vendredi 28 avril 2006 - par ÇaDérange

L’hydrogène arrive... très lentement

Une conférence internationale sur l’hydrogène vient de se tenir à Long Beach en Californie. Avec un certain succès, puisque le nombre de visiteurs a augmenté de 40%, et que 92 exposants étaient présents, dont 25 étaient des industriels. Une douzaine de véhicules prototypes étaient exposés et pouvaient être essayés.

J’avais fait le point sur cette technique et sur son niveau de développement dans un message du 13 novembre, que je vous invite à relire si vous voulez mieux comprendre les enjeux. Brièvement : il y a deux possibilités de faire fonctionner un véhicule à l’hydrogène. La plus simple est d’alimenter une voiture équipée d’un moteur classique à explosion avec de l’hydrogène liquéfié. Il y a peu de modifications, de réglages à faire, parfois même aucun, et les difficultés résident dans le réservoir à hydrogène à mettre au point et à intégrer dans le véhicule. Et surtout dans la mise en place d’un réseau de distribution complet d’hydrogène liquéfié.

La seconde possibilité, beaucoup plus sophistiquée, consiste à alimenter à l’hydrogène, avec les mêmes problèmes que ci-dessus, non plus un moteur classique mais une pile à combustible. C’est d’ailleurs beaucoup plus sur cette technique la plus sophistiquée que la conférence était axée.

Dans les deux cas, le problème de l’utilisation de l’hydrogène est un problème de coût .

Dans le premier cas, le surcoût du véhicule lui-même est raisonnable, puisqu’on bénéficie du coût d’un véhicule vendu comme un modèle traditionnel. Par contre, le coût de fabrication de l’hydrogène lui-même reste tres élevé, car il faut pour le produire casser la molécule d’eau qui est une des plus stables de toute la chimie. Pour y arriver, il faut donc beaucoup d’énergie, qui doit être fournie par une centrale électrique au gaz (puisque, en principe, la disponibilité du pétrole est limitée), au charbon ou nucléaire. Le nucléaire a l’avantage de ne pas produire de CO2, par contre si on fait appel au charbon ou au gaz, il faudra alors prévoir le captage du CO2 à la sortie des fours, et sa réinjection dans des réservoirs souterrains. Nul ne sait pour l’instant ce que ça coûtera, mais il faudra au minimum diviser ces coûts par un facteur 3 à 10 pour que le combustible hydrogène devienne acceptable en coût. Et ceci, sans compter les coûts du réseau de distribution. Les meilleures hypothèses portent sur 2030.

Dans le deuxième cas, se rajoutent aux mêmes difficultés de coût que ci-dessus celles liées au coût de la pile à combustible elle-même. Car en l’état actuel de la technique, une pile à combustible coûte très cher, de l’ordre de 200 000 euros pour un moteur de 100kW ou 130/140CV duquel, pour être cohérent, il faut enlever les 5000 euros du moteur que la pile va remplacer. Autant dire qu’il faut attendre un saut de technologie pour que la pile à combustible puisse commencer à remplacer le moteur traditionnel.

Conférence concluante, donc, sur le plan technique : la technique est au point et fonctionne, par contre un peu désespérante du côté des coûts de production et des délais, considérables pour pouvoir rendre compétitives ces solutions.

L’hydrogène arrive, oui, mais vraiment très lentement...



31 réactions


  • nantor (---.---.131.113) 28 avril 2006 10:18

    Les coûts sont certes prohibitifs aujourd’hui, mais le développement d’un tel modèle énergétique n’entraînerait-il pas de fait une optimisation des coûts ?

    Et avons-nousle choix ?

    Et bravo pour vos articles concis, clairs et (presque) toujours intéressants ...


  • ARNO (---.---.26.162) 28 avril 2006 11:07

    je pense que c’est une impasse l’hydrogene n’existant pas a l’etat naturel, comme vous le dite, il faut une grande source d’energie pour en produire.

    cette source d’energie ne peut pas etre le petrole, le gaz ou le charbon , reserves epuisables et effet de serre , ni non plus le nucleaire , reserve egalement epuisable de l’uranium et probleme de stockage des dechets.

    l’hydrogene est une fausse bonne solution.

    bien a vous


    • Itou (---.---.74.189) 28 avril 2006 19:08

      @ARNO

      « ni non plus le nucleaire , reserve egalement epuisable de l’uranium »

      C’est bien pour cela que le surgénérateur Super-Phénix avait été construit : rendre quasi inépuisable le combustible destinée aux centrales nucléaires classiques.

