danger mortel pour la liberté en général et pas seulement la liberté d’expression. Je maintiens que le terme de racisme est flou car il implique du suggestif (penser, croire, vouloir) qu’on est obligé d’affirmer sans preuve et a de multiples acceptations selon ce qu’on veut bien lui faire dire.

       

      Le procès de Zemmour en est un exemple puisque le journaliste n’a fait qu’expliquer les raisons d’un fait de société (qu’on soit d’accord ou pas n’est pas le sujet) et que les juges on pu en faire une appréciation toute suggestive qu’il « incitait à la discrimination et à la haine raciale » !

      Il n’a ni justifié ni incité et encore moins encouragé la haine, il a expliqué pourquoi on tenait compte du faciès !

      Toutes les enquêtes policières tiennent compte du faciès, mais pas forcément celui des africains !

      Si on cherche une femme, on contrôle les femmes, si on cherche un chauve on contrôle les chauves, et s’il y a 25 chances sur 26 que ce soit un noir ou un arabe, on contrôle les noirs et les arabes en priorité !

      Si un historien explique les raisons d’un conflit dont il comprend parfaitement les causes, on ne va pas dire qu’il en est responsable ou a « incité » les belligérants à la guerre ? 

      Je vous met au défit de me dire ce qu’à dit de raciste Zemmour ou qui incitait à la haine, en dehors de ce que vous pouvez vous-même sous-entendre mais qu’il n’a jamais prononcé !

      En particulier il n’a jamais dit nulle part qu’il y avait un quelconque lien de cause à effet entre le phénotype africain et la délinquance. Je l’ai expliqué longuement, c’est un marqueur incontournable dans le cas particulier des dealers qui n’est nullement généralisable à tous les délits ni à tous les lieux ni à toutes les époques, mais c’était le sujet du débat.

       C’est cette possibilité d’interprétation subjective qui est la marque d’une inquisition et un danger pour les libertés !

      Lutter contre le racisme c’est à votre honneur, encore qu’il faudrait le faire dans tous les cas et non avec des oeillères comme le font les associations que vous défendez. Mais prenez conscience de ce que toutes les dictatures ont prospéré sur les bons sentiments des naïfs qui les suivaient.

       

      Ceci dit, je n’ai aucune raison de douter de votre culture :

      (« J’ai aussi une formation scientifique, mais aussi une formation juridique, historique, et politique. ») Pourquoi en douterai-je ? 

      Quand à moi j’ai conscience que je suis loin de tout savoir, mais après 15 ans d’études et 30 ans comme consultant appliqué à scruter la nature humaine, j’ai sans doutes quelques raisons de pouvoir à l’occasion en comprendre les mécanismes dissimulés.

       

       


    • Jezebiel 11 mars 2011 03:21

      @ Candide2

      Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

      Vous dîtes n’être pas en total désaccord avec moi, en citant les limitaions évidentes liées à l’ordre public de protection. J’avais ommis de citer cette réserve dans votre argumentation. Car évidemment, personne, pas même les défenseurs les plus acharnés de la liberté d’expression, ne peut soutenir l’incitation au meurtre, la diffamation, l’injures, etc... Tout le monde est d’accord là dessus. Ce n’est pas ce dont il est question ici.

      En réalité, nous sommes en total désaccord sur le reste, c’est à dire sur le fond du sujet, autrement dit en ce qui concerne les propos à caractère raciste.

      Vous vous faites le défenseur de tous les propos qui ne pourraient pas rentrer dans la catégorie des infractions que vous avez citées (incitation au meurtre, diffamation, injures, etc...), car selon vous, le terme racisme est trop flou, n’est pas définissable, et donc peut entrainer des jugements subjectifs. Donc,selon vous, comme on ne saurait pas très bien définir objectivement ce qu’est le racisme, il ne serait donc pas possible de limiter ce type de propos.

      Détrompez vous. Le droit utilise des critères purement objectifs pour caractériser les propos à caractère raciste.

      Je vous renvoie à nouveau à ce que j’ai écrit plus haut : Le racisme n’est pas un concept flou, ni indéfinissable. C’est le fait de vouloir réserver un traitement différent (et moins favorable) à une personne ou à une catégorie de personnes en raison de critères bien définis par la loi, en particulier la couleur de peau, l’ethnie, l’origine. Je vous renvoie pour cela à la loi et aux textes internationaux, qui condamnent le racisme :
      http://www.vie-publique.fr/documents-vp/lois_antiracistes.pdf

       Si l’une des dispositions légales citées ici vous parait floue, n’hésitez pas à me demander de vous l’expliquer.

