samedi 8 février - par Michel Lebarillec

Qui étaient les Hyperboréens ?

Extrait d'un prochain ouvrage en cours d'écriture.

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Parmi les iles mythiques citées dans les textes antiques, les plus célèbres sont certainement l'Atlantide, Hyperborée, Thulé et Ultima Thulé. Il n’est pas aisé d'identifier précisément ces terres, si tentées qu'elles aient une existence réelle, car les textes sont confus et souvent contradictoires. Il est possible aussi que les connaissances de l'époque étant parcellaires, les auteurs aient mélangés ces différences terres, voire même que la définition ne soit pas la même selon le pays ou l'époque de l'auteur et donc qu'un même mot ne désignait pas toujours le même endroit d'un texte à l'autre. Sans oublier que plusieurs de ces mythes ont été en plus repris et déformés par certaines idéologies. 

Malgré toutes ces difficultés, tentons d'apporter ici un éclairage sur le mystérieux peuple des hyperboréens, terme qui provient du grec hyperborée et signifie "par-delà les souffles du froid Borée". On racontait qu'il s'agit d'un pays merveilleux au Nord, où les habitants vivent heureux jusqu'à des âges avancées et qu'Apollon y passait l'hiver. 

Dans la liste les auteurs antiques ayant fait mention de cette contrée mythique, on peut citer Hérodote, Pindare ou encore Pline l'ancien. Si l'on en croit Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperboréens) :

Les premières mentions des Hyperboréens se trouvent au VIIIe siècle av. J.-C. dans Les Épigones et chez Hésiode.

Mais l'auteur qui donne le plus d'informations factuelles est certainement Diodore de Sicile, un historien d'origine grecque vivant à Rome au premier siècle avant JC (Bibliothèque historique , XLVII) :

Maintenant, pour notre part, comme nous avons fait mention des régions de l'Asie qui sont au nord, nous croyons qu'il n'est pas hors de propos de discuter de la légende des Hyperboréens. Selon ceux qui ont écrit sur les anciens mythes, Hécatée et certains autres disent que dans les régions situées au delà des Celtes, il y a dans l'Océan une île pas plus grande que la Sicile. Cette île, continue le récit, est située au nord, et est habitée par les Hyperboréens, qui sont appelés par ce nom car leur domicile est l'endroit d'où souffle le vent du nord ; et l'île est à la fois fertile et productrice de toute culture, et s'il arrive que le climat soit tempéré, elle produit deux récoltes chaque année. Mieux encore, la légende suivante est racontée, la concernant : Leto est née sur cette île, et c'est pour cette raison qu'Apollon est honoré par eux plus que les autres dieux ; et les habitants sont considérés comme des prêtres d'Apollon, d'après l'habitude qu'ils ont de prier le dieu chaque jour, continuellement et en chanson, et de l'honorer avec excès. Et il y a aussi sur l'île à la fois une magnifique enceinte consacrée à Apollon et un remarquable temple qui est orné de nombreuses offrandes votives et qui est de forme sphérique. De plus, il y a une ville qui est consacrée au dieu, et dont la majorité des habitants sont des joueurs de cithare ; et ceux-ci jouent continuellement de leur instrument dans le temple et chantent des hymnes de louange au dieu, glorifiant ses actes.

L'auteur précise aussi ce qu'il entend par Celtes :

XXXII. Il est bon de définir ici un point ignoré de beaucoup de personnes. On appelle Celtes les peuples qui habitent au-dessus de Marseille, dans l'intérieur du pays, près des Alpes et en deçà des monts Pyrénées. Ceux qui sont établis au-dessus de la Celtique jusqu'aux parties méridionales de cette région, et qui habitent, le long de l'Océan et la forêt Hercynienne, toutes les contrées qui s'étendent de là jusqu'à la Scythie, sont appelés Gaulois (Galates). Cependant les Romains, comprenant tous ces peuples sous une dénomination commune, les appellent tous Gaulois.

A noter que la forêt Hercynienne était une très grand forêt antique située au nord de l'empire romain dont la forêt noire en Allemagne pourrait être un des vestiges. 

