jeudi 7 janvier 2016 - par Karol

Comment maintenir le cap de la solidarité dans l’océan agité des inégalités ?

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Damien Roudeau / Les Yeux dans le Monde
source : Observatoire des inégalités

 http://www.inegalites.fr/

http://www.oneheart.fr/news/564c41698ead0e9663489bdc/2012-08-10-inegalites-sociales-un-concours-video-pour-les-collegiens-et-lyceens#rX1FRG034b

" Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres." A. Gramsci.

Depuis 40 ans avec l'extension de l'économie libérale et le développement d'un capitalisme global, avec la mise en concurrence des travailleurs du monde entier et la libre circulation des marchandises , les inégalités de revenu n'ont cessé de s'amplifier. Le démantèlement de l’État social dû à la course effrénée des politiques d’État vers un moins disant fiscal n'a fait qu'accélérer la précarisation et la marginalisation d'une partie de plus en plus importante de la population.

Après ces quatre dernières décennies le bilan est particulièrement lourd et les victimes de plus en plus nombreuses. Thomas Piketty comme Joseph Stiglitz constatent dans leurs travaux combien la richesse se concentre entre de moins en moins de mains. Les super-riches, ces 1% voire les 0.1% voient leur fortune grossir inéluctablement par la hausse des dividendes et des actifs financiers, par l'envolée de l'immobilier de luxe et du marché de l'art, par la faiblesse des politiques fiscales des États qui craignent que ces fortunes s'exilent dans quelques paradis exotiques. De l'autre coté de l'échelle, les exclus, les travailleurs précaires sont de plus en plus nombreux. Étonnamment la caste de sedprivilégiés ne semble pas menacée dans son existence par le nombre croissant des victimes de ce système. Pour la classe moyenne qui s'accroche à son emploi et à son pavillon et qui accepte de moins en moins d'être la seule à devoir contribuer au maintien d'un État protecteur, la solidarité n'est plus de mise. Seule compte sa sécurité, sa liberté d'agir et d'entreprendre. La réussite de quelques uns est adulée. Les exclus, les chômeurs et les précaires ne seraient que les perdants, les "losers" d'une partie dont les règles sont de plus en plus pipées. Le "coût des autres" l'emporte sur l'empathie. Tout se passe comme si une partie de la population était gagnée par cette « fatigue de la compassion », selon la formule de Julien Damon (Le Monde du 17/10/2014 : lien ). Alors que les ultra-riches jouissent sans vergogne de leurs privilèges nous continuons à nous chamailler sur les "petites inégalités" qui empoisonnent notre quotidien. Dans un régime dépolitisé, où personne n'attend plus rien du collectif et où « tout conspire à dresser les individus les uns contre les autres », de sorte « qu’il devient impossible de lutter pour soi sans lutter contre les autres. » ( lien ) la possibilité de coopération et d’entraide a laissé place à un sauve-qui-peut généralisé. Ainsi occupée à régler ses petites luttes fratricides la grande majorité contribue à la pérennité de cet ordre particulièrement injuste et mortifère à terme. Remettre au premier plan la solidarité, la fraternité et l'égalité dans l'exercice de droits universels et inconditionnels est le défi que tout acteur politique devrait relever pour que puisse s'exercer une réelle liberté individuelle qui permette enfin l'épanouissement de chacun dans le respect de tous.

UN CAS EXEMPLAIRE : LES DÉGÂTS DU LIBÉRALISME AUX ÉTATS-UNIS

Philippe Béchade dans un article "Ultra riches contre classe moyenne" décrit l'état critique de l'économie nord américaine.

  • Au début des années 70, la classe moyenne composait 61% de la population américaine et engrangeait 62% de tous les revenus distribués aux États-Unis (salaires, primes, pensions, dividendes, coupons obligataires, etc.). 40 ans plus tard, ils n’en captent plus que 43%. Tout s’est en réalité accéléré depuis l’an 2000 avec une chute de 4% des revenus médians et un plongeon de 28% de la richesse par ménage.
  • Alors que dans les années 49-53, les 10 % les plus riches récupéraient "seulement" 20 % de la croissance des revenus pendant la période, dans les années 2009-2012 le top 10 rafle 115 % de la croissance aux dépens des 90% qui voient leurs revenus fondrent pendant cette même période. ( lien) Ainsi on est passé d'une économie plus ou moins redistributive à une économie de prédation.
  • Pas moins de 51% des salariés américains gagnent moins de 30 000 $ par an, et 49% perçoivent une aide gouvernementale. 46 millions sont affiliés au régime des bons alimentaires.
  • Le patrimoine moyen des ménages était de 138 000 $ en 2007 ( juste avant la crise) ; il est tombé à 82 750 $, c’est-à-dire le même montant qu’en 1992 mais 250 $ de moins qu’en 2010. Cela malgré le sursaut des prix immobiliers et un Wall Street au zénith, qui a plus que doublé depuis 1990. Pour les 20% d’Américains les plus pauvres (soit 65 millions de personnes, l’équivalent de la population de la France), il n’est même plus question de patrimoine mais bien de déficit net (crédits et découverts, arriérés fiscaux, dette étudiante, etc.). Il était de -1 000 $ en l’an 2000, il est passé à -6 000 $.
  • Les jeunes payent le plus lourd tribut, plombés par plus de 1 000 milliards de dette étudiante. Ils sont 49% à vivre encore chez leurs parents à 25 ans, contre 40% avant le début de la crise. Trouver un bon emploi reste très difficile car malgré un taux de chômage officiel de 5%, on compte 900 000 emplois salariés de moins qu’avant le début de la récession. Il y a 7,9 millions d’Américains en âge de travailler qui sont déclarés comme étant “officiellement au chômage” en ce moment et il y a 94,610 millions d’Américains en âge de travailler qui sont considérés comme étant “en dehors de la population active”. Lorsque vous ajoutez ces deux chiffres ensemble, vous obtenez un total de 102,6 millions d’Américains sur 251 millions en âge de travailler qui sont sans emploi actuellement.
  • Enfin, le nombre d’enfants sans abri aux Etats-Unis a augmenté de 60% depuis 2009. 1,6 millions ont dû dormir dans un foyer pour sans-abri ou toute autre forme d’hébergement d’urgence en 2014… et un enfant sur cinq se nourrit grâce aux bons alimentaires, contre un sur huit avant la crise.
  • Les 20 Américains les plus riches viennent de franchir le cap de la moitié de la richesse totale détenue (c’est-à-dire plus que ce que possèdent les 250 millions les plus pauvres).

Le site Business Bourse recense ainsi 58 clignotants qui devraient nous alerter sur la situation catastrophique à venir aux États-Unis. Mais en attendant l'effondrement, on continue à retarder l'échéance par l'usage du crédit. Les pauvres sont condamnés à s'endetter, à vivre à découvert, les entreprises empruntent pour distribuer des dividendes à des actionnaires toujours en manque et en même temps licencient devant un marché anémié, et la classe moyenne continue à fondre comme la banquise. Peu à peu la société se délite laissant libre cours aux peurs et aux violences, à la guerre des uns contre les autres qui engendre une insécurité réelle ou ressentie qui incite à son tour à la mise en place d'un Etat fort de plus en plus policier, de plus en plus intrusif.

En France comme dans tous les pays nous subissons les mêmes effets de décennies de politiques ultralibérales qui ont aussi conduit à la pulvérisation du collectif et à une atomisation des individus vus seulement comme des " autoentrepreneurs d'eux-mêmes" condamnés à bricoler dans leur coin un projet de réussite individuelle hypothétique.

L'IMPASSE LIBERALE.

