vendredi 10 mai 2019 - par Monolecte

Personnes immorales

 

Nous savons toujours quand nous vivons un moment qui concentre tous les autres en une fulgurance douloureuse.

Je suis là, debout, raide comme la justice, à l’autre bout de la France que je viens de traverser comme un zombi et juste devant moi, il y a ces amis qui sanglotent sur l’épaule l’un de l’autre. J’ai l’impression d’avoir été téléportée dans un autre espace-temps et en même temps, tout est tellement découpé dans son déroulement avec une acuité terrible que je sais que ce moment est en train de s’imprimer profondément en moi, de me changer, de nourrir — une fois de plus — le gouffre insondable de ma colère du monde.

Au-delà de la forêt de têtes et de mines sombres, je découvre le visage, la vie, de celui que je connais pourtant depuis plus de 10 ans sans jamais avoir entendu le timbre de sa voix. Je me dis que c’est ironique, ces adieux en PowerPoint pour quelqu’un qui détestait autant ce genre d’artifice intellectuel. Je sais que le troisième larron de la bande, juste à gauche de ces lourds sanglots d’hommes, pense aussi au fait qu’il vaut mieux que nous nous occupions de notre ultime clé USB de notre vivant, avant que la famille éplorée ne réussisse la compil’ de tes pires portraits et de tes moments honteux. Je me dis aussi qu’on devrait penser à enregistrer les voix, pour quand il ne restera plus que le silence.

Je m’énerve un peu d’entendre qu’il s’est donné la mort, comme s’il s’était offert une bonne pinte pour oublier, un petit cadeau discret, alors qu’en fait, il s’est ôté la vie.
Je m’énerve beaucoup en apprenant qu’il bossait dans cette boite où l’on trouvait très spirituel d’inviter les gens à partir par la fenêtre. Et je comprends que s’il était bien le tueur à gages de sa propre existence, le commanditaire est ailleurs, bien planqué, bien au chaud, rotant ses millions raclés sur le sang et les os de milliers d’autres comme lui.

Ce qui est néfaste pour le psychisme, c’est la contrainte venant de l’organisation du travail. Et cette contrainte est double. Il y a d’un côté la division technique des tâches qui font l’objet de prescriptions très strictes. Et de l’autre une division politique du travail, à savoir un système de surveillance et de sanctions qui est une nouvelle contrainte.

Depuis Taylor et Ford, l’organisation du travail est essentiellement politique. Taylor compare littéralement l’ouvrier à un chimpanzé qui doit se conduire comme tel . C’est l’obéissance absolue. Cette conception de l’organisation du travail basée sur la domination, le contrôle, la sanction (donc la peur), est évidemment nuisible pour la santé mentale car le travailleur y perd sa subjectivité, sa créativité, sa maîtrise des moyens, le sens de ce qu’il fait. Travailler, c’est bien plus qu’exécuter des tâches. C’est une transformation de soi.

Source : La domination au travail est beaucoup plus dure qu’avant, L’Écho, 22 octobre 2018

Oui, cette vision du travail m’est à peu près insupportable. Un non-sens. Un anachronisme durable que l’on tente de diluer dans la start-up nation qui n’est pourtant qu’une intensification de la domination, qui s’attaque jusqu’aux moments de repos sous prétexte de coolitude.

Une nouvelle forme d’organisation du travail apparaît dans les années 1980, celle des gestionnaires. Jusque-là, l’organisation du travail était l’apanage des gens du métier. Les directeurs d’hôpitaux, par exemple, étaient médecins.

Mais ils ont été remplacés par des gestionnaires qui ne connaissent rien des métiers. Ils réduisent le travail à un ensemble de tâches purement quantifiables et dont la performance est chiffrable. À travers ces dispositifs, ils ont instauré ce que le juriste Alain Supiot appelle la « gouvernance par les nombres ». Celle-ci détruit tout ce qui était vital au travailleur : les règles et valeurs propres de son métier. Cette méthode gestionnaire détruit aussi volontairement toute coopération. Ce qui a pour conséquence une dégradation de la qualité et de l’efficacité.

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L’avidité mortifère de l’entreprise est déjà à l’œuvre, déjà dans la négation de l’humain, de son intelligence, de sa créativité, de son inventivité. Tous les ingrédients sont déjà en place. Mais les outils vraiment mortels débarquent au tournant des années 2000 avec le lean management et autres merdes à 360°.

Ces gestionnaires ont inventé des techniques nuisibles pour la santé psychique. C’est le cas de l’évaluation individualisée des performances qui introduit la compétition entre les travailleurs et détruit la solidarité. C’est le cas aussi de la précarisation de l’emploi : partout des contrats durables sont remplacés par des CDD et l’intérim. Cette précarité qui augmente développe aussi un sentiment de précarisation chez ceux qui ont une position stable : ils comprennent qu’ils sont menacés eux aussi.

Il y a aussi la standardisation des modes opératoires qui facilitent le contrôle quantitatif. Or une infirmière, par exemple, ne peut pas traiter de la même manière deux patients atteints d’une même maladie. Si elle s’y trouve contrainte par la standardisation, son travail perd son sens.

Il y aurait également beaucoup à critiquer sur la prétendue « qualité totale » car dans les faits elle est impossible. Dans le but d’obtenir le graal de la certification, on fait pression sur les travailleurs pour qu’ils mentent dans leurs rapports…

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À la fin des années 90, un ami entré dans une puissante multinationale high-tech me décrit les techniques d’avilissement mental mises au point par les DRH. Il ne faut pas s’y tromper : il y a une véritable volonté de nuire dans ses techniques, de pousser les salariés à bout, par tous les moyens.

Mon ami m’a parlé de la technique de la chaise vide : après chaque période d’évaluations individuelles, brutalement, des collaborateurs de l’équipe disparaissent. Ils disparaissent vraiment. Du jour au lendemain, sans explications, sans pot de départ, mails aux collègues, post it, nouvelles, rien, le type disparait et tout ce qui reste de son passage, c’est sa chaise vide qui est volontairement laissée là, comme une menace, sous le nez des autres.

La domination au travail est donc beaucoup plus dure qu’avant. Elle a changé complètement le monde du travail et même toute la société. Pour le dire autrement, les gens sont soumis. En Europe, les contre-pouvoirs, les syndicats, ont fondu. Ce qui fait la force incroyable du système, c’est que la majorité des travailleurs vivent dans cette situation de servitude volontaire – et donc de malheur – parce qu’ils y consentent, pensant que c’est la seule bonne façon de faire. On nous apprend dès l’école primaire que le bien et le vrai, c’est ce qui est scientifiquement quantifiable. Mais c’est faux.

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Les gestionnaires savent parfaitement ce qu’ils font.
Ils savent très bien que la plupart des salariés viennent travailler la peur au ventre et c’est très exactement ce qu’ils recherchentDes gens totalement dépendants et soumis, des salariés-machines toujours disponibles, démarrant au quart de tour et jetables de même. Et quand on leur refuse cette soumission absolue, abjecte et insupportable, ils menacent d’envoyer tout le monde à la casse en utilisant des machines, des robots et des algorithmes.
Cela dit, ils préfèrent les humains-mécaniques : ils coutent bien moins cher en entretien.

