mardi 7 décembre 2021 - par Claude Courty

De la pensée dominante au revenu universel

 

Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante – en voie de devenir unique ; pour autant que leurs convictions ne soient pas encore devenues ces certitudes les privant de la liberté d’admettre des évidences, factuelles et chiffrables, offertes au premier venu, parmi lesquelles :

— Le caractère incontournablement pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, dans une altérité – chaque jour plus compliquée par le nombre – résultant de l’héritage génétique, social et culturel de chacun, selon les hasards de sa naissance ; quels que soient les aléas de son existence par la suite et l’assistance que puisse fournir la collectivité aux plus déshérités.

— Le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre – dans leur relativité. Sans pauvres point de riches et inversement. Dans une structure sociale que ne peuvent modifier durablement les utopies les plus obstinées, chacun est le pauvre ou le riche de plus pauvre ou de plus riche que lui.

— Le fait que si la richesse matérielle – individuelle comme collective – de l’humanité n’a pas d’autres limites que les ressources de la Terre (et peut-être d’autres planètes dans le futur), ainsi que l’appétit, l’ambition, la cupidité… de ceux qui la convoitent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de la richesse (grand oublié des discours les mieux intentionnés).

— L’impuissance des luttes sociales les plus acharnées à changer la condition humaine, comme en atteste la rémanence des revendications des plus frustrés, envieux et jaloux, depuis que le monde existe ; l’indéniable amélioration des conditions d’existence de l’espèce étant le résultat du progrès scientifique et technique et non celui de combats sociaux profitant d’abord aux pouvoirs qui les suscitent et les entretiennent, au péril de ceux qui les livrent.

— La croissance de l’indissociable binôme économie/population – dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité – et le creusement permanent qui s’ensuit, des inégalités sociales. Voir ci-dessus schéma apparemment ignoré de la plupart des économistes et autres experts en sciences humaines.

— La pire honte de l’humanité qu’est la pauvreté extrême, qu’il serait pourtant possible d’éradiquer en isolant la base de la pyramide sociale du niveau zéro de la richesse lui étant associé par instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel (RUMI), plutôt qu’en s’obstinant à distribuer des aides aussi vaines que d’un coût cumulé faramineux, dissuadant une richesse qui en est le seul remède ; sans compter les effets de nouvelles technologies automatisant en premier lieu les tâches dont (sur)vivent encore les plus pauvres.

— Une humanité ayant jusqu’ici prospéré dans le déni de ce qui précède en y perdant son humanisme ; moins sensible à la raison qu’aux passions que lui dictent son angoisse existentielle, ses innombrables peurs et son obscurantisme rémanent.

 

 

Pour plus de précisions :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/10/condition-humaine-et-condition-sociale.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html



45 réactions


  • Clark Kent Schrek 7 décembre 2021 15:06

    Une turlupinade inexistencielle, c’est l’imbitabilité langagière, la glossolalie extatique, la préciosité ridicule, l’amphigourie sémantique, le galimatias, le salmigondis, l’enculage de mouches, la litanie glossoteuse et l’absconsité discursive. Apart ça, ça va chez vous ?


  • Clocel Clocel 7 décembre 2021 15:27

    La souillure humaine la plus aboutie, c’était le bourgeois...

    Aujourd’hui nous sommes dans la post-bourgeoisie, le règne des représentants en pantalons « unijambes » et des cintrés trans-humanistes, qui, n’ayant jamais pu acquérir les hautes qualités inhérentes à l’espèce, décident de s’en affranchir en sacrifiant la chiourme qui les a fait gras pour obvier à leurs insuffisances dans l’Être et leur peine à jouir dans l’Avoir.

    Pauvres de nous...


  • Albert123 7 décembre 2021 16:46

    Les boomers néomalthusiens qui me parlent d’humanisme alors qu’ils ont totalement validés l’apartheid je les mets dans la même case que les pédophiles qui me parlent d’éducation.

    d’ailleurs tout ce petit monde cultive des liens parfois bien étroit.


  • saint louis 7 décembre 2021 17:44

    En attendant si notre cher Macron passe en 22, nous y aurons droit.

    Après tout « quoi qu’il en coûte », nous n’en sommes plus à quelques milliards près de fausse monnaie qui passe direct en dette.


    • ddacoudre ddacoudre 7 décembre 2021 18:08

      @saint louis
      Bonjour 
      Parce que la vrai monnaie ça existe ???
      Cordialement ddacoudre overblog


    • Claude Courty Claude Courty 8 décembre 2021 02:26

      @saint louis

      C’est la pensée dominante qui conduit à considérer que le coût du revenu niversel ajouterait à la dépense publique.
      L’observation et le calcul objectifs indiquent par contre que ce coût serait moindre que celui des innombrables aides démagogiques que ne cesse d’inventer ceux qui défendent davantage la pauvreté que les pauvres. 


