lundi 25 juin 2007 - par masuyer

Agoravox, jusqu’où peut-on supporter la voix du peuple ?

Je souhaite ici céder à mon tour à un petit exercice formel, le billet d’humeur traitant d’Agoravox, auquel d’autres rédacteurs se sont déjà livrés à maintes reprises. Car cette volonté affichée d’être le média citoyen pose un certain nombre de questions qui méritent d’être débattues.

J’ai découvert Agoravox assez récemment et en pleine campagne présidentielle. L’ambiance était, comme plusieurs rédacteurs et commentateurs l’avaient fait remarquer, particulièrement chaude. Certains semblaient le regretter, évoquant un temps que je n’ai pas connu et où les échanges étaient plus policés, où l’esprit le disputait au verbe et si l’on joutait, c’était à fleuret moucheté. J’exagère ici peut-être un peu, mais on ne manquera pas de me corriger.

Lorsque j’ai débarqué, j’ai effectivement trouvé dans les fils des échanges virils mais fair-play , mais aussi d’autres, plus "bruts de décoffrage", un peu rugueux. C’est un peu la même différence qu’entre un rugby de gentlemen, sensibles au beau jeu, et le rugby plus instinctif des clochers. Les deux ont leur charme.

C’est ce joyeux bordel qui m’a attiré, qui m’a fait me prendre au jeu d’Agoravox. J’ai, comme beaucoup je suppose, fait mes armes sur les fils de commentaires où j’ai pu jouter intellectuellement (pas toujours) avec des "contradicteurs", confronter des idées, chercher la faille dans l’argumentaire de mon "adversaire", usant de temps en temps du soupçon de mauvaise foi nécessaire pour pimenter le jeu.

Des amitiés, des inimitiés virtuelles tenaces se créent parfois, des alliances se font et se défont au gré des sujets. On s’empoigne parfois virtuellement par le col en s’abreuvant (moins virtuellement) de noms d’oiseaux.

S’il est un reproche, à mon sens, qu’on ne peut pas faire à Agoravox, c’est le manque de diversité. On peut effectivement déplorer, à l’instar de la Taverne des Poètes, une surreprésentation masculine (il y a toutefois des rédactrices qui contribuent brillament à alimenter Agoravox), mais la plupart des opinions y sont représentées dans les articles ou les commentaires. Diversité de sujets aussi, même si les sujets politiques prédominent. Logiquement chacun se sent sous-représenté, certains le sont sûrement de par le média utilisé (ruraux, personnes âgées, réfractaires à l’informatique, classes populaires). Ceux qui sont proches de l’UMP trouvent qu’Agoravox est, au choix ou alternativement, Modem, PS, gauchiste ; les gauchistes que c’est un repère de fachos, de néolibéraux et/ou de néo-cons. Les classes populaires (où ceux qui s’en réclament) fustigent les bobos. On peut aussi trouver des articles sortant des sentiers battus qui sont de petites bouffées d’air souvent bienvenues.

La diversité se ressent aussi dans la forme. Certains maîtrisent nettement mieux cet aspect que d’autres, il m’arrive souvent d’en jalouser secrètement quelques-uns. Mais il est primordial que des rédacteurs moins aguerris puissent être publiés. D’autant que parmi ceux qui persistent, il me semble que le style devient plus assuré au fur et à mesure des publications. On apprend aussi en faisant. C’est d’ailleurs à ce sujet que j’émettrai mon seul vrai coup de gueule : les commentaires condescendants (pour rester poli) sur l’orthographe ou la qualité d’expression du rédacteur. En général il est vrai que certains commentateurs ne manquent pas de renvoyer le cuistre dans ses cordes. Mais franchement je ne vois rien de plus humiliant et méprisable et c’est pour moi la seule cause fondée (d’un point de vue strictement moral) de censure. Je comprends que des rédacteurs puissent s’en trouver profondément humiliés et préfèrent cesser d’écrire.

Ceux qui estiment que le niveau rédactionnel n’est pas assez élevé trouveront facilement leur bonheur dans d’autres médias (il n’y a que l’embarras du choix) tenus par des professionnels. Si on cherche de l’information bien formatée, Agoravox ne me semble pas le lieu le plus indiqué et c’est son principal intérêt.

Pour en revenir aux commentaires, d’aucuns ont fait remarquer que des commentateurs, souvent protégés par une IP anonyme, venaient "lâcher leur petit étron" sur un fil en évitant soigneusement de revenir sur les "lieux de leur forfait". C’est vrai que c’est parfois agaçant, mais ça fait partie du jeu. Ce genre de commentaires est facile à déceler, on peut selon l’humeur passer dessus en vitesse ou y répondre. Mais nul n’est tenu de les lire et puis si ça peut soulager celui qui s’y est livré...

Finalement la communauté agoravoxienne fait un constat que d’autres avaient fait avant elle. La parole au peuple c’est un beau principe, mais des fois ça sent fort. J’ai moi-même des aspirations politiques qui m’ont fait réaliser ces contradictions. C’est le travers des idéologies de "gauche", qui veut le bonheur du peuple et qui souhaite lui donner la parole mais qui découvre ainsi que les aspirations du "peuple" sont parfois contradictoires avec celles qu’elles lui avaient prêtées. Quand mon collègue ouvrier vote Sarkozy ça me fout les boules, mais dois-je ne souhaiter la démocratie que quand le peuple pensera comme moi ?

Laisser la plus grande liberté d’expression possible permet aussi d’ébranler des certitudes et cela amène parfois à des remises en question dont on aurait préféré se passer mais qui sont salutaires. Bien sûr on peut sortir aigri, frustré d’un échange. Souvent parce qu’on a le sentiment de ne pas avoir gagné la partie, de ne pas avoir été écouté puisque pas compris, puisque l’autre a campé sur ses positions. Pourtant, il suffit de s’interroger quelques instants pour s’apercevoir que chacun, sans forcément le reconnaitre, a fait un pas vers l’autre. Souvent, les choses se policent d’elles-mêmes et, à défaut d’un accord, un respect mutuel (qui sera peut-être transgressé parfois) finit par s’établir.

Tout ça pourquoi ? Pour tuer un dimanche après-midi et flatter un peu mon ego. Et puis pour dire que même si je m’énerve parfois, je trouve mon compte sur Agoravox.



165 réactions


    • Tab Tab 26 juin 2007 17:08

      Et ça se prétend bucheron... smiley

      Félicitation pour ta culture et ton érudition. C’est un plaisir de disserter avec toi.


  • tchoo 25 juin 2007 17:47

    Ah ! le peuple, si on pouvait le dissoudre (non je déc.........)

    des commentaires limites, il y en a,

    des articles ininteressant aussi, mais plus qu’ailleurs

    on se prend des pignes en pleine poires parfois, sans savoir pourquoi, on reste sonner un moment, puis la vie revient et on continu. Finalement les ficelles des agresseurs se voient tellement qu’ils en sont décrédibilisés.

    Alors même si cela déplait à certains « intellectuels » Agoravox est utile et émancipateur !


  • L'enfoiré L’enfoiré 25 juin 2007 19:33

    Cher « bleu » Massuyer,

    Ce n’est pas péjoratif, ce mot « bleu ». Chez nous, ce sont les étudiants de première candi qui vont aller au devant de gros « petits problèmes ». Fin 2005, pour moi, sur AV. AV = A vélo ou à pédalo. smiley

    Comme tous les « nouveaux », tu as dû ressentir des dépassements qui t’ont paru déplacés, hors propos, et parfois, bien pensés, intéressants et même instructifs.

    Très vite, je te rassure, on s’y fait. Je me souviens avoir, après un an de présence, essayé de remotiver un jeune qui dès son premier article, s’était fait descendre en flamme. Tu t’en sors très honnêtement, à mon avis. Je redonne les principes de base. Si tu te sens acculé dans les coins de textes agressifs :

    1. Reste calme. Ne répond pas tout de suite. Cogite une réponse. Temporise.

    2. Le temps que tu as pris, va parfois être utilisé par un autre commentateur qui viendra t’appuyer, sans rien avoir demandé. Les alliés se cachent comme les agresseurs.

