lundi 13 novembre 2017 - par rosemar

Ecriture inclusive : arrêtons le massacre !

La langue française malmenée, défigurée tant de fois, mérite d'être préservée des atteintes de cette nouvelle lubie : l'écriture inclusive qui la dénature un peu plus encore.
 
Il suffit de regarder quelques mots orthographiés selon le principe de l'écriture inclusive : "boulanger.e.s, conducteurs.rices, ingénieur.e.s ou des salarié.e.s, artisan.e.s, commerçant.e.s", pour comprendre les difficultés que soulève une telle pratique.
Notre langue en devient incompréhensible, absconse, obscure.
 
Une telle écriture perturbe la lecture et la rend difficile : l'utilisation de points au milieu des mots est une hérésie totale... Le point doit rester une ponctuation qui marque la fin d'une phrase.
Et ce galimatias serait introduit au nom de l'égalité des sexes ! ?
Mais on croit rêver !
 
 Brigitte Grésy, la secrétaire générale du haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes a même osé déclarer, à ce sujet :
 "Je trouve ça élégant ; cela forme comme des petits nuages à la fin des mots. Surtout, depuis que j’écris ainsi, je ne vois plus un monde uniforme mais riche des deux sexes. Enfin, la moitié de l’humanité, les femmes, apparaît. Car oui, une langue représente le monde. Et cette écriture dite inclusive est une arme massive de visibilité pour les femmes." 


Mais qui ne voit que le combat pour cette égalité doit se situer ailleurs ?
 
L'apprentissage de notre langue est déjà très complexe, avec des règles et des exceptions grammaticales nombreuses.
Avec cette écriture dite inclusive, on risque d'exclure de plus en plus de jeunes qui éprouvent des difficultés à apprendre la langue.
 
Combien d'élèves ne maîtrisent pas des règles d'accords élémentaires entre le sujet et le verbe, entre le nom et l'adjectif ? Et on voudrait rajouter d'autres subtilités grammaticales ?
On voit bien que les promoteurs de l'écriture inclusive n'ont aucune connaissance des réalités de l'enseignement.
 
D'autres s'insurgent encore contre cette règle grammaticale : "le masculin l'emporte sur le féminin..."
Il faudrait donc que le féminin l'emporte sur le masculin, afin de satisfaire quelques féministes fanatisées ?
Mais ce n'est pas sur ce terrain qu'il faut se battre pour lutter contre l'inégalité des sexes.
Cette cause est trop importante pour qu'on la réduise à des habitudes de langage.

Il existe des problèmes bien plus graves.
 
C'est dans les faits, dans la réalité qu'il faut promouvoir la cause des femmes : lutter contre le sexisme, le harcèlement, les brimades.
La parole se libère de plus en plus pour défendre la cause des femmes et dénoncer leur asservissement.
C'est sur ce terrain qu'il faut continuer à se battre...

La cause des femmes mérite mieux que ces galimatias instaurés par l'écriture inclusive.
 
 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2017/11/ecriture-inclusive-arretons-le-massacre.html

 



48 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 13 novembre 2017 09:40

    Comme l’a dit Natacha Polony à « salut les terriens », les enseignants devraient enseigner les vraies règles plutôt que les fausses : en Français, le masculin ne l’« emporte » pas sur le féminin ! Le masculin est utilisé aussi pour remplacer le genre « neutre » (das en Allemand, it en Anglais) qui a disparu de la forme mais existe toujours sur le fond.


    • bob de lyon 14 novembre 2017 08:24

      @Jeussey de Sourcesûre

      La règle du neutre, j’ai appris cela en 1953, on l’avait oublié.

      Je dispense des cours de français à des migrants (Turcs, Maliens, Sénégalais, Maghrébins…) et je transpire sang et eau lorsque j’attaque l’accord du participe passé…

      Si en plus il faut que je me colle l’inclusif, je risque de devenir gaga sous peu…

      Toutefois la règle de proximité ne me gêne pas… curieux, non ?


    • Radix Radix 14 novembre 2017 12:04

      Bonjour bob de lyon

      La règle de proximité ne me gêne pas non plus car elle sonne mieux à l’oreille.

      Elle était d’ailleurs employée autrefois par des écrivains et des poètes comme Ronsard qui eux en avait... de l’oreille !