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 8 décembre 2021 07:17

      @Claude Courty
      ok avec vous pour dire que le RU peut ne pas s’ajouter aux dépenses, mais pourrait remplacer toutes les aides actuelles. Toutefois toujours pas OK sur le principe du RU qui donne sans exiger de contrepartie.

      L’absence de contrepartie peut s’expliquer dans un revenu « jeunes » car la collectivité prépare son avenir (soyons réalistes même si ce n’est pas glammour = elle prépare les futurs producteurs qui permettront a tous de consommer dans qqs années), et je suis donc favorable a un « RU jeune » remplaçant toutes les autres aides et avantages liés aux enfants (belle simplification)

      L’absence de contrepartie peut s’expliquer

      aussi pour les seniors, au nom du principe que notre collectivité n’oblige pas chacun a produire jusqu’à sa mort. Ainsi la retraite ne serait en fait que le reversement des économies/prélèvements de la vie active (sur la base d’une durée de vie théorique, bien sur pas question de stopper les versements pour un retraité qui vie plus que la moyenne théorique)

      Enfin, l’absence de contrepartie peut s’expliquer pour une petite part de la population, handicapée par la nature ou les accidents de la vie, pour ceux qui ne peuvent produire l’équivalent de leur consommation. Mais cela ne devrait représenter en volume qu’environ et au maximum 1% de la population (donc 1% des prélèvements qui seraient donc des dons sans contrepartie). Mais si comme lu dans certains articles, 20% des français sont handicapés, manifestement il faut revoir la définition du handicapé.

      Mais comment justifier un RU pour une personne qui ne présente aucun handicap et qui ne produit rien ? Comment expliquer a celui qui produit qu’il doit en faire plus, travailler plus dur, pour donner a un autre qui sans aucune raison se contente de consommer sans produire.

      Expliquez nous ? Merci


    • César JULES 8 décembre 2021 12:43

      @lecoindubonsens
      Il me semble en lisant votre message que la réponse que vous cherchez se trouve dans « le viatique citoyen », voir blog.


    • Claude Courty Claude Courty 8 décembre 2021 14:28

      @lecoindubonsens

      Bonjour et merci pour votre contribution.
      Vous pouvez voir ici-même (8 décembre 03:03 @César JULES) mon commentaire concernant le viatique citoyen, en attendant ma réponse à votre dernier post dans notre fil de discussion par ailleurs.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 8 décembre 2021 19:16

      @Claude Courty
      merci pour les infos sur le viatique citoyen (j’avoue découvrir !)
      c’est avec plaisir que je constate de nombreux points communs avec mes propres positions/propositions (toujours rassurant de savoir que l’on n’est pas le seul huluberlu a penser ainsi smiley
      TOUTEFOIS, desaccord sur divers points, notamment

      1. toujours pas bien vu la contrepartie au RU, fournie par celui qui ne produira quasiment rien
      2. un détail : vous citez comme contrepartie possible que le citoyen doit au moins voter. Grosse erreur, le vote obligatoire me semble stupide. Pourquoi l’imposer a ce lui qui s’en fout ! Il suffit de lui faire comprendre que s’il délégue aux autres la gestion des affaires, alors si la route suivie ne lui convient pas il a juste a fermer sa g...e. Mais liberté pour tous, même de ne pas voter.
      3. « suppression des charges sociales et augmentation TVA ». Ok pour augmentation TVA pour financer les biens et services qui semblent gratuits par un prelevement sur les biens et services payant.
      4. mais le financement des jeunes et des seniors ’« retraites » me semble plus judicieux par un prelevement (les charges sociales) sur la remuneration des actifs. En fait simple remuneration différée = dans l’esprit on compense ce dont on a bénéficié jeune, et on économise ce que l’on recevra plus tard. Présenté ainsi, ce prélévement n’est-il pas normal et acceptable ?

    • Claude Courty Claude Courty 9 décembre 2021 13:55

      @lecoindubonsens

      Au-delà de toute opinion, politique ou autre, un Revenu Minimum Universel, garantit à chacun des membres d’une collectivité socio-économique, le minimum vital. Il ne peut en conséquence qu’être, par définition, Inconditionnel, en accordant notamment à tous la liberté de s’en satisfaire ou de l’améliorer par la rémunération d’un emploi (pour autant que le marché du travail le permette).

      Propos repris dans notre échange par ailleurs.


    • Claude Courty Claude Courty 9 décembre 2021 14:32

      @lecoindubonsens

      Ce message semble avoir fait l’objet d’une erreur de destinataire.

      Mais puisque les variantes du RU vous intéressent, je me permet de vous proposer, du même tonneau :

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/09/a-propos-dun-revenu-universel-citoyen.html 


    • Claude Courty Claude Courty 13 décembre 2021 19:27

      @lecoindubonsens

      Réponse (tardive) à votre poste du 6 décembre 12:54


      Nous sommes donc au moins d’accord sur 4 points essentiels dont le reste découle ; d’où l’intérêt (selon moi) de la pyramidologie sociale, en tant que méthode d’étude objective de notre condition.


