mercredi 2 septembre 2015 - par Fergus

Revenu Minimum d’Existence : l’expérience d’Utrecht

Le très libéral Néerlandais Sicco Mansholt, président de la Commission Européenne en 1972-1973, et architecte convaincu de la P.A.C., reconnaissait à chaque homme le doit à l’oisiveté sans que la société soit exonérée de le prendre en charge. Vingt ans après sa mort, ses compatriotes de la ville d’Utrecht vont mettre en place une expérience de « Revenu Minimum d’Existence »...

Dotée de 320 000 habitants, Utrecht est la 4e ville des Pays-Bas. Très dynamique sur le plan économique, elle n’en compte pas moins de nombreux chômeurs, mais surtout une très large proportion de travailleurs à temps partiel. Rien d’étonnant à cela, les Pays-Bas sont, avec un taux de 46 %, le pays champion d’Europe du temps partiel, très loin devant l’Autriche avec ses 25 %, la France affichant un taux de 19 %.

Cette réalité du partage de l’emploi en jobs fractionnés ne va pas sans confronter les Néerlandais les plus modestes à des difficultés économiques et à des démarches aussi compliquées que dégradantes pour obtenir des aides sociales. De même, la gestion des différents types de prestations sociales, particulièrement complexe aux Pays-Bas, n’est pas sans poser de problèmes, tant en termes de coût que d’organisation. D’où une réflexion conduite au niveau de l’État pour tenter de répondre à cette double problématique dans le sens d’une simplification non pénalisante pour les ayant-droits.

C’est dans ce cadre que les élus de la ville d’Utrecht ont, avec l’accord des autorités gouvernementales, collaboré en partenariat avec les chercheurs en sciences sociales et économiques de l’U.C.U. (University College Utrecht) à la recherche d’une solution. Leur objectif :

Mener une expérience visant à améliorer de manière significative la situation des citoyens en recherche d’emploi tout en simplifiant la gestion des prestations sociales, le R.M.E. pouvant, à terme et si l’expérience est concluante, venir en remplacement des différentes allocations, à un niveau tel qu’il permette de subvenir aux besoins essentiels des bénéficiaires.

À l’issue de leurs travaux, il a été décidé qu’un Revenu Minimum d’Existence – ce que les anglo-saxons nomment « Universal Basic Income » – serait attribué à un panel de 250 personnes qui bénéficient actuellement d’aides sociales à divers titres. Ces personnes seraient réparties en 5 groupes tests de 50 personnes confrontées à des exigences différentes selon les groupes, allant des obligations en vigueur jusqu’au versement sans condition de l’indemnité.

L’originalité du projet réside dans la possibilité de cumuler le R.M.E. et le salaire d’un job, notamment à temps partiel. Le concept mis en avant par les promoteurs de cette expérience est en effet de permettre aux personnes concernées de choisir de travailler de manière plus flexible dans une société moins réglementée, tout en bénéficiant, avec des revenus améliorés, de plus de temps pour les loisirs, la santé ou les études.

Cette expérience devrait débuter en janvier 2016 si le gouvernement néerlandais en valide définitivement le principe et les modalités. Elle permettra aux bénéficiaires, tous volontaires et sélectionnés de manière aléatoire, de toucher chaque mois une somme de 900 € pour une personne seule, ou 1275 € pour un couple ou une famille. D’ores et déjà, d’autres villes sont intéressées, sous réserve d’accord préalable du gouvernement de La Haye. C’’est notamment le cas de Groningue, Nimègue, Tilburg et Wageningen, mais aussi de 42 autres municipalités, nous indique le journal Financial Holding.

Comme on pouvait le prévoir, des voix se font entendre ici et là pour dénoncer ce « cadeau à la paresse » ou émettre des réserves morales sur le principe même du R.M.E., déconnecté de toute obligation de travail ou de devoir envers la société. Mais ces voix sont rares, et comme l’a fait remarquer récemment l’échevin* Victor Everhardt dans les colonnes du média De Stad Utrecht, seulement 1,5 % des personnes qui bénéficient actuellement de prestations sociales tentent d’abuser le système en place ; et il n’y a pas de raison, selon cet élu, que le nouveau système débouche sur une aggravation de ce constat.

L’instauration d’un Revenu de Base, qu’on le nomme ainsi ou Revenu Minimum d’Existence, ne concerne pas que les seuls Pays-Bas. D’autres pays travaillent sur ce qui pourrait être l’innovation sociale majeure de ce début de siècle. C’est notamment le cas de la Finlande où la population et la majorité des députés issus des élections générales d’avril 2015 se déclarent favorables à l’instauration d’une telle allocation. À cet égard, l’expérience conduite dans la petite ville de Dauphin (Canada) de 1974 à 1979 est particulièrement encourageante si l’on considère que seule la volonté politique de la droite, confrontée à une situation de crise au niveau fédéral, a mis fin sans motif impérieux à cette expérimentation initiée par la gauche.

Entre la nécessité de simplification des systèmes allocataires, souvent complexes et par trop inquisiteurs, et la volonté concomitante de sécurisation de la vie des citoyens, voire de lutte contre la pauvreté, l’instauration progressive d’un R.M.E. – déjà théorisée à la fin du 18e siècle par Thomas Paine ! – semble aller dans le sens de l’histoire. En France, le très peu gauchisant Dominique de Villepin s’est même déclaré, il y a quelques années, favorable à une allocation de 850 . Et de nombreuses autres voix s’élèvent un peu partout sur la planète pour aller dans cette direction. C’est pourquoi l’expérience d’Utrecht sera suivie avec beaucoup d’intérêt.

 

Conseiller municipal

 



142 réactions


  • Francis, agnotologue JL 2 septembre 2015 08:33

    Le capitalisme se nourrit de ses contradictions. Le RU est une invention capitaliste.


    Il me parait évident qu’une telle allocation serait mortifère pour la survie des services publics en même temps qu’un accélérateur vers une marchandisation de ce qui est encore gratuit. Ce que l’Etat donnera d’une main, il le reprendra forcément de l’autre. 

    Quelle différence, entre quelqu’un qui gagne sa vie par son travail et celui qui est assisté ? 

    « Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. » (Raoul Vaneigem) 

    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 09:17

      Bonjour, JL

      « Le RU est une invention capitaliste »

      Non, ce n’est pas exact. Outre qu’il a été théorisé par la révolutionnaire Paine dès 1796, son principe a également été porté par Marx. Et de nos jours, ce sont des forces politiques et des intellectuels de tous bords qui apportent leur soutien à ce revenu universel.

      « une telle allocation serait mortifère pour la survie des services publics en même temps qu’un accélérateur vers une marchandisation de ce qui est encore gratuit. »

      Très franchement, je ne vois pas le rapport entre le RME et les services publics et leur marchandisation. Les processus bien réels de réforme néolibérale qui pèsent sur ces derniers sont d’ores et déjà à l’œuvre sans que le RME y soit pour quoi que ce soit.

