lundi 30 novembre 2015 - par Homme de Boutx

Cop21 : Pour réduire le réchauffement climatique, raisonnons par l’absurde !

Face au battage médiatique sur le réchauffement climatique, disons plutôt à l'amalgame climatique où tout sujet se trouve subitement lié au phénomène comme dans un concert de grosses caisses, un peu comme s'il y avait une prime à chaque fois que l'expression "réchauffement climatique" est prononcée.

Essayons de nous élever en raisonnant un minimum en utilisant un outil qui semble adapté à la situation, "le raisonnement par l'absurde" : pour démontrer qu'une proposition est vraie, on prend pour hypothèse le fait que la proposition contraire est vraie et on démontre que c'est impossible, donc absurde".

Supposons donc que la planète va se réchauffer de 2 °C (avec 0,025 W/m2 de déchets thermiques, il faudrait les accumuler pendant 11 ans sans déperditions pour chauffer l'atmosphère de 2°C - on pourrait se contenter de 5 ans et demi si on considère que l'on ne pourra jamais réchauffer la haute atmosphère- seule peut-être la France pourrait y arriver en quelques mois grâce à son nucléaire "froid" et ses rejets thermiques de 0,5 W/m2)

Donc, l'hypothèse est que la température moyenne du sol va passer de 288 à 290°K (ou de 15 à 17°C)

La première conséquence de ce réchauffement de 2°C est que la teneur en humidité à saturation de l'air au sol va passer de 10,7 à 12 g/kg soit une augmentation de 12 %.

Ceci devrait conduire à une augmentation d'au moins 12 % de la surface des nuages, si on considère que la hauteur de l'atmosphère reste pratiquement inchangée, bien que la base des nuages doive remonter de 200 mètres environ à cause de l'augmentation de 2°C au sol, réduisant en fait légèrement leur hauteur totale.

La température de formation des nuages ne changeant évidemment pas, ils rayonneront avec la même intensité mais sur une surface plus importante.

Ensuite, partant du "bilan radiatif" de la terre actuel, dont de nombreux exemples sont disponibles sur internet, on le corrige en fonction de ces nouvelles conditions :

Le rayonnement IR à partir du sol, passe donc de 390 à 401 W/m2, soit une augmentation de 11 W/m2, sa température passant de 288 à 290°K (ou 15 à 17°C).

Suite au développement des nuages de 12 % en surface, différents paramètres proportionnels à la surface de nuages vont augmenter principalement dans le même rapport (il peuvent aussi varier en fonction d'autres paramètres tels que le flux,..).

Si le rayonnement solaire incident moyen reste inchangé (on ne touche pas au soleil) à 342 W/m2,

la réflexion du rayonnement solaire par les nuages augmente de 8,5 W/m2.

L'absorption du rayonnement solaire par les nuages augmente de 5,33 W/m2, malgré la réduction du flux solaire incident de 8,5 W/m2 . Le flux solaire arrivant au sol est donc réduit de 12,8 W/m2 compensant largement l'excès de 11 W/m2.

Bizarre, on veut chauffer la terre et voilà qu'elle aurait trouvé un premier moyen pour se refroidir à raison de 1,8 W/m2 (cela ne va pas dans notre sens) !

Ensuite, l'émission IR des nuages vers l'espace, augmente de 23,4 W/m2, refroidissement oblige !

L'absorption du rayonnement IR du sol par les nuages, corrigé de l'augmentation de 2,8 % du flux émis par le sol et des 12 % de surface de nuage augmente de 53 W/m2 (350 à 403 W/m2) et bizarrerie, il devient supérieur au rayonnement IR du sol lui-même, Absurde !, et en conséquence,

le rayonnement IR direct du sol vers l'espace, initialement de 40 W/m2 devient nul (calcul négatif -2W/m2) ce qui pourrait signifier la disparition du ciel bleu à cause de 12 % de nuages en plus Absurde ! Comme le serait aussi le montage de capteurs photovoltaïques dans ces conditions.

Enfin, autre bizarrerie, l'émission IR des nuages vers le sol augmente de 39 W/m2, ce qui conduit à réduire l'échange thermique entre sol et nuages de 66 à 38 W/m2 alors que le différentiel de température augmente de 2° Absurde !

Avec 100% de nuages on devrait arriver à un échange entre deux corps noir, l'un à 273 °K, l'autre 300°K de 86 W/m2 !

Il paraît à ce stade inutile de poursuivre avec ce modèle de bilan radiatif manifestement erroné, ne supportant pas un simple écart de 12 %, et avec toutes ces incohérences, on peut conclure que l'hypothèse d'un "réchauffement de 2°C conformément au modèle radiatif "officiel" est absurde et ne peut être donc retenue.

