jeudi 16 juillet 2009 - par eugène wermelinger

Et nous serons tous « flexitariens !

Si vous aimez la nourriture végétarienne tout en mangeant un peu de viande, vous faites partie du nombre croissant des végétariens à temps partiel, appelés « flexitariens », traduction libre du mot anglais flexitarians récemment approuvé par l’American Dialect Society pour faire état de cette nouvelle tendance alimentaire.

 
Une tendance qui s’affirme.
 
Sans avoir de chiffres exacts, on évalue que 30 % à 40 % de la population américaine recherche à l’occasion des plats végétariens. Le marché des aliments végé s’est ainsi élargi depuis quelques années : des produits comme le lait de soya et les végéburgers se retrouvent maintenant sur les tablettes des supermarchés et aux menus des établissements de restauration rapide, répondant ainsi à la forte demande de ce nouveau type de consommateurs.
Selon une experte des politiques de santé aux États-Unis, le nombre croissant de flexitariens serait attribuable au fait que les gens sont plus sensibilisés au lien « alimentation et maladies ». Les flexitariens veulent les bénéfices nutritionnels d’un régime à base de céréales, de fruits et de légumes, sans pour autant perdre la source de protéines que leur procurent la viande et le poisson.
Les boutiques d’aliments naturels, qui, au départ, visaient une clientèle exclusive de végétariens, sont de plus en plus fréquentées par une majorité de personnes qui ne le sont pas. Les flexitariens qui se préoccupent de leur santé peuvent maintenant y trouver des produits naturels et biologiques, incluant la viande.
Certains éditeurs de magazines végétariens, pour attirer les flexitariens, ont assoupli leur approche de repas sans viande, même au prix de s’aliéner leurs lecteurs végétariens. Ainsi, jusqu’à l’an passé, les magazines américains Natural Health et Vegetarian Times ne publiaient que des recettes végétariennes. Maintenant, les recettes sont axées sur une approche élargie du végétarisme et incluent parfois de la viande. Ce changement serait survenu, selon l’éditrice d’un mensuel végétarien, après qu’un sondage ait révélé que 70 % des lecteurs de ces magazines n’étaient pas végétariens.
Enfin, les groupes de végétariens stricts voient d’un bon oeil le courant flexitarien, ne serait-ce que parce qu’il permet de diminuer la consommation de viande dans la population en général, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour les animaux. Actuellement, 3 % de la population américaine est végétarienne, ce qui représente 5,7 millions d’individus.
 
 
D’après C-Health et Aline Charest – PasseportSanté.net
 
La consopmmation de viande régresse en France.
 
Pour l’INSEE : moins de boeuf, plus de plats préparés et pas trop de stress
 
 
L’INSEE vient de publier une étude détaillée sur les habitudes de consommation de viande en France depuis une quarantaine d’années. 
Le budget viande 
En 40 ans, la consommation de viande des Français s’est modifiée. Elle est restée stable autour de 31 % entre 1965 et 1980, puis a diminué jusqu’à n’atteindre que 26 % en 2006. 
Jusqu’au début des années 1990, cette baisse était due à la baisse du prix de la viande, mais depuis 1990 on la doit plutôt à une baisse des quantités consommées. 
Les crises sanitaires 
 
La France a connu plusieurs crises sanitaires marquantes : 
- vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine) en 1996 et 2000, 
- fièvre aphteuse en 2001, 
- grippe du poulet fin 2005… 
L’INSEE note un fort impact de ces crises sur la consommation et les chutes peuvent atteindre 20 à 30 % sur deux ou trois mois.
Cependant L’INSEEE remarque que la psychose ne dure pas très longtemps (2 ou 3 mois) et les consommations retrouvent généralement leur niveau initial au bout d’un an. Bref, le consommateur est influençable mais pas très constant. 
Les Français consomment moins de boeuf 
 
Si les autres viandes restent au même niveau de consommation, le boeuf a subi en 40 ans une baisse régulière (au total près de 30 %). 
 
