samedi 23 septembre 2017 - par Robert Bibeau

Comment faire face collectivement aux calamités naturelles ?

La multiplication des catastrophes naturelles, tremblements de terre, tsunamis, ouragans, typhons, cyclones, précipitations surabondantes, sècheresse et feux de forêt, érosion côtière et ensablement mettent en évidence l’incapacité du système économique, politique et social capitaliste...

 

La multiplication et l’intensification des séismes naturels.

La multiplication des catastrophes naturelles, tremblements de terre, tsunamis, ouragans, typhons, cyclones, précipitations surabondantes, sècheresse et feux de forêt, érosion côtière et ensablement mettent en évidence l’incapacité du système économique, politique et social capitaliste à consacrer les ressources nécessaires afin de préparer les conditions – non pas pour empêcher ces calamités – mais pour faire face à ces désastres, pour en minimiser l’impact pour les populations, pour porter secours aux sinistrés et pour reconstruire les infrastructures aussi vite que possible.

Plutôt que de palabrer à propos de la façon d’empêcher ces catastrophes naturelles qui trouvent leurs origines à l’échelle interplanétaire, dans les profondeurs de la Terre et au fond des mers – sur lesquelles l’homme n’a aucune emprise – les écologistes, les éco-socialistes, les verts et les experts, plutôt que de culpabiliser les populations victimes de ces cataclysmes, seraient mieux avisés d’organiser les secours collectifs pour faire face, minimiser les conséquences et récupérer après ces séismes. Mais ils ne le peuvent pas, car ce ne sont pas eux qui contrôlent l’attribution des ressources collectives dans nos sociétés privatisées et mondialisées.

 

Subventionner les industriels pourra-t-il sauver l’humanité ?

Distribuer des subventions aux constructeurs automobiles, aux multinationales de confections de panneaux solaires, de thermopompes et d’autres sources d’énergie alternative, aux pétrolières, aux requins de la finance et à Amazon n’est pas la bonne façon de se préparer à faire face à Irma et à José ; ou de contrer les feux sur la Côte d’Azur, au Portugal et en Californie ; d’empêcher les tremblements de terre et les tsunamis en Italie, en Indonésie et au Mexique ; non plus que d’enrayer la désertification de l’Afrique et de l’Inde ; de retarder l’effondrement des falaises en Méditerranée et sur les plages de l'Atlantique ; ou de contrer la fonte des glaciers, phénomènes inéluctables, cycliques et récurrents, que la vacuité des mascarades COP20 et COP21 et les résolutions de l’ONU interdisant le réchauffement climatique ne pourront empêcher (sic). Ces amuseurs publics sont incapables de résoudre le « diezelgate » ou de respecter leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre et ils prétendent pouvoir modifier le climat planétaire !... De qui se moque-t-on ?

 

Quelle est la capacité du système économique à organiser la riposte ?

La question posée et à résoudre est de savoir si le mode de production capitaliste anarchique, paralysé par son développement individualiste narcissique, est à même de fournir l’infrastructure de production et de transformation des ressources et de proposer la superstructure sociale d’organisation des secours qui permette à l’espèce humaine de faire face à ces défis écologiques titanesques. Serait-il possible de réformer ce système social pour en faire un mode de production efficient et réactif comme le suggère la go-gauche réformiste, altermondialiste, éco-socialiste ? La réponse est évidemment non. Ce mode de production basé sur l’extraction et l’expropriation de la plus-value et sur l’accumulation privée du profit à tout prix fait chaque jour la preuve de son incapacité incongrue à nous préparer socialement à faire face collectivement à ces défis croissants.

 

La réponse inefficace.

C’est la raison pour laquelle chaque catastrophe entraine davantage de dommages, de pertes en vies humaines, de retards dans les secours (quand secours il y a !), de délais dans la reconstruction, d’esquives pour ne pas rembourser les sinistrés, et pourtant nous ne sommes qu’à l’orée de ces cataclysmes naturels qui ne font qu’empirer en intensité, et se multiplier. Pendant ce temps, les marionnettes politiques se pavanent et font de la figuration, font minent de pleurer et de se préoccuper de la situation alors qu’ils augmentent les budgets militaires et préparent un cataclysme nucléaire plutôt que de hausser les budgets de secours aux sinistrés et de reconstruction des régions frappées par ces calamités.