 Dans un article de Slate " Le temps des inégalités dont vous êtes le héros", Jean Laurent Cassely fait référence à Patrick Savidan, sociologue et cofondateur du site L’Observatoire des inégalités, auteur d’un essai paru à la rentrée, "Voulons-nous vraiment l’égalité ?" , qui analyse cette « montée des incertitudes », « dans un contexte de précarité croissante », objective comme ressentie ( En France, le taux de précarité est passé de 5,3% en 1982 à 12% aujourd'hui), dans une société dépolitisée où personne n'attend plus rien du collectif. Insécurité qui incite tout le monde à paniquer et à chercher à tout prix une porte de sortie. Une situation où « tout conspire à dresser les individus les uns contre les autres », de sorte « qu’il devient impossible de lutter pour soi sans lutter contre les autres. » La possibilité de coopération a laissé place à un sauve-qui-peut généralisé. Chacun cherche à « externaliser » l’incertitude, écrit Savidan. « Externaliser l’arbitraire, c’est chercher à soustraire sa vie et celle de ses proches à l’insécurité. » Et c’est aussi rejeter celle-ci sur les autres.

« Ce qui pose problème et explique la tendance oligarchique de nos sociétés, poursuit l’auteur, c’est que, dans une telle configuration, l’accroissement de la sécurité pour les uns (parce qu’ils ont les moyens de renforcer les solidarités électives dont ils bénéficient) passe par la fragilisation des autres (parce qu’ils n’ont pas les moyens de compenser le reflux de la solidarité publique et l’affaiblissement des protections juridiques qui en résulte). »

Politiquement, on est face à un paradoxe difficile à accepter : à mesure que les inégalités et leur perception se renforcent, la population, loin d’opter pour la révolte, devient plus conservatrice. Les résultats des dernières élections régionales en sont la dernière illustration. « Quand l’attachement aux petites inégalités se mêle à la peur du déclassement, il est difficile d’imaginer que puisse se former un front commun de combat contre les inégalités », écrit François Dubet dans " La préférence pour l’inégalité".

Pour Savidan, il s’agit désormais de « solidarités électives », c’est-à-dire qui sont limitées à nos proches, à notre clan, à notre communauté. Dans le même temps, les autres, plus éloignés, sont de plus en plus considérés comme responsables de nos propres maux. Selon Dubet, le désir de fraternité qui subsiste malgré tout risque d’être capté par « l’appel à une fraternité restreinte et défensive, recomposée sur des thèmes conservateurs, réactionnaires et dangereux. » Une fraternité réduite à ceux dont les individus se sentent proches socialement, ethniquement, etc., et excluant tous les autres.

Enfin les politiques sociales, qui ne font qu'empiler à des aides existantes d'autres aides limitées à des catégories particulières ( comme la prime d'activité ), conditionnés, complexes dans leur mise en œuvre, coûteuses et inefficaces ( comme le C.I.C.E ), rendent particulièrement illisible l'effort de solidarité nationale et finissent par contribuer aussi à l'émiettement de la société et au développement de la défiance généralisée.

Face à ce désarroi et ce repli identitaire, tout discours social universaliste devient suspect, au contraire les démagogues, avocats d'une solidarité étriquée réservée à ceux qui nous ressemblent, d'un entre-soi sécurisant,ont le vent en poupe. Il vient aussi l'idée que pour ne pas être dominé il vaut mieux être du coté de ceux qui détiennent les leviers de la domination,c'est à dire du coté des oligarques. C'est une des clés du succès populaire de la candidature d'un Donald Trump aux Etats-Unis.

Le recul des idées de solidarité et de fraternité dans toutes les couches de la population assure ainsi la pérennité de ce système économique particulièrement injuste et mortifère. Il reste donc à inventer un nouveau récit où le vivre ensemble ne repose pas sur un projet de société homogène exclusive mais au contraire sur un projet de" société des égaux" chère à Pierre Rosanvallon, véritable alternative à cette "société des égos" qui n'en est pas une et ou "le commun" serait le garant de notre sécurité.

CONTRE LES INEGALITES : " FRATERNITE EGALITE ET LIBERTE".

Le droit à l’accès gratuit aux soins, le droit à une instruction publique, laïque et gratuite et à un revenu minimal d'existence sont ce qui devrait composer le terreau minimal nécessaire à l’épanouissement du capital humain, les conditions fondamentales pour permettre à chacun de pouvoir pleinement jouir de la liberté de s'exprimer, d'agir et de faire vivre la démocratie. La liberté de tout individu ne peut réellement s'exprimer que dans une société plus fraternelle et égalitaire en matière de droits inaliénables, universels et inconditionnels.

Pour en terminer avec la culture de la suspicion et de la méfiance de l'autre, face aux inégalités extrêmes, à cette injonction permanente à la réussite individuelle, face à l'émiettement de nos sociétés,aux particularismes en tout genre, à l'insécurité de l'existence, face au désarroi idéologique, il faut commencer par redéfinir ces droits universels et inconditionnels que nous souhaitons partager dans notre espace politique. Pour oublier ce qui nous divise et penser ce qui nous unit il faut reprendre chacun des droits que l'histoire des mouvements sociaux a conquis au fil du temps ( Voir la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ), faire l'état des lieux des dégradations dans le respect de ces droits dans les domaines fondamentaux de la santé, de l'éducation, du travail et de la dignité humaine et établir la juste contribution de chacun à la hauteur de ses moyens pour rendre inconditionnels et universels tous ce que nous acceptons de mettre en commun pour vivre ensemble.

Rendre entièrement gratuit et public l'accès aux soins, l' école fondamentale pour tous jusqu'à 16 ans et l'accès à la formation de son choix sont déjà des chantiers à réactiver tant les dégâts de la privatisation des profits et de la socialisation des pertes sont importants dans ces deux domaines.

Face à la division sociale du travail, à son intermittence, à la diminution de la part des salaires dans la valeur ajoutée, au nécessaire partage du travail par la réduction du temps de travail qu'impose la robotisation et la numérisation de l'économie, allouer un revenu d'existence inconditionnel et universel de la naissance à la mort, permettrait une socialisation accrue du revenu. "Ce serait le sens d'un revenu universel garanti ou d'un salaire social déconnecté du travail, non dans sa version libérale d'une aumône de survie,mais dans une logique du droit à l'existence et de l'extension des domaines de gratuité." (Daniel Ben Saïd -Eloge de la politique profane ). Sans remettre en cause le régime de retraite par répartition, ni le système de l'assurance chômage, ce revenu primaire universel se substituerait à toutes les aides conditionnées que sont actuellement les allocations familiales, les aides au logement, les bourses d'études, le RSA et le minimum vieillesse( ASPA). A ces aides diverses et complexes à mettre en oeuvre et à percevoir, stigmatisantes et dévalorisantes, divisant encore la société en de multiples sous catégories d'ayant droits, source de suspicion et de contrôle intrusifs, il faut opposer un droit inaliénable, individuel et universel à un revenu d'existence minimal. Il y a suffisamment de richesse, mal distribuée et inutilisée, pour que chacun participe à sa mesure, dans la plus grande transparence, de manière simple, progressif et universel et sans aucune exemption au financement de ce revenu universel.

Ces droits élémentaires et inaliénables établis, chacun d'entre nous pourra pleinement participer à l'émergence d'une société démocratique, solidaire qui assure à tous à la fois les libertés fondamentales et la sécurité de tous ses citoyens. Libéré des obligations vitales, chacun pourrait contribuer à sa mesure, suivant sa personnalité, ses capacités et ses goûts à la création de richesse.

