lundi 21 avril - par Giuseppe di Bella di Santa Sofia

François, le pape rebelle : une révolution inachevée pour l’Église catholique

Le lundi 21 avril 2025, la mort du pape François, né Jorge Mario Bergoglio, a clos un pontificat de douze ans marqué par une audace réformatrice sans précédent. Premier pape jésuite et américain, il a tenté de dépoussiérer une Église catholique ankylosée, en s’ouvrant aux marges. Mais ses efforts, entre gestes symboliques et résistances internes, ont-ils vraiment transformé l’institution plurimillénaire ?

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Un pape des marges : les fondations d’une vision réformatrice

Jorge Mario Bergoglio, devenu François en 2013, n’était pas destiné à bouleverser l’Église catholique. Né en 1936 dans le quartier populaire de Flores à Buenos Aires, il grandit dans une Argentine marquée par les inégalités et les soubresauts politiques. Ordonné prêtre jésuite en 1969, il forgea une spiritualité ancrée dans la proximité avec les pauvres, influencée par la théologie de la libération, bien qu’il s’en distançât prudemment sous la dictature argentine (1976-1983). Son élection, à 76 ans, surprit : un non-européen, jésuite, choisi pour succéder à Benoît XVI, théologien conservateur. Dès ses premiers mots – un simple "Buonasera" lancé à la foule – François signala une rupture : celle d’un pasteur humble, loin des fastes pontificaux.

 

File:Coat of arms of Franciscus.svg

 

Sa vision réformatrice s’enracinait dans une conviction : l’Église devait être une "maison ouverte à tous", selon ses mots lors de l’audience générale du 28 août 2013. Rejetant le moralisme rigide de ses prédécesseurs, il prônait une pastorale de la miséricorde, inspirée par le Concile Vatican II (1962-1965). Ses gestes – refuser les appartements pontificaux pour une modeste résidence à la maison Sainte-Marthe, laver les pieds de prisonniers ou de réfugiés – n’étaient pas de simples coups médiatiques. Ils traduisaient une volonté de recentrer l’Église sur les périphéries, ces "marges" où il voyait la présence du Christ. Pourtant, cette approche heurta une Curie romaine habituée à la centralité doctrinale et au contrôle hiérarchique.

François comprit vite que moderniser l’Église impliquait de confronter ses rigidités internes. Il lança le Synode sur la famille (2014-2015), un processus consultatif inédit, visant à débattre des défis pastoraux : divorcés remariés, contraception, homosexualité. Ce fut un premier choc : jamais un pape n’avait osé ouvrir un tel espace de dialogue, risquant de fissurer l’unité catholique. Mais cette audace, saluée par les progressistes, alarma les conservateurs, qui y virent une menace contre le dogme. Dès lors, François navigua entre deux feux : réformer sans rompre, inclure sans désavouer la tradition.

 

Une main tendue aux homosexuels : entre ouverture et limites doctrinales

L’un des marqueurs du pontificat de François fut son approche des personnes homosexuelles, un sujet explosif pour l’Église. En 2013, dans l’avion le ramenant des Journées mondiales de la jeunesse à Rio, il lâcha une phrase devenue célèbre : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?". Ce n’était pas un blanc-seing à l’homosexualité – le Catéchisme de l'Église catholique qualifie toujours les actes homosexuels d’"intrinsèquement désordonnés" – mais un changement de ton radical par rapport à Jean-Paul II, qui dénonçait l’homosexualité comme un "péché" majeur, ou à Benoît XVI, qui la voyait comme une "menace" à la famille. François, lui, voulait accueillir sans condamner.

 

The Advocate's Person of the Year: Pope Francis | Advocate.com

 

Son discours évolua avec audace. En 2020, dans le documentaire Francesco, il défendit l’union civile pour les couples homosexuels : "Les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce qu’il faut, c’est une loi d’union civile, elles ont le droit d’être couvertes légalement". Cette prise de position, inédite pour un pape, provoqua une onde de choc. Les progressistes y virent une révolution, les conservateurs une trahison. Pourtant, François ne toucha pas à la doctrine : il réaffirma que le mariage restait l’union d’un homme et d’une femme. Cette tension – ouvrir la pastorale sans réformer le dogme – fut au cœur de sa stratégie, mais aussi de ses limites.