 

Le vieux modèle démocratique – populiste – obsolète.

Nous ne croyons pas qu’il suffira de réformer le vieux système ou de signer des pétitions de protestation pour quémander un changement de cap aux administrations publiques incompétentes et stipendiées par le grand capital mondialisé. Y croire, c’est porter foi au mythe démocratique bourgeois qui amène au pouvoir un polichinelle de droite pour remplacer un saltimbanque de gauche et vice versa. Il faut admettre que le soi-disant « peuple » n’a aucun pouvoir avec son dérisoire crayon de votation et que seul un renversement radical de ce mode de production moribond et « chaotique » pourra permettre à la classe sociale prolétarienne de s’emparer du pouvoir et de construire un nouveau mode de production à son image – social et collectif – au service de l’espèce humaine. Non pas pour tenter futilement de stopper les océans ou d’empêcher les intempéries, mais pour s'organiser collectivement et consacrer nos ressources à faire face aux calamités naturelles qui nous menacent inéluctablement. La Terre change constamment et se transforme et l’homme – cet animal social – doit organiser sa survie collective au milieu de ces contingences que la classe capitaliste paralysée ne saura surmonter. Laissons place à la classe prolétarienne révolutionnaire.

 

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38 réactions


  • Cateaufoncel 23 septembre 2017 16:38

    « ...un nouveau mode de production à son image – social et collectif – au service de l’espèce humaine. »

    Ca inclut les Martiens qui peuplent les pays foireux de la planète ? Parce que si c’est le cas, il ne faudra pas compter sur bon nombre d’entre nous !

    Le système bilatéral consistant, à fournir pour les uns (nous) la nourriture, et pour les autres (eux), les systèmes digestifs, ne nous convient pas.

    Ce qui fait que vous devrez nous envoyer vos flics, leurs instruments de torture, et leurs mitrailleuses, Bibeau


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 septembre 2017 17:43

      @Cateaufoncel


      Les martiens sont sur Agoravox à ce que je constate et ils voudraient nous faire admirer leur tube digestif ... Non merci, très peu pour moi mon ami 

      Etes-vous certain de faire partie des NOUS ????



    • mmbbb 23 septembre 2017 18:13

      @Robert Bibeau les martiens arrivant a proximite de la terre se tirent. C est trop le bordel Ils sont en train d eriger des rampes de missiles afin que les terriens n etablissent pas de colonies Ils ont vu ce que les terriens avaient de ce joyaux la terre , ils tiennent à preserver Mars. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 17:01

    Quand l’être humain cessera de lutter contre les moulins à vent du destin, il s’élèvera en énergie céleste.


  • mmbbb 23 septembre 2017 17:03

    Propos de Rousseau concernant la controverse avec Voltaire du tremblement de terre de Lisbonne " Sans quitter votre sujet de Lisbonne, convenez, par exemple, que la nature n’avait point rassemblé là vingt mille maisons de six à sept étages, et que si les habitants de cette grande ville eussent été dispersés plus également, et plus légèrement logés, le dégât eût été beaucoup moindre, et peut-être nul ». Il est vrai que la trop grande densité en certains points de la ville explique les grandes mortalités dans certains quartiers de Lisbonne, de même que l’architecture de Lisbonne, construite verticalement, a été un élément majeur dans l’enfouissement de milliers d’habitants sous des tonnes de décombres."
    Argument qui n a pas pris une ride et s applique d autant mieux aujourd hui que les pays a risque n ont pas su maitriser l explosion demographique. Voir le Mexique récemment . Donc s ’en prendre au grand capital est être à coté de la plaque « tectonique » .