      Il n’y a aucune interprétation subjective possible de ces critères légaux. Et la loi ne restreint pas tant que ça la liberté d’expression. La loi trace juste la limite entre l’acceptable et l’inacceptable.

      On accuse les associations antiracistes de faire des actions judiciaires à tort et à travers. En réalité c’est totalement faux. Les actions ne sont pas fréquentes. Par contre, dès qu’une personnalité médiatique en fait l’objet, voila tous les soit-disant défenseurs de la liberté d’expression qui montent au créneau, au nom des Lumières et de Voltaire ! Derrière ce discours libertaire de façade se dissmule soit des irresponsable, soit des racistes. Je persiste.

      Vous faites ensuite un raccourci bien rapide de mon argumentation. Je n’ai jamais comparé Zemmour ou Sarkozy à Hitler ou à Pol Pot, ce qui serait d’une stupidité absolue.

      J’ai juste rappelé la raison pour laquelle Zemmour a été condamné. Il n’a pas été condamné pour incitation à la haine raciale, mais uniquement pour incitation à la discriminataion raciale. Je ne vais pas réexpliquer ici le raisonnement juridique qui a conduit à sa condamnation (je l’ai fait plus haut).

      La raison pour laquelle figure aussi l’incitation à la haine raciale dans le jugement relève juste de règles de procédure, en particulier de règles relatives à la motivation des jugements.

      Le tribunal a utilisé l’incrimination pénale « incitation à la discrimination raciale et à la haine raciale » parce que c’est le nom entier de l’incrimination pénale. Cela relève juste d’une obligation légale des juges du fond (relative à au prononcé des décisions judiciaires), d’utiliser l’entièreté de la dénomination de l’incrimination pénale utilisée comme fondement légal de la décision. Voila qui enlèvera un doute dans votre esprit.

      Etrange aussi cette fois de constater que vous ne disiez rien à propos de« J’accuse » de Zola. Peut-être parce que vous avez compris que vous aviez utilisé l’exemple qui allait exactement à l’encontre de votre démonstration ? Vous avez compris pourquoi Zola avait écrit « J’accuse », quel rôle antiraciste il avait joué à l’époque ?

      Je persiste à vous encourager à vous intéresser à l’histoire des idées politiques du XIX-XXème siècle, pour vous faire changer d’avis sur la question.

      Je dois finir en vous disant que je suis très libéral sur le plan des libertés civiles et politiques ; cessez donc les comparaisons avec les « lois d’inspitation stalinienne », comme vous aimez à dire.

      Par exemple, je suis pour la légalisation des drogues douces (même si je n’en consomme pas personnellement). Ce qui serait un bon moyen de retirer de la délinquance, et des statistiques, tous ceux qui ont été condamnés pour revente de ces drogues douces. Sachant que la France est un pays très consammateur, toutes classes sociales confondues.

      Cela pourrait faire l’objet d’un futur débat.


    • Fabienm 11 mars 2011 10:58

      @Candide, : c’est amusant dans votre réponse, il est encore plus évident que dans votre article que vous n’avez pas compris la motivation du jugement, qui est purement un motif de droit logique, objectif et explicité.
      Je vous renvoie donc au jugement qui est on ne peut plus clair.


    • Candide2 11 mars 2011 13:27

      @ Jezebiel

      Nous avançons ! Vous avez « oublié » en effet de citer mes réserves sur la liberté d’expression parce que c’est plus facile de taxer les contradicteurs d’extrémistes et de racistes que d’analyser les arguments qui dérangent.

      Par ailleurs, je vous ai mis au défi de m’indiquer le propos raciste qu’aurait dit Eric Zemmour autrement qu’en interprétant ses paroles par les sous-entendus de votre cru.

      J’attends toujours votre réponse !

      Vous contestez que le terme est trop flou pour le mettre sans risque aux mains des juges, mais je reprends vos propres termes : « …C’est le fait de vouloir réserver un traitement différent etc »

       

      Il est impossible de prouver que quelqu’un « voulait  ». Vous ne pouvez que l’affirmer, le croire, mais jamais en être sûr. La conviction ne suffit pas en matière de justice et des termes de ce type permettent de condamner n’importe qui pour n’importe quoi en prétendant qu’il « voulait ».

      Prêter des mauvaises intentions à ses ennemis est le schéma classique de toutes les dictatures, ne vous en déplaise et je crois que vous ne vous en rendez pas compte.

      Vous n’avez qu’à regarder combien le mot de raciste est galvaudé pour comprendre qu’il ne veut plus rien dire sauf comme insulte définitive coupant court à tout dialogue, ce qui est le choix de prédilection des esprits bornés. 