Le point d’orgue vint en 2023 avec Fiducia Supplicans, une déclaration autorisant les bénédictions de couples de même sexe, à condition qu’elles ne soient pas confondues avec le sacrement du mariage. Ce texte, signé par François, fut salué comme un "grand pas" par le sociologue Josselin Tricou, mais critiqué par les épiscopats africains, notamment au Nigeria et en République démocratique du Congo, qui y virent une concession à l’Occident. François, conscient des divisions, insista sur la miséricorde : "Nous sommes tous des enfants de Dieu", répétait-il. Mais son usage maladroit du terme "frociaggine" (un mot italien péjoratif pour "pédés") en 2024 ternit son image, révélant les limites d’un pape octogénaire, prisonnier de sa génération et de sa culture.

 

Les migrants : un combat pour la "civilisation de l’accueil"

François fit des migrants une priorité absolue, voyant en eux les "crucifiés d’aujourd’hui". Sa visite à Lampedusa en 2013, île symbole des drames migratoires, marqua les esprits. Il y dénonça la "globalisation de l’indifférence" et pleura les morts en mer, un geste qui contrastait avec la frilosité de ses prédécesseurs. Ce n’était pas qu’un symbole : François ancrat sa réflexion dans la doctrine sociale de l’Église, notamment le principe de la destination universelle des biens, énoncé par Pie XII en 1952, qui légitime un droit naturel à l’immigration. Pour lui, accueillir était un impératif évangélique.

Ses prises de position furent sans équivoque. En 2017, il déclara que la sécurité personnelle devait primer sur la sécurité nationale, une phrase qui déclencha une polémique. En 2024, il qualifia de "péché grave" les tentatives de repousser les migrants, dénonçant les "cimetières" de la Méditerranée et du désert. Ces mots, prononcés lors d’audiences générales, visaient autant les politiques restrictives des États que les consciences des fidèles. Il soutint des initiatives concrètes, comme les corridors humanitaires pour les réfugiés syriens, et rencontra des migrants lors de ses voyages, notamment en Irak en 2021.

Mais ce plaidoyer se heurta à des résistances. En Europe, des catholiques conservateurs, proches des mouvements populistes, reprochèrent à François un "angélisme" déconnecté des réalités. Aux États-Unis, son opposition aux politiques anti-immigration de Donald Trump lui valut des critiques acerbes. Même au sein de l’Église, certains évêques, notamment en Afrique, plaidèrent pour des approches plus pragmatiques, craignant que l’accent mis sur les migrants ne détourne des priorités locales. François, inflexible, voyait dans ce combat un test pour l’humanité de l’Église : "Dieu voit les migrants que personne ne veut voir", martelait-il.

 

Une Église divisée et un héritage fragile

Les réformes de François ne se firent pas sans heurts. La Curie romaine, bastion du conservatisme, freina ses initiatives. Le Synode sur la synodalité (2021-2024), conçu pour décentraliser l’Église et donner voix aux laïcs, fut critiqué comme une "occidentalisation" par les épiscopats du Sud. Les cardinaux ultraconservateurs, comme l’Américain Raymond Burke, accusèrent François de diluer la doctrine. En 2018, l’archevêque Carlo Maria Viganò alla jusqu’à demander sa démission, l’accusant de couvrir un "réseau homosexuel" au Vatican. Ces attaques, souvent relayées par des médias de droite, révélèrent la profondeur des fractures.

François lui-même contribua à ces tensions par ses maladresses. Ses propos spontanés, comme l’association de l’homosexualité à la "psychiatrie" en 2018, nécessitèrent des clarifications. Sa santé fragile, marquée par une hospitalisation pour pneumonie en 2025, limita sa capacité à imposer ses réformes. Surtout, il ne toucha pas aux structures fondamentales de l’Église : le célibat sacerdotal, l’exclusion des femmes du sacerdoce et la centralité du Magistère restèrent intacts. Pour le sociologue Olivier Bobineau, François "avançait à pas feutrés", conscient que des changements radicaux risquaient un schisme.

