vendredi 19 août 2022 - par Fergus

Alice Milliat, pionnière du sport féminin mondial

Tombé dans l’oubli, le nom de cette femme de caractère a fort justement été remis en lumière ces dernières années. Une statue à son effigie a même été réalisée et placée dans le hall d’entrée du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) au voisinage de celle de Pierre de Coubertin. Il y a tout juste un siècle, le 20 août 1922, étaient organisés les premiers « Jeux olympiques féminins ». Grâce à la détermination d’Alice Milliat...

Alice Milliat {JPEG}

« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte », affirmait de manière aussi péremptoire que condescendante envers les femmes Pierre de Coubertin, le père des Jeux olympiques modernes, lors des JO de Stockholm en 1912. Des propos qui, prononcés de nos jours par une personnalité contemporaine, ne manqueraient pas de choquer, et qui probablement susciteraient de très virulentes réactions dans la société, et pas seulement dans les rangs des féministes assumées ou dans ceux des pratiquantes du sport au féminin.

C’est dans ce contexte de vive opposition patriarcale à l’émancipation sportive des femmes – l’opinion de Coubertin était alors très majoritaire, y compris dans les rangs féminins – qu’Alice Milliat (1884–1957) s’est battue pour faire triompher ses idées. Elle-même nageuse et rameuse* d’un excellent niveau, cette fille d’épiciers nantais, cofondatrice en 1915 de la Fédération des Sociétés Féminines Sportives de France (FSFSF) milite très tôt pour développer le sport féminin et briser les interdits afin de lui donner une place plus importante dans le cadre des Jeux olympiques.

Plus importante car des femmes sont bel et bien présentes aux JO de Paris dès les jeux de 1900, mais en nombre dérisoire : 22 sur 997 sportifs engagés ! Qui plus est, elles sont cantonnées à des épreuves réputées compatibles avec la féminité, tels l’équitation, le golf, le tennis et la voile. Hors de question de mettre les pieds sur la piste en cendrée d’un stade ! Cela n’est pas satisfaisant aux yeux d’Alice Milliat. En 1919, elle presse le Comité international olympique (CIO) d’admettre les femmes dans les épreuves d’athlétisme aux JO d’Anvers qui doivent se dérouler l’année suivante.

Sans succès ! Le refus opposé par les responsables du CIO, et notamment par son intransigeant président Pierre de Coubertin, est ferme. Sept ans après les JO suédois, l’éminent dirigeant – probablement pas plus misogyne que la plupart des hommes de son temps – n’a pas évolué d’un iota par rapport à ses propos de Stockholm où il déclarait : « Le véritable héros olympique est, à mes yeux, l'adulte mâle individuel. Les JO doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs. » Autrement dit, chacun et chacune à sa place !

Opiniâtre et combative, Alice Milliat refuse de désarmer. Après avoir organisé quelques compétitions dédiées à ses consœurs, notamment en athlétisme et en football – elle crée pour l’occasion la première équipe de France féminine de l’histoire ! –, notre pionnière met sur pied pour l’été 1922 ce qu’elle nomme, par défi au CIO, les Jeux olympiques féminins. Hors de question que cet évènement puisse avoir lieu pour le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), le Suédois Sigfrid Edström, entré dans une colère noire à l’annonce de cette initiative.

Par souci d’apaisement, Alice Milliat renonce à l’appellation JO et rebaptise les compétitions Jeux mondiaux féminins. Elle n’en reste pas moins ferme sur la tenue de cet évènement, au grand dam des autorités masculines. Les épreuves ont lieu à Paris le 20 août 1922, au bois de Vincennes, sur le Stade Pershing (depuis longtemps disparu). Y participent 77 athlètes appartenant à 5 nations (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Suisse et Tchécoslovaquie) engagées dans 11 épreuves. Ces jeux sont un réel succès public : 15 000 spectateurs sont venus assister aux épreuves !