      — C’est ce qui me fait maintenir que les révoltes et révolutions s’étant succédées de tous temps, en France et ailleurs, n’y ont jamais rien changé durablement. Chaque révolution ne chasse-t-elle pas la précédente, dans un échange de noms au sein d’une structure sociale irrévocablement pyramidale, à laquelle il suffit de peu de temps pour se reconstituer, quelles que soient les tentatives de manipulation dont elle a pu être l’objet, en attribuant à d’autres acteurs les rôles qu’y jouaient ceux qu’ils remplacent ? Il faut se souvenir qu’il a suffi d’une décennie pour que le pouvoir républicain né de 1789 soit redevenu monarchique, jusqu’à ce que d’autres révolutions le renversent au profit de pouvoirs prétendant à une démocratie dont il est difficile de garantir les progrès, tant les privilèges et autres avantages – acquis ou hérités – y ont perduré et se sont multiplié depuis.

      Tous les représentants du vivant combattent et s’entre-tuent depuis qu’ils existent ; avec pour les êtres humains une corruption de leurs mœurs sous toutes ses formes, s’aggravant avec leur multiplication incontrôlée et ses effets délétères ; ce que les Grecs anciens, fondateurs de la démocratie prévoyaient déjà (cf. Périclès).

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2014/07/demographie-et-democratie.html


      Mathématiquement, dans la RELATIVITÉ intemporelle des notions de richesse et de pauvreté, 50 % de la richesse (en toutes choses) vont à 14 % des occupants de la pyramide sociale (les riches), alors que les autres 50 % vont aux 86 % restant (les pauvres). Cf. 2e croquis illustrant mon article.

      C’est ainsi qu’en 2 000 ans, les pauvres se sont multipliés au point de représenter plus de 20 fois ce qu’était la population humaine – toutes conditions confondues – au début de notre ère ; quel que soit le nombre de ceux qui échappent de nos jours à la pauvreté profonde :

      215 millions de pauvres en l’an 1, à comparer à 67,2 Milliards de pauvres de nos jours, même si pauvres “relatifs”, dans un cas comme dans l’autre.

      Évolution poussant probablement certains à en appeler, en dernier recours, au renversement pur et simple de l’abominable pyramide sociale.

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2014/08/la-pyramide-sociale-inversee-ou-le.html


      — Pour ce qui est du revenu universel, je comprends fort bien vos raisons, pour les avoir moi-même éprouvées, jusqu’à ce que je comprenne qu’il pourrait se substituer – sans supplément de coût – aux innombrables mesures d’assistanat versées au tonneau des Danaïdes, par tous ceux qui sont davantage envieux du sort des riches que réellement soucieux de combattre la misère.

      Mais au-delà de toute opinion, politique ou autre, un Revenu Minimum Universel doit garantir à chaque membre d’une collectivité socio-économique, le minimum vital répondant au niveau de développement de celle-ci. Il ne peut en conséquence qu’être Inconditionnel, en accordant à tous la liberté de s’en satisfaire ou de l’améliorer par la rémunération d’un emploi que la société et le marché du travail seront de moins en moins en mesure d’offrir à ceux qui en ont le plus besoin et de moins en moins envie.

      Le revenu universel est dès lors effectivement une rente, versée à tous les citoyens (et remboursée par chacun au prorata de son impôt sur le revenu), pour compenser l’absence de rémunération d’emplois promis à être robotisés un jour, cette rente s’ajoutant à la rémunération de ceux qui peuvent librement choisir de travailler pour l’améliorer.

      L’être humain étant avant toute autre considération un consommateur, doublé d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler, son rôle socio-économique est assumé dès lors qu’il consomme ; à condition qu’il en ait les moyens, que le revenu universel a précisément pour objet de lui assurer, autant dans l’intérêt de la société que de chacun de ceux qui la composent.

      Bien sûr les inégalités sociales, de même que la frustration, l’envie et la jalousie de la minorité qui y est allergique, ne disparaîtront pas pour autant, mais c’est une autre affaire.


      À noter enfin que la hauteur de toute pyramide sociale coïncidant avec celle de l’échelle de richesse collective lui étant associée, la réduction de cette hauteur a pour effet – à population constante – d’abaisser cette échelle et de réduire les inégalités entre catégories sociales et les individus qui les composent. Mais en résulte une paupérisation générale, l’appauvrissement des riches, ne pouvant avoir pour conséquence que d’appauvrir les pauvres.

      « Moins de richesse = davantage de pauvreté » aurait dit Mr de La Palisse.


    • Claude Courty Claude Courty 14 décembre 2021 13:12

      @Claude Courty

      Erratum dernier paragraphe, lire : l’appauvrissement des riches, ne pouvant avoir pour conséquence “structurelle” que d’appauvrir les pauvres.