      Mais les français ont préféré le démanteler (merci la mère Voynet) alors que les chinois et les russes en construisent.


  • Fabrice (---.---.186.169) 28 avril 2006 12:15

    J’ai plutôt l’impression que l’hydrogène doit être vu comme un moyen facile de transporter l’électricité, produite grâce aux éoliennes, aux centrales nucléaires, aux panneaux solaires, et à toute autre sources possibles, existantes ou à venir.


    • jack (---.---.31.242) 29 mai 2006 22:55

      bonne idée... produire de l’electricité, puis de l’hydrogène (avec un rendement compris entre 25% si c’est par hydrolyse, 50% si c’est par réaction à haute température à l’aide d’un réacteur nucleaire), le transporter (avec des pertes naturellement), le stocker (comment ?) puis refaire de l’électricité (avec un rendement inférieur à 1)... pourquoi pas tout simplement transporter directement l’énergie électrique par des lignes HT ? soyons sérieux... l’hydrogène OK mais pas avant 50 ans au moins malheureusement... quand on aura résolu les problèmes de production (toute une série de réacteurs nucléaires VHTR), résolu le stockage, résolu le problème des piles à combustible etc .


  • me (---.---.21.120) 28 avril 2006 12:29

    Attendons les « sauts technologiques »... espérons une bonne surprise (découverte...), comme des fois il arrive. Il se pourraît que ce soit plus tôt que prévu.


  • eaglefoot (---.---.241.41) 28 avril 2006 12:29

    Il me semble que l’utilisation de l’hydrogène produit de la vapeur d’eau qui est un gaz à effet de serre, non ?


    • meta-babar (---.---.70.249) 28 avril 2006 12:58

      peut être, mais il suffit alors de la condenser en eau liquide avant l’échappement.


    • meta-babar (---.---.70.249) 28 avril 2006 13:03

      A mon avis on entend plus parler de la pile à combustible par rapport à d’autres solutions car elle a l’avantage de pouvoir fonctionner avec à la fois des dérivés de produits pétroliers ou bien à partir de l’énergie nucléaire, ce qui met deux puissants lobbys dans sa poche sans qu’au final les problèmes soient vraiment réglés. Il s’agit là de déplacement de pollution . Le seul avantage à cette « centralisation » de la pollution c’est qu’on peut plus facilement la traiter que quand elle s’échappe de millions de voitures.


    • Itou (---.---.74.189) 28 avril 2006 19:05

      Oui, mais l’hydrogène produit par éléctrolyse est issu de l’eau.

      Et la vapeur d’eau produite par la combustion de l’hydrogène avec l’oxygène retombe en pluie, donc pas de pb.


  • Breizharvro (---.---.125.25) 28 avril 2006 12:52

    C’est étrange tout ce foin qu’on fait autour de solutions alternatives au pétrol qui seront potentiellmeent exploitables dans 25 ans alors que les biocarburants sont exploitables maintenant et que seul manque la volonté politique. Peut-être que le but recherché est justement de faire croire que les solutions viendront uniquement dans 25 ans et qu’en attendant, on se doit de continuer à enrichir les compagnies pétrolières...


  • Péhem (---.---.78.114) 28 avril 2006 13:31

    A propos des biocarburants :

    - En France, environ 50 millions de tonnes de pétrole sont consommées chaque année dans les transports.

    - La surface totale du territoire français est voisine de 55 millions d’ha (Mont Blanc et baie de Somme compris).

    - L’ordre de grandeur du rendement de la production de biocarburant, s’il dépend du climat, ne devrait guère pouvoir dépasser 3 ou 4 TEP/an.ha, dont il faut déduire l’énergie consacrée à sa production (engrais, culture, etc).

    Le bilan est vite fait : on ne peut pas envisager de consacrer une telle proportion du territoire à la production de biocarburant... Si les biocarburants constituent une solution, elle ne peut être que partielle.


  • (---.---.103.196) 28 avril 2006 13:49

    En effet, les bio carburants ne sont qu’une solution partielle au problème. En considérant l’huile de colza (qui est le biocarburant avec le meilleur rendement) et en y soustrayant l’énergie utilisée lors de sa production, on arrive pour fournir ces 50MTep à une superficie de 365% des terres cultivées en 1997 ou 104% de l’ensemble du territoire national (source : www.manicore.com).