      Certes, il pourrait y avoir à terme moins d’agents publics affectés à la gestion des prestations sociales si celles-ci sont remplacée par une allocation universelle. Mais on ne peut avancer dans une société en maintenant ad vitam aeternam des structures devenues caduques. Il y aura d’ailleurs besoin d’encore plus d’emplois de service dans l’avenir. De qui employer les personnes concernées.

      « Quelle différence, entre quelqu’un qui gagne sa vie par son travail et celui qui est assisté ? »

      Cette question cesserait de se poser si le RME était généralisé, du fait de l’universalité de l’allocation.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 09:23

      Bonjour, Capitaine

      Des fonctionnaires virés, il y en a nettement plus qu’avant. Et dans le privé comme dans le public, le licenciement doit être justifié par une faute lourde. Si tel n’est pas le cas, il y a abus du patron et possibilité de se tourner vers les prud’hommes.

      Mais tout cela est, je le reconnais, théorique, notamment du fait d’un cynisme patronal trop fréquent face à des employés par toujours armés pour contester une décision inique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si 80 % des jugements aux prud’hommes sont favorables aux salariés alors que cette instance est paritaire entre les juges salariés et les juges patrons.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 10:04

      @ rocla+

      Le cas scandaleux de cette femme ne doit pas éclabousser toute la fonction publique : il s’agit là d’une inacceptable dérive au sommet, pas d’une pratique généralisée, fort heureusement.

      Sauf erreur de ma part, malgré le remboursement des sommes incriminées, elle est sous le coup d’une poursuite judiciaire.

      Pour ce qui est du privé, évitons d’idéaliser : j’ai connu des personnes officiellement « chargées de mission » qui ne mettaient que très rarement les pieds dans la boîte censée les employer. Normal : leur mission les appelait hors des murs de la société. smiley 

      Autre chose : il n’y a pas pire assisté en France que le grand patronat qui suce sans vergogne la moelle des finances publiques alors que la véritable force vive de la productivité est dans les PME-PMI.


    • Philippe Stephan Philippe Stefan 2 septembre 2015 12:37

      @JL
      .
      complétement faux mais bon


    • Francis, agnotologue JL 2 septembre 2015 22:34

      Le RU n’est pas une idée capitaliste ? Ben voyons ! Comme la libre circulation des capitaux, hein, puisque c’est Pierre Bérégovoy qui en a été le promoteur en France. L’enfer socialiste est pavé de bonnes intentions : j’appelle ça de fausses bonnes idées.





    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 23:15

      @ JL

      Disons qu’il y a deux approches du revenu minimum, l’une visant à optimiser les minimas sociaux dans un sens de maintien des travailleurs en situation de dépendance, l’autre ayant pur but de libérer l’homme pour lui permettre de s’élever dans la connaissance.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 23:18

      Bonsoir, gros macho

      Il peut y avoir un loup, en effet, comme il peut ne pas y en avoir. Marx lui-même était favorable à un revenu minimum pour libérer, au moins partiellement, l’homme de la servitude d’un travail aliénant.


    • julius 1ER 3 septembre 2015 08:28

      @JL


      bien sûr tu dénonces !!!!!!!!!! mais au niveau des propositions ..... zéro pointé !!!!!

    • Francis, agnotologue JL 3 septembre 2015 09:02

      Julius,


      Des propositions ? Je ne passe pas mon temps à rabâcher.

      Mon premier article sur ce site il y a plus de 8 ans déjà, en disait long sur au sujet de mes propositions.

      Et dans mes quelques 28000 commentaires qui ont suivi, je n’ai pas fait que dénoncer.

      Alors ton zéro pointé, tu te le mets où tu veux, mais pas chez moi.

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 09:08

      Bonjour, gros macho

      Je ne pense pas que cette définition - en grande partie liée au travail harassant du 19e siècle - soit au centre des réflexions conduites par les promoteurs du RME qui réfléchissent aujourd’hui à l’organisation de la société de demain. 


    • Francis, agnotologue JL 3 septembre 2015 09:11

      Tiens, mon com de ce matin aurait-il été censuré ?


      Voyons ce que je disais à Fergus : dans vos deux approches, je ne vois que deux carottes. Vous avez déjà vu le Medef se préoccuper le la culture des masses laborieuses ? Pfff !

      Dans mon approche à moi, je vois surtout un moyen utile au Medef pour faire baisser ce qu’il appelle le coût du travail et en même temps se libérer des contraintes administratives et prud’homales relatives aux licenciements.

      « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires » (Edouard Glissant) . 

      Oui, surtout l’imaginaire des socialistes dont la complaisance à ces idées est impressionnante !

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 09:33

      Bonjour, JL

      Si un commentaire a disparu, je peux vous assurer que je n’y suis pour rien.

      « Vous avez déjà vu le Medef se préoccuper le la culture des masses laborieuses ? Pfff ! »

      Précisément, il y a une énorme différence entre l’approche archaïque et égocentrée des patrons français et celle, plus pragmatique dans ses rapports avec les salariés, des pays du nord de l’Europe. Or, ce sont eux qui sont les plus avancés dans la définition des rapports sociaux dans la société de l’avenir. Sans doute faut-il voir les expériences à venir aux Pays-Bas et en Finlande sous cet angle.


    • Francis, agnotologue JL 3 septembre 2015 10:14

      • Demain, ils maudiront les effets dont ils chérissent aujourd’hui ce qui en sera la cause.
      Mais pour les politiques de tous poils, c’est pain béni : ça leur fera du grain à moudre. Un peu comme les malfaçons, dans le domaine du Bâtiment.

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 10:23

      Bonjour, gros macho

      Il est aussi très attentif à son chiffre d’affaires, et s’il fait du bon pain, il sait qu’il aura une clientèle élargie. La motivation n’est pas uniquement dans l’accomplissement du travail, mais aussi dans les revenus que l’on peut en tirer pour vivre décemment et bénéficier d’activités de loisirs.


    • Francis, agnotologue JL 3 septembre 2015 11:41

      ’’Ce qui est m’inquiète est qu’un ultra-libéral de chez ultra-libéral dans le pays le plus ultra-libéral de chez ultra-libéral, propose cette solution de revenu universel. Elle est très séduisante comme l’est Satan le séducteur. Il y a forcément un loup mais nous sommes trop aveuglés par l’emprise du Malin pour le voir.’’

      Et ces types sont viscéralement opposés à l’impôt progressif, quand ce n’est pas à l’impôt tout court.

      Il faut être sacrément naïf si ce n’est pas idiot, pour croire que ceux qui vont se décarcasser pour gagner plus accepteraient de payer pour ceux qui ne foutraient rien !

      Alors, qui paierait ? C’est là qu’est le loup, c’est clair.



