vendredi 26 avril 2013 - par Pierre JC Allard

Boston. Vous avez dit : « monstres » ?

Un article intitulé "On a les monstres qu’on trouve", publié hier dans la rubrique Actualités des 7 du Québec, prétendait répondre à ceux qui s’étonnent de la banalité apparente des auteurs de la tuerie du marathon de Boston. NON, tout ce qui est monstrueux n’est pas le fait de gens qui ont le profil des monstres qu’on imagine… Cela m’a rappelé un texte que je publiais, il y a quelques années, où je parlais de la genèse des monstres. Je reproduis ici ce texte, sans rien y changer…

Dessine-moi un monstre

J’ai bien voyagé en pays musulman. Depuis longtemps. Tunisie, Algérie en 1956. Ghardimaou, à la frontière où les forces françaises m’ont retenu – poliment, je le souligne – le temps de s’assurer que je n’étais pas ce journaliste canadien, dont on les avait prévenus de la venue et qui viendrait voir de près ces histoires d’atrocités. Ce n’était pas moi…. . Beyrouth, en 1958, avec les Américains — déjà ! — sans qu’on sache trop ce qu’ils y faisaient. Au cours des ans, Damas, Bagdad, Téhéran, Karachi, Kandahar… L’Égypte, le Maroc et j’en passe Je me suis beaucoup déplacé. J’ai connu des pays musulmans « AVANT » .

Avant quoi ? Avant la guerre de 6 jours, avant le premier choc pétrolier de 1973. A l’époque où, si on parlait de terrorisme et de bombes à Jérusalem, ce n’était pas d’eux qu’on se souvenait. Des femmes voilées, à Téhéran ? Vous voulez rire ! Ce qui s’en rapprochait le plus, c’était de merveilleuses créatures juchées sur 10 centimètres de talons, laissant au passage des effluves de Chanel No 5 et arborant une voilette transparente. A Beyrouth, encore moins, sauf au Casino du Liban, ou au Saint-Georges, dans les spectacles, bien sûr. Même au Caire, on n’en voyait qu’en périphérie, ou dans les quasi-souks, là où on allait pour le pittoresque, manger des  en marchant entre les crottes de dromadaires, dans des rues non pavées.

L’islamisme ? Dans les campagnes, oui. Je me souviens d’une scène extraordinaire, sublime, quand le train de Wadi Halfa à Khartoum s’est arrêté en plein désert nubien et que des centaines, et des centaines de croyants ont étalé leur tapis de prière sur le sable, pour la prière du soir, avec le soleil couchant derrière eux. Dans les campagnes, oui, mais dans les villes, à Istanbul ou à Casablanca, on ne voyait plus l’islamisme. Le marchand n’arrêtait pas de vous vendre un tapis, parce que le muezzin avait appelé ; il fermait la porte de l’échoppe et vous servait un autre thé, ou un autre café, selon le lieu. L’islamisme n’était pas en perdition, mais il s’estompait, comme le christianisme.

Attention. Je ne dis pas que les musulmans n’étaient plus fanatiques ; toutes les religions monothéistes le sont. Quand papa est à la fenêtre à vous encourager, on prend goût à taper sur les petits voisins qui sont différents… Je dis seulement que la violence, il y a 40 ans, n’était pas omniprésente en pays musulmans et que la violence, surtout, n’était pas essentiellement islamiste. On ne se battait pas à Alger en 1956 au nom d’Allah. On n’a pas pris le Canal de Suez pour l’islamiser, ce n’est pas vrai.

Les pays musulmans de l’époque, comme les autres pays du tiers-monde, étaient des pays pauvres en crise identitaire. Bien sûr, il y avait les Frères musulmans, mais ils jouaient un rôle secondaire. Marx était au moins aussi populaire que Mahomet dans les classes musulmanes éduquées et, si on avait fait une révolution, elle n’aurait rien eu de religieux. Le nationalisme était « à la Saddam », d’autant plus agressif qu’il était laïc. Les leaders voulaient bien chanter qu’Allah seul est grand, mais ils ne se voyaient pas eux-mêmes sans importance.