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 septembre 2017 17:35

      @mmbbb


      1) À côté de la plaque tectonique vous y êtes monsieur. Je démontre.
      2) Pays à risque dites-vous À RISQUE DE QUOI ? Dans ce texte je parle de toutes les formes de séismes - catastrophe - y inclut les changements climatiques DONC les 220 pays de la Terre sont à risque = le climat sévit sur la Terre entière et même à Paris lors de grandes canicules il y a des morts surtout chez les vieux et surtout s’ils sont trop pauvres pour se payer l’air climatisé. 
      3) Mais surtout je souhaitais élever le niveau de discussion = Le problème de la survie sur cette Terre est transformation profonde est de plus en plus complexe et demande une mise à niveau des rapports sociaux de production pour faire face aux défis multiples bien pire que ce que Voltaire et Rousseau pouvaient observer de leur temps reculé.
      4) Personnellement je n’ai pas tendance à proposer comme les NAZI le faisaient que la solution pour faire face aux calamités naturelles qui frappe l’espèce umaine serait d’exterminer la moitié de la race humaine. Je propose plutot BIEN CAMPÉ sur ma Plaque de changer le mode de production afin de consacrer les ressources humaines requises pour construire plus solide par exemple - construire différemment - pour préserver l’ombre et la fraicheur (en pays arabe ils ont développées des techniques depuis des siècles Mais les sheiks milliardaires ont rejetés ces techniques pour construire des tours en verre inefficace et couteuse. 

      5) Maintenant si vous vous proposez pour vous éliminer vous même afin de faire de la place sur Terre = c’est votre affaire 

      Merci de votre précieuse intervention dans ce débat sérieux 

       

    • mmbbb 23 septembre 2017 18:08

      @Robert Bibeau je tiens a vivre merci et a vivre bien. Si vous saviez lire l argument de Rousseau s applique a la situation actuelle . Il y a une conjonction entre les pays fortement peuples et les pays a risque naturels : Seimes typhon volcan C ’est un fait , une réalite irréfragable . Quant a votre serieux hormis de s en prendre au capital et d eluder la responsablite des dirigeants de ces pays vous êtes comme a l accoutumé dans le deni voir la malhonnêté Il y eut en Haiti un seisme en 2011 . cette ile concentre a elle seul tous les maux. Premiere ile noire a etre libéree de l emprise blanche. Les haitiens n ont jamais eu un gouvernement honnete , corruption manque de plan d urbanisation laissez allez et de surcroit surpollution 16 millions malgre un taux de mortalite infantile 47, 98 % . Les americains avec leur force de projection en materiel lourd pallièrent l inorganisation du gouvernement Ce n’est pas avec vos gros bras que les haitiens furent secourus rigolo La france envoya des stations d epuration de l eau . En Turquie seisme plusieurs milliers de morts, en cause la corruption : des barres de fer lisses et du sable de mer idem en Algerie C est que mettait les resistants dans le ciment lorsque les allemands coulerent les blokos en France Rigolo Donc tout mettre sur le capital me parait un argument faible Mais je te laisse tu es trop serieux , les gens trops serieux je m en mefie ils sont pour les camps de reéducation.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 septembre 2017 18:38

      @mmbbb

      Je vous accorde une dernière minute d’attention 


      1) Les écrits racistes et fascistes de Rousseau ne m’intéresse nullement c’est un fait. Je laisse aux bobos nazi comme lui se pamer devant sa prose insipide.


      2) Vous écrives ceci « Premiere ile noire a etre libéree de l’emprise blanche. » Vous lisez exclusivement la propagande fasciste si je comprends bien !!! Jamais Haiti n’a connu une seconde de « liberté » = jamais. Vous confondez la transformation du colonialisme traditionnel (1400 - 1890 environ) en néo-colonialisme (1890 - 2017). Dans la première phase le colonisateur occupait directement le territoire avec son administration métropolitaine - En 2e phase le colonisateur soutenait  une faction de sous-fifres locaux contre une ou d’autres factions en guerre pour s’accaparer une portion de plus-value avant livraison à la mère patrie (sic)

      3) OUI Haiti fut parmi les premièeres colonies à passer au néo-colonialisme c’est vrai et ils en patissent depuis ce temps je suis à même de le constate sur place de temps à autres - en octobre prochain notamment 

      NON de grâce chercher ailleurs qu’en Amérique vos exemples colonialistes.