J'ai d'ailleurs vérifié cette situation de réchauffement par les nuages le mois dernier, à la recherche de chaleur, cela bien au-dessous de Valls, où j'ai subit 3 jours sans voir le soleil entre 20 et 24°C. Il est heureusement enfin arrivé, avec des journées à 22 ° et des nuits à 14°, passant d'une moyenne de 22 à 18°C, et quelle différence, avec 4 ° de moins et le soleil en plus, ce qui va dans le sens d'un "bilan radiatif officiel de la terre" faussé d'au moins 50% sur certain paramètres.

On peut toutefois retenir que la présence des nuages peut agir en régulateur de chaleur, réfléchissant une bonne partie du rayonnement solaire de jour et limitant le refroidissement de la terre par rayonnement IR lorsqu'ils sont en quantité relativement importante. Mais elle peut agir aussi comme un véritable piège pour la chaleur, bien plus efficace que cet esprit de serre du CO2 et des autres gaz totalement inoffensifs lorsqu'ils sont ou seront piégés au milieu des nuages : imaginez un simple écran capable de disparaître sous l'effet du soleil, absorbant ainsi une grande quantité de chaleur le jour, et de réapparaître à sa disparition, sous l'effet du refroidissement nocturne, limitant le refroidissement du sol (86 W/m2 au lieu de 390 W/m2 par ciel clair) peut-être aussi à l'aide des avions,....

De plus, il faut savoir qu'avec un rayonnement incident moyen de 342 W/m2, un corps noir, doté d'une inertie suffisante, placé dans l'espace s'équilibre à une température de 278,6°K (c'est 5,5°C, une valeur proche de la température de notre sous-sol ou du fond de la mer), ce qui signifie que sans "les super-pouvoirs de l'effet de serre" on ne serait pas en Sibérie mais simplement en hiver et il suffirait pour le vérifier d'aller sur la station internationale.

En fait on passe d'une température "sous serre" de 15°C à 5,5° dans le vide soit moins de 10 °C d'écart et pas de +15 à -18 soit 33°C dans la théorie, ou plutôt l'escroquerie, de "l'esprit de serre du CO2 et pas du nucléaire".

Si on peut écarter l'utilisation du modèle radiatif officiel totalement erroné, reflétant la précédente théorie, peut-on écarter la possibilité d'un réchauffement de 2° simplement à cause de la vapeur d'eau injectée dans l'air par les moteurs thermiques et les centrales électriques ?

Il faut savoir que si 1 litre de carburant représente 1,5 m3 de CO2, il représente aussi 1 litre d'eau vaporisée ou 1,25 m3 de vapeur d'eau soit 93 m3 d'air saturé en eau à 15 °C, pour produire 10 kWh dans une chaudière, tout comme le ferait une simple résistance électrique qui elle demanderait 40 kWh d'énergie primaire pour produire les 10 kWh électriques permettant d'assurer le même chauffage avec la production de 17 litres d'eau vaporisée soit 21 m3 de vapeur d’eau ou 1580 m3 d'air saturé en eau à 15 °C ou dix fois plus pour de l'air à -15° en haute atmosphère !

On peut toujours faire le calcul du volume du nuage ainsi formé et acquérir plus de certitudes qu'avec le CO2.

Mais supposons que les relevés météo fassent foi et que le réchauffement actuel soit de l'ordre de 0,6°C, le double pour la France (on sait pourquoi), à quoi bon chercher plus loin, la cause évidente : la chaleur ! Alors réduisons simplement nos consommations en arrêtant de tout gaspiller.

Certes cela n'empêchera pas la fonte des glaciers recouverts de "capteurs solaires" (éclats de roches dus à l'érosion, dépôt de sable porté par le vent, cendres de volcans, ou surtout imbrûlés des avions,..) car il suffit de 100 heures d'ensoleillement direct pour faire fondre 1 m de glace, surtout si la nuit est voilée à cause des échappements des avions, évitant son refroidissement. De plus, il peuvent fondre sans réelle incidence sur le climat du fait des remarques précédentes.

L'incidence de cette fonte des glaciers sur le niveau des mers, reste à étudier, et à ce sujet, il ne faudrait pas oublier que dans nos fleuves, il y a aussi de nombreux éléments solides dus à la simple érosion qui finissent par s'accumuler au fond de la mer et participent à élever son niveau. Il y a aussi toute cette eau que l'on empêche de s'infiltrer dans le sol à cause du bétonnage et goudronnage systématique (1 m3 d'eau par m2 de béton/goudron)

D'ailleurs nos ancêtres, respectant plus la nature, peut-être par obligation, ont su s'adapter à survivre dans tous les milieux, bien que ne connaissant ni le béton ni le goudron. Enfin, la loi littoral n'est pas arrivée par hasard et si l'homme veut ou doit vivre au bord de l'eau, il existe de nombreuses solutions respectueuses de l'environnement pour lui permettre de vivre comme ses ancêtres.