Nous retiendrons donc que selon Diodore de Sicile : 

1) il s'agit d'une ile de l'océan Atlantique située au nord de la Gaule, pas plus grande que la Sicile
2) elle est fertile et productrice de toute culture et que le climat y est tempéré
3) il y a aussi sur l'île à la fois une magnifique enceinte consacrée à Apollon et un remarquable temple qui est orné de nombreuses offrandes votives et qui est de forme sphérique
4) de nombreux habitants jouent de la cithare 


5) Leto, la mère d'Apollon serait née sur l'île

En tant qu'iles de l'Atlantique, seules l'Angleterre, l'Irlande et l'Islande pourraient donc prétendre au titre d'Hyperborée mêmes si elles sont toutes les trois plus grandes que la Sicile. On peut bien sûr retirer l'Angleterre de la liste car elle était bien connue du temps de Diodore : Jules César, contemporain de l'auteur y avait débarqué en 55 avant JC pour tenter de conquérir l'ile. Et au vu du deuxième critère de fertilité, on peut aussi éliminer l'Islande, une ile volcanique qui tient son nom de Ice land, la terre de glaces. 

Il ne reste donc que l'Irlande, la plus petite des trois iles. Elle représente environ deux fois la taille de la Sicile mais on peut imaginer aisément la difficulté d'évaluer à l'époque la taille exacte d'une terre que peu de témoins ont pu observer. Mais il nous faut d'abord valider que l'Irlande n'était pas connue à l'époque de Diodore de Sicile et l'information est aisément vérifiable dans Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Hibernia) :

Avant notre ère, Grecs et Romains n'ont que peu de connaissance sur l'Irlande. La plus ancienne trace écrite connue de l'Irlande remonte sous le nom de Herniorum au Ve siècle ou au IVe siècle apr. J.-C. dans les écrits du poète latin Avienus (« Cette île élève au milieu de l'eau sa vaste surface : la nation hibernienne l'habite sur une grande étendue » qui s'inspire d'une vaste compilation d'écrits plus anciens aujourd'hui disparus).

Il faut donc passer en revue les autres caractéristiques citées par Diodore et vérifier que l'Irlande corresponde bien à la description. 

Concernant la production de culture, il semble que ce soit le cas même longtemps avant l'auteur antique, comme en atteste un autre article de Wikipédia consacré à la préhistoire de l'Irlande (https://fr.wikipedia.org/wiki/Préhistoire_de_l'Irlande) : 

Aux Céide Fields, dans le comté de Mayo, un vaste système de champs du Néolithique, sans doute un des plus anciens qui nous soient parvenus, a été trouvé, préservé sous une épaisse couche de tourbe. Ce système consiste en un ensemble de petits champs séparés les uns des autres par des murets en pierres sèches. Les Céide Field ont été exploités pendant de nombreux siècles, entre 3500 et 3000 av. J.-C. Les principales cultures étaient le blé et l’orge.

Pour le temple dédié à Apollon, tout d'abord, nous interprétons la mention "à la fois" comme une indication qu'il existe un seul et même lieu sur l'ile qui remplisse l'ensemble des caractéristiques. Rappelons aussi qu'Apollon est une divinité solaire et que c'est la lumière du soleil qui était adorée, plus que l'astre en lui même. En Irlande, son alter ego est Lug et l’historien Bernard Sergent a dressé la longue liste de leurs points communs dans son ouvrage le livre des dieux. 

Il nous faut donc trouver une enceinte sphérique consacrée au culte solaire et ornée de nombreuses offrandes votives. Il est assez facile de découvrir l'endroit dont il est question ici car la description correspond trait pour trait à l'ensemble mégalithique de Newgrange (cf image II). On peut consulter toutes les informations probantes sur le site en langue anglaise dédié à l'endroit (https://www.newgrange.com) dont sont tirés les extraits suivants traduits en français :

Les archéologues ont classé Newgrange comme un tombeau à couloir, mais Newgrange est désormais reconnu comme étant bien plus qu'un tombeau à couloir. Temple antique est une classification plus appropriée, un lieu d'importance astrologique, spirituelle, religieuse et cérémonielle, tout comme les cathédrales actuelles sont des lieux de prestige et de culte où les dignitaires peuvent être enterrés. 

D'autre part, il est orné de ce qu'ont peut considérer comme des pierres votives (cf image III) : 

Newgrange est un grand tumulus en forme de rein couvrant une superficie de plus d'un acre, retenu à la base par 97 pierres de bordure, dont certaines sont richement décorées d'art mégalithique.