Si nous ne voulons pas que : « La philosophie des Lumières aboutisse à l'Europe du couvre-feu. » écrit Camus dans « l'Homme révolté », il faut recommencer à retisser le lien social pour construire ces biens communs seuls garants d'une protection individuelle pérenne.

Et pour terminer avec Gramsci, auteur des " Cahiers de prison", en 2016, continuons à écrire notre futur en conjuguant " le pessimiste de l'intelligence et l'optimisme de la volonté".

LA SCIENCE DU PARTAGE



54 réactions


    • lsga lsga 7 janvier 2016 18:22

      tout à fait.
      Et j’ajouterais pour les keynésiens en rut : les inégalités ont très fortement diminuées à l’échelle mondiale avec l’extension du « libéralisme » (mwarf).
       
      Les castes moyennes réactionnaires occidentales, gavées à l’État Providence instauré par le fascisme, ont certes vu leur niveau de vie légèrement diminuer (la fin du colonialisme : pas bon pour la sécu). Il faut dire, les membres de ces castes moyennes occidentales ne représentent même pas 20% de la population mondiale et consomment 80% des énergies et des matières premières.
       
      Comme prévu par Marx, nous aurons bientôt un grand prolétariat mondial, avec un niveau de vie à peu prêt identique partout. C’est ce prolétariat là qui fera la révolution mondiale.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 07:49

      C’est la Commission européenne qui impose la fin des acquis sociaux et du modèle social français.
      Nos gouvernements ne luttent pas contre le chômage, mais contre le coût du travail.


      Le répartition de la richesse en France est assurée par les acquis sociaux issus du Conseil National de la Résistance et des grandes de grèves de1936 : congés payés, Sécurité sociale, services publics, droit du travail, retraites par répartitions, aides sociales, logements sociaux etc, 50% de la richesse produite est ainsi répartie.

      Tous ces acquis sociaux empêchent de maximiser les profits, il faut donc les supprimer et les remplacer par un nouveau machin qui fait florès « le revenu universel », mais qui sera à coup sûr, bien inférieur aux 50% de la richesse répartie.

    • Clark Kent M de Sourcessure 8 janvier 2016 08:34

      @Fifi Brind_acier


      les acquis sociaux issus du Conseil National de la Résistance et des grandes de grèves de1936 : congés payés, Sécurité sociale, services publics, droit du travail, retraites par répartitions, aides sociales, logements sociaux etc,)

      L’histoire n’est pas un conte de fées peuplée de gentils et de méchants. C’est plus compliqué.

      Historiquement, les systèmes de retraite par répartition ont été créés ou se sont généralisés lorsqu’un événement grave (guerre, crise financière) ne permettait pas à une fraction importante de la population de disposer d’un capital qui lui assurerait une retraite décente. Face à ce qui était perçu comme une instabilité du capital, les retraites par répartition assoient leur financement sur la croissance de la masse salariale, qu’on peut sur la longue période considérer comme similaire à celle du PIB.

      En France, le décret loi du 14 mars 1941 du régime de Vichy crée l’AVTS, premier étage du minimum vieillesse, et une pension de retraite par répartition pour les assurés du commerce et de l’industrie et les professions agricoles dans le cadre de la « Révolution nationale ». Elle est mise en place par René Belin, ancien dirigeant de la CGT devenu ministre du Travail sous le régime de Vichy. « Pour amorcer son fonctionnement, l’État français, aidé par d’anciens dirigeants CGT, y affecte les fonds de retraite capitalisés depuis 1930 ».

      Dans la continuité, et non pas en rupture, le régime de retraite par répartition en vigueur en France depuis 1946 résulte d’un vote, le 26 avril 1946, de la première assemblée législative élue après la Libération, adoptant un projet conçu et mis en place, dans le cadre de la Sécurité sociale, par Pierre Laroque et Alexandre Parodi81La loi du 22 mai 1946 institue les régimes de base de tous les assurés sociaux, quelle que soit leur profession, et encadre la création des régimes de retraite complémentaire obligatoires.

    • lsga lsga 8 janvier 2016 17:27

      @M de Sourcessure
      L’État Providence est le coeur de la politique réactionnaire. Le Coeur, la partie absolument essentielle.

       
      Il a été créé par Otto Von Bismarck au 19ème siècle pour lutter contre les juifs, les socialistes, et les libéraux. 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 19:14

      @M de Sourcessure
      Je ne vois pas ce que vous voulez démontrer ?
      Que les retraites par capitalisation, c’est mieux ?

      Il suffit de parcourir les journaux économiques, ce que je vous engage à faire, l’effondrement du système financier est annoncé partout, 1000 fois pire que la crise de 1929.

      - Les signes précurseurs du krach de 1929 réapparaissent « 

      -  »Préparez-vous à la destruction totale du système financier "

      Vous allez voir ce qui restera des retraites par capitalisation !


    • jpm jpm 7 janvier 2016 16:15

      Pour ceux qui seraient interressés par la lecture du Rapport en ligne :

      http://www.cnnumerique.fr/wp-content/uploads/2015/11/Rapport-travail-version-finale.pdf
       
      Pages 64-69 pour les propositions sur le revenu de base.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 08:01

      @jpm
      Une belle arnaque que ce revenu universel ! Il va remplacer à terme tous les acquis sociaux existants, et il sera forcément bien inférieur aux 50% d la richesse répartie actuellement. La répartition capital - travail est déjà désastreuse, mais les riches n’en n’ont jamais assez !


      On va donner quelques centaines d’euros à chacun, et ils devront TOUT payer, l’école qui sera privatisée, la mutuelle privée à la place de la Sécurité sociale, les indemnités chômage seront progressivement réduites, ainsi que les retraites qui deviendront des retraites par capitalisation etc.
      Tout sera privatisé et tout deviendra payant.

      Que des gens de Droite trouvent cela génial, c’est normal, c’est ce que préconise le MEDEF depuis des années.

      Mais que des gens de Gauche tombent dans le panneau, est juste consternant !
      Dessin caricaturant Gattaz : " Contentez vous de peu... car vous n’aurez pas plus !


    • jpm jpm 8 janvier 2016 08:39

      @Fifi Brind_acier

      Comment peut on traiter d´arnaque un droit inaliénable à un revenu socle pour tous, qui ne dépende plus du bon vouloir des politiques ni des fonctionnaires. En gros c´est comme si des gens a la sortie de la guerre avait traité d´arnaque le droit à la sécurité sociale et la retraite pour tous.

      Evidemment il faut veiller à ce que l´obtention de ce droit ne se fasse pas au détriment des autres droits sociaux… tels que la retraite ou les services publics gratuits. Il faut donc bien évidemment étudier un financement qui soit basé sur la redistribution des richesses et non sur le partage des droits acquis. C´est tout à fait possible… dans la cadre d´une reforme ambitieuse de la fiscalité.

      Le scenario de la privation des services publics n´a strictement rien à voir avec la philosophie du revenu de base inconditionnel, et c´est dommage de faire un tel amalgame sans étudier sérieusement les différentes propositions de revenus de base, qui n´émanent pas toutes du Medef. Ca serait surtout injuste de leur laisser la paternité de cette idée qui à la base, comme la plupart des utopies, reste une idée de gauche.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 19:18

      @jpm
      Ce qu’ils appellent tous « des réformes structurelles », c’est la fin du modèle social français. La privatisation de TOUS les services publics est dans les tuyaux, ainsi que la fin des acquis sociaux.
      Vous savez lire ? « Les GOPé, la feuille de route de Matignon de la Commission européenne »


  • César Castique César Castique 7 janvier 2016 10:56

    « Pour Savidan, il s’agit désormais de « solidarités électives »... »


    Les solidarités ont toujours été électives, que ce soit dans le cadre géographique, dans le cadre corporatiste ou dans le cadre « affinitaire », si j’ose le néologisme.