      Plus le QI est bas, plus le mot ressort souvent. Vous pouvez vous en faire une idée dans ce forum.

      Pour revenir au procès Zemmour qui n’est qu’un exemple de la perversité de ces lois, vous ne m’avez toujours pas démontré en quoi l’explication qu’il a donné d’un fait de société pouvait être condamnée  pour « incitation à la discrimination et à la haine raciale ». Je vous ai donné une analogie avec les explications d’un historien. « Expliquer » serait-ce une incitation ? Réponse ?

       

      Votre justification des termes de la condamnation donne froid dans le dos :

       « Il n’a pas été condamné pour incitation à la haine raciale, mais uniquement pour

      incitation à la discrimination raciale […] (on a ajouté à la haine raciale ) parce que c’est le nom entier de l’incrimination pénale »

      Quand c’est l’un sans l’autre, en Français, on met « ou » et non pas « et » !

      En clair, on ne pouvait rien lui reprocher de par la loi et on a sorti l’incrimination qui était la plus proche, parce qu’il fallait à tout prix lui trouver quelque chose.

       

      Je vous accorde que la condamnation n’a été que de principe, mais elle a été ! Et c’est évidemment la porte ouverte à l’arbitraire le plus total.

      Avec des lois comme ça, imaginez un peu ce qu’il se passera quand les juges se sentiront membre d’une communauté particulière et auront à juger quelqu’un d’une autre culture !

      Je crois que vous ne mesurez pas le prix de la liberté pour défendre des lois aussi dangereuses au nom d’un principe qui vous est cher, mais que vous voulez ériger en dogme.

      Même les pensées les plus haïssables ne peuvent pas êtres combattues par la loi. Elles n’en ressortiraient que plus fortes. C’est ce qu’essaient de faire les théocraties, mais au prix de toutes les libertés.

       

      • Combattre le racisme, c’est combattre les actes racistes !

      • Pour les paroles, il y a des lois sur les insultes, la diffamation et le maintien de l’ordre  public.

      • Mais on ne peut pas combattre les pensées autrement que par le dialogue car on ne connaît jamais les pensées des gens : On les présume, on les suppose, on les interprète mais on ne les connaît jamais ! Quand j’entends Sopo dire qu’il faut « Eradiquer la pensée raciste ! », je pense qu’il doit se dire qu’il n’y a qu’un moyen : Reconstruire des fours crématoires pour brûler tous les « racistes » !

      A moins qu’il importe aussi chez nous les indications de la lapidation qui ailleurs on fait leurs preuves…Encore un effort Mr Sopo !

       

      Je ne vous répondrai pas sur Zola parce que c’est sans objet : j’ai dit dès le début que c’était tout autre chose, sauf un décalage entre la loi et la justice.

       

      Quand à la légalisation des drogues « douces », je pense que c’est d’une totale inconséquence, ce qui me fait penser que vous êtes plutôt jeune. Les Hollandais s’en mordent les doigts car c’est évidemment la porte d’entrée à la dépendance et à d’autres drogues et il faut tout faire pour en protéger les enfants ! Vous connaissez mal la nature humaine, mais en effet, c’est un autre débat. 


    • Jezebiel 11 mars 2011 14:23

      @ Candide 2

      Je suis juriste, et je ne suis plus si jeune que ça (j’approche la quarantaine).

      Nous ne serons donc pas d’accord. Et face à votre mauvaise foi (je vous ai répondu sur les réserves sur la liberté d’expression : tout le monde, même les défenseurs les plus acharnés de le liberté d’expression, est d’accord avec celles que que vous citez), il n’est pas utile que je continue. Je mets un terme à cette discussion, stérile, puisque vous n’écoutez pas les arguments qu’on vous avance.

      Pour la dernière fois, donc, je reviens à la décision.

      Eric Zemmour a justifié le contrôle au faciès en avançant des statistiques.

      La justification, telle qu’il l’a faite, et que vous appelez explication, n’aurait pas été condamnable si Eric Zemmour avait ajouté à son argumentaire que le contrôle au facies était interdit, ou qu’il déplorait que la police fasse des contrôle au faciès, parce ces contrôles au faciès sont des discriminations raciales, interdites par la loi. Or Eric Zemmour n’a rien dit du tout sur cette interdiction, laissant donc supposer que les contrôles au faciès étaient tous à fait logiques et normaux.

      Donc un policier, écoutant Eric Zemmour ce jour là, aurait très bien pu être incité à effectuer ses contrôles au faciès, conforté par « l’explication » d’Eric Zemmour.

