vendredi 10 juin 2011 - par Paul Villach

DSK : la presse populacière et la manipulation des esprits

La mythologie médiatique enseigne une distinction fallacieuse entre « journal d’information » et « journal d’opinion  ». Car la seule différence qu’on peut concéder entre les deux est une variation de pudeur, d'habileté voire de loyauté et donc d'intensité dans l’affichage de l’opinion : le « journal d’information  » exprime la sienne discrètement et le « journal d’opinion  », ouvertement. Celui-ci peut même le faire de façon tonitruante, comme l’ont montré, depuis que l'affaire DSK a éclaté, certains quotidiens étatsuniens, tels le New York Post  et le Daily News. Cette opinion appartient à la catégorie de l’éructation qui ne s’exprime que par la vocifération, ne naît que des seuls réflexes primaires et est fermement orientée par la censure.

1- La vocifération comme mode d’expression de cette opinion

Le mode d’expression de ce type d’opinion ne connaît que la vocifération. Lesintericonicités se bousculent à la vue des titres en énormes caractères qui remplissent les premières pages. On hésite entre le graphisme de plusieurs types de médias : l’abécédaire, l’affiche, le tract ou la bande dessinée. La grosseur des lettres vise bien sûr à capter l’attention et à la diriger sur le slogan d’une affiche ou d’un tract. Elles miment aussi visuellement par leur taille l’intensité sonore du cri comme dans la bande dessinée.
 
« LE PERV (Le pervers) » - titre le Daily News, dès le lendemain de l’arrestation de DSK (1) puis « WALK OF SHAME (La marche de la honte) », le 16 mai (1). « SLEAZY MONEY (L’argent sale), » préfère le New York Post, le 15 mai (2). « HE DID HAVE SEX WITH THE MAID (Il s’est bien tapé la femme de chambre) », tranche-t-il, le 17 mai (4). Une semaine plus tard, le 24 mai, il est aussi formel : «  GOT IT MAID (Il a eu la femme de chambre) » (8).
 
La vocifération s’amplifie, en outre, par la dérision de la farce qui met les rieurs de son côté. Dès le 16 mai, une image caricaturale injurieuse campe DSK : « FRENCH WHINE, (Le Français pleurnicheur) - Hey, I’m a VIP, sniffs « sex rap » IMF boss ( Hé, je suis un VIP, gémit le patron violeur du FMI) » (3). Et, les jours suivant, il est affublé d’un nom d’animal : sort-il de prison ? Il est la grenouille qui prend ses cuisses à son cou : « FROG LEGS IT » (5). A-t-il des difficultés de location dans l’East Side car les propriétaires ne souhaitent pas son voisinage ? Il devient « PEPE LE PEW  ! (Pépé le putois) », à cause sans doute de son odeur nauséabonde (6).
 
La farce devient même salace. Le 22 mai, il est traité de « BOOTY GAUL » (Le Gaulois qui en pince pour la fesse). Et la rumeur suivante est rapportée : « Le Pew told stewardess « Nice ass » just before arrest (Le putois dit à l’hôtesse de l’air : « Joli cul ! » juste avant son arrestation) » (7).
 
2- La stimulation des réflexes primaires comme mode d’élaboration de cette opinion
 
Cette opinion vociférée, d’autre part, n’est pas réfléchie mais éructée sous l’empire des réflexes les plus primaires violemment stimulés. On en relève au moins quatre.
 
1- Le réflexe de voyeurisme
 
Le premier est évidemment le réflexe de voyeurisme qui se repaît de l’exhibition du malheur ou du plaisir d’autrui jusqu’à la sidération. Les slogans sont incrustés sur des photos de DSK pris en gros plan ou plan rapprochés, lors de sa sortie ignominieuse du commissariat, menotté dans le dos entre deux policiers, ou de sa comparution devant le tribunal. Pour activer le réflexe, les actes de DSK sont systématiquement décrits avec la vulgarité la plus sordide : « GOT IT MAID (il a eu la femme de chambre) », « Nice ass  » (Joli cul), dit-il à l’hôtesse de l’air, « FROG LEGS IT (la grenouille prend les jambes à son cou) ». « HE DID HAVE SEX WITH THE MAID ((Il s’est bien tapé la femme de chambre). La particularité du voyeurisme est de paralyser toute réflexion sous l’effet de la sidération provoquée.
 
