Merde ! Il me manque les mathématiques pour écrire la cosmodynamique quantique
C’est franchement con ce qui m’arrive. Un peu comme si un type composait dans sa tête des symphonies plus fulgurantes que Mozart et ne savait pas les écrire avec des notes de musique sur une partition. La cosmodynamique quantique est une nouvelle dénomination de ce que j’avais défini comme cosmonadologie quantique. J’ai vérifié sur google. Cette dénomination ne renvoie que vers un lien sans pertinence et un de mes commentaires sur Agoravox. En anglais ce n’est pas plus convaincant et c’est tant mieux car je peux m’inscrire dans la précédence et la généalogie des nouveaux concepts. La cosmonadologie quantique est une idée récente. Je me suis mis sérieusement à étudier la physique début 2014 et à la fin de l’année, j’avais un manuscrit dans lequel je livrais mes convictions sur la relativité générale qui ne me paraissait pas constituer la bonne théorie du cosmos. Depuis mes intuitions n’ont pas changé même si j’ai progressé un et convergé vers un point focal où se croisent une conviction et un doute. Le texte écrit y a trois ans pourrait être publié sous le titre « manuscrit de 2014 ». Je ne suis plus certain de vouloir l’éditer.
En science, il y a deux méthodes pour lever un doute. L’expérience ou la théorie. Et parmi les théoriciens qui se sont intéressés à la matière, les uns étaient plus physiciens et les autres du côté des mathématiques. Einstein entre dans la catégorie des physiciens de génie. Ses quatre articles publiés en 1905 sont basés sur des intuitions physiques. Einstein a su imaginer la nature mieux que tous ses contemporains. C’est pour cette raison qu’il a découvert l’effet photoélectrique en combinant l’hypothèse du champ quantifié émise par Planck en 1900 et l’hypothèse atomiste. C’est surtout la relativité restreinte qui l’a placé au sommet de la discipline. Einstein s’est servi de formules élaborées par Lorentz et Poincaré en leur conférant une signification physique. Ce qui représente sa marque de génie. La querelle sur la paternité de la relativité est stérile. Il ne suffit pas d’inventer des formules, il faut leur donner un sens physique. La relativité est une théorie physique. Einstein avait néanmoins des faiblesses mathématiques. Il a pu compter sur Grossmann pour parfaire entre 1915 et 1917 les équations tensorielles de la cosmologie relativiste puis sur Gromer pour les géodésiques en 1927. Mais quel destin tragique que d’avoir introduit la constante cosmologique. Einstein a fini par se demander si le génie n’était pas aussi un couillon.
C’est en mécanique quantique que se sont illustrés des mathématiciens malins. Dirac, auteur d’un traité sur la mécanique quantique qui marqua les esprits. Quant à von Neumann, son flair était plus mathématique que physique et lui aussi écrivit un traité de mécanique quantique en organisant les mathématiques avec un souci esthétique mais sans s’intéresser vraiment à la signification physique des choses. Il a ensuite collaboré dans d’autres projets et fut l’inventeur d’une approche statistique en mécanique quantique en introduisant la matrice densité. Ces grands génies des mathématiques nous renvoient à notre humble fragilité et nous font prendre conscience combien nous sommes démunis pour entrer dans le cercle des initiés quantiques ou cosmiques sans un minimum de bagage mathématique.
Me voilà bien avancé. J’ai trouvé une signification physique approchée pour la dualité CFT/AdS à laquelle les physiciens ne comprennent rien sauf les mathématiques complexes à vous donner la migraine. J’ai capté l’interprétation de la mécanique quantique mais aussi et surtout compris qu’il y a un problème dans la géométrie dynamique d’Einstein qui n’a pas forcément un sens physique. C’est sur ce point focal que je reste avec quelques doutes, bien que penchant en faveur d’une nouvelle théorie alternative que mes faiblesses mathématiques ne pourront pas écrire. C’est ballot comme on dit.
Je me sens tel un voyageur arrivant aux portes de la ville, entrevoyant une tour de Babel mathématique. Les formules physiques sont entassées jusqu’au ciel. Mais nul ne comprend ce désordre mathématique. J’aimerais écrire une ou deux formules mais je reste perplexe, n’ayant pas le secret des maths. Je ne suis pas sûr de l’utilité de ma démarche. En plus, il n’est pas exclu qu’il faille reprendre la physique au début, ce qui est au dessus de mes modestes forces. Les conceptions physiques de la nature parsemées dans les livres scientifiques sont exactes sur le plan technique mais fausses sur le plan ontologique. La science sait utiliser la nature sans la comprendre. Les astrophysiciens glosent sur les exoplanètes sans comprendre notre cosmos. D’autres inventent des multivers sans connaître le monde où nous vivons. La communauté scientifique est gagnée par la décadence. Je pourrais citer quelques noms mais quel intérêt.
Il n’y a pas quatre forces fondamentales mais deux qui gouvernent notre monde classique. La gravité et le magnétisme. Les interactions quantiques ne sont pas des forces ! Ce modeste, facétieux et sibyllin énoncé laisse penser que la physique s’est égarée. Et en plus, c’est vrai que la physique moderne s’est égarée depuis Newton. Nous changeons d’époque mais rares sont ceux qui en ont connaissance.
Faute d’écrire les mathématiques de la cosmodynamique quantique, je me suis essayé à la philosophie scientifique. Quelques réflexions si cela vous intéresse. Bientôt chez Iste éditions, mon livre intitulé : « L’information et la scène du monde ». Pour construire un monde intelligible, il faut un ordre et une compréhension dans les langages de la science. Une cathédrale de Babel en vue.
(Magnétodynamique quantique et cosmodynamique quantique, stairway to heaven, stairway to Nobel. Alléluia, Led Zep in the pocket, yes we can ! C’est franchement con cette histoire. J’entrevois la fin de la physique mais me voilà sans force et bien trop vieux pour trouver les équations de la cosmologie en utilisant des mathématiques que je ne maîtrise pas. En plus, je ne vois aucun mathématicien malin pour faire le job et puis quel intérêt de bousculer Einstein compte tenu du fait que le lauréat de ce défi deviendra plus connu que les Beatles qui étaient déjà plus connus que Jésus-Christ. Je ne tiens pas à être harcelé par une meute de journalistes).