    Il n’a jamais suffi d’être un individu quelconque dans une masse d’individus quelconques, pour bénéficier d’une solidarité naturelle, spontanée et durable. 

    Les manifestations d’hostilité à l’égard de l’invasion migratoire, dans tous les pays, en sont une démonstration, et leur multiplication confirmera l’observation. 

    Seuls, les chimériques et les illuminés croient encore que l’Homme a vocation a être le frère de tous les autres hommes.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 08:07

      @César Castique
      Vous, vous ne profitez pas du modèle social français ?
      Vous ne prenez jamais de congés payés ? Vous n’avez pas droit aux services publics ? A la Sécurité sociale ? Aux allocations familiales ? Aux congés parentaux ? Personne autour de vous n’a de retraite par répartition ? Ni d’indemnités de chômage ?


      Arrêtez de nous bassiner avec les migrants !
      Je croyais que le FN défendait les services publics ? On nous aurait menti ?

    • César Castique César Castique 8 janvier 2016 08:44

      @Fifi Brind_acier

      « Vous, vous ne profitez pas du modèle social français ? »


      Vous n’aurez de nouveau pas lu tous les mots. Décidément...

      Je ne parle pas de la « solidarité » forcée, orchestrée par l’Etat, mais de la solidarité naturelle, spontanée et durable, la solidarité du village, si vous comprenez ce que cela signifie, celle qui s’organise, hors de toute structure organisée, quand une famille de souche a été victime d’un gros coup dur,

      P.S. - Inutile de me dire que dans le village aussi, il n’y a pas que de la solidarité, mais aussi des conflits inexpiables qui divisent la population, je le sais, et je sais aussi que la vraie solidarité entre semblables, entre prochains authentiques, n’en existe pas moins et, dans les cas graves, elle peut même mettre fin à des décennies d’animosité. 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 19:21

      @César Castique
      Vous voyez la bouteille à moitié vide.
      A chaque catastrophe naturelle, inondations etc, les Français se mobilisent.


    • César Castique César Castique 9 janvier 2016 11:53

      @Fifi Brind_acier

      « A chaque catastrophe naturelle, inondations etc, les Français se mobilisent. »


      Dans le cadre des « solidarités électives », dont j’’ai parlé à la suite de Patrick Savidan. Il n’est donc pas question de verre à moitié plein ou à moitié vide...



  • Spartacus Lequidam Spartacus 7 janvier 2016 12:00
    Bon amis solidaires gauchistes..Agissez donc en montrant l’exemple personnel !

    Comme vous êtes tous quasi tous des fonctionnaires et réclamez la « solidarité et l’égalité » ,sans compter.
    Pourquoi ne voulez vous pas partager vos régimes spéciaux ?
    Pourquoi ne voulez vous pas cotiser pour l’assurance chômage ?
    Pourquoi vos cotisations sociales sont différenciées de la société civile ?
    Pourquoi vous gargarisez vous de statuts différenciés ?
    Ça vous fait quoi de faire partie d’une caste de favorisée petits bourgeois qui préfére dénoncer la misère des autres et le capitalisme des autres que renoncer à sa propre accaparation des deniers publics ou réclamer pour sa caste de mettre la main à sa poche ?
    Vous savez que vous êtes des millions ?

    Parce que la gamelle est plus importante ?
    Parce que la « solidarité » du moment que ce sont des« mots » c’est quand même plus simple ?
    Et puis les riches, le capitalisme c’est tellement un bouc émissaire, que ça de son hypocrisie d’accapareur des ressources ?

    C’est beau la « solidarité des gauchistes statutaire.....

    Que vous avez des idées avec l’argent des autres....Mais jamais une seule avec le votre...
    La solidarité dans la bouche d’un gauchiste, c’est ce que le viol est à l’amour. 

    Chaque fois que vous voyez le mot »solidarité« dans la bouche d’un gauchiste, vous constatez systématiquement que c’est un privilégié statutaire qui se donne bonne conscience, envieux et philosophant sur l’argent des autres qui se donne bonne conscience de se croire social. 
    Mais ce n’est que de l’hypocrisie des entres-soi.

    ****

    En plus, le problème des gauchistes sont que leurs statistiques sont toujours issues de statistiques débiles.

    Piketty (sauf chez nous) est considéré comme un comique de la statistique...Un vrai socialiste. Avec les ventes de son livre en 2015 il est dans les 1% de plus haut revenus. As t-il renoncé à ses émoluments et partagé les droits avec les plus pauvres ?
    Stiggliz est le seul Co-Nobel Keynésien parmi 98% de libéraux. Et que ses travaux n’ont aucun rapport avec l’étude des inégalités...

    c’est quand on ne comprend pas les chiffres....
    Dans les années 70 les entreprises n’étaient pas des sociétés entrant dans les statistiques. Le monde des entreprises était composé principalement d’entreprises en nom propre aux revenus »non intégrés dans les statistiques. 
    Aujourd’hui n’importe quel indépendant est en société. Rien qu’avec cette seule subtilité on fait dire n’importe quoi aux statistiques.

    Dire que 49% des américains « perçoivent une aide » est absurde. 60% des Français sont « non imposables » et donc sans le savoir perçoivent une aide sous forme de crédit d’impôt « non déclaré »..

    • jpm jpm 7 janvier 2016 12:14

      @Spartacus

      en effet plus de la moitie des francais ne sont pas imposables a l´impot sur le revenu, mais 100% des francais payent la TVA et la plupart sont soumis a la CSG, dans la mesure ou ils touchent quelques revenus. Tout le monde est donc plus ou moins soumis a des prelevements obligatoires proportionnels.

      Le fait donc que plus de la moitie des francais ne payent pas d´impot sur le revenu, pose la question de la progressivite de l´imposition qui ne s´applique finalement qu´a une partie de la population.

      Le distribution d´un credit d´impot universel, individuel et inconditionnel sous forme d´un revenu de base en contrepartie de la suppression des premieres tranches d´imposition (et donc des quotients familiaux et conjugaux) et d´un prelevement des le premier euros permettrait de resoudre cela et de rendre transparents les efforts redistributifs de la collectivite.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 7 janvier 2016 13:06

      @jpm

      Comment voulez vous l’appeler votre « distribution universelle sans compter » avec l’argent des autres ? 

      Prime à l’oisiveté ?
      Bonus à rien foutre ?
      Incitation à ne pas travailler ?
      Exhortation a détester l’émulation personnelle ?
      Encouragement à l’oisiveté ?
      Prime pour ne pas rechercher un job ?
      Récompense d’improductivité ?
      Gratification pour ne pas chercher à s’en sortir ?

      C’est typiquement une fausse bonne idée. 
      Elle contient en son centre l’effet pervers de l’incitation contraire à l’élévation sociale individuelle.

      La pauvreté est l’état naturel des gens. C’est la prospérité qui est le niveau secondaire.
      C’est pas en incitant les gens a ne pas chercher la prospérité qu’on lutte contre la pauvreté. C’est au contraire en invitant les gens à chercher la prospérité.

    • jpm jpm 7 janvier 2016 13:13

      @Spartacus

      au contraire un revenu de base doit etre vu comme une prime a l´activite dans la mesure ou il est cumulable avec les autres revenus. Evidemment il peut aussi permettre de momentanement vegeter, ou plus activement prendre le temps de creer son entreprise... ou soufler apres un echec.