Et pour ceux qui douteraient qu'il s'agissait d'un temple solaire :

Newgrange est surtout connu pour l'illumination de son passage et de sa chambre par le soleil du solstice d'hiver. Au-dessus de l'entrée du passage de Newgrange se trouve une ouverture appelée « boîte de toit ». Cet orifice déconcertant a réservé une grande surprise à ceux qui l'ont déterré. Son but est de permettre à la lumière du soleil de pénétrer dans la chambre pendant les jours les plus courts de l'année, autour du 21 décembre, le solstice d'hiver. À l'aube, du 19 au 23 décembre, un étroit faisceau de lumière pénètre dans la boîte de toit et atteint le sol de la chambre, s'étendant progressivement vers l'arrière de la chambre.
À mesure que le soleil monte plus haut, le faisceau s'élargit à l'intérieur de la chambre de sorte que toute la pièce est illuminée de manière spectaculaire. Cet événement dure 17 minutes, à partir de 9 heures du matin environ. La précision de Newgrange en tant qu'appareil de mesure du temps est remarquable si l'on considère qu'il a été construit 500 ans avant les grandes pyramides et plus de 1 000 ans avant Stonehenge.

On comprendra que la construction d'un tel monument 1000 ans avant Stonehenge ait pu frapper l'imagination des populations antiques et ainsi apporter une aura de mystère aux Hyperboréens ! 

Mais la période de l'année à laquelle le phénomène lumineux se produit, à savoir le solstice d'hiver, constitue un élément tout aussi important. Imaginons donc un adorateur d'Apollon, le jour où la nuit est la plus longue de l'année et où on fête le retour de la lumière, qui assiste éberlué à un évènement où les rayons du soleil viennent illuminer le temple de façon quasi irréelle. On peut comprendre qu'à ses yeux et selon les légendes qui nous sont parvenues, c'est bien chez les Hyperboréens qu'Apollon se réfugie l'hiver ! 

Il n'est pas non plus très difficile de comprendre pourquoi il est fait mention d'habitants qui jouent de la cithare : en effet, sur les armoiries de l'Irlande figure une harpe (cf image IV). Car qu'il s'agisse d'une cithare ou d'une lyre, les instruments de musique préférés d'Apollon et de Lug, ils sont très voisins de la harpe et peuvent être aisément confondus par le commun des mortels.

Et la tradition des bardes celtes qui suivaient les personnalités importantes en chantant leurs louanges peut faire penser à ce que rapporte Diodore :

les habitants sont considérés comme des prêtres d'Apollon, d'après l'habitude qu'ils ont de prier le dieu chaque jour, continuellement et en chanson, et de l'honorer avec excès.

Dernier point, il ne nous reste plus qu'à comprendre pourquoi Léto la mère d'Apollon serait originaire de l'ile. Comme nous l'avons vu, la divinité solaire est le dieu Lug et dans la mythologie celtique irlandaise, sa mère adoptive est l'épouse du roi Eochaid Mac Eirc, la reine Tailtiu qui représente l'Irlande, comme l'explique cet article Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fir_Bolg) :

Son épouse est Tailtiu (la terre), fille de Mag Mor, et mère adoptive de Lug, elle est la personnification de l'île.

Donc au contact des hyperboréens, les Grecs ont fini par intégrer dans leurs mythes que Léto, la mère d'Apollon est originaire de l'ile.

Nous voyons donc que tous les points cités par Diodore de Sicile renvoient bien à l'Irlande. Et sachant qu'à l'époque la Bretagne désignait l'Angleterre, nous en avons la confirmation avec Pline au 1er siècle après JC :

Le pays des Hyperboréens se situe à la même hauteur que la Bretagne. Le jour le plus long y dure 17 heures (Hist. Nat. VI-39). 

Nous pouvons donc affirmer que pour Diodore de Sicile et ses contemporains, les Hyperboréens avaient vécu en Irlande.

(à suivre). 

crédits photos : site newgrange.com, Wikipédia

 