      Radix


    • bob de lyon 14 novembre 2017 16:19
      @Radix

      Ronsard, si-si j’aime bien !

      Salutations.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 19 novembre 2017 21:54

      @Jeussey de Sourcesûre



      Je retiens de cet article que Brigitte Grésy, la secrétaire générale du Brigitte Grésy, la secrétaire générale du « Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes » est une sotte - ce qui est de peu d’importance - mais aussi que le « Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes », qui ne la désavoue pas, est très probablement une sottise... ce qui ne l’est pas.

      J’y vois le signe que cette idée saugrenue, que hommes et femmes (mis a part leurs rôles dans le processus de reproduction) sont des êtres absolument interchangeables, a enfin dépassé le seuil où son ridicule la tuera. Les sexes ont des compétences distinctes et ont pour finalité évidente d’être complémentaires. Les efforts faits aujourd’hui pour nier ces différences sont le signe de la décadence de notre civilisation. Le féminisme, qui avait pour mission de corriger les injustices envers la femme a été devoyé pour devenir le vecteur de grandes inepties qu’il conviendrait que ce soit des femmes qui prennent l’initiative de dénoncer. L’auteur (e ?) de cette article nous fait faire un grand pas vers le retour au bon sens.

      PJCA 


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 13 novembre 2017 10:52

    C’est une des nombreuses agressions dont la langue française fait l’objet depuis plusieurs années. D’autres sont sans doute déjà prêtes. La consultation des livres recommandés par l’éducation nationale à l’école primaire est à ce titre édifiante. Dans la plupart, les auteurs s’ingénient à malmener le français et bien des valeurs morales. On est très très loin de « Jeannot et Jeannette ». 

    Nous sommes libres d’utiliser le français comme nous l’entendons. Continuons de parler et écrire correctement sans utiliser les diverses déformations grotesques de la langue que veulent imposer une poignée d’individus. Sanctionnons aussi son usage en nous détournant des textes écrits avec cet argot. Nous pouvons défendre notre langue par notre bon usage.


    • rogal 13 novembre 2017 12:38

      @Giordano Bruno
      Conclusion pratique approuvée chaudement.


    • rosemar rosemar 13 novembre 2017 21:02

      @Giordano Bruno

      Bravo pour cette défense de la langue française et du bon usage...

    • Et hop ! Et hop ! 17 novembre 2017 09:28

      @Giordano Bruno : «  Nous sommes libres d’utiliser le français comme nous l’entendons. »


      Pas les fonctionnaires : « La langue de la République est le français. »

      Ce qu’est la langue française, son bon usage, son orthographe, est défini par une institution officielle qui s’appelle l’Académie française.

      Cette institution est souveraine, comme le Parlement, le Conseil d’État, ou la Cour de cassation, son autorité s’impose à eux dans son domaine de compétence.

      Par conséquent, un fonctionnaire qui s’exprime autrement que selon les règles définies par l’Académie française commet une faute, il doit être sanctionné par sa hiérarchie. 


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 19 novembre 2017 15:52

      @Et hop !
      Nul n’est contraint par la loi de devenir ou de rester fonctionnaire.


  • sleeping-zombie 13 novembre 2017 11:11

    Bonjour,

    Personnellement, j’aime bien l’écriture inclusive, je lui trouve même une utilité : elle me permet de savoir à l’avance si un texte mérite d’être lu ou pas. Ca me fait gagner beaucoup de temps :)

    Comme le hashtag twitter.


    • sleeping-zombie 13 novembre 2017 11:17

      @sleeping-zombie
      Oh, et j’oubliais : si les pseudos-féministes veulent être un petit peu utiles qu’ils commencent déjà par créer les 2 mots qui nous manquent pour différencier le biologique du social.

      Masculin biologique : homme - garçon
      Masculin social : mari - fils

      Feminin biologique et social : femme - fille.

      Les anglais différencient bien wife et woman, girl et daughter...


    • Nycolas 13 novembre 2017 15:20

      @sleeping-zombie

      Certains utilisent encore « garce » non comme une insulte mais pour différencier un garçon d’une fille... C’est la connotation qui a presque fait disparaître cet usage. Déjà le politiquement correct, donc, bien que cela ne dérange personne de dire « gars » ou « mec » pour désigner un homme, et si nous avons aussi les mots d’argot « nana » ou « nénette », ils sont quand même d’un usage moins commun.