    • mmbbb 23 septembre 2017 19:14

      @Robert Bibeau si Rousseau est fasciste  alors la nous touchons le fond de la connerie Je ne savais pas que Rousseau avait adhéré comme Heidegger au parti national socialiste . Tu es passe maître dans l anachronisme historique . Tu ne veux lire uniquement ce qui t intéresses , ce qui va dans le sens du poil de ton idéologie . In fine tu as toutes les caractéristiques du capo d un camp de rééducation. Nous sommes encore en democratie et tu peux de ton pays ecrire des sornettes . C ’est la force de la démocratie libérale Quant a Haiti , depuis leur indépendance, le gouvernement haitiens est responsable me semble t il comme le gouvernement algerien . Bouteflika utilise jusqu a la corde la colonisation francaise Mais bon cela ne marche de moins en moins J ai des copains algériens , moins con que toi qui savent tout de même réflechir et remettrent les choses en ordre et en perspective La Turquie n a jamais ete colonisé , décidément tu es comme notre tres grand philosophe Sarte, tu soufres d un strabisme divergent . Tu es vraiment un ideologue deletere, tu pus vraiment.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 17:24

    Les individus qui ne sont pas connectés avec eux-mêmes ont tendance à habiter des lieux dont ils risquent un jour d’être éjectés.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 18:08

    http://www.arthes-belgium.com/. On vient de m’apporter une poterie ancienne de Malte. Arthès dans le Tarn ou alors : http://www.jeanne-arthes.com/ Guerlain. Un faible pour Le mâle de Gaultier.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 18:22

    Les pommes du Jardins des Hespérides



    Là un dard venimeux 
    Là un socle trompeur 
    Plus loin 
    Une souche à demi-trempée 
    Dans un liquide saumâtre 
    Plein de décoctions d’acide… 
    Qui vous rongerait les os 
    Et puis... 
    L’inévitable clairière amie 
    Vaste, accueillante 
    Les fruits à portée de main 
    Et les délices divers 
    Dissimulés dans les entrailles d’une canopée 
    Plus haut que les nues… 



  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 18:23

    Elle est née des caprices 
    Elle est née des caprices 
    Pommes d’or, pêches de diamant 
    Pommes d’or, pêches de diamant 
    Des cerises qui rosissaient ou grossissaient 


    Lorsque deux doigts s’en emparaient 
    Et leurs feuilles enveloppantes 
    La pluie et la rosée 
    La pluie et la rosée 

    Toutes ces choses avec lesquelles 
    Il était bon d’aller 
    Guidé par une étoile 
    Peut-être celle-là 
    Première à éclairer la nuit 
    Première à éclairer la nuit 
    Première à éclairer la nuit 
    Vénus 

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 18:29

    La pluie et la rosée 
    Toutes ces choses 
    Guidées par une étoile 
    Guidées par une étoile 
    Première à éclairer la nuit 
    Vénus 
    Vénus 
    Vénus 
    Vénus


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 18:47

    Les ANTILLES, l’ATLANTIDE.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 23 septembre 2017 18:57

    LA FOURMI ET LA CIGALE

     

    Une fourmi fait l’ascension

    d’une herbe flexible

    elle ne se rend pas compte

    de la difficulté de son entreprise

     

    elle s’obstine la pauvrette

    dans son dessein délirant

    pour elle c’est un Everest

    pour elle c’est un Mont Blanc

     

    ce qui devait arriver arrive

    elle choit patatratement

    une cigale la reçoit

    dans ses bras bien gentiment

     

    eh dit-elle point n’est la saison

    des sports alpinistes

    (vous ne vous êtes pas fait mal j’espère ?)

    et maintenant dansons dansons

    une bourrée ou la matchiche.

     

    Raymond QUENEAU


  • sls0 sls0 23 septembre 2017 22:07

    J’étais en train de faire des calculs de tenue au vent pour les maisons style Caraïbe.