Comment l’islamisme, bien sage depuis des siècles, est-il redevenu militant ? Ne faudrait-il pas se demander plutôt, comment la militance et la violence qui en découlent sont redevenues islamiques ?

Quand le capitalisme s’est cherché un alibi, après la spectaculaire arnaque de 1973 sur le pétrole qui a causé bien des larmes, on a pris les cheiks et les émirs comme boucs émissaires. L’idée de mettre le blâme sur des bédouins — des types bizarres qui ont des harems et qui donnent des montres en or en pourboire au Dorchester — semblait opportune, même si ceux-ci ne gardaient qu’une petite part de la cagnote et que le reste retournait vite en Suisse et aux USA, dans les coffres des pétrolières et autres sociétés bien de chez-nous. On a donc crié haro sur la chèvre et brimé, insulté, humilié le monde arabe, « pétrolé » dans tous les sens du terme, sans perdre une occasion de rendre le monde arabe haïssable…

Quand les USA on voulu se défaire du Shah, devenu bien embêtant, l’idée de blâmer les turbans n’avait rien perdu de son intérêt. Mais comment soulever une population, ce qui est plus compliqués que de mouvoir quelques émirs ? Pour un mouvement de masse, rien de mieux qu’un réveil religieux. Rien de plus facile à promouvoir qu’une guerre de religion, puisqu’elle cible ceux qui y croient le plus — et donc les plus bêtes — lesquels sont toujours aussi ceux qui rêvent le plus d’une bonne bagarre.

On a donc ramené de Paris un personnage charismatique et on a financé la prise du pouvoir en Iran par un mouvement religieux. Une gageure d’apprenti sorcier, pour quiconque connaît l’Histoire ; mais pour les Américains, qui ne voient que confusément ce qui est loin des USA dans l’espace ou le temps, c’était une solution expéditive.

Après la prise des otages de l’Ambassade américaine à Téhéran, en 1979, on a compris un peu mieux les forces qu’on avait libérées, mais on en a surtout vu le côté « positif ». Le côté avantageux du fanatisme, c’est qu’il n’a vraiment pas besoin « d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».

C’est ce dont on avait besoin pour régler un problème sérieux avec les Russes qui avançaient vers le sud en Afghanistan, dernière manche de la « grande joute » qui les avaient opposés aux Britanniques en Asie centrale au siècle précédent. D’abord, contrer les Russes ; on règlerait après la question des gardiens de chèvres illuminés. Il fallait donc AIDER les Islamistes en Afghanistan contre l’URSS.

Pendant une décennie, l’Amérique a mis des milliards de dollars à armer, mais surtout à former des fanatiques. Elle a financé la convergence de toutes le rancoeurs et de toutes les frustrations vers l’Islamisme militant. Elle a utilisé comme agents des gens comme Osama Bin-Laden, pour battre le rappel vers la résistance aux Russes de tout ce que le monde comptait de fanatiques musulmans et en créer d’autres. Elle leur a appris à gagner. Un dur défi, mais elle y est arrivée. L’Amérique a réussi. Les Américains ont réussi à créer un monstre.

Un monstre inquiétant, car il grandissait… et grandissait ! Quand le Mur de Berlin est tombé, en 1989, les USA — qui ne peuvent vivre qu’en économie de conflit — n’ont donc pas cherché longtemps l’ennemi à haïr qu’il leur fallait ; dès 1991, ils ont envahi l’Irak pour « libérer » le Koweït, faisant cette guerre dont René Dumont a dit qu’elle avait déshonoré l’Occident. Ils ont diabolisé l’Islam, un adversaire qui ne pouvait en aucune façon menacer l’Amérique. Ils croyaient le dompter, mais ils ont seulement nourri le monstre.