    • Philippe Stephan Christian Deschamps 3 septembre 2015 13:55

      @JL
      .
      je parlai du RE pas du RU il y a aussi le RdB revenu de base
      chiant toutes ses lettre


    • Francis, agnotologue JL 3 septembre 2015 14:29

      @Christian Deschamps,

       
      tout ça c’est la même chose, non ? 

      Sauf bien sûr, pour ceux qui se construisent des chapelles avec cette idée. Mais qu’est-ce que ça change au fond ? Aussi longtemps qu’aucun d’entre eux ne se sera prononcé pour une taxation réellement progressive des revenus pour financer la chose, ça restera, au mieux que miroir aux alouettes, au pire un outil d’asservissement et de destruction de plus au service des puissants.


  • Jean 2 septembre 2015 08:54

    Bonjour, j’ai entendu que la Finlande allait aussi faire cette expérience mais avec carrèment plus de 2000 personnes ( une petite ville là bas).
    Attention cependant, j’ai entendu aussi que les autres prestations sociales dont la sécu serait supprimée.
    Merci de votre article


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 09:27

      Bonjour, Jean

      En effet, la Finlande, déjà au top des méthodes éducatives en Europe, entend, comme je l’ai indiqué dans l’article, se lancer dans ce type d’expérience sous la houlette du gouvernement centriste sorti des urnes au printemps. Et sans doute de manière plus radicale qu’aux Pays-Bas. Mais toutes les modalités ne sont pas encore arrêtées et a fortiori validées par les autorités. A suivre...


    • Jean 2 septembre 2015 09:56

       @Fergus
      « comme je l’ai indiqué dans l’article » exact, excusez moi, j’ai lu trop vite.


  • gruni gruni 2 septembre 2015 09:07

    Bonjour Fergus


    Sujet polémique, l’assistanat. Aider des gens en difficultés, c’est juste. Mais en faire des assistés à vie, ce n’ai pas à mon avis une solution souhaitable. Sauf si ne pas travailler est un choix, dans ce cas il devra être assumé. Ce RME, ne serait-il pas aussi un moyen de mettre le chômage sous le tapis. Par contre, dans l’avenir, si le robot devient le travailleur dominant, un revenu minimum d’existence sera peut-être la seule solution.

    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 09:38

      Bonjour, gruni

      « en faire des assistés à vie »

      Dès lors qu’une allocation est universelle, ses bénéficiaires ne peuvent plus être considérés comme des assistés. Elle entre alors dans la même logique que la gratuité des soins ou de l’école.

      Et rien ne démontre que les bénéficiaires d’Utrecht - ou d’ailleurs lorsque se mettront en place les expériences envisagées - choisiront la voie de l’oisiveté. L’expérience réalisée durant 5 ans à Dauphin dans le Manitoba (mais également pour partie à Winnipeg) a très largement montré que cette crainte était infondée, ce que croient également les élus d’Utrecht sur la base d’enquêtes faites par les universitaires de l’UCU.

      Pour ce qui est de la robotisation (et l’informatisation), elle est en marche accélérée, et il ne faut pas se faire d’illusions : il n’y aura plus d’emploi à plein temps pour tout le monde dans l’avenir. Il est donc temps d’imaginer la société de demain et de s’y préparer.


    • Pascal L 2 septembre 2015 17:22

      @Fergus
      « il n’y aura plus d’emploi à plein temps pour tout le monde »

      Celà est également une illusion. Le chômage de masse est une marque du mauvais fonctionnement de note monnaie. Il n’y a plus d’emploi pour tout le monde parce que notre société ne veut plus financer l’emploi. Nous nous trompons complètement sur le sens de la richesse. Si nous considérons qu’un environnement sain, la santé ou l’éducation ont un peu de valeur, il est alors possible de créer un monnaie qui va financer cet enrichissement qui ne peut se faire que par du travail. Il faut juste placer les contreparties de la création monétaire au bon endroit.

    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 17:35

      Bonjour, Pascal L

      Je ne crois pas, malheureusement, que - sauf révolution - nos sociétés aient le courage de changer totalement de schéma pour privilégier de l’activité non marchande. Or, exception faite de l’environnement, c’est essentiellement dans le domaine du service aux personnes que se concentrera l’emploi. Insuffisant, à mon avis, pour donner à tous un job à plein temps.

      Et ce n’est pas une question de monnaie : quelle que soit la monnaie, elle ne pourra pas agir sur la création d’emplois, sauf à donner l’illusion de la richesse et à payer des emplois plus ou moins utiles avec des virements sans valeur.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 2 septembre 2015 17:46

      @Pascal L


      « Il n’y a plus d’emploi pour tout le monde parce que notre société ne veut plus financer l’emploi. »

      Mais de quels emplois parlez vous ?

      Les services à la personne ? Oui ils encore de beaux jours devant eux mais 
      la robotisation touchera dans les 50 prochaine année ce secteur, une fois mis au point les « robots nurses » seront vite plus rentable. Sans parler que c’est une evolution de supprimez la tache dégradante de torcher le cul d’un parfait inconnu ou de se le faire torcher par un parfait inconnu, de magnifier le jardin d’un autre sans avoir le temps de bichonner le sien etc.

      La dépollution ? Grand chantier du XXIeme mais qui, de part les risques sanitaire, doit impérativement être robotiser.

      Citez moi donc tout ces emploi non aliénant qui sont à notre portée ?


      Non l’emploi n’a plus d’avenir et seuls ceux qui ont un « emploi » qui leurs plait on du mal à envisager une vie sans. Ces gens là oeuvrent et voudraient imposer labeur à autrui.




    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 18:49

      Bonjour, Mr.K (generation-volée)

      Sans partager votre vision si pessimiste, je suis globalement d’accord avec vous.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 19:28

      @Fergus
      Ces bateaux remplis de containers, sont pleins de produits fabriqués dans des pays à bas salaires.
      95% de tous les objets que vous avez autour de vous, sont fabriqués ailleurs.


      1- l’esclavage ne vous gêne pas du tout.
      2- vous décidez qu’il n’y aura plus de travail, ces photos montrent que le travail se fait ailleurs.
      3- vous ne cherchez aucunement les conditions qui permettraient de rapatrier tous ces emplois en France.
      4- vous préférez partager la misère. Amen !

      Conclusions :

      1- Une économie délocalisée n’est pas une économie.

      2 - Vous cherchez désespérément des idées qui puissent faire accepter cette Europe du chômage, de la précarité et de l’exclusion sociale. Comme les curés faisaient avec le Paradis pour que les ouailles acceptent leur triste sort.

      3- Vous êtes le prototype du naufrage de la Gauche euro-atlantiste française.