    Par contre, il est vrai que pour les aider à se développer, puisque même partielle, cela reste une des solutions,il faudrait peut-être les soustraire à la TIPP auxquels ils sont partiellement soumis (alors que ce ne sont pas des produits pétroliers), et là il est vrai que l’on assiste à un vrai manque de volonté politique.

    L’hydrogène quant à lui n’est qu’un vecteur et non pas une source d’énergie, donc il ne résoud pas le problème des gaz à effet de serre même s’il tend à centraliser les sources de pollution.


  • Dilnyrae (---.---.149.182) 28 avril 2006 14:09

    L’hydrogene semble etre une excellente idée mais c’est vrai que les coûts sont apparement hyper eleve. Cependant il faut bien voir que nous n’avons pas le choix ! Le petrole se fait de plus en plus rare et les prix ne cesse d’augmenter. De plus avec la crise Iranienne (pas sur de l’ortographe sur ce coup :( ) les coûts vont litteralement exploser. Donc faut vraiment trouver le moyen de le remplacer. L’hydrogene ne se trouve t’il pas a l’etat naturel dans l’espace ? il m’avait semble lire quelquechose ce sujet. Cela pourrait etre une solution a long terme. Mais je me pose une autre question concernant l’hydrogene. Lorsque cela exploser les resultats sont catastrophique. N’y a t’il pas ici un risque de faire de nos voitures des bombes roulantes ?


    • (---.---.103.196) 28 avril 2006 14:18

      Les côuts sont bien trop élevés pour être exploitable industriellement dans des piles à combustible, même si les prix des menbranes (l’élément qui « fait » le prix élevé de la pile) tend à diminuer nettement. Il reste encore du chemin à parcourir de ce côté là.

      Pour ce qui est de ramener de l’hydrogène de l’espace,il ne faut pas trop y songer. D’abord le coût d’exploitation serait prohibitif. Ensuite il est probable que le coût énergétique pour « extraire » l’hydrogène à l’espace (il faut aller le chercher, le compresser et le ramener) serait supérieur à l’énergie qu’on en retirerait. Enfin, la pile à combustible consomme de l’hydrogène et dde l’oxygène (tiré de l’atmosphère). Donc il serait envisageable que cela fasse diminuer le taux d’oxygène (pas bon pour nous çà).


    • Aymeric (---.---.100.34) 28 avril 2006 15:55

      La combustion de l’essence ou du gasoil aussi consomme de l’oxygène !!!


    • (---.---.103.196) 28 avril 2006 18:17

      Evidemment que la combustion des produits pétroliers utilise de l’oxygène. Je n’ai jamais remis en cause l’intérêt de l’hydrogène en tant que vecteur énergétique (et source énergétique aussi d’après certains commentaires).

      Je répondais simplement à la question : Pourquoi ne pas aller chercher l’hydrogène dans l’espace ? Parce qu’il y a moyen de le produire sur place, que ce ne serait pas rentable (économiquement et écologiquement), et que rapporter de l’hydrogène externe au système planète terre et son atmosphère pourrait éventuellement créer un déséquilibre dans le taux d’oxygène (contrairement à ce qu’on aurait en circuit quasi-fermé avec l’hydrogène terrestre).


  • (---.---.86.54) 28 avril 2006 15:09

    L’hydrogene peut etre facilement obtenu a partir d’autre source que l’eau(faut pas confondre avec le deutérium, principale combustible de la fusion nucleaire et isotope rare de l’hydrogene). Une grande quantité d’hydrogene est cree lors du traitement du petrole(mais faut pas savoir pourquoi il prefere le relacher ds l’atmosphere que le commercialiser). Le bilan ennergetique par exemple de l’extraction a partir du methane(de plus grand gaz a effet de serre) est tres interressant.

    mais bien sur l’hydrogene n’est pas la panacé et ce n’est qu’une des nombreuse energie necessaire a la transition post petroliere.


  • Nuage noir (---.---.204.235) 28 avril 2006 18:33

    Halte au diesel !!! Danger. La pollution cancerigene est deversee dans l’air que respirent les enfants.