    3. Si c’est la foire d’empoigne, change de braquet et utilise l’humour doucereux ou grinçant. Très souvent, en jouant sur les mots, les contrepèteries, les calembours, tu devrais t’en sortir. On n’aime pas ça. « Les bastos, on préfère les donner que les recevoir », comme disait Audiard.

    Voilà, je te donne les secrets d’un rédacteur qui par certains sujets, a eu maille à partir avec des « Lucky Luck » ceux qui tirent plus vite que leur ombre.

    Au fond, chacun en retire un « plus », quand les « armes verbales » sont bien ajustées.

    De toute manière, j’aurais changé de crèmerie si j’avais trouvé meilleure « exit » à ma « blog mania ».

    Si je ne l’ai pas encore dit : « Bienvenu au Club ». smiley


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 20:26

      Merci L’enfoiré,

      pour ce qui est des dépassements ça ne m’a jamais vraiment posé de problèmes, je suis habitué et j’aime bien en général.

      Il m’arrive de ne pas assez temporiser mais je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même.

      Comme je le dis dans mon article, la seule chose que je trouve inadmissible ce sont les commentaires qui visent méchamment le style ou l’orthographe (en général, cela témoigne d’un désaccord avec l’auteur mais une faiblesse argumentaire du commentateur), mais il est vrai qu’il y a souvent un « allié caché ».

      A bientot


  • grangeoisi grangeoisi 25 juin 2007 19:38

    Merci à l’auteur ! Bel aricle qui fait du bien.


  • maxim maxim 25 juin 2007 19:44

    bravo Monsieur Masuyer ,je respecte votre metier habitant moi meme en lisière de forêt ( celle de Fontainebleau ),des bûcherons y travaillant à longueur d’année ...... votre engagement politique vous appartient ,le principal est d’être sincère et je pense que vous l’êtes .... dans AgoraVox ,j’ai trouvé un formidable endroit d’expression qui vous permet de dire ce que vous avez envie pour un sujet donné sans risque d’être interrompu ... on connait ses complices virtuels ,ses adversaires aussi ,les réactions de chacun ,mais nous sommes entre gens de bonne compagnie ,puisque le même sentiment nous anime ,celui de la liberté d’expression ....

    pour ce qui est de l’anonymat ,je suis personnellement obligé de le conserver ,un devoir de reserve m’incombe .....

    j’ai parcouru plusieurs blogs ,c’est Avox qui me semble le plus convivial ,faisons ensemble que ça le demeure .....


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 20:29

      Adama,

      je vais devoir vous remercier et croyez-moi, c’est aussi une douleur.

      Et comme je n’aime pas être en reste, je vais voter positif sur votre commentaire.

       smiley


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 22:19

      Des deux, devinez le radin. smiley


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 22:57

      « Des deux, devinez le radin. »

      Attention Paradisial le juif radin c’est comme le musulman terroriste pour moi, un amalgame douteux. smiley


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 23:43

      Masuyer,

      Je faisais allusion à la Richesse du Coeur.

      Partager un assentiment c’est gratuit. Ici ce n’est pas Second Life. smiley

      En parlant d’argent, permettez-moi de reprendre un passage d’un message que j’avais par le passé adressé à notre Ami Belge.

      J’expliquais le sens de deux citations que j’avais partagé avec lui précédement :

        La citation de Léonard de Vinci « on ne doit appeler richesse les choses que l’on peut perdre » entend que la richesse est loin d’être matérielle, et que la vraie richesse dès que l’on l’acquiert on ne peut plus jamais la perdre (comme la culture, l’érudition, la science, l’expérience, la sagesse, la charité du cœur...), contrairement à toute les autres vanités matérielles que certains peuvent maladroitement prendre pour richesses, comme l’argent par exemple, que l’on peut perdre tout aussi aisément et rapidement que l’on les a acquises.

        La citation de l’Imam Ali « le savoir est la parure du riche tandis que la richesse est la parure du pauvre » (....) abonde dans le même sens, et le conforte davantage.

        Elle entend que le vrai pauvre n’est pas celui qui connaît l’indigence et le manque d’argent, mais est l’individu qui - lorsqu’il paraît en société - ne peut s’attirer la considération des gens et leur estime qu’en se parant par différents signes extérieurs de richesse (vêtements de luxe et/ou signés, bijoux ostentatoires, voiture d’ostentation, argent follement dilapidé et autres extravagances), et qu’en camouflant ses grandes misères intérieures par toutes sortes d’artifices (langage creux mais maniéré, voix solennelle mais fausse, discours intellectualisé mais insipide, torse bombé, accent de pacotille...). Alors que le vrai riche n’est pas logiquement celui qui serait millionnaire, mais est l’individu qui peut s’estimer riche par son éducation, par sa largesse du coeur cœur, par sa vertu, par sa culture, par sa science, par sa sagesse, par son ouverture d’esprit, par, par et par... et qui parvient à s’attirer l’estime de toutes les personnes qu’il rencontre sans qu’il n’ait besoin d’arborer quelconque signe extérieur de richesse.

        Dans ce sens beaucoup de pauvres sont fabuleusement riches, tandis qu’une grande majorité de ceux baignant dans l’opulence sont effroyablement miséreux.

      Lesdites citations sont les deux les meilleures auxquelles je tiens le plus.

      Juré : je ne faisais nullement allusion à l’argent.


    • koton 26 juin 2007 04:02

      bon vu que c noel j’ne pesterai pas sur toi !pour une fois.t’as raison la richesse n’est pas matériel etc....et....a merde j’peu pas:il à encore fallu que tu la ramènes avec ton imam franchement t relou en plus c un ramassis de conneries va direça aux raclos qui traine devant chez moi et tu verras !!!de vinci ok mais t’es repartis en couille.t’es pathétique mon vieux !!!je taquine(ou pas !) tu fetes pas noel allors casse pas les bonbons


    • koton 26 juin 2007 04:04

      bèbèk !!!!!


    • koton 26 juin 2007 22:31

      pas mal du tout...


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 20:46

      Le Furtif,

      décidément j’ai réuni ici la fine fleur d’Agoravox.

      Les commentaires sur l’orthographe ne me gêne pas s’ils sont courtois. Quand ils visent à détruire la crédibilité d’un rédacteur parce que celui-ci n’a pas eu l’heur de plaire au commentateur aigri, il en est autrement.

      Pour ce qui est de la déontologie et de l’indépendance de la presse, je suis peut-être pessimiste mais je ne me fais guère d’illusion. Il faut plutôt chercher à affuter son sens critique.

      J’ai lu l’article de Quitterie Delmas, ma foi fort intéressant. J’émettrai toutefois un bémol : j’ai un peu de mal avec les personnalités politiques qui viennent sévir ici. Au crédit de Mlle Delmas, elle joue tout de même le jeu du forum.

      Sur le fonctionnement interne d’Agoravox, il y a effectivement lieu de débattre mais je n’en connais pas encore l’historique, ni même tous les rouages. Pour le signalement d’abus ma position est claire, je suis contre toute censure à titre personnel, mais si la règle veut qu’il y en ait une, je m’y plie. Mais l’application d’une règle demande une justification, sinon nous sommes dans l’arbitraire.

      Et quoique je ne maitrise pas encore toutes les subtilités du DW dans le texte, le commentaire qu’il vient de laisser à propos de Mlle Delmas ne me parait pas totalement idiot.

      Cordialement


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 21:45

      Quand vous vous adressez à moi dans un langage intelligible, ça me permet d’apprécier votre humour.

      Mais Marsu est un formaliste (il est un peu vieille école) smiley


  • Francis, agnotologue JL 25 juin 2007 20:55

    Picnov écrit : «  »d’après MR TAPIE sur CANAL, la boulette de JL BORLOO c’était la meilleure réponse à chaud au coup bas politique et médiatique de Mr FABIUS«  » (je l’ai entendu aussi).