    • Claude Courty Claude Courty 14 décembre 2021 13:16

      @lecoindubonsens

      Erratum dernier paragraphe, lire : l’appauvrissement des riches, ne pouvant avoir pour conséquence “structurelle” que d’appauvrir les pauvres.


  • ddacoudre ddacoudre 7 décembre 2021 18:04

    Bonjour

    Je travaille sur le sujet par un essai que j’espère finir l’année prochaine. 

    0pp0Quel que soit les inégalités biologiques sur laquelle repose notre économie dite.d’exploitation capitaliste ou un donne ,100 a celui qui crée le produit et le lui tevend 200 pour réaliser son capital. Cela peut être changé ben basant la monnaie sur l’énergie l’humaine qui est la même pour le riche ou le pauvre. Cordialement ddacoudre overblog


  • César JULES 7 décembre 2021 18:31

    Les mots utilisés ne sont pas innocents. En l’occurrence un REVENU, universel ou pas, est le produit d’un travail ou d’une rente. Ce n’est pas une subvention comme le propose les promoteurs du « revenu universel ». C’est pourquoi j’ai cadré, dans un livret, une société basée sur le « Viatique citoyen » qui, lui responsabilise chaque citoyen. un article sur le sujet a été publié sur ce site.


    • Xenozoid Xenozoid 7 décembre 2021 18:37

      @César JULES

      quélle est la différence entre celui qui nait avec un pécule et l’autre ? 

      la propriété,oui, avant de mettre le revenu pour tous on devrais d’abord s’occuper de l’accumulation de la propriété , sinon c’est du pipeau


    • Claude Courty Claude Courty 8 décembre 2021 03:03

      @César JULES

      Le revenu universel est effectivement une rente, versée à tous les citoyens (et remboursée par chacun au prorata de son taux d’imposition), pour compenser l’absence de rémunération d’emplois promis à être robotisés à bref terme, au point d’en priver tous ceux qui en ont le plus besoin.
      Cette rente s’ajoute à la rémunération de ceux qui pourront choisir librement de travailler pour l’améliorer.

      L’être humain étant avant toute autre considération un consommateur, doublé d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler – pour autant que la société lui offre un emploi et que le progrès scientifique et technique ne l’automatise pas – la responsabilité de tout citoyen est assummée dès lors qu’il consomme, ce qui est le cas de tous, à condition qu’il en ait les moyens, ce que le revenu universel a précisément pour objet de garantir, autant dans l’intérêt de la société que de chacun de ceux qui la composent.


    • Claude Courty Claude Courty 8 décembre 2021 03:13

      @Xenozoid

      La propriété est un élément “patrimonial” à la constitution duquel contribue librement le “revenu” de chacun, dans la mesure de ses capacités (héritage génétique, social et culturel à sa naissance), de ses choix, et des aléas heureux et malheureux de son existence.


    • Hervé Hum Hervé Hum 8 décembre 2021 14:19

      @Claude Courty

      La propriété est un élément “patrimonial” à la constitution duquel contribue librement le “revenu” de chacun, dans la mesure de ses capacités (héritage génétique, social et culturel à sa naissance), de ses choix, et des aléas heureux et malheureux de son existence.

      Pour ma part, ce que vous écrivez s’appelle de la langue de bois !


    • Claude Courty Claude Courty 8 décembre 2021 14:32

      @Hervé Hum

      Ça ne m’étonne pas de vous. 


    • Hervé Hum Hervé Hum 8 décembre 2021 15:48

      @Claude Courty

      Pourquoi je parle de « langue de bois » ?

      Parce que votre réponse ne répond pas du tout à la remarque de Xenozoid.

      Ainsi, l’héritage patrimonial lié à la propriété, quelle soit foncière ou monétaire, est contraire à ce que vous écrivez concernant "la constitution duquel contribue librement le “revenu” de chacun, dans la mesure de ses capacités (héritage génétique, social et culturel à sa naissance), de ses choix, et des aléas heureux et malheureux de son existence.

      « 

      Ceci, car l’héritage constitue une inégalité de chance au départ indépendamment de ses capacités et de ses choix. C’est le principe de la course à handicap.

      Pour que chacun puisse constituer son patrimoine dans la mesure de ses capacités, il doit partir avec le même héritage patrimonial que les autres. Sans cela, certains partent avec un avantage et les autres avec plus ou moins un handicap. Cela n’interdira donc pas que partir avec un handicap ne vous permet pas de constituer un patrimoine conséquent voir pléthorique, ni que l’avantage soit conservé et perdu, mais cela contrevient au principe d’égalité des chances au départ.

      Cela ne touche pas à la pyramide sociale en tant que telle, mais la définie sur la base de la responsabilité patrimoniale privé ET collective en lieu et place de la propriété patrimoniale privé, qui interdit la responsabilité sociale.