 

Pope-Francis-Venezuela | Long Thiên | Flickr

 

À sa mort, l’héritage de François reste ambivalent. Il a incontestablement déplacé le curseur, rendant l’Église catholique plus accueillante pour les homosexuels et les migrants. Mais la doctrine, figée, limite la portée de ses gestes. Selon Piero Schiavazzi, professeur de géopolitique vaticane, François a redistribué le pouvoir vers les périphéries géographiques, mais sans briser le "verrou sacerdotal" qui structure l’institution. Son successeur héritera d’une Église plus ouverte, mais profondément divisée, où les tensions entre modernisateurs et traditionalistes risquent de s’exacerber.

 

Un pape visionnaire ou un réformateur incomplet ?

François a-t-il modernisé l’Église catholique ? Oui, mais à moitié. Il a brisé des tabous, humanisé le discours pontifical et donné espoir aux exclus. Ses paroles sur les homosexuels, ses pleurs pour les migrants, ses appels à une Église "hôpital de campagne" ont marqué les esprits. Mais il s’est heurté à une institution plurimillénaire, dont les rouages résistent au changement. Comme le note l’historien Denis Pelletier, François a incarné une "relative ouverture", sans jamais rompre avec la tradition. Son pontificat, tel un pont jeté vers les marges, reste inachevé.

 

Reflecting on the pontificate of Pope Francis - Regis St. Michael's Faculty  of Theology

 

Son décès, le lundi de Pâques 2025, a suscité une émotion mondiale. Sur la place Saint-Pierre, des fidèles pleuraient un "pape des pauvres", tandis que d’autres, plus critiques, pointaient ses ambiguïtés. L’image de cet homme frêle, s’appuyant sur sa canne pour bénir des réfugiés, restera gravée. François a rêvé d’une Église qui embrasse tous les humains, sans distinction. Mais, comme le Christ qu’il servait, il a porté une croix : celle d’une réforme entravée par les siens. Son successeur dira si ce rêve survivra.

 

 

"En vieillissant, on perd un peu la vue, mais le regard intérieur devient plus pénétrant, attentif et humain. On devient capable de voir des choses qui nous échappaient. Le Seigneur ne confie pas ses talents uniquement aux jeunes : il en a pour chacun".

Pape François



52 réactions


  • Gégène Gégène 21 avril 14:13

    Et l’enquête sur son passé trouble du temps des généraux argentins, 

    elle a avancé un peu ? Non ?


    • @Gégène

      A ma connaissance, le pape François avait l’objet de plusieurs enquêtes et il a totalement été blanchi. Bergoglio a été entendu comme témoin en 2010 dans des procès sur la dictature, notamment sur l’enlèvement des jésuites et les bébés volés. Le juge Germán Castelli a déclaré qu’il était « totalement faux » de dire que Bergoglio avait livré les prêtres, et aucune accusation formelle n’a été retenue contre lui.

      Adolfo Pérez Esquivel, le prix Nobel de la paix argentin, opposant historique à la dictature, a affirmé que Bergoglio n’était pas complice, contrairement à certains évêques, et qu’il n’existait aucun lien direct avec la junte.

      Une investigation menée par le journal La Croix en 2013 a conclu que les accusations contre Bergoglio étaient infondées et orchestrées en partie par le gouvernement Kirchner, qui voyait en lui un opposant politique.

      En 2013, le prêtre jésuite Francisco Jalics a déclaré publiquement que Bergoglio ne les avait pas dénoncés et que les soupçons à son encontre étaient infondés, clarifiant qu’il avait cru à une dénonciation dans les années 1990 mais avait changé d’avis après discussions.

      Bergoglio n’était pas un héros public comme certains prêtres martyrs, mais il n’existe aucune preuve concrète de complicité directe avec la junte. Les témoignages divergents reflètent les divisions idéologiques en Argentine, notamment entre les kirchnéristes et leurs opposants. Les photos prétendant montrer Bergoglio avec Videla, largement diffusées, se sont révélées fausses.