    Un cyclone c’est plaisant mais se prendre de la tôle ondulée sur le coin de la gueule moins.
    Quelques équerres de renfort et des vis à la place des clous devrait faire l’affaire.
    Je vais sur Agoravox pour me changer les idées et je tombe sur un sujet à peu près équivalent.
    Tout les mois je reçois les relevés de la température terrestre, ce n’est pas moi qui vais contredire le réchauffement climatique.
    Mais de là à y coller la fréquence des ouragans c’est un pas que je ne franchi pas.
    En 15 jours on s’est pris deux cyclones, les gens disent...
    Ils disent ce qu’il veulent, tant qu’on dépasse pas les 28 annuels dans l’Atlantique, on est inférieur aux reccords.
    Le cyclone qui a fait le plus de dégâts ici c’est en 1780, 22000 à 28000 morts avec une densité de peuplement moindre, chez moi à l’époque on devait être à moins d’une personne par kilomètre carré.
    Il n’y a pas plus de tremblements de terre non plus, ça fait moins d’un siècle qu’on commence à les recenser correctement.
    Chez moi il y a des traces de séismes, ça permet de se faire une idée de leur périodicité et leur force.
    J’ai regardé la télevision mexicaine, 7,1 de magnitude à 51km de profondeur les villes à coté se sont pris une intensité de VIII, normalement ça ne pose pas de problème pour l’antisismique et le bien construit. 
    Sur les images les cassures du béton n’étaient pas nette, ça c’était effritté, un béton de merde c’est tout.

    Des catastrophes naturelles il y en a toujours eu, la prévention s’est amélioré mais la polulation à décuplé.
    Chez moi avec un âge moyen de 23 ans, ça construit, malgré qu’il y ait des normes c’est un peu la cata. Comme j’ai quelques connaissances, avec la défensa civile on va calculer le nombre de sacs à viande à prévoir en fonction de l’intensité sismique.
    C’est comme ça on fait avec. En France ils sont bons pour le risque sismique, comme le parc immobilier se renouvelle de 1 a 2% par an, c’est pas prêt d’être au top.

    Chez moi un cyclone c’est assez festif, dès que le vent descend en dessous de 90km/h les gens sont dehors et on va voir la rivière en crue, c’est dantesque comme spectacle, les mioches font du tobogan aquatique dans les rues et c’est assez concours T-shirt mouillé.
    Les gens sont rustiques et résilients, on ne compte pas trop sur la technologie, un semaine sans eau et électricité c’est sans problème.
    Dans les pays riches comme les USA, c’est des morts, la fin du monde, des émeutes,.... Pas de T-shirt mouillé.

    Nota : 93% des victimes des cyclones ce sont des pauvres, il y a pas à dire on est pas aidé quand on est pauvre.
    Ben voilà la solution pour m’sieu Bideau, plus de pauvres et plus de problèmes.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 septembre 2017 23:12

      @sls0

      BRAVO sls0 tu apportes données et arguments solides dont 28 000 morts alors que la densité était faible = Je pense aussi qu’il n’y a pas surpopulation sauf pour les riches qui accaparent tout 


      Et quand tu sors cette réflexion « Nota : 93% des victimes des cyclones ce sont des pauvres, il y a pas à dire on est pas aidé quand on est pauvre.Ben voilà la solution pour m’sieu Bideau, plus de pauvres et plus de problèmes. » FIN DE CITATION 

      YES j’aime cette solution = pas de tuer les pauvres comme certains nazi le suggèrent - y compris Rousseau le bobo avant l’heure - mais d’éradiquer la pauvreté et cela s’appelle un nouveau mode de production prolétarien 

      Merci de ton post 



       

    • sls0 sls0 24 septembre 2017 04:29

      @Robert Bibeau
      En 1780 on ne pouvait pas parler de réchauffement dû au CO2, mais un universitaire US a épluché tout les rapports de dégâts, il a pu en déduire sa vitesse et sa force, c’était du 5.