2- Les réflexes stimulés par le leure d’appel humanitaire.
 
DSK a beau, ensuite, n’être que prévenu, le leurre d’appel humanitaire agité le place d’autorité dans le camp du Mal d’une distribution manichéenne des rôlesétablie une fois pour toutes avant tout jugement. La condamnation sans appel tombe et la réprobation use d’une ironie injurieuse. Qu’importe que l’enquête contradictoire soit toujours en cours ! L’agression est tenue pour vérifiée : «  HE DID HAVE SEX WITH MAID » ((Il s’est bien tapé la femme de chambre). Le verdict tombe : il est déjà condamné comme pervers ; et il perd son patronyme pour un surnom d’infamie, «  LE PERV  ».
 
La dérision de la farce est la conséquence de la condamnation sans appel. Il est traité à sa sortie du commissariat de : « FRENCH WHINE ! », Français pleurnicheur ! Puis, identifié à un personnage de bande dessinée, on l’affuble du sobriquet de « PEPE LE PEW  », Pépé le Putois, en légende d’un dessin de la bête qui porte sa tête. Quand il sort enfin de prison, il devient la grenouille qui prend ses jambes à son cou ,« FROG LEGS IT  ». 
 
3- - Le réflexe ethniste ou ethnophobe
 
Un troisième réflexe activement stimulé est celui de l’ethnisme exprimé par une ethnophobie anti-française. DSK n’est plus désigné dans son individualité mais perçu dans son appartenance nationale : il est appelé le « FRENCH WHINE », le pleurnicheur français, ou encore le « GAUL », le Gaulois, avant d’être traité de « FROG  », la grenouille, selon l’injure aimable que réservent aux Français des Étatsuniens, en amateurs éclairés de hamburgers, choqués que cette peuplade puisse manger les cuisses de grenouilles.
 
4- Le réflexe classiste
 
Enfin le quatrième réflexe stimulé est celui du classisme, c’est-à-dire le mépris qu’une classe sociale éprouve pour une autre. DSK est désigné par une métonymie où l’argent renvoie à son propriétaire : « « SLEAZY MONEY »,l’argent sale. Ce peut être aussi par l’exhibition de sa résidence au loyer mirobolant : la photo de sa façade ou de sa chambre remplit la page avec pour légende en sabir franco-américain : « CHEZ PERV » ou « LE PERV'S $ 14M JAIL ».
 
Le journal s'attache à souligner, en outre, l’opposition entre le dominant agresseur et la dominée victime : le « boss » du FMI ou le « VIP », d’une part, et la « maid », la femme de chambre, de l’autre. 
 
3- La censure comme mode d’orientation de cette opinion
 
Cette opinion vociférée sous la stimulation des réflexes primaires est enfin orientée par une censure orchestrée qui est à la fois interne et externe à l’information.
 
1- La censure interne à l’information : la présomption d’innocence méprisée
 
Cette opinion ignore d’abord tout doute méthodique et avance des hypothèses ou des rumeurs comme des certitudes. En conséquence, la notion de présomption d’innocence lui est totalement étrangère. Ces journaux ne s’embarrassent pas des incertitudes de l’enquête en cours, ni du débat contradictoire, ni du droit qui interdit de présenter un prévenu comme un condamné avant qu’un tribunal ne se soit prononcé. Ils s’arrogent le privilège de juger publiquement avant toute enquête et tout jugement. Ils s’érigent en tribunaux populaciers s’octroyant le droit de mépriser les droits de la défense et de livrer son honneur en pâture à la vindicte publique avant tout examen judiciaire.
 
2- La censure externe à l’information : l’exclusion discrète des autres informations
 
La place donnée à l’affaire DSK par de purs artifices graphiques que sont les lettres énormes et les photos mises hors-contexte envahissant la première page, a, d’autre part, pour effet mécanique d’exclure le plus souvent toute autre information. C’est en ce sens qu’une surface excessive d’un journal, consacrée à une information au détriment des autres, produit le même effet qu’une censure discrète. L’attention est accaparée par elle seule pour être détournée des autres. 
 