Pourquoi l’islamisme se développait-il si vite ? Par défaut… Deux générations de nationalistes musulmans s’étaient imbues de marxisme. Maintenant, le communisme était vaincu. L’Islam, bien implanté et structuré depuis des siècles, était pour tous les Musulmans le plus évident des signes de ralliement. Quand sont revenus d’Afghanistan ceux qu’on avait entraînés à se battre, ils ont proclamé la renaissance de l’Islam conquérant. Pour être conquérant, d’abord être fanatique. Les voiles sont sortis des campagnes illettrées pour réapparaître dans les métropoles, au Caire, à Alger, à Téhéran, à Beyrouth. Erreur de penser que c’est l’islamisme militant qui a conduit à la violence ; c’est la violence qui ne demandait qu’à s’exprimer qui s’est voilée sous l’islamisme.

Quand est survenu 9/11, on a convaincu les Américains — soigneusement dépolitisés et abêtis depuis des décennies, pour en faire les protecteurs dociles d’un capitalisme pur et dur — que lancer une croisade sur les Infidèles était faire oeuvre pie. Pour lancer cette croisade, on a donné un nom au monstre : islamisme. Il fallait une cible, on a choisi Al-Qaeda, cellule insignifiante la veille, promue desormais multinationale du terrorisme. On lui a créé un chef, l’agent Bin-Laden ; un chef grand, rusé, fort, impitoyable, mythique… Insaisissable, surtout, car il faut qu’il dure : en créer un autre demanderait trop de travail.

Tout ce qui ne va pas dans le monde est donc devenu la faute d’Al-Qaeda. Même si ce sont les USA qui tuent en Afghanistan, en Irak, en Somalie, même si leur action n’a d’autres fin que de produire des milliards pour Halliburton et autres marchands de mort et de servir d’atout dans un jeu de pouvoir entre politiciens tarés, c’est la violence fanatique des musulmans qui est tenue pour responsable

Cette condamnation d’une RELIGION est l’une des erreurs de jugement les plus bêtes de l’histoire de l’humanité, pour deux (2) raisons. D’abord, parce que rien n’est si difficile à abattre qu’une religion et les USA, en pleine décadence, se sont choisi un ennemi trop coriace. Ensuite, parce qu’en disant ainsi que toute violence prenait sa source dans l’Islam, ils ont stoppé net l’acculturation tranquille du monde entier que l’Occident poursuivait depuis longtemps avec succès, à son rythme et sans effort.

Les civilisations ont parfois une chance d’établir une hégémonie librement acceptée, mais il est bien rare qu’elles en aient deux : la civilisation occidentale ne séduira plus. Maintenant, on nous déteste un peu plus tous les jours. Le monstre qu’on a créé a atteint sa taille adulte et il est à nous dévorer. A qui la faute ?

Pierre JC Allard

 



28 réactions


  • paul 26 avril 2013 11:47

    « On a les monstres qu’on trouve » ou qu’on fabrique ....Votre ancien texte est toujours d’actualité,
    comme le sont les textes : « 1984 » d’Orwell publié en 1949, ou « Le choc des civilisations » d’Huntington paru en 1996 , et la phrase prémonitoire d’Eisenhower prononcée dans un discours en 1961 sur le danger du complexe militaro-industriel des E.U.


    • paul 26 avril 2013 14:46

      Précision,« Le choc des civilisations » est l’une des référence pour les néoconservateurs, justifiant leurs guerres au Moyen Orient ....


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 avril 2013 23:33

      Les neo-cons mettent à profit Huntingdon, bien sûr, mais doit-on juger de la justesse d’une hypothèse sur la base des interprétations qu’on en fait ? On ne règle pas les problèmes par le déni, tout au plus peut-on les faire oublier pour une temps.


      PJCA

  • Ruut Ruut 26 avril 2013 12:45

    Dieu des catholique = Dieu des musulmans.