      Seuls les gens de mauvaise foi comme vous refusent de reconnaitre que ces propos étaient incitatifs à la discrimination.

      D’ailleurs, vous n’avez pas non plus condamné les contrôles au faciès dans votre argumentaire. Vous les trouvez même tous à fait logiques. Au risque de me répéter, ces contrôles au faciès sont fort heureusement interdits par la loi. Je citerai à nouveau Daniel Balavoine : L’Aziza, ton étoile jaune c’est ta peau, tu n’as pas le choix ; ne la porte pas comme on porte un fadeau, ta force c’est ton droit "

      Je continuerai sans cesse de combattre les gens comme vous, qui enrobent leur discours discriminatoire d’un joli papier aux couleurs de la liberté d’expression.

      D’ailleurs, vous remarquerez que Zemmour n’a pas fait appel de sa décision, ce qui laisse à penser qu’il l’a comprise et acceptée.

      Le débat est clos pour moi.

       


    • Fabienm 11 mars 2011 14:26

      L’auteur récidive
      "Pour revenir au procès Zemmour qui n’est qu’un exemple de la perversité de ces lois, vous ne m’avez toujours pas démontré en quoi l’explication qu’il a donné d’un fait de société pouvait être condamnée  pour « incitation à la discrimination et à la haine raciale ». Je vous ai donné une analogie avec les explications d’un historien. « Expliquer » serait-ce une incitation ? Réponse ?"

      Zemmour n’explique pas un fait de société, il donne son propre éclairage subjectif (à savoir que la caractéristique à prendre en considération pour classifier des gens seraient la couleur de leur peau, au lieu de considérer leur catégorie sociale, leur compte en banque, ou la couleur de leur slip - biais n°1) pour justifier (cf. sa phrase exacte pour indiquer la causalité du contrôle au faciès) une pratique discriminatoire. C’est donc effectivement condamnable.

      Pour faire un parallèle, c’est comme si je disais 90% des accidentés de la route ont les yeux marrons, et donc il est normal de contrôler les gens aux yeux marrons
      Tant que vous n’aurez pas prouver le lien de cause à effet entre la couleur des yeux et l’accidentologie, vous n’aurez fait que constater une corrélation (cf. nos échanges plus haut qui ne vous ont pas beaucoup servi), qui ne justifie en rien le contrôle. Vous remarquerez que cela paraît tout de suite plus con quand le lien causal n’est pas alimenté par nos fantasmes.


    • Candide2 11 mars 2011 17:47

      @ Jezebiel

      J’avais bien compris que vous étiez juriste et aussi que vous étiez trop jeune pour avoir compris grand chose à la société.

      Vous vous entraînez peut-être à avoir le dernier mot, mais pas à réfléchir au-delà de vos préjugés. Dans ces conditions, nous ne serons pas d’accord en effet, mais contrairement à ce que vous dites, vous n’avez donné aucun argument qui se tienne, sauf à affirmer que le jugement était juste et de me rappeler la loi.

      Même si ça ne vous plait pas, je répète une fois encore que tout, dans ce jugement, est du domaine du subjectif, donc de l’arbitraire, y compris votre raisonnement que je reprends :

       

      « La justification, telle qu’il l’a faite, et que vous appelez explication,

      n’aurait pas été condamnable … »

      • Il s’agissait en effet d’une explication, et ce n’est en rien condamnable !

       

       « … si Eric Zemmour avait ajouté à son argumentaire que le contrôle au faciès était interdit, ou qu’il déplorait que la police fasse des contrôle au faciès, parce ces contrôles au faciès sont des discriminations raciales, interdites par la loi.  »

      • Eric Zemmour n’a rien argumenté, il a donné une explication en une phrase sans porter de jugement particulier, ni sur la police ni sur la loi, ce qui n’était pas le sujet.

      Le fait que ce que fait la police soit interdit par la loi concerne la police et la loi et non Eric Zemmour. Il n’en a pas parlé parce que ce n’était pas le problème et il n’avait pas à le faire.

       

       « Or Eric Zemmour n’a rien dit du tout sur cette interdiction, laissant donc supposer que les

      contrôles au faciès étaient tous à fait logiques et normaux. »

       

      Et nous y voilà : Ce qu’il n’a pas dit laissait supposer que …

       

      On condamne quelqu’un pour ce qu’il n’a pas dit et aurait dû dire, ce qui laisse supposer que…

       

      Vous ne vous rendez pas compte, vous, un juriste, quelles énormités implique un raisonnement comme le vôtre et jusqu’où peuvent mener des jugements basés sur une telle subjectivité !