En conclusion, il est urgent de revenir sur terre et s'il n'y avait qu'une décision à prendre à la COP, ce serait l'arrêt de construction de méga-centrales électriques loin de tout et donc gaspillant 75 % de l'énergie de nos enfants et nécessairement associées à des lignes à haute tension, et qui n'ont qu'un seul but, le profit, fonctionnant avec un strict minimum de personnel, c'est-à-dire un ensemble dévastateur à tout point de vue.

Cela doit évidement être associé, notamment en France, à la remise en cause de tous les systèmes de chauffage purement "résistif" au profit de la PaC, permettant d'atteindre des COP de 3 ou 4, et donc à la suppression de 3 centrales sur 4 devenues inutiles, celle restante n'étant utilisée qu'au quart de son potentiel. Il y a là un énorme besoin en microPAC monobloc qui pourraient remplacer un seul convecteur, limitant ainsi les travaux dans les habitations existantes (c'est la gamme entre le simple frigo et la clim réversible classique).

Autre contre-partie, le développement de la cogénération permettrait la création de réseau locaux autonomes (exportables) et à haut rendement, en association avec toutes les autres sources d'énergie renouvelables, permettant notamment le remplacement des chaudières "brûlant ce qui n'est qu'un résidu pétrolier" par des groupes électrogènes diesels dont la chaleur serait utilisée sur place et l'électricité stockée sur le réseau ou dans une voiture électrique. A défaut on pourrait chauffer de l'eau avec un récupérateur sur le moteur thermique de chaque voiture. Et cela peut aussi fonctionner avec des biocarburants ou du gaz.

Des millions d'emplois d'avenir sont à inventer, autant d'espoir pour les jeunes de la planète entière et sans exclusion.

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/cop21-le-bernard-thermique-au-170307?pn=1000#forum4356573



35 réactions


  • pemile pemile 30 novembre 2015 14:41

    @homme de Boutx « A défaut on pourrait chauffer de l’eau avec un récupérateur sur le moteur thermique de chaque voiture. »

    Espérons que cela fasse l’objet d’un brevet libre. Un ballon de 100L par véhicule à transvaser le soir dans son ballon personnel à la campagne ou dans un ballon collectif dans les parkings des immeubles ?

    Je pense que le rapport poids du ballon/consommation supplémentaire VS 100 litres à 90° obtenus (en peu de kilomètres ?) est rentable, non ?

    Idem pour les poids lourds parcourant des plus longues distances, quelle taille de ballon est rentable ?


    • pemile pemile 30 novembre 2015 14:51

      @pemile
      On pourrait même imaginer un système de transvasage « ouvert ». Un témoin de température lisible de l’extérieur, une vanne accessible de l’extérieur qui permet à un camion citerne de venir pomper l’eau chaude sur les parkings à l’insu du plein grès du propriètaire ? Mieux, des citernes de récupération disséminées sur les routes dans lesquelles le propriétaires de la voiture est rémunéré pour son apport calorique en eau chaude et les pour les calories non lachées dans l’atmosphère ? Idem dans les stations services pendant le plein ?


    • pemile pemile 30 novembre 2015 14:59

      @pemile
      Cette masse d’eau chaude récupérée pouvant même dépasser les températures d’ébullition (+100°) on peut aussi envisager de l’utiliser comme « apport » dans une centrale électrique à vapeur non ?


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 30 novembre 2015 15:10

      @pemile
      Si on fait 20 km à 5 l/100, 1litre permet suivant le rendement et le taux de pollution en NOx (pour les WW) de récupérer 6/7kWh, on peut effectivement amener son eau chaude au bureau et en préparer pour le retour...,
      mais on peux aussi changer de fluide caloporteur et chauffer des cassettes amovibles et interchangeables.
      et idem si on roule en tout électrique avec des batteries de faible capacité mais amovibles et interchangeables pour augmenter l’autonomie.
      et il y a aussi les camping-car à équiper ainsi...
      Pour les plus grandes distances, ça risque de bloquer rapidement, mais une voiture sert 80 % du temps sur des petits trajets.


    • pemile pemile 30 novembre 2015 16:33

      @Homme de Boutx
      « 20 km permet de récupérer 6/7kWh »

      Quelqu’un a déjà fait le calcul de ce que représente comme calorie perdues l’ensemble des trajets voitures/jour ?