    Il n’y a eu ni coup bas, ni boulette, tout ça c’est de la soupe médiatique, la pensée unique.

    En politique il n’y a de coups bas qu’entre comparses. On ne pourrait évoquer un coup bas que si droite et gauche s’étaient entendus pour ne pas parler de cette affaire de TVA. Personne ne soutient cette idée. Si entente il y a eu elle a consisté au contraire, à se mettre d’accord pour en parler. Parler ici de coup bas est donc complètement absurde.

    Quant à la boulette, excusez du peu : non seulement Fillon en a rajouté une couche en déclarant que Bruxelles ’nous’ autorise jusqu’à 5% d’augmentation de la TVA, mais le ’gaffeur’ a été promu !

    Je crois quant à moi que cet aveu de la TVA entre les deux tours servait deux objectifs : un, éviter une majorité pléthorique embarrassante, deux, renvoyer l’ascenseur au PS qui a si merveilleusement joué cette présidentielle truquée.

    Présidentielle truquée de bout en bout, en effet : si à la veille du deuxième tour des présidentielles les sondages avaient donné S. Royal gagnante, les ’dépositaires du secret’ n’auraient sûrement pas attendu le journal du dimanche pour révéler le mensonge de la dame, à savoir, un mariage prévu avec François, sous les tropiques ! Et révélation avec évidemment la bénédiction de l’intéressée : n’est-ce pas elle qui leur a fourni toutes les preuves utiles en temps voulu ?.

    Dès la fin de la campagne officielle la victoire de Sarkozy étant acquise, la révélation pouvait attendre le bon plaisir de la madone bafouée et traîtresse à son camp.


    • Francis, agnotologue JL 25 juin 2007 20:58

      pardon à tous, une erreur de manip a conduit ce commentaire ici par erreur. smiley

      Pendant que j’y suis : bien l’article smiley


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 21:47

      On dirait une buvette de Fête de l’Huma un beau jour de septembre.

      Pour Cambronne, je ne sais pas


    • Romain de Pescara 25 juin 2007 22:21

      @Masuyer

      Votre article est intéressant et en tout cas il intègre bien toutes les spécificités de ce que nous appelons la démocratie participative et libre. Bien que le terme libre quand ils existent des censeurs ne me parait pas le plus approprié, mais qu’importe chacun y trouve un espace lui permettant de s’exprimer et de rencontrer à la fois des complices et des contradicteurs.

      Je voulais aussi saluer votre plume taillé finement dans le bois, ce qui me confirme que celui qui dispose d’un talent même si son parcours professionnel l’éloigne de l’érudition, à la force d’un travail personnel peut combler et même dépasser de beaucoup ceux qui ont eu la chance de poursuivre leurs études. Et en cela vous reflétez un bel exemple que je ne manque pas de saluer.

      Je ne pense pas que nous serons d’accord politiquement, vos tendances n’étant pas les miennes, mais vous les exprimer avec conviction et c’est bien là le plus important. J’avoue ne pas comprendre ce que l’on peut espérer du communisme au début du XXIème siècle, mais vous saurez surement quand l’occasion se présentera, argumenter sur ce sujet. Pour ma part il me semble qu’il s’agit déjà d’une doctrine d’un autre temps. Mais rassurez-vous le libéralisme outrancier qui ne respecte plus ceux qui le font vivre, ne me convient pas non plus. Il existe peut-être une autre voie. A nous peut-être de la tracer. Mais je m’égare....

      Bien à vous

      Romain

      PS Je me suis peut-être trompé sur votre parcours personnel, dans ce cas ne m’en tenez pas rigueur, j’aime les belles histoires où l’homme réussit à dépasser sa condition smiley


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 22:36

      Romain de Pescara,

      Mais quel est ce carcan nommé condition ?! Pffff.

      La nature inspire la grâce, le bitume inspire les pots d’échappement [Paradisial].


    • Romain de Pescara 25 juin 2007 22:38

      @Paradisial

      Une simple expression.


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 22:43

      Romain de Pescara,

      Vous me rassurez.

      Bien à vous.


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 22:48

      ps : je devais rajouter partiellement à la fin de la deuxième ligne.


    • Romain de Pescara 25 juin 2007 22:55

      le post scriptum est fait pour cela, le partiellement fini.


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 23:02

      L’a priori mal finit le conditionnel.


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 23:04

      ps : et notament ceux qui usent des deux.

      Jamais deux sans trois.


    • Romain de Pescara 25 juin 2007 23:11

      Heureusement le conditionnel relativise l’a priori.

      Sauf peut-être pour celui qui y fait un pas de trop.


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 23:16

      L’a priori est toujours de trop, avec ou sans conditionnel.


    • Romain de Pescara 25 juin 2007 23:21

      @Paradisial

      Il est des contrées ou je n’ai jamais trouvé aventure. L’ a priori ne fait pas partie de mes voyages et fort heureusement la nature m’en a dépourvu.

      Je vous souhaite une excellente soirée, je m’éloigne de ce fil pour reprendre à nouveau la lecture des fragments d’un enseignement inconnu.

      Romain


    • Paradisial Paradisial 25 juin 2007 23:28

      Romain de Pescara,

      Je vous apprécie bien, ne m’en voulait pas pour l’échange d’en haut.

      L’Homme est ce qu’il est.

      En parlant de fragments d’un enseignement pas assez bien connu, je vous dédie ainsi qu’à Masuyer cette page, où vous pourrez faire un peu de lecture exotique.

      La Fontaine était trop inspiré.


    • koton 26 juin 2007 03:45

      pas terrible


    • koton 26 juin 2007 03:47

      mais le papier est vraiment psychée


    • bozz bozz 25 juin 2007 22:08

      et hoh ! copieur ! ce sont les trolls sarkozystes les salauds (marque déposée chez Bonnet and Co)


    • masuyer masuyer 25 juin 2007 23:00

      « et hoh ! copieur ! ce sont les trolls sarkozystes les salauds (marque déposée chez Bonnet and Co) »

      c’est donc ça, Bozz, le refus de la repentance chez Sarkozy, la peur d’être distancé dans la course à la vicimisation ?


    • bozz bozz 25 juin 2007 23:06

      presque mon cher Masuyer ! nous sommes les seuls vrais salauds puisque sarkozystes, notre président n’est quant- à lui victime que de Richard Attias !

      je crois que chacun doit avoir son insulte déposée comme cela il n’y a plus de confusion (ou de con en fusion), c’est assez simple : salaud et là directement tu sais qu’il s’adresse à un sarkozyste snoopiforme pas besoin de lire le fil dans son entièreté !


    • bozz bozz 26 juin 2007 14:00

      pfff alors dans ce cas là trouvez vous vos propres insultes je propose trotsko mais pour certains c’est un compliment... dur dur n’est pas Bonnet qui veut !


  • Béguin Etranger 26 juin 2007 00:58

    Si cet article a les qualités qu’on a dites, il ne me semble pas qu’il réponde à son titre. Comme il se trouve que j’ai une réponse toute faite et précise, je vous en fait part ; voici donc ce que vous ne lirez pas dans une tribune prétendument libre :

    Madame, Monsieur,

    On sait bien que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ; l’idée est donc d’appliquer ce principe au champ social.

    On se laisse dire que rien n’est simple : nous pensons au contraire que le plus difficile est de s’entendre, de se comprendre. C’est pourquoi toute action nécessite une phase de concertation : nous avons donc visé au plus ouvert et au plus précis. Mais il semble que, ce faisant, nous excitons quantités de préjugés, jusque chez ceux qu’on imaginait les plus souples.