Oui, les impacts psychopathologiques sont colossaux, jusqu’au suicide sur le lieu de travail. Ça n’existait pas avant. Il y en a même dans le secteur public, y compris à l’Inspection du Travail  ! Ils existent partout dans le monde et sont en croissance, mais ils font l’objet d’une conspiration du silence.

Il est difficile d’expliquer un suicide. La souffrance éthique en est l’une des causes principales. Soumis à ces impératifs d’objectifs, le sujet doit brader la qualité au profit de la quantité. Mais dans de nombreux métiers, brader la qualité, c’est très grave. Pensez au magistrat qui doit juger cinquante affaires en quelques heures alors que sa décision engage la vie des gens. Il en vient à faire le contraire de ce pour quoi il est devenu juge.

Partout, on est rendu à cette situation où il faut concourir à des actes et à une organisation que le sens moral réprouve. Cette souffrance éthique est celle qu’on éprouve à trahir les règles du métier, ses propres collègues et le client. Et finalement on se trahit soi-même. Cette trahison de soi dégénère en haine de soi, ce qui peut déboucher en suicide sur le lieu de travail.

idem

Suicide.
Le mot est lâché.
Ce meurtre dont on connait avec certitude l’exécutant, mais dont on refuse de voir le commanditaire.

La dépression.
Cet état d’anéantissement profond du psychisme qu’on traite avec un peu de mépris et beaucoup d’ignorance. Cette dépossession de soi, ce gouffre, ce trou noir qui engloutit toute joie et toute lumière, toute vie.

— Ce matin, j’ai eu une pulsion suicidaire tellement soudaine et violente que j’ai pris peur. J’ai cru que je ne pourrais pas résister.

Je me demande combien sont-ils dans cette légion des dépossédés d’eux-mêmes à avoir été déclarés victimes d’une longue maladie. Alors qu’ils ont été victimes d’un système.
Délibéré.

Parallèlement, le dopage s’est considérablement développé. Cocaïne et amphétamines sont utilisées dans de très nombreux métiers, y compris chez les avocats d’affaires, les banquiers, les cadres. Beaucoup ne peuvent tenir qu’en se dopant. Sur les chaînes de montage, des ouvriers sniffent devant tout le monde pour tenir les cadences. Et personne ne dit rien.

N’oublions pas également que comme il n’y a pas d’étanchéité entre travail et non-travail, les souffrances professionnelles ont des conséquences dommageables immédiates sur la vie de famille, les loisirs et même la vie dans la Cité dans la mesure où l’on a tendance à s’y comporter comme au travail : chacun pour soi.

idem

À la même époque que l’épisode de la chaise vide, un autre ami me racontait les coulisses du système bancaire : dès 9 h du matin, à l’ouverture, la salle des marchés puait déjà un mélange de pastis et de vinasse. Les gens arrivaient au boulot déjà (ou encore  !) complètement bourrés. Ils faisaient ça pour tenir. Tenir le rythme. D’ailleurs, il n’y a pas de séniors en salle des marchés, trop dur, trop intense, trop usant. On fait ça un temps et puis on part se refaire une santé dans les audits.
Au fil du temps, ça s’est mis à puer moins : les alcoolos ont laissé la place aux cocaïnés. Ils carburent encore plus, ils flamboient comme des feux de paille et c’est à eux qu’on a filé les manettes qui contrôlent notre monde.
Et des montagnes de fric.

Alcoolos, défoncés, juste pour tenir encore un peu. Et surtout responsables de leur déchéance psychique et physique, toujours renvoyés à leur problèmes personnels.

La plupart tient aux anti-dépresseurs et anxiolytiques. Ça fait moins crade. Et c’est remboursé par la Sécu. Comme ça, nous payons collectivement (une fois de plus) le prix de la soumission du plus grand nombre à un ordre démentiel.

Et même ceux qui en sont exclus souffrent.

Et au final, nous en supportons tous les conséquences.

Sept prévenus, dont d’anciens dirigeants de France Télécom, comparaissent à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour répondre de « harcèlement moral » ou de complicité de ce délit, à la suite d’une vague de suicides de salariés de l’entreprise entre 2007 et 2010. Or les délits d’« homicide involontaire » et de « mise en danger de la vie d’autrui » étaient initialement visés, dans le réquisitoire introductif de l’information judiciaire et dans la plainte d’un syndicat, mais ils ont été écartés par les juges d’instruction.

L’article 221-6 du Code pénal définit l’homicide involontaire par « le fait de causer, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui ». Il est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Contrairement au harcèlement moral, il suppose « la démonstration d’un lien de causalité certain, même non exclusif », entre la faute reprochée à la personne et le dommage. Les juges d’instruction ont considéré que ce lien de causalité « est difficile à démontrer dans les décès par autolyse, le suicide étant analysé comme un fait multifactoriel ».

Source : Procès France Télécom : pourquoi l’« homicide involontaire » et la « mise en danger d’autrui » ont été écartés, Le Monde, 6 mai 2019.

J’enrage de voir que le préalable a été de balayer d’un revers de la main les chefs d’accusation d’homicides, parce que pour moi, c’est la volonté délibérée de fonctionner avec des entreprises mortifères dans tous les sens du terme qui doit être mise au banc des accusés : les gens qui pilotent les entreprises savent parfaitement qu’il s’agit d’industries de la mort : mort sociale, économique et environnementale. Ils savent quand ils polluent et détruisent délibérément des ressources naturelles, le tissu social ou le psychisme des gens, ils savent et c’est même leur fonds de commerce : la consommation du monde, sa consumation et les stratégies qui permettent d’échapper aux conséquences de leurs actes et de leur cupidité sans fond, travestis comme ils le sont derrière cette anomalie juridique que sont les personnes morales.



60 réactions


  • alinea alinea 10 mai 2019 11:49

    Pourquoi s’y plier ? On peut dire solitude, culpabilisation, ou bien intégration totale du défi et de la rivalité ?!

    Le jour où on ne sera plus seul, on pourra ouvrir les yeux ; la fraternité renaît aujourd’hui, et la conscience ; les DRH seront sortis par la fenêtre et les patrons dépouillés dans pas très longtemps.

    C’est juste un devoir de commémoration pour les victimes, comme on commémore les morts à la guerre sauf que là, la fête, ce sera pour de vrai.


  • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2019 12:01

    D’habitude, les boucs émissaires et les souffre-douleurs, on les suicide avant qu’ils aient pu parler, et encore moins écrire. Sinon ça pourrait traumatiser les tortionnaires...

    Un témoin gênant, que diable ! Ça n’a pas le droit de vivre.

    Bernard Perrin et Stéphane Lafarque n’avaient pas le droit de vivre, au Féministan judiciaire cornaqué par le Féministan médiatique :

    http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id=30:stphane-lafargue&catid=33:autres-cris&Itemid=59

    http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id=34:soutien—stphane-lafargue&catid=37:dlinquance-judiciaire&Itemid=2

    Nous avons reçu également nombre de menaces, voire de gardes à vue, pour faire taire les témoins gênants.