 
 
Mortalité, morbidité
 
La faible consommation de fruits et de légumes est un déterminant de la fréquence de plusieurs
pathologies (cancers, les maladies cardio-vasculaires, l’obésité …) associées à une mortalité ou une morbidité importantes. En l’état actuel des connaissances disponibles, la mortalité prématurée et la morbidité attribuables, dans la population française, à la faible consommation de fruits et légumes ne peuvent être quantifiées. Toutefois, selon la littérature internationale, 7 à 31% des cancers pourraient être évités par une consommation quotidienne de fruits et légumes d’au moins 400 g.
 
Moins de cancer chez les végétariens que chez les mangeurs de viande ?
 
Juillet 2009 – Le végétarisme contribuerait peut-être à réduire l’incidence de plusieurs types decancers, selon les résultats d’une étude britannique. Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont mené une vaste étude d’observation1 auprès de 61 566 sujets suivis durant 12 ans.
Parmi les participants, 32 403 étaient omnivores, c’est-à-dire qu’ils consommaient de la viande, et 29 173 étaient végétariens. Parmi les végétariens, 8 562 consommaient du poisson. Les chercheurs ont relevé tous les cas de cancer survenus chez les participants au cours de l’étude.
Les résultats indiquent que 5,5 % des sujets ont souffert d’un cancer (tous types confondus) au cours des 12 années de suivi.
Cette proportion était de 6,8 % chez les omnivores, de 4 % chez les végétariens stricts et de 3,7 % chez les végétariens qui mangeaient du poisson. Les auteurs rapportent que, comparés aux omnivores, les végétariens stricts avaient connu une réduction de 12 % du risque relatif de souffrir d’un cancer. Cette proportion était de 18 % chez les végétariens qui mangeaient du poisson.
Selon les résultats, le type de cancer pour lequel le végétarisme aurait l’effet protecteur le plus marqué est le cancer de l’estomac : les chercheurs rapportent une diminution de 64 % du risque relatif pour les végétariens et de 71 % pour ceux qui mangent du poisson. Ces données tendraient à confirmer l’hypothèse selon laquelle la consommation de viande augmenterait le risque de souffrir de ce type de cancer, tandis que la consommation de fibres végétales abaisserait ce risque.
L’effet protecteur était également significatif, bien qu’à un moindre degré, pour les cancers des ovaires, de la prostate, de la vessie de même que pour le lymphome non hodgkinien (cancer lymphatique) et le myélome multiple, une forme rare de cancer de la moelle osseuse.
Les résultats ont par ailleurs révélé un phénomène inverse que les chercheurs ne peuvent expliquer : les végétariennes ayant participé à l’étude étaient deux fois plus nombreuses que les femmes qui mangeaient de la viande à souffrir du cancer du col de l’utérus.
Les chercheurs précisent qu’il est prématuré de tirer des conclusions quant aux effets globaux du végétarisme sur les taux de cancers dans la population en général. Ces résultats ne pourraient justifier, pour l’instant, de conseiller à tous d’adopter un régime végétarien.
 
 
Stratégie d’action efficace ou recommandée
Les actions doivent s’adresser de façon coordonnée aux facteurs associés à la faible
consommation de fruits et légumes :
- Améliorer les caractéristiques gustatives des produits.
- Faciliter l’accès à des produits attractifs et de bonne qualité, au niveau financier et dans les
situations de restauration collective.
- Inciter les professionnels de santé à promouvoir la consommation de fruits et légumes à titre
de prévention (diffusion du Guide Alimentaire du PNNS pour les professionnels de santé).
 
 
 
Incidences au niveau mondial.
 
En s’embourgeoisant, Brésiliens, Chinois et Indiens adoptent de nouveaux goûts alimentaires. En moins d’une génération, la consommation de viande par Chinois est passée de 20 à 50 kilos, ce qui a une incidence directe sur la demande de céréales fourragères. Vue la croissance économique des pays émergents, tout indique que ce phénomène va se poursuivre.
 