    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 16:06

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia. De toutes façons, aucun homme ne se résume à un seul épisode de sa vie  même si cela arrange ses adversaires.


    • Bonjour @Mervis Nocteau,

      Je ne peux qu’être d’accord avec vous. L’être humain n’est pas totalement blanc ou totalement noir. Il y a une part de lumière et une part d’obscurité dans chacun d’entre nous. De plus la perfection n’est pas de ce monde. On m’a souvent reproché d’avoir été proche de personnalités controversées. Je ne juge pas un homme à un seul épisode de sa vie.


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 22:54

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia. Oui. Quant à ce dicton  que la perfection n’est pas de ce monde  je sais que les monothéistes tendent à dire que le Dieu exclusif serait « la Perfection » grand P, tout court, mais j’ai à y redire. La perfection est un attribut/une qualité, non une essence : l’attribut/la qualité de ce qui atteint la perfection ultime, dans son genre/essence. Si donc le Dieu exclusif est dit « parfait », c’est qu’il a atteint l’excellence ultime, dans son genre... dont il est le seul représentant, soit donc que, dans son ordre métaphysique, il est en théorie comme en pratique, impossible de le dire « parfait », sans point de comparaison avec d’autres « Dieux exclusifs ». (N’oublions pas qu’il avait commencé hénothéiste, dans le Tanakh, et qu’il ne réclamait que l’exclusivité, avant qu’on ne le fasse monothéiste plutôt qu’hénothéiste. Nous aurions éventuellement pu le dire « parfait dans le genre divin », c’est-à-dire « entre les Dieux », si seulement les DIeux avaient continué d’être reconnus.) Au final, le dicton selon lequel « la perfection n’est pas de ce monde » ressort de l’univers de Tertullien, qui « croit parce que c’est absurde ». Mais, dans l’univers aristotélicien, il peut même y avoir « un Diable parfait » (dans son genre diabolique) c’est-à-dire arrivé à la perfection du diabolisme, c’est-à-dire encore qu’il ne fut pas toujours parfait dans le diabolisme, et qu’il peut ne pas l’être en dehors du diabolisme. J’ai évidemment fait exprès de choisir un tel exemple. Moins extrême pour un monothéiste, cela amène à en déduire la même chose pour tous et tout. Le monothéiste a besoin de pardon devant l’imperfection des choses ; c’était donc qu’il les dédaignait a priori, au nom d’une impossible perfection.


  • mmbbb 21 avril 14:24

    Je n ai jamais apprécie ce pape , jesuite qui n a jamais vraiment défendu les chrétiens d orient massacrés .

    Vous êtes un ancien du NO , ipso facto , vous êtes comme Melenchon , un chantre de l immigration , la même vision papale , Melechon un sous pape .

    Mais je suis par essence Voltairien, et le pape je l aurais suivi, si il avait accepté des tentes Quechua dans son beau jardin du Vatican et appliquer ce qu il avait promu

    «  le principe de la destination universelle des biens, énoncé par Pie XII en 1952, qui légitime un droit naturel à l’immigration. Pour lui, accueillir était un impératif évangélique. »


    In fine , recevez chez vous des migrants , prenez les directement en charge et appliquer à la lettre la doctrine papale de Francois 1 er dont vous êtes le zélateur .

    PS votre copain BHL , un des promoteurs de la guerre en Lybie , n a jamais eu des comptes a rendre et n a jamais eu à subir les foudres de la presse de gauche et aussi de la droite molasse .

    Quant a ces migrants , nous sommes dans le camp des saints , et comme le dit le proverbe l enfer est toujours pave de bonnes intentions 


    • @mmbbb

      Pourquoi porter des jugements hâtifs sur des personnes que vous ne connaissez pas ? Lorsque j’étais chroniqueur au Nouvel Obs, j’avais déjà quitté le PS. 

      Ne me parlez surtout pas de l’antisémite Mélenchon que je ne supporte pas, ainsi que LFI. Je vais vous étonner mais je suis de droite. Nul n’est parfait...