      La propriété est contraire à la responsabilité et vous ne pouvez pas avoir les deux  »en même temps", vous avez obligatoirement l’un devant l’autre. Autrement dit, si vous voulez conserver la propriété patrimoniale telle qu’actuellement elle existe, vous devrez toujours renoncer à la responsabilité des propriétaires (ces derniers la rejetterons toujours sur les autres classes). Et à contrario, si vous voulez instaurer la responsabilité comme ordre premier, directeur de la société, vous devrez alors obligatoirement renoncer à la propriété patrimoniale (pour instaurer en lieu et place la responsabilité).

      La réalité obéit à la causalité ou rationalité et sur ce point, elle ne laisse de choix que de définir l’ordre de priorité, pas de mette les deux au même niveau.

      Mais pour comprendre ce que j’écris, il faut d’abord se mettre d’accord sur le sens des mots, en premier lieu, sur le sens de la responsabilité. Chez moi, la responsabilité est définie comme la capacité de répondre de ses droits ET devoirs envers autrui (jamais envers soi même, car c’est là qu réside la souveraineté et propriété de l’être).


    • Claude Courty Claude Courty 9 décembre 2021 14:23

      @Hervé Hum

      Avec ou sans héritage, toute richesse se constitue, et se reconstitue autant que de besoin, pour se répartir structurellement et non par une lutte des classes, aussi archaïque qu’impuissante, comme en témoignent les nations l’ayant le plus pratiquée.

      Quant au revenu universel, au-delà de toute opinion, politique ou autre, il doit à mon humble avis, garantir à chacun des membres d’une collectivité socio-économique, le minimum vital. Il ne peut en conséquence qu’être, par définition, Inconditionnel, en accordant notamment à tous la liberté de s’en satisfaire ou de l’améliorer par l’exercice d’un emploi (pour autant que le marché du travail le permette).


    • Hervé Hum Hervé Hum 10 décembre 2021 10:01

      @Claude Courty

      Comme écris plus bas, vous vous faites l’avocat des riches, libre à vous, mais vous me ferez pas passer des vessies pour des lanternes.

      Toute richesse se constitue ou reconstitue par le seul travail humain, sans ce dernier, la notion de richesse n’a aucun sens. Maintenant, il y a l’histoire de l’humanité qui commence avec l’écriture et celle qui commence avant, avec le langage et qui correspond alors à une époque antérieure à votre pyramide sociale, c’est à dire, avec une humanité d’avant la division du travail et qui avait alors une forme totalement communautaire.

      Bref, lorsqu’on fait partir son analyse au delà de l’antiquité, c’est quelque peu plus complexe et ce que vous écrivez n’est alors qu’un moment de l’histoire de l’humanité.

      Pour avoir un petit développement de ma position, vous pouvez lire ces deux articles

      de la relation entre coopération et prédation

      de la prédation humaine

      Vous vous définissez comme « rationaliste », moi comme « causaliste », et je vous met au défi d’invalider le fond de mes deux articles !

      Sinon, contrairement à ce que vous écrivez, la lutte des classes peut être vu comme archaique sous certaines conditions non remplies aujourd’hui, c’est à dire, qu’il n’y ait plus d’inégalité structurelle et iniquité fonctionnelles, mais dans les conditions actuelles, elle reste fondamentale.

      Car vous faites là un déni historique prodigieux, puisque consistant à oublier que toutes les lois sociales encore en vigueur sont pour l’essentiel le fait des luttes sociales, donc de classe. Les congés payés, la semaine de 40 heures, la sécurité sociale, le droit à la retraite, le droit syndical, le droit de vote généralisé, sont tous le fait de la lutte des classes.

      Le RU tel que vous partagez le principe, avec la fin de la lutte des classes, consiste uniquement à figer les positions sociales et sanctuariser l’héritage et la relation de domination totale d’une élite sociale sur tous les autres. Je vous rassure, si tel est votre projet, c’est exactement la base de la société actuelle et celle que rêve de sanctuariser l’élite actuelle en parlant de « fin de l’histoire ».

      Mais cessez donc de vous dire humaniste dans le sens de justice sociale, c’est un très gros mensonge !


    • Claude Courty Claude Courty 14 décembre 2021 00:13

      @Hervé Hum

      Vous n’avez visiblement pas besoin de moi pour prendre des vessies pour des lanternes.

      «  ...vous vous faites l’avocat des riches… » — Faut-il que vous soyez obsédé par la lutte des classes et que vous ne m’ayez pas lu, pour proférer une telle stupidité !

      «  Toute richesse se constitue ou reconstitue par le seul travail humain… » — Erreur due à la même obsession sommaire. Il ne suffit pas du travail pour devenir riche – ou le demeurer pour ceux qui le sont. : il faut le vouloir, être assez intelligent (L’intelligence ne sachant exister sans sensibilité, celle-ci garantissant d’autant moins celle-là qu’elle n’est souvent qu’émotivité, sensiblerie ou mauvaise foi), avoir l’esprit d’entreprendre, le goût du risque et disposer de moyens allant au-delà de ses seuls bras ou de son cerveau.