      « Pour les plus grandes distances, ça risque de bloquer rapidement »
      Arrêt transfert calorique imposé (ou payé) aux camions tous les X km, non ?


  • Homme de Boutx Homme de Boutx 30 novembre 2015 17:10

    1 calorie= 4,18 joules = 4,18 W pendant 1 seconde
     1 kcal= 4180/3600 = 1,16 Wh pour chauffer 1 litre d’eau de 1 °

    Mais pourquoi se contenter de ne récupérer que l’eau chaude alors que le moteur de la voiture pourrait aussi bien produire à la fois de l’électricité et de la chaleur lorsqu’elle ne roule pas : plus besoin de chaudière dans ce cas !

    il est vrai que le garage risque alors de se transformer en base de lancement... smiley


    • pemile pemile 30 novembre 2015 17:53

      @Homme de Boutx : « plus besoin de chaudière dans ce cas »

      Le plus c’est la cogénération (pour alimenter nos appareils électroniques en 12V) mais au niveau rendement pour du chauffage vous connaissez un site qui aurait fait l’estimation avec un moteur (essence ou diesel) de cylindrée standard ?


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 30 novembre 2015 18:52

      @pemile
      le plus simple pour faire un cogénérateur serait d’utiliser un moteur de très petite voiture qui va tout de suite développer 20 kWh mécanique et 60 kWh thermiques
      sinon, le premier groupe de 2 kWh électriques, c’est 6 kWh thermiques et il faudrait bidouiller des échangeurs sur échappement...
      Si seulement les industriels étaient « motivés » pour le faire par exemple... à l’issue de la COP, un grand pas serait fait vers l’avenir


    • pemile pemile 30 novembre 2015 19:16

      @Homme de Boutx « il faudrait bidouiller des échangeurs sur échappement »
      Et ne plus utiliser de refroidissement des cylindres par air mais par eau smiley

      6kWh thermique pour un petit groupe de 2kWh électrique, cela semble effectivement plus qu’exploitable. Comment expliquez vous que cela ne soit pas déjà le cas ? (vivement qu’une IA au pouvoir le propose smiley)


  • Christian Labrune Christian Labrune 30 novembre 2015 18:06

    On avait souvent évoqué, au début du XXe siècle, à partir d’une vision un peu romantisée du moyen-âge, de grandes peurs qui se seraient développées à la veille de l’an mille. En fait, les historiens sérieux n’ont rien trouvé qui pût justifier cela : il y avait déjà longtemps, à la fin du Xe siècle, qu’on n’attendait plus la fin des temps pour l’année prochaine.

    En revanche, mille ans plus tard, alors que la rationalité scientifique paraît avoir triomphé de l’obscurantisme, c’est bien à l’expansion délirante d’un véritable millénarisme qu’on se trouve confronté : si la terre s’échauffe, ce sera la fin de toutes les espèces et de la nôtre, etc.

    Pourtant, si on a un tant soit peu de rigueur scientifique, on devrait savoir que les systèmes complexes dont les paramètres sont indénombrables (l’atmosphère en est un) obéissent à ce qu’on appelle aujourd’hui la physique du chaos plutôt qu’à un déterminisme laplacien aisément calculable, mais à condition qu’il s’agisse de systèmes simples et fermés.

    En tout cas, ce qui paraît plus certain que la dérive du climat, c’est qu’on ne devrait pas tarder à produire des machines cybernétiques dont la complexité dépassera celle du cerveau humain. Les premiers ordinateurs quantiques, encore très rudimentaires, commencent déjà à fonctionner. La pensée et la conscience ne sont évidemment pas d’une origine surnaturelle, elles sont une émergence de la complexité, et bien avant la fin de ce siècle, on aura des machines plus intelligentes que l’homme et qui finiront nécessairement par le remplacer. Quand je dis « des » machines, c’est encore une vision un peu archaïque des choses, c’est comme si on décrivait les robots des romans de science-fiction. En fait, tout cela sera interconnecté ; le réseau et la mémoire de cette conscience planétaire artificielle existent déjà, c’est l’Internet.

    Si ce qui caractérise l’homme, c’est son intelligence « supérieure », il serait un peu absurde de voir cette évolution comme une disparition de l’espèce. Ce sera simplement une migration de ce qu’on appelle l’esprit vers un autre support plus performant que le corps biologique, et fort heureusement affranchi de la mort. Je connais peu les ouvrages des transhumanistes, mais il suffit d’un minimum de bon sens pour être capable d’appréhender la pertinence de leurs intuitions.