      Les morts à l’époque c’était déjà les pauvres et localement c’était l’esclavage.
      Quand je parle de pauvreté c’est surtout l’éducation, pour renforcer une maison style pauvre ça me revient 120€ en moyenne, c’est pas toujours une histoire de cout.
      On a oublié la condition de pauvre chez nous, un pauvre est dans sa caste, il ne cherche pas trop a en sortir, c’est assez fataliste et dieu y pourvoira.
      D’ici quelques décennies de la façon que c’est parti la psychologie du pauvre on verra ça sous nos lattitudes.
      Avec un excès d’énergie surtout dû au pétrole il a fallu du pauvre éduqué (la classe moyenne), comme on a passé le pic énergétique on peut revenir à l’ancien système, 1% de riches éduqué et 99% de pauvres sans accès à l’éducation.
      Le pauvre a toujours été une quantité négligeable, on a pas trop a s’en inquiéter.
      Avant les plus riches détenaient 10-20% de la terre, avec l’argent de monopoly que l’on va rembourser, ils en sont a la moitié, la donne a changé un peu.
      Dans un environnement de pauvres la vie n’est pas trop désagréable pour le non pauvre. Le pauvre est obéissant, il ignore ses droits, il fait tout ce qu’on lui dit de faire et il est content, il peut nourrir ses mioches.
      Caricature ? Je fais de l’aide scolaire, du changement de « caste », c’est visible à l’intérieur d’une famille, les parents sont heureux pour les enfants mais il y a un mur qui s’installe.
      Invité à la maison pour manger pour les parents il est normal que leur enfants d’une caste supérieure mangent à ma table mais pour eux c’est la gène, toute les excuses sont bonnes pour manger séparément, soit dans la cuisine ou le patio où est la place du pauvre. Au bout de 5 ans ça perdure, le pauvre assume son rôle, c’est bien gravé.
      Cette expérience me permet de dire que si le pauvre se révolte de temps en temps, la révolution c’est pas à sa portée.

      Au sujet de Rousseau, on évite d’être binaire, on est pas à 100% mauvais ou bon, il n’échappe pas à cette règle.
      En plus employer les mots et discours des autres ça montre un vide qu’on essaie de remplir avec les mots des autres.
      Tout n’est pas blanc ou noir, on prend ce que l’on estime le meilleur, comme chacun a son meilleur il y en a pour tout le monde.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 septembre 2017 17:48

      @sls0


      La vous perdez vos repères monsieur 

      1) Vous confondez les castes hindouistes et la classe prolétarienne des pays industrialisés - émergent ou déjà émergés (ce qui inclut une partie de l’INDE ou coexiste deux modes de production)

      2) FAUX - fini depuis longtemps l’époque des ouvriers attardés - débiles et fort en musculatures. Aujourd’hui le travailleurs sur une machine outils doit être hautement formé - idem pour un programmeur informatique - un chauffeur de super lourds - un travailleur de raffinerie etc. etc.

      3) Vous confondez travailleurs précarisés et lumpen prolétaires de plus en plus nombreux il est vrai avec la paupérisation générale 

      4) LES PAUVRES FERONT-ILS LA RÉVOLUTION ???  Non absolument pas = jamais ou alors comme les esclaves ils la feront pour placer une autre classe au portillon - on appel cela de la chair à canon 

      5) La classe ouvrière des pays fortement industrialisé - mécanisé tertiarisé - hyper compétente et spécialisée fera la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE afin de créer un nouveau mode de production à son image c’est ce que je tente d’expliquer dans ce papier 

      Meri pour votre intervention 




    • sls0 sls0 24 septembre 2017 18:19

      @Robert Bibeau
      Faux par rapport à vos lectures mais vrai par rapport à ce que je vois tout les jours.

      Avant pendant mon temps libre j’installais de l’électricité et de l’eau dans les trous perdu, du pauvre j’en ai côtoyé.
      Des pères Pedro comme à Madacascar pour redonner de la confiance en soit ça ne court pas les rues.
      Il n’y a pas qu’en Inde le système de castes.
      Il y est officialisé OK, le péon ou le coupeur de canne c’est pas mieux.
      Plus d’énergie en excédant moins de ressources naturelles, on verra à quoi ressembleront les descendants de Robert Bibeau.
      Continuez à lire et regarder des reportages c’est très bon pour théoriser.
      Je regarde le bilan carbone des habitants des pays aisés pour voir la claque qu’ils vont se prendre.
      En voilà deux chez qui ça va faire mal, le futur c’est moins de deux tonnes.