    • Pascal L 2 septembre 2015 20:00

      @Fergus
      Pour la monnaie, vous faites fausse route. Le lien entre le chômage de masse et le fonctionnement actuel de la monnaie a été démontré depuis les années 90 grâce aux travaux de Steve Keen. Avec un tel fonctionnement, le chômage est la variable d’ajustement de notre économie au même titre que la pénurie régulait les économies socialistes. La quasi-totalité de la circulation monétaire se fait aujourd’hui avec une dette en contrepartie. Le paiement des intérêts, qui n’a pas fait l’objet d’une création monétaire vient diminuer inexorablement la masse monétaire en circulation. D’un autre côté, le poids du paiement des intérêts pousse également au remboursement et donc à la diminution de la masse monétaire. Et sans monnaie, pas de salaires, donc pas de travail. Pour un fonctionnement équilibré, il faudrait que la dette ne dépasse jamais 30 à 40% du PIB. Nous en sommes très loin maintenant. En favorisant les cycles courts, l’Euro favorise la prédation de la richesse existante plutôt que la production de richesse nouvelle.

       La seule solution pour en sortir est de créer des capitaux pemanents. La contrepartie de ces capitaux peut assez facilement être la richesse que nous allons créer avec ces capitaux (par exemple dans les fonds propres des entreprises).
      Si l’Euro ne veut pas se réformer, on doit pouvoir faire tomber son monopole et travailler avec plusieurs monnaies comme les Suisses le font avec le Franc Wir (10% du PIB suisse en Francs Wir). Si les Etats ne veulent pas suivre, on trouvera certainement dans quelques années des monnaies virtuelles avec des intentions économiques plus saines que ce que nous trouvons maintenant sur le marché. Ces monnaies seront aptes à supplanter les monnaies nationales.

      Le chômage de masse n’est pas une fatalité, mais nous sommes conditionnés à l’accepter. Ainsi, nous n’envisageons plus que des modifications à la marge alors qu’il faut reprendre les fondamentaux.

    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 20:11

      Bonsoir, Fifi Brind_acier

      Par chance pour nos activités industrielles, le coût des salaires et le coût du transport permettent d’envisager des relocalisations. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, elles ne seront pas suffisantes pour compenser des délocalisations qui, au lieu de se faire vers la Chine et l’Inde se feront demain vers l’Egypte et le Nigéria.

      Pour le reste, je n’aime pas du tout le ton de votre commentaire. Je suis ni plus ni moins responsable que vous de ces délocalisations. Et je n’ai aucune leçon à recevoir sur « l’esclavage » vécu par ces ouvriers lointains, esclavage que j’ai participé à dénoncer à Amnesty International.

      Merci d’aller faire vos prêches ailleurs, chez ceux qui sont les artisans de cette situation, et avec qui je n’ai pas la moindre affinité !

       


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 20:46

      @Fergus
      Bien sûr que vous êtes responsable, vous ne voulez pas sortir de l’ UE !


      Pour protéger les secteurs stratégiques, il existe un moyen : les quotas.
      Ce sont les Traités européens, les Commissaires européens qui ont ouvert largement les frontières et ont supprimé les quotas. L’UPR propose de sortir de l’ UE et de remettre en place les quotas.

      L’UE a désindustrialisé la France et la PAC est entrain de tuer l’agriculture !
      Vous allez réagir quand ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 septembre 2015 09:27

      @Fergus
      Le NAIRU, c’est un indice de la BCE pour que le chômage persiste à un haut niveau.
      Les périodes de plein emploi s’accompagnent toujours d’inflation.
      L’inflation est l’ennemi des rentiers.
      Pour que la dette crache un maximum d’intérêts qui ne soient pas grignotés par l’inflation, faut éviter le plein emploi. D’ailleurs le seul objectif de la BCE dans ses statuts, c’est de maintenir l’inflation en dessous de 2%.
      BCE + NAIRU = chômage de masse.


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 septembre 2015 09:37

    « Revenu Minimum d’Existence » ou DIVIDENDE UNIVERSEL ?

    Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
    l’accord intellectuel et du soutien moral de
    Jacques SAPIR,
    Économiste.

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    INTRODUCTION :

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
    Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
    Après tant de dizaines d’années de chômage massif, il devient légitime de retenir l’hypothèse selon laquelle l’économie ne pourrait fournir du travail à tous et en tirer les conséquences sans hypothéquer un retour incertain au plein-emploi.
    Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

    ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

    Cependant, au
    Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

    ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    Lire le lien, SVP :

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    RÉSUMÉ :

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
    Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
    Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
    II.1)
    À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
    II.2)
    a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
    b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
    II.3)
    Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

    ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

    = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =

    L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

    ​Addendum :
    À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

    Lire le lien, SVP :
    Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
    http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

     = = = = = = = =
    ​Post-scriptum :
    ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

    http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

    = = = = = = = =
    La chance de Cuba : son Économie d’État !
    http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 09:53

      Bonjour, Jean-Pierre Llabrés

      Tout cela est, à ce niveau de réflexion, très technique. A ce propos, merci pour les liens.

      Personnellement, si je suis évidemment très partisan du Dividende Universel, je pense qu’il est difficile à mettre en place dans la mesure où il n’a aucune chance de voir le jour tant qu’existe une domination politique libérale. Il implique donc préalablement une révolution des esprits débouchant sur des changements électoraux significatifs, non seulement dans notre pays, mais également chez plusieurs de nos voisins.

      Sur le fond, les deux systèmes n’en ont pas moins de fortes convergences en cela qu’ils contribuent à libérer les hommes des contingences emploi/chômage telles que nous les connaissons aujourd’hui. A cet égard, Sapir a raison dans le constat qu’il fait dans ce domaine et qui se traduit, dans sa parole par la nécessité de définir pour l’avenir un nouveau paradigme. Cela rejoint d’ailleurs ce que je viens d’écrire plus haut en réponse à Gruni.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 septembre 2015 10:07

      @Fergus
      « révolution des esprits débouchant sur des changements électoraux significatifs »


      Entièrement d’accord avec vous.
      Patience et longueur de temps...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 19:56

      @Jean-Pierre Llabrés
      Sapir est pour la sortie de l’ euro. Une bonne blague, qui ne mange pas de pain, car il n’existe aucune clause de sortie de l’ euro. Faut sortir de l’ UE d’abord, mais Sapir ne veut pas sortir de la construction européenne..., donc, on cause du sexe des anges, ça occupe les esprits chagrins.


      Sapir est dans la droite ligne des « refondateurs » de la Gauche européenne, à laquelle appartiennent le PCF, le PG, Podémos, Syriza etc. Au dernier congrès du PG, une motion contre Mélenchon et sa mollesse à quitter l’UE et l’ euro, a rassemblé 45% des votes..., il a senti passer le vent du boulet. 

      Depuis, Mélenchon fait dans la com’ ( la com’ consiste à caser des mots clefs dans une phrase, peu importe le sens de la phrase) : « Si je devais choisir entre l’euro et la souveraineté nationale, je choisirais la souveraineté nationale ».
      L’usage du conditionnel n’a pas le même sens que le futur. Il n’a rien décidé du tout, rien choici du tout ! Il imagine... s’il devait choisir, un jour... à la St Glinglin.