      Dans tous les cas, ce n´est pas une prime a l´oisivete... et surtout cela evite l´effet de trappe a inactivite du systeme actuel.

       
      "Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement."


    • foufouille foufouille 7 janvier 2016 13:27

      @Spartacus
      « La pauvreté est l’état naturel des gens. C’est la prospérité qui est le niveau secondaire. »
      comme l’esclavage était naturel au temps de crassus ?
      toujours aussi débile.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 7 janvier 2016 17:17

      @jpm

      Il est indécent de recevoir de l’argent pour rien quand on en a assez pour vivre décemment. Je n’en voudrai pas.

      Un bénéficiaire sur 2 du RSA ne souhaite pas disposer de l’argent de l’assistanat ou se faire remarquer par sa situation sociale. 
      Il ne vous est pas venu à l’esprit que même une grande partie des pauvres n’en voudraient pas et trouveraient cela indécent d’être à charge.

      Arrêtez donc de faire le bonheur des autres avec l’argent des autres sans leur demander.

      Vous faites partie de cette population élevée au Marxisme qui croit a cette illusion absurde que chacun peut vivre sans compter aux dépens des autres et essayez de vendre cette vision.

      Mais votre vision n’est pas la vision de la majorité laborieuse.

      L’argent est aussi vu comme une mesure de valeur de biens ou de travail. 

      Le donner sans compter, ce n’est pas respecter la valeur travail de la population laborieuse qui paie...

    • jpm jpm 7 janvier 2016 17:32

      @Spartacus

      Je crois qu´on se comprends pas. Le revenu de base ce n´est pas de l´assistanat... et cela ne stigmatise pas les personnes qui le touche... puisque tout le monde le touche. C´est un nouveau droit universel, comme le droit aux soins... ou le droit a l´education.

      Maintenant si ce que vous dites est vrai... cela devrait egalement s´appliquer pour l´ensemble des services publics gratuits, comme l´ecole et la sante. Et bon a part quelques exceptions et quelques sectes, je ne connais pas beaucoup de familles pauvres et sans travail qui refusent de se soigner ou de faire eduquer leurs enfants.

      L´idee du revenu de base c´est justement d´eviter les non recours aux aides sociales... qui sont plus souvent subis que choisis. En effet, c´est une specialite de nos sevices publics de contocter des formulaires bien longs et bien compliques pour disuader un max de monde de faire valoir ses droits.

      Encore une fois il ne s´agit pas de donner sans compter... mais bien de distribuer a chacun un revenu modeste sans exiger de contrepartie immediate... en faisant que le pari que des gens liberes de la contrainte seront plus productifs et plus motives pour completer leur revenu de base et aider ainsi son financement. Mais bon c´est probablement le meme debat ideologique que lors de l´abolition de l´esclavage.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 08:10

      @Spartacus
      « Evasion fiscale, ces 600 milliards d’euros qui manquent au budget de la France »
      Il est peu probable que les 10 millions de Français qui vivent en dessous du seuil de pauvreté aient un compte offshore dans les paradis fiscaux.... 


    • jpm jpm 8 janvier 2016 08:48

      @Fifi Brind_acier

      600 milliards c´est justement plus ou moins ce que represente chaque année la distribution d´un revenu de base de 900 euros par mois pour les 50 millions d´adultes et la moitie pour les enfants de moins de 18 ans.

      Soit (900 * 12 * 50 Millions Adultes) + (450 * 12* 15 Millions Enfants) = 621 Milliards.

      Il est clair que cet argent dans la poche de chaque citoyen, qu´il soit riche ou pauvre, employé ou a a son compte, voir meme inactif.... changerait probablement la donne et la vie des gens.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 10:32

      @jpm

      Déjà nous n’avons pas le même notion de ce qu’est un « droit ». 
      Pour moi un droit définit ce qui est légal ou illégal. Point.
      Ce que vous appelez des droits sont en fait des « faux droits », qui ne sont que de la sémantique des socialistes ou marxistes. Ce détournement de ce mot est une rhétorique inventée des environnement collectivistes pour complaire à sa clientèle et acheter la droit de spolier autrui pour de pseudo « nobles usages »..

      Aucun service public n’est gratuit. La encore nous n’avons pas la même notion des réalités.
      Je paye des impôts pour cela, l’état me les doit. 
      La santé n’est en aucun cas gratuite pour les pauvres. S’ils ne cotisent pas à l’assurance maladie (sécurité sociale) il n’y ont tout simplement pas droit. La CMU c’est pas la sécu, c’est l’impôt.

      Donner l’argent des autres, ne vous dérange pas, et recevoir indûment de l’argent que vous n’avez pas mérité pas plus semble t-il.
      Moi ça me choque, et je ne dois pas être le seul.


      Les Anglais viennent de réaliser le welfare act une aide « conditionnelle » payable à la semaine et qui regroupe l’ensemble des aides sociales d’état. C’est bien plus intelligent qu’un revenu universel qui pervertis la valeur du labeur. 

    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 10:53

      @Fifi Brind_acier

      1-L’évasion fiscale n’est pas un « délit ». 
      2-A partir du moment ou vous avez le droit, Elle ne « manque » pas à la France. 
      Bien des pays vivent mieux avec moins de budget, d’impôts et avec une situation sociale bien meilleure.

      Optimiser ses biens face à un état qui rêve de votre argent, comme un cannibale sur votre sandwich pour distribuer à la caste des obligés de l’état dont vos idoles font partie est le bon sens.....
      Asselineau n’est il pas un fonctionnaire aux droits ad personnam spéciaux comme des millions de Français de votre caste vivant en « évadés du droit social commun de la société civile » ?

      3-Si vous voyagez dans les pays pauvres, vous verrez des centaines de Français sous le seuil de pauvreté vivre offshore comme des princes là bas et toucher le RSA.
      Faites un tour au Cameroun, Maroc ou Cote d’ivoire et posez des questions sur les ressources des français locaux....
      Vous tomberez des nues ! Une poule découvrira une paire de ciseaux.

      Ne présumez pas que seuls les riches sont capables d’optimiser leurs revenus. C’est dans la nature humaine, même des plus « sociôôôôôôôx ». Même des souverainistes.

    • jpm jpm 8 janvier 2016 11:02

      @Spartacus

      Evidemment lorsque je parle du droit au revenu de base, je fais référence aux principes généraux de la déclaration universelle de droits de l´homme et notamment à l´article 25.

      Article 25
      Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

      La retranscription de ce droit effectif dans la loi devrait permette entre autres légiférer sur le montant et le mode de financement d´un tel revenu de base inconditionnel.

      Evidemment que les services publics, gratuits ou plus ou moins payants tels que l´accès aux piscines ou aux bibliothèques publiques, ont un cout pris en charge par la collectivité, qui se refinance par l´impôt, mais malheureusement aussi parfois par la dette publique.

      Mais le revenu de base n´est pas un service publique, ni même une aide sociale, mais bien un droit au revenu inconditionnel pour tous les citoyens. La contrepartie de ce droit, sera l´obligation de participer à son financement.

      C´est ainsi que la plupart des gens recevront d´une main ce qu´ils auront cotisé de l´autre. En gros, tout comme aujourd´hui, ils bénéficient d´avantages ou d´exonérations fiscales ou d´aides sociales plus ou moins automatiques telles que les allocations familiales, et bien ils toucheront leur revenu de base pour chaque membre du foyer en contrepartie d´un prélèvement systématique sur l´ensemble des revenus.