Il y aura trois autres éditions des Jeux mondiaux féminins : à Göteborg en 1926 (100 participantes, 9 nations), à Prague en 1930 (270 participantes, 17 nations) et à Londres en 1934 (200 participantes, 19 nations), toutes organisées par la Fédération sportive féminine internationale (FSFI), extension internationale de la FSFSF. Ces jeux connaissent un succès croissant qui ne manque pas de mettre la pression sur les dirigeants du CIO et de l’IAAF. Hélas ! pour elle, usée par la maladie, les conflits avec les autorités masculines, mais aussi confrontée aux difficultés financières de la FSFI, Alice Milliat jette l’éponge en 1936.

Sa lutte pour l’émancipation des sportives n’a pas été vaine pour autant : la détermination d’Alice Milliat a, comme le soulignent aujourd’hui les historiens du sport, contribué à faire entrer les femmes aux Jeux olympiques dans de nombreuses disciplines d’où elles étaient exclues. Elle a en outre jeté les bases d’une évolution des mentalités sans laquelle n’existerait pas la quasi-parité que nous connaissons de nos jours dans la plupart des compétitions sportives. À cet égard, il est juste que le nom d’Alice Milliat ait, ces dernières années, été remis en lumière et soit désormais régulièrement honoré.

Juste également que des équipements sportifs portent son nom en divers lieux du territoire national. Juste encore qu’une statue à son effigie** trône au siège du CNOSF, au cœur de la Maison du Sport français. Enfin, il serait juste qu’il soit définitivement acté par les élus parisiens que le nom de la salle polyvalente actuellement en construction porte de la Chapelle pour les Jeux olympiques de Paris en 2024, ne soit pas vendu à une marque commerciale comme le souhaitent Anne Hidalgo et d’autres élus de sa majorité – on parle d’une Adidas Arena ! –, mais dédié à cette pionnière du sport féminin mondial : Arena Alice Milliat.

En 1922, âgée de 38 ans, Alice Milliat a été la première femme à obtenir le brevet Audax rameur en parcourant sur la Seine 80 km en moins de 12 heures.

** La création d’une statue à l’effigie d’Alice Milliat a donné lieu à un concours entre les écoles d’arts appliqués de Paris. C’est, sous l’égide du CNOSF, le projet présenté par l’ENSAAMA Olivier de Serres qui a été retenu. La sculpture, d’un design résolument moderne, a été réalisée en laque sur bois et feuilles d’argent montée sur un support en métal. Cette œuvre a été inaugurée le 8 mars 2021, lors de la Journée de la Femme.

 

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Création de la FSFI


51 réactions


  • Clark Kent Philippulus 19 août 2022 08:29

    Déjà, Pierre de Coubertin ne savait pas qu’une olympiade est l’unité de temps constituée par la période de quatre années s’écoulant entre deux jeux olympiques, et non pas la durée des jeux eux-mêmes.

    Alors forcément, il ne savait pas non plus que les femmes pouvaient apprendre à lire ou à écrire, sans aller jusqu’à voter, ce qui semble inimaginable à toute personne sensée.


    • Fergus Fergus 19 août 2022 09:19

      Bonjour, Philippulus

      Vous faites bien de rappeler « qu’une olympiade est l’unité de temps constituée par la période de quatre années s’écoulant entre deux jeux olympiques ».
      Cela dit, je ne ferais pas à Coubertin la critique que vous lui faites sur ce plan. Peut-être a-t-il, par raccourci abusif, utilisé de manière impropre le mot « olympiade » comme le font tant de gens. La formule « Les jeux de la xième olympiade sont ouverts » est pourtant là pour en rappeler le sens tous les quatre ans. 

      Le fait est que Coubertin avait une vision patriarcale  machiste dirions-nous aujourd’hui  du rôle des femmes, de facto choquante de nos jours. Mais comme je l’ai indiqué dans l’article il n’était guère différent de la grande majorité des hommes de son époque. Ni probablement de la majorité des femmes, hélas !