    • mmbbb 10 mai 2019 19:19

      @JC_Lavau tu es etrange, tu veux m envoyer a l hopital psychiatrique alors que tu voudrais que l on est de la compassion pour ta vie . 


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2019 19:37

      @mmbbb. Je suis un écrivain précis et exercé, et n’ai nul besoin qu’un psychotique délirant prétende savoir mieux que moi-même ce que, prétend-il, j’aurais « voulu dire » à la place de ce que j’ai écrit avec précision.
      En toutes circonstances , le « porte-parole » autoproclamé ne raconte que des conneries et des contre-vérités.


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2019 22:02

      Depuis qu’il s’est réinscrit en positron annihilé, ce malfaiteur a émis 121 étrons puants.
      Le propre d’un trou du cul, est qu’il emmerde.


  • lloreen 10 mai 2019 12:58

    Je vous invite à écouter cette vidéo qui explique la solution au malaise mondial.Il faut que les français soient réinformés pour agir et réagir efficacement contre ces escrocs et ces criminels qui pullulent au sommet des organisations pour le plus grand malheur de l’humanité.

    Seul un conseil national de transition peut encore sauver la France.

    https://www.youtube.com/watch?v=9cxRccvD1qU&feature=youtu.be


  • Et hop ! Et hop ! 10 mai 2019 13:40

    «  Une nouvelle forme d’organisation du travail apparaît dans les années 1980, celle des gestionnaires. Jusque-là, l’organisation du travail était l’apanage des gens du métier. Les directeurs d’hôpitaux, par exemple, étaient médecins. »


    Les diplômés d’écoles de commerce ont progressivement envahi toutes les administrations, jusqu’à la présidence de la République avec lélection du HEC Hollande.


    En France, traditionnellement, les activités de commerce étaient considérées comme les moins dignes, c’est seulement dans les années 1980 que les écoles de commerce ont commencé à prétendre faire partie des grandes écoles et bénéficier de leur prestige. 


    Pourquoi le secteur commerçant ou marchand est indigne ? Un commerçant était défini, selon le Code de commerce, comme une personne qui fait habituellement des actes de commerce. Et un acte de commerce comme le fait d’acheter des meubles dans le but de les revendre avec un profit.


    Donc le premier et unique idéal du commerçant, c’est degagner le plus possible d’argent. Le commerçant est par définition vénal, ce qui est dans n’importe quelle autre profession le comble de l’indignité. Un juge vénal, un médecin vénal, un professeur vénal, un policier vénal, c’est la pire des insulte.


    Le commerçant est le seul professionnel avec les banquiers qui soit dans ce cas. Tous les autres professionnels ont un autre but, un autre idéal, l’enseignant c’est d’instruire les enfants, le médecin c’est la santé, l’avocat la justice, l’agriculteur d’élever des bons animaux, de produire du bon raisin, l’historien de comprendre et d’expliquer l’histoire, le journaliste d’informer, le comique de faire rire, le romancier de passionner ses lecteurs. Ce n’est qu’accessoirement qu’ils ont pour but de gagnier leur vie.


    Jusqu’à l’époque du gouvernement Balladur, n’étaient pas considérés comme commerçants les artisans, les agriculteurs, les métiers du bâtiment, les marins-pêcheurs, de façon générale tous ceux qui produisaient quelquechose, et aussi les avocats, les médecins, les architectes, les huissiers, les commissaires priseurs, les musiciens, les agents immobiliers, les promoteurs immobiliers, les établissements d’enseignement, les cliniques, les musées, ils étaient considérés comme des activités civiles, ils n’étaient pas tenus d’âtre immatriculé au registre du commerce (numéro de Siret), mais dans des registres particuliers à chaque profession (registre des métiers, inscription maritime, ordre des médecins, des architectes, etc..). 


    Quand des commerçant prennent la direction d’un hôpital, ils lui changent sa finalité, ce n’est plus la santé, c’est de gagner les plus d’argent et d’en dépenser le moins.




    • AmonBra QAmonBra 10 mai 2019 17:46

      @Et hop !
       
      Je constate ne pas être le seul à me méfier des marchands, et déplorer d’en voir de partout à présent !
      On peut donc affirmer que 2000 ans après avoir été virés à coups de pieds aux culs d’un lieu sacré, par un « nazir » de surcroit fils de charpentier, ils veulent à présent en devenir propriétaires et y faire la loi, du moins le prétendent ils. . .


    • Francis, agnotologue JL 11 mai 2019 08:51

      @Et hop !

       
      C’est exactement ça. Et c’est pourquoi j’ai souvent cité ici Jean-Pierre Berlan :
       
       
      « Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien sûr que non ! Ils produisent des profits. » (Jean-Pierre Berlan) :


  • pallas 10 mai 2019 14:46
    Monolecte

    Bonjour,

    Les personnes immorales, sont en générales des sociopathes, psychopathes, schizophrènes psycho affectifs (bi polaires), en d’autre terme des « loosers génétiques »,de la fiente.

    Ils sont que des jouets, juste des pantins facilement manipulable, tous en mauvaises santés et psychiquement fragile.

    Des pantins qui ne doivent pas se reproduire cela est une évidence.

    Il y a toujours utilité envers ces cancrelats, des pions.

     smiley

    La vie est bien faite.

    PS : cheval de Troie.

    Bye bye


    • Monolecte Monolecte 10 mai 2019 15:10

      Je faisais allusion en creux aux personnes morales, ce paravent juridique pour psychopathes organisés.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 mai 2019 15:36

      @Monolecte

      L’humanité est sortie de la pénurie et a créé l’abondance, mais nous avons gardé comme seul objectif socialement accepté celui de s’enrichir... INDEFINIMENT. Exploiter les autres sans limites  puis s’auto-exploiter à en mourir  est la conclusion logique de cette fixation absurde. Il faudrait bien s’en guérir... 

      https://nouvellesociete.wordpress.com/2014/09/29/la-mort-par-insignifiance/

      PJCA


    • lloreen 10 mai 2019 16:21

      @Monolecte

      Beaucoup ne comprennent pas le jeu de mots ; c’est précisément la raison principale qui a permis à ces escrocs doublés de criminels de sévir comme ils l’ont fait depuis des siècles les conduisant à pouvoir faire main basse sur les richesses des nations.
      Un point essentiel à comprendre est que la législation ne concerne que des sociétés et ne s’applique jamais à l’humain !La législation est le droit des sociétés, de ses employés et représentants mais elle ne s’applique certainement pas aux êtres humains, autrement dit au grand public.


    • baldis30 10 mai 2019 16:31

      @Monolecte
      bonsoir,
      votre article est excellent , mais pensez que la structure vaut ce que valent les personnes qui les animent ! ( ce que le général de Gaulle affirmait haut et fort  !)
       Si ces personnes sont nulles, fascistes, sadiques, la structure sera du même type !
      Quelle qu’elle soit industrielle ou sociétale !