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18 réactions


  • Étirév 8 février 15:04

    LES PRÉ-CELTIQUES OU HYPERBORÉENS
    On ne considère pas les Celtes comme les premières races ayant habité l’hémisphère boréal. Avant eux, on sait qu’une race pré-celtique a existé et peuplé la moitié de la terre, ce sont les Boréens.
    Le mot « Borée » a donné le mot « Hyperborée » qui n’a été employé seulement par les Grecs à une époque où ils avaient déjà perdu le sens de cette antique désignation.
    LES BORÉENS ET LES SUDÉENS
    Toutes les races sont autochtones ; nous nions les émigrations en masse de peuples entiers.
    La race blanche habitait l’hémisphère boréal parce que c’est là qu’elle était sortie de la végétation boréale qui avait été son état embryonnaire.
    Une race noire, plus ancienne, était sortie de la végétation tropicale d’Afrique et d’une partie de l’Asie.
    La race rouge, moins connue, s’était développée sur les hautes montagnes de l’Amérique du Nord. Cette race avait possédé l’hémisphère occidental, pendant que la race jaune possédait l’oriental.
    LEURS LUTTES
    Dès que ces hommes de races diverses furent mis en contact, des rivalités se manifestèrent. La race noire, qui avait mûri plus vite que les autres dans les régions de l’Equateur, était entrée dans la vie à une époque où la race blanche possédait encore la pureté de l’enfance. Cela causa aux blancs hyperboréens de l’horreur pour cette race, en même temps que la couleur noire de leur peau les dégoûtait.
    Fabre d’Olivet croit que la race noire fut appelée « Suthéenne » et que les blancs firent de leur pays le domicile de l’esprit infernal, appelé pour cette raison « Suth » ou « Soth » par les Égyptiens, « Sath » par les Phéniciens, et « Sathan » ou « Sata »n par les Arabes et les Hébreux. Ce nom a servi de racine à celui de « Saturne » chez les Étrusques, et de « Sathur », « Suthur » ou « Surthun » chez les Scandinaves, divinité terrible ou bienfaisante suivant la manière de l’envisager. C’est du celte saxon « Suth » que dérivent l’anglais « South », le belge « Sugd », l’allemand et le français « Sud ». Ce mot désigne proprement tout ce qui est opposé à l’élévation, tout ce qui est bas, tout ce qui sert de base ou de siège. Le mot « sédiment » en dérive par le latin « sedere » qui, lui-même, vient du celte saxon « sitten », en allemand « stizen », s’asseoir.
    Donc, d’après cette doctrine de d’Olivet, la première lutte des hommes avait été celle des Sudéens contre les Boréens, des noirs contre les blancs.
    Les noirs sont plus forts que les blancs parce qu’ils sont plus avancés dans l’évolution sexuelle.
    Mais les Boréens ont une supériorité morale, ils sont purs, alors que les noirs sont les impurs.
    Et c’est ce qui explique que le mot Boréen est devenu un titre d’honneur, dont on a fait « Baron » en Europe. Le titre de Barons et de hauts Barons que s’attribuaient les Hyperboréens signifiait vainqueurs. Et c’est pour cela que ce peuple entrait dans la vie sociale avec la réputation d’un peuple vainqueur. Mais les Sudéens, pour se défendre, donnaient au mot qui les désignait une signification aussi glorieuse : « ils mettaient leur gloire dans le mot Syd qu’on écrit mal à propos Cid » (Fabre d’Olivet, t. I.p. 129).
    Les Celtes appellent leurs ennemis « Pélasks », c’est-à-dire « peaux tannées » (Pélaskon, Pélasges). La région qui entoure toute la mer Méditerranée portait autrefois le nom de Pélasques, parce que des peuples noirs la possédaient.
    Le Péloponèse, nom qui vient de Pélops, signifie archipel. Ce mot est remarquable parce qu’il signifie : ce qui domine sur la mer noire. Mais il peut se faire que le mot « noire ait été pris symboliquement pour représenter la méchanceté ; alors, ce ne serait pas d’une lutte de races qu’il s’agirait, mais d’une lutte morale dans une même race.
    Il est resté dans les anciennes traditions que les noirs sont les peuples ignorants, livrés aux instincts de la bête humaine, ce qui devait horripiler les femmes boréennes. Aussi la première lutte entre les deux races est au fond une lutte de sexes, c’est-à-dire une lutte entre les deux instincts spirituel et sexuel ; et ceci va mieux nous faire comprendre pourquoi cette première lutte est d’ordre moral.
    Fabre d’Olivet dit : « Hébé, dans l’idiome phénicien, est le nom de l’amour féminin spirituel, Chaos est le principe masculin matériel. La secte qui adopta cette cosmogonie fut très répandue et très nombreuse : c’est celle des anciens Celtes. Le mot Chaos, opposé à celui d’Hébé, développe l’idée de tout ce qui sert de base aux choses, de résidu, comme le marc, l’excrément, le caput mortuum, c’est en général tout ce qui demeure d’un être après que l’esprit en est sorti ».
    La couleur blanche représente la Vérité, la science chez les Celtes ; le mot blanc est synonyme de sage, de spirituel. On dit en allemand « Weiss », blanc, et « Wissen », savoir ; « ichweiss », je sais. En anglais, « white », blanc, et « wit », esprit, « witty », spirituel, « wisdom », sagesse.
    On donne le nom de noir aux pays occupés par des noirs.
    Pélasgès, terre noire, était le nom de la Grèce quand elle était occupée par les peuples noirs. Les Héraclides qui vainquirent les Pélopides sont des Boréens appelés Hérules.
    Les peuples dont on trouve les noms dans les anciens auteurs, compris ordinairement sous le nom générique de Celtes ou de Scythes, n’étaient, au fond, que les divisions d’un seul et même peuple, issu d’une seule et même race : les Boréens. Le nom de Celtes qu’ils se donnaient, en général, à eux-mêmes, signifiait « les supérieurs », « les illustres », « les purs ». Le nom de Scythes que leur donnaient leurs ennemis signifiait, au contraire, « les impurs », « les réprouvés » ; il venait du mot « cuth », ou « scuth », appliqué à toute chose qu’on éloigne, qu’on repousse ou qui repousse. Il désignait au propre un crachat. C’était par ce mot injurieux que la race noire caractérisait la blanche, à cause de la couleur du crachat.
    De là l’habitude de cracher en signe de mépris.
    Nous venons de voir que, avant que le nom de Celtes fût connu des anciens, les peuples celtiques avaient été compris sous la dénomination générale de Boréens ou Hyperboréens.
    Puis des noms divers de peuplades celtiques nous sont transmis par les auteurs anciens, en grand nombre, on en compte plus de 150, ce qui prouve que dans cette unité primitive on fit des divisions.
    Ce qu’il y a de certain, c’est qu’ils forment des tribus éparses sur de vastes territoires sous une dénomination qui indiquait, non des peuples différents, mais des initiés à la même vérité, vivant de la même vie. L’unité de civilisation n’implique pas la parenté de race, ni l’identité de langue. Toutes les races de la terre ont été gynécocrates pendant la jeunesse de l’humanité, et des changements profonds peuvent s’accomplir dans la vie matérielle, dans l’industrie, sans cependant que des changements se produisent dans les croyances, et les institutions qui en sont la conséquence.
    L’histoire classique divise les Celtes en deux rameaux.
    Les Gaëls, et les Gallois, appelés aussi Kymris ou Belges.
    SUITE