      N’étant pas catholique mais protestant, le pape François était un homme comme les autres pour moi. J’ai apprécié son humanité. Où avez-vous lu que j’étais d’accord avec toutes ses prises de position ?

      J’ai évoqué les migrants car le Christ a évoqué l’accueil des étrangers, dans le Nouveau Testament (Matthieu 25:35-40) :


      « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.

      Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou ayant soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ?

      Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites ».

      Ce passage met en avant l’idée que l’accueil des étrangers (et des plus démunis en général) est un acte de charité qui équivaut à servir Jésus lui-même. C’est une référence centrale pour les enseignements chrétiens sur l’hospitalité et la solidarité. 

      De plus, je n’ai jamais eu la moindre sympathie pour BHL. Pierre Desproges a commenté avec acidité l’incident de l’entartage de BHL par Noël Godin en 1985, où BHL, après avoir reçu une tarte à la crème, avait violemment réagi en menaçant Godin : « Lève-toi vite, ou je t’écrase la gueule à coups de talon ! ». Desproges, invité chez Michel Denisot, a qualifié cette réaction de révélatrice de « la vraie nature des cuistres », dénonçant ce qu’il percevait comme une arrogance et une posture de faux intellectuel. Et je partage tout à fait l’avis de Pierre Desproges. Quand j’ai envie de rire, je visionne cette vidéo :


    • @mmbbb

      Pendant la guerre du Kosovo, j’ai accueilli des migrants chez moi. Des chrétiens qui fuyaient les persécutions dans leur province serbe et orthodoxe. J’ai même fait l’objet d’une enquête de la part de la PAF. Je considère que le Kosovo est toujours une province serbe. C’est étrange pour le « gauchiste » que vous pensez que je suis, non ? Pourtant, une lecture de mes articles aurait pu vous donner assez d’indices pour vous rendre compte que c’était loin d’être le cas... 


    • Seth 21 avril 15:45

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Pouvez pas éviter Matthieu SVP ? On le cite sans arrêt. Quoique avec sa baffe sur la joue Luc ait aussi fait très fort en sottises.

      Et puis en plus ces « en vérité » répétitifs qui sont d’une prétention insondable m’agaçaient déjà tout gamin à la messe et me faisaient douter.

      Et on peut noter que dans cet éventail de bienfaits en tous genres il a oublié les pulsions sessuelles à satisfaire.  smiley


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 16:08

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia. Toujours est-il qu’il faudrait que l’évangile passe chez tous les migrants-mêmes, au compte du christianisme ; il y a un réalisme politique ; charité bien ordonnée commence par soi-même.


    • jakem jakem 22 avril 09:51

      @mmbbb
      https://lesalonbeige.fr/sos-chretiens-dorient-salue-la-memoire-du-pape-francois/

      L’émission sur Cnews d’hier soir j’ai appris que François téléphonait tous les jours à la petite église de Gaza ; et qu’il n’avait pas négligé de le faire pendant son hospitalisation.


  • Seth 21 avril 15:00

    Deuxième article coup sur coup sur Bergoglio, on est immergé dans le papisme déchaîné et la sainteté vaticanesque.

    C’est fou de constater comment certains écrits passent la « modération » à la vitesse de l’éclair...  smiley


    • Seth 21 avril 15:13

      @Seth

      Du reste la rapidité à laquelle sont tombés ces articles amène aussi à se questionner sur la nature de leur rédaction.


    • Astrolabe Astrolabe 21 avril 15:16

      @Seth
              
      A l’annonce de sa mort, j’ai repris deux fois des nouilles comme disait Desproges.
      Mon ptit doigt me dit qu’à la mort de poutine, il y aura bien plus d’articles ici qu’aujourd’hui ...


    • @Seth

      Je pense que c’est assez logique : priorité à l’actualité, non ? La mort d’un pape n’est jamais un évènement anodin. 

      Etant protestant, on ne peut pas m’accuser de « papisme déchaîné ». J’ai apprécié François pour son humanité et sa simplicité. Ce n’est pas un blanc-seing pour l’ensemble de son pontificat, loin de là.