  • baldis30 23 septembre 2017 23:20

    Bonsoir,

    ce n’est pas de cette façon que le problème doit être abordé ... Premièrement parce qu’il a été abordé de plusieurs façons au cours de l’Histoire .... et pour des risques qui en fréquence ont diminué avec l’évolution du mode de vie : imagine-t-on encore le grand incendie de Londres ou celui de Rennes ? même s’il s’agit de risques anthropiques.

    En matière de risques naturels quatre définitions (*) dont j’ai parlé dans d’autres interventions sur AVX

    - celle de l’Encyclopédie de Diderot , la plus ancienne avec le cas fortuit qui ne doit pas se reproduire

    - celle des juristes ; Il y a force majeure lorsque le phénomène est imprévisible dans sa survenance et irrésistible dans ses effets

    - celle de l’UNESCO le risque est le croisement de l’aléa et de la vulnérabilité,

    - enfin la catastrophique , lamentable, meurtrière et irresponsable celle des assurances comme quoi le risque est le produit de sa gravité par sa probabilité de survenance ... les qualificatifs dont j’affuble cette définition vient de ce que le risque a une probabilité .... autrement dit ... on savait, ça c’était déjà produit et on continue ....à condition de payer pour la gravité et la probabilité ... si on appelle cela une position humaine adieu l’humanité !

    On peut montrer que les trois premières sont, avec des nuances, équivalentes et efficaces. La dernière , d’expérience personnelle professionnelle ne l’est pas !

    Evidemment il ne s’agit pas de rester les bras croisés et de s’arrêter aux définitions comme si en matière de géométrie euclidienne on s’arrêtait à la définition de la droite « plus courte distance entre deux points ».

    Derrière les définitions il faut construire des développements et ce n’est pas si simple, même en matière de risques naturels. ...... Sachant aussi qu’en ne faisant rien on prend aussi des risques .... ou qu’on les transfère dans d’autres lieux ou domaines .... 

    Si le débat s’amplifie sur ces points j’y reviendrais bien volontiers mais je vous rappellerai volontiers qu’un philosophe canadien du nom de John D. BISHOP a écrit un remarquable article sur la responsabilité des dirigeants de société dans les catastrophes (Journal of business ethics).

    Sur la fréquence des catastrophe, ... Monsieur de Mardigny répondit à cet argument dès 1857 au sujet des inondations de l’Ardèche .... et il me semble avoir fait état de sa réponse ici même ... en substance « qui se préoccupait dans le Nord des inondations dans le Midi alors que le monde était parcouru de guerres, maladies et famines .... »

    Il n’ y en a pas davantage et l’étude des archives, cette étude qu’ici même est considérée comme inutile par un intervenant, est essentielle pour affirmer que ce qui se produit s’est déjà produit et se reproduira ...

    Il y a les grands exemples :

    - les séismes de la côte Ouest dont l’Histoire s’écrit par la sédimentologie

    - les éruptions volcaniques dont l’Histoire s’écrit par la glaciologie, (cendres dans les glaces)

    - les sécheresses dont l’histoire s’écrit par la dendrochronologie , .....

    Aujourd’hui le moindre orage en Nouvelle-Zélande fait aux antipodes la une de certains medias catastrophistes en moins de vingt-quatre heures .......

    Reste à savoir comment on fait une étude de risques et comment on forme ou on se forme à ce genre d’études ... ce n’est pas simple et une seule personne peut rarement y arriver tout seul dans des cas à priori pas très compliqués .. et partant comment peut-on occuper intelligemment le sol ....

    Je donne un exemple parce qu’il s’est produit plusieurs fois en France dans des temps très récents  : 

    Pour se protéger des avalanches voire des mouvements de terrain il faut planter et les racines retiendrons l’eau et les arbres retiendrons la neige ... ben oui..... c’est la discussion classique du « bar des sports » sauf que les arbres grandissent, et de ce fait offrent davantage de prise au vent .. et sont abattus à la première tempête...La pluie qui vient après lessive les sols, les troncs forment embâcle et on n’avait personne pour faire en prévention la coupe et la vidange de bois sans valeur marchande... j’attends la réponse des économistes politiques sur ce sujet .... mais je ne les ai jamais vus sur le terrain !