  • Astrolabe Astrolabe 9 février 09:16

        

    Faudrait voir avec Cabanel, notre archéologue local, s’il n’y aurait pas une connexion avec les géants et les ancient aliens ! smiley 


  • Eric F Eric F 9 février 09:54

    La ’’mer’’ mentionnée n’est pas forcément l’océan Atlantique, et par ailleurs l’Irlande est très à l’Ouest par rapport à la Grèce. En ce cas, il pourrait s’agir de la Scandinavie, non pas vraiment une île mais pouvant le paraitre vu de la côte continentale.


  • Decouz 9 février 10:03

    Les Tuatha Dé Danann de la mythologie irlandaise sont arrivés sur l’île verte, mais ils venaient des quatre îles mythiques du nord, du nord de l’Irlande, apportant avec eux des pouvoirs magiques (ou mieux théurgiques), possible qu’il y une superposition ou confusion dans la mythologie grecque, qui voyait les choses à partir de son lieu géographique et pour laquelle tout ce qui était au nord et à l’ouest se fondait dans le lointain , considérer que pour certains hindous l’hyper borée est le lieu d’origine de leur tradition, un brahmane a écrit à ce sujet pour expliquer que les données cosmologiques des Védas ne peuvent s’expliquer que par une situation proche du pôle (entre autres les journées qui durent des mois entiers).


    • Decouz 9 février 10:06

      @Decouz
      erreur : ce que je voulais mettre en gras, c’est le nord, ces peuples sont arrivés du nord de l’Irlande, des quatre îles du nord de l’Irlande, peuples d’origine divine qui apportaient des pouvoirs magiques ou théurgiques.


  • Rinbeau Rinbeau 9 février 11:12

    Déjà en parlant de Stonehenge.. La présence de grues de 1950 à 1964 ne plaide pas en la faveur d’une authenticité du site.. A considérer que des pierres se trouvaient bien là.. Certainement que d’autres ont été amené.. Une gare avec des entrepôts ont été aménagé pendant la durée des travaux à proximité du site.. Et l’agencement pour en faire une horloge spatiale était plus facile à faire avec des grues qu’avec des cordes, c’est sur..