    C’est le même.
    Un bon Musulman ne tuera pas car sa religion lui interdit de tuer un humain.
    Pareil pour un catholique.


    • philouie 26 avril 2013 13:08

      Vous errez.

      Il n’y a de dieu que Dieu.

      Ni le dieu des musulmans, ni le dieu des catholiques n’existent, mais de plus ils diffèrent.

      Dieu seul Est.
      et ne dépend pas des croyances des gens.


    • SamAgora95 SamAgora95 26 avril 2013 21:31

      @RicDubal


      Bush est chrétien ou musulman ?



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 avril 2013 23:42

      C’est le choc les légendes. On ne sait presque rien de Mahomet et rien du tout de Jesus. Des circonstances diverses ont permis que se développent des religions différentes... puis on a justifié les réponses aux circonstances par les religions, en construisant l’image composite d’un sauveur-prophète de service. On a dt que dieu avait créé l’homme à son image... et qu’on le lui avait bien rendu. Toujours vrai.


      PJCA

  • philouie 26 avril 2013 13:06

    excellent article.


  • Francis, agnotologue JL 26 avril 2013 13:15

    Il se dit qu’il y a de plus en plus de similitudes entre ces attentas de Boston et l’affaire Mohamed Mérah en France.

    Faut-il y voir une relation avec les conférences de Nicolas Sarkozy ?


  • Albar Albar 26 avril 2013 13:18

    Bel article JC Allard,

    Comment ne pas méditer les propos d’un Ariel Sharon, ancien premier ministre d’Israël, tenus le 03 octobre 2001 

    ‘’Nous, le peuple juif, nous contrôlons les États-Unis et les américains le savent ! ’’

    Les puissances occidentales sont bien à la solde des sionistes, leur silence ainsi que leur parti pris en est la preuve évidente.

    64 .’’ Nous avons jeté parmi eux l’inimité et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre.’’

    Tout converge vers cette réalité (vérité) annonciatrice du degré de nuisance de cette entité sioniste et de ses relais (esclaves du dollar), qui ont pour seul but l’assujettissement des gentils au prix de millions de morts (l’aveu de Sarkozy est bien révélateur sur l’origine de la Shoah), quant au chrétien sioniste Bush, l’équation est simple ’’ Qui n’est pas avec nous, est contre nous’’. 

    Je n’avance rien, les faits parlent d’eux même, le véritable monstre est bien le Sionisme, il doit être vaincu comme le fut le nazisme.Voyez comment la France est devenue, mais on veut faire porter le chapeau aux seuls musulmans, et pour mieux faire diversion en rajoute les Roms.


  • bakerstreet bakerstreet 26 avril 2013 14:25

    Votre article est intéressant.
    Reste que je pense tout de même qu’il existait une lame de fond, ne serait-ce qu’en Iran, où le Shah, qui avait pris la place de Mossadegh, le réformateur, avait toujours été vu comme une créature des états unis. Le régime qu’il avait mis en place, avec la savak, sa police politique, ne pouvait qu’encourager le retour du frustré....
    Les states ont toujours eu une diplomatie du bulldozer et du char d’assaut, enfin, tout ce qui porte chenilles...Leurs couts tordus, et leur vision ultra libérale du monde a potentialisé et crée vraiment un gouffre, et toutes les conditions d’un affrontement idéoligique et identitaire, sur lesquels se sont installés tous les cinglés du monde.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 avril 2013 23:59

      Le Shah était évidemment l’homme des petroiière et, à cette époque, des Britanniques plus que des Américains qui ne s’y connaissaient pas encore très bien en intrigues byzantines. Mais notez que la lame de fond de Mossadegh n’était pas encore religieuse, mais socialiste... On était encore « avant » . 