Comme on dénombre par ailleurs 28,5 millions de bouches supplémentaires à nourrir par an - la population doit passer de 6,5 milliards aujourd’hui à environ 9 milliards dans la deuxième moitié du siècle -, la demande n’est pas près de diminuer.
 
De son côté, l’offre est à la peine. En raison d’aléas climatiques, les récoltes ont souvent été médiocres voire mauvaises dans plusieurs greniers de la planète comme l’Ukraine et l’Australie. Les stocks n’ont jamais été aussi bas depuis trente ans. L’Europe, qui croulait jadis sous ses réserves, devrait cette année importer 15 millions de tonnes de céréales. Un record. (Souvent pour nourrir les animaux.)
 
Conclusion apparente :
 
Pour notre santé et pour l’équilibre socio-économique même de notre planète voire la paix, il serait bon de réduire nos consommations de viandes, de favoriser celles des fruits et légumes et aussi de ne pas utiliser les terres agricoles pour produire des plantes allant servir à faire de l’éthanol pour nos moteurs à explosion, mais ceci est un autre débat. 


29 réactions


  • Bois-Guisbert 16 juillet 2009 10:36


    Moi, les végétariens, je ne les envie pas... Pas parce que je suis « minimum légumes », mais parce qu’ils se nourrissent avec ce que nous, les omnivores, nous appelons négligemment la garniture !

    Et tant pis pour la paix dans le monde.

    Constituons-nous donc plutôt un stock de souvenirs gastronomiques, avant que les meilleures choses ne viennent à nous manquer...


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juillet 2009 12:20

      Bois guilbert,

      Vous êtes l’exemple même du sous-produit de la consommation actuelle. De la parfaite brutalité inconsciente et bestiale, soumise au grand marché militaro-culinaire...


    • Bois-Guisbert 16 juillet 2009 14:36

      « Euh oui, et les vegetariens vous envient encore moins puisque vous mangez ce que beaucoup d’entre eux appellent du « cadavre » (définition somme toute assez proche de la réalité). »

      C’est un classique du catéchisme végétarien, il ne m’impressionne pas. Jeune, je me faisais de l’argent de poche en élevant des lapins dont la qualité était connue loin à la ronde, et il me fallait bien, vers deux kilos et demi, les tuer pour rentabiliser mon travail.

      Pour les gens de la campagne, l’idée de la mort des uns pour l’alimentation des autres est une chose qui fait partie de la normalité. Il faut bien comprendre aussi que les animaux qui sont tués pour l’alimentation ne seraient jamais nés s’ils n’avaient eu cette destination.

      « Mais c’est pas trés constructif comme réflexion, chacun son cadre de référence (vous compronez ? vos « meilleures choses » sont pour d’autres des horreurs absolues »… »

      Ah mais, cela, je le comprends d’autant mieux que j’en éprouve même une sorte de reconnaissance. C’est à leur abstinence que nous devons que la viande ne soit pas encore plus chère qu’elle n’est.


    • Bois-Guisbert 16 juillet 2009 14:43

      « Vous êtes l’exemple même du sous-produit de la consommation actuelle. »

      C’est un point de vue d’intégriste et qui, en ce qui me concerne, ne correspond à aucune réalité.

      Par tradition familiale, je suis un pur produit de la tradition gastronomique française, attaché à la qualité de ce qu’il achète, attentif à ses achats autant qu’à la manière de les accomoder.

      Avant que le web ne vienne mettre toutes les cuisines à portée de clic, je possédais cent cinquante livres de cuisine et , cuisinier à mes heures, je ne me reconnais pas plus dans votre complexe militaro-culinaire que dans la bande des fast-fooders.

      Maintenant, s’il vous plaît de me maintenir dans l’un et l’autre, ce n’est pas avec cela que vous parviendrez à me couper l’appétît.

      Déjà planifié pour ce week-end, des moules (bouchots de la baie du mont Saint-Michel) marinières - elles sont à leur meilleur au plein de l’été - et un tartare de bison (une première chez moi), dont je vous donnerais des nouvelles si ce fil se prolongeait jusqu’au week-end, ce dont je doute...


    • plancherDesVaches 16 juillet 2009 15:16

      Eugène...

      Je te croyais intelligent. Pardonne moi de m’être trompé.

      Sinon.. je remplace le hamburger journalier par une choucroute au jarret. J’ai bon, là, dis... ???


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juillet 2009 17:07

      @ Bois-Guisbert

      « C’est un point de vue d’intégriste et qui, en ce qui me concerne, ne correspond à aucune réalité. » aucune conscience devriez vous dire si vous en aviez.

      Arrivé tard à la campagne, je m’en suis remis aux traditions locales à apprendre. Mon voisin, fils de bar restaurant confidentiel ( le restaurant ), a gagné un petit cochon qu’il a élevé jusqu’à maturation. Il a dû prendre une cuite gigantesque le jour où ils l’ont tué pour ne pas chialer. J’ai moi même un jour gagné un beau canard que j’ai voulu tuer. Je n’avais jamais tué aucune bête. cette expérience m’a traumatisé à jamais.

      En deux mots, l’homme descend de celui qui est monté à l’arbre pour survivre, c’est à dire un végétarien. La dérive facile de tuer pour vivre, plus facile que de cultiver et de soigner son paradis végétal, relève de la prédation classique devenue norme mondiale. Cela participe à la mort artificielle et prématurée telle qu’elle pululle dans notre quotidien, et se traduit désormais par le génocide régulier de milliards d’animaux malheureux pour le plus grand nombre...

      Excusez moi de franchir le point Godwin, mais une ou plusieurs « shoas » quotidiennes sévissent chaque jours dans l’indifférence et l’inconscience presque générale !

      Je reconnais donc être effectivement intègre en affirmant que tuer tue, ( et réciproquement ! ) et que c’est peut-être la cause de notre grand malheur humain chronique.

       L’avenir par la privatisation du fruitier dans le domaine public est contenu dans cette loi : http://catalogue.nla.gov.au/Search/Home?lookfor=author :%22France.%20Sovereign%20(1774-1792%20 :%20Louis%20XVI)%22&iknowwhatimean=1 et je tiens d’ailleurs une autre information qui date de cette époque et qui permet de relativiser les bienfaits de la Révolution : Le préfet de l’Allier avait dû faire une note devant limiter à trois jours par semaine la consommation par les riverains de saumon issus de la rivière...je vous laisse réfléchir là dessus.

      A l’époque d’ailleurs, les récoltes de truffes atteignaient les dix mille tonnes par an, ( quarante tonnes aujourd’hui...)

      En résumé, tous les privilèges de l’élite d’aujourd’hui, dont vous êtes sans doute, étaient le quotidien des communs des mortels autrefois...

      En conclusion, toutes ces privatisations ne sont en fait que des privations ! Les principaux lésés sont dans l’ordre, les vingt milliards d’animaux à tuer à très court terme, et les milliards de bêtes humaines qui les mangent. Bon appétit !

      Je vous déconseille de trouver la vidéo qui s’appelle « face à la mort », cela vous couperait peut-être même l’appétit en vous éveillant la conscience !


    • Bois-Guisbert 16 juillet 2009 18:27


      Vous vivez dans un monde tellement éloigné du mien que je ne trouverais aucune satisfaction à vous répondre par le... menu.

      Je considère la nourriture comme faisant partie intégrante d’un art de vivre, avec les grands crus et les eaux-de-vie au « long cours », je vous laisse donc à vos herbettes, à vos légumes, à votre tofu - bio, évidemment - et à vos graines germées.


    • Bois-Guisbert 16 juillet 2009 19:38

      C’est chiant d’argumenter, hein ? surtout dans votre position.

      C’est-à-dire qu’il n’y a rien à argumenter avec des gens comme vous.

      Et je n’échangerais en rien votre position contre la mienne.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 16 juillet 2009 19:43

      Du calme, les amis, nous sommes-là pour discuter gentiment et apprendre les uns des autres, et non pas pour nous bouffer le nez ! Bouffeur de nez cela donnerait-il nazi-vaurien ? Lol


    • Bois-Guisbert 16 juillet 2009 23:01

      Du calme, les amis, nous sommes-là pour discuter gentiment et apprendre les uns des autres...

      On ne peut pas discuter avec les végétariens, végétaliens et autres antispécistes et pour une raison très simple : nous mangeons ce qu’ils mangent (notre garniture, donc) et ils refusent catégoriquement de manger ce que nous mangeons.

      A partir de là, on discute dans le vide !


    • brieli67 17 juillet 2009 05:20

      Madame soyez réaliste !

      Quid de cette sempiternelle technophobie et ces soucis hypôôôôchondriaques ?

      HO SANA ! Hô SANA : L’ « acculturation », -on le sait - fait disparaitre les églises, diminuer la progéniture et si les ££ & $$ foisonnent : travail léger et repas frugaux ! 

      Et pourquoi pas de la rôteuse à gogo !

      quoique rendez_vous au Tiers Livre du confrère Rabelais 

      http://www.voltaire-integral.com/__La%20Bibliotheque/Table1/Rabelais.htm 

      à hauteur de 3 XXXI. Comment Rondibilis, médecin, conseille Panurge

      Par les ambles de mon mulet, respondit Rondobilis, je ne sçay que je doibve vous respondre à ce probleme..... etc etc etc...

      Soluce en ebook : http://www.gutenberg.org/files/27752/27752-h/27752-h.htm#Page_146

      Dudaim = Mandrake = Mandragore Wouah !! Si les anglais le disent.... 

      Cette cousine de la tomate et de la PdT pousse t’elle biodynamiquement sous la férule de l’expat Eugène en Bourgogne ?

      Prochainement dans votre salle : aux bons soins de Pfizer/ Viagra ! sous l’oeil éffaré mais non candide de M. Le Furtif : le combat « catch as catch can » de cet été Avox

      à votre Droite l’inoubliable remarquable et délicieuse Pastèque à votre Gauche le légume dit Génie/ fié dynamisé, surtout pas micro_ondé mais osmose inversé ! 

      Et roule la boule ! gomme on dit au Grand Casino de Baden-baden ......


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 juillet 2009 11:49

    Salut Eugène,



    Je viens de lire ton article... et je prépare ma grillade pour le bc !


    ..non je désonne j’suis pas amateur de bc... remarque les légumes se cuisent au bc !


    Puis en mangeant moins de viande ....vous aurez la possibilité de faire des économies pour aller vous balader par exemple en auto !




    @+ P@py


  • Yohan Yohan 16 juillet 2009 11:56

    Salut Eugène

    Mon credo à moi, c’est de manger sain d’abord. A quoi sert de se nourrir stricitement végétarien si c’est pour manger des légumes farçis aux pesticides. Quant on la viande, d’années en années je réduis les portions. Je ne mange pas de veau, par respect pour ces petites bêtes. 
    PS : Es- tu en Bourgogne au mois d’aout ? Si oui, je passerai te rendre une petite visite si tu es d’accord. (Rappelle moi le nom du village) 


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 16 juillet 2009 12:47

      Salut Yohan !

      Je loge dans le hameau « Les Bordes » commune 21430 Marcheseuil et tu seras le bienvenu.
      Mon e-mail sur ma page perso. 
      D’autres aussi. Le bonjour aux copains d’AV.
      On amène seulement sa bonne humeur et son amitié. 
      Cordialement à toutes et à tous.
      Eugène. 

  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juillet 2009 12:07

    Salut Eugène,

    « Actuellement, 3 % de la population américaine est végétarienne, ce qui représente 5,7 millions d’individus... »

    On pourrait être tenté de croire que notre civilisation occidentale vient d’ouvrir les yeux et que sa tendance va influencer le reste du monde alors qu’il n’en est rien. Au contraire, du temps de cet exemple que l’occident représentait aux yeux du monde entier, nous avons exprès privilégié des modes de consommation néfastes jusqu’à ce qu’ils aient enclenché le processus de contamination à l’échelle mondiale. Et maintenant que les habitudes sont prises et que les marchés sont demandeurs, nous affichons l’air innocent nos goûts du jour...Pour ce faire, nous avons lutté dur comme fer contre des idéologies communistes et prônons désormais le Vélib très tendance bobo, nous avons tourné en ridicule pendant trente ans toutes les alternatives écologiques pour mieux que ne s’installent les grands groupes industriels avec notre complicité active. Ce sont eux aujourd’hui qui vont se refaire une étiquette, créant les faillites par OPA, et rachetant ainsi tous les brevets de produits verts qui porteront les noms célèbres du cac 4O.

    Etre végétarien dans les années passées c’était se soumettre à la vindicte publique et devoir subir les qualificatifs les plus rétrogrades et ces détracteurs ne parlent plus que de soja, alors qu’il est loin d’être bio

    « La consommation de viande régresse en France. » La production également. L’éleveur n’est pas à la mode et subit la pression du lobby agricole par les campagnes néfastes comme la vache folle, les grippes aviaire et porcine, etc... pendant que l’agriculteur est noyé sous les subventions pour pouvoir s’acheter des tracteurs gigantesques presque automatisés et reliés aux satellites pour épandre au gramme près. La campagne actuelle contre les corridas participe aussi à tuer cette tradition séculaire au profit du marché de la viande d’élevage intensif bientôt hormonée.

    On ne le dit pas assez, là où l’éleveur traditionnel se doit de protéger le plus possible l’environnement des bêtes qu’il élève afin d’assurer la meilleure qualité et tendresse, avec préservation des haies et des arbres sous lesquels ses bêtes s’abritent aux heures caniculaires, l’agriculteur moderne a besoin de tuer absolument tout ce qu’il ne plante pas lui-même jusqu’au bord même de la route et fabrique un pur désert souvent contaminé et mort. Sa surface d’exploitation est en hausse partout dans le monde et l’espace d’élevage intensif se réduit d’autant puisqu’un hectare suffit à élever cinquante bêtes qui ne voient plus leurs champs fleuris.

    Vu la qualité de la viande et des légumes du marché, le mieux est encore de produire ou d’acheter local, parce que se soumettre à l’Orient, c’est courir des risques certains : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-cannibale-japonais-a-toujours-soif-de-celebrite-1998.asp?1=1

    Comme tu le dis simplement dans ton ouvrage, « changer » c’est le mot ( clé ) à imprimer dans son subconscient.

    Bien à toi Eugène. L.S.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juillet 2009 12:14

      Désolé pour le cractère gras, c’est indépendant de ma volonté et dû au fait que j’ai commencé par copier / coller un extrait et ceci malgré mon insistance à corriger sans cesse en vain.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juillet 2009 22:34

      @ Actias,

      « là où l’éleveur traditionnel se doit de protéger le plus possible l’environnement des bêtes qu’il élève » 

      Par éleveur traditionnel, j’entends par exemple le Cantalou, qui n’a jamais accepté les farines animales et encore moins les vitamines chimiques contenues dans les granulés, au point que c’est son cheptel qui a servi à repeupler la France après les dégâts de ces dernières. Il sont facile à reconnaitre, ils sont entourés de bocage comme presque partout dans le centre et le massif central, et leurs vaches sont rousses prononcé.

      BG parlait de la mode des germes de soja, insipide, sans saveur et désormais révélés nullement écologiques puisque transgéniques. L.S.


  • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 12:12

    Savez vous que vous avez fait un plaidoyer extraordinaire pour l’usage de pesticides !

    Démonstration.

    Le pesticide le plus dangereux à des doses courantes est soixante fois moins dangereux que trois tasses de café par jour ou un gramme de basilic.

    Le risque pesticide est donc pour les USA de une vingtaine de décès par an, à comparer avec les 300 noyades dans une baignoire par an.

    D’après une étude danoise, un moratoire sur les pesticides diminuerait les rendements de 16% à 84 % (ça dépend de la culture considérée), ce qui entrainerait une hausse des prix de 30% à 120 %. Une baisse de seulement 10% de la consommation de légumes aux USA entrainerait une hausse des cancers de 4,6%, soit 26 000 cas supplémentaires.
    Vingt versus 26 000. CQFD.
    Source : l’écologiste sceptique de Bjorn Lomborg page 423 et 424.


    • Robert Biloute Robert Biloute 16 juillet 2009 12:36

      Cela dit péripate, la consommation massive de viande implique des cultures dédiées à la nourriture du bétail, et le rendement fourrage (ou autre..) consommé/quantité de viande créée n’est pas terrible il me semble, ce qui pousse à une forte productivité.
      Il est donc probable qu’un réduction de la consommation de viande et la baisse de production qui en suivrait libèrerait pas mal de surface cultivable et changerait la donne en terme de productivité à atteindre.. Le raisonnement de Mr Lomborg tient-il-compte de ça ?

      Sinon, puisque qu’on parle de « productivité », définie en tonnes/ha ou en bénéfices/ha, elle est peut-être effectivement forte aujourd’hui, mais quid de la productivité « réelle » i.e. la quantité d’énergie tirée d’une culture par rapport à la quantité d’énergie nécessaire à sa production ?
      L’intensif tel qu’on le pratique aujourd’hui implique la consommation de forces ressources fossiles (essentiellement carburant + engrais), je ne pense pas que le bilan énergétique soit terrible..
      Or si on revient aux basiques, un homme qui dépense plus d’énergie à cultiver ses patates qu’il n’en gagne à les manger va indéniablement mourir..
      A l’échelle de notre planète, je pense que le raisonnement tient.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 16 juillet 2009 12:42

      Bonjour Le Péripate,

      Non, mon article ne se veut en aucun cas un plaidoyer pour les pesticides. Voyez mes autres articles pour vous en convaincre. Personnellement je tiens en haute estime l’agriculture en bio-dynamie. Pour mon usage personnel j’ai mon potager qui m’approvisionne à 80 % pendant six mois. Et à 20 % pour le restant, dans mon congel. Mais j’ai la chance d’en avoir un et d’être en retraite. 

    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 12:54

      Je me doutais bien que vous n’êtes pas partisan des pesticides, disons que j’ai tenté de mettre en évidence une contradiction.
      Dans l’alimentation mondiale, il faut distinguer entre deux types de populations : une qui a changé sa structure de consommation, avec plus de légumes et moins de viandes ; et une autre qui a augmenté considérablement sa consommation totale, sortant de la famine structurelle, ce qui est régulièrement nié par ailleurs. Il est indéniable que c’est très largement du aux pesticides, la Révolution Verte. Cette deuxième population changera aussi en temps et en heure sa structure de consommation, j’en suis persuadé.

      J’ai aussi un potager (un petit), et je sais bien que parfois il faut se résoudre à traiter, sauf à perdre sa récolte.


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 16 juillet 2009 21:27

    Bonsoir Eugène


    Quelles sont les références dont vous tirez vos données ?
    J’ai bien trouvé une étude fait par les gens d’Oxford mais les chiffres ne concordent pas.

    Merci

    Pascal

    • brieli67 17 juillet 2009 03:27

      Oui confrère e.R. 

      Herr WERLINGER est un grand chenapan ! pan ! pan !

      Remember son LAIT MICRO-ONDISE et sa Cristallisation : le lait est pourrie !!

      Pas de liens !! 

      si si si

      par google...............

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      Doc Gilbert sera d’accord avec moi :

      le cancer de l’estomac c’est japonais ! Le boucanage comme on dit en z"Afrique. Conservation par salage et par les goudrons de la fumée des sources de proteines animales. Dans ce cas précité : le poisson.


      Les cancers digestifs sont en voie de diminution ! Et c’est la conséquence de l’utIlisation quotidienne du FRIGO..... et au gaspillage : les restes des repas à la poubelle !

      La bombe alsacienne le Bibeläs_Käs avec plein de lardons fumés et au repas suivant de la salade de pomme de terre ou de G’schwelltgebraddelde ....

      BREF évitez de réchauffer les légumes, ne pas les laisser une fois cuits hors du frigo, Balancez vos bouillons de légumes et de viandes, vos restants de sauces après le repas... Poule au pot le dimanche puis choupochou du chaudron de l’âtre le restant de la semaine. il paraît que cette carte de menus produisait dans nos campagnes des centenaires alertes et noueux.... Pour preuve, c’est devenu un gros fléau sociétal ces frères et soeurs de la Jeanne Calment 

      Hop Eugène répond au Docteur pour une fois et sois sympa toi lait plous bôôôôôôôôôôôô de tous les Sourciers du Mooooooooonde offre nous tes sources et tes liens...

      Merci ! 4mols..... po-coup on salü Dinallo. Nix fer Ungoed !


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 17 juillet 2009 08:25

      Salut Pascal, heureux de vous retrouver ici. Voilà le lien :


      et de temps en temps, faites-moi un peu confiance svp. 

  • Pourquoi ??? 17 juillet 2009 08:26

    Bonjour Eugène,

    Vous parlez de l’augmentation des « flexitariens » comme relevant d’une prise de conscience.

    Je crois surtout que c’est le prix de la viande qui est en cause. A part Bois-Guibert, qui a encore les moyens de manger de la viande régulièrement ?

    Ceci dit, on arrive à manger très bien sans viande, il suffit d’ apprendre à cuisiner différemment


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 17 juillet 2009 08:32

    Page introuvable me dit l’ordi, alors, allez sur PASSEPORTSANTE.NET, puis édition du 13 juillet et article « Moins de cancer chez les végétariens que chez les mangeurs de viande ».



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 19 juillet 2009 20:08
    Bonjour,

    La référence véritable est : 
    Cancer incidence in British vegetarians.
    Key TJ, Appleby PN, Spencer EA, Travis RC, Allen NE, Thorogood M, Mann JI.
    Br J Cancer. 2009 Jul 7 ;101(1):192-7.

    On peut télécharger l’article librement.
    D’une manière globale, les résultats sont les suivants.

    On peut constater une diminution significative du nombre de cancers chez les non mangeurs de viande pour quatre types de cancers : cancer de l’estomac, cancer de la vessie, cancers de l’ovaire et cancers des organes hématopoïétiques et des tissus lymphatiques, ce qui représente 431 des 3350 cancers constatés durant l’étude. 
    Le nombre de cancers du col de l’utérus est plus élevé chez les non mangeuses de viande (50 cas en tout). 
    Pour les 2860 autres cancers détectés il n’y a pas de différence significative entre les populations comparées.
    Ceci est juste une autre manière de présenter les résultats qui permet de compter les cancers plutôt que les pourcentages.

    La conclusion des auteurs de l’étude est la suivante : The incidence of some cancers may be lower in fish eaters and vegetarians than in meat eaters. Dont la traduction est : l’incidence de certains cancers peut être plus faible chez les mangeurs de poisson et les végétariens que chez les mangeurs de viande. Les angliciste remarqueront l’usage du may qui introduit un connotation de conditionnalité.

    Cordialement.

  • kitamissa kitamissa 20 juillet 2009 09:41

    et également fréquence des cancers du poumon plus élévée chez les gros consommateurs de fruits et légumes ......
    l’idéal,c’est de consommer un peu de tout ,et surtout varier son alimentation,ne manger qu’à sa faim,et pratiquer une activité physique ....


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