      Nous avons aussi époux et épouse. Bref la langue n’est pas responsable des abus qu’on veut lui faire supporter, et en effet, ces tournures qu’on veut nous imposer sont insupportables, lourdes, laides, et quasiment illisibles. J’ai toujours refusé de les utiliser, par respect pour les femmes et les hommes qui me lisent.


    • sleeping-zombie 13 novembre 2017 20:50

      @Nycolas
      C’est vrai que j’avais pas pensé à « époux-épouse ». Et j’avais remarqué que garce était le féminin de gars... y a pas d’âge pour apprendre !
      Comme quoi, le langage n’est jamais que ce qu’on en fait :)


    • JC_Lavau JC_Lavau 14 novembre 2017 18:39

      @sleeping-zombie. S’écrivait « garse » dans Rabelais. Quand il explique pourquoi les lieues de Bretagne sont bien plus longues que les lieues de Paris.


    • Et hop ! Et hop ! 17 novembre 2017 09:49

      @sleeping-zombie :


      D’abord, pourquoi voulez-vous absolument que les Français s’alignent sur les Anglais ?

      Ensuite, lorsque le contexte ne lève pas l’ambiguité, il existe en français le mot époux-épouse.

      Pour un garçon (de café, de ferme, de course) on peut utiliser serveur, commis, employé, préposé,..

      Il existe un doublet pour demoiselle, demoiselle, qui pourrait être remis en usage, avec une forme masculine : damoiseau. 

      La langue française a de la ressource pour tout dire, bien que son vocabulaire comprenne cinq fois moins de mots que celui de la langue anglaise, c’est une langue concise et souple.

  • eric 13 novembre 2017 11:47

    "Avec cette écriture dite inclusive, on risque d’exclure de plus en plus de jeunes qui éprouvent des difficultés à apprendre la langue.« 

    C’est le but. Le Vrai. On parle de pédagogues formé -si on peut dire- à la Bourdieu. Ils ont retenu que les élites se distinguaient par des codes variés, et notamment une langue qui les »distingue" . Dans leurs vêtements, l( after post néo grunge chic made in US), leurs goûts musicaux ( au bataclan, pour l’attentat, il y avait un groupe qu’on qualifiait en disant que seul les journalistes des inrocks le connaissait ( pas même les lecteurs...) tellement c’était branché.
    Lur alimentation.
     Ces gens estiment devoir être à l’origine du sens dans la société, comme un prêtrise en quelque sorte. Leur Latin de messe est à la fois un signe de reconnaissance entre eux et une façon de se différencier du reste de la population.

    C’est un peu l’équivalent du bas clergé. celui qui exigea l’expulsion des maures en Espagne et les guerres de religion en France.

    Le niveau monte. 80% d’une classe d’âge au bac, même dévalué, cela veut dire que les parents d’élèves susceptibles de ne pas porter de jugement sur les profs de leurs enfants, cela devient rare. En s’enfermant dans un ghettos , notamment linguistique, ces gens cherchent à imposer leurs fantasmes au peuples, mais aussi à s’en séparer.
    Notez au passage que dans les débuts, seuls leurs propres gosses comprendront de quo on parle, ce qui permettra de mettre les notes qui vont bine aux enfants qui le méritent vraiment aux concours..


  • ZenZoe ZenZoe 13 novembre 2017 11:59

    La société évolue, la langue suit.
    Les gens utilisent de nouveaux mots ou tournures, le dictionnaire suit.
    C’est comme ça et pas l’inverse. La langue appartient au peuple et pas à une petite minorité élitiste et idéologue.
    On comprend que ce soit insupportable pour cette petite minorité.


    • Et hop ! Et hop ! 17 novembre 2017 10:59

      @ZenZoe


      Ce qui se passe est le contraire de ce que vous écrivez, c’est une petite élite d’une dizaine de personnes fanatiques qui essaie d’imposer cette orthographe bizard à 99,9 % de la population.

      Il y a une institution officielle dont la fonction est depuis trois siècles de définir et de fixer le bon usage de la langue.