    Or, une intelligence tout à fait artificielle, quand elle n’aurait pas d’autre support que l’actuel silicium de nos processeurs, se soucierait fort peu d’une augmentation de la température d’une cinquantaine de degrés. Ca ne lui fera ni chaud ni froid. L’homme actuel est peut-être bien sur le point de disparaître. Ce sera le moment de crier, comme on faisait après la mort des rois et pour rassurer les peuples sur la continuité des choses :L’Homme est mort, Vive l’Intelligence ! Et je me permettrai d’ajouter : mort aux cons !


    • pemile pemile 30 novembre 2015 18:50

      @Christian Labrune « et bien avant la fin de ce siècle, on aura des machines plus intelligentes que l’homme »

      Euh, non, les spécialistes disent plutot qu’il faudra 1 ou 2 siècles pour « peut être » obtenir l’intelligence d’un insecte !


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 30 novembre 2015 19:03

      @Christian Labrune

      Difficile de parler intelligence artificielle alors que l’obscurantisme est omniprésent et forme la base de l’enseignement actuel !
      Et il n’est pas prêt de bouger, ce cerveau artificiel, vu la section des câbles nécessaires à son alimentation et combien de MW.

      Vivement que l’évolution reprenne le sens du progrès !


    • pemile pemile 30 novembre 2015 19:24

      @pemile « obtenir l’intelligence d’un insecte »
      En consommant la production d’une centrale atomique !


    • Christian Labrune Christian Labrune 1er décembre 2015 10:35

      @pemile
      Vous connaissez mal la question. La notion de « singularité » ne date pas d’hier, et elle a été déjà pensée un peu après la première moitié du siècle dernier par Von Neumann qui n’était pas le premier venu : c’est à lui que nous devons la structure de nos ordinateurs actuels où le programme et les données sont clairement séparés. Beaucoup pensent que les machines devraient arriver à la parité avec l’homme avant le milieu de ce siècle. Bien évidemment, il arrive que les résultats tardent un peu. Vers 1900, les travaux sur l’aviation suscitaient encore l’incrédulité : faire voler une machine plus lourde que l’air, cela paraissait une rêverie un peu folle mais il me semble qu’on ne dirait plus cela aujourd’hui. Je me souviens d’articles parus dans La Recherche vers la fin des années 70, qui annonçaient pour la fin du XXe siècle la résolution des problèmes touchant à la réalisation de centrales où l’énergie atomique résulterait de la fusion des atomes d’hydrogène et non plus de la fission de l’uranium. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela tarde un peu (on parle maintenant de la fin de ce siècle) mais il n’y a pas de doute que cela finira par être au point.

      Votre comparaison avec l’insecte est absurde : les systèmes actuels sont déjà infiniment plus performants que le plus « intelligent » des insectes. Vous pouvez même déjà, si vous avez quelques connaissances élémentaires dans les domaines de la programmation et de l’électronique, construire des automates ou des colonies d’automates capables de reconnaître leur environnement, de s’y déplacer et de prendre des décisions. Evidemment, ils ne « savent » pas vraiment ce qu’ils font, ils agissent conformément à un programme, sans vraie liberté ni conscience, mais les insectes n’en ont pas non plus.

      Lisez les ouvrages d’Alain Cardon, en particulier « Concevoir et modéliser une machine pensante ». Je trouve son bouquin contestable à bien des égards (vouloir implémenter un inconscient freudien sur des machines, ça me paraît être le comble de l’absurdité) mais ça vous donnera quand même une idée de l’état de la recherche. 


    • Christian Labrune Christian Labrune 1er décembre 2015 10:52

      @Homme de Boutx
      C’est vrai qu’à consulter quotidiennement les media, ou même simplement AgoraVox, on a vraiment l’impression de mijoter dans un stupéfiant bain de connerie. Il reste que, lors même qu’à Rakka ou Mossoul des créatures sorties tout de droit de la préhistoire se livrent à tous les excès qu’une nature encore tout à fait bestiale peut leur inspirer, la connaissance scientifique progresse ailleurs, et très rapidement. L’évolution ne s’arrêtera pas et je ne pense même pas que, dans l’ensemble, elle ait pu régresser. Nous somme en train d’assister à l’agonie de ces religions qui auront tant freiné, depuis l’antiquité tardive, le progrès des lumières. L’islam en est au même point que la Bovary à l’agonie dans les derniers chapitres du roman de Flaubert. Avec son arsenic dans le ventre, elle tire la langue, elle vocifère, mais à la fin, elle crève.