    • cheche (---.---.39.142) 6 juin 2006 22:33

      le premier moteur de Mr Rudolf Diesel n’a jamais marche au carburant diesel pour la simple raison qu’il n’existait pas mais a l’huile d’arachide et a l’huile de chanvre et ca ca ne pollue pas Change de carburant tu economiseras et tu ne pollueras pas

      SI tu ne peux pas recherche sur google « moteur Pantone » et modifie ton moteur Si tu ne peux toujours pas attends les premieres voitures de MDI (www.mdi.lu)bi energie air comprime et energie fossile ou energie vegetale Pourquoi attendre des bagnoles super sophistiquees quand des solutios tres simple et peu cheres existent. Mais il est vrai que ni les lobbies qui nous bouffent la laine du dos et les gouvernements qui s’engraissent avec les taxes et autre TVA n’ont aucun interet dans le pas cher...mais nous oui salut


  • Niaké (---.---.74.189) 28 avril 2006 19:11

    L’avenir sera la fusion froide ; quelques catalyseurs et de l’eau comme « combustible » et chacun aura sa petite centrale dans sa voiture ou sa maison, non polluante et non radioactive (par contre ça peut exploser, mais bon, il y aura des réglages à faire).


  • restoncalme (---.---.5.104) 29 avril 2006 16:41

    L’hydrogène est comme l’électricité, il n’y en a pas dans la nature, il faut la produire :

    avec des groupes électrogène à essence ?


  • vonvon (---.---.137.152) 29 avril 2006 18:34

    Quand on lit dans certains commentaires que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre, que bruler l’hydrogene avec l’oxygene ferait baisser le taux d’oxygene dans l’air (d’ailleurs, avec quoi peuvent bien bruler les autres combustibles.. voyons voir...)... et la quantité des autres commentaires pseudo-scientifique constellés d’erreurs, on peut comprendre que le chemin à parcourir est encore long...


  • Plus Robert que Redford (---.---.150.98) 30 avril 2006 20:54

    Si j’ai bien compris comment fonctionne la planète, il existe deux sources d’énergie :

    une source interne (chaleur du manteau et du noyau terrestre dont la base est la fission nucléaire)

    Une source externe : le rayonnement solaire (dont la base est la fusion) duquel dérivent toutes les sources actuellement disponibles, [sauf bien sûr le « nucléaire » qui reproduit ce qui se passe sous nos pieds, et un certain type de géothermie]

    Les sources fossiles étant donc d’origine solaire, comme l’éolien et l’hydroéléctrique, ne serait-il pas plus rentable et simple de s’adresser aux procédés de conversion du rayonnement solaire direct (il y a sur terre des milliers d’hectares de désert disponibles, mais pas chez nous bien sûr, ce serait trop beau) et affûtant au mieux toutes les solutions de stockage et transport offrant le moins de pertes possible ?

    L’hydrogène gazeux H2 ne me semble pas à ce titre la meilleure solution compte tenu de la grande dangerosité de ce produit, et la pile à combustible , pour ce que j’en connais, fait beaucoup appel aux dérivés du pétrole !

    Des avis circonstanciés de spécialistes en thermodynamique seraient bienvenus, sinon nous risquons fort d’en rester au stade « Agoravox / café du Commerce »


    • Niaké (---.---.136.135) 1er mai 2006 14:43

      « (il y a sur terre des milliers d’hectares de désert disponibles, mais pas chez nous bien sûr, ce serait trop beau) et affûtant au mieux toutes les solutions de stockage et transport offrant le moins de pertes possible ? »

      On ne peut pas tranporter l’électricité sur de longues distances

      « L’hydrogène gazeux H2 ne me semble pas à ce titre la meilleure solution compte tenu de la grande dangerosité de ce produit, et la pile à combustible , pour ce que j’en connais, fait beaucoup appel aux dérivés du pétrole ! »

      Je pense que ce sera une solution d’attente ; pour ce qui est de pile à combustible, il faudra son pris baisse sérieusement, actuellement c’est inenvisageable dans une automobile.

      La véritable solution d’avenir sera la fusion, l’énergie des étoiles.

      En attendant, il faut trouver des palliatifs pour les 20 ans à venir :

      - nucléaire pour l’électricité utilisée directerment et la production d’hydrogène
      - hydrogène comme combustible thermique
      - éthanol produit à partir des végétaux
      - essence produite à partir du charbon

      D’ici là, j’espère que la fusion chaude sera au point.

      Mais ce qui serait réellement formidable serait la fusion froide.