Le Daily News et le New York Post s’adressent manifestement à un public assez fruste et inculte pour n’entendre que si l’on vocifère, ne penser que par réflexes primaires violemment stimulés, et ne pas imaginer qu’il puisse être manipulé par la censure. Qu’en 2011, dans une démocratie dont la population est soumise en principe à la scolarisation, il existe des journaux qui ne s’élèvent pas au-dessus de l’abécédaire et du tract diffamatoire, conduit à s’interroger sur le niveau de cette démocratie. La libre formation de l’opinion précède, en effet, sa libre expression par le vote dans une démocratie. Or, la presse populacière y fait résolument obstacle. Dans pareilles conditions, le régime démocratique n’est plus qu’une oligarchie dictant à sa guise ses opinions à une populace abrutie par cette presse qu’elle plébiscite pour son propre malheur. Paul Villach 
 
(1) Daily News, 15.05.2011 et 16.05.2011
(2) New York Post, 15.05.2011
(3) New York Post, 16.05.2011
(4) New York Post, 17.05.2011
(5) New York Post, 20.05.2011
(6) New York Post, 21.05.2011
(7) New York Post, 22.05.2011
(8) New York Post, 24.05.2011


33 réactions


    • Yvance77 10 juin 2011 12:53

      Salut,

      Etrange tout de même de traiter (sur ce coup seulement) cette presse de « caniveau » alors que les titres sont pour le moins TOUS exacts et corrects ,en ce qui concerne la personnalité pourrie de DSK.


    • Jean-paul 10 juin 2011 17:14

      Apres BHL .........PV


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 juin 2011 11:28

    Il se dit qu’il fréquentait des clubs échangistes.
    En ces lieux, ne doit-on pas s’y rendre dûment muni de monnaie d’échange ?
    En clair, un mâle seul y est-il aussi bien accueilli qu’accompagné d’une femelle ?
    Donc, s’y rendait-il accompagné de sa riche moitié ?...


  • ARMINIUS ARMINIUS 10 juin 2011 11:39

    Article nécessaire, la presse torche-balle de Murdoch a joué à fond sa carte nauséabonde. Murdoch est le digne successeur d’Axel Springer, qui fut le magnat de la presse de caniveau allemande et dont le Bild reste l’un des plus putrides fleurons. Heinrich Boll avait montré dans « L’honneur perdu de Katharina Blumm » à quelle exaspération dramatique peuvent conduire de tels excès. Son ouvrage a longtemps été au programme des classes de terminale allemandes. Peut-être pourrait on suggérer aux universités américaines de l’inclure aussi à leur cursus...


  • slipenL’air 10 juin 2011 11:41

    Bonjours Paul

    Quelle laideur tout ces journaux. !
    et l’on coupent des arbres pour ça. smiley


  • LE CHAT LE CHAT 10 juin 2011 11:58

    en France , on a à l’inverse une presse qui le prend en pitié, sans aucune considération pour la victime ! pour la presse pourrie , c’est DSK LA VICTIME  !  smiley


  • Fab Fab 10 juin 2011 12:27

    On pourrait faire la même démonstration de manipulation outrancière des esprits en prenant les différentes « unes » des journaux français lors de l’intervention en Libye ou en côte d’ivoire, pour ne prendre que des exemple récents.

    Il faut dire à la décharge des tabloids américains que vous citez, que certains d’entre eux mènent aussi un véritable journalisme d’investigation qui n’existe pas ou peu en France. Par exemple, le NewYork Post que vous citez, et qui a le premier annoncé l’affaire DSK, est aussi le journal qui a le record des prix pullitzer, prix qui récompense annuellement des enquêtes journalistiques. Comme quoi, l’outrance des titres n’empêche pas le serieux de la recherche d’information.

    En France, c’est médiapart qui se lance dans cette voix, avec quelques échecs, mais aussi quelques succes comme l’affaire woerth.

    Personnellement, je préfère ça à des journalistes qui se prennent pour des penseurs et prennent au passage leurs lecteurs pour des idiots quand il ne pensent pas la même chose qu’eux.