      «  …l’histoire de l’humanité qui commence avec l’écriture et celle qui commence avant, avec le langage et qui correspond alors à une époque antérieure à votre pyramide sociale… » — La première pyramide sociale a été et demeure la famille, et pas seulement pour l’espèce humaine mais pour toutes celles dont l’organisation sociale se fonde sur l’interdépendance de leurs membres, hiérarchisée par les hasards de leur héritage génétique, social et culturel, pour aussi primaire qu’il soit.

      «  Bref, lorsqu’on fait partir son analyse au delà de l’antiquité, c’est quelque peu plus complexe et ce que vous écrivez n’est alors qu’un moment de l’histoire de l’humanité. » — La famille, pyramide sociale originelle, a existé en-deça de l’antiquité.

      « ...une humanité d’avant la division du travail et qui avait alors une forme totalement communautaire. » — Rien de plus communautaire que la pyramide sociale élargie dans laquelle est inéluctablement enfermée chaque espèce, dans l’interdépendance de ses membres, pour le meilleur et pour le pire.

      «  Vous vous définissez comme « rationaliste », moi comme «  causaliste » — Ces positions ne me semblent pas s’exclurent.

      J’ai vous ai lu (vos deux liens renvoyant au même texte (?) et n’ai trouvé dans ce que vous écrivez, rien d’autre que ce dont se satisfait un conformisme ignorant, négligeant, voire niant les fondamentaux de notre condition sociale. Cf. mon article à l’origine de ce fil de discussion.


      Concernant la lutte des classes et ses conquêtes, je pense que vous la confondez avec un combat social résultant d’intérêts antagonistes, comme tous ceux qui oublient que si l’essence précède l’existence, la naissance est la condition de l’existence.


      Pour ce qui est d’un revenu universel minimum et inconditionnel (R.U.M.I.), mon point de vue est accessible par les liens ci-dessous :

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/09/inegalites-sociales-et-revenu-universel.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/09/a-propos-dun-revenu-universel-citoyen.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/12/de-la-pensee-dominante-au-revenu.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html


      À noter enfin qu’en tout état de cause, la hauteur de la pyramide sociale coïncidant avec celle de l’échelle de richesse collective lui étant associée, la réduction de cette hauteur a bien pour effet – à population constante – d’abaisser cette échelle et de réduire les inégalités entre catégories sociales et les individus qui les composent. Mais en résulte une paupérisation générale, l’appauvrissement des riches, ne pouvant avoir pour conséquence que d’aggraver celui des pauvres.

      «  Moins de richesse = davantage de pauvreté » aurait dit Mr de La Palisse, avec un humanisme que je partage, dans toute sa simplicité.


    • Hervé Hum Hervé Hum 14 décembre 2021 13:23

      Je n’ai pas besoin de vous pour distinguer une vessie d’une lanterne.

      je vais vous en faire la démonstration,

      Ainsi, vous confondez entre créer une richesse et l’exploitation de la création de richesse. Autrement dit, si toute création de richesse est le seul fait du travail humain, ici compris dans son sens large, contenant donc le travail intellectuel, cela ne dispose pas de sa redistribution. En tout état de cause, je vous met encore au défi d’invalider le fait que toute création de richesse est le seul fait de l’activité humaine et d’elle seule. A contrario, savoir exploiter et prélever tout ou parti du travail d’autrui demande de l’intelligence, de la volonté et surtout, de la violence.

      Ensuite, la notion de « pyramide sociale » peut être vu en germe au niveau familial, mais ne prend réellement forme qu’au niveau supérieur, lorsque la communauté est composée de plusieurs familles. Ceci est observable quelle que soit l’espèce, à l’intérieur d’une même cellule familiale, la notion de pyramide est l’exception, pas la règle. Elle ne devient règle qu’à l’échelle supérieure, lorsque la pyramide contient plusieurs familles. La raison tient du principe de causalité, mais je vais pas vous l’expliquer ici.

      Et si vous aviez vraiment lu l’article mis en lien, vous auriez remarqué que l’interdépendance repose sur le principe de coopération et est toujours une relation d’intériorité, alors que le principe de compétition est toujours une relation d’extériorité et c’est elle qui impose d’elle même les classes sociales, qui se rejoignent que vis à vis de l’extérieur, mais obligeant à trouver un lieu commun supérieur que sont la culture, la religion et aujourd’hui, la patrie. Là aussi, c’est plus complexe, car il faut parler du principe de fractalisation, mais je ne vais pas entrer dans les détails.

      Pour le second lien, une erreur de ma part, mais si vous voulez le lire, le voici et il parle de la forme de prédation humaine, différente des autres espèces en raison de ses capacités cognitives supérieures.

      Cela dit, je relève que vous êtes dans l’incapacité de contredire le fond de mon article, puisque vous ne fournissez aucun argument. Ecrire comme vous le faites "conformisme ignorant, négligeant, voire niant les fondamentaux de notre condition social" est la preuve même de sa propre ignorance, car n’importe quel idiot peut écrire la même chose, même pour parler de la théorie de la relativité ou quantique.