    • Clark Kent Philippulus 19 août 2022 10:07

      @Fergus

      Le baron de Coubertin, français né et mort en Suisse, était un admirateur de la technique anglaise de transposition des méthodes de discipline militaire à la vie civile autrement que par le commandement bête et méchant, mais par la stimulation et le consentement, si ce n’est l’encouragement au zèle chauvin.

      Le vocabulaire du sport est le même que celui de l’armée, à commencer par ce tic de langage inconscient chez plein d’entraineurs : « nos valeurs » (travail, famille, patrie ?), mais aussi pour tous les commentaires des journaux sportifs, inutile de faire un dessin.

      Comme la chasse, le sports, « c’est le défoul’ment national c’est la soupape des frustrés…/… c’est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix ».

      Pour lui et beaucoup de ses héritiers, le sport est le prolongement de la manipulation « hard » de la hiérarchie militaire par une manipulation « soft » de la pyramide sociale.

      Quand l’accès à l’armée n’était pas au programme pour les femmes, pourquoi le sport l’aurait-il été.


    • charlyposte charlyposte 19 août 2022 10:19

      @Philippulus
      T’a mangé Séraphin à ton petit dej ?


    • Clark Kent Philippulus 19 août 2022 10:43

      @charlyposte

      oui


    • Clark Kent Philippulus 19 août 2022 10:47

      @charlyposte

      L’activité physique « bienfaisante » du sport n’est que la partie émergée de l’iceberg dont la partie immergée est un monument d’idéologie.


    • charlyposte charlyposte 19 août 2022 10:52

      @Philippulus
      Comme quoi le sport doit rester un acte personnel quoi qu’il en coûte smiley


    • Aristide Aristide 19 août 2022 12:00

      @Fergus

      Un petit précision sur le mot « olympiade ». Si olympiade est effectivement la durée entre deux jeux olympiques, au pluriel il est « communément » admis que cela soit synonymes des jeux olympiques.

      Des mots de sens différent au singulier ou au pluriel : La vacance de poste a été publiée pendant les vacances. Le débiteur donna ses gages en gage. A travers la lunette arrière, on voyait bien qu’il ne portait pas ses lunettes...


    • Fergus Fergus 19 août 2022 18:53

      Bonjour, Aristide

      « il est « communément » admis que cela soit synonymes des jeux olympiques »

      C’est vrai. Mais c’est dommage car c’est la conséquence d’un manque de rigueur.


    • Et hop ! Et hop ! 19 août 2022 21:31

      @Philippulus : 

      Vous faites de l’anachronisme.

      Le sport (le mot vient du française sport) a toujours été une activité propre aux militaires, plus exactement aux nobles qui étaient les cadres de l’armées et dont la formation comportait dès l’enfance de l’escrime, du tir, de la lutte, de la course, de l’équitation, de la chasse, des courses relais, du saut, des jeux collectifs, de la paume, du croquet,..

      Les gens du peuple et leurs enfants n’avaient pas besoin d’un entraînement physique puisqu’il faisait partie de leur vie quotidienne, qu’ils soient paysans, maçons, forgerons, marins, ils développaient une force et une habileté physique, avec d’ailleurs des jeux et des compétitions intenes à leur profession, ou inter-villageoises. Ils ont disparus avec le régime capitalistemanufacturier.

      Les participants aux jeux olympiques originaux (grecque) étaient tous des soldats, officiers ou pas, il n’y a qu’eux qui s’entraînaient à lancer le javelot, à saute, à franchir, à jeter ou à courrir. 

      La place des filles ne pouvait être que dans les tribunes.