    Les mouvements révolutionnaires (de changements sociaux profonds), jusqu’à aujourd’hui, procèdent des provocations des maîtres. Et dans ces mouvements même le mouvement réellement offensif est timide en un sens, la défense monopolise beaucoup d’énergie, la confiance ne gagne pas ; les maîtres conservent le plus souvent l’initiative. C’est pourquoi il nous semble prépondérant de soutenir un discours offensif qui dise la confiance radicale que nous voulons opposer pratiquement à la méfiance et à la superficialité ambiantes. Il s’agit pour nous de favoriser le plus possible la liberté individuelle la plus élémentaire (fondamentale), le plus vite ; car c’est la meilleure base pour les échanges humains et avec soi pour commencer. Et avant même la liberté de faire, c’est à la liberté d’être que nous pensons (au vrai nous ne les distinguons pas). Bref, nous ne transigerons pas sur les questions du travail, de l’argent et de la survie.

    Mais soyons clairs, ce qui favorise ce projet ce ne sont pas des critiques de détail et des états d’âmes, plutôt la communication des évolutions pratiques que le TPi (ci-joint) vous incite à instaurer et leurs résultats. Nous ne nous soucions pas tant des opinions et des marottes de « notre » chapelle que de son action auprès du tout-venant. Tout au plus nous faudra-t-il donner quelques précisions (certains par exemple confondent le TPi avec de l’assistanat ; le coup de l’inflation ne devrait plus guère tarder). Et il nous faudra encore aborder l’esprit du détournement des lois pour avancer vers la maturité du genre humain. Car en plus de paraître spontanément assez incontestable et enviable, pratiquement et théoriquement, notre proposition/discrimination est corroborée par le fait que seule sa perspective nous enthousiasme de façon conséquente : la vie tronquée, châtrée, stérilisée, débile, nous est un poids de plus en plus insupportable. Sans haine congénitale, acquise ou autres, nous en venons à nous découvrir des ennemis indignes. Nous sommes si peu de chose socialement, politiquement, écologiquement, cosmiquement, spontanément, comment ne pas prétendre y remédier de toute urgence ?

    Le TPi défie la puissance fabuleuse de l’Argent, du travail et de la peur (survie). Aujourd’hui, c’est de voter qui est antidémocratique puisqu’on ne choisit qu’entre des partisans de l’esclavage. Ce qu’on ne peut imaginer à notre place il nous faut le prendre. Nous partons de cette hypothèse, du constat que voter est inutile. Ai-je la force de soutenir cette thèse publiquement comme elle l’exige (une enquête sur la chose publique par le public même) ? Ai-je le droit de solliciter la chose publique de façon systématique et spontanée dans le sens de la liberté et de la bonne intelligence ? C’est à vous de le dire, de décider, pour vous-même, tous.

    Béguin Etranger, mandataire du parti du monde, pour le journal officiel du pauvre

    [Communication aux forums http://www.appelauxsansvoix.org/forum/index.php, http://www.xsorbit1.com/users/franckeinstein/index.cgi?board=Comptoir, aux coordinations du forum social des quartiers populaires (e-mail) et à l’hebdomadaire La Vie (emails et courriers aux dirigeants, courrier des lecteurs, lecteurs). Mais aussi aux habitants de nos quartiers respectifs :]

    Trésor Public inconnu :

    POUR TOUT LE MONDE, AU PLUS TARD LE 7 MAI 2008, 2000 € net / MOIS

    Parce qu’il n’y a plus d’Etats nationaux - mais que nous vivons tous dans un état d’esprit qui domine le monde

    Mais ne vous inquiétez pas, vous comprendrez toujours l’essentiel, l’utile et l’agréable. Ainsi :

    1. transmettez, communiquez cette idée naissante au plus grand nombre de gens, en tous genres, autour de vous, tout le temps, partout / puis essayez de rester en bonne intelligence sur ce seul sujet (TPi)

    2. croyez en ce projet devenu votre ou n’y croyez pas / veuillez nous préciser en quelques mots pourquoi vous ne pouvez pas y croire

    En fait ceci est une expérience démocratique, un pari laïc

    parce qu’il nous semble que nous pouvons simplement résoudre de nombreux problèmes sociaux (qui pèsent sur les discours et les réjouissances publiques : vie commune, emploi, logement, discriminations, immigration, éducation, infantilisation, sécurité sociale, dette publique...) ; et dans le même mouvement critiquer pratiquement la domination du travail sur la vie.

    nous estimons donc que tout le monde, quand il le demande, devrait recevoir 2000 € net / mois pendant 9 mois (puis demander à nouveau, aussi longtemps qu’il jugera avoir besoin de cet argent). Ce revenu équivaut au coût de la survie (matérielle et morale) de la basse classe moyenne dans le lieu où vous êtes (par exemple 2000 € en France en 2007). Ce revenu n’est pas imposable (l’imposition commence au-delà de 2000 € selon les barèmes actuels) ; pas automatique, pas obligatoire (il faut le demander quelque soit son âge ; cela vaut pour ceux que l’on définit encore comme « mineurs »).

    C’est une expérience démocratique parce qu’elle est provoquée par une vieille idée qui prouve la lâcheté et la passivité du personnel politique. C’est une expérience démocratique parce que nous, les gens, décidons que la réalisation de cette proposition est la première urgence ; et que nous commençons de comprendre et d’apprécier que rien d’important ne se fasse sans nos impulsions. C’est pourquoi nous devons solliciter le personnel politique en occident et partout dans le monde si nous voulons le moindre accomplissement de notre volonté de vivre. Nous sommes fatigués d’attendre ; nous sommes assez matures pour imposer notre sens de la responsabilité (de la dignité). Nous avons confiance en nous-mêmes comme en quiconque, comme en notre parole.

    Les médias découvriront officiellement notre projet à partir du 7 mai 2007. Le personnel politique aura jusqu’au 7 mai 2008 pour le réaliser mondialement. Nous, les gens, avons juste à nous mobiliser, ainsi que notre attention commune, dans cette seule perspective (TPi). Certains demanderont peut-être comment nous mesurerons nos forces : mais pour atteindre notre but nous devons considérer que d’autres vont tenter de récupérer le mouvement que nous sommes. Cette résistance d’arrière-garde nous mobilisera et manifestera assez nos dispositions comme communes à la majorité de gens à travers le monde - ou pas (considérant que les exigences pratiques excluent les tièdes). Si votre principale inquiétude est financière, comme on peut s’y attendre, écoutez ceci : la Bourse, l’argent, les dettes publiques etc. ne sont que des conventions, des accords internationaux. Mais les nations sont mortes, agonisent. Nous, les anonymes, sommes le seul monde réel. Nous considérons même que la dette publique est le signe de notre recherche du meilleur pour tous (liberté) ; ainsi une profonde et énorme dette est un bon signe qui signifie la richesse du monde selon nous. Mais si vous laissez les dames penser statistiquement que cette société n’est pas si mauvaise, nous ne pourrons pas nous entendre. Bien que nous ne semblions pas dans la pire situation, même pour nous c’est trop de luttes stériles et de martyr insensé qui violent et renfrognent notre subjectivité.

    Toutes les actions doivent être envisagées, considérant toujours les médias dominants comme des ennemis que nous pourrions avoir à occuper et à utiliser éventuellement.

    MAIS D’ABORD NOUS DEVONS ENGAGER NOTRE PAROLE DANS LA BATAILLE

    Ce texte est un prétexte.

    [http://ecrivainpublik.free.fr/quefaire.htm]


  • Béguin Etranger 26 juin 2007 01:16

    Si cet article a les qualités qu’on a dites, il ne me semble pas qu’il réponde à son titre. Comme il se trouve que j’ai une réponse toute faite et précise, je vous en fait part ; voici donc ce que vous ne lirez pas dans une tribune prétendument libre :

    Madame, Monsieur,

    On sait bien que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ; l’idée est donc d’appliquer ce principe au champ social.

    On se laisse dire que rien n’est simple : nous pensons au contraire que le plus difficile est de s’entendre, de se comprendre. C’est pourquoi toute action nécessite une phase de concertation : nous avons donc visé au plus ouvert et au plus précis. Mais il semble que, ce faisant, nous excitons quantités de préjugés, jusque chez ceux qu’on imaginait les plus souples.