    • Bonjour @Astrolabe,

      Vous m’avez devancé : j’ai failli faire la même réflexion sur Poutine et je me suis ravisé... Je partage votre avis à 100 %, bien entendu.


    • ETTORE ETTORE 21 avril 15:23

      @Seth
      «  »"C’est fou de constater comment certains écrits passent la « modération » à la vitesse de l’éclair... 

      «  »
      ........................................................
      C’est Pâques, avec la symbolique du lapin qui pond des oeufs, ...En chocolat !
      Tout l’empirisme de la reproduction asexuée.
      Mais surtout, ils sont la survivance, innée, de ce fameux lapin, piégé dans la tombe de Jesus, et qui a hérité du devoir de faire savoir, qu’il avait l’oeuf, dans lequel était né le monde.
      Monde devenu depuis, une belle omelette brouillée, dont les « naturels » se disputent le fond de la gamelle, avec les maxi allochtones ;


    • Seth 21 avril 15:23

      @Astrolabe

      A l’annonce de sa mort, j’ai repris deux fois des nouilles  smiley

      C’est pas plutôt des moules qu’on reprend dans ces cas-là ? 


    • Seth 21 avril 15:24

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      On l’apprécie, très bien... Et il a servi à quoi à part contrôler la banque vaticane ?


    • Astrolabe Astrolabe 21 avril 15:29

      @Seth
             
      S’il était mort en été, on aurait pu reprendre en dessert des couilles du pape smiley
      Sacrée papesse Jeanne ! smiley


    • @Seth

      La mort du pape n’est pas une surprise. J’ai rédigé mon article il y a trois semaines, lorsque François était hospitalisé et les médecins très pessimistes. 


    • Seth 21 avril 15:33

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Il serait d’ailleurs vraisemblable qu’il ait cassé sa pipe un peu avant l’annonce comme Franco autrefois histoire de régler certaines choses...


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 16:09

      @Seth. Cela permet à AgoraVox d’être à la page. C’est un passage rapide valide en modération, chez des rédacteurs constants.


    • Seth 21 avril 16:26

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Ben c’est simple à comprendre : Poutine a une autre importance que pape, même si certains gauchisses étaient en adoration devant lui.  smiley

      D’ailleurs à ce propos, je n’ai pas vu ici les 3 longs commentaires rituels de M. Lebel, le Maximus Socdemus.  smiley


    • Fergus Fergus 21 avril 18:00

      Bonjour, Seth

      Vraisemblable également qu’il ait été soutenu médicalement jusqu’à la bénédiction de Pâques pour ne pas gâcher la fête des catholiques.


    • Seth 22 avril 15:34

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Désolé de vous dire que si, la mort d’un pape est un évènement anodin qui n’a que l’importance que les media lui accorde à écouter l’avalanche de commentaires de francinter ce matin pour un défunt qui hors de la parlotte sans importance n’a aucun pouvoir.


  • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 16:12

    Oui, il faut saluer chez François, la ligne de crête employée, entre tradition et modernité. D’aucuns méjugeront cela pour « jésuitique », mais Jésus-même, était un sacré Serpent, à parcourir des lignes de crête devant les pharisiens. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles, je suppose que les premiers initiés chrétiens n’ont pas tenu à révéler l’avènement du Serpentaire astrologique à l’époque-même où le christianisme triomphait dans la Rome. Ce qui conduit à s’interroger, aussi, sur Samaël.


    • Seth 21 avril 16:28

      @Mervis Nocteau

      Pourquoi se sent-on obligé de ne faire référence qu’au nouveau testament ?

      Ainsi le pape ne serait que le produit d’un conte pour enfant ?  smiley


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 16:46

      @Seth. Il est vrai que la Ruse fait partie des outils hébraïques sans problème.


  • Fergus Fergus 21 avril 17:56

    Mollement « rebelle », le pape François !


    • Astrolabe Astrolabe 21 avril 19:32

      @Fergus
           
      Saut aujourd’hui où il est bien raide !    