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 1er décembre 2015 11:06

      @Christian Labrune
      Il me semble que l’éradication de toutes les formes de délire n’est pas pour demain, surtout si l’homme mal intentionné en recrée de nouveau, et il dispose de toutes sortes de moyens pour cela, quant à l’ordinateur intelligent, ce n’est pas pour demain, et personne ne lui demande. On a besoin d’un simple esclave infaillible et infatigable pour faire ce qu’on a décidé et ça ne dépend que du programmateur, humain quant à lui !


    • pemile pemile 1er décembre 2015 12:15

      @Christian Labrune « les systèmes actuels sont déjà infiniment plus performants que le plus « intelligent » des insectes »

      C’est faux, je vous en prie, trouvez moi un seul spécialiste qui soutient cette affirmation !

      Algorithme génétique, réseau de neurones, ou robotique « en essaim » sont pédagogiquement intéressant pour appréhender l’IA mais aucun n’est polyvalent.

      "si vous avez quelques connaissances élémentaires dans les domaines de la programmation et de l’électronique, construire des automates ou des colonies d’automates capables de reconnaître leur environnement, de s’y déplacer et de prendre des décisions"
      Les kilobots datent de 2011, ça ressemble effectivement à des insectes, point.
      https://www.youtube.com/watch?v=dDsmbwOrHJs
      1500€ les 10, vous investissez et me faites une démo ?


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 3 décembre 2015 08:47

      @Homme de Boutx

      PS (post-scriptum)  : en ce qui concerne les formes de délire, on est encore gâté ce matin après hier matin !
      c’est peut-être le nouveau code du travail dans sa version extrémiste !


  • Homme de Boutx Homme de Boutx 30 novembre 2015 22:09

    combien d’années d’économie pour arriver à mettre la France dans son état actuel ? smiley
    ne parlons pas des années d’études de météorologie pour arriver à nous protéger de ce fléau virtuel qu’est le réchauffement de 2° !
    c’est comme si « moi président », c’était un jeu vidéo...


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 1er décembre 2015 07:33

      @Zip_N
      Au passage, ce qu’on reproche à Verdier, c’est qu’il est météorologue et pas climatologue et il doit donc « la fermer » pour cette raison !

      C’est ça la liberté d’expression !


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 1er décembre 2015 11:43

      @Zip_N
      vous avez raison : pour faire fondre la glace, il faut en principe des températures positives et en altitude ou en hiver, c’est pas courant et ce n’est pas le soleil rasant qui va être gênant ...
      on pourrait aussi parler de sublimation...
      mais, si on oublie le bilan radiatif de la terre qui considère que l’atmosphère absorbe une grande partie de ce rayonnement (en moyenne),
       en été par ciel dégagé, on atteint facilement le KW/m2
      ce qui est suffisant pour faire fondre de la glace (il suffit de 92 kWh/m3 de glace).


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 1er décembre 2015 16:05

      @Homme de Boutx

      PS : on peut essayer de faire fondre les glaciers en été avec la convection : c’est, toujours d’après le « bilan radiatif de la terre » 24 W/m2 soit un coefficient de convection de l’ordre de 2 W/m/°.

      Pour une augmentation de 1°C, on obtiendrait une énergie de 2*1*24*3*30 soit 4300 Wh en trois mois, de quoi faire fondre 4,3/92 m de glace (4,6cm sur 3 mois d’été).

      C’est l’équivalent de 5 heures en plein soleil sur une glace polluée


  • Laurent 47 1er décembre 2015 12:31

    J’ai cru comprendre que l’un des buts de la COP 21 était de diminuer les émissions de CO2, qui sont en grande partie responsables du réchauffement climatique.

    Mais dans ce cas, pourquoi notre gouvernement s’acharne-t-il sur le diesel, alors que tous les scientifiques savent qu’un moteur à essence émet plus de CO2 qu’un moteur diesel ?
    Il n’y a aucune logique dans le raisonnement de nos dirigeants, hormis celle du Ministère des Finances qui a flairé tout de suite la bonne poire à presser, le parc des voitures diesel représentant 80 % des véhicules !
    Et les poids lourds à moteur essence, ça s’achète où ?
    Pour finir, vos disques et plaquettes de frein, constituées de carbone à la place d’amiante, émettent plus de particules fines cancérigènes quand vous freinez, que les moteurs diesel les plus récents qui se conforment aux normes les plus strictes en matière de pollution !
    Encore une fois, aucune logique !

    • Homme de Boutx Homme de Boutx 1er décembre 2015 13:28

      @Laurent 47
      gazole 87 % de carbone et 13 % d’hydrogène
      essence 84 % de carbone et 16 % d’hydrogène
      Mais il est vrai que le rendement du moteur diesel est supérieur à celui du moteur essence !

      Et il y a les particules fines en plus grand nombre sur les moteurs essence non filtré....