      On a appris à conjuguer l’expression « faire du fric » à tous ses plus sales temps ... bien sûr ironie et les moinsseurs habituels des écoles de commerce et chambres du même commerce qui les animent vont se déchaîner ... dans le même langage hermétique ( Hermès dieu du commerce sous le nom de Mercure et aussi dieu des voleurs ) que ceux qu’ils débauchent dans les fêtes privées solognotes ou oiseuses.... 
      Le paravent dissimule quelque peu jusqu’au jour où le seuil est dépassé, car le trou de la serrure s’est élargi et la rupture est d’autant plus catastrophique que l’accumulation de déchets ( le terme doit être pris ... dans plusieurs sens... ) ayant fermenté provoque une explosion ...


  • William William 10 mai 2019 16:00

    Le terme de « personne morale » désigne juste les organisations par opposition aux individus, le terme est certes paradoxal, mais il permet de poursuivre juridiquement ces organisations, comme c’est ici le cas pour ex-France Télécom. Ceci étant, dans cette affaire, certains managers sont personnellement mis en examen.

    Manifestement, l’objectif était de « pousser à la démission », les effets ont été plus dramatiques.


  • Armelle Armelle 10 mai 2019 16:00

    il est difficile de poser des mots sur ce que procure le fait de faire le pas, claquer la porte en disant merde à ces « psychopathes » que sont dans certains cas, Des patrons. Mais je le dis c’est un bonheur immense...

    Ce décor que vous nous plantez là, provoque certes l’indignation, mais il nous informe aussi quant à ce qu’est devenue la force morale de l’humain après quelques siècles de salariat. Ce statut archaïque à souhait, apportant d’un coté une forme de sécurité et de l’autre une soumission dont le degré se révèle proportionnel à celui de la malveillance et de non respect d’un patron à l’égard de ses salariés.

    Ces issues extrêmes font partie d’une grille de lecture qui n’est pas la mienne, et admettre cela comme une fatalité de par la cruauté d’un psychopathe, c’est admettre dans un même temps que le sujet n’aurait pas en lui, ne serait-ce qu’une compétence monnayable par ses propres moyens sur le marché du travail, en deux mots c’est admettre qu’il est nul et ne peut que survivre sous l’égide d’une structure assurant sa survie à travers un échange de travail et d’argent. Foutaise !!! Tout un chacun possède qqe chose à vendre et pour son compte en terme de compétence et aujourd’hui, en 2019, existe toute sorte de structure sociale permettant de réaliser cela, avec recul, garanties et des encadrements performants.

    Ce sera d’ailleurs sans doute la seule solution pour se défaire de telles emprises dont sont victimes certains travailleurs. 


    • William William 10 mai 2019 17:48

      @Armelle
      je ne suis pas sur d’avoir compris votre position, voulez-vous dire qu’il vaut mieux être prestataire indépendant que salarié d’une entreprise ? Méfiance, car dans les entreprises il existe des conventions et des protections sociales, un travailleur isolé est plus encore soumis à l’arbitraire des donneurs d’ordres, et s’il lui arrive de se suicider en silence il n’y aura procès de quiconque.


    • alinea alinea 10 mai 2019 18:04

      @William
      Non, elle veut dire que si c’est l’enfer dans une entreprise il faut partir et se débrouiller autrement ; sachant que si c’était là l’attitude habituelle des travailleurs, l’enfer n’existerait pas !
      Mais elle précise que bien entendu, compte tenu de la société formatrice d’esprits dans laquelle on vit, faire le pas n’est pas aisé.
      Ce que j’approuve évidemment !


    • Nycolas 11 mai 2019 13:12

      @alinea

      Tout le monde semble oublier ici que le marché du travail n’est pas à l’avantage des travailleurs, ce qui accentue cette pression, notamment sur le suicide.


    • Armelle Armelle 12 mai 2019 12:54

      @alinea
      Bonjour Alinéa,
      C’est tout à fait cela. C’est agréable parfois de se sentir compris ici car pour ma part ce n’est pas souvent le cas. Mon côté objectiviste me pousse toujours à penser et agir avec ce dont je dispose et non avec ce dont je pourrais disposer si j’avais ci ou si j’avais ça, et petit à petit avancer par petits pas... C’est il me semble le problème de bcp d’individus, l’idéologie prenant l’ascendant, ne font qu’attendre que leurs conditions de vie s’améliorent à travers des dispositions politiques, ou par un geste supplémentaire des « autres ». C’est navrant car de toute façon cette solution ne peut fonctionner pour tout le monde dans la mesure où notre forme de démocratie fait qu’à chaque tour, une grande partie des citoyens n’entreront pas dans le champ des dispositions favorables à leurs conditions !!!
      C’est pour moi une forme de faiblesse, et je suis convaincue pourtant que chacun à en lui cette force qui permet de « faire le pas ». Et effectivement ce n’est pas aisé, mais qui a dit que le vie était facile ?
      Prétendre que la société a le de voir de fournir un travail, un toit, une vie radieuse à tout individu naissant, relève d’une maladie mentale avancée !!! Aujourd’hui si l’on observe le décor c’est même l’inverse car chaque individu qui naît a déjà une dette de 35000 euros, et cela de par la bêtise abyssale d’une génération totalement irresponsable, ayant dépensé pendant 50 ans un argent n’existant même pas et dont l’activité génératrice n’existera même peut être jamais !!! Cette même génération aura même (cerise sur le gâteau) laissé une véritable poubelle dont nos descendants, s’ils n’en crèvent pas, n’en sauront que faire !!!
      Alors la question aujourd’hui se résume à se demander si l’on doit poursuivre ce schéma destructeur ou bien se ressaisir et donner d’autres valeurs à nos enfants ; la force de s’en sortir ou bien s’enfoncer dans cette fosse à merde en attendant que se réalisent les belles promesses de nos psychopathes dirigeants.
      A chacun de voir, moi j’ai tranché et même si je n’ai pas aujourd’hui les revenus que j’avais quand j’étais salariées, je dispose d’une richesse dont la valeur ne se mesure pas ; la li-ber-té, et je n’ai pas attendu un pantin de l’Elysée ou de Matignon, ni même un « pauvre » syndicat pour l’obtenir...
       

       


    • alinea alinea 12 mai 2019 14:41

      @Armelle
      Personne ne peut être modèle pour un autre, mais chacun peut apporter une lumière, ouvrir une porte insoupçonnée.
      Tellement de facteurs entrent en jeu être ou ne pas être assez instruit, assez sûr de soi, créatif, désireux d’innover, aimer les risques, soutenu,etc-, que la politique est utile pour organiser le travail ; cette politique peut le faire pour le bien commun et pas pour la rente de quelques-uns, c’est à mes yeux très important de toujours garder une organisation gérée en commun bonne pour tous.
      C’est en plus agréable de s’occuper de la chose commune, de temps en temps, et pas seulement de son nombril ; chacun y apportant ses qualités, c’est riche !
      On s’est toujours à peu près comprises, non Armelle ? Même si vous n’êtes pas d’accord avec moi sur ces dernières phrases !