  • Yannoonours (---.---.178.122) 1er mai 2006 20:21

    L’hydrogène comme carburant dit « propre », c’est de la poudre aux yeux. Et le pire, c’est que les gens y croient...


  • HydroStar (---.---.218.246) 6 mai 2006 22:57

    Achhhh... l’Hydrogène....

    L’évidence, c’est que ca ne produit pas d’énergie, ca ne peut que la transporter d’un point à un autre.

    En conséquence directe, l’Hydrogène n’est propre que si l’énergie qui a servi à le « produire » est propre.

    Si on retire le nucléaire à fission de la liste des énergies propres because Tchernobyl et de légers éfluents deci dela, plus des milliers de tones de déchets qu’on ne sait pas encore vraiment traiter, il reste :
    - hydraulique
    - éolien
    - solaire
    - courants ou vagues
    - etc.

    Bien sur, à aujourd’hui ces sources là représentent encore peanuts, et bien sur la technologie est encore tres chère, mais aucune technologie nouvelle n’est compétitive à ses débuts.

    Il fallait du génie marketing pour vendre des écrans plats 3 fois plus chers que des cathodiques et d’une qualité d’image moindre il y a quelques années, et pourtant il s’en est vendu.

    Et aujourd’hui il ne se vend à peu près plus que ca...

    Allez, l’hydrogène c’est comme les écrants plats (avec 30 ans à attendre au lieu de trois), aujourd’hui il faut une sacrée (bonne) volonté pour payer si cher quelque chose de si peu performant.

    Mais demain, si tout est fait pour lancer la filière du début (prodction d’énergie propre) à la fin (voiture à hydrogène), ce pourrait être une évidence absolue que l’hydrogène est ce qu’il y a de mieux.

    N’oublions pas non plus que notre cher pétrole le sera de plus en plus !

    Le temps rend la bonne volonté efficace et la mauvaise mortelle...

    Vulnerant omnes, ultima necat (les molécules de CO2)


  • jppeyrat (---.---.173.14) 9 mai 2006 11:51

    Je découvre le site après consultation du blog de Claude Rivière. Bon résumé de la situation. Bon débat forum. Je repasserai.

    Dans l’article on dit qu’il n’y a pas de modification sur le moteur : je voudrais savoir pourquoi l’auteur a omis de parler de la fragilisation des aciers à l’hydrogène. Cela obligerait quand même à déposer une couche de protection (laquelle ?) sur le circuit moteur de l’H2 ou de prendre des métaux très chers. Quelqu’un a t-il des tuyaux de premières mains sur le sujet ?

    D’autre part, dans l’immédiat, il me semble que l’on peut agir concrètement et rapidement, il y a dans les courriers précédents un inventaire auquel je rajouterais l’Assistance Hydrogène. Son principe s’applique à tous les carburants fossiles ou bios. Cette technique permettrait de réduire les consommations (y compris dans le cas des solutions hybrides) d’au moins 20%. Cela me paraît être un premier pas intéressant et surtout possible tout de suite.

    Qu’en pensez-vous ? En avez-vous entendu parler ?

    jppeyrat


  • jppeyrat (---.---.173.14) 14 mai 2006 16:41

    Suite à mon dernier texte, je n’ai pas parlé de l’Assistance Hydrogène que j’ai repérée et qui me paraît être bien au point.

    visitez le site www.utopiatech.fr Il est question d’électrolyseur embarqué d’un rendement permettant d’être utilisé sur la batterie 12 v et l’alternateur des voitures.L’Hydrogène est introduit par le filtre à air. La gestion des paramètres des éléments utilisés dans le procédé est de haute volée.

    Après il faut attendre la confirmation sur le terrain, mais cela augure bien.

    Merci de donner votre avis

    [email protected]


  • criss (---.---.156.167) 16 mai 2006 23:03

    ça fait des années qu’on peut introduire une part d’eau dans le circuit sur les moteurs diesel et ça marche très bien, on arrive à économiser entre 20 à 40% de gasole, mais il n’y a pas de taxe sur l’eau et c’est ça le frein,


  • spountz 6 juin 2008 21:47

    Si je On peux faire de l’hydrogène avec de l’électricité il faut en produire un peut ! Il est plus facile de trouver des ideés qui exclu ,pétrole gaz charbon .Comme le solaire l’éolien le bois ex...des économies sont indispansables. Il faut agir avec le reste de pétrole qui reste pour se lancer dans de nouvelles énergies

     

     


Réagir