      L´idée de l´inconditionnalité du versement et de la systématisation des prélèvements c´est d´éviter les contrôles et les situations ubuesques des systèmes conditionnels. C´est aussi l´idée de développer l´autonomie des gens qui n´auront plus besoin de prouver leur indigence à des organismes sociaux, ce qui leur permettra de développer leurs propres projets.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 11:49

      @jpm


      C’est comme si vous me disiez que l’arrivée des 35 h avaient fait baisser l’absentéisme dans la fonction publique. les fonctionnaires ont encaissé les heures gratos et les plus fainéants ne sont pas devenus plus efficients.

      C’est totalement comme les erreurs des 35h...
      Les « bien-pensants » croyaient que le travail était mesuré avec des horaires et que chaque heure travaillée en valait une autre et que le travail se partagerait comme un gâteau...
      Alors ils ont fait une loi.

      Il sont découvert que dans la réalité les heures les moins efficientes avaient étés supprimées sans être redonnées à quelqu’un d’autre, et simplement que le travail avait été reporté sur les heures de présence les plus efficientes.


      Aujourd’hui ces même bien-pensants croient que l’argent est le critère pour distinguer un pauvre d’un riche et qu’il suffit de distribuer de l’argent a tout le monde pour que tout le monde s’émancipe et soit devienne riche.

      Ils vont découvrir que la pauvreté n’est pas qu’une question d’argent mais de situation envers un environnement, et l’argent distribué à tous et à mauvais escient n’améliore pas la situation de ceux qui ne savent pas s’en servir mais bien ceux qui savent et qu’en fait d’inégalités ils vont les accentuer...

      Combien faut il d’erreurs sociales pour comprendre que le social gratuit est anti-social.....

    • jpm jpm 8 janvier 2016 12:07

      @Spartacus

      Le revenu de base dans sa version de base, n´empêchera pas qu´il y ait encore des riches et des pauvres, mais au moins le mode de vie des plus démunis serait sécurisé… et ils n´auraient plus peur de se retrouver à la rue… par ce qu´ils n´arrivent pas à faire valoir leurs droits vis-à-vis d´une administration tatillonne. De la même façon, le parcours des jeunes, des créateurs de petites entreprises, de ceux qui ont perdu leur job ou qui sortent de prisons seraient automatiquement assurés en attendant qu´ils trouvent un moyen de rebondir. 

      Maintenant je vous trouve bien présomptueux pour insinuer que les plus pauvres ne sauraient pas se servir de l´argent. Encore une fois il n´est pas question que tout le monde devienne riche (ce qui n´aurait aucun sens) mais bien que tout le monde puisse vivre décemment et que chacun ait intérêt à participer à la vie économique du pays en fonction de des appétences et de ses compétences.


    • foufouille foufouille 8 janvier 2016 12:15

      @Spartacus
      "Aujourd’hui ces même bien-pensants croient que l’argent est le critère pour distinguer un pauvre d’un riche et qu’il suffit de distribuer de l’argent a tout le monde pour que tout le monde s’émancipe et soit devienne riche."
      ça existe un riche pauvre, espèce d’andouille ?
      tu devrais apprendre à gérer un petit budget, pour voir .................


    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 13:43

      @jpm


      Je ne suis pour donner une aide aux personnes démunies ponctuellement justement parce qu’elles sont démunies.

      Mais contre donner a ceux qui s’en sortent de l’argent. C’est indécent.
      Et l’indécence c’est aussi de l’accepter, même l’idée de l’accepter.

      Si vous « jpm » avez assez pour vivre, au nom de quoi auriez vous l’indécence de réclamer de l’argent des autres ? Vous n’en avez pas besoin. 

      Si vous en voulez, travaillez plus empruntez ! 
      Si vous voulez monter un projet montez un business plan ! 
      Allez voir des investisseurs, des banquiers, c’est leur job de vous financer.

      Derrière la défense des idées d’arrosage universel, c’est pas la défense de votre porte monnaie qui vous motive ? 
      La convoitise de l’argent des autres à des fins personnelles ?

      Pour être clair, je veut bien aider des pauvres, mais vous si vous gagnez décemment votre vie, je vous dit poliment « allez voir ailleurs ».
      Je vois pas pourquoi on prendrait mon argent pour satisfaire une caste qui fait pas l’effort de le trouver par elle même.
      Je sais quoi faire avec et mieux que les autres savoir à quoi il peut être utile.

    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 13:44

      @foufouille


      Posséder de l’argent n’est pas signe de richesse.

      Une très grande majorité des « riches » ont des fortunes négatives et son propriétaires que de dettes et plus pauvre financièrement que toi. 

      Ton voisin propriétaire qui a la jolie maison de 500 m2 et un parc de 6000m2 à coté de ton immeuble ou tu es locataire, a un crédit sur 30 ans. 
      Il est propriétaire de dettes. 
      Son bilan personnel est à -1 Million, quand ton compte est créditeur de 500€ tu es plus riche que lui.

    • jpm jpm 8 janvier 2016 14:00

      @Spartacus

      ce que vous ne comprenez pas, c´est que les plus aisés financeront eux meme le Revenu de Base qu´ils toucheront. Du coup, ils ne toucheront pas l´argent des autres... et cela resterait parfaitement decent.

      L´inconditionnalite permet de deconnecter le versement du revenu de base de votre situation reelle... mais par contre votre situation en terme de revenu (ou de patrimoine) determine la part que vous prendrez dans le financement global du revenu de base de tous, et donc y compris le votre et celui de vos proches.

      L´idee de donner a tous, y compris les riches, c´est de permettre aux plus pauvres de toucher automatiquement leur revenu de base... sans risque de radiation ou de delais administratifs.

      Il ne s´agit donc nullement de donner aux riches l´argent des pauvres... car cela est deja tres bien realise par l´economie marchande, mais bien de permettre aux plus grand nombre de beneficier de la richesse nationale.


    • foufouille foufouille 8 janvier 2016 15:22

      @Spartacus
      "

      Ton voisin propriétaire qui a la jolie maison de 500 m2 et un parc de 6000m2 à coté de ton immeuble ou tu es locataire, a un crédit sur 30 ans. 
      Il est propriétaire de dettes. 
      Son bilan personnel est à -1 Million, quand ton compte est créditeur de 500€ tu es plus riche que lui."
      ---
      réponse totalement stupide. 6000m2 est un jardin pas un parc et pas à côté d’un immeuble.
      un proprio peut revendre hypothéqué, etc. accessoirement il doit payé un crédit plus l’entretien.
      et comme une banque ne prête pas aux invalides ou très riche, il est forcément plus riche riche que moi.
       

    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 17:16

      @foufouille

      Non ! Hypothéqué il ne peut revendre sans lever l’hypothèque. 
      Une revente n’est jamais synonyme de compenser le prêt et les frais.

      Ce voisin est plus riche que toi de sa bonne santé. 
      Ce voisin a un « accès » plus facile à l’emprunt, mais n’est absolument pas plus riche financièrement que toi.
      Demain il meurt, il ne laissera absolument rien a ses enfants, voire des dettes.
      Par contre dans 15 ans il sera plus riche, car son risque d’aujourd’hui constituera sa prospérité de demain.

      En aucun cas sa richesse ne réside dans l’argent dont il dispose, mais du risque et de sa capacité a rembourser, et pas de l’argent qu’il ne possède pas.

    • foufouille foufouille 8 janvier 2016 18:08

      @Spartacus
      tout dépend du prix de vente avec ou sans hypothèque.
      toi savoir assurance décès exister ?
      c’est pas un risque non plus.
      faut que apprennes à lire un contrat d’emprunt.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 19:24

      @jpm
      Vous êtes un bisounours ! Si vous croyez qu’un rapport officiel préconisant le revenu de base va s’ajouter au modèle social actuel, c’est que vous croyez que Macron est de Gauche.
      Et là, je ne peux plus rien pour vous !