    • Armelle Armelle 13 mai 2019 12:17

      @alinea
      Bonjour,
      Je ne suis pas en désaccord sur le fond, j’y suis sur la forme, en ceci que je ne crois pas en ces richesses d’esprit quand l’état s’en mêle !!! Je crois en la solidarité privée et spontanée, contrairement à celle qui est prônée hypocritement par l’état et qui de façon récurrente laisse une partie des gens sur le carreau et créée des disparités et injustices flagrantes.
      Pour ma part, en marge de mon activité, je participe amplement à « l’apport collectif », seulement je ne le crie pas sur les toits et ça n’entre pas dans le champ des dispositions établies par l’état. J e le fais aussi parce que j’en tire une satisfaction morale. Le plus bel exemple de ces façon de penser et d’agir sont les « restos du coeurs », un sujet qui pourtant constitue la 1ère des obligations régaliennes et qui malgré tout a été à l’initiative du privé !!! De même, comment un état dit « civilisé » peut-il laisser mourir en moyenne 500 individus dans nos rues chaque année ? La solidarité et la participation à l’effort commun doit se faire à travers la spontanéïté, par des gestes de tous les jours et non en glissant un bulletin rose dans l’urne qui pour la plupart, à part soigner la conscience, n’a rien d’un geste spontané de tous les jours dans la participation à « la chose commune » et à « l’attention à son pochain », ça c’est une foutaise pour branleur qui souvent pense d’abord au retour qu’il peut lui même en tirer.
      Il n’y a que des socialistes et des communistes dans ma rue (un nid) et pourtant je suis la seule a avoir donner de la nourriture et des vêtements aux migrants qui ont été là dans une maison de retraite désafectée dans cette même rue !!!
      Je haie la malhonnêteté intellectuelle...
      ...Les choses qui se voient ne pas sont pas forcément les moins efficaces...


    • foufouille foufouille 13 mai 2019 14:11

      @Armelle
      tu aides les gens du bélize où tu as planqué ton fric ?
      les dons aux restos du coeur sont défiscalisés à 66%, la bouffe ce sont des DLC courtes ou dépassé.


    • Armelle Armelle 14 mai 2019 08:46

      @foufouille
      Peu importe, moi ce que je constate c’est qu’il s’agit d’une initiative ainsi que des actions permanentes PRIVEES, l’état n’arrive qu’après avec ses petites mesurette de défiscalisation, histoire de dire je participe...Pfff
      En même temps Foufouille nous expliquera comment le bougre du coin défiscalise la boite de conserve qu’il donne aux resto du coeur, à l’entrée des GS ou dans les succursales !!! C’est d’ailleurs la forme de don qui représente la part écrasante des disponibilité de cette asso.
      Tu parviens de temps en temps à te rendre compte des âneries que tu nous balances ?
      Et puis...rauder c’est d’abord ne pas être conforme à la loi, ce n’est pas mon cas, je le suis, et si c’est une question de moralité, je ne vois pas en quoi apporter des richesses pour le commun des Beliziens serait moins vertueux que pour le commun des Français qui eux ont déja tout !!!
      Mon activité ne génère aucun travail en France (si ce n’est le mien) ni même aucune vente (0.4%) alors je ne vois pas au nom de quoi elle devrait payer des impôts en France !!! et si je n’en paye pas et que je suis conforme à la loi, c’est qu’il n’y a rien de plus logique, banane !!! c’est la mille et une nième fois que je te l’explique, tu dois avoir un problème cognitif Foufoune !!!
      Tu vois toi une sté Française accepter de me transporter des marchandises en partance de Chine vers 5 ou 6 pays ? Tu vois toi un Français accepter un boulot là bas consistant à mettre des produits dans un colis et y coller une « étiquette adresse » et rentrer chez lui en France que deux fois par ans ??????? Tu es totalement à ma ramasse mon pauvre !!!


    • foufouille foufouille 14 mai 2019 09:20

      @Armelle
      tes migrants reçoivent bien une aide alimentaire et des vêtements des assos qui sont de gauche car ils aiment les migrants.
      la bouffe des restos vient en grande partie de la banque alimentaire et les DLC sont souvent dépassées = ce ne sont pas des dons.
      ton activité a lieu en france et pas au belize donc taxable à tout point de vue. certains bloggers ont quitté la france pour cette raison et vivent en asie avec leur 600€.
      pareil pour les vidéos youtube, SEO, etc.
      quand on refuse de cotiser et de payer des impôts, on ne fait la morale à personne ........


    • Armelle Armelle 14 mai 2019 09:47

      @foufouille
      Bon alors attends Foufoune, pour clôturer le sujet une bonne fois ; Les restos du coeurs sont à l’initiative de l’état ou du privé ?
      Réponse ; du privé !!! l’état n’arrive qu’après la bagarre pour faire le beau avec ses mesurettes à la con. Point à la ligne.
      NON !!! mon activité n’a pas lieu en France, il faut te le dire comment !!! Le jour où la législation fiscale Française adoptera une imposition liée à la nationalité, et bien je me conformerai à la loi.
      J’ai fait l’objet d’un contrôle en 2018 sur ma petite boite, elle positionnée en France (sans doute la bienveillance d’un bon voisin)..., et des prestations (que je ne cache pas) ont été repérées entre les deux boites, résultats rien, bah rien du tout mon gros, et je paye des impôts en France sur la première, je viens justement de faire ma déclaration IS !!!
      Mais qu’est-ce que tu nous racontes, tu n’y connais rien du tout, tu causes comme un communiste, mais tu es complètement à la ramasse. Vas te cultiver un peu sur le sujet et tu repasseras quand tu en sauras un peu plus mon gros !!!
      Tu es un rigolo


    • Armelle Armelle 14 mai 2019 09:50

      @foufouille
      « tes migrants reçoivent bien une aide alimentaire et des vêtements des assos qui sont de gauche car ils aiment les migrants  »

      Et ta connerie elle est de gauche ?


    • alinea alinea 14 mai 2019 10:03

      @Armelle
      Alors là, je suis bien convaincue, et depuis toujours, que l’initiative spontanée constitue le meilleur socle d’actions justes ; mais l’état n’est pas à confondre avec son gouvernement, ni avec les lobbies, les publicitaires qui le corrompent.
      Il semble consubstantiel à l’état d’être corrompu, de favoriser les grandes fortunes ; c’est que nous disent les anarchistes du monde entier. C’est toujours vérifié à grande échelle tandis que localement les choses peuvent s’organiser autour du bien commun. Et puisque cela existe il faut le nourrir et le faire croître et le multiplier !
      Je veux juste croire que cela est possible, la résignation ne m’ayant pas été donnée comme remède dans mon tempérament !