      Ce genre de phrase fait plaisir aux militants et aux électeurs, Mélenchon a prononcé le mot tabou « souveraineté nationale ». Alors qu’en 2011, sur Europe 1, il disait : « prôner la sortie de l’euro relève du maréchalisme », en clair, la monnaie nationale = Pétain !
      Les 10 pays sans l’euro, et les 180 autres pays du monde, apprécieront

      Cela ne mange pas de pain, puisque c’est dans un futur vague, indéterminé et imaginaire. Il ne dit nulle part qu’il y urgence à sortir de l’euro, encore moins de l’ UE.
      Un autre Tsipras, en somme.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 20:13

      @ Fifi_brin d’acier

      « Faut sortir de l’ UE d’abord, mais Sapir ne veut pas sortir de la construction européenne... »

      En effet, et cela démontre qu’il est lucide sur cette question !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 20:49

      @Fergus
      Bien sûr, la zone euro et l’ UE sont les endroits les plus sinistrés de la planète, mais surtout fonçons dans le mur...


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 22:34

      @ Fifi Brind_acier

      « la zone euro et l’ UE sont les endroits les plus sinistrés de la planète »

      Allez raconter ces sornettes à ceux qui fuient les guerres ou les effets du dérèglement climatique. Enfin, mieux vaut lire cela qu’être aveugle !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 septembre 2015 09:38

      @Fergus
      Avec 0% de croissance, ça va même de mieux en mieux...


  • foufouille foufouille 2 septembre 2015 11:01

    ça manque de source pour confirmer.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 11:17

      Bonjour, foufouille

      Toutes les informations parues dans la presse - compris dans les médias néerlandais que j’ai consultés - l’ont été après des échanges avec l’échevin d’Utrecht mentionné dans l’article. En l’état actuel des choses, il reste encore des éclaircissements à apporter qui le seront sans doute lorsque toutes les modalités de l’expérience auront été validées par La Haye.


    • Philippe Stephan Philippe Stefan 2 septembre 2015 12:40

      @foufouille
      .
      http://revenudebase.info/
      .
      plein d info sur le sujet


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 12:47

      Bonjour, Philippe Stefan

      Merci pour ce lien que j’ai oublié de placer en fin d’article comme j’en avais l’intention.


  • colere48 colere48 2 septembre 2015 11:51

    Les mêmes causes produisent les même effets.

    « L’enrichissement des classes dirigeantes romaines, l’exacerbation de la vie civique accrurent l’utilité politique des clientèles dans les derniers siècles de la République romaine »

    L’idée de REM n’est rien d’autre que du clientélisme n’en déplaise aux beaux penseurs !
    Et cela est bien le signe de la décadence grandissante de notre société où l’on préfère favoriser le chômage et l’assistanat au détriment du travail et de la dignité qu’il en découle.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 11:59

      Bonjour, colere48

      « L’idée de REM n’est rien d’autre que du clientélisme n’en déplaise aux beaux penseurs ! »

      Cela cesse d’être vrai lorsque ce revenu devient « universel » : dès lors, nul ne peut en tirer un avantage politique.

      « on préfère favoriser le chômage et l’assistanat au détriment du travail et de la dignité qu’il en découle. »

      La question ne se pose pas ainsi dans une optique de partage du temps global de travail, née de l’accroissement de l’automatisation des tâches. Or, c’est très exactement vers une société de ce type que l’on se dirige. Ne pas s’y préparer, c’est creuser un abysse entre les bénéficiaires futurs d’un emploi à plein temps et les autres, les lumpen-prolétaires à petits boulots précaires et les chômeurs de longue durée.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 2 septembre 2015 17:54

      « on préfère favoriser le chômage et l’assistanat au détriment du travail et de la dignité qu’il en découle. »


      Et c’est reparti, l’éternel enfumage de gueule des kapos du capital.

      La dignité est dans l’oeuvre non dans le travail. Il sera toujours plus digne de mourir pauvre et heureux que riche et contrarié.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 18:53

      @ Mr.K (generation-volée)

      « La dignité est dans l’oeuvre non dans le travail. »

      Belle formule que je partage très largement, tout en reconnaissant que l’œuvre naît bien souvent du travail. Mais celui-ci ne peut être une finalité en soi ; j’imagine que c’est ce que vous avez voulu exprimer.


    • jeanpiètre jeanpiètre 2 septembre 2015 20:49

      @Fergus
      le travail est l’activité rémunérée, ce qui n’est pas toujours vrai pour l’oeuvre.

      entourés d’artistes, la plupart sont très actifs, travaillent parfois , mais c’est secondaire dans leur mode de fonctionnement

    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 22:38

      Bonsoir, jeanpiètre

      Je ne fais pas la même lecture que vous : une œuvre est très souvent le fruit d’un travail collectif où le plus modeste des ouvriers contribue à la naissance de cette œuvre et valorise de ce fait un job qui pourrait a priori paraître basique mais qui se révèle indispensable. C’est par exemple ce qui rend fiers ceux qui travaillent sur le chantier de la Sagrada Familia à Barcelone.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 12:09

      @Fergus


      je pense que vous entendez travail dans le sens effort.
      C’est un problème de la perversion du langage par les intérêts productivistes.
      Et pourtant les exemples démontrant que « travail » signifie avant tout souffrance et que la fin de celui ci est une délivrance sont légions.
      L’humain n’a pour but depuis sont apparition que se détacher des souffrances inhérentes à la satisfaction de ses besoins primordiaux afin de se consacrer à ses œuvres. Malheureusement depuis plus de deux cents ans cette évolution est bloquée par des intérêts particuliers pervers. C’est d’ailleurs pour moi l’une des principale raison de la décadence de la civilisation occidentale incapable idéologiquement à atteindre ce but alors qu’elle en est techniquement largement capable.

      La pérennité des futures civilisations humaines et leurs capacités à maintenir un ordre démocratique dépendra selon moi de leurs capacités à repenser les notion d’effort et de travail,et à détacher celle ci de la notion de revenu.


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 13:05

      Bonjour, Mr.K (generation-volée)

      « les exemples démontrant que « travail » signifie avant tout souffrance et que la fin de celui ci est une délivrance sont légions. »

      Entièrement d’accord avec vous sur cette affirmation. C’est d’ailleurs cette souffrance - et cette aliénation - dont Marx vouiait libérer la classe ouvrière pour lui permettre de s’affirmer dans la connaissance et peut-être la créativité.

      D’accord également avec votre conclusion.


    • Xenozoid 3 septembre 2015 13:09

      @Mr.K (generation-volée)
      exactement c’est un enorme changement qui demande un serieux changement,parlons paradigme


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 13:15

      Bonjour, rocla+

      Une opération, cela va de soi, sous anesthésie totale pour les membres du Medef. 