      Et WW qui truande la réglementation en faisant des moteurs performants capables de s’adapter aux circonstances : il sait très bien ne pas polluer en ville où cela est nuisible aux habitants (et consommer plus-plus de CO2) et offrir les meilleures performances à la campagne où la pollution est largement diluée
      mais il y a le troisième paramètre, le conducteur qui demande une consommation moindre quelque soit l’incidence sur l’environnement immédiat !!!!!!!!!!(rien à voir avec le climat et l’avenir de la planète)

      pourtant le choix n’est qu’affaire de bon sens !


  • JC_Lavau JC_Lavau 24 janvier 2016 12:58

    13 h, le Soleil n’arrive toujours pas à percer le brouillard.
    Et le petit homme de Boutx qui n’en finit pas de dénier les limites de teneur en vapeur d’eau dans l’air avant condensation !
    Je suis impatient que le Soleil se montre et darde, car j’ai des chantiers de siliconage à terminer : des manches d’anorak, et le dos d’un cuissard de pluie. Je ne peux travailler qu’après séchage total de la table.


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 24 janvier 2016 14:11

      @JC_Lavau
      le brouillard, c’est autour de votre nombril ! regardez à NY et chez moi, c’est plein soleil et pas d’espoir de voir arriver leur perturbation sur nos montagnes !

      Peut-être connaissez vous la règle de trois, auquel cas vous pourrez vérifier cela :
       

      L’homme « moderne » déterre chaque année plus 12 milliards de Tep sur une planète de 510 millions de km2, l’équivalent de 240Wh/m2 par an, c’est de quoi :

      - réchauffer l’atmosphère de la planète de 0,2 °C/an (ce que l’on pourrait extrapoler à 20°C/siècle.....absurde, vous répondrez à juste raison)

      ou

      - injecter 400 g de vapeur /m2/an soit 0,26 g/m3 sur une colonne de 1500 m de haut (c’est-à-dire la même concentration que dans la plupart des nuages)

      ou

      - réchauffer le sol de 0,2°C/an sur 1 mètre de profondeur

      ou même

      - faire fondre 1200 milliards de tonnes de glaciers, lorsque seulement 300 milliards de tonnes de glaciers disparaissent à l’année !

      Vous voyez, JC_Lavau pas besoin d’implorer « l’esprit de serre du CO2 et pas du nucléaire » pour comprendre pourquoi la terre chauffe, la chaleur, simplement la chaleur, la vapeur d’eau étant de la chaleur, celle de vaporisation restituée à l’air après condensation !

      Maintenant, le grand esprit que vous êtes pourra trouver les solutions pour que l’on puisse continuer à vivre sur terre...

      Car supposons que toute l’énergie consommée par l’homme depuis le siècle dernier soit toujours sous nos yeux :

      on peut estimer à 50 ans de « pleine consommation » soit *240 = 12000 Wh/m2 l’énergie totale consommée depuis le début du siècle dernier.

      - 25%, soit 60 * 50 Wh/m2, sont affectés à la fonte des glaciers, le reste de 9000 Wh/m2 est à répartir entre augmentation de température de l’air, d’humidité de l’air et de température du sol

      Si on estime que l’air, en augmentant de 0,8 °C a absorbé 960 Wh/m2, l’humidité de l’air a augmenté normalement de 4,6 % soit 580 g/m2 sur 1500 m de hauteur, consommant 350 Wh/m2, le solde 7690 Wh/m2 est probablement stocké dans le sol à +0,8° sur seulement 8,30 m (au passage, cela aura libéré 680 g de CO2 à 5° soit 45 ppmv)

      en conclusion, l’énergie de nos grand parents est probablement encore sur terre :

      25% fonte des glaciers

      8% augmentation de température de l’air qui n’est qu’un accumulateur thermique

      2,9% augmentation de l’humidité de l’air (pas vue car non archivée)

      64 % augmentation de température du sol qui n’est aussi qu’un accumulateur thermique

      Finalement, cette idée de 2°C dans un siècle n’est pas dénuée de bon sens, si on se contente de ne pas augmenter notre consommation d’énergie fos-fis-sile


    • JC_Lavau JC_Lavau 1er février 2016 23:54

      @JC_Lavau. Bonnes nouvelles : dans les après-midis, j’ai souvent pu disposer de quelques heures sèches, permettant de bien avancer ce genre de chantiers.
      Après toutes ces pluies, mes seaux restent pleins. Mais alors ? La pluie ? Ça existe ? Toute pluie, tous nuages, tout brouillard sont une insulte personnelle envers la new age new thermodynamics du petit homme de bout.