    Mais déjà.. dès le 17ème siècle des choses ont été faites pouvant susciter des interrogations..

    Quand à la génétique.. Elle nous révèle certainement l’origine des celtes Européens. Il y a 5000 ans l’Europe a été conquise par des russes les yamnayas.. Qui ont remplacés les populations autochtones.. Dernier grand remplacement génétique Européen, que l’archéologie n’avait pas décelé.. A partir de cette époque se diffuse en Europe la culture Celtique, dont celle des Gaulois..

    Quand aux sources originales écrites antiques, il n’y en a pas.. Tous les écrits datent du moyen-âge et peuvent donc avoir été rédigés à n’importe quelle époque !

    Et comme on ne date pas la pierre.. Allez savoir de quand datent toutes ces structures en pierres.. Il y en a de vraies.. Mais aussi certainement de fausses.

    https://odysee.com/@Alpha-Giga:d/Le-faux-mystere-de-Stonehenge:5


  • GoldoBlack 9 février 11:40

    « Déjà en parlant de Stonehenge.. La présence de grues de 1950 à 1964 ne plaide pas en la faveur d’une authenticité du site. »

    Bien sûr Stonehenge a été fabriqué à l’époque contemporaine... Comme Kéops, le Mont Saint-Michel on y a vu des grues dans les années 80 ! ou ta connerie !

    « conquise par des russes les yamnayas »

    Que dire ? « la Gaule occupée par des Français les Gaulois » ? Cette phrase est tellement conne...

    "Quand aux sources originales écrites antiques, il n’y en a pas.. Tous les écrits datent du moyen-âge et peuvent donc avoir été rédigés à n’importe quelle époque !« 

    Dans un vaste complot regroupant tous les copistes de l’époque ?

     »Et comme on ne date pas la pierre"

    Tu vas te cultiver un peu et découvrir les méthodes de datation d’un site qui ne se résume pas au carbone 14... Et en attendant d’acquérir quelque compétences historiques ou archéologiques, tu vas fermer ta mouille bien sagement et écouter ceux qui ont un peu d’instruction.


    • Rinbeau Rinbeau 9 février 11:58

      @GoldoBlack

      Je sais c’est dur de se dire qu’on s’est fait prendre toute sa vie pour une truffe.. En matière d’histoire !
       smiley


    • babelouest babelouest 9 février 12:06

      @GoldoBlack n’oublions pas que la plupart des sites anciens, s’ils n’avaient périodiquement été entretenus, auraient complètement disparu.
      .
      Je prends deux exemples que je connais bien, parce qu’ils sont très proches de là où j’habite.
      https://www.youtube.com/watch?v=e_y35JSR_Yg
      Ce château a la particularité de comporter des couloirs étroits DANS le mur d’enceinte : on ne connaît dans le monde que deux constructions de ce type, celui-ci et le Krak des Chevaliers en Syrie.
      En revanche, celui-là en moins de cent ans est devenu une ruine alors qu’il est plus récent.
      https://www.youtube.com/watch?v=xjlxLI-Rxw8
      La commentatrice est ma belle-fille, documentaliste diplômée.
      .
      S’agissant par exemple de Baalbek ou des pyramides, leur aspect à la fois colossal et monolithique les préservait d’une rapide érosion par les intempéries, et aussi de l’envahissement par la végétation.


    • Rinbeau Rinbeau 9 février 12:07

      @Rinbeau

      Le gogo black.. Y connait pas le téléphone arabe.. 2000 ANS de téléphone arabe.. Je te dis pas le résultat..
       smiley


    • GoldoBlack 9 février 13:32

      @Rinbeau
      Quand c’est expliquer avec tes arguments, on voit toute de suite de quel côté on trouve la truffe...


    • GoldoBlack 9 février 13:32

      @babelouest
      Quel rapport avec ce que j’ai pu écrire ?


    • babelouest babelouest 9 février 20:03

      @GoldoBlack
      le fait que pour qu’une construction soit pérenne, il fait l’entretenir. A moins qu’elle ne soit tellement colossale et de forme simple, comme les pyramides, que ce ne soit pas nécessaire.


    • GoldoBlack 9 février 21:26

      @babelouest
      Et par rapport à ce que j’ai pu affirmé ?
      Parce que sinon, j’avais bien pigé du 1er coup...


    • GoldoBlack 11 février 08:23

      @GoldoBlack
      Bah on ne saura jamais...


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