    • foufouille foufouille 14 mai 2019 10:34

      @Armelle
      un coluche est extrêmement rare. point.
      c’est l’état qui fait des lois sinon le privé rétablirait l’esclavage.
      tu es juste passé au travers pour l’instant car les autres qui se sont fait chopper sur des forums spécialisés ne sont pas tous tombés sur un fonctionnaire haineux ou ne sont pas tous mytho.
      quand on planque son fric dans un paradis fiscal, c’est ce que tu as dit, on ne paye pas d’impôts dessus en france donc on ne fait pas la morale.

      sinon, oui, les assos de gauche, adorent les migrants et certaines ne s’occupent que des migrants.


    • Armelle Armelle 14 mai 2019 12:10

      @foufouille
      Bah oui bah voyons, dans la ville où je vis, c’est l’asso des commerçants qui s’est occupée (et très bien) des migrants (logt, vêtements, nourriture), et cette asso (je la connais bien puisque j’en fait partie), n’a rien, mais alors rien du tout de gauche !!! Et puis les autres assos, bah... pas vu pas pris...

      Jusqu’à notre beau conseil municipal, bien à gauche qui n’a pas levé le petit doigt ou plutôt si, à coup de promesses, non tenues bien évidemment, COMME D’HABITUDE !!!
      Alors tes âneries d’ados boutonneux, garde les pour toi et tes amis !!! Tu me soules à la fin avec tes affirmations idiotes. La gauche n’a pas le monopole du coeur !!! Et le fait de voter à gauche ne donne pas cette belle vertu qu’est l’empathie, ma foi ça se saurait, on l’a ou on l’a pas... Il faut être un peu benêt pour croire des choses pareilles
      Seulement si ça te fait plaisir, reste donc dans tes croyances de bisounours...


    • Armelle Armelle 14 mai 2019 12:24

      @foufouille
      « c’est l’état qui fait des lois sinon le privé rétablirait l’esclavage »

      Mais vous vous rendez vraiment compte ou pas, des âneries que vous sortez Foufoune ?
      C’est aussi votre état qui, avec cette belle disposition dont il dispose, qu’est la violence légitime, s’est adonné et s’adonnera encore aux pires génocides avec ses guerres à la con !!!
      Mais si pour vous ce n’est pas de l’esclavage et bien tant mieux pour vous, vous êtes en effet sur la bonne voie de l’empathie...
      Dans nos civilisations, vous tuez un homme, vous prenez 20 ans, vous en tuez 500 sur ordre d’une institution fantasque et mafieuse, vous êtes décoré !!! Elle est pô belle la vie ? Tu me sembles avoir une philosophie du respect de la vie, bien particulière décidément !!! Serait-ce ça l’empathie de gauche ?


    • Armelle Armelle 14 mai 2019 12:34

      @foufouille
      « un coluche est extrêmement rare. point  »
      Ha bah ça c’est sûr !!! c’est pas dans cette grande famille des socialos qu’on va trouver un 2ème Coluche, ça ne craint rien !!!
      A part coller son bulletin rose ou rouge tous les 5 ans dans l’urne, ça ne fait pas grand chose, Foufoune le 1er. Ha oui tiens au fait , il fait quoi de plus qu’un autre notre Foufouille ?


    • foufouille foufouille 14 mai 2019 14:12

      @Armelle
      elles font quoi tes bonnes entreprises qui délocalisent ?
      tout ce qu’elles peuvent pour que les chamelles locales soient payés le moins cher possible et balance leurs déchets dans les fleuves si c’est autorisé.
      il faut saisir le tribunal pour faire respecter le contrat de ton assurance privée, etc.
      le jour où les sociétés privées remplaceront l’état, ce sera la guerre permanente.


  • Clocel Clocel 10 mai 2019 17:43

    Quand on pense à ce pÔvre Carlos qui croupie sur la paille humide d’un cachot pour de simples grivèleries...

    Encore une occasion pour notre justice de faire la preuve de sa parfaite inanité...


  • ZenZoe ZenZoe 10 mai 2019 17:48

    Ils sont forts parce que nous sommes faibles.

    Le plus grand problème avec le harcèlement individuel ou collectif est le peu de réaction de la part des salariés et surtout le manque de solidarité entre collègues.

    Quand un collaborateur est pris pour cible, personne ne moufte, personne pour témoigner. Les plus téméraires offrent des paroles de consolation mais ajoutent, tu comprends, j’ai deux mômes en bas âge, je rembourse ma maison etc.

    Pire, la personne harcelée est insidieusement mise au ban de l’entreprise par ses propres collègues. Elle est devenue indésirable. Ceci n’est pas une critique, mais une constatation. L’esprit reptilien des humains fera toujours qu’ils préfèreront se mettre du côté des chefs que de leurs cibles. Même si les chefs sont des ordures. Chacun se protège.

    Je le sais parce que, comme beaucoup d’autres qui n’osent pas le dire, je l’ai vécu. Et j’ai même été témoin d’un suicide presqu’en direct, un saut fatal du 4ème étage. Et le silence a continué. Devenu insoutenable quand même. On peut avoir un esprit reptilien et une conscience.

    Je souhaite juste que de temps en temps, les collègues écoutent plus leur conscience que leur esprit reptilien. Pas facile, mais tellement salvateur au final. Le soutien et la solidarité des collègues peuvent sauver des vies, ou juste les rendre plus supportables dans des moments difficiles.

    Quant aux ordures qui se prennent pour des chefs, qu’ils crèvent. D’un cancer douloureux, d’un Alzheimer fulgurant et humiliant, d’un platane en pleine tête, peu importe, le monde se portera mieux sans eux.


    • Samson Samson 12 mai 2019 18:33

      @ZenZoe

      « Pire, la personne harcelée est insidieusement mise au ban de
      l’entreprise par ses propres collègues. Elle est devenue indésirable.
      Ceci n’est pas une critique, mais une constatation. »

      Même constat !
      Et si même - suprême courage ou lâcheté insigne, je ne sais ! - je n’ai pas alors mis fin à mes jours, le cruel « burn-out » qui - il y a plus de dix ans déjà ! - a mis terme à ma carrière m’a physiquement et psychiquement ravagé, réduit au rang des excédentaires et signé ma « mort » tant professionnelle que sociale. Au moins, j’ai pu « profiter » de mon isolement et de ma solitude pour me cultiver un peu !

      J’ai compensé et me suis reconstruit comme je pouvais - au point même de renouer durant cette dernière année avec un sentiment de bonheur et de plaisir à simplement exister que j’avais pourtant crus définitivement révolus, et plus « basiquement » oubliés (çà fait moins mal !) - mais la machine a été bien cassée et je sais que, hors l’inestimable solidarité et amour manifestés par un ou deux proches, je n’ai pu compter à peu près que sur moi !

      Çà laisse des traces !!!

      Quant aux « responsables » de mon harcèlement, je ne leur souhaite ni bien, ni mal ! Mais la souffrance - toute relative - qu’ils m’ont infligée, je ne la souhaite à personne !