    Les mouvements révolutionnaires (de changements sociaux profonds), jusqu’à aujourd’hui, procèdent des provocations des maîtres. Et dans ces mouvements même le mouvement réellement offensif est timide en un sens, la défense monopolise beaucoup d’énergie, la confiance ne gagne pas ; les maîtres conservent le plus souvent l’initiative. C’est pourquoi il nous semble prépondérant de soutenir un discours offensif qui dise la confiance radicale que nous voulons opposer pratiquement à la méfiance et à la superficialité ambiantes. Il s’agit pour nous de favoriser le plus possible la liberté individuelle la plus élémentaire (fondamentale), le plus vite ; car c’est la meilleure base pour les échanges humains et avec soi pour commencer. Et avant même la liberté de faire, c’est à la liberté d’être que nous pensons (au vrai nous ne les distinguons pas). Bref, nous ne transigerons pas sur les questions du travail, de l’argent et de la survie.

    Mais soyons clairs, ce qui favorise ce projet ce ne sont pas des critiques de détail et des états d’âmes, plutôt la communication des évolutions pratiques que le TPi (ci-joint) vous incite à instaurer et leurs résultats. Nous ne nous soucions pas tant des opinions et des marottes de « notre » chapelle que de son action auprès du tout-venant. Tout au plus nous faudra-t-il donner quelques précisions (certains par exemple confondent le TPi avec de l’assistanat ; le coup de l’inflation ne devrait plus guère tarder). Et il nous faudra encore aborder l’esprit du détournement des lois pour avancer vers la maturité du genre humain. Car en plus de paraître spontanément assez incontestable et enviable, pratiquement et théoriquement, notre proposition/discrimination est corroborée par le fait que seule sa perspective nous enthousiasme de façon conséquente : la vie tronquée, châtrée, stérilisée, débile, nous est un poids de plus en plus insupportable. Sans haine congénitale, acquise ou autres, nous en venons à nous découvrir des ennemis indignes. Nous sommes si peu de chose socialement, politiquement, écologiquement, cosmiquement, spontanément, comment ne pas prétendre y remédier de toute urgence ?

    Le TPi défie la puissance fabuleuse de l’Argent, du travail et de la peur (survie). Aujourd’hui, c’est de voter qui est antidémocratique puisqu’on ne choisit qu’entre des partisans de l’esclavage. Ce qu’on ne peut imaginer à notre place il nous faut le prendre. Nous partons de cette hypothèse, du constat que voter est inutile. Ai-je la force de soutenir cette thèse publiquement comme elle l’exige (une enquête sur la chose publique par le public même) ? Ai-je le droit de solliciter la chose publique de façon systématique et spontanée dans le sens de la liberté et de la bonne intelligence ? C’est à vous de le dire, de décider, pour vous-même, tous.

    Béguin Etranger, mandataire du parti du monde, pour le journal officiel du pauvre

    [Communication aux forums http://www.appelauxsansvoix.org/forum/index.php, http://www.xsorbit1.com/users/franckeinstein/index.cgi?board=Comptoir, aux coordinations du forum social des quartiers populaires (e-mail) et à l’hebdomadaire La Vie (emails et courriers aux dirigeants, courrier des lecteurs, lecteurs). Mais aussi aux habitants de nos quartiers respectifs :]

    Trésor Public inconnu :

    POUR TOUT LE MONDE, AU PLUS TARD LE 7 MAI 2008, 2000 € net / MOIS

    Parce qu’il n’y a plus d’Etats nationaux - mais que nous vivons tous dans un état d’esprit qui domine le monde

    Mais ne vous inquiétez pas, vous comprendrez toujours l’essentiel, l’utile et l’agréable. Ainsi :

    1. transmettez, communiquez cette idée naissante au plus grand nombre de gens, en tous genres, autour de vous, tout le temps, partout / puis essayez de rester en bonne intelligence sur ce seul sujet (TPi)

    2. croyez en ce projet devenu votre ou n’y croyez pas / veuillez nous préciser en quelques mots pourquoi vous ne pouvez pas y croire

    En fait ceci est une expérience démocratique, un pari laïc

    parce qu’il nous semble que nous pouvons simplement résoudre de nombreux problèmes sociaux (qui pèsent sur les discours et les réjouissances publiques : vie commune, emploi, logement, discriminations, immigration, éducation, infantilisation, sécurité sociale, dette publique...) ; et dans le même mouvement critiquer pratiquement la domination du travail sur la vie.

    nous estimons donc que tout le monde, quand il le demande, devrait recevoir 2000 € net / mois pendant 9 mois (puis demander à nouveau, aussi longtemps qu’il jugera avoir besoin de cet argent). Ce revenu équivaut au coût de la survie (matérielle et morale) de la basse classe moyenne dans le lieu où vous êtes (par exemple 2000 € en France en 2007). Ce revenu n’est pas imposable (l’imposition commence au-delà de 2000 € selon les barèmes actuels) ; pas automatique, pas obligatoire (il faut le demander quelque soit son âge ; cela vaut pour ceux que l’on définit encore comme « mineurs »).

    C’est une expérience démocratique parce qu’elle est provoquée par une vieille idée qui prouve la lâcheté et la passivité du personnel politique. C’est une expérience démocratique parce que nous, les gens, décidons que la réalisation de cette proposition est la première urgence ; et que nous commençons de comprendre et d’apprécier que rien d’important ne se fasse sans nos impulsions. C’est pourquoi nous devons solliciter le personnel politique en occident et partout dans le monde si nous voulons le moindre accomplissement de notre volonté de vivre. Nous sommes fatigués d’attendre ; nous sommes assez matures pour imposer notre sens de la responsabilité (de la dignité). Nous avons confiance en nous-mêmes comme en quiconque, comme en notre parole.

    Les médias découvriront officiellement notre projet à partir du 7 mai 2007. Le personnel politique aura jusqu’au 7 mai 2008 pour le réaliser mondialement. Nous, les gens, avons juste à nous mobiliser, ainsi que notre attention commune, dans cette seule perspective (TPi). Certains demanderont peut-être comment nous mesurerons nos forces : mais pour atteindre notre but nous devons considérer que d’autres vont tenter de récupérer le mouvement que nous sommes. Cette résistance d’arrière-garde nous mobilisera et manifestera assez nos dispositions comme communes à la majorité de gens à travers le monde - ou pas (considérant que les exigences pratiques excluent les tièdes). Si votre principale inquiétude est financière, comme on peut s’y attendre, écoutez ceci : la Bourse, l’argent, les dettes publiques etc. ne sont que des conventions, des accords internationaux. Mais les nations sont mortes, agonisent. Nous, les anonymes, sommes le seul monde réel. Nous considérons même que la dette publique est le signe de notre recherche du meilleur pour tous (liberté) ; ainsi une profonde et énorme dette est un bon signe qui signifie la richesse du monde selon nous. Mais si vous laissez les dames penser statistiquement que cette société n’est pas si mauvaise, nous ne pourrons pas nous entendre. Bien que nous ne semblions pas dans la pire situation, même pour nous c’est trop de luttes stériles et de martyr insensé qui violent et renfrognent notre subjectivité.

    Toutes les actions doivent être envisagées, considérant toujours les médias dominants comme des ennemis que nous pourrions avoir à occuper et à utiliser éventuellement.

    MAIS D’ABORD NOUS DEVONS ENGAGER NOTRE PAROLE DANS LA BATAILLE

    Ce texte est un prétexte.

    http://ecrivainpublik.free.fr/quefaire.htm


  • Béguin Etranger 26 juin 2007 01:28

    Si cet article a les qualités qu’on a dites, il ne me semble pas qu’il réponde à son titre. Comme il se trouve que j’ai une réponse toute faite et précise, je vous en fait part ; voici donc ce que vous ne lirez pas dans une tribune prétendument libre :

    Madame, Monsieur,

    On sait bien que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ; l’idée est donc d’appliquer ce principe au champ social.

    On se laisse dire que rien n’est simple : nous pensons au contraire que le plus difficile est de s’entendre, de se comprendre. C’est pourquoi toute action nécessite une phase de concertation : nous avons donc visé au plus ouvert et au plus précis. Mais il semble que, ce faisant, nous excitons quantités de préjugés, jusque chez ceux qu’on imaginait les plus souples.