      Ça n’empêchait pas certaines filles de s’avérer excellentes dans certains sports, il y a eu le cas sous le règne des Valois, d’une jeune fille à Paris qui jouait admirablement bien à la paume et qui battait tous les hommes, les gens venaient de loin pour la voir jouer, la foule ne pouvait pas entrer dans la salle du jeu de paume, le roi venait assister à ses matchs. La paume est l’ancêtre du tennis, il y avait la courte paume en salle pour l’hiver, et la longue paume sur gazon l’été.
      La paume était pour le roi, les princes et les nobles un moyen de s’entraîner sur le mode du jeu, comme la chasse qui était un entraînement à la guerre. Il y avait un système de compte très complexe avec des handicaps pour permettre à des joueurs de niveau différent de s’affronter et que le jeu conserve son intérêt. Ce système a été conservé dans les règles de comptage des points du tennis, et le classement des joueurs.

      Pierre de Coubertin était un aristocrate et un dandy, il ne pratiquait que des sports nobles : boxe, course équestre, escrime, tir, rugby, qui sont ceux traditionnels de la préparation physique des officiers, auxquels les Anglais ont ajouté l’aviron.

      Les Anglais avaient mis ces sports libéraux au programme des collèges et des universités, mais il s’agissait de public schools, d’universités comme Oxford, fréquentés par la gentry, pas du tout par la masse des enfants.

      Les collèges et les lycées français étaient conçus traditionnellememnt pour former des futurs juristes, clercs, administrateurs, ingénieurs, des intellectuels, les nobles et les artisans avaient eu d’autres filières de formation spécifiques.

      Sous la IIIe République, il y a un accord pour développer l’éducation physique avec deux conceptions opposée : celle hygiéniste et utilitariste de l’éducation physique à base de gymnastique où les enfants sont caporalisés, et celle du sport proposé par Pierrre de Coubertin, qui semblait une nouveauté importée des collèges anglais, mais qui était l’extension et la démocratisation dans les collèges d’une pratique traditionnelle, organisée en arts libéraux et ludiques, qui avait été pendant des siècles celle des enfants de la noblesse dans le cadre de leur formation militaire.


    • Aimé FAY Aimé FAY 7 septembre 2022 15:07

      @Fergus

      Idem : 5 étoiles + 1 recommandation.


  • charlyposte charlyposte 19 août 2022 10:16

    Je suis désolé de dire que le sport n’a pas le monopole du corps... selon moi le sport est avant tout une activité intime seul dans une immense forêt à découvrir sans modération smiley


    • Fergus Fergus 19 août 2022 11:18

      Bonjour, charlyposte

      Certes ! Mais on peut voir les choses différemment et apprécier de se confronter à des adversaires, ce qui peut être une source de « dépassement de soi ».


    • charlyposte charlyposte 19 août 2022 11:26

      @Fergus
      Selon moi le dépassement de soi dans le sport n’a aucun sens sinon celui d’être politique, financier et ostentatoire ! smiley


    • Fergus Fergus 19 août 2022 11:33

      @ charlyposte

      Tout dépend des rapports qu’à chacun à son corps et à ses performances physiques. 


    • Et hop ! Et hop ! 19 août 2022 21:49

      @Fergus

      Le sport c’est quand une activité physique est faite sans avoir d’utilité.

      Aller au bourg d’ à côté à 10 km à pied ou en vélo pour y faire ses courses ou aller au lycée, ce n’est pas du sport, mais faire un circuit de 20 km habillé en sportif sans autre but que de faire du sport, c’est du sport,

      Prendre sa voiture et rouler 10 km pour aller faire de la marche sur un tapis roulant, ou du vélo stationnaire dans une salle de sport, c’est faire du sport, surtout à cause des vêtements de sport. 

      Faire de l’athlétisme avec une machine dans une salle de fitness, c’est du sport, mais pas de fendre 2 stères de bois avec une masse et un coin en fer.


    • Fergus Fergus 20 août 2022 09:11

      Bonjour, Et hop !

      Je ne suis pas d’accord avec vous.