      Pour le randonneur en revanche : la condensation et la pluie existent. Bien que pour le petit homme de bout, toute vapeur d’eau s’accumule indéfiniment dans le ciel, comme pour le Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes, pour qui 15 % de tout CO2 dégagé par les lombrics, les termitières ou le four à chaux, demeurent éternellement dans l’atmosphère, à s’accumuler, s’accumuler, s’accumuler, s’accumuler...

      Malgré les sévères interdictions par le petit homme de bout, au moins pour les agriculteurs, les alpinistes et les randonneurs, et même quelques autres, les nuages, brouillards, rosées, grésils, neiges, pluies et grêles existent. Aussi le randonneur peut être soucieux de l’imperméabilité de son équipement : sac à dos, pélerine à bosse, veste, cuissards, guêtres, tente ou bâche-à-tendre, etc. Quand j’étais jeune homme, tout ciré avait le PVC à l’extérieur, et le tissu à l’intérieur, et le service était sans histoires. Comme on n’arrête pas le progrès ni les exigences narcissiques de ces dames, à présent tout ce qui se vend a le tissu à l’extérieur (et de préférence en couleurs flashy voire girly), et une mince enduction à l’intérieur, et ... Et le service est très très faible : ça perce vite. Sans parler de l’alourdissement du tissu.

      Pour rétablir les conditions de service de ces textiles élégants, l’enduction de ce tissu extérieur au sirop de silicone est LA méthode de choix, hélas coûteuse en temps de main d’oeuvre. Quatre sessions pour les différentes faces d’un anorak, manches et capuchon inclus, deux sessions pour un cuissard, quatre sessions (quatre demi-journées) pour une bâche de 3 m x 3 m... Mais les qualités de service en sont transfigurées, dans ce pays où la pluie existe.

      La pluie existe quand même...


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 2 février 2016 08:58

      @JC_Lavau

      pas de chance ce grand JC_Lavau (comme lavomatic ?) d’habiter dans un « pot de chambre » ça me rappelle quelques tentatives de me poser sur l’aérodrome de Pau...

      Il est vrai que cette quantité d’eau accumulée dans l’air, on ne sait jamais où elle va finalement être « déchargée » et au bout de combien de temps. D’ailleurs quel est le périple annuel ou multi-annuel d’une molécule d’azote de l’air (sauf celles qui finissent dans un moteur à combustion interne) ? combien de fois passe-elle au pôle pour se débarrasser à coup sûr de ses molécules d’eau plutôt « collantes » ?

      Mais une chose est sûre, c’est qu’avec le réchauffement climatique, le nombre de molécules d’eau ne cesse de croitre et on les retrouve où ? chez JC-Lavau pour y être recyclées en chaleur, chaleur qui va se précipiter à la mer pour refaire le plein d’eau et aller où ? mouiller la terrasse du grand JC_Lavau. Un peu comme dans un Lavomatic smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 2 février 2016 21:37

      @Homme de Boutx. Que n’envoies-tu ta nouvelle thermodynamique de l’atmosphère à toi que tu as, à l’Académie des Sciences ?
      Ça fait longtemps que tu es abonné au délire chronique, comme ça ?
      Et tu as été ingénieur, prétends-tu ? L’entreprise qui t’a licencié en est sortie grande gagnante.
      Chez eux aussi tu raisonnais par accumulation d’absurdités ?


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 2 février 2016 21:54

      @JC_Lavau
      pas trop de brouillard ce soir ? ici pas une goutte depuis... il devrait faire -5 et pas 10° et un cumul de 2 m de neige et pas 50 cm .Mais c’est cyclique comme il y a 5 ans ce qui prouve que atmosphère ne se « réinitialise » pas tous les ans à une hygrométrie nulle ou presque et donc que l’on peut y stocker un grande quantité d’eau en permanence.
      un peu comme au Lavaumatic pour arriver à éliminer toute la lessive, il faut plusieurs cycles de rinçage.
      Bonsoir à vous.
       smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 2 février 2016 22:47

      @Homme de Boutx.
      Fabuleux, ces grands génies sans bouillir que stocke Agoravox !
      Que deviendront-ils quand il auront fait crever Agoravox ?


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 3 février 2016 09:09

      @JC_Lavau

       smiley


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 3 février 2016 09:13

      @Homme de Boutx

      « crever Agoravox » impossible car Areva a trop besoin de ses conseillers en comm.

       smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 février 2016 15:35

      @Homme de Boutx. Regarde bien sous ton lit ! Pt’êt ben qu’areva, etc. etc. etc...


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 17 février 2016 15:53

      @JC_Lavau
      mis à part quelques moutons prêts à se jeter de la falaise si areva leur dit que le spectre du CO2 va les dévorer tout crus..
       smiley


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