    Les mouvements révolutionnaires (de changements sociaux profonds), jusqu’à aujourd’hui, procèdent des provocations des maîtres. Et dans ces mouvements même le mouvement réellement offensif est timide en un sens, la défense monopolise beaucoup d’énergie, la confiance ne gagne pas ; les maîtres conservent le plus souvent l’initiative. C’est pourquoi il nous semble prépondérant de soutenir un discours offensif qui dise la confiance radicale que nous voulons opposer pratiquement à la méfiance et à la superficialité ambiantes. Il s’agit pour nous de favoriser le plus possible la liberté individuelle la plus élémentaire (fondamentale), le plus vite ; car c’est la meilleure base pour les échanges humains et avec soi pour commencer. Et avant même la liberté de faire, c’est à la liberté d’être que nous pensons (au vrai nous ne les distinguons pas). Bref, nous ne transigerons pas sur les questions du travail, de l’argent et de la survie.

    Mais soyons clairs, ce qui favorise ce projet ce ne sont pas des critiques de détail et des états d’âmes, plutôt la communication des évolutions pratiques que le TPi (ci-joint) vous incite à instaurer et leurs résultats. Nous ne nous soucions pas tant des opinions et des marottes de « notre » chapelle que de son action auprès du tout-venant. Tout au plus nous faudra-t-il donner quelques précisions (certains par exemple confondent le TPi avec de l’assistanat ; le coup de l’inflation ne devrait plus guère tarder). Et il nous faudra encore aborder l’esprit du détournement des lois pour avancer vers la maturité du genre humain. Car en plus de paraître spontanément assez incontestable et enviable, pratiquement et théoriquement, notre proposition/discrimination est corroborée par le fait que seule sa perspective nous enthousiasme de façon conséquente : la vie tronquée, châtrée, stérilisée, débile, nous est un poids de plus en plus insupportable. Sans haine congénitale, acquise ou autres, nous en venons à nous découvrir des ennemis indignes. Nous sommes si peu de chose socialement, politiquement, écologiquement, cosmiquement, spontanément, comment ne pas prétendre y remédier de toute urgence ?

    Le TPi défie la puissance fabuleuse de l’Argent, du travail et de la peur (survie). Aujourd’hui, c’est de voter qui est antidémocratique puisqu’on ne choisit qu’entre des partisans de l’esclavage. Ce qu’on ne peut imaginer à notre place il nous faut le prendre. Nous partons de cette hypothèse, du constat que voter est inutile. Ai-je la force de soutenir cette thèse publiquement comme elle l’exige (une enquête sur la chose publique par le public même) ? Ai-je le droit de solliciter la chose publique de façon systématique et spontanée dans le sens de la liberté et de la bonne intelligence ? C’est à vous de le dire, de décider, pour vous-même, tous.

    Béguin Etranger, mandataire du parti du monde, pour le journal officiel du pauvre

    [Communication aux forums http://www.appelauxsansvoix.org/forum/index.php, http://www.xsorbit1.com/users/franckeinstein/index.cgi?board=Comptoir, aux coordinations du forum social des quartiers populaires (e-mail) et à l’hebdomadaire La Vie (emails et courriers aux dirigeants, courrier des lecteurs, lecteurs). Mais aussi aux habitants de nos quartiers respectifs :]

    Trésor Public inconnu :

    POUR TOUT LE MONDE, AU PLUS TARD LE 7 MAI 2008, 2000 € net / MOIS

    Parce qu’il n’y a plus d’Etats nationaux - mais que nous vivons tous dans un état d’esprit qui domine le monde

    Mais ne vous inquiétez pas, vous comprendrez toujours l’essentiel, l’utile et l’agréable. Ainsi :

    1. transmettez, communiquez cette idée naissante au plus grand nombre de gens, en tous genres, autour de vous, tout le temps, partout / puis essayez de rester en bonne intelligence sur ce seul sujet (TPi)

    2. croyez en ce projet devenu votre ou n’y croyez pas / veuillez nous préciser en quelques mots pourquoi vous ne pouvez pas y croire

    En fait ceci est une expérience démocratique, un pari laïc

    parce qu’il nous semble que nous pouvons simplement résoudre de nombreux problèmes sociaux (qui pèsent sur les discours et les réjouissances publiques : vie commune, emploi, logement, discriminations, immigration, éducation, infantilisation, sécurité sociale, dette publique...) ; et dans le même mouvement critiquer pratiquement la domination du travail sur la vie.

    nous estimons donc que tout le monde, quand il le demande, devrait recevoir 2000 € net / mois pendant 9 mois (puis demander à nouveau, aussi longtemps qu’il jugera avoir besoin de cet argent). Ce revenu équivaut au coût de la survie (matérielle et morale) de la basse classe moyenne dans le lieu où vous êtes (par exemple 2000 € en France en 2007). Ce revenu n’est pas imposable (l’imposition commence au-delà de 2000 € selon les barèmes actuels) ; pas automatique, pas obligatoire (il faut le demander quelque soit son âge ; cela vaut pour ceux que l’on définit encore comme « mineurs »).

    C’est une expérience démocratique parce qu’elle est provoquée par une vieille idée qui prouve la lâcheté et la passivité du personnel politique. C’est une expérience démocratique parce que nous, les gens, décidons que la réalisation de cette proposition est la première urgence ; et que nous commençons de comprendre et d’apprécier que rien d’important ne se fasse sans nos impulsions. C’est pourquoi nous devons solliciter le personnel politique en occident et partout dans le monde si nous voulons le moindre accomplissement de notre volonté de vivre. Nous sommes fatigués d’attendre ; nous sommes assez matures pour imposer notre sens de la responsabilité (de la dignité). Nous avons confiance en nous-mêmes comme en quiconque, comme en notre parole.

    Les médias découvriront officiellement notre projet à partir du 7 mai 2007. Le personnel politique aura jusqu’au 7 mai 2008 pour le réaliser mondialement. Nous, les gens, avons juste à nous mobiliser, ainsi que notre attention commune, dans cette seule perspective (TPi). Certains demanderont peut-être comment nous mesurerons nos forces : mais pour atteindre notre but nous devons considérer que d’autres vont tenter de récupérer le mouvement que nous sommes. Cette résistance d’arrière-garde nous mobilisera et manifestera assez nos dispositions comme communes à la majorité de gens à travers le monde - ou pas (considérant que les exigences pratiques excluent les tièdes). Si votre principale inquiétude est financière, comme on peut s’y attendre, écoutez ceci : la Bourse, l’argent, les dettes publiques etc. ne sont que des conventions, des accords internationaux. Mais les nations sont mortes, agonisent. Nous, les anonymes, sommes le seul monde réel. Nous considérons même que la dette publique est le signe de notre recherche du meilleur pour tous (liberté) ; ainsi une profonde et énorme dette est un bon signe qui signifie la richesse du monde selon nous. Mais si vous laissez les dames penser statistiquement que cette société n’est pas si mauvaise, nous ne pourrons pas nous entendre. Bien que nous ne semblions pas dans la pire situation, même pour nous c’est trop de luttes stériles et de martyr insensé qui violent et renfrognent notre subjectivité.

    Toutes les actions doivent être envisagées, considérant toujours les médias dominants comme des ennemis que nous pourrions avoir à occuper et à utiliser éventuellement.

    MAIS D’ABORD NOUS DEVONS ENGAGER NOTRE PAROLE DANS LA BATAILLE

    Ce texte est un prétexte.

    http://ecrivainpublik.free.fr/quefaire.htm


  • Béguin Etranger 26 juin 2007 01:38

    veuillez bien excuser ces béguaiments, merci

    notez toutefois que le lien final ne fonctionne pas dans la première édition

    be


  • LE CHAT LE CHAT 26 juin 2007 09:06

    bon papier , camarade bûcheron . C’est grâce à agoravox que j’ai retrouvé le goût à l’écriture , on y trouve de tout ,le meilleur comme le pire , mais c’est un média à l’image de notre société , très varié . Si tant de rédacteurs et commentateurs s’y retrouvent , c’est qu’ils y trouvent leur compte , sinon ils zapperaient purement et simplement .

    bien à toi


  • docdory docdory 26 juin 2007 11:49

    @ Masuyer

    Si Arthur Schopenauer vivait encore , il serait surpris en se plongeant dans Agoravox . En effet , les rédacteurs et commentateurs semblent tous appliquer intuitivement , à un plus ou moins grand degré , les conseils qu’il donne dans son ouvrage « l’art d’avoir toujours raison » ( dans certaines éditions , c’est « la dialectique éristique » ) . Lecture amusante !

    Pour ce qui est des fautes d’orthographe des rédacteurs , il faut noter qu’il y a un « correcteur d’orthographe » dans l’espace rédaction , mais que celui-ci ne fonctionne pas , ou apparemment pas . Les articles réellement pleins de fautes sont , en principe , refusés . Les fautes d’orthographe sont principalement retrouvées dans les commentaires , et témoignent souvent du degré d’énervement du commentateur ! Ce qui est plus ennuyeux , ce sont les articles et commentaires comportant d’énormes fautes de syntaxe , un véritable masssacre du français , au point que parfois , on ne comprend rien , voire le contraire de ce que voudrait dire le commentateur ... Et là , franchement , il y a parfois de quoi s’énerver !


    • masuyer masuyer 26 juin 2007 12:32

      Docdory,

      le problème du correcteur d’orthographe, c’est qu’il ne corrige pas les fautes d’accord ou de concordance des temps par exemple. C’est des choses qu’on apprend à l’école mais qui peuvent se perdre assez rapidement si l’on en a pas l’usage, ce qui est mon cas (était puisque la découverte d’Agoravox me permet de renouer avec les exercices de rédaction de ma période scolaire). Il en est de même pour la syntaxe.

      J’admets qu’une syntaxe laborieuse peut rendre pénible la lecture d’un article. On peut alors soit abandonner la lecture, quitte à se passer d’une réflexion pertinente sur tel ou tel sujet, soit faire un effort.

      Une petite remarque sur le style, la syntaxe ou l’orthographe peut aussi être formulée (la critique peut aider à progresser), le tout est de le faire avec tact. D’ailleurs, on peut même le faire en privé puisque l’adresse mail du rédacteur est accessible.

      Ce que je dénonce ce sont uniquement les commentaires du genre : « quand t’écriras plus avec tes pieds, tu reviendras ».

      Je le redis, c’est aussi en faisant qu’on apprend, même si ce n’est pas (ou plus) très ancré dans notre culture française. L’oublier c’est accepter de ne laisser la parole qu’à une élite qui maitriserait les règles du « bien-parler » et du « bien écrire ».


    • masuyer masuyer 26 juin 2007 16:43

      Adama je ne sais pas ce qui arrive,

      moi-même je vous ai approuvé hier à la suite de l’article de Pierre R, sur un fil qui a visiblement débordé.

      Il faut s’y faire.


  • Gasty Gasty 26 juin 2007 13:00

    J’ai bien failli passé à côté de cet article, je souhaite qu’il soit à la une du WE prochain, vraiment bien cet article !


  • judel.66 26 juin 2007 14:26

    formidable Masuyer ..je n’ai pas lu tous les commentaires precédents il y en a trop mais leur nombre montre bien l’intéret de vos propos ...comme vous je suis parti d’une certaine gauche et j’en suis arrivé a une droite certaine ..compte tenu de la tres tres grande qualité de vos articles vous n’etes pas un petit bucheron ;je verrais davantage a travers vos ecrits un iggref,, peut etre pas encore ; mais ça viendra.....au plan politique vous ferez comme moi ,vous évolurez ..toujours est il que l’on vous lit avec beaucoup de plaisir et d’intéret....nous n’avons pas été d’accord sur la laicité , pas plus que sur le regroupement familial de giscard pire catastrophe que la France ait jamais subie au cou rts de notre histoire,...((.pire catastrophe ? les deux, giscard et son regroupement familial.. !!))compte tenu de votre culture vous évolurez et serez obligé de reconnaitre que le regroupement familial ruine l’afrique qui vivait de la partie de salaires envoyée par les travailleurs immigrés et accentue l’ exode, d’une part, et d’autre part, detruit , saigne , et ruine la France ..bien sur , il faut une certaine décantation et un certain age pour arriver a mes conclusions, cela dit , je vous lis avec beaucoup de plaisir et je vois que je ne suis pas le seul ,vos ecrits sont toujours interessants.....


    • masuyer masuyer 26 juin 2007 17:01

      Judel.66,

      la carrière d’ingénieur forestier ne me tente pas du tout. Je préfère garder les plaisirs intellectuels comme loisirs. C’est un choix, je n’ai pas le goût des études.

      Nous nous sommes accrochés sur la laïcité, mais je dois vous dire que sur ce sujet j’ai évolué puisqu’au départ j’étais un athée anti-clérical et bouffeur de curés et que j’apprends au fil du temps à être plus tolérant.

      Pour ce qui est du regroupement familial, nous aurons surement l’occasion d’en reparler sur un autre fil. smiley

      Cordialement


  • stephanemot stephanemot 28 juin 2007 12:10

    Agoravox offre une tribune à des idées et des sujets souvent oubliés ou négligés par les media traditionnels. A l’instar d’autres supports participatifs comme Wikipedia, il s’expose par son ouverture à des campagnes de désinformation subtiles mais pervasives.

    Si je ne doute pas de la bonne foi des Agoranautes, je me pose certaines questions sur certains sujets. Je m’inquiète ainsi de voir repris sur le fond comme sur la forme l’argumentaire des créationnistes. Non pas au niveau des articles, généralement modérés au propre et au figuré, mais à celui des commentaires. Agoravox ne doit pas cautionner le débat dans les termes posés par des révisionnistes, la présence du créationisme dans le débat scientifique...


    • NPM 28 juin 2007 12:18

      « Agoravox ne doit pas cautionner le débat dans les termes posés par des révisionnistes, la présence du créationisme dans le débat scientifique... »

      La science EST révisioniste par définition.

      Au reste, je crois qu’on est d’accord pour que tous le monde exprime son opinion, aussi bien les NAzi que les communiste, les créationiste que les Islamiste, etc.. C’et un droit naturel, donc un droit de l’homme, quant bien même il ne serait pas écrit.

      Je ne vois pas où est le probléme : nous ne sommes plus sous l’ancien régime.

      Aprés tous, il y a plus de chose dans l’univers que dans toutes nos connaissances...


    • masuyer masuyer 28 juin 2007 12:26

      Stéphane,

      Si je comprends tout à fait votre réaction (moi aussi certains commentaires me font bondir), je défendrais le point de vue inverse, c’est à dire la liberté d’expression la plus totale. Les opinions révisonnistes ou créationnistes ou autres trouveront toujours le moyen de s’exprimer et j’aime autant qu’elles le fassent sur un média qui appelle une contradiction et une réfutation.

      Je le répète je comprends votre réaction et je vois à quoi elle fait allusion. (c’est un peu tendu en ce moment) Cordialement


  • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 29 juin 2007 12:07

    Excellent papier, que j’ai lu un peu en retard, je suis un « accros » d’AV c’est pour cela que je suis obligé de me sevrer de temps en temps. Sinon j’y passe ma vie juste pour laisser quelques posts (je lis pas mal de commentaires et articles) et je n’écris pas encore de papier...La liberté d’expression est une merveille enivrante, mais écrire (même sans prétention) prend beaucoup de temps...


  • Béguin Etranger 29 juin 2007 15:46

    Personne n’aurait suivit ce fil intégralement ? Personne n’aurait été chagriné par le peu de liberté de parole qui nous reste ? Personne pour s’étonner de cette censure méprisante (pas de justification) ?

    cf. 26 juin, 1 h 28

    be


  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 6 juillet 2007 17:33

    Fascinant, à la relecture de vos récentes déclarations, M. Masuyer. Fascinant.


  • ARTEMIS voix libre 10 juillet 2007 15:50

    je viens de lire votre article que je trouve intéressant à plus d’un titre agoravox est imparfait certes mais a le mérite d’exister et les échanges entre redacteurs et lecteurs peuvent être tres fructueux toutefois nous devrions nous interroger sur l’impact d’agoravox n’est ce pas l’illusion d’un défouloir un défouloir poli mais un défouloir tout de même nous échangeons des idées des commentaires mais que se passe t il ensuite agissons nous ??? un exemple : un de mes articles sur les chiffres du chomage et les mensonges du gouvernement concernant ce sujet brulant a été publié pendant la campagne électorale j’ai recu un nombre important de mail me félicitant de mon article j’ai été congratulée remerciée certes j’ai été ravie mais nous aurions du organiser une suite pour manifester notre mécontentement une pétition par exemple, une lettre commune au gouvernement enfin quelque chose de tangible. il faudrait aller plus loin pour que notre parole soit écoutée par les pouvoirs en place sinon nous nous mordons la queue !!!!!!!!!!


    • ARTEMIS voix libre 10 juillet 2007 16:02

      je viens de lire les commentaires à votre article je ne mentais pas on se mord bien la queue blablablabla c’est tout ce que nous sommes capables de faire les uns et les autres pendant ce temps nos dirigeants dirigent sans nous et malgré nous les multinationales font d’énormes profits mais délocalisent les pauvres deviennent de plus en plus pauvres les déséquilibres entre pays riches et pays pauvres deviennent intolérables on vit dans un monde de plus en plus inhumain et nous bla bla bla agoravox c’est ccomme le rmi c’est une soupape de sécurité une illusion de liberté


    • masuyer masuyer 10 juillet 2007 16:23

      Bonjour Voix Libre,

      vos réflexions sont effectivement fort interessantes. Je vous trouve toutefois un peu pessimiste.

      - La fonction défouloir m’apparait importante. Je crois réellement qu’il y a un réel besoin de « parole » aujourd’hui, qui explique, selon moi, cette défiance envers les médias, les intellectuels. Agoravox répond pour moi à cet objectif, avec évidemment les limites liées au média lui-même et les inquiétudes que l’on peut avoir sur son devenir (le financement par la pub peut poser quelques problèmes). D’où l’importance des commentaires qui permettent d’entendre d’autres voix, y compris celles qu’on ne veut pas entendre.

      - Pour ce qui est de créer des prises de conscience collectives, je n’y cois pas. Je suppose néanmoins que les rédacteurs sont, disons, plus impliqués que la moyenne. Pour ce qui est de changements sociétaux, je préfère m’investir dans des actions plus concrètes (politiques, associatives ou/et professionnelles). Disons que je crois que les changements viendront plus d’actions moins visibles, à petite échelle.

      Je ne sais pas si j’ai répondu à vos questions.

      Bonne journée


    • Djanel 15 juillet 2007 05:49

      Je ne sais pas si tu liras ce poste un jour qu’importe, il est quatre heure du matin. Comme toi je n’ai découvert agora que très récemment. Je suis toujours entrain de le découvrir et j’y prends du plaisir. J’adore les joutes verbales.

      Je déteste les insultes et quoique mon répertoire en ferait mourir quelques-uns uns de jalousie. Je ne m’en sers qu’à la dernière extrémité, c’est à dire souvent. Il faut employer l’insulte avec art sans rechercher à humilier ou agresser son adversaire afin d’éviter les retours à l’envoyeur. Difficile, je m’entraîne et les meilleures que j’ai trouvé sont celles qui surprennent parce que selon la loi « œil pour œil dent pour dent » l’adversaire ne trouve pas de répliques adéquates. Il faut donc les inventer et en y mettant de l’humour. En un mot ridiculiser. Et une fois la réputation acquise plus personne, je le pense, ne viendra s’y frotter. Mais je n’en suis pas arrivé là.

      Pour quoi, je te dis çà parce que je veux devenir rédacteur sur agora et comme nous sommes issus du même milieu : la campagne et le monde ouvrier, je t’observerai pour savoir comment tu as réussi pour obtenir l’estime de gens qui sont aux antipodes de ce que tu es.

      T’as choisi la patience, l’écoute, la gentillesse ce qui est agréable. Mais à mon avis ce n’est suffisant parce qu’il y a dans ces vertus de la faiblesse. Une porte ouverte pour toutes les agressions. Ta réussite ne vient pas donc pas delà. Vu qu’il est tard et que tu n’en rien à foutre. J’abrége mon poste maintenant.


    • masuyer masuyer 15 juillet 2007 10:20

      Cher Djanel,

      j’ai bien lu ton commentaire et je t’en remercie. J’ai comme toi le gout des joutes verbales, et si j’essaie la plupart du temps d’être patient et gentil, il m’arrive d’être plus cassant. J’essaie de le faire avec humour, mais disons que certains sujets me tiennent un peu plus à coeur et je m’emporte. L’avantage du forum, c’est que la forme écrite permet de mieux temporiser (certains échanges que j’ai eu sur Avox se seraient terminé en bagarre dans un échange non virtuel). Par contre, tu ne peux pas voir les réactions de « l’adversaire », ce qui est gênant pour moi.

      Je fréquente pas mal les forums, tu finis par repèrer des gens, à mieux les connaitre, à les apprécier.

      Donc j’ai hâte de te lire et je pense que nous nous retrouverons aussi sur d’autres fils (je t’ai repéré sur Cannabis, données essentielles).

      Amicalement

      Yoann


    • Djanel 17 juillet 2007 01:58

      Cà me fait chier, j’avais écrit une belle lettre et je l’ai effacée en voulant y introduire un lien. Il n’y a plus qu’à recommencer. Pour moi, écrire équivaux au parcourt du combattant et j’en bave.

      Je ne pensais pas que tu suivrais tes postes à ce point. La plus part du temps, les rédacteurs comme les commentateurs écrivent à chaud. Ils ne savent pas ce qu’est la temporisation. Ils balancent leurs postes, leur vannes, leurs préjugés sans se préoccuper, s’ils sont dans la vérité ou pas. Quant à l’effet qu’ils produisent, ils ne le constatent que dans la réaction immédiate et ne reviennent jamais sur leurs traces. Ainsi je pense qu’ils n’utilisent pas à fond tous les moyens de l’ordinateur. Ils gaspillent en ne sachant pas utiliser le fichier « mes favoris » pour revenir en arrière. Pas difficile, pourtant.

      Si tu veux connaître mes positions politiques voici un lien : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26862 C’est une discussion avortée sur la réforme de la constitution où j’ai cherché l’affrontement avec un élu probablement de lUMP qui n’a pas l’air d’être brillant.

      Je cogne dure, si tu apprécies, laisse un commentaire sur le fil. Parce que tu as bonne réputation, peut-être que tu arriveras à relancer la discussion mais je n’y crois pas.

      Les Français sont des veaux, a dit le général de Gaule, aujourd’hui en vieillissant, ils sont devenus des bœufs.

      Salut. A la prochaine rencontre amicalement votre. Djanel.


  • Béguin Etranger 25 juillet 2007 08:49

    Vous semblez un garçon sérieux (djanel aussi), alors je me permets d’insister :

    http://ecrivainpublik.free.fr/JOP4web.htm

    et si ce n’est pas indiscret, pouvez-vous me dire quels autres forums sont fréquentables ?

    merci

    be


  • carlota 5 décembre 2007 10:22

    Bonjour,

    Je m’interesse à la question du journalisme citoyen. J’aimerais mieux cerner les raisons qui poussent à participer, par des articles, à ce nouveau moyen d’information. POur cela, il faudrait que je puisse rentrer en contact avec des rédacteurs d’Agoravox. Voici mon adresse : [email protected]

    Votre témoignage m’aiderait beaucoup, vous aurez juste à répondre à quelques unes de mes questions.

    Merci.


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