      C’est Mark Twain qui disait : « Si vous êtes d’accord avec la parole officielle, faut commencer à réfléchir ! » Je vous laisse réfléchir.

    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 23:42

      @jpm


      Moi je vous propose un truc libéral qui ne devrait pas vous contrarier.
      Que les payeurs soient les bénéficiaires.

      L’adhésion volontaire et le libre arbitre. Le cantonnement de la taxe ou l’impôt de revenu des ressources du revenu de base. 

      La liberté d’adhérer à cet illusoire système d’allocations sans compter.

      Si l’idéologie selon laquelle chacun des individus est dépendant de l’État et non de du travail pour vivre séduit, ceux qui veulent y adhérer le font librement. Et la liberté de ne pas y adhérer.

      Celui qui désire payer une taxe « revenu de base » et obtenir du même coup l’allocation y adhère. 
      S’il pense que c’est une bonne chose, il acceptera même si c’est à perte. 
      Par contre il bénéficiera de l’allocation le jour où il en a besoin.

      Celui qui accepte cette allocation ou a besoin un jour de cette allocation entre dans un tel système devient obligé à payer la taxe afférente quand il trouve un emploi ou un revenu plus élevé.

      Et celui qui ne veut pas entrer dans ce système dispose de la liberté de vous laisser nager dans le bonheur de cette machine a servitude de dépendance des autres...

    • jpm jpm 9 janvier 2016 15:41
      @Spartacus

      Vous savez très bien que les choses ne fonctionnent pas comme cela... et que dans la mesure où vous vivez dans une collectivité politique vous êtes obligé de suivre ses décisions. Ainsi vous n’avez pas le choix lorsque vous payez vos impôts... mais en contrepartie vous profitez d’un espace public organisé ainsi que de services publics gratuits, que vous en ayez besoin ou pas.

      Par ailleurs le revenu de base étant versé individuellement, il serait trop facile de vouloir éviter son financement à titre personnel et accepter que ses proches... ou ses employés dans le cadre d’un entrepreneur en profitent.

      Je sais que c’est probablement votre souhait d’avoir un jour un système de sécurité sociale à la carte... mais heureusement ce n’est pas la tradition républicaine française. Du coup si un jour un revenu de base voit le jour en France, vous, et vos proches, n’auront pas le choix... et ils le toucheront comme les autres.

      Mais je vous rassure, grâce à votre travail et vos talents, je suis sur que malgré les prélèvements supplémentaires que vous ne pourrez esquiver, vous saurez très bien compléter ce revenu commun socle pour vivre tout aussi bien, sinon mieux qu’aujourd’hui.

    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 janvier 2016 01:26

      @jpm


      Je crois que vous vous faites des illusions sur la capacité du pays a payer un seul centime de plus pour des inepties et les essais comiques de redistribution de l’argent des autres par les castes irresponsables.

      Je crois que ceux qui payent en sont arrivé à un seuil ou ils vont se lever. 

      Les portiques ecolo-bobos avec des idéos redistributifs tout aussi comiques ont étés détruits.

      N’imaginez pas que l’impôt puisse être accepté pour des balivernes pareilles.

      Le jour du cygne noir va arriver. 

    • jpm jpm 10 janvier 2016 11:57
      @Spartacus

      Un pays comme la France a tout a fait les moyens de distribuer un revenu de base inconditionnel. Apres tout est une question de montant. A l’heure d’aujourd’hui, on peut montrer qu’un revenu de base non conditionnel de l’ordre de 500 euros par mois (équivalent des minima sociaux tels que le RSA) est déjà plus ou moins distribué via un empilement de systèmes sociaux et de règles fiscales.

      Il suffirait donc de remettre un peu de simplicité et de transparence pour faire naitre un véritable revenu de base inconditionnel qui n’oublierait personne... et qui surtout cesserait de créer des trappes à pauvreté en décourageant la reprise d’une activité officielle.

      Apres je pense personnellement qu’il faut aller au delà de ce revenu de base de base comme je l’appelle et le compléter progressivement pour s’approcher du seuil de pauvreté.

      Pour cela, une redistribution supplémentaire sera nécessaire, passant entre autres par une taxation du patrimoine, et je comprends que cela puisse en effrayer certains. Pourtant ce serait plus de 90% de la population qui serait gagnante avec ce système qui favoriserait le développement et la transparence de l’économie.

      Evidemment il aura toujours des petits malins dans cette minorité de possédants pour expliquer aux petites gens qu’il vaut mieux qu’ils se serrent la ceinture, car les riches savent quand même mieux dépenser l’argent et créer de la richesse. Et pourtant un revenu de base distribué à chaque individu, cumulables avec les autres revenus, permettrait surement une meilleure répartition des biens et services produits... et par la même un développement de l’économie au service de tous.

  • Rinatu di Nibalu 7 janvier 2016 14:56

    Merci à l’auteur pour cette piqure de rappel, merci aussi à Spartacus de souligner comment se structurent certaines castes qui se comportent de manière endogame, et surtout soucieuses de préserver leurs privilèges. Elles jouent sans doute un rôle dans le verrouillage de la répartition.

    Ce n’est pas une nouvelle classe sociale défavorisée qui émerge du creusement des inégalités, mais des drames humanitaires.

    Ceci observé,

    La mondialisation a provoqué une accélération inouïe de l’enchainement enrichissement / explosion des bulles. jusqu’ à faire disparaitre durablement toute phase de croissance en France, même pour une rémission de courte durée.

    D’où la persistance de la crise et son corollaire, le creusement des inégalités ?

    Où placez-vous sur l’échelle responsabilité, le curseur de l’exécutif français ?

    Que pensez-vous de la réaction de Spartacus ?

    Merci d’avoir repris le sujet des inégalités


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 08:21

      @Rinatu di Nibalu
      La mondialisation était parfaitement évitable !
      Ce sont les Commissaires européens qui ont décidé, dans le dos des peuples, de lever toutes les protections douanières qui protégeaient les secteurs stratégiques français, et on ouvert toutes grandes les frontières aux capitaux, aux marchandises et aux délocalisations d’entreprises.


      La lettre d’Alphonse Allais aux Français , le seul prix Nobel d’économie français qui explique que les protections douanières sont parfois néfastes, mais souvent indispensables pour protéger les entreprises et l’emploi.

      Ce que l’auteur du texte ne dit pas, sans doute parce qu’elle pro européenne, c’est que pour remettre en place tout ce qui a été dérégulé, il faut redevenir un pays souverain, en sortant de l’ UE et de l’euro. C’est ce que propose l’ UPR

  • petit gibus 7 janvier 2016 20:47
    Pour Spartacus,
    il n’y a que deux catégories de gens smiley
    Ceux qui gagnent de l’argent
    car ils le méritent,
    et les autres qui ne sont que des envieux et des fainéants .
    C’est son catéchisme qu’il récite à tout bout de champs smiley

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 08:27

      @petit gibus
      Il oublie juste les aides publiques aux entreprises ! Privatisons les profits et socialisons les pertes...
      173 milliards d’euros, de cadeaux fiscaux aux entreprises, une paille !
      C’est curieux, mais il n’en parle jamais, notre cher Sparagus ...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2016 11:07

      @petit gibus

      Beau procès d’intention. Je sais développer des arguments sans qu’on me fasse un procès d’intention de la part de ceux qui n’en ont pas.


      Vous oubliez Il y a aussi ceux qui gagnent de l’argent par la contrainte, ou leur situation de monopole, leur titre ou leur statut sans le mériter. 