      Le fait pour une langue d’être stable et de ne pas changer est une qualité, ça permet au fonds de livres et d’archives de rester accessible.

  • Pierre 13 novembre 2017 12:08

    Toutes les causes ont leur ayatollahs, triomphes et dictatures du crétinisme.


  • Gasty Gasty 13 novembre 2017 12:45

    Oralement dire conducteurs, conductrices ne pose pas de problèmes si ce n’est d’allonger l’expression inutilement. Mais écrire conducteurs.rices est d’une stupidité sans nom.

    Le mieux puisqu’on fait dans la stupidité, c’est de définitivement séparer les femmes et les hommes .

    Un texte qui sera écrit par une femmes devra dire « conductrice » et un texte écrit par un homme « conducteur ». Comme ça on pourrait savoir que Claude Gensac était une femmes et Claude françois était un homme. ( pour ceux qui ne le saurait pas)


  • L'Astronome L’Astronome 13 novembre 2017 13:48

     
    L’écriture inclusive, c’est le mariage pour tous sur le plan de l’orthographie. Il n’en sortira que des avortons.
     


  • Agafia Agafia 13 novembre 2017 20:59

    Je ne sais pas qui est le cerveau débile à la base de cette idée (à mon avis, ils ont du s’y mettre à plusieurs ^^) mais c’est complètement con.ne. ^^


    Franchement, à quoi va ressembler un texte écrit de cette façon ? C’est carrément répugnant à lire !

  • sweach 14 novembre 2017 10:00

    *Notre langue en devient incompréhensible, absconse, obscure.*

    Je vous rassure elle est déjà

    Cette nouvelle lubie sociétal me fait beaucoup rire, car je suis un cas désespéré pour l’académie française et on est de plus en plus nombreux, ce qui m’arrange.

    La grande question que je me pose c’est sur l’opinion d’une personne que je connais qui est à la fois très féministe et très à cheval sur la perfection de l’orthographe, comment son opinion va pouvoir concilier les deux, j’attend d’en discuter avec elle, mais ça risque d’être marrant.

    Après je pense qu’il faut que notre société donne beaucoup mais alors vraiment BEAUCOUP moins d’importance à l’orthographe, car on se prive de l’évolution et de l’opinion des nouvelles générations car des idiots ont décidé de tout figer dans le marbre, mais l’anglais, le sms et tout un dialecte incompréhensible par les non initiés en profite pour supplémenter ce sacro-saint orthographe.

  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 14 novembre 2017 10:01

    Article approuvé et recommandé.


  • Budo Budo 14 novembre 2017 12:52
    L’écriture inclusive me fait friser la toison.

    Car en effet, ça fonctionne aussi pour les caprins. Si je signe « mouton.e.s » à la fin de mon message, hop,
    plus personne ne sait s’il s’agit d’une brebis ou d’un bélier.



  • 4 ou 15 ♂♪♫ 14 novembre 2017 14:54

    Je me méfie de ce genre de buzz ; les gens raisonnables ne peuvent pas prendre ça au sérieux... mais je m’interroge :
    Est-ce que des buzz qui remuent les foules ne seraient pas des contre-feu à des décisions politiques ?
    pendant que les pour et les contres s’étripent, on fait passer des choses forte de café, tout en douceur.

    Il ne faut pas marcher dans la combine, de toute façon, c’est inapplicable autant devant le nombre colossal des équipements et logiciels informatiques à modifier que de la locution et la lecture.
     


  • 4 ou 15 ♂♪♫ 14 novembre 2017 14:55

    Gasp... il n’a pas pris en compte la correction de mes fôtes !!!


  • popov 14 novembre 2017 15:45

    @rosemar


    Bonjour

    Ces nouvelles règles sont une honte car elles n’intègrent que deux genres. Tous les autres genres vont à juste titre se sentir discriminés. Il va falloir se montrer créatifs pour ne pas léser tous les genres nouvellement découverts. « Il ou elle » ne suffira plus, il faudra une longue liste de nouveaux pronoms...au risque d’avoir des phrases kilométriques. 

    C’est le juste prix à payer pour devenir un bon citoyen respectueux de la règle sacro sainte du « fôpastigmatiser ».