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 13:18

      Bonjour, Xenozoid

      Les travaux de l’UCU d’Utrecht contribuent, n’en doutons pas, à jeter les bases de ce nouveau paradigme


    • alinea alinea 3 septembre 2015 13:22

      @Fergus
      Au risque de paraître réactionnaire (!) je ne pense pas que ce soit le travail qui soit douloureux ou aliénant, mais bien l’exploitation ; pour ma part, j’ai toujours travaillé bénévolement, pour ne pas être attachée, rester libre, pourtant je suais à grosses gouttes et contrariais mon rythme, mais c’est moi qui le voulais, aussi, pouvant partir quand je voulais, je chérissais ce travail comme un dépassement de soi, une expérience inouïe !


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 13:33

      @ alinea

      « je ne pense pas que ce soit le travail qui soit douloureux ou aliénant »

      En général, non. Mais il est des jobs, y compris chez nous, qui sont bel et bien vecteurs de souffrance (je ne parle pas de fatigue physique) et d’aliénation. Souffrance morale dans les jobs confrontés à la misère humaine. Aliénation dans les travaux répétitifs ou abrutissants qui anesthésient l’intelligence.

      Pour ce qui est du travail bénévole, j’ai donné également, notamment dans différentes associations ; et comme toi, j’y ai pris beaucoup de plaisir, précisément parce que nul ne m’obligeait à faire ce que j’accomplissais.


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 14:10

      @ gros macho

      « Ce n’est pas l’obligation du travail qui fait son aliénation, mais son but. Si le but est sympa, tout le monde siffle en travaillant, si le but est pourri, on rêve d’un revenu minimum »

      Très juste !


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 16:00

      @Tous,


      revenez donc sur l’étymologie du mot travail. Son utilisation au sens « effort » ou /et « oeuvre » est une approximation qui a aisément tué toutes contestations sur la nature de l’organisation des efforts collectifs et individuels. Les mots et leurs utilisations forme la pensée.

      L’organisation du travail, sa répartition et celle des revenus qui en résultent peuvent être abordés dans deux sens :

      -l’économique. Dont les opinions sur le sens de ce mot divergent, devoir moral et social pour les uns (par une interprétation,entre autre, biaisé de la religion qui a forgé le monde occidental où il est pourtant plus fait mention de l’ouvrage/oeuvre que de travail) ou exploitation et aliénation pour les autres.

      -sociologique. Comme ensemble des activités humaines répétitives, pénibles, non gratifiantes et réalisées dans la contraintes.

      Nous avons donc deux façons d’appréhender le travail au sens emploi qui produise totalement ou partiellement une analyse négative de celui. Quand à l’analyse positive de cette notion par la sphère économique elle ne peut être qu’influencé par les intérêts particuliers pervers fortement influents sur ce domaine d’études.

      Pour exemple, penchez vous sur l’histoire de la critique d’art et notez bien comme le remplacement de la notion « d’oeuvre artistique » par celle de « travail artistique » dans le texte accompagne l’explosion du capitalisme marchand et de la marchandisation de l’art.

      Entendez bien, je ne reproche à personne ici les divergences sur le sens de ce mot car la vison positive de celui ci est induite par des penseurs au service de la minorité qui exploite les efforts de la majorité.

    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 16:14

      @Fergus je relève juste une chose :


      L’oeuvre est le résultat de l’action d’œuvrer, de l’ouvrage. l’accoler au concept travail est une des nombreuses manipulations du vocabulaire qui ont accompagner l’essor du capitalisme marchand spécialiste de l’exploitation de l’effort d’autrui : travail.

      oeuvrer correspondrait plus à accomplir.

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 16:26

      @ Mr.K (generation-volée)

      « penchez vous sur l’histoire de la critique d’art et notez bien comme le remplacement de la notion « d’oeuvre artistique » par celle de « travail artistique » dans le texte accompagne l’explosion du capitalisme marchand et de la marchandisation de l’art. »

      Je ne suis pas trop d’accord avec vous : le terme d’« œuvre artistique », ou « œuvre » tout court, continue de s’appliquer à la production de l’artiste ; et la formulation « travail artistique » se réfère uniquement à la démarche - intellectuelle et technique - qui a conduit l’artiste à créer cette « œuvre ».

      Quant à ’explosion de la marchandisation de l’art - qui atteint désormais des sommets -, elle s’appuie sur un lexique immuable qui vise à mettre sur le même plan Warhol et Vermeer, ou Koons et Miche-Ange. 


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 16:43

      @ Mr.K (generation-volée)

      Pas d’accord sur l’opposition œuvre/travail. En anglais, c’est d’ailleurs le même mot. Mais surtout des compositeurs géniaux comme Bach ou Mozart parlaient bien de « travail » dans leur correspondance, sans que ce mot ait une connotation négative sous leur plume. Et avec eux de très nombreux artistes de premier plan dans tous les domaines.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 16:55

      @Fergus


      je vous met au défi de me trouver des textes faisant références à l’oeuvre d’un artiste en utilisant la notion de travail avant les révolutions marchandes du XVIIIeme et XIXeme siecles. (vous embêtez pas il n’y en a pas).

      Et même en généralisant, le travail comme facteur de production n’arrive qu’au XVIIIeme, concept clef des révolutionnaires marchands et de leurs penseurs physiocrates.Sous l’ancien régime pas de concept de travail, juste de l’ouvrage et du labeur, le premier étant gratifiant, le second usant. Je me répète, le travail comme facteur de production est une invention marchande, marchand qui d’ailleurs n’œuvrent point et ne sont pas accablés de labeur.

      Et puis en étudiant les révolutions industrielles et la généralisation du travail au XIXeme siecle on en vient à comprendre que le travail est même pire que le labeur. (voir les quelques propos des exilés ruraux accablés en atelier par le travail et regrettant le labeur des champs, transmis par quelques auteurs humanistes).

      Il est très dur aujourd’hui de revenir sur la réalité de ce concept, toutes les encyclopédies (projets louables mais né de physiocrates) et dictionnaires de langues françaises mêle « travail » à toutes les notions « d’effort » et de « création ».

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 17:09

      @ Mr.K (generation-volée)

      Je n’ai pas le temps de chercher dans mes bouquins de musique, mais je suis néanmoins sûr de moi : nombre d’artistes utilisaient déjà le mot travail au 17e siècle, en tournant le dos à la dualité labor vs opus. Bach en particulier parlait de l’obligation qu’il avait de fournir une cantate chaque dimanche comme d’un « travail », et de fait il voyait cela comme un boulot de clerc amélioré, ce qui dénote une rare modestie, soit dit en passant.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 18:23

      @Fergus


      c’est bien ce que je dit, c’est une tache obligatoire et répétitive et que Bach appelé avec justesse travail. Modestie ou dit il clairement, et à juste titre, que le clerc ne produit point d’oeuvre ? Pourriez vous me donnez la reference du texte où il ecrit ceci ?