      Pour la fin de votre commentaire, je vous renvoi aux faits historiques, car c’est bel et bien la lutte des classes qui a permis les avancés sociales ET l’explosion de la création de richesse justement pour permettre aux classes pauvres de consommer, là où avant elle n’y avait pas accès.


    • Claude Courty Claude Courty 18 décembre 2021 03:15

      @Hervé Hum

      «  L’Ingénu – Dites-moi s’il y a des sectes en géométrie. Gordon – Non, tous les hommes sont d’accord sur la vérité quand elle est démontrée.  » Voltaire

      Les certitudes sont les vérités des sots, dont chacun porte hélas sa part ± importante. Mais les pires de ces sots sont ceux qui érigent leurs certitudes en dogmes, dans le déni de réalités factuelles et chiffrables concernant les fondamentaux de la condition humaine, pourtant accessibles au premier venu. De gauche comme de droite, l’immense majorité des croyances, doctrines et idéologies dans lesquelles baigne l’humanité ne sont qu’obstiné et coupable déni de réalité.

      Rien de sérieux ni de durable ne se fera contre la pauvreté et l’exclusion sociale, sans prendre en compte, mondialement, la démographique humaine.

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 décembre 2021 09:11

      @Claude Courty

      votre commentaire s’adresse tout particulièrement à vous même.

      Contrairement à vous, je sais admettre une réalité (dès lors qu’elle découle directement du principe de causalité, maître de la réalité), car je n’ai pas remis en cause le principe de la pyramide sociale, connu depuis au moins l’antiquité, mais remis en cause qu’elle puisse se fonder uniquement sur l’héritage et non sur le mérite personnel comme ordre premier, directeur.

      Vous, vous êtes vraiment ce sot dogmatique qui n’admet que ses propres certitudes et n’est plus capable de les remettre en cause.

      Je vous ait mis au défi d’invalider le fond de mes deux liens parlant de la relation de causalité entre la coopération et la compétition et celui traitant de la prédation humaine et la seule réponse de votre part est celle du sot que vous dénoncez ici !

      cherchez l’erreur !

      Bref, faites la démonstration rationnelle que je me trompe et ce sera moi le sot, dans le cas contraire, c’est vous, car si ce que j’écris reviens à dire que 2+2 = 5, cela devrait être relativement facile d’en faire la preuve pour quelqu’un de rationnel et doté d’un minimum d’intelligence.


    • Claude Courty Claude Courty 20 décembre 2021 10:01

      @Hervé Hum

      Qui a écrit que la réalité « ...puisse se fonder uniquement sur l’héritage... » ?
      Je précise au contraire que cet héritage est, pour chacun, corrigé par ses facultés innées (héritées) ou acquises, et les aléas (circonstances, hasards) heureux ou malheureux de son existence, ce qui est loin de faire du mérite personnel le premier ordre directeur de celle-ci.

      Quant à l’invalidation de votre raisonnement, je pense qu’elle est simplement dans la différence polémique que vous faites entre coopération et compétition.


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 décembre 2021 17:06

      @Claude Courty

      Je n’ai pas écris que la réalité se fonde sur l’héritage, c’est absurde, j’ai écris que la réalité se fonde sur le principe de causalité. A partir de ce dernier, un principe établit est invariant FONDAMENTALEMENT quelle que soit l’échelle, l’époque ou le lieu, seule change continuellement la forme qu’un principe peut prendre.

      Autrement dit, si le principe de la pyramide sociale reste fondamentalement invariant, la forme qu’il peut prendre évolue en fonction de l’échelle, l’époque ou le lieu. Ainsi, la pyramide sociale est depuis l’avènement du principe capitaliste dominant, fondée sur la propriété, donc l’héritage privé, mais peut et doit changer en fonction de l’évolution des conditions environnementales.

      Bon, je fais très simpliste avec ses conséquences en termes de biais, mais je ne vais pas développer. Ce qui est certain, c’est que la pyramide se doit d’évoluer en mettant comme fondement le mérite personnel et qui n’est certainement pas celui découlant d’une pyramide avec comme ordre premier, directeur la propriété et donc ,l’héritage personnel.

      Je vous rappelle que je ne nie pas la « correction », mais dans le système actuel, comme vous l’écrivez, le mérite personnel n’est pas l’ordre premier. Mettre en avant le mérite personnel aboutit à un système où l’exploitation d’autrui à son profit est interdit, alors que dans le système actuel il est la norme.

      Pour l’invalidation, je constate juste que vous bottez en touche, car si vous aviez bien lu l’article, vous auriez lu qu’il n’y a pas de « différence polémique », mais tout le contraire, l’explication d’une relation complémentaire, mais où il s’agit de savoir quand le principe de coopération est l’ordre directeur et quand c’est la compétition, car si les deux sont indissociables, ils ne peuvent agir dans un même espace temps au même niveau, dans la réalité l’un précède toujours l’autre, sauf dans l’imaginaire !