  • Bulgroz 10 juin 2011 12:56

    Par contre, cet événement fellatoire a permis de mettre en évidence les choses que la bonne vielle presse de gauche Française nous avait cachées :

    que la Miss Sinclair, cette admirable dame si digne était pétée de thunes.On préfère parler de Liliane Bettencourt ou de Tapie mais pas de dire que DSK lui même préconisait la voie de l’arbitrage, pas de ce sénateur socialiste condamné pour viol, pas de la mafia marseillaise, pas des 600 millions d’Euros que la France doit payer à Taiwan pour solder les commissions de Beregovoy et Charasse, etc.. la liste est longue.

    que les frasques sexuelles de DSK étaient monnaie courante et connues de tous, mais chut !! On est socialiste ou on ne l’est pas en France

    que DSK avait en grand secret  rencontré et acheté les journalistes de Mariane, Nouvel Obs et Le Monde pour s’assurer que la presse de gauche qui compte en France était avec lui et assurerait la discrète promotion du candidat de celui qui allait sauver la France en mettant sous silence les 3 tares que DSK avait lui même définies pour s’en dédouaner : "le pognon, les femmes et la judéité".

    Le problème n’est pas que le Daily News parle de DSK comme « Le Perv » mais que la presse Française parlait de DSK comme le meilleur socialiste du monde, qu’il allait sauver la France et que les sondages d’ailleurs le disaient avec constance, il était le gagnant des élections 2012 et que Sarkozy serait balayé.

    La presse en France est aux ordres du socialisme, c’est ce qui fait sa différence avec la presse américaine.


    • Francis, agnotologue JL 10 juin 2011 13:34

      « La presse en France est aux ordres du socialisme » (bulgroz)

      Il y en a qui croient encore que le socialsisme c’est le PS. Pas étonnant qu’ils croient que le peuple c’est l’UMP !

       smiley  smiley  smiley


  • pastori 10 juin 2011 13:38

    La presse en France est aux ordres du socialisme, c’est ce qui fait sa différence avec la presse américaine.« 


    lagardère et dassault viennent en effet de prendre leur carte au PC.

    DSK avait rang de chef d’état.

    peut-on imaginer que Obama (ou poutine ou même berlusconi ) vienne à Paris en visite privée, passe la nuit dans le plus grand hôtel, et sur plainte d’une femme de chambre, le directeur de l’hotel prévient le commissaire du 16°, lequel obtient dans les minutes qui suivent la liste des passager des vols orly et roissy, et dans la demi-heure fait arrêter Obama par pinuche et bérurier, tout en prévenant TF1 qui détache en catastrophe au commissariat
     J.P Pernaud !

    tout ça en l’espace d’une heure !
    bien entendu ni Matignon ni l’Élysée ne sont informés. ils ont d’autres chats à fouetter !

    il y en a qui croient ça. il y en a aussi qui applaudissent les américains quand , entre autres magouilles sanglantes en tous genre dans le monde entier, ils privent notre pays d’une de ses plus brillantes intelligence et compétence reconnue par tous.

    voir affaiblir notre pays et applaudir, c’est le propre des imbéciles.

    Le journaliste américain Leonard Levitt, spécialiste du milieu policier New Yorkais jette le trouble en évoquant sur son blog »les french connections« du patron de la police de New York. Levitt souligne les relations étroites nouées par le patron du NYPD (en photo) avec Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l’intérieur. LePoint.fr fait également état d’une rencontre à New York, deux jours après l’arrestation de DSK, entre le procureur en charge de l’affaire, Cyrus Vance et le procureur de Paris, Jean-Claude Marin considéré comme proche de l’Elysée. »
    "

  • ZEN ZEN 10 juin 2011 13:41

    C’était le petit moment de détente Bulgrozien....
    Le Figaro, le Point, etc... socialistes : il fallait l’inventer !