      Quand à l’anglais, c’est La langue de la domination marchande, celle qui permet la conceptualisation du monde actuel. Il ’n’est donc pas surprenant que celle ci mélange ces concepts, empêchant distinction . Je serais curieux de savoir si cela concerne aussi l’anglais ancien car ce n’ets vraiment pas une langue que je connais bien..

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 18:59

      @ Mr.K (generation-volée)

      J’ai lu tellement de textes sur la musique que je serais bien en peine de vous citer une source exacte. Et si je me souviens clairement que Bach a parlé de travail, je n’ai pas de souvenir précis d’une comparaison avec un clerc : cela, c’est moi qui le dit pour illustrer la pensée du compositeur.

      « C’est la langue de la domination marchande », dites vous à propos de l’anglais, et c’est vrai. Mais cela ne l’a pas toujours été. J’avoue ne pas savoir non plus pour l’anglais ancien.


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 20:22

      aie, je me fait avoir par ma confiance aveugle au propos d’autrui sur des domaines que je ne connais pas.

      Bach n’a pu émettre ceci qu’au XVIIIeme, étant né en 1685.

      Il est evident aussi que le concept de travail tel qu’appliqué aujourd’hui n’ets pas né tout neuf en 1700 mais à connu des premices plus anciens.

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 21:41

      @ Mr.K (generation-volée)

      Exact pour Bach, il n’était qu’un gamin en 1700.

      Bonne nuit.


  • Guitou 2 septembre 2015 12:31

    Bonjour,

    Je pourrais être d’accord avec l’idée mais je pense que la somme de 900 ou 850 euro est surévaluée pour un revenu « minimum d’existence » et donc trop proche du salaire minimum.

    Une somme de 200 euros me parait plus raisonnable ( un peu plus de 6 euros pour manger par jour).


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 12:41

      Bonjour, Guitou

      La somme que vous avancez ne permettrait aucune avancée décisive, et surtout ne permettrait pas d’envisager, à terme, le remplacement des différents type d’allocations par un versement mensuel unique, ce qui est sans doute l’objectif final des expériences de cette nature.

      Vous oubliez également que les promoteurs de l’expérience d’Utrecht ont pour ambition de donner aux citoyens la possibilité, en cumulant cette allocation unique avec un emploi, de disposer de revenus propres à améliorer sensiblement leur mode de vie et leur disponibilité pour la famille et les loisirs.


    • Philippe Stephan Philippe Stefan 2 septembre 2015 12:43

      @Guitou
      essai déjà de vivre avec le rsa on en reparle après


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 2 septembre 2015 17:57
      @Gitou,

      non mais sans dec, vous avez raison, les gens n’ont pas besoin de vêtement, de toit, de lumière, de culture. Rien de tout ça.
      Mange une sardine et une biscotte et ça ira gamin.

      De nos jour les esclaves sont plus affreux que les maîtres.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 20:14

      @Fergus
      Nous y voilà ! Il s’agit bel est bien de remplacer le modèle social français par une poignée de cacahouètes, qui doit permettre de subvenir à TOUS les besoins : logement, santé, nourriture, écoles privées, mutuelles privées, transports etc


      C’est le monde merveilleux d’ Attali, qui explique « Débrouillez-vous ! » :
      « Ne comptez plus sur aucune Institution, ni sur l’ Etat, ni sur les politiques, ni sur les syndicats, plantez des patates, errez comme un nomade dans un monde sans frontières pour trouver de quoi manger, comptez sur la famille, les copains....
      Retour au Moyen âge !

      Que ce soit Asparagus qui propose le Bangladesh à domicile, d’accord.
      Que ce soit » La Gauche radicale", c’est le fond du fond de la consternation !

       


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 20:20

      @ Fifi Brind_acier

      Il ne s’agit ni du modèle social français, ni d’une « poignée de cacahuètes », et le RME n’a pas pour ambition de « subvenir à TOUS les besoins ». Vous êtes dans le fantasme ou la manipulation !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 20:50

      @Fergus
      Cumuler avec quel emploi ?
      Vous ne voyez pas que les emplois sont supprimés par milliers ?


    • jeanpiètre jeanpiètre 2 septembre 2015 21:27

      @Fergus 

      le rme n’est qu’une façon de faire sauter le système à la française, déjà qu’il est attaqué autant de l’intérieur que de l’extérieur , le mettre en place , c’est donner tous les salaires indirects à l’état et aux banques 
      soit une fausse bonne idée

    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 22:41

      @ jeanpiètre

      « c’est donner tous les salaires indirects à l’état et aux banques » 

      J’avoue ne pas comprendre. Merci de bien vouloir expliquer ce propos.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 septembre 2015 09:41

      @Fergus
      Vous ne comprenez pas que le modèle social français redistribue la moitié de la richesse nationale ?
      Vous ne comprenez pas qu’il s’agit de détruire tout cela pour distribuer des cacahouètes ?


    • Guitou 3 septembre 2015 11:32

      @Fergus

      Je pense que si vous donnez à tout le monde une somme aussi importante, les loyers exploseront ainsi que le prix de l’immobilier ( premier poste de dépense) ce qui n’augmenterai en rien le mode de vie de tous les citoyens mais seulement des propriétaires.
      C’est un peu ce qu’il ce passe à cause des APL.

      Cordialement,


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 11:49

      Bonjour, Guitou

      Il peut en effet y avoir un effet pervers du côté de l’immobilier dans les villes où l’offre est réduite, voire insuffisante, les propriétaires pouvant être tentés de récupérer une partie de la « manne ».

      Encore faudrait-il que la mesure soit adoptée plus largement, voire généralisée, pour que des effets d’aubaine de ce type puissent survenir. On n’en est pas là. 


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 16:22

      En effet le revenu de base, le détachement de la notion de survie de celle d’effort accessible grâce aux énormes progrès techniques qui ont eu lieu ses deux derniers siècles est incompatible avec un monde où la logique marchande prédomine.


      Je tient à souligner d’ailleurs que c’est en grande majorité des classes sociales détacher de l’effort pour la simple survie que sont né les individus qui ont accompagnés ces progrès techniques (clergé, grande bourgeoisie, etc).

      Comme quoi, contrairement à ce qu’en pense beaucoup, la reduction du travail permet l’explosion de la production. (je me permet ce léger sophisme pour la forme)

    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 16:46

      @ Mr.K (generation-volée)

      « Je tient à souligner d’ailleurs que c’est en grande majorité des classes sociales détacher de l’effort pour la simple survie que sont né les individus qui ont accompagnés ces progrès techniques (clergé, grande bourgeoisie, etc). »

      Et pour cause : difficile d’être créatif lorsqu’on est trop harassé - pour ne pas dire abruti de fatigue - pour s’instruire et innover.