      Le sport, ce n’est pas « quand une activité physique est faite sans avoir d’utilité », mais lorsqu’elle est codifiée par des règles destinées à mesurer les performances et à organiser des compétitions.

      « Faire de l’athlétisme avec une machine dans une salle de fitness » n’est à mes yeux pas plus du sport qu’effectuer de la rando (aussi difficile soit-elle), juste une « activité physique » visant au bien-être personnel !


  • Laconique Laconique 19 août 2022 10:56

    C’est toujours le même problème avec vous Fergus… Vous vous dites antilibéral sur le plan économique, mais vous faites une promotion acharnée pour le libéralisme sociétal. Or l’un ne va pas sans l’autre. Les sociétés non-libérales sont des sociétés patriarcales. Et les JO modernes sont le temple du consumérisme et de la publicité (JO à Atlanta, chez Coca-Cola). Féminisme et libéralisme, vieille histoire (cf. Bernays).


    • Fergus Fergus 19 août 2022 11:21

      Bonjour, Laconique

      Je ne fais pas de « promotion » des Jeux modernes. Ils existent. Et si, en effet, ils donnent lieu à des dérives « libérales », ils sont aussi porteurs d’une motivation pour les jeunes sportifs, ce qui est positif.


    • troletbuse troletbuse 19 août 2022 13:51

      @Fergus
      Avez vu la performance de Macaron en jet-ski ?. Un exploit de tourner la poignée des gaz devant les photographes ! C’est à signaler  smiley


  • gruni gruni 19 août 2022 11:16

    Bonjour Fergus

    « Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte »

    Il n’est jamais inutile de rappeler le chemin parcouru pas les femmes dans de nombreux domaines, dont le sport. Surtout que rien n’est jamais gagné définitivement si on baisse la garde. Aujourd’hui dans certains pays les droits des femmes sont remis en cause. 


    Moins sérieusement, Dommage que Coubertin ne puisse pas admirer l’esthétique de certaines athlètes d’aujourd’hui. Dommage, elles courent beaucoup trop vite pour moi, je ne peux que les admirer. smiley


    • Fergus Fergus 19 août 2022 11:30

      Bonjour, gruni

      La détermination des femmes à conquérir et à conserver des droits égaux à ceux des hommes est en effet une lutte permanente.

      « Moins sérieusement, Dommage que Coubertin ne puisse pas admirer l’esthétique de certaines athlètes d’aujourd’hui »
      Qui sait ? Peut-être serait-il devenu un fervent soutien du sport féminin s’il lui avait été donné à voir du beach volleysmiley


    • Clark Kent Philippulus 19 août 2022 11:52

      @Fergus

      « Peut-être serait-il devenu un fervent soutien du sport féminin s’il lui avait été donné à voir du beach volley »

      Un soutien gorge, alors ?


    • pemile pemile 19 août 2022 12:19

      @Fergus « La détermination des femmes à conquérir et à conserver des droits égaux à ceux des hommes est en effet une lutte permanente. »

      A reconquérir d’après le roman Complot de Nicolas Beuglet, le premier homme était une femme, le premier dieu était une femme !


    • charlyposte charlyposte 19 août 2022 12:40

      @pemile
      Certaines femmes rêvent de voir les hommes enceintes et certains hommes rêvent de voir bosser les femmes jusqu’à la lie ! hum smiley


    • Fergus Fergus 19 août 2022 15:48

      Bonjour, pemile

      Je ne connais pas ce roman.


    • pemile pemile 19 août 2022 16:03

      @Fergus « Je ne connais pas ce roman. »

      Un thriller basé sur le grand complot des hommes contre les femmes depuis 2000 ans !

      Son dernier roman « Le passager sans visage » est bien plus glauque, basé sur l’histoire vrai et méconnue en France du psychologue pédophile allemand Helmut Kentler, responsable et expert de la protection de l’enfance en Allemagne, pour le placement, PENDANT 40 ANS, d’enfants chez des pédophiles.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Helmut_Kentler


    • Fergus Fergus 19 août 2022 18:46

      @ pemile

      Merci pour ces renseignements. J’ai vu que « Le passager sans visage » est référencé dans la médiathèque de ma ville. Je l’emprunterai prochainement.