    • Astrolabe Astrolabe 21 avril 19:36

      « Sauf »


    • Bonsoir @Fergus,

      Le pape n’est pas libre de faire ce qu’il veut. Il y a la toute puissante Curie romaine qui veille au grain... Et lorsque les réformes deviennent beaucoup trop gênantes, un pape en bonne santé peut mourir subitement. Ce fut le cas de Jean-Paul Ier.

      De plus, impossible de connaître les véritables causes de la mort d’un pape : les autopsies sont interdites sur le territoire de l’Etat de la Cité du Vatican...


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 22:56

      @Fergus. Il faut saluer chez François, la ligne de crête employée, entre tradition et modernité. D’aucuns méjugeront cela pour « jésuitique », mais Jésus-même, était un sacré Serpent, à parcourir des lignes de crête devant les pharisiens. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles, je suppose que les premiers initiés chrétiens n’ont pas tenu à révéler l’avènement du Serpentaire astrologique à l’époque-même où le christianisme triomphait dans la Rome. Ce qui conduit à s’interroger, aussi, sur Samaël.


  • Corcovado 21 avril 19:16

    Par définition, le Malin est malin. Il a bien compris que pour mieux séduire les pécheurs, l’idéal c’était de rentrer dans les ordres.


  • juluch juluch 21 avril 20:45

    je dirai un réformateur incomplet.

    Le mariage des prêtres est pour moi indispensables comme cela pouvait l’être avant la reforme grégorienne.


    • Bonsoir @juluch et merci pour votre intervention.

      Effectivement, ce fut un réformateur incomplet. Mais le pape n’est pas libre de faire ce qu’il veut. Il y a la toute puissante Curie romaine  un véritable panier de crabes  qui veille au grain...

      Je suis tout à fait d’accord avec vous : il faut permettre à nouveau le mariage des prêtres mais également autoriser les femmes à accéder à la prêtrise. Je suis protestant et nous avons des pasteures. Cela ne choque personne. Après tout, l’Eglise catholique a bien fait de Marie Madeleine « l’apôtre des apôtres », il y a quelques années...


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 avril 23:05

      @juluch. Un prêtre conséquent avec ses pulsions, peut toujours admettre n’être qu’un pauvre pécheur, et employer sa main droite ou avoir recours à « des escorts »  plutôt que de tomber dans l’horreur.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 avril 08:49

      @juluch
        Et si le nouveau pape pouvait être une femme, homosexuelle et né d’un couple mixte, asiatique du côté du père et noir du côté de la mère...
        Qu’en dites-vous ?


    • Fergus Fergus 22 avril 09:11

      Bonjour, juluch

      « Le mariage des prêtres » et l’ordination des femmes comme dans l’église anglicane et le protestantisme.


    • Fergus Fergus 22 avril 09:15

      Bonjour, Réflexions du Miroir

      « Et si le nouveau pape pouvait être une femme, homosexuelle et né d’un couple mixte, asiatique du côté du père et noir du côté de la mère »
       smiley
      A moins que...
      Vous devriez voir l’excellent film Conclave d’Edward Berger.
      Le fonctionnement de ce huis-clos et les batailles d’influence internes y sont disséqués comme cela n’avait jamais été fait auparavant, avant un rebondissement final aussi réjouissant qu’inattendu.


    • Aristide Aristide 22 avril 12:39

      @Fergus

      C’est assez savoureux de vous voir revendiquer, je ne sais quelles évolutions du catholicisme !!! 
      Les catholiques n’ont nul besoin de vos appréciations ni de vos analyses sur leurs rites, leurs usages, leurs croyances... 


    • Fergus Fergus 22 avril 13:26

      @ Aristide

      Je me mets simplement à la place des nombreux catholiques de ma famille !

      Et je ne « revendique » rien, je mentionne simplement un point qui me semble important au plan sociétal.

      A cet égard, la manière dont sont gérés sur la question de l’égalité hommes-femmes et l’intégration dans la société l’église anglicane, le protestantisme et même le judaïsme me semble beaucoup plus pertinente en termes d’équilibre des prélats et d’implication dans la vie de famille de leurs semblables. 