    Et ils ne sont pas seuls.... ceux que je n’ai jamais vus sur le terrain, au bord d’une rivière en crue cévenole, assister malgré soi à l’écroulement (annoncé) d’une falaise, dans une forêt « ivre » selon le qualificatif consacré, ou simplement perplexes devant une occupation botanique étrange, et bien d’autres cas ....

    Le risque est sur le terrain, pas au fond d’un bureau obscur, sans autre fenêtre qu’un écran d’ordinateur....

    (*) La Houille Blanche n°2/2001 Sur la définition du risque


    • baldis30 24 septembre 2017 09:36

      @Shawford

      il est vraiment dommage que je n’ai pas eu le plaisir de vous voir arpenter le fond des torrents qui descendent des contreforts audois des Pyrénées en 1999, ni traverser le village de Villedaigne sur la Rn 113 en novembre 1999 sans avoir le courage de prendre une photo tellement la tristesse s’en dégageait

      Il est dommage que je n’ai pas eu le plaisir de vous voir les 8 et 9 septembre 2002 « admirant » depuis Villevieille un camping submergé ou discutant avec des gens qui avaient perdu leur gagne-pain quand de plus ils n’étaient pas pillés ..

       il est bien dommage que je ne vous ai vu « admirer » les amphibolites rubanées de la falaise de Versenne juste à côté de l’Infernet et de la Vaudaine ...

      Il est dommage que je ne vous ai pas vu cheminer dans une forêt « ivre » ni contempler des « terrains-vagues » avec les dégâts associés ....

       Foutez-vous bien de la gueule des gens sur un tel sujet ...... et osez utiliser votre nom ...


  • pipiou 23 septembre 2017 23:27

    Du très grand Bibeau

    Pour vous protéger des ouragans faites comme à Cuba :
    très peu de dégats matériels : il n’y a rien à détruire
    Pas de pillages : il n’y a rien à voler smiley


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 10:52

    Energie dépoliée pour lutter contre les catastrophes qui augmente le réchauffement climatique. Voilà ce qui s’appelle un superbe cercle vicieux ou ruban de Moebius


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 10:52

    Energie déploiée pour lutter contre les catastrophes, qui augmente le réchauffement climatique. Voilà ce qui s’appelle un superbe cercle vicieux ou ruban de Moebius


  • alinea alinea 24 septembre 2017 17:43

    L’Homme occidental suivi par d’autres a tourné le dos à la Nature, il a élaboré ce qu’il nomme Culture ou Civilisation, comme si la Nature n’existait pas.
    Voilà, c’est le prix à payer.

    À Bali, une Culture s’est construite en fonction du volcan dont on savait qu’il pouvait rugir n’importe quand ! Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui où l’île a été envahie par le « progrès », les capitalistes « pensant » que leur modèle pouvait s’installer partout, tellement il était bon, sûrement.
    Voilà, il n’y a rien à faire.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 septembre 2017 18:24

      @alinea


      Toujours la même source de contradiction avec les anarchistes - désolé.

      L’HOMME OCCIDENTAL CA N’EXISTE PAS. La civilisation occidentale existe et elle est le fruit du mode de production capitaliste et elle est au service de la classe dominante capitaliste en Occident puis s’étend à l,Orient en ce moment où elle galvanise et standardise tout en fonction de ses intérêts et modus vivendi 

      La classe ouvrière asservie - aliénée n’a AUCUNE RESPONSABILITÉ ni en Occident ni en Orient avec tout ceci qu’elle subit comme la petite-bourgeoisie anarchisante et en cours de prolétarisation.

      Merci pour votre intervention camarade ce monde occidental est mauvais pour l’Occident et pour l’Orient 




    • alinea alinea 24 septembre 2017 20:32

      @Robert Bibeau
      Ai-je dit le contraire ? c’est même exactement ce que je dis, mais il faut bien critiquer n’est-ce pas ?


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