  • charlyposte charlyposte 19 août 2022 11:30

    En fin de compte le sport de masse est avant tout un marché super lucratif smiley


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 août 2022 12:33

    Et pourquoi pas le droit de vote en plus...pfff


  • troletbuse troletbuse 19 août 2022 12:37

    Ah heureusement que Fergus vient nous distraire afin qu’on ne s’aperçoive pas que la dictature est là, que le génocide de la planète fait son chemin, etc

    Que dit votre belle-fille sur l’excellent vaxxin contre la vérole du singe, de l’oxyde de graphène et de l’aluminium incorporé et des antennes de téléphonie mobile ?

    Merci, mon bon Fergus  smiley  smiley  smiley


    • Fergus Fergus 20 août 2022 09:13

      Bonjour, Durand

      Dommage que cette histoire soit précédée d’un préambule à vomir !!!


    • Durand Durand 20 août 2022 13:22

      @Fergus

      J’étais certain que ça vous plairait... Oui, ce n’est qu’un préambule..., vous n’avez pas fini de vomir !

      ..


  • grangeoisi grangeoisi 20 août 2022 09:03

    Bonjour Fergus et merci.


  • xana 20 août 2022 11:45

    J’ai cru que vous alliez parler de Violette Morris, qui aurait mérité aussi cet article.


    • Fergus Fergus 20 août 2022 11:55

      Bonjour, xana

      Je n’ai aucune envie d’écrire sur cette sportive (effectivement remarquable sur ce plan) dont la fin de vie a été ternie par de graves soupçons de collaboration avec les occupants nazis.


    • xana 21 août 2022 14:20

      @Fergus
      Je m’en doutais de votre part. Et je me doutais aussi que vous n’auriez « aucune envie d’écrire » sur Violette Morris à cause des « graves soupçons de collaboration ».
      Une condamnation sans appel de Fergus sur des soupçons... Bien-pensance ou hypocrisie ? Les deux sans hésitation. Je suis bien content de votre réponse qui vous démasque définitivement.


    • Fergus Fergus 21 août 2022 16:28

      @ xana

       smiley Votre capacité à déformer les propos est remarquable !

      Je vous signale que je suis resté dans le factuel en évoquant « des soupçons » la concernant.
      En aucun cas je ne l’ai jugée, ni a fortiori « condamnée »  : je laisse aux historiens le soin de dire si ces « soupçons » étaient justifiés ou pas !
      Vous devriez en faire autant.


    • Aristide Aristide 22 août 2022 11:43

      @Fergus

      Allons, vous aviez raison, ne vous laissez pas déborder par ce personnage qui essaie de réhabiliter, aucun soupçon, des certitudes appuyés par des documents, il s’agit de l’avis de TOUS les historiens qui ont travaillé sur le sujet.

      Xana nous fait le coup usé de son modèle Faurisson., il pare de soupçons alors qu’il s’agit de faits. Elle ne s’en cachait pas d’ailleurs.


    • Fergus Fergus 22 août 2022 11:56

      Bonjour, Aristide

      Il semble qu’une partie des accusations portées à l’encontre de Violette Morris  collabo, mais jusqu’à quel point ? — soit quand même quelque peu controversée, notamment concernant les faits d’espionnage et les rapports qu’elle aurait eu avec la Gestapo.

      Cela dit, qu’il y ait proximité idéologique entre Xana et Faurisson paraît hélas ! avéré.