      PJCA

    • bakerstreet bakerstreet 27 avril 2013 14:28

      J’ai été moi aussi en iran dans les années 70. Amérique de l’asie mineure, si l’on peut dire ainsi. Je me souviens de ces convois de mercedez renversées dans les ravins, l’hiver, sur cette route qui bordait la frontière russe, du coté du mont Ararat.
      Mais l’Iran payait, c’était l’’Arabie saoudite de l’époque, avec un classe moyenne et supérieure protégée par le système, et un iran rural, marginalisé, nié dans sa culture et ses valeurs...
      Passé en Afghanistan vous catapulté non dans le tiers monde, mais au moyen age. Seul, ce pays, offrait c’est vrai cette vision féodale des rapports hommes femmes, avec celles ci invisibles, dans leur burka....
      Le retour du frustré a été terrible.
      Qui aurait pur croire que c’est l’Afghanistan qui allait faire tache d’huile ?
      Sand doute pas cette société iranienne cultivée, affable.
      Qu’est devenu ce pilote d’essai que j’ai connu à Tabriz, et qui était bouddhiste ?


  • volt volt 26 avril 2013 15:12

    beau texte, où le mouvement de fond est saisi, mais il me semble que certains facteurs sont négligés ; vous accordez beaucoup d’importance à un « on » qui ferait tout ici en sous-main, comme si le monde arabe lui-même n’avait aucune responsabilité...


    exemples : 
    oui... que faisaient les américains en 58 à beyrouth justement ? donc ils n’avaient peut-être pas l’influence que vous leur supposez... on ne peut pas non plus représenter le khomeinisme comme une formation us ; on peut encore moins supposer que cette islamisation arabe fut d’origine afghane, ni même (cela vous ne le dites pas) à finances wahhabisées.

    non, votre point-clé c’est bien le tournant du début des 70s, mais pas sur une question de fric, plutôt de prestige : 
    lorsque tous ces régimes dictatoriaux, limite marxisants, butent sur l’obstacle Israël, les fissures commencent, et 40 plus tard l’édifice va s’écrouler.
    l’islamisme ne doit pas être lu comme une ré-importation de l’extérieur, mais comme une régression interne, la preuve il y a en tant... c’est le résultat « normal » d’une longue crispation ayant effacé toute vie politique, en cela il est bien pire que l’hitlerisme, il s’enracine plus en profondeur, il ne veut pas d’avenir, il veut un passé, c’est donc un désespoir sans fond.

    il faut alors le lire non pas comme le résultat d’un blocage, ni même d’une induction comme vous semblez le suggérer, mais comme le désespoir de trouver une porte de sortie à l’idéal colonial, lorsque cet idéal conquérant bute sur Israël : 
    le grand perdant de 67 et 73 contre Israël fut sans doute l’Occident tel qu’endossé par le monde arabe post-ottoman, et cela oui, vous le reconnaissez, mais vous semblez croire que ce n’est pas suffisant, or le désespoir suffit à tout.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 avril 2013 00:08

      @ Voit 


      Nous ne disons pas des choses contradictoires, nous plaçons simplement les causes et les événements selon des agencements différents qui reflètent nos opinions respectives sur ce que nous croyons prioritaire.

       PJCA

  • edzez edzez 26 avril 2013 15:30

    Bel article .


  • Alliance Rebelle Alliance Rebelle 26 avril 2013 16:10

    et aussi l’afghanistan , un peuple en pleine liberation modernisation avant que les hordes de barbares wahabite se jette a son assaut dans les années 80


    il est vrai qu’il est rare de trouver des photos de l’afghanistan laic des années 60 / 70
    un pays ramené a l’age de pierre grace a sa liberation par les pseudo « freedom fighers »

    l’irak completemnt detruite , la lybie
    la syrie ou les hordes de barbares wahabite sont actuellement a l’assaux
    hordes de barbares ramené des 4 coins du monde , parfois dans des avions de la cia pour detruire ce grand peuple syrien 

    etc ...