      Et vous osez dire que c’est moi qui suis de mauvaise foi parce que je n’écoute pas vos arguments ? J’ai repris tous les mots de votre phase et je voudrais bien savoir  où est l’erreur !

       

      Les policiers n’ont pas attendu Eric Zemmour pour faire ces contrôles, vous inversez la chronologie des choses. Ce n’est pas lui qui les a « incités », il a seulement compris mieux que vous et que bien d’autres, pourquoi ils avaient lieu.

      Il ne les a ni condamnés ni justifiés, il les a simplement constaté et expliqué. Pour le reste, il s’est tenu sur la réserve, probablement parce qu’il parlait en public.

       

      Maintenant, tant que le citoyen aura encore le droit de discuter de la pertinence des lois, il pourra faire le raisonnement que j’explique dans mon article et constater que cette loi est stupide parce qu’elle n’est pas applicable. Je n’incite personne à faire de contrôle au faciès, mais si la police le fait, il faut s’en prendre à la police et non à moi.

      Les juges ou les députés pourront toujours aller expliquer aux policiers que si ils recherchent des dealers qui ont 25 chances sur 26 d’être noirs ou arabe, il faut contrôler un nombre équivalent de femmes enceintes et de vieillards pour ne pas faire de discrimination !

       

       

      Contrairement à ce que « cela vous laisse à penser », si Eric Zemmour n’a pas fait appel, c’est parce qu’il estimait que la loi n’avait pas légitimité à juger d’une parole publique. C’eût été donner trop d’importance aux associations qui ont porté plainte et qui organisent l’intolérance et l’inquisition dans notre pays .

       

      Bonne soirée. 


    • Candide2 11 mars 2011 18:36

      @ Fabienm

      Vous avez dit :

      «  Tant que vous n’aurez pas prouver le lien de cause à effet »

       « …constater une corrélation … ne justifie en rien le contrôle. »

       

      Je ne voudrais pas être trop méchant, mais vous, bien que vous insistiez, vous n’avez vraiment rien compris !

      Je ne fait que répéter dans mon article et dans ce forum qu’il n’y a aucun lien de cause à effet entre le phénotype (noir ou arabe pour parler simplement) et la délinquance !

      Le type éthnique n’est ici qu’un marqueur et non une cause, (Il y a une corrélation comme vous le dites si bien, mais sans vraiment en saisir le sens à ce que je vois.)

      Un marqueur ne permet pas de porter un jugement de valeur mais c’est tout de même lui qui justifie les contrôles car il permet de préciser le champ de recherche.

      Un contrôle, ce n’est pas une brimade, c’est une enquête !


  • brakoi 10 mars 2011 09:15

    Voilà un article d’une clarté d’expression et de raisonnement que j’aimerais rencontrer plus souvent ici. Merci à l’auteur d’avoir exposer avec autant de rigueur des constats et positions que le simple bon sens doublé d’une honneteté intellectuelle devrait rendre évident à chacun.
    Je crois que ce n’est pas un hasard si ceux qui entretiennent la confusion dans les esprits sont les même qui professent le mêprit à l’égard de la culture française. Car celle-ci a toujours eu un ideal de clarté et fait son possible pour ouvrir les yeux du public sur tous les obscurantismes.
    Le mouvement actuel en faveur de Marine Le Pen, s’il peut inquieter à certains égards, montre un réveil et la prise de conscience de cette conspiration de la mauvaise foi qui nous a engluée et dont on cherche à se sortir.
    Un peuple qui a 2000 ans de culture derrière lui a certaines ressources malgré tout.


  • tomi 12 mars 2011 18:41

    Ce qui semble - et pour cause - foutre en rogne nos antizemmour, c’est qu’il y a quelques années, les associations anti racistes et autres bobos et intellos qui sont l’intelligentsia de notre société, auraient réussis à bannir Zemmour des médias et ils l’auraient mis au ban de la société MAIS hélas pour les anti zemmour, non seulement, il continue son role dans les médias mais sa popularité grandis et d’autres intellos, d’autres mouvements se font entendrent aussi et même les sondages qui n’auraient jamais donnés le FN 1er des intentions de vote, le font sans se cacher et marine Lepen apparait beaucoup plus longtemps à la Télé, dans la presse, ce qui a fait dire un jour à Domenach -(encore aujourd’hui, dans l’émission, çà se dispute) que l’espace médiatique qui appartenait uniquement à la gauche, change peu à peu de couleur, d’autres courants de pensée, d’autres opinions se font entendre, ils appartiennent à des citoyens, plus nombreux et de tout bord, qui refusent la dictature du politiquement correct et de ceux qui se définissent comme les justiciers de la morale et des droits de l’homme - 


Réagir