    • Aristide Aristide 22 août 2022 13:26

      @Fergus

      Je ne sais pas où vous avez trouvé une controverse, si ce n’est dans les révisionnistes d’extrême droite antisémite !!! Des amitiés publiques avec ceux de la Carlingue et de la Gestapo, des faits plus vérifiés dans toutes les archives de la France Libre, enfin ... c’est votre affaire de rentrer dans cette prudence assez ... incompréhensible quand on sait avec quelle « certitude » vous usez de la présomption de culpabilité sur des affaires actuelles..

      Mais bon, vous n’êtes pas à une incohérence près .... 

      PS : Et ce n’est pas pour vous chercher quelques noises, vous diriez chicayas, en déformant vos propos, cette prudence dont vous faites preuve ici serait aussi de bon aloi pour des affaires non jugées.


    • Fergus Fergus 22 août 2022 13:37

      @ Aristide

      Vous avez peut-être raison : je n’ai pas fouillé le sujet !
      Je viens néanmoins par curiosité pour ne pas me fier à ma seule mémoire  d’aller lire la page wikipedia qui lui est consacrée, et si elle confirme la collaboration de Violette Morris, elle n’est pas si affirmative sur les autres accusations dont elle a été l’objet.


    • Aristide Aristide 22 août 2022 14:12

      @Fergus

      Ces doutes viennent essentiellement d’une féministe lesbienne Marie-Jo Bonnet qui a publié sur Violette Morris un livre dont le titre est déjà ambiguë « Violette Morris, la scandaleuse ».

      Extrait d’une critique du livre :

      Cette tendance se retrouve également dans le traitement des sources. À vouloir mettre en doute tout document ou tout témoignage qui accuse Violette Morris, le discours prend parfois des allures de plaidoyer. Le lecteur est ainsi déconcerté par les remarques de l’auteur qui juge « plausible » le témoignage d’un simple témoin sans avoir pu vérifier les faits (p. 159) tout en assurant par ailleurs que les informations accablantes pour Violette Morris d’un préfet couvrent « une bavure » (p. 288) ou bien que les policiers des Renseignements Généraux de Rouen sont « mal renseignés » (p. 168). Selon les termes de l’auteur, « “apercevoir” Violette Morris rue des Saussaies n’établit en rien une culpabilité » (p. 295) mais cela n’efface pas non plus le fait qu’elle ait été aperçue en compagnie d’une commission d’Allemands pour procéder à une réquisition d’essence à Cannes à la fin de l’année 1943, puis au bureau du STO dans la même ville. Certes, les attaques dont elle a fait l’objet à titre posthume sont vraisemblablement abusives mais on a parfois l’impression que les morceaux de la première caricature détruite servent à en reconstruire une autre.



    • Fergus Fergus 22 août 2022 14:19

      @ Aristide

      Merci pour ces précisions.


  • xana 21 août 2022 19:22

    Vous l’avez condamnée en refusant de parler d’elle, sur un soupçon, citoyen Fouquier-Tinville.

    Alors qu’elle méritait bien qu’on parle d’elle, justement. Quitte à finir votre article en parlant AUSSI de ce soupçon, qui n’a effectivement rien à voir avec son activité sportive ou féministe.

    C’et là que l’on retrouve toute votre hypocrisie naturelle, Mr Fergus.


    • Fergus Fergus 21 août 2022 19:52

      @ xana

      Commentaire hallucinant !!!

      J’écris sur les sujets qui m’intéressent au moment où j’ai envie de le faire sans que rien ni personne ne puisse me contraindre dans mes choix.
      Et surtout pas une personne qui n’a jamais produit elle-même le moindre article et se contente de commentaires agressifs, fielleux et insultants !

      Ecrivez donc vous-même un article sur cette athlète, je serai parmi les premiers à le valider en modération !


  • xana 21 août 2022 19:26

    De toutes façons elle n’a jamais été jugée : Elle a été assassinée par de prétendus résistants, ce qui a évité à la Justice de se mouiller.

    Vou pouvez attendre tranquillement son procès de réhabilitation en sirotant votre pastis, ce ne sera pas demain la veille.


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