    • Zord Zord 14 novembre 2017 16:09

      @popov
      Bien vu !
      Et dans quel ordre écrire tout ça ? Car si le masculin est toujours premier, ça va pas le faire.


  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 14 novembre 2017 17:02

    Bonsoir Rosemar,
    D’accord avec votre propos.
    Une seule différence, cependant : votre titre aurait pu être

    Ecriture inclusive : continuons le massacre !

    Parce que vous ne pensez quand même pas que tout cela vient du néant. Il y a une volonté, un plan derrière tout ça.

    Donc votre article, tout comme mes interventions de mon côté ne pèseront pas grand-chose. Hélas. Cela dit, bravo pour cet article.

    Bien à vous.

    Thierry Saladin (pas découragé pour deux sous, mais lucide sur ce qui se prépare...)


    • Goldored Goldored 14 novembre 2017 22:49

      @Thierry SALADIN
      OMG ! Nous sommes découvert ! Le grand complot judéo-maçonico-bolchévico-capitalo-illumito-rosicrucien vient d’être découvert !
      Nous ne pourrons plus contrôler le monde en coupant les couilles des hommes... Fichtre ! Heureusement que nous pouvons utiliser les chemtrails ! Oups... j’ai rien dit !
      Et une petite cure pour soigner cette petite parano ?


  • Krokodilo Krokodilo 14 novembre 2017 17:54

    Feraient mieux de s’occuper des fautes de dissuasion massive, comme les participes passés (à réformer d’urgence) ou l’abus de majuscules. Les documents officiels des administrations, y compris les mairies ou les lycées, sont truffés de majuscules superflues mais politiquement correctes :
    « Zut, il en faut une ou pas ? J’ai peur de le/la/les vexer si je n’en mets pas. Allez, zou ! j’en colle deux ou trois à la Réunion des Parents d’Elèves du Comité Théodule des Pensions. »


  • eddofr eddofr 14 novembre 2017 18:06

    I agree with you !

    We need to preserve the French language.
    How could we continue to make fun of their accent otherwise ..

    Sono daccordo,
    bisogna protegere la lingua Francesa.
    Anche perche e la sola lingua straniera che so parlare ...

  • Goldored Goldored 14 novembre 2017 22:46

    En voilà un article parfaitement misogyne !
    « Il faudrait donc que le féminin l’emporte sur le masculin, afin de satisfaire quelques féministes fanatisées ? »
    Mais qui le dit à part quelques idiot.e.s, puisqu’il faut toujours des exceptions ?
    Il y a bien d’autres règles proposées pour remplacer ce masculin grammaticalement impérialiste !
    Mais dans votre logorrhée permanente, vous ne pouvez vous empêcher de déblatérer sur des sujets auxquels vous ne connaissez rien, juste histoire de faire votre intéressante.
    Allez donc corriger vos copies et épargnez nous votre prose prépubère.


  • toma 15 novembre 2017 00:03

    Je suis francophone, habite à l’étranger, ma femme parle une langue salve, et j’avoue ne plus trop savoir si je dois aller vers une école française, les écoles locales ne sont pas mieux... Des exemples, je suis trilingue je dirais « parfait », je sais expliquer la grammaire des temps en anglais et espagnol...

    Moi, j’avais la liste de temps primitifs a apprendre en anglais et en néerlandais... Par coeur svp, avec tests et tout. Là, mon fils quand il apprend le present continous ou le simple perfect, il a des exercices et jamais une règle. Espagnol, aucune liste des exceptions des p.passés. qui se declinent pas régulièrement. Il m’a remercié en pleine puberté (parfois dur a cet âge) d’avoir donner un cadre et des règles, parce qu’on les apprend plus dit-il. Je suis effaré, en 20 ans du laxisme, sa classe est un bordel organisé. Les profs ont rien a dire, sauf que pour les parents, c’est tjs leur faute....

    Donc, ce sera sûrement école slave, ou va chercher son diplôme en costume, en remerciant le prof et en lui faisant la courbette, dès la primaire. Il y a un respect là. Quand le cousine de 10 ans est en avance sur le programme du fils de 14 ans, bizar hein.

    On défend fort mal le sexe faible avec cette connerie. Suffit le niveau de langue en France contre la Belgique, la Suisse. Horrible la télévision française et le niveau de langue actuel. La francophonie, laisse tomber.


  • zzz999 15 novembre 2017 08:37

    Quand on a plus le pouvoir de changer le réel on change les mots : Nous sommes actuelelemnt en plein dans cette phase de folie  !


  • paulau 15 novembre 2017 16:14

    Curieuse conception de l’égalité que de vouloir faire du féminin un simple appendice du masculin, ou une simple parenthèse.


  • zygzornifle zygzornifle 19 novembre 2017 10:14

    masculin , féminin a quand l’écriture hermaphrodite ......


  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 19 novembre 2017 13:21

    Bonjour Rosemar,
    Je reviens vers vous, simplement pour vous annoncer que personnellement j’ai pris une décision : je ne lirai plus les gens, hommes ou femmes, qui emploieront cette technique d’écriture inclusive.

    J’ai signalé cette semaine à une femme, que pourtant je compte au nombre de ceux que je considère comme les grandes signatures d’Agora Vox, en lui disant simplement que j’avais arrêté la lecture de son article, pourtant intéressant, à un endroit précis : justement quand elle s’était abandonnée à cette pratique. Je crois que c’était la première fois qu’elle le faisait.

    Malgré mes encouragements, elle persiste dans un autre article, ce qui est son droit. Je ne la lirai donc plus. Tant pis pour elle. Et ce sera valable pour n’importe qui, désormais.

    Je ne veux plus lire les papiers des sots. Et ça, c’est aussi mon droit. Et dans le mot « sots », les femmes féministes sont comptées, évidemment)

    Cordialement.

    Thierry Saladin


  • egos 19 novembre 2017 19:11

    Le succès relatif des tentatives d’imposer un langage épicène auprès des instances officielles, administratives ou au sein des entreprises définit avec une certaine netteté la barrière culturelle séparant les peuples d’origine anglo-saxonne (ce groupe intègre aussi bien l’Allemagne que les pays scandinaves) de ceux dont le quotidien, les mœurs et la psychologie portent l’empreinte de leur héritage latin, salique et monarchique.


    L’observation ne préjuge en rien d’un renversement des rapports de pouvoir et de sujétion, 
    pour autant il faut bien se résigner à accepter que pour obtenir un résultat, la première étape réside dans la prise de conscience individuelle et collective, en préalable à la définition d’objectifs et la mise en œuvre de plans d’action.

    #metoo, l’offensive sur le front de l’écriture inclusive (quelle que soit la forme adoptée), 
    ces deux mouvements d’ampleur signent le début des hostilités, rompent la monotonie d’un vieux monde pétrifié par les abus autorité et le sexisme,
    et - bénéfice secondaire non négligeable- met à nue l’hypocrisie de celles ou ceux se revendiquant des théories intersectionnelles dans l’unique but de servir leur stratégie de carrière politique ou médiatique.

    L’inertie, le conformisme ou la passivité témoignent avant tout autre chose d’un attachement aux valeurs et préceptes de l’ordre établi, 

    à ce compte là nous vivrions encore sous les régimes de la féodalité ou apparentés, marqués par une forte collusion avec les dogmes religieux.

    Année de légalisation du droit de vote des femmes :



    qqs exemples anecdotiques / équitables

    sistership (avec ou sans -)  nf
    bitch                   n
    shemale                n

    • egos 19 novembre 2017 22:43

      @Antoine

      Suite logique.

      Egalité = fin des différences = fin de la société.

      Discours creux = réforme = déconstruction.

      Le principe d’égalité est une entreprise de démolition, 
      élaborée à partir de concepts vides de sens,

      celui d’inégalité une construction sociale, 
      tout comme l’inégalité sexuée.

      L’inégalité crée du sens d’un point de vue social.

      Chacun le sait depuis fort longtemps.


  • L'enfoiré L’enfoiré 2 décembre 2017 13:17

    Bonjour Rosemar,

     Cet article fait partie du mien avec d’autres.
     Titre « All inclusive »
     But : humour

    http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/11/30/all-inclusive-6004207.html


  • JC_Lavau JC_Lavau 26 janvier 2019 14:08

    Quelle est l’écriture inclusive de « tête d’haineux » ?


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