    • ZenZoe ZenZoe 13 mai 2019 12:01

      @Samson
      Nous avons beaucoup de choses en commun dites-moi ! Sauf que moi je suis partie avant le burn-out, un réflexe de survie. Quand je suis montée dans ma voiture avec mon carton d’effets personnels le dernier jour, j’en aurais chialé de bonheur tellement je savais que ma décision était la bonne, même si, comme vous, j’en ai bavé après (et notamment financièrement). Mais je suis toujours là, je vais bien, je prends le temps de vivre et je savoure. Et quelquefois, je me défoule un peu sur Agoravox, ça fait du bien smiley
      Salut à vous en tout cas !


  • pallas 10 mai 2019 17:56
    Monolecte

    Hé,

    A vrai dire, je me contre fiche de ton existence.

    Tu te pliera et disparaitra, c’est comme je suis.

    La nature est bien faite.

    Salut


  • machin 10 mai 2019 18:03

    Le sabotage intelligent il n’y a que cela de vrai et c’est redoutable.

    Cela se pratique en silence, au travail et ailleurs et partout.

    il faut réfléchir et taper là ou cela fait mal.

    Il n’y a que cela de vrai, pour lutter contre des entreprises malfaisantes.

    Plus cela leur coutera cher, plus vite ils réfléchiront et s’assagiront.

    Quand vous rentrez dans une entreprise, un dossier est ouvert à votre nom...

    Tout ce qui peut servir contre vous y est consigné...

    Faites la même chose, ouvrez un dossier sur l’entreprise et notez tout ce qui peut vous servir de moyen de pression ou de chantage si l’on décide de vous taquinez.

    Croyez le, en face l’on aura aucune pitié pour avoir votre peau et vous dégager à moindre frais.


    • Ruut Ruut 13 mai 2019 07:05

      @machin
      En Effet c’est le cas de nos jours, mais note que les courriels privés des employés ne sont pas sécurisés et peuvent êtres consultés et modifiés par n’importe qui sur simple requête de la direction au service informatique.....
      C’est une technique pour faire disparaître les courrier (preuves) trop compromettants.


  • ddacoudre ddacoudre 10 mai 2019 22:11

    Bonjour monolecte

    Tu écris toujours super que c’est un plaisir de lire malgré le fond dramatique La rationalité C’est développer avec l’abandon du paternalisme et la redéfinition des tâches. J’ai participé à ces négociations de 1974 à 1978 pour ma branche professionnelle et au bou ai refusé de signer au nom de mon organisation, car les salariés laissaient la proie pour l’ombre. D’autres ont signé et l’histoire m’a donné raison. En 1976 dans des rencontres des gestionnaires s’expliquaient qu’à 40 ans un homme serait trop vieux pour être productifs et en1978 que l’on avait finit manger notre pain blanc. J’ai fait les premiers stages de formation pour passer de chef du personnel à DRH, en 1974 cela à donné ce que tu dénonces dans ton article. Je ne suis jamais devenu DRH,il était dans ma nature de défendre les salariés plutôt que de les exploiter. Et je continue malgré mon grand âge et mon désespoir de le voir être des boyaux analphabètes politiquement et économiquement

    Cordialement ddacoudre overblog.


  • Berthe 11 mai 2019 09:14

    @steve22, tin mais c’est dingue, quelle éducation de merde quand même, ducon. T’as pas trouvé plus long et plus indigeste dans le genre troll ? 

    @l’Auteure ... Excellent billet.

    Taylor malheureusement a été dépassé, à présent on appelle çà le « management à la hache », c’est enseigné dans les écoles de management.... à la sortie, le manager est formaté comme un vrai tueur... Le pire, c’est cette masse de salariés qui regardent faire sans rien dire, au prétexte de « représailles » alors que, ce qui vaut pour les uns vaut pour les autres. Fatalement, chacun son tour. C’est aussi en lien avec les ruptures conventionnelles qui empêchent le salariés de se faire aider par la médecine du travail et l’inspection du travail qui ne contrôle même pas. Depuis 2005, la mise en place des ruptures conventionnelles, elles sont systématiquement approuvées et leur nombre a décuplé. Fatalement, toutes les structures usent des mêmes stratégies, embaucher, harceler puis jeter.. Dans une structure de moins de 25 salariés pour 6 ruptures conventionnelles par an approuvées par l’inspection du travail, y a comme un couac... Mais çà n’a pas l’air d’inquiéter... au pire çà se concrétise avec un prudhommes qui se termine par un « protocole d’accord »... A quoi servent les avocats aujourd’hui ? Ils ne sont même plus avocat mais « assistant juridique » et tu paies 1000 boules pour un « accompagnement » vers la sortie  smiley . .Quand à la visite préalable à l’embauche auprès de la médecine du travail, elle n’existe plus à présent, c’est une visite « d’information » qui intervient dans les 6 mois après l’embauche. Si le salarié a un problème de santé, alors il peut demander une visite médicale. On masque la réalité, tous le monde est « content » et le pervers peut continuer à « hacher », sans que çà ne fasse de lui quelqu’un de pas bien.  


    • Berthe 11 mai 2019 09:25

      @Berthe
      j’oubliais, c’est le management à la « Unilever »... sordide.


    • Monolecte Monolecte 11 mai 2019 09:26

      @Berthe
      Oui, on valorise les fumistes et les profils de tueurs… puis on s’étonne que les entreprises marchent un peu moins bien et que les gens meurent.
      « C’est la guerre, Carpentier ! »


    • Berthe 11 mai 2019 12:43

      @Monolecte

      c’est le foutoir, tout est théorique ...dès qu’on adopte des idéologie on est plus rois que les rois, la pratique est indémerdable parce que l’idée n’est pas « d’organiser le travail » mais de réduire les « couts », contrairement à ce qui est propagé par les sites et les boites de com à la con. Après, y a aussi les « bullshit jobs » ... ces boulots à la con qui dépriment et mènent à la dépression... Faut revenir à l’artisanat ou se projeter en Free pour avoir un peu de paix au mieux.


    • JC_Lavau JC_Lavau 12 mai 2019 12:20

      @Berthe. Comme les conseils cyniques de Niccolo Macchiavelli dispensa à son prince, ces ruses tactiques contre son personnel sont une stratégie du faible. L’industrie française est acculée à essorer son personnel parce qu’elle ne maîtrise plus du tout son marché ni sa position stratégique.
      La stratégie de la qualité ? Pfuitt ! Il n’y a plus rien !
      La créativité ? L’innovation ? Savoir encore mener un remue-méninges, féconder des cercles de qualité ? Pfuitt ! La débandade !

      Quand Henry Ford décida de payer ses ouvriers bien davantage, afin qu’ils devinssent des consommateurs et des acheteurs, ce fut une stratégie du fort.
      Quand il devint paranoïaque et entretint une armée d’espions pour garantir qu’aucun directeur n’oserait diriger ni prendre la moindre initiative, il a organisé sa faiblesse, et à Vaginshton, on commença à sérieusement étudier sa nationalisation.


    • Ruut Ruut 13 mai 2019 07:10

      @Monolecte
      Un service qui ne fonctionne plus, ou mal, a pour principale cause sa direction.

      Pour les pauvres employés, il leur faut se protéger en suivant a la lettre les consignes, et faire un maximum de signalement du non respect des règles aux différents services du personnel et syndicats et préparer leur CV car souvent c’est la faillite qui arrive, ou une délocalisation proche.


  • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 11 mai 2019 09:38

    Depuis un peu plus qu’un siècle les sciences économiques nient sciemment l’évidence. La compétition en économie est un non-sens.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 mai 2019 10:33

      @Bruno Hubacher

      Mais pour certains Présidents, comme celui de notre actuelle république, prendre part en bonne place dans la compétition économique c’est devenu l’unique idéal de vie, pour soi comme pour le pays qu’ils dirigent.


  • BA 11 mai 2019 11:47

    Les images des 60 ans de Carlos Ghosn à Versailles aux frais de Renault-Nissan.


    La France aujourd’hui, c’est redevenu l’Ancien Régime.


    La France aujourd’hui, c’est la France des privilèges.


    La France aujourd’hui, c’est l’aristocratie des élites politiques, des élites médiatiques, des élites patronales.


    La France aujourd’hui, c’est la France de la nouvelle aristocratie.


    La vidéo dure 1 minute 05 :


    https://www.youtube.com/watch?v=y7EA8geD5Xk


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 mai 2019 10:45

      @BA

      Il est dit à la fin de cette vidéo qu’elle est « désormais entre les mains de la Justice ».
      Mais en quoi celle-ci serait-elle concernée par la nature de la société capitaliste, laquelle est toujours majoritairement voulue par les citoyens ?


    • Kapimo Kapimo 12 mai 2019 14:12

      @BA

      L’ancien régime ne correspondait absolument pas à ce que nous vivons aujourd’hui.
      Dans l’ancien régime, l’inégalité était officielle, et chaque classe avait un rôle public qui comportait des privilèges affichés mais aussi des contraintes d’intérêt général : les nobles étaient censés porter l’épée et défendre la nation, l’église était censée répandre une certaine morale et s’occuper des nécessiteux.
      Aujourd’hui, la classe au pouvoir trahit ouvertement l’intérêt général tout en vantant une prétendue égalité, et les nouvelles églises (médias et réseaux franc-maçons) prêchent en permanence le relativisme et l’absence d’obligations morales au nom de la prétendue « liberté » (illusoire).


    • Kapimo Kapimo 12 mai 2019 15:23

      @BA

      En fait, nous avons une nouvelle aristocratie et un nouveau clergé, qui n’ont pas d’existence déclarée (nous sommes au contraire officiellement en régime de liberté-égalité-fraternité), et qui se contentent des privilèges sans assumer les devoirs.
      Bref, nous vivons dans le mensonge, l’hypocrisie et l’inversion complète des valeurs.


  • Jean Keim Jean Keim 12 mai 2019 10:49

    Des gens non pas calculateurs, ni vénaux, ni ambitieux, ni serviles, ni cupides, ni doctrinaux, ni..., mais sains d’esprit ne cherchent pas à s’affirmer, surtout pas en écrasant les autres ; alors pour que notre civilisation (certains mots sont rejetés tant leur sens est soit fort, soit détourné) change il faut des gens sains d’esprit.

    Personne ne sait vraiment ce qu’est un esprit sain, si vous tentez une approche positive pour le définir, inévitablement vous direz des poncifs, mais il est possible de dire ce qu’ils ne sont pas, ils ne sont ni ceci, ni cela, celui que nous encensons, celui pour qui nous votons, celui qui brigue un poste de chef petit ou grand, la vedette que nous applaudissons dans un spectacle font-ils preuve d’un esprit sain ?

    Que serait une civilisation comportant suffisamment d’esprits sains pour naturellement l’influencer ?

    Personne non plus ne le sait, l’histoire n’en fait pas mention.

    Une telle civilisation ne peut que rejeter ce qui est contraire à la raison.


  • Blé 12 mai 2019 13:23

    La première difficulté pour un individu est de prendre conscience du monde où il vit, de son organisation (économie, administration, religion, classes sociales, etc...) car depuis sa naissance jusqu’à l’âge de raisonner, il baigne dans un environnement qui conditionne en parti son esprit, son intelligence, sa sensibilité.

    Heureusement, il y a des gens heureux en France comme ailleurs, ils n’ont aucune envie d’exploiter les autres, de s’enrichir au dépend du travail des autres, etc..., ils se contente de ce qu’ils ont par contre ils étendent leurs relations amicales, les échanges, et le partage.  


  • Samson Samson 12 mai 2019 16:58

    « les gens qui pilotent les entreprises savent parfaitement qu’il s’agit
    d’industries de la mort : mort sociale, économique et environnementale.
    Ils savent quand ils polluent et détruisent délibérément des ressources
    naturelles, le tissu social ou le psychisme des gens, ils savent et
    c’est même leur fonds de commerce : la consommation du monde, sa
    consumation et les stratégies qui permettent d’échapper aux conséquences de leurs actes et de leur cupidité sans fond ... »

    Quand l’ambition proclamée du petit Monarc psychopathe est de réduire à start-up la République et ses institutions, gruger ses citoyens confinés au rôle d’actionnaires minoritaires et détourner massivement son fond de commerce — bien commun et services publics — au profit de « premiers de cordée » toujours plus déterminés dans leur avidité à se délester de la foule toujours croissante des précaires et autres excédentaires déjà voués à l’anéantissement économique, social et maintenant citoyen de « n’être rien », vous n’êtes à en juger de l’actualité pas seule à enrager.

    En ces temps où la tyrannie des gestionnaires de la start-up nation implique la terreur hebdomadaire de faire nasser, gazer, charger, mutiler, éborgner, défigurer et embastiller par ses cerbères tout(-e) réfractaire à sa « rationalité » économique et managériale - si même les chefs d’homicides ont été balayés d’entrée de jeu et le système en lui-même n’est nullement remis en cause (mais la rue s’en charge dès à présent !) - on ne peut que se réjouir de l’audace des magistrats suffisamment indépendants pour encore accepter de simplement juger les trop zélés complices dévolus à ce massacre planifié.

    Si même il faut l’emporter de haute lutte, au delà de la colère pointe maintenant l’espoir de voir enfin la profonde inhumanité de ce système mise à bas, ses bénéficiaires et leurs tristes larbins rendre à leur tour compte de leurs ravages et de leurs pillages éhontés au tribunal de l’histoire.

    « Face au terrorisme du spectacle, le spectacle du terrorisme ne fait que masquer l’enjeu réel : abolition du travail et de la marchandise, appropriation de la vie.

    Le vent se lève. Il faut cesser de survivre. »
    (Conclusion d’une « vieille » affiche situationniste remontant à  quarante ans déjà !)

    Justice et sincères condoléances à tous les proches des victimes de ce système sans âme, cordiales et solidaires salutations à vous !


  • [email protected] 14 mai 2019 06:56

    changer un modèle de survie en modèle de vie alors il faut changer notre adn

    il est programme pour que l on soit des bons esclaves, le seul pb est ce zeste d intelligence qui appelle a des tendances suicidaires de liberté et de création, une totale anarchie, maman j ai peur


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