    • Claude Courty Claude Courty 21 décembre 2021 16:33

      @Claude Courty

      Relisez-vous.


    • Claude Courty Claude Courty 21 décembre 2021 16:46

      @Hervé Hum

      Pour faire court, ayant mieux à faire qu’à m’attarder à votre raisonnement imprégné de la pensée dominante dans tout son conformisme sommaire – ignorant la relativité intemporelle des notions de richesse et de pauvreté – celui-ci ne me paraît être rien de plus qu’inspiré par des effets que vous prenez pour leur cause, sachant que cette dernière (le caractère pyramidal de la société) ne peut qu’avoir été antérieure à ceux-là.

      Sur ce, je vous laisse à vos certitudes, préférant m’en remettre à des faits et chiffres objectivement vérifiables par quiconque.

      «  L’Ingénu – Dites-moi s’il y a des sectes en géométrie. Gordon – Non, tous les hommes sont d’accord sur la vérité quand elle est démontrée.  » Voltaire

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html


    • Hervé Hum Hervé Hum 22 décembre 2021 09:12

      @Claude Courty

      je vous renvoi à votre citation et écrire me concernant que ma pensée est " imprégné de la pensée dominante dans tout son conformisme sommaire

      « prouve surtout que vous n’avez pas lu les articles mis en lien. Surtout que là encore, c’est vous qui êtes »imprégné de la pensée dominante dans son conformisme sommaire" la preuve étant dans le contenu même de votre blog, tout simplement parce que vous en conservé tous les éléments de bases à commencer par le plus fondamental qu’est la propriété privé. Sans compter que votre RU a été conceptualisé dans les années 70 et dont le nom s’appelle le tittytainment.

      Mais il est certain que nous n’avons pas la même notion du principe de causalité, là encore, le votre est tout ce qu’il y de plus conventionnel et conformiste.


  • Sergio Sergio 7 décembre 2021 19:51
    « De la pensée dominante au revenu universel »

    De la pensée universelle au revenu dominant


  • zygzornifle zygzornifle 8 décembre 2021 11:10

    Parlez du revenu universel c’est comme parler de la force dans Star Wars c’est de la SF ....


  • Hervé Hum Hervé Hum 8 décembre 2021 11:41

    bref, vous vous faites l’avocat des riches, j’espère que vous en attendez un... revenu !


  • eddofr eddofr 9 décembre 2021 11:25

    Comment lire un article qui commence par un telle démonstration de mépris envers ceux qui ne penseraient pas comme l’auteur ?

    « Caractérisée par un conformisme souvent confondu avec l’ordre, et une compassion dévoyée, plus ou moins consciemment héritée d’un marxisme aussi sommaire que persistant, en dépit de ses hécatombes supérieures à celle de 2 guerres mondiales, tout n’est pas perdu pour ceux qui s’abandonnent à la pensée dominante »


    • eddofr eddofr 9 décembre 2021 11:25

      @eddofr

      Ben moi, je me suis arrêté là, je ne l’ai pas lu l’article. Et je ne le lirais pas.


    • Claude Courty Claude Courty 9 décembre 2021 14:36

      @eddofr

      Pour le moins curieux, de la part d’un commentateur ainsi profilé :
       « Un simple citoyen à la recherche d’un espace de libre expression. »
      SIC


    • Claude Courty Claude Courty 9 décembre 2021 14:41

      @eddofr

      Ce qui vous épargne la fatigue de savoir de quoi il s’agit, tout en vous permettant d’afficher un commentaire (?) de plus à votre compteur. 


  • Polybe 9 décembre 2021 14:42

    Actuellement notre démocratie peut être résumée en quatre classes :

    (1) La classe (très) aisée qui peut se protéger par les conseils d’avocats fiscalistes, qui place ses avoirs à l’étranger ainsi que les sièges sociaux de ses entreprises et qui entretient les lobbies.

    (2) Les classes populaires dites défavorisées qui constituent le parc électoral le plus important et qu’il faut donc flatter, amuser ou maintenir dans la dépendance ou l’assistanat.

    (3) Les élus qui bénéficient d’avantages certains, confortables et durables. Ils sont aidés dans leurs campagnes électorales et dans leurs réalisations par les lobbies. Ils assistent les classes populaires (et n’ont pas vraiment d’intérêt à faire évoluer la situation de cette classe) pour assurer leurs réélections en augmentant les dettes (principe de la planche à billets) et en prélevant des taxes toujours plus importantes sur :

    (4) la quatrième catégorie de classes : les classes moyennes.

     

    La formule consiste à maintenir un nombre plus important d’électeurs dans la dépendance ou le clientélisme, que d’électeurs faisant partie des classes moyennes qui paient la dépendance et le clientélisme des autres.


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