      Cela dit vous avez parfaitement le droit d’être d’avis qu’il convient de rester dans un système digne du 19e siècle.


    • Aristide Aristide 22 avril 13:49

      @Fergus

      Cela dit vous avez parfaitement le droit d’être d’avis qu’il convient de rester dans un système digne du 19e siècle.

      Je suis catholique par tradition familiale. Je pratique peu. Je ne me permets pas d’avoir la prétention de porter un jugement sur l’évolution de cette religion. Elle appartient à ses fidèles et c’est à eux de juger. 

      Votre prétention à être le phare de la bienpensance est assez conséquent. Jusqu’à croire que vous pouvez porter votre immense compétence sur des sujets qui ne concernent que les catholiques. Mais bon, vous êtes tellement présomptueux !!! 

      Je ne suis pas musulman, et je n’aurai pas l’outrecuidance de « juger » les dogmes, les usages et les croyances. C’est l’affaire des musulmans et d’eux seuls. 

      Le seul jugement que l’on peut porter est très simple : est-ce que les lois de la république sont respectées !!!


    • Fergus Fergus 22 avril 15:31

      @ Aristide

      « Votre prétention à être le phare de la bienpensance »*
      Contrairement à vous, je n’ai pas cette prétention !
      Il suffit que je me réfère à la quasi-totalité de mes articles de ces dernières années pour voir  quel que soit le sujet abordé  des commentaires péremptoires et persifleurs de votre part !!!

      Je me contente de donner des avis sur certains sujets que je connais ou qui m’intéressent, comme le fait la grande majorité des intervenants d’AgoraVox. Ni plus ni moins.

      Sur la religion catholique, je ne vois pas sur quelle base je devrais ne pas exprimer d’opinion, ayant été moi-même « catholique par tradition familiale », et de surcroît passé en internat dans une institution catho dont le supérieur et la plupart des enseignants étaient des prêtres ! Sans compter les discussions que j’ai eues en d’autres circonstances avec d’autres prêtres, notamment des curés ruraux d’Auvergne. Tout cela pour dire que je me contrefiche de ce que vous pensez !


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 22 avril 08:04

    Salut, ah un des agents mondialisto lgmachin etc compatible de Georges Soros est mort, le maître ne va donc pas tarder non plus, la loi des séries..

    Aucun intérêt pour moi, donc 1 sur disons 8 milliards si les chiffres eux aussi ne sont pa faux comme tout le reste de ce qui est officiel..

    Par contre ceci en a même pour ceux qui s’en foute.

    https://www.youtube.com/watch?v=Vkdl-ThU2VE video en français

    Dans cette vidéo, nous explorons la montée en puissance de la Chine dans l’industrie des semi-conducteurs, avec un accent particulier sur l’architecture RISC-V. Découvrez comment la Chine redéfinit les règles du jeu en matière de technologie et de commerce mondial. Une véritable révolution qui pourrait redessiner la carte technologique mondiale et mettre fin à la domination du modèle américain.  

    A qui le tour ?

    The importance o


  • Rémy Rémy 22 avril 14:03


    Le pape noir rebelle entré par effraction et sponsorisé par Soros,Pfizer et tutti quanti......

    Mort après un éprouvant chemin de croix le jour de la résurrection du Christ, le comble pour un Jésuite, la sainte providence a vraiment de l’humour ! 


  • jakem jakem 22 avril 15:16

    Un « papabile » noir, conservateur , traditionnaliste, qui ne crucifie pas les anciens colonisateurs ... ?

    https://www.bvoltaire.fr/editorial-les-conservateurs-placent-leurs-espoirs-en-un-papabile-africain/?feed_id=11164&_unique_id=68067beb3f53a


  • La Bête du Gévaudan 22 avril 15:51

    si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi les curés et les soutanes déchaînent autant de passion chez les anti-papistes et les bouffeurs de curés ? C’est un truc qui m’a toujours fait marrer... on a l’impression qu’ils font une fixