mercredi 28 octobre 2020 - par William Kergroach

Faut-il supprimer l’éducation nationale ?

 

Le budget de l'Éducation nationale est colossal, plus de 52 milliards d'euros. C'est le premier budget de la nation. Or, l'école publique française est nulle.

 La raison est due au système : une administration pachydermique, vieille de plus d'un siècle et des enseignants idéologisés. Nous sommes arrivés à moment où sa réforme est devenue impossible. Il faut donc oser repenser le système, détruire ce vieux « truc » qui ne marche plus, pour faire mieux. 

 Or, nous sommes ankylosés. La France est un pays de vieux, de conservatismes, de privilèges catégoriels acquis. Qui aura le courage de penser et d'agir pour changer réellement le système ?

Nos enfants sont-ils vraiment notre priorité ? Si c'était le cas, nous remettrions en question nos routines, nos acquis, notre sieste en attendant la retraite. Nous nous sacrifierions vraiment pour nos enfants. Mais nous restons dans nos petits conforts en regardant passivement l'Asie conquérir le monde.

 En matière d'éducation, il faut achever le Mammouth de l'Éducation nationale. Plutôt que d'espérer encore des siècles que des gouvernements de fonctionnaires mettent leur « Éducation nationale » au niveau international, proposons une alternative.

 Les gouvernements, de « droite » comme de « gauche », n'ont visiblement plus le courage de remettre en question le Mammouth. Les grèves, officielles ou larvées, les freins idéologiques des enseignants, les routines des administratifs, paralysent toute réforme. L'enseignant, comme le journaliste, est sociologiquement de gauche, voire d'ultra-gauche. S'y ajoute le manque de vocation : beaucoup d'enseignants sont là parce qu'ils ont raté un concours, une entrée dans une école. Ils entrent dans l'Éducation par dépit, pour les vacances, pour faire quelque chose. Nos gamins ? Ils n'en ont rien à foutre.

Le Mammouth ne veut pas changer.

 Or, nous sommes tous attachés à une école publique égalitaire, qui donne à chacun de nos enfants une chance de s'élever socialement, de passer des examens impartiaux.

 La réalité d'aujourd'hui est que les classes privilégiées inscrivent leurs enfants dans des écoles privées, où les enfants reçoivent un enseignement plus ou moins digne de ce nom, tandis que l'école publique sert trop souvent de garderie à des gosses pris en otage entre des camarades délinquants et des professeurs démissionnaires. Les profs du public sont absents pendant des semaines pour cause de stages, de maladie et de toute opportunité de ne plus voir leurs sauvageons. Les rares professeurs qui ont encore la vocation subissent la dictature d'inspecteurs aux théories farfelues, de parents susceptibles, de collègues délateurs. Les profs du public sont désormais isolés, menacés par n'importe quel abruti à capuche...
Cela fait des décennies, depuis le vingtième siècle, que les ministres de l'éducation se succèdent. Leurs réformettes les plus timides sont systématiquement rejetées. Le Mammouth n'a pas besoin d'eux. Enfermés dans leurs citadelles idéologiques, les professeurs résistent jusqu'au grand soir. Les inspecteurs académiques et les administrations font le dos rond quand ils ne se mettent pas en grève pendant des semaines. Au final, les jours de grève sont systématiquement payés lors de discrètes négociations entre syndicats d'enseignants et ministres.

 Qui trinque ? Nos gosses.

Une école avec des obligations de résultat.

 

Donc, il faudrait une école publique plus performante. Comme nos fonctionnaires sont de piètres gestionnaires et qu'ils sont de mauvaise volonté, il faut s'en passer.

Pourquoi ne pas laisser nos écoles à des entrepreneurs (mot haï de la gauche). Des cabinets d'audit indépendants contrôleraient leurs résultats sur des critères d'évaluation internationale (niveau en français, en maths, etc.). Ces cabinets indépendants ne s'occuperaient pas de questions philosophiques, religieuse ou politique, juste de résultats scolaires.
Ce serait donc une école publique, ouverte à tous, mais gérée par des entrepreneurs privés, pas par des fonctionnaires. L'argent public servirait à payer les salaires et les équipements. L'Etat contrôlerait avec l'intransigeance qu'on lui connaît les résultats pédagogiques de ces établissements.
La diminution du personnel administratif, éventuellement extériorisé à d'autres entreprises, pourrait permettre de rémunérer les professeurs à la hauteur des nombreuses années d'études consenties. Si les professeurs français étaient mieux rémunérés, à la hauteur de leurs homologues européens, il y aurait plus de vocation.

 Ces entreprises privées de mission publique auraient, bien sûr, plusieurs obligations. 
Elles seraient, d'abord, obligées d'accueillir tous les enfants de leur secteur géographique, sans restriction de revenus ou de dossier, comme le font les écoles publiques aujourd'hui. Les cartes scolaires ne seraient plus, il va sans dire, les magouilles électorales de nos élus, mais le produit strict du crayon et du compas pour délimiter les zones autour d'une école.
Ces entreprises pédagogiques privées ne seraient pas maîtresses, non plus, de leur lieu d'implantation, mais seraient obligées de reprendre les zones géographiques selon les besoins de l'Etat. La rémunération par élève serait, de toute façon, identique, quelle que soit la zone géographique.

Qu'importe que ces écoles privées soient confessionnelles, elles ne pourront pas être radicales. Elles devraient accueillir tout le monde, sous peine d'être fermées si convaincues d'apartheid. Le fanatisme religieux, quelle que soit la religion, parle facilement du « eux » et du « nous ». La meilleure façon de lui faire entendre raison est de lui imposer le « nous » et l'enseignement exclusif de la culture et de l'histoire de France. Ceux qui veulent vivre selon d'autres mœurs, d'autres lois que celles de la France seraient invités à partir. Si une école enseigne le maniement des armes à des futurs Ben Laden, on « neutraliserait » discrètement les fautifs et on fermerait l'école. Pas besoin d'alerter les magistrats et les idéologues de la presse.

Il faut rétablir le rapport hiérarchique entre l'élève, ses parents et l'enseignant. L'enfant reste à sa place, le professeur seul a autorité. Si n'importe quel élève, n'importe quel parent peut menacer un professeur, contester son enseignement, nous n'irons nulle part ailleurs que sur un trottoir ou la tête de l'enseignant sera détachée de son corps. 


Un apprenti-racaille qui comprend que son professeur et son école ne sont pas obligés de l'accepter en classe ;

 que s'il persiste à se mal conduire, il finira par se retrouver entre quatre murs avec des légionnaires distributeurs de baffes comme pédagogues ;

 Et que ni son père, ni qui que ce soit dans sa communauté, ne pourra rien y faire, est déjà sur le chemin de la rédemption.

 Si les professeurs sont respectés, qu'ils enseignent dans des bonnes conditions, il y aura plus de vocations.

Il faut rappeler que l'école républicaine a désiré plus contrôler l'esprit de nos enfants que les traiter avec égalité. La persistance d'écoles publiques d'élite, comme, autrefois, le lycée Thiers de Marseille ou, encore aujourd'hui, les lycées parisiens Henri IV, Louis Le Grand ou Condorcet, prouve bien que la République a toujours entendu bien ménager ses élites. 
Alors, maintenant qu'il est acté que l'Etat français du 21e siècle n'a plus le feu sacré qu'il avait au 19e pour entreprendre l'indispensable, et gigantesque, chantier de réforme de nos écoles ;

 Maintenant que nous avons compris que nos enseignants du 21e siècle, malgré l'abnégation héroïque de quelques-uns, ne sont que la pâle bobo-copie des hussards noirs de la république de l'époque de Jules Ferry ; il faut aller jusqu'au bout du raisonnement. Il faut se débarrasser d'un mammouth qui ne jure que par lui-même et contribue au chaos annoncé de notre société.

 

William Kergroach



37 réactions


  • Yann Esteveny 28 octobre 2020 12:35

    Message à Monsieur William Kergroach,

    L’« Éducation Nationale » n’a jamais eu pour volonté d’éduquer mais de fournir une propagande abrutissante, nivelé par le bas au nom de l’égalité et en conformité avec les intérêts du Régime.

    Une fois sorti du système « Éducation Nationale », les jeunes adultes seront la proie facile d’une classe politique démagogique relayé par des médias aux ordres. Ils ne comprendront rien au monde et trouveront refuge dans la consommation stupide de gadgets en tout genre et d’émissions télévisuelles vulgaires.

    Les professeurs convaincus de leur « mission » sont les meilleurs souteneurs de ce Régime. Voilà pourquoi les politiques se précipitent après le 16 octobre 2020 pour honorer la mémoire du professeur Samuel Paty ayant montré des abjections à la jeunesse au nom de la « liberté d’expression ».

    Respectueusement


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 28 octobre 2020 12:59

      @Yann Esteveny
      L’auteur le précise :

      Il faut rappeler que l’école républicaine a désiré plus contrôler l’esprit de nos enfants que les traiter avec égalité.


    • Yann Esteveny 28 octobre 2020 13:20

      Message à avatar Opposition contrôlée,

      L’un va avec l’autre. Plus l’égalité est vers le bas mieux la propagande passe.

      Pour la rentrée scolaire du 2 novembre 2020, une action éducative pour la jeunesse serait de composer une dissertation sur le sujet suivant : « Que pensez d’un Régime fondé par des coupeurs de tête en série ? »

      Respectueusement


    • gouzier gouzier 28 octobre 2020 13:27

      @Yann Esteveny

      "L’« Éducation Nationale » n’a jamais eu pour volonté d’éduquer mais de fournir une propagande abrutissante, nivelé par le bas au nom de l’égalité et en conformité avec les intérêts du Régime.« 

       
      Parce que vous croyez que si on supprime l’instruction des enfants par ce service public géant qu’est l’Éducation nationale pour la remplacer par l’école à la maison, vous allez supprimer la  »propagande abrutissante«  ? 

       
      Votre naïveté est confondante. Vous roulez à fond pour le Système qui veut supprimer l’Éducation nationale mais conserver des établissement d’enseignement réservés aux riches et gérés par des enseignants compétents, comme il veut supprimer peu à peu les hôpitaux pour conserver des cliniques privées réservées aux riches !

      Pour remplacer tout ça par l’école à la maison (et les consultations médicales en ligne). Ça fera des centaines de milliers de fonctionnaires qui se retrouveront au chômage et des gérants d’écoles privées (et de cliniques privées) qui se feront des couilles en or pendant que le bas peuple végétera dans une inalphabétisation rampante !

       
      Pour mettre quoi à la place ? L’école en ligne dont rêve l’oligarchie financière qui nous gouverne ! Les enfants y échapperont-ils à la propagande abrutissante ? Que nenni ! Il vous aurait suffi de faire un tour sur l’émission  »lumni«  mise en place à la télé par le régime durant le confinement et l’été qui a suivi, pour vous rendre compte à quel point les enfants resteraient définitivement décérébrés. On en ferait des moutons consommateurs, incapables de réfléchir sur leur situation. Savez-vous que »lumni" formait les élèves à la géopolitique sous forme de jeu ?!!!


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 28 octobre 2020 14:04

      @gouzier

      la formation permanente, qui est notre avenir, ça n’impliquera plus forcément le regroupement des écoliers dans des lieux d’enfermement, ça pourra faire tout à fait autrement, ça sera par au minitel, enfin tout ça

      Gilles Deleuze, 1987.



    • Ausir 28 octobre 2020 14:41

      @gouzier le Système qui veut supprimer l’Éducation nationale mais conserver des établissement d’enseignement réservés aux riches et gérés par des enseignants compétents

      L’état est mauvais gestionnaire , tout ce qu’il touche périclite 
      les fonctionnaires sont très mauvais pour gérer contrairement au privé , (ce n’est pas faute d’avoir essayer le système aimerait bien pourtant que ca fonctionne et garder la main mise que ce soit pour les écoles ou les hopitaux , mais c’est une perte d’argent sans fond sans aucun résultat)
      La raison c’est la nature humaine et la mentalité gauchiste :
      :quand on n’est pas sanctionné sur ses deniers et qu’on a son salaire même en travaillant mal , il n’y a pas de raison de se priver si les bons ne reçoivent pas plus que les autres , ceux qui sont paresseux et incompétents .
      Celui qui est bon est discriminé au nom de l’égalité , pas de hiérarchie .Le niveau c’est celui du plus bas .


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 28 octobre 2020 15:05

      @Ausir
      les fonctionnaires sont très mauvais pour gérer contrairement au privé

      Dans la mesure où l’état privatise toutes les activités « rentables » et conserve celles déficitaires, les dés sont un peu pipés... 
      D’autre part, je serai curieux de savoir ce que vous connaissez réellement des entreprises privées. Pour avoir parcouru une multitude de grands groupes lors de ma carrière de consultant, j’y ai vu de la gabegie à tous les étages. Simplement, ça ne se sait pas. 
      Quand la SNCF (monstre bureaucratique par ailleurs) achetait des trains trop larges pour ses quais, il y a eu déferlement de commentaires mettant tout sur le dos de son statut public. Mais si l’entreprise avait été privée, personne n’aurait rien su, et le mythe de la bonne gestion par le privé n’aurait pas été égratigné...


    • Yann Esteveny 28 octobre 2020 15:30

      Message à avatar gouzier,

      Le choix n’est pas entre l’ « Éducation Nationale », l’éducation privée élitiste ou l’éducation sans professeur. Le choix est entre une bonne éducation et un avatar d’éducation qui se rapproche plutôt d’une sorte d’instruction élémentaire conforme à l’idéologie du Régime.

      Le Régime cherche à interdire l’éducation à la maison qui échappe trop à son contrôle. Les enfants qui apprennent par eux-mêmes ou par leur parent et dépassent le niveau médiocre dispensé sont très mal vus par les professeurs de l’« Éducation Nationale » qui respectent avant tout le programme.

      Ne vous inquiétez pour les professeurs, le Régime sera parfaitement reconvertir une armée de professeurs qui lui sont fidèles en contrôleurs à distance de la conformité de l’éducation perçu par les enfants. Évidemment ceux qui voulaient sincèrement éduquer n’auront pas leur place dans cette nouvelle donne mais ils pourront peut-être s’intéresser à la nature de l’ « Éducation Nationale » qui a toujours été un instrument de contrôle du Régime.

      Je vous cite : « Savez-vous que « lumni » formait les élèves à la géopolitique sous forme de jeu ?!!! ».

      J’ai heureusement plus de télévision depuis longtemps car les chaînes de télévision sont précisément celles qui vous attachent à la propagande du Régime. Cela m’a permis de me former à l’Histoire comme à la Géopolitique avec des auteurs sérieux dont la place n’est pas permise ni dans l’« Éducation Nationale », ni sur les télévisions, ni parfois même sur Wikipédia, ni parfois même sur le Web !

      Respectueusement


    • gouzier gouzier 28 octobre 2020 16:12

      @Yann Esteveny

      « Le Régime cherche à interdire l’éducation à la maison qui échappe trop à son contrôle. »

       
      Je crois que vous donnez trop de crédit à quelques propos trompeurs entendus sur les merdias. Le Système qui régit la quasi totalité de l’oxydent veut évidemment privatiser l’enseignement comme il veut privatiser les soins, l’assurance chômage (en cours), le régime des retraites (en cours) et toutes les entreprises rentables financièrement ou participant au conditionnement des populations.

       
      L’enseignement à la maison (par la télé ou par Internet) tomberait en totalité sous son contrôle. Les « programmes » seraient concoctés pour muer les « élèves » en bons consommateurs dénués de tout esprit critique. Les séances « lumni » qui ont sévi de mars à septembre sur nos chaînes étatiques étaient encore exemptes de publicité mais ça ne durera pas. Ceux qui voudront faire échapper leurs enfants à cette décérébration en règle pourront toujours les inscrire dans des écoles privées payantes.


    • Ausir 28 octobre 2020 16:40

      @Opposition contrôlée

      Plus c’est grand moins c’est bien géré ,je ne parlais pas des grands groupes mais des entreprises familiales d’antan du temps des petites et moyennes industries françaises soieries de Lyon, meubles ..

      Je connais la question des cliniques privées du temps qu’elles appartenaient encore à une seule personne :généralement à un chirurgien et géré par lui ,
      j’ai eu très jeune l’exemple dans ma famille proche , de plusieurs cas .Il y avait entre 50 et 100 salariés plus les chirurgiens indépendants à gérer .Les repas était faits sur place avec un chef cuisinier digne d’un bon restaurant ,C’était beaucoup mieux qu’actuellement et la prise en charge plus humaine .

      Et bien pas besoin d’avoir fait une grande école de commerce pour avoir du bénéfice et faire bien le travail :le patron avait double casquette chirurgien et gestionnaire .Il suffit de savoir faire une soustraction entrées-dépenses et de ne pas faire de dépenses inutiles .
      Ca fonctionnait moins bien quand il y avait plusieurs actionnaires :moins de bénéfice , 
      la gestion n’est pas une question d’école mais de mentalité : ceux qui réussissent savent le faire naturellement et ce sont ceux à qui les parents ont appris à faire des économies et gérer leur budget .

      les prix de journée étaient plus bas que dans les hopitaux et pourtant le bénéficie étaient plus important quand les hopitaux déficitaires :

      c’est juste qu’il faut avoir le sens de l’économie et gérer comme si c’était son argent , ce que sont incapables de faire la plupart des salariés .


    • Yann Esteveny 28 octobre 2020 16:49

      Message à avatar gouzier,

      Les difficultés pour les familles afin de donner l’école à la maison sont réelles depuis bien longtemps. Le Régime accentue sa pression lorsque ces familles s’organisent afin de salarier un professeur. Les « écoles sous contrat » ou les « écoles hors contrat » se voient imposées un pacte qui sent le souffre.

      La laïcité de la République enseigné aux enfants est le programme religieux de la franc-maçonnerie. A ce jour, vous pouvez encore trouver des vidéos de la part de l’ancien Ministre de l’Éducation Vincent Peillon sur la plateforme Youtube dans lequel il explique cela.

      Un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=A_wqUYjOQLc

      Respectueusement


  • Octave Lebel Octave Lebel 28 octobre 2020 13:30

    « Maintenant que nous avons compris que nos enseignants du 21e siècle, malgré l’abnégation héroïque de quelques-uns, ne sont que la pâle bobo-copie des hussards noirs de la république de l’époque de Jules Ferry ; il faut aller jusqu’au bout du raisonnement. Il faut se débarrasser d’un mammouth qui ne jure que par lui-même et contribue au chaos annoncé de notre société. »

    Comme cela est original ? J’ai entendu une fois dans les années 2000 à l’Ecole Supérieure de l’Education Nationale de Poitiers la même profession de foi par le numéro 2 de l’OCDE en charge du secteur éducation. En plus structuré et sophistiqué. Paradoxalement, l’objectif avancé était plus clair, la rentabilité et une bonne hiérarchisation de la société sans faux espoirs pour les mal partis.

     Votre démagogie du jour, c’est un peu lourd. Vous ne pensez pas que les lecteurs d’Agoravox méritent mieux.

     

    En fait, l’Education Nationale fonctionne beaucoup mieux que ce vous dites. De où viennent nos ingénieurs qui ont conçu par exemple nos avions et fusées, nos trains, nos voitures, nos médecins et personnels soignants, nos électroniciens, nos paysagistes etc…formés à leur très grande majorité dans le service public. De où vous vient cette jouissance à cracher sur nos enseignants en fait en ayant l’air de les défendre.

    Pourquoi ne pas dire que les classes dirigeantes de notre pays ont cantonné nos enseignants dans un statut infériorisé contrairement aux autres pays européens et ont systématiquement attribué des moyens d’enseignements inférieurs comme pour les autres services publics aux territoires socialement défavorisés si on regarde conjointement pour un territoire l’offre de formation, la carte scolaire qui entretient la non-mixité sociale en lien avec la non mixité des quartiers jusqu’au ghetto quelque fois. C’est la honte de notre pays bien camouflée avec l’aide précieuse des médias et d’une partie de l’encadrement de l’institution et de quasiment tous les ministres qui ont entretenu le système par des rustines ou l’ont aggravé. A leur décharge, ils sont tributaires des politiques publiques qui concernent la politique de la ville, la politique sociale, le logement etc… Qui ne voit pas que cette institution en tant que service public est encore une des colonnes vertébrales de notre pays et que les valeurs qu’elle porte sont insupportables pour nos tenants du néolibéralisme et de l’effacement de la culture et de la mémoire pour le plus grand nombre. Cet enjeu est vital pour notre démocratie et république.

    On vient de passer en douce l’essentiel de l’apprentissage au privé alors que les CFA de l’EN étaient ceux qui avaient la meilleure réussite (rapport entrants/diplomés).

    L’école aggrave les différences sociales ? Ce sont les conditions de vie matérielles et morales qui creusent les écarts pas l’inverse qui découlent des politiques globales menées.


    • Trelawney 28 octobre 2020 13:48

      @Octave Lebel
      Regardez plutôt ceci https://www.youtube.com/watch?v=rKNih-ZUymk

      De où viennent nos ingénieurs qui ont conçu par exemple nos avions et fusées, nos trains, nos voitures, nos médecins et personnels soignants, nos électroniciens, nos paysagistes etc…
      Vous êtes en train de parler de personnes qui ont au plus tard été à l’école primaire entre 1980 et 1990. Mais les choses évoluent et pas toujours en bien (voir le lien plus haut)
      D’ailleurs de quelle nationalité seront nos futurs ingénieurs, médecins, commerciaux. Certainement pas français

      On vient de passer en douce l’essentiel de l’apprentissage au privé alors que les CFA de l’EN étaient ceux qui avaient la meilleure réussite (rapport entrants/diplomés).
      Parlons en de l’apprentissage en France. Dans ce domaine c’est le pays le plus merdique d’Europe (Allez donc voir ce qu’il se fait dans des pays comme l’Allemagne, L’Autriche, la Pologne pour nous parler de CFA). Il y a cependant un léger mieux avec les contrats d’alternance (surtout pour l’encadrement)


    • Octave Lebel Octave Lebel 28 octobre 2020 19:56

      @Octave Lebel

      J’ai regardé la video que vous signalez. Qui parle du 93.

      Je maintiens. Nous avons un outil très performant quand il dispose des moyens et des modalités d’organisation appropriés comme c’est le cas de nos établissements de soins.

      Ce n’est pas pour rien que j’ai parlé de tabou et de la responsabilité des ministres et d’une partie de l’encadrement. JM Blanquer, responsable à haut niveau dans l’EN depuis 2004, n° 2 du ministère sous Sarkozy (2009-2012) découvre ( ?) en 2017 que l’enseignement primaire est sous-doté et prend des moyens dans le second degré en progression démographique pour compenser. Sous Sarkozy et Blanquer, la formation initiale des enseignants avaient fait l’objet d’une baisse importante de moyens pour une meilleure performance ( !?)…

      Concernant le remplacement, le nombre d’enseignants remplaçants qualifiés a diminué si vous faites un suivi sur plusieurs années. Pour le reste, on s’adresse dans l’urgence à pôle emploi en recrutant pour un contrat temporaire ce que l’on trouve en terme de diplôme ou expérience professionnelle au plus près ou au moins éloigné de la discipline ou du poste. Au mieux un accompagnement léger est donné quand c’est possible… A votre avis quels types d’établissements sont servis en premier ? Inutile de dire que ces dernières personnes ont beaucoup de courage et de mérite.

      Concernant l’apprentissage, j’ai fait une comparaison interne sur ce que je connais bien. Votre jugement au niveau européen me semble expéditif .Je n’ai pas étudié les autres systèmes mais je sais qu’il faut de la rigueur pour le faire si on veut comparer. Ages concernés, type de contrat, types de diplômes délivrés et possibilité de poursuite de formation, modalités d’insertion à la sortie, à 6 mois, types d’alternance et partage des tâches centre de formation/entreprise entre autres. A noter, les statistiques sur eurostat quand elles existent sont souvent trop générales pour établir une comparaison pertinente. Il y a du travail.


    • Octave Lebel Octave Lebel 28 octobre 2020 20:02

      @Trelawney

      J’ai regardé la video que vous signalez. Qui parle du 93.

      Je maintiens. Nous avons un outil très performant quand il dispose des moyens et des modalités d’organisation appropriés comme c’est le cas de nos établissements de soins.

      Ce n’est pas pour rien que j’ai parlé de tabou et de la responsabilité des ministres et d’une partie de l’encadrement. JM Blanquer, responsable à haut niveau dans l’EN depuis 2004, n° 2 du ministère sous Sarkozy (2009-2012) découvre ( ?) en 2017 que l’enseignement primaire est sous-doté et prend des moyens dans le second degré en progression démographique pour compenser. Sous Sarkozy et Blanquer, la formation initiale des enseignants avaient fait l’objet d’une baisse importante de moyens pour une meilleure performance ( !?)…

      Concernant le remplacement, le nombre d’enseignants remplaçants qualifiés a diminué si vous faites un suivi sur plusieurs années. Pour le reste, on s’adresse dans l’urgence à pôle emploi en recrutant pour un contrat temporaire ce que l’on trouve en terme de diplôme ou expérience professionnelle au plus près ou au moins éloigné de la discipline ou du poste. Au mieux un accompagnement léger est donné quand c’est possible… A votre avis quels types d’établissements sont servis en premier ? Inutile de dire que ces dernières personnes ont beaucoup de courage et de mérite.

      Concernant l’apprentissage, j’ai fait une comparaison interne sur ce que je connais bien. Votre jugement au niveau européen me semble expéditif .Je n’ai pas étudié les autres systèmes mais je sais qu’il faut de la rigueur pour le faire si on veut comparer. Ages concernés, type de contrat, types de diplômes délivrés et possibilité de poursuite de formation, modalités d’insertion à la sortie, à 6 mois, types d’alternance et partage des tâches centre de formation/entreprise entre autres. A noter, les statistiques sur eurostat quand elles existent sont souvent trop générales pour établir une comparaison pertinente. Ce n’ est pas simple.


    • Trelawney 29 octobre 2020 07:53

      @Octave Lebel
      J’ai regardé la video que vous signalez. Qui parle du 93. Que ce soit le 93 ou pas n’est pas le problème.
      On a une jeune fille qui nous explique qu’elle a rempli une demande d’embauche en y mettant sont diplôme universitaire et c’est tout, qu’elle n’a eu aucun entretien préalable au rectorat ou ailleurs et qu’elle a été mise en fonction de suite dans une école pour y faire un remplacement. Elle est entrée dans l’école sans décliner son identité (bonjour les pédophiles), n’a rencontré ni directeur ni même collègue. Après un temps une collègue lui a dit de chercher les enfants répartis dans les différentes classes et ce sont les enfants CM1 qui lui ont indiqué la salle de classe où elle devait faire cours. Pour les cours elle n’a même pas reçu un livre, une notice pour lui indiquer le programme scolaire qu’elle devait enseigner.
      Je ne sais pas si un jour vous avez déjà visiter une entreprise quelconque, mais je vous assure que dans la moindre TPE PME ca ne se passe pas du tout comme cela. C’est un peu plus « professionnel ».
      Si demain on agit de la sorte dans la police pour l’embauche des adjoints de sécurité, faudra porter un gilet pare balle pour faire ses courses.


    • Octave Lebel Octave Lebel 29 octobre 2020 18:17

      @Trelawney

      Est-ce que j’ai dit que ce témoignage est faux ? Est-ce que j’ai dit que le remplacement se passait bien ? J’ai apporté des explications et de l’information.Désolé si je vous ai dérangé.


  • Clocel Clocel 28 octobre 2020 13:42

    Z’avez pas honte ?

    Foutre en l’air le pilier principal du dogme laïcard !

    Z’allez heurter les croyants, qui du coup ne vont pas savoir quoi jeter dans l’urne la prochaine qu’ils seront convoqués à la grande messe « démocratique »...

    Le deuxième budget ? L’armée...

    Comment voulez-vous qu’on puisse envoyer crever toute une génération dans les tranchées sans un minimum de conditionnement ?

    Déjà que les allemands ne sont plus très chauds pour nous donner la réplique...

    Allons, allons, soyons sérieux, que diable !


    • Trelawney 28 octobre 2020 13:56

      @Clocel
      Le deuxième budget ? L’armée...
      1° budget : Remboursement de la dette 140 milliards par an
      2° budget : Enseignement scolaire 74 milliards par an
      3° budget : Défense 46 milliards par an
      4° budget : CICE 38 milliards par an
      5° budget : Recherche universités enseignement supérieur 28 milliards par an


  • rogal 28 octobre 2020 13:42

    Le patronat au pouvoir, vite, pour la Rééducation nationale !


    • gouzier gouzier 28 octobre 2020 16:17

      @rogal

      « Le patronat au pouvoir, vite... ! »

      Au cas où vous ne l’auriez pas constaté, il y est déjà et depuis belle lurette.


    • rogal 28 octobre 2020 20:04

      @gouzier
      En partie vrai seulement. La preuve : cet article.


  • zygzornifle zygzornifle 28 octobre 2020 13:50

    Comme le disait Frank Zappa, l’école sert a fabriquer des mollusques que l’on envoie ensuite travailler .... 


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 28 octobre 2020 13:52

    Ah ! Quand l’église enseignait, c’était quand même autre chose, et pas de théorie de l’évolution, pas de théorie du genre, pas de critique de l’homophobie, pas de critique du racisme, enseignement de l’histoire à peu près correcte, les sciences étaient rigoureuses, et on savait pourquoi le monde avait été créé.


    • Gollum Gollum 28 octobre 2020 14:30

      @Daniel PIGNARD

      les sciences étaient rigoureuses

      Absolument.

      Mais si ça peut vous rassurer l’auteur du texte considère les mammouths comme espèce non éteinte ! Il a en effet comparé l’EN à un.. mammouth.

      Mais heureusement tout va rentrer dans l’ordre dans 15 jours grâce au grand monarque... smiley


  • Clark Kent Séraphin Lampion 28 octobre 2020 14:11

    Tout comme le christianisme fonctionne sur le mythe de la sainte trinité (père, fils, saint-esprit), et tout comme l’ancien régime fonctionnait sur le mythe du triangle (noblesse clergé, tiers-état), l’école en France repose sur un mythe triangulaire (savoir, savoir-faire, savoir-être).

    Cet imaginaire de l’institution scolaire a trouvé un embryon de réalisation pour ce qui est du « savoir » avec les modèles de la troisième république (sanctionné par le défunt certificat d’études) et de l’université (regroupement des vieilles « facultés » plus ou moins confessionnelles).

    Les besoins du patronat en compétences coûteuses à acquérir ont permis de faire prendre en charge cet investissement par l’état et de réaliser le deuxième volet du triptyque, le « savoir-faire », à travers l’apprentissage, les lycées techniques, les IUT et les « grandes écoles ».

    Par contre, la dimension du « savoir-être » est toujours restée un « option » reléguée à l’EPS et aux arts (dramatique, plastique, musical…).

    Les compétences professionnelles exigées par les entreprises évoluant de plus en plus vite, les formations ont tendance à être de plus en plus pirses en charge par les entreprises elles-mêmes (subventionnées pour ça !), et Wikipédia, aussi partial et partiel soit-il, concurrence dangereusement la diffusion de la substantifique moelle par des ânes.

    Reste le « savoir-être » qui, en France est transmis par les us et coutumes familiaux, mais pas par l’école comme c’est le cas en partie dans les pays anglophones où même les débiles sont capables de faire un « speech » au mariage des leur belle-sœur.

    Avec un tel bilan, se cramponner au modèle du mythe fondateur tient de la croyance plus que de la raison.


  • Buzzcocks 28 octobre 2020 16:07

    Normalement, il faut 6-7 ans pour former un médecin via l’éducation nationale, mais on le voit sur agoravox, tous les intervenants sont médecins épidémiologistes, et savent ce qu’il faut faire pour vaincre le virus. Bref, avec internet, plus besoin de prof, on va suragoravox et on sait soigner mais on sait aussi tout sur la politique, sur les USA, on maitrise tous les sujets en 2 clics.

    Pourquoi se faire chier à aller à l’école alors qu’il suffit d’apprendre la médecine en lisant Duguet, l’économie en lisant spartacus, et pour la situation politique des USA, je m’en remets au clairvoyant Nounouille.


    • Trelawney 28 octobre 2020 17:10

      @Buzzcocks
      Sauf que si tu veux opérer quelqu’un et que tu n’as pas ton diplôme de chirurgie et bien tu n’es juste qu’un sérial killer


  • tashrin 28 octobre 2020 17:01

    C’est drole...

    Pourquoi ne pas laisser nos écoles à des entrepreneurs (mot haï de la gauche)

    C’est vrai que la délégation de service public, ca fonctionne vachement bien, ya qu’à voir les autoroutes :)

    L’entrepreneuriat suppose une rentabilité, donc une maximisation des profits et une minimisation des charges. ce qui est par definition contraire à une mission de service public. Depuis qu’on gere l’hopital comme une entreprise, on a bien vu ce qu’on devait voir : une catastrophe totale et absolue... Idem sur le ferroviaire en grande bretagne, sur les concessions d’autoroute, la poste, etc etc...

    Ce serait donc une école publique, ouverte à tous, mais gérée par des entrepreneurs privés, pas par des fonctionnaires

    ouverte à tous suppose sans sélection. Retour au paragraphe précédent, si on est dans une logique entrepreneuriale, ca ne peut pas fonctionner comme cela.

    Par ailleurs, il ya toujours eu un débat sur la fonction de l’Education nationale : doit elle former des citoyens (esprit critique, instruction civique) ou préparer à un métier (les programmes étant donc dictés par les besoins du marché de l’emploi) ? 

    Ces entreprises pédagogiques privées ne seraient pas maîtresses, non plus, de leur lieu d’implantation, mais seraient obligées de reprendre les zones géographiques selon les besoins de l’Etat. La rémunération par élève serait, de toute façon, identique, quelle que soit la zone géographique

    Idem, incompatible avec une logique entrepreneuriale privée. Si je suis pas libre de sélectionner ma clientèle et ma zone de chalandise, ca n’est pas une entreprise privée ou alors sous contrat avec l’Etat. Ce qui existe déjà et ne marche pas forcément très bien

    Qu’importe que ces écoles privées soient confessionnelles, elles ne pourront pas être radicales

    C’est déjà le cas

    Si les professeurs français étaient mieux rémunérés, à la hauteur de leurs homologues européens, il y aurait plus de vocation

    C’esté vident que ca joue sur l’attractivité. Mais pour la plupart des profs, le salaire n’est qu’un élément pas forcement primordial. La considération dont ils sont l’objet, les moyens dont ils disposent pour exercer leurs missions en revanche... Et dans une optique de privatisation, seul le CA généré permettrait de financer les charges. Ce qui pose la question de l’homogeneité territoriale : peut on serieusement imaginer que l’enseignement en Seine St Denis sera le meme qu’à neuilly ?

    L’enfant reste à sa place, le professeur seul a autorité. Si n’importe quel élève, n’importe quel parent peut menacer un professeur, contester son enseignement,

    Techniquement, c’est déjà le cas. Les programmes sont nationaux, les ecoles privées sont sous contrat pour les faire appliquer, idem pour l’Ecole à la maison

    La question c’est pourquoi ca n’est pas appliqué dans la réalité alors que c’est bien la regle

    En fait, pas mal de vos arguments sont exactement ceux qui ont amené à... la mise en place de l’education nationale :)

    Avant de pretendre revolutionner le systeme, faut déjà comprendre l’existant


  • ETTORE ETTORE 28 octobre 2020 17:12

    M’enfin ,,,, ????

    Avec tout ce qu’on entend depuis des lustres...... On parle encore au futur ?

    ’« Faut il supprimer l’Education Nationale ? »

    Mais le cadre global «  Education Nationale » est mort et enterré depuis belle lurette.

    Ne subsiste qu’un écho, une illusions plus ou moins délétère, de ce qui fut, et qui ne seras jamais plus, 

    Histoire de faire concurrence aux châteaux hantés écossais .

    Ce BLOB impalpable est en éxistance libre, assure un poste ministériel, gère les présences, exécute certains...

    Qui vas y mettre les doigts ?.


  • LeMerou 28 octobre 2020 17:26

    52 milliards d’euro.. 

    Bon il est sur que cette institution à un besoin urgent d’être réformée et en profondeur. Notamment sur la mentalité (j’ai noté que pour une fois il n’y avait pas eu la traditionnelle grève de la rentrée, pour les conditions de travail, les salaires, les trucs habituels..), maintenant dans le chiffre global, il n’y a pas que les salaires fort heureusement, même si il y a trop de monde coté administratif.

    Il y a les constructions d’écoles, de lycées, de collèges aux nouvelles normes, enfin les toutes dernières voire plus, tant qu’à faire le pognon tombe de toute manière.

    Un collège c’est entre 10 et 20 millions d’euros..et plus si affinité "En fonction généralement en fonction de l’ego du Pdt du Conseil Général l’addition peut être très lourde..)

    Puis après, faut le faire fonctionner les 61500 établissements existant (chauffage, élec, etc...), l’entretenir, etc, etc...Il n’est donc pas si facile de dire si c’est trop.

    Maintenant coté enseignement, bon.

    Chaque écolier à l’âge de 16 ans doit à minima savoir lire, écrire et compter, avoir quelques notions élémentaires de Géographie, d’histoire aussi, avoir les bases minimales d’une deuxième langue.. (l’anglais en autre).

    Hier, ou fut un temps devrais je dire, cela était enseigné correctement, mais voilà, il à fallu moderniser la méthode d’enseignement (ça fonctionnait trop bien), et à chaque changement de gouvernement chaque Ministre y va de son truc, modifie le truc de son prédécesseur, ou la casse et ça depuis un bail...

    Difficile alors pour les profs de changer de méthode d’enseignement à chaque Ministre, ils ont plus de boulot à apprendre ce qu’il doivent faire qu’à enseigner..lol

    C’est quand même un peu pour ça que c’est le bordel, ajouté à cela une syndicalisation ne prenant pas véritablement en compte l’élève.

    Les droits et les devoirs, depuis longtemps, ce sont les droits qui sont exigés en oubliant les devoirs.


  • tonimarus45 28 octobre 2020 17:40

    bonjour -la diference entre le laique et le prive c’est que le laique est gratuit tandis que le prive non content de reçevoir des subsides de l’etat il encaisse le paiement des parents de ses eleves-Naturellement il est plus facile ainsi d’avoir de meilleurs eneeignants et en outre un eleve qui pose probleme peut etre renvoye et ou atterit"il ?????????On voit que les fachos etonnamment fleurissent en automne


  • Esprit Critique 28 octobre 2020 17:56

    Mais que va t’on faire des milliers de tarés, qui grenouille a Paris, et qui ont inventé ça :

    Un ballon = « référentiel bondissant »

    Le badminton = « activité duelle de débat médiée par un volant »

     Tenir un crayon = Apprendre à manier "l’outil scripteur

    Puisque l’on a supprimé la peine de mort. Faut les interner ad Vitam, 

    Et les syndicalistes gochiasses de l’EN, stade ultime de la démagogie idéologique ! Faudrait agrandir le site d’enfouissement des déchets radioactifs pour les y enterrer.


  • eddofr eddofr 28 octobre 2020 18:55

    Bon, je résume, vous voulez une école publique sans fonctionnaires.

    Vous voulez une école publique gérée par des entrepreneurs privés avec « délégation de service public » ou « concession de service public » (la différence est subtile, mais les conséquences « légales » et « tarifaires » peuvent ne pas l’être).

    Cela existe déjà dans de nombreux domaines.

    Intéressez vous à ces délégations, à leur fonctionnement et à leurs dysfonctionnements.

    Vous arriverez peut-être à la conclusion que ce n’est pas les fonctionnaires qu’il faut désarmer, mais les politiques.

    Si notre éducation nationale est si mauvaise, c’est plus certainement à cause des « règles » et « programmes » qu’on lui impose depuis le ministère et qu’on change à chaque nouveau ministre ...

    PS.

    Pour ma part j’ai complètement raté ma scolarité publique.

    J’en ai été éjecté sans ménagement (exclu avec mention « non admis à redoubler quelle que soit la classe et quel que soit l’établissement »), pour cause « d’incompatibilité avec le système éducatif » 2 mois avant l’examen du BAC ...

    BAC que j’ai, dans ces conditions, évidemment raté (moyenne 9,98 au premier tour, et 9,98 après l’oral rattrapage ... « on se demande pourquoi »).

    Ensuite, j’ai travaillé, économisé et payé de ma poche une école privée pour obtenir une équivalence et reprendre mes études.

    Je ne suis donc guère soupçonnable de sympathie à l’égard de cette administration.


  • GoldoBlack 29 octobre 2020 10:52

    Et encore un expert qui parle de ce qu’il ne connaît pas... Et qui raconte de la merdre.


  • Léon 29 octobre 2020 11:10

    Reprenons les bases

    « Le but de l’instruction n’est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les rendre capable de l’apprécier et de la corriger. » (Condorcet)

    L’idée qu’on doive conformer la jeunesse à une sorte de dogme officiel rebute des révolutionnaires tels que Condorcet. L’instruction condorcétienne, en effet, vise au développement des facultés individuelles en s’appuyant sur la raison, exalte le mérite individuel et fait de la fraternité la résultante de la liberté et de l’égalité (et non leur présupposé). Contrairement aux tenants du modèle spartiate, Condorcet affirme qu’on ne peut pas se fonder sur l’affectivité, l’enthousiasme : « Ainsi, former d’abord la raison, instruire à n’écouter qu’elle, à se défendre de l’enthousiasme qui pourrait l’égaler ou l’obscurcir, et se laisser entraîner ensuite à celui qu’elle approuve ; telle est la marche que prescrit l’intérêt de l’humanité, et le principe sur lequel l’instruction publique doit être combinée. » L’instruction à l’Etat, l’éducation aux familles. Les préalables à un débat sur l’Ecole et son rôle sont de connaître l’histoire de l’institution et se demander pourquoi cet acharnement à faire disparaître le mot instruction dans le nom même de cette institution.


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