  • Jean-paul 10 juin 2011 13:57

    @Paul Villach
    Decidement vous ne comprenez pas les jeux de mots anglais .
    French whine = French wine ( vin francais )
    Frog legs i= Frog leg ( cuisses de grenouilles ) nous sommes connus comme des mangeurs de cuisse des grenouilles .
    Et vous avez oublie dans les journaux French arrogant ,ce qui est un pleonasme aux USA .
    Maintenant dites moi ce qui est faux dans ces titres de journaux et soyez objectif :)


  • ottomatic 10 juin 2011 14:15

    Que la presse ne soit pas glorieuse, ce n’est pas nouveau. Venez vous de le découvrir Paul ?


    Pour le reste, aussi grasse que soit cette presse, c’est quand même la faute de DSK et de ses pulsions...

    La même histoire avec un noir pauvre issu des quartiers défavorisés n’aurait sans doute pas excité votre curiosité... C’est bien ça le problème...

  • Jean-paul 10 juin 2011 14:19

    Sacre Villach (34 ans d’enseignement dans le secondaire )
    Ne parlant pas anglais il explique quand meme les jeux de mots des journaux americains .


  • Jean-paul 10 juin 2011 14:34

    Quand vous traitez les Americains de Etatsuniens cela veut il dire que vous ne les aimez pas ?

    Populace abruptie par cette presse .la je ris car les Americains s’en foutent completement de DSK et ne le connaissent pas ,ou du moins ils savent qu’il est au IMF quant a etre francais ils n’ont aucune idee .La France pour eux c’est avant tout l’Europe .
    De plus nos amis americains nous adorent ( champagne ,mode ,gastronomie ,romantisme etc...)
    Villach sortez de votre hexagone qui n’est plus le centre du monde .


  • pastori 10 juin 2011 15:27

    un jour ils sont venus nous sauver des boches. pas pour nos beaux yeux mais par peur des russes.

    .
    demain, si leurs intérêts le commande, ils viendrons nous anéantir, comme ils l’ont fait des irakiens, et chez les les millions d’indiens exterminés, pousse toi que je m’y mette.

    il ne s’agit pas des peuples, car comme partout ce sont des êtres humains, il y a des bons et des mauvais. on a aussi les nôtres. 

     il s’agit d’idéologie que partagent leurs dirigeants et chaque fois qu’ils se renouvellent, ils se transmettent les valeurs.

    ces valeurs sont celles du capitalisme sauvage qui fleurit partout, le fric à tout prix et pour y parvenir, l’exploitation esclavagiste des peuples, y compris de leur propre peuple, jusqu’à leur destruction s’il le faut..

    malheureusement ça fait des adeptes partout, y compris chez nous.

  • Jean-paul 10 juin 2011 15:33

    Pastori
    Aux USA votre credit score est la chose la plus importante .
    Ce credit score n’existe pas en France .


  • bernard29 bernard29 10 juin 2011 16:00

    Je crois que pour Maddof, et Jackson et tant d’autres stars etc etc etc.. ça a été pareil. En France on a aussi de tels magazines. 

    C’est « le poids des mots et le choc des photos » qui vous gènent, ou leurs tailles, leur expressivités, leur répétitions... : ou parce que c’est américain ou parce que c’est DSK. 

     «  HE DID HAVE SEX WITH MAID » ((Il s’est bien tapé la femme de chambre) ça c’est vrai non ? Il l’a même reconnu (c’est consenti qu’il a dit). Vous voulez « un ministère du vice et de la vertu médiatique » ?? 

    En France la perversité et la manipulation de l’oligarchie médiatique sont peut être plus dangereuses pour les libertés publiques et l’esprit public...




  • Jean-paul 10 juin 2011 17:11

    Cet article est aussi une manipulation des esprits version le « pro DSK » et « moraliste » Villach .


  • Jean-paul 10 juin 2011 17:45

    Pepe le pew est une mouflette rayee ,non un putois qui se promene dans les rues de Paris a la recherche du grand amour .Malheureusement il degage une odeur et est harcelant quand il courtise une belle femme (la chatte noire Penelope )
    En version anglaise il a un fort accent francais .

    Je sais l’anglais n’est pas sa tasse de the a l’intellectuel Villach ,mais avant d’ecrire un article il faut se documenter .


  • french_car 10 juin 2011 18:01

    J’adore celui qui titre sur le fait que la femme de ménage a reconnu DSK au travers d’une glace sans tain : « That’s him ». Pas de précision sur la tenue des hommes qu’on lui a présenté et le détail anatomique qui l’a trahi ??


  • french_car 10 juin 2011 18:02

    Popau la raison, la presse US est de bas niveau : c’ est celle d’une nation peuplée d’incultes à la sexualité refoulée.


  • Jean-paul 10 juin 2011 18:07

    Aux USA tout lemonde sait que le New York post est un journal« trash » come il y y en a en France aussi .
    Public frustre et inculte  ?On a les meme en France
    A mon avis les medias americains n’aime pas l’arrogance intellectuelle francaise .Ont ils raison ?A lire cet article I can’t blame them .


  • pastori 10 juin 2011 19:04

     l’affaire est d’importance, parait-il et mobilise tous les esprits !

    mais beaucoup moins que les 6500 salariés de Peugeot qui vont être licenciés par le patron et ses chers actionnaires qui ont empoché l’argent des contribuables pour parvenir à ce bel exploit !! Renault avait déjà fait le coup !

    l’umpfn, ne se sent pas concernée. motus ! ça n’empêche personne de dormir !! surtout pas leurs supporters.

    voile, minarets, hallal, roms, identité nationale, pédophies, violeurs....voilà ce qui mobilise le pays. enfin, pas tous.

    c’est bon signe, ça prouve que le bâtiment va. pour les fins de mois, le loyer, la cantine des enfants, le chômage, aucun problème, ça baigne !
    burqa, v

  • lacenaire 10 juin 2011 20:09

    faire son mea culpa en frappant la poitrine de l’autre ...moeurs d’esclaves . les amerloks sont des faux culs infatués des assassins de leurs peuples , et de leurs elites , des ordures puissantes ayant developpés leurs puissance par le genocide le crime de guerre et le pillage . boycott .


  • Mor Aucon Moraucon 11 juin 2011 06:15

    M. Villach,


    Excellente revue de presse de caniveau. C’était nécessaire même si ça fait mal. J’ai un peu suivi les commentaires des articles que vomissait le NY Post. C’était la curée. Nous en avons pris pour notre grade de la part de tous un tas de gens qui n’ont, à l’évidence, jamais connu aucun français. Et je ne suis pas sûr que ce soit à cause de cette affaire. Je suis même certain qu’ils n’attendaient qu’une occasion pour cracher leur xénophobie. Espérons que tous ceux qui ont assisté à cette démonstration de haine imbécile en tirent la leçon et ne reproduisent jamais cette attitude. Ni avec ces américains-là, ni avec personne, quelles que soient les circonstances. 

    Merci, bon boulot.

  • chvielliard 11 juin 2011 08:45
    Si DSK avait rigolé de la chronique de Guillon 
    minilien.fr/a0klsa
    en disant :« c’était très drôle ! » il aurait été super sympathique... Mais en fait la caricature était tellement réussi par rapport à la vérité que ca lui a pas plu... C’est quand meme le mec qui a glissé à la femme de chambre :
    « ne vous inquiétez pas, vous savez qui je suis ? »
    minilien.fr/a0klsb

  • tomatoketchup 11 juin 2011 10:27

    très bel article


  • anne guedes 11 juin 2011 21:07

    Les Canadiens sont des Américains, comme les États-uniens. Comme les Allemands sont des Européens.
    « Got it maid » est un jeu de mots (maid/made) : service sexuel. Au reste de quoi s’agit-il sinon de cela ? La plaignante ne peut avoir exécuté ce service sans compensation et sous la contrainte, la nature ayant quand même pourvu les femmes de quelques défenses, si ce n’est de force musculaire.


  • Jean-paul 11 juin 2011 22:11

    Paul Villach n’a absolument pas compris les jeux de mots mais il les explique quand meme a sa maniere .


  • Jean-paul 11 juin 2011 22:21

    @ anne guedes
    Les canadiens sont des Americains comme les etatsuniens .
    Comment traduisez vous cette phrase en anglais pour l’expliquer aux Americains et aux Canadiens
    Pour vous le Canada est un etat americain .


    • anne guedes 13 juin 2011 01:12

      L’Amérique est un continent, comme l’Europe. « États-Unis » est l’abrégé de United States of America.


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