  • foufouille foufouille 2 septembre 2015 12:42
    Gaspard Koenig : Quasi nulle hélas. L’échantillon est minuscule, et surtout limité à ceux qui se trouvent déjà en difficulté (alors que le revenu universel est, par définition, destiné à tous). Enfin, seule une petite cinquantaine de personnes percevront en effet une aide sans condition, tandis que les autres paramètres sociaux et fiscaux resteront inchangés. Comment généraliser dans ces conditions ?
    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/revenu-base-pour-tous-sans-condition-utrecht-ville-neerlandaise-qui-passait-au-revenu-universel-jacques-bichot-2225786.html#h0xpr1wwpguKCoMB.99


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 12:55

      Bonjour, foufouille

      Ce petit extrait de l’interview ne reflète pas la tonalité générale. D’où l’intérêt de lire ce très intéressant lien.

      J’observe qu’il y est fait allusion à la future expérience finlandaise, mais aussi à l’inscription de Revenu Universel dans la constitution au titre de « but à atteindre », ou à la future votation suisse sur le même sujet.

      Bref, cela bouge un peu partout, même si, le plus souvent, on n’en est qu’aux réflexions des intellectuels et aux études universitaires.


  • Philippe Stephan Philippe Stefan 2 septembre 2015 12:58

    @Fergus
    .
    je suis a 100% pour : les bénéficiaires pourront boycotter les entreprises qu’ils ne jugent pas compatible avec leur étique personnelle en matière d’environement ;, de démocratie participative,de management etc...une base pour la lutte contre la vente d’organe,de bébé
    la prostitution alimentaire si le revenu s’universalise.
    .
    l"argument de la paresse est dérisoire.
    .
    .en bio socio psyho on appel cela l’émergence du Vmême FSvert qui est le systeme qui fera suite
    au libéralisme capitaliste ceci se produit sous nos yeux et pas grand monde ne comprend ni ne voit de quoi il s’agit et ceci dans beaucoup de domaine.
    les pédaleurs dans la choucroute vont y perdre leur latin.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 13:09

      @ Philippe Stefan

      Je n’avais pas pensé à ce RME comme arme de boycott des entreprises douteuses en matière d’éthique. Mais ce serait en effet une possibilité pour les citoyens sensibilisés à cette approche.

      « L’argument de la paresse est dérisoire. »

      C’est en effet ce qui ressort de l’expérience du Manitoba et qui semble devoir être confirmé à Utrecht et en Finlande si l’on en croit les études préparatoires. Mais cela demande à être confirmé.

      On peut toutefois penser qu’une personne qui touche 900 euros - et donc reste en situation plutôt précaire - aura tout intérêt à prendre un job à temps partiel afin d’augmenter sensiblement son revenu mensuel afin de profiter de prestations de loisirs auxquelles il n’aurait pas accès.

      Cet argument de la « paresse » devrait donc logiquement voler en éclats.

      D’accord avec vous, c’est « le système qui fera suite au libéralisme capitaliste » - autrement dit le nouveau paradigme évoqué plus haut - qui est en train de se dessiner.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 septembre 2015 20:18

      @Fergus
      Collabo ou Résistant, il est clair que vous êtes résigné à être Collabo.
      La Résistance, c’est à l’ UPR qu’on la trouve !


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 22:43

      @ Fifi Brind_acier

      Je serai donc fusillé quand vous serez décoré. Merci de me distraire. smiley


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2015 16:37

      @fergus,


      bravo distraire est le mot juste, voilà à quoi servent grosses églises et petites chapelles de la politique, nous distraire des véritables enjeux, d’une évolution plus que nécessaire et de son blocage par les luttes d’arrières gardes défendues par tout politicien, transgressif ou pas (notez bien que j’utilise transgressif et non subversif)
       

  • foufouille foufouille 2 septembre 2015 13:52

    http://www.lesechos.fr/16/04/2015/LesEchos/21920-027-ECH_le-modele-du-travail-a-temps-partiel-a-vecu-aux-pays-bas.htm

    En effet, le modèle du travail partiel dont s’étaient faits les champions les Pays-Bas a vécu. Dénoncée par tous, la pratique qui consistait à reconduire de facto les contrats de travail pour des postes intérimaires ou à temps partiel, tout en permettant à l’employeur d’y mettre fin du jour au lendemain, a aujourd’hui atteint ses limites.

    Pour remédier à ces excès, un accord conclu entre les partenaires sociaux en 2013 a remis à plat ce régime précaire au moyen des dispositions prévues qui vont entrer prochainement en vigueur. En échange de ces concessions, les employeurs ont obtenu une simplification des procédures de licenciement pour raison économique ou pour absence prolongée. Autre mesure phare promise à réduire les coûts des entreprises : le plafonnement des indemnités de licenciement à 75.000 euros par salarié.


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 14:06

      @ foufouille

      Merci pour ce lien, je n’étais pas au courant de ces mesures de régularisation des travailleurs à temps partiel.


  • zygzornifle zygzornifle 2 septembre 2015 13:54

    10 000€ net mensuel (de l’argent de poche) hors primes , enveloppes et magouilles c’est le revenu minimum d’existence d’un politique Ripouxbliquain ou Fauxcialiste .....


  • zygzornifle zygzornifle 2 septembre 2015 13:57

    si on met ce système en œuvre en France on verra toute l’Afrique et le Maghreb débouler en moins d’une semaine .....


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 14:04

      Bonjour, zygzornifle

      Encore faudrait-il disposer a minima de papiers en règle !


    • zygzornifle zygzornifle 3 septembre 2015 10:42

      @Fergus
       pour les papiers faisons confiance au gouvernement .....


    • Fergus Fergus 3 septembre 2015 11:28

      @Zip_N

      « Ils mettraient surement des conditions d’obtention. »

      Sans aucun doute.


    • zygzornifle zygzornifle 3 septembre 2015 16:48

      @Zip_N
       
      « ils mettraient surement des conditions d’obtention ».......
      non ils migreraient en force car personne ne sera capable de les arrêter et leurs pays respectifs seront content de s’en débarrasser.....


    • Fergus Fergus 2 septembre 2015 16:24

      @ foufouille

      Je connais le cas de Kerver, mais il n’a pas grand chose à voir avec le projet d’Utrecht, pas plus qu’avec ceux qui sont envisagés ailleurs. Il s’agit là d’une expérience de « financement participatif » (Crowdfunding) dont je doute fort que cela puisse fonctionner pour un grand nombre de personnes. Le succès de Kerver est dû à la curiosité des habitants de Groningue pour son bistrot ouvert prisé des bobos et alternatifs. 


    • foufouille foufouille 2 septembre 2015 18:32

      @Fergus
      c’est au moins réel car ton article parle juste d’une expérience de psychologie sociale.


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