  • Alliance Rebelle Alliance Rebelle 26 avril 2013 16:39

    on parle souvent de la syrie comme « regime dirigé par les alaouites , une secte de l’islam »

    on ne parle jamais des grandes ddemocraties du golf que sont l’arabie saoudite & qatar comme "regime dirigé par les wahabites , une secte de l’islam

    car le wahabisme n’est rien d’autre qu’une secte islamique
    le plus grand malheur des peuples du sud de la mediterrannée& asie occidental provient surtout des monarchies du golf arabie saoudite / qatar qui propage leur ideologie wahabite & la finance a coup de milliards de dollards 
    mais l’afrique noir n’y echappe pas ou les aides et financement sont soumis a leurs ouverture aux wahabisme et constructions d’ecole religieuse wahabite + mosqué chapeauté par des imams ( pretre ) wahabite

    sans ces 2 pays du golf , les usa et leurs alliés n’auraient jamais pu semer autant de desordre et destructions , pays qui acceuillent les plus grandes concentrations de bases militaire US

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 avril 2013 00:30

      @ LPH



       Je ne crois pas un mot de ce que dit le Daily Mail. 

      PJCA

    • SamAgora95 SamAgora95 27 avril 2013 11:10
      Définition du mot Amateur (wikipédia)

      « Au sens propre, un amateur est quelqu’un qui aime une ou plusieurs choses, un art. On parle par exemple d’amateur de musique, d’amateur de chevaux. »

      « C’est aussi une personne qui effectue une tâche sans être payé, par contraste avec un professionnel qui serait payé pour le même travail. »

      Certains amateurs dépassent et de loin les professionnels, car ils n’exercent pas leur passion en échange d’une rémunération mais le font par amour du métier.

      Si vous êtes prêts à croire un journaliste sur paroles sous prétexte que c’est un professionnel c’est votre problème.

      Quel est le rapport entre le métier d’avocat qui exigent beaucoup de connaissances et un certain savoir faire et celui de journaliste ?

      Bref... au lieu d’écrire des bêtises, rendez-vous utile et aller donc signer cette pétition : 



  • almodis 27 avril 2013 15:04

    Rien de plus facile à promouvoir qu’une guerre de religion, puisqu’elle cible ceux qui y croient le plus — et donc les plus bêtes — lesquels sont toujours aussi ceux qui rêvent le plus d’une bonne bagarre.« 

    Mise à part cette phrase , réductrice et bêtement laïcarde , tout votre article est parfaitement intelligible , pertinent et cruel avec justesse , hélas !
    Toutefois , il me semble que vous pourriez étendre votre réflexion aux populations occidentales : la recherche de la croyance religieuse y existe aussi , même si c’est sous une forme moins visible que des kippas , des tapis de prière ou des voiles ; elle n’est pour moi qu’une vaine recherche pour combler l’immensité du vide laissé par la société ultra libérale , individualiste et moutonnière à la fois .
    Cela s »appelle , et vous même l’avez souligné : la recherche d’une identité .
    Le reflexe immémorial qui consiste à se serrer autour d’un feu dans le fond de la caverne , lorsque l’hiver ( qu’il soit nucléaire ou climatique , métaphorique ou réel ) menace .
    Tant que la gauche à pensée unique refusera de voir et d’accepter cette aspiration là , on n’aura le choix qu’entre deux sociétés : celle qui va dans le mur ( finances folles , destruction de l’environnement , épuisement des ressources , violences et destruction des liens sociaux et familiaux )
    et celle qui se réfugie dans le sectarisme de tout bord .

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 avril 2013 23:17

      @ Almodis


      Je ne crois pas que que le créateur d’un trillion de galaxie, s’il existe, ait choisi de faire un gosse à une jeune Galiléenne, pour que ledit gosse meure sur la croix et console ledit créateur de l’offense que lui aurait faite l’ancêtre de ladite Galiléenne en lui désobéissant. Est-ce être laïcard de dire que les religions sont des tissus d’absurdité et que ce sont les plus bêtes qui y croient ?

      PJCA

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