      Et les envieux sont ceux qui rêvent de l’argent des autres, sans aucun rapport avec être ou pas être fainéant. 

    • petit gibus 8 janvier 2016 12:01
      @Spartacus
      « 
      Je sais développer des arguments sans qu’on me fasse un procès d’intention de la part de ceux qui n’en ont pas. »

      sur qu’il y a « arguments » et « arguments »
      certains me font rire
      mais que veux tu,
      je confesse de n’avoir pas tes capacités de réflexion smiley


  • petit gibus 7 janvier 2016 21:14
    Karol
    merci pour ce chouette partage

  • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 8 janvier 2016 10:21

    Bonjour,
    « « Externaliser l’arbitraire, c’est chercher à soustraire sa vie et celle de ses proches à l’insécurité. » Et c’est aussi rejeter celle-ci sur les autres. »
    Voila ! bien le moteur de la décadence de nos société. D’ailleurs tout est fait pour entretenir cela.
    Le problème n’est pas comme certains détracteurs voudraient s’en servir d’arme « la solidarité » C’est un très mauvais mot ,mal utilisé,perverti a loisir. Non ,c’est de vouloir vivre dans une société humaine et équilibré. Mais là il y vraiment du boulot, car certains n’y voient que des pertes .
    La poussée du revenu de base ne serait pas une mauvaise chose en soi.C’est défendable,mais le hic ! de mon avis ce n’est pas une idée qui est maitrisé ,elle parait enchanteresse .Mais à y regarder de plus prêt ,cela pourrait bien arriver plus vite que des rentes.J’y entrevois surtout une diminution des charges existantes (sans chercher plus loin.) Oui, des économies qui arrangerait bien nos économistes de tout poils. Est-ce bien une justice qui arriverait là ? présenté sous un simple package (pour l’instant mon sentiment serait plutôt de voir tout regroupé sans autres considérations ni détails) Pourtant il est facile de voir certainement une belle arnaque. Et l’avenir nous le diras bientôt,surtout si c’est rapidement mis en œuvre par nos gouvernements ,sans heurts ,qui sait avec de grandes publicités.J’entrevois mal la chose.Les idées sont toujours lumineuses ,mais la réalité souvent bien sombre.


    • jpm jpm 8 janvier 2016 11:15

      Bonjour Hervepasgrave !

      Je suis moi même surpris par le soudain et récent intérêt des grands journaux et des politiques pour le revenu universel, notamment les hommes politiques de droite.

      Je crains en effet que ce soient davantage les économies à cours terme que le développement de l´autonomie des personnes et la justice sociale qui soient en premier lieu visés

      Cela reste malgré tout une formidable occasion de faire connaitre à l´ensemble de la population ce principe d´un revenu de base inconditionnel et individuel et une belle occasion pour la gauche, si elle existe encore, de faire des contre propositions intéressantes sur le sujet.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2016 19:26

      @jpm
      La Gauche Macron, un oxymore ?


    • jpm jpm 9 janvier 2016 15:48
      @Fifi Brind_acier

      il est clair que lorsque je parlais de la gauche, je ne faisais pas référence à ce gouvernent. Mais bon on sait jamais peut être un jour ces derniers se décideront ils à tenir quelques promesses de campagne... et s’attaqueront ils vraiment à la reforme fiscale.

      Dans ce cas, le concept de revenu de base vu comme un crédit d’impôt universel pourrait être une solution pour remettre de la progressivité sur les prélèvements sociaux des revenus modestes tout en garantissant des minima sociaux automatiques et non stigmatisants. 

  • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 8 janvier 2016 15:08

    Bonjour,
    aie !je recommence ,j’ai perdu mon commentaire et j’espère le reproduire à peu près au même.
    Je voulais te dire que tu as parfaitement raison,mais que tu devrais te poser une autre question sur la gauche. Et oui un milliardaire de poids(?) a déclarer il y a quelques années que la lutte des classes étaient perdues. Mais y a t-il jamais eu une gauche ? Et puis cela ne veux absolument rien dire ,de mon point de vue. Pour moi il y a une société à construire,meilleur évidemment ,pourquoi choisir le pire ?
    Alors le bilan ?
    premièrement je suis complètement d’accord qu’il faut faire quelque chose pour améliorer les choses et rendre la vie acceptable(le revenu universel n’est pas une mauvaise chose, voir peut-être une avancée)
    Mais je constate une poussée qui me parait suspect.Elle est trop facilement acceptée.Et oui les progrès sont toujours sujet à lutte et combat ,le pire est bien moins combattue .
    Alors la question n’est pas de savoir si c’est bien mais cela arrangerai qui.
    Les pouvoirs et ceux qui vivent chichement dans nos société sont certainement inquiets,mais pourquoi,voila la question ?
    Le hypothèses sont simple (je ne suis qu’un vulgaire personnage,mais je réfléchi un peu !)
    1) écraser tout mouvement de rébellion (car cela dégénèrerais ,mais ils ne sont pas certain d’y gagner,il y a beaucoup d’inconnues,pourtant ils ont des spécialistes du comportement humain ! ce ne sont que des branleurs,incompétents et ne se fiant qu’a des statistiques des évaluations incertaines)
    Alors ,il ne reste qu’une dictature. Dans les faits ils devraient vivre dans une espèce d’autarcie ,de lieu sur et sécurisé en lieu sur sécurisé( c’est déjà plus ou moins le cas,il suffit de voir comment le ménage est fait avant d’apparaitre sur la scène,combien faut-il de centaine de personnes pour qu’ils ai la sensation d’être à l’abri,une vie vachement cool,non ?)triste vie que cela.ou alors s’ils sont complètement fou ! de se déplacer en sécurité devant des foules de dégénérés, et les regardant comme de vulgaires animaux sauvages ??? Oui ! déplorable spectacle.
    2) a terme mourir par leur système qui les étrangleras,Victime de leurs conneries
    3) essayer de faire passer cette idée du revenu universel.Ils y gagneraient ,faisant d’énormes économies(profits) Mais ce que je crains,même si je suis le seul.C’est que tu soi malade ,handicapé, travaillant tu auras les mêmes ressources,basta. Mais là il y a un énorme problème qui peux vivre survivre ?ou sont les barrières ? Alors qui gagne ?? Eh ! bien la chanson ne change pas ,c’est tu marches ou tu crèves.Mais dans ce cas de figure ils passeront pour un certain temps pour des rénovateurs,de nouveau héros.cela leurs donneras du temps pour la suite des événements.Et cela leur donneras un avantage certain l’affaiblissement des gens toi et moi et d’autres qui se crois supérieurs et hors atteintes.
    Ce n’est pas simple et ce n’est pas sur la scène médiatique que les problèmes de société pourrons se résoudre.Je ne n’y connais rien,mais pour que demain change cela se prépare dans l’ombre. Ils ont beau réduire les droits ,pister et épier tout le monde,cela ne changeras rien pour eux tôt ou tard.Oui ! peut-être une chose.Ils deviendrais quelque peu humain pour leurs descendant.Car pour l’instant riche ,ou riche de pouvoir,sans le sous les mentalités sont restées dans cette ordre.Je vis pour moi ,mes enfants se démerderons avec ou sans héritage .Peut-être que cela changera la donne,mais en attendant combien de victimes,de dégradation de la vie.Mais il ne faut pas être très éclairer de croire que le confort moderne (entendu nos babioles ,téléphones ou autres accessoires sont positif, car imposé pour vivre et travailler ou du mois espérer travailler et gagner son pain)
    Alors les messages soi disant progressistes m’alarme,peut-être comme je l’ai dis,je suis bien seul.Fou ou clairvoyant ???


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