jeudi 16 juin 2011 - par rakosky

Athènes, Barcelone, les peuples se soulèvent contre la Dette

Nous le savions toute cette politique de pillage ne pouvait mener qu’au soulèvement des peuples dans toute l’Europe.
 Cette Dette n’est qu’un instrument d’asservissement forgé par l’Union européenne, aucun homme libre de ce continent ne peut accepter de la payer
Vive les peuples, la jeunesse et les travailleurs d’ Espagne !
Honte aux dirigeants du PSOE qui ont voulu les soumettre.
Honte à tous ceux qui s’inclinent et rampent devant la BCE.
Où sont nos syndicats, où sont nos partis,où sont nos drapeaux et nos cortèges
Avec nos organisations,avec notre unité, avec notre nombre et notre force, c’est tout un continent qui se soulèverait pour dire.
A bas la Dette !
A bas le FMI !
A bas l’Union européenne !

Ils nous annonçaient la fin de l' Histoire,le triomphe tranquille du libéralisme et de la démocratie et aujourd'hui c'est tout leur monde qui menace de s'effondrer sur leurs têtes.

Partout la démocratie est menacée,la guerre à outrance et la Dette, une même politique, un même objectif, le pillage et la rapine.

Leur Europe qui devait être une ère de prospérité partagée n' est plus qu'une immense prison des peuples, une machine de guerre conte nos droits et notre souveraineté.

Ils se prétendent le camp du bien et ne sont que des Huns et des Vandales, armant des troupes de mercenaires, de voyous et de bandits contre la Syrie et la Libye, comme hier ils armaient Ben Laden ou l'UCK contre la Russie et la Serbie.

Il y a une génération nouvelle qui se lève,une génération déjà condamnée par leurs plans, une jeunesse que l'on devrait sacrifier et vouer à la déchéance pour sauver les banques.

A Barcelone, à Athènes des millions de jeunes ont l'audace de croire qu'ils ont droit à un avenir, à un travail et avec cette audace ils vont tout emporter, leur colère va submerger l'Europe.

Des millions de travailleurs sont prêts à se mobiliser,parce que nous n'avons toujours pas accepter le vol de nos retraites, parce que nous savons que tout est menacé, notre Secu, nos salaires, nos services publics, parce que nos hôpitaux et nos écoles sont à l'agonie.

Tout ce que nous avons, nous devrons le défendre ou le reconquérir.

Nous sommes la classe ouvrière, les peuples de l'Europe, de La Chine, de l'Amérique et du monde.

Ce sont nos frères qui combattent en Tunisie et en Égypte,nous sommes à peu près la totalité des 6 milliards d'habitants de cette planète,une force innombrable, ils ne sont qu'une poignée...

Il est temps de leur montrer qu'ils ont toutes les raisons de craindre notre colère.

Le temps est venu de se lever tous ensemble contre la guerre, la ruine et le chaos !



29 réactions


  • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2011 10:41

    Très beau. Puissant et convaincant. Quelle autre solution d’ailleurs... C’est quand on n’a le choix qu’entre mourir ou mourir que l’on ne peut choisir que vivre.

    Vous deviez prendre des cours de ponctuation. Je ne prends pas cher...Il y a sur le clavier une touche « . » qui est utile quand on finit une phrase. Mais il y a eu les fantaisies du surréalisme et de ceux qui voulaient supprimer la ponctuation. Vous en êtes, monsieur le révolutionnaire ???


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 16 juin 2011 12:18

      C’est à une véritable toile d’araignée, que les citoyens ont affaire. Avec des exécutants à plusieurs étages et présentant des façades diverses par rapport auxquelles il est souvent difficile de s’orienter. C’est l’un des problèmes des décennies récentes. Faut-il avaler la potion du « capitalisme éthique mais touche pas à la mondialisation » ?

      Voir, par exemple, nos articles :

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/16/zermatt -le-siecle-bilderberg-et-citoyens.html

      Zermatt, le Siècle, Bilderberg et citoyens

      Le 16 juin, L’Alsace annonce « Le débat présidentiel lancé à Strasbourg », à propos d’un débat entre François Hollande et Dominique de Villepin organisé par Terra Nova et le Nouvel Observateur avec la thématique affichée « Comment réformer la France ? ». Disque rayé d’un monde politique qui ne cesse de nous assener ce type de discours depuis plus de 30 ans ? Au même moment, Gulf Times commente : « Riots rock Athens » et Les Echos publie une opinion de deux représentants des milieux financiers (Natixis, Barclays Capital) se plaignant de « l’irréaliste exigence allemande », à savoir, celle d’une zone euro « sans fédéralisme ». Un autre article du même journal, intitulé « Le pari grec », évoque le même problème. « L’Orient le jour » écrit : « Trois grandes banques françaises rattrapées par leur exposition en Grèce » se référant à BNP Paribas, à la Société Générale et au Crédit Agricole, et rapporte que Moody’s envisage une faillite de la Grèce. Quel est le poids des citoyens dans cet échiquier politico-financier dont le contrôle leur échappe ? Et quelle importance réelle accordent les actuels « décideurs » au sort des populations, à une époque de ciculation massive de l’argent à l’échelle planétaire ? La Conférence de Bilderberg se définit comme un « forum » de « discussions informelles et confidentielles » entre « citoyens de premier plan ». Que deviennent les « petits citoyens » ? Quant au sommet de Zermatt qui commence le 16 juin avec le slogan que l’on a maintes fois vu passer, «  humaniser la mondialisation », est-autre chose qu’une machine analogue mais à façade un peu « alternative » pour nous faire mieux avaler la même politique débattue à Bilderberg ? On y trouve notamment, à côté du fondateur de Wikipédia Jimmy Wales, des représentants des milieux d’affaires comme le financier Gilles de Margerie, un habituel des dîners du Siècle depuis trente ans et ancien conseiller du premier ministre Michel Rocard en pleine période de mise en place de la stratégie de privatisations et de préparation du Traité de Maastricht et de la création de l’Organisation Mondiale du Commerce. Le 16 juin également, Challenges annonce un « remaniement en Grèce après les manifestations ». Mais la politique « consensuelle » appliquée en Grèce comme ailleurs et soutenue par les cercles « transversaux », changera-t-elle d’un pouce ?

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/16/zermatt -le-siecle-bilderberg-et-citoyens.html ]

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/15/wikiped ia-et-police-de-l-internet-ii.html

      Wikipédia et police de l’internet (II)

      Le 15 juin, Atlantico diffuse une interview du chercheur français Olivier Roy, avec le titre « Le club Bilderberg nourrit des fantasmes paranoïaques ridicules ». A propos de la réunion tenue à Saint-Moritz la semaine dernière. Olivier Roy déclare : « Je n’étais qu’invité par le club Bilderberg », précisant qu’il ne fait pas partie du comité organisateur. Mais il oublie d’ajouter que c’est le cas de la plupart des participants, et que c’est loin d’être la première fois qu’il est invité aux réunions de Bilderberg. Quant au « fond des discussions » de Bilderberg, il serait d’après Roy « privé, pas secret ». Sauf que les hauts responsables d’instances officielles, de banques et de multinationales constituent l’essentiel des participants. Il conviendra d’examiner plus en détail les analyses parues à l’occasion de la conférence de Bilderberg de 2011, de même que l’article de Flore Vasseur du 15 juin (Marianne) sur la députée islandaise Birgitta Jonsdottir. Mais que penser du fonctionnement de Wikipédia dans des domaines analogues ? Si la conférence de Bilderberg diffuse une liste nominative des participants, aucune relation équivalente des administrateurs de Wikipédia ne se trouve à la disposition du public, les administrateurs de cette encyclopédie virtuelle étant pour l’essentiel anonymes. Et s’il est aisé de trouver sur la Toile un curriculum vitae de chaque participant déclaré à la conférence de Bilderberg, ce qui permet de se faire une opinion sur les intérêts qu’il représente, tel n’est pas le cas de la plupart des administrateurs de Wikipédia dont les éventuels conflits d’intérêts échappent au contrôle des citoyens. En même temps, Wikipédia « ne garantit pas le contenu mis en ligne » et déclare ne pas posséder de comité éditorial. Qui, alors, contrôle le bien-fondé des nombreuses sanctions de blocage prises par les administrateurs anonymes de Wikipédia contre des utilisateurs et d’autres internautes exprimant des opinions « dissidentes » ? Si Bilderberg est soupçonné de constituer un outil de gouvernance mondiale par les participants à ses réunions, que penser de Wikipédia avec sa « version du savoir » régie par des administrateurs anonymes ? Et que penser des procédés de police virtuelle de ces administrateurs, tels le « test du canard » ou le « vérificateur d’adresses IP » ?

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/15/wikiped ia-et-police-de-l-internet-ii.html ]

      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/
      http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • Universitaire 1995 16 juin 2011 12:37

      C’est de « bon capitalisme », de « capitalisme éthique », etc... que Jimmy Wales et d’autres patrons influents parlent à Zermatt.

      Doit-on s’étonner de l’évolution de Wikipédia, qui constitue un excellent outil d’endoctrinement potentiel ? Peu à peu, la reprise en main de l’encyclopédie virtuelle par des administrateurs mal identifiés fait son chemin.


    • Gourmet 2012 16 juin 2011 13:09

      De toute façon, en Espagne comme en Grèce ils ont souvent affaire à des gouvernements « de gauche raisonnable », et c’est le cas encore à ce jour. On voit le résultat.

      Alors, le friqué Jimmy Wales, qui se situe quelque part entre ce type de « gauche raisonnable » et la « droite éclairée »... Et Wikipédia n’est pas différente, quelles que soient les apparences qu’elle affiche.

      Un sérieux problème se pose depuis longtemps à citoyens et travailleurs : se libérer de toutes ces influences. Dans le cas contraire, la facture devient très lourde. Et ça ne fera qu’empirer.


    • Le citoyen engagé asse42 17 juin 2011 00:44

      Ce qui se passe en Grèce est un cas d’école pour le nouvel ordre mondial


    • rakosky rakosky 17 juin 2011 00:58

      Vous avez raison,je me suis toujours un peu méfié d’internet,un instrument formidable qui peut être un outil de manipulation et puis wikipedia j’ai jamais trouvé cela vraiment terrible
      Sinon,merci pour tous les liens que vous donnez
      Cordialement rakosky


  • Robert GIL ROBERT GIL 16 juin 2011 10:44

    lorsque l’on connait le mecanisme de la dette nous devrions tous nous soulever :

    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/07/la-dette-publique-et-la-bancocratie/


  • Alpo47 Alpo47 16 juin 2011 10:49

    Se rassembler, communiquer, échanger ... se reconnaitre et ... prendre conscience de notre nombre et force. Tout ce « qu’ils » veulent éviter.

    Ceci dit, ce n’est pas un mouvement « ouvrier », mais un mouvement qui concerne 90% d’entre nous, ceux qui ne sont pas les « profiteurs » du système.
    Les Grecs sont au bout, ils réagissent donc. Irlandais et Portugais devraient faire de même. Pour ce qui nous concerne, il faudra probablement encore attendre que la situation se dégrade.Ce qui ne devrait guère tarder.
    Et rappelons toujours, que, comme actuellement en Grece (où on commence à voir les provocateurs à l’oeuvre), un tel mouvement doit absolument rester non violent.

    Il faut leur dire « Nous sommes le peuple, nous sommes le Droit » et «  Vous ne nous représentez pas » ou, tout simplement « NON ».

    Juste attendre la « goutte d’eau qui fera déborder le vase ».


    • Inquiet 16 juin 2011 11:06

      Alpo47, même si j’approuve l’essentiel de ce que vous dite, apparemment nous ne sommes pas 90% mais 75% à l’heure où je vous écris.

      Oui, oui il existe 25% qui ont moinssé l’article car ils trouvent un intérêt dans le monde dans lequel on vit.

      Étonnant non ?


    • foufouille foufouille 16 juin 2011 12:07

      « Et rappelons toujours, que, comme actuellement en Grece (où on commence à voir les provocateurs à l’oeuvre), un tel mouvement doit absolument rester non violent. »

      en face, ils le seront pas
      le pouvoir ne cedera pas sa place doree et ses emplois fictifs facilement


    • rakosky rakosky 17 juin 2011 01:05

      Sur la violence vous avez raison,c’est souvent sur ce terrain qu’ils veulent nous entrainer,mais je crois que dans eux qui jetaient des pierres sur les policiers il y avait aussi des jeunes vraiment révoltés et pas seulement des provocateurs
      Sinon,c’est comme vous le dites se rassembler ,communiquer,unir nos forces...


  • LE CHAT LE CHAT 16 juin 2011 11:07

    je l’avais bien dit que les grecs allaient tout casser , et ce n’est que le début de leur colère ........


  • ja.poirier 16 juin 2011 11:38

    entendu sur France info hier au soir « quelques milliers d’indignés grecques » et des heurts avec la police ..... nos médias sont a bousculer comme les politiques traditionnels !!!
     


  • tinga 16 juin 2011 11:58

    La prospérité de l’occident n’a été que le résultat d’un pillage organisé de la planète, ça dure depuis des siècles, mais il semblerait qu’on ait un peu abusé, le chaos plutôt que des « révolutions » qui ne sont souvent que des instruments pour une reprise en main plus adéquat, du chaos naissent les véritables idées nouvelles, il ouvre à son maximum le champ des possibles, quand tout s’effondre, l’essentiel nous apparaît de de manière plus évidente. 


  • enréfléchissant 16 juin 2011 13:03

    Article mensonger. 

    Les barcelonais et la plupart des grecs qui se rassemblent sont dans la rue pour réclamer une véritable démocratie et construire un projet.

    Ensuite, la dette n’est pas l’Europe, la dette est simplement due à l’argent. Supprimez l’argent, supprimez les salaires et créez la gratuité, les dettes disparaîtront, faut pas faire le travail de réflexion à moitié(et encore je suis gentil).

  • A. Spohr A. Spohr 16 juin 2011 13:13

    Comment peut -on supporter des élucubrations aussi infondées. Je ne sais pas ce que l’auteur enseignait mais pauvres élèves ! Dire qu’on trouve même des adeptes parmi nos sympathiques lecteurs.


    • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2011 13:47

      Il leur enseignait peut-être à réfélchir et à avoir du courage.
      Mais ce sont deux matières qui ne plaisent pas à tout le monde.
      "Ne bougez-pas les moutons, vous avez encore quelques poils sur le dos, avant qu’on ne vous taille des côtelettes.
      Oui, c’est ça qu’il devait leur apprendre.
      C’est la seule leçon qui soit indispensable à la survie.


    • rakosky rakosky 17 juin 2011 01:13

      Vous semblez supporter des choses bien pires que ça
      Pour les élèves ,soyez rassuré ils ont de moins en moins de professeurs et de toutes façons n’apprennent plus grand chose ,il suffit de remonter les notes c’est bien plus économique,pas malin mais fallait être assez tordu pour y penser


    • Ariane Walter Ariane Walter 17 juin 2011 10:28

      Rakosky,
      Excellente réponse...


  • zelectron zelectron 16 juin 2011 13:36

    La question la plus sérieuse : as-t-on signé un chèque en blanc pour quelqu’élu que ce soit, de quelque parti qu’il soit, pour engager quelque dépense que ce soit ou puiser dans la caisse à tout bout de champ ?
    Tant qu’un élu pourra agir sans contrôle continu jusqu’à la fin de son mandat et ce quelque soit le pays, nous resterons dans la pseudo-démocratie que nous méritons.


  • ZEN ZEN 16 juin 2011 14:30
     l’Europe a fermé les yeux...

    Rouvrir le tiroir grec, donc. Il coince un peu, mais voilà. Notre dossier est là. Rien n’a bougé depuis un an. Se remettre les données en tête. Ce que les médias ne vont pas manquer de vous rappeler : comment les Grecs ont menti, dissimulé, triché, comme ils sont des feignants corrompus. Et ce que l’on vous rappellera moins : comment l’Europe a fermé les yeux sur leurs tricheries et leurs mensonges, et pour cause, tous les pays trichent un peu sur leurs comptes, pour minorer leurs déficits.

    Ou bien, comment on les a aidés à mentir et à tricher. Et parmi ces aides au mensonge, au premier rang, la fameuse banque Goldman Sachs, dont on va reparler.

    Comme l’an dernier, les dirigeants de la zone euro sont placés devant l’alternative impossible, qui consiste, soit à re-prêter aux Grecs, soit à les aider à « rééchelonner », « restructurer », leur dette. En français : à en annuler une partie, ce qui constituerait ce qu’on appelle (ça c’est nouveau, ça vient de sortir), un « événement de crédit ». Pas une faillite, terme imprononçable, pas même un défaut. Un simple « événement ».. (Rue 89)


    • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2011 15:04

      Bonjour Ze, *Hé oui tout est dans la manière d’appeler.
      Lors de fukushima certains scientifiques avaient dit qu’il ne s’agissait pas d’une « explosion », mias d’une « excursion ». D’une excursion nucléaire.
      Et une faillite un évènement...
      résumons :
      Donc cette année là nous avions eu un évènement et une excursion. Plusieurs excursions même. Et plusieurs évènements.
      C’est plus chic.
      Et le « viol » de dsk vers midi, c’est un brunch.


  • Scual 16 juin 2011 14:56

    Tout ça ne sert à rien sans bloquer l’ économie.

    Ils n’obtiendront rien s’ils ne bloquent pas les routes, les trains, les ports et les aéroports etc...

    C’est dingue, les peuples ne savent même plus comment se soulever. Si le problème c’est des dirigeants corrompus et agissant contre leur propre peuple, j’aimerais bien comprendre ce qu’on pense obtenir en demandant du changement à ces mêmes dirigeants ?

    Il faut les dégager et surtout leur faire comprendre que s’ils veulent pas que ça soit pire pour eux économiquement, voir pourquoi pas physiquement, ils doivent partir gentiment.

    Pour ça un seul moyen : bloquer l’économie et rendre la vie impossible aux dirigeants. Quand ils commenceront à perdre des milliards tout les jours, et à se retourner toutes les 5 minutes en transpirant de peur d’être agressé et sans espoir de pouvoir quitter le pays, ils négocieront bien sagement.


    • Scual 17 juin 2011 15:01

      Oh mais je suis certain que la Grèce trouvera une Chine et surtout une Russie très compréhensives pour négocier de façon souveraine et avantageuse avec une Grèce acceptant d’en faire des partenaires commerciaux et stratégiques privilégiés.

      Eh oui y a pas que la dictature « des marchés » (la notre), y a aussi d’autres dictatures qui si elles sont plutôt féroces avec leurs peuples sont très compréhensives avec les autres si ça leur bénéficie.

      Quand on voit jusqu’où la situation à dégénéré en Serbie pour empêcher la Russie d’avoir les pieds dans la méditerranée, on comprends que les Russes ne pourraient pas être plus heureux que d’avoir des facilités en Grèce et d’avoir finalement fait perdre à l’occident une guerre qui dure depuis des siècles et pour pas un rond. En plus ils se serreraient bien les coudes politiquement et idéologiquement en réunissant dans un même camps les plus puissantes églises orthodoxes... La Serbie est toujours Russophile, la Bulgarie aussi, y aurait plus qu’à la jouer fine en Roumanie et l’Occident serait out des Balkans...

      Bien sur sans en arriver là, il est évident que les occidentaux seront prêt à énormément de compromis pour éviter qu’une telle situation se produise. Révisez donc votre Yalta pour voir jusqu’à quel compromis on est pret à aller pour avoir la Grèce dans notre camp...

      C’est marrant à votre commentaire, on croirait presque que vous vous trouviez tellement suffisamment intelligent et sur de vous que vous pouviez me prendre de haut et faire de l’ironie comme si ce que je disais n’avait évidement aucun sens...

      Ben franchement j’avoue qu’en le lisant du coup c’est moi qui vous prend de haut. Vous avez tellement le nez dans les dogmes économiques sans queue ni tête qu’on vous raconte, que vous êtes incapable de comprendre les choses les plus élémentaires en termes géopolitiques, historiques et en fin de compte même économiques.

      Ah la, la. La religion de l’ordre Atlantiste immuable va réserver une sacré gueule de bois à tout ses fidèles dans peu de temps. Il suffit de prendre un peu de hauteur et de sortir sa tête des textes régissant le commerce dans l’UE ou l’OMC pour comprendre que peu importe ce qu’il y a d’écrit, quasiment tout les pays au monde sont prêt à commercer de manière bilatérale et d’autant plus qu’on est en pleine crise et avec un pays qui viendra justement de régler ses problèmes de dette. Il faut juste un « bouclier » politique et donc militaire au conseil de sécurité, disons-le clairement comme « parrain », et c’est réglé.

      Si la Grèce se propose à la Russie, celle-ci acceptera et on ne pourra rien y faire, c’est comme ça que fonctionne notre monde : l’équilibre de la terreur entre grandes puissances. Alors pour éviter ça, une seule solution : accepter les conditions des Grecs et les garder dans notre giron sans qu’ils paient leur dette, ou alors non seulement ils ne paient pas non plus, mais en plus ils s’allient aux Russes et passent dans un autre camps.

      Là on pousse le bouchon le plus loin possible, mais au final ils vont se révolter, nous envoyer paitre... et on va vraiment y aller, paitre. On pleurera notre bêtise politique d’avoir confié nos pays à nos banques contre notre intérêt national, notre égoïsme en laissant nos gouvernants saigner les Grecs en notre nom mais contre nos intérêts plutôt que de les aider, et notre suffisance à avoir été persuadé qu’il n’y avait pas d’autres alternatives pour eux que nous.

      Et en plus ils nous le feront surement payer, la dernière fois qu’on a imposé un diktat à nos voisins les choses ont pour le moins dégénéré.


  • xray 16 juin 2011 16:41


    Les
    Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ». 
    Ils sont soumis à : 

    - Une monnaie d’occupation ; 

    - Des journalistes d’occupation ; 

    - Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ; 

    - Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe,  les Américains, ou le Vatican ? 

    Néanmoins, dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconnaît les méthodes de curés : 

    - « Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice,  la misère, les maladies, les épidémies, les conflits,  les guerres, les famines, etc. » 
    Le tout reposant sur l’ignorance permanente et des flots de mensonges sous lesquels les médias noient les individus. 

    L’Europe est soumise au dictat de l’axe CIA-Vatican. 
    Seule la géographie distingue la CIA du Vatican. Pour le reste, c’est pareil. 

    - Les mêmes intérêts, les mêmes méthodes, les mêmes moyens, les mêmes personnes ! 

    - Les curés manipulent. Ils contrôlent le premier et le plus grand réseau de renseignement. Ils vivent de la misère qu’ils produisent. Ils gagnent à pourrir la vie du plus grand nombre. 

    - Les américains manipulent. Ils imposent aux pays européens tout ce qu’ils ne veulent pas chez eux. Etc. 

    Le bourbier européen 
    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com 

    Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 

    Axe CIA-VATICAN 
    http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2011/01/29/axe-cia-vatican.html 



    • Ariane Walter Ariane Walter 16 juin 2011 17:31

      Vous croyez que « les curés »ont un rôle aussi important ??
      Le vatican en tant que puissance bancaire, sans doute. L’expression « les curés » les représente ?
      Il me semble qu’ils jouent un rôle complètement secondaire.


  • jaja jaja 16 juin 2011 17:53

    Globalement d’accord avec l’auteur. Leur dette les peuples doivent refuser de la payer. Nous soulever, y compris en utilisant la force du nombre est notre droit....

    Tout bloquer, tout prendre et instaurer une vraie démocratie directe aux plans politique et économique....


  • BA 16 juin 2011 20:44

    Jeudi 16 juin 2011 :

    Portugal, Irlande, Grèce : tous les records sont pulvérisés !

    Concernant ces trois Etats en faillite, les courbes des taux sont inversées !

    Portugal : taux des obligations à 2 ans : 13,074 %.

    http ://www.bloomberg.com/apps/quote ?ticker=GSPT2YR:IND

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : 10,870 %.

    /www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND">http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

     

    Irlande : taux des obligations à 2 ans : 12,952 %.

     

    /www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB2YR:IND">http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB2YR:IND

     

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : 11,553 %.

    /www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND">http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

     

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 29,691 %.

    /www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND">http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND

     

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 17,947 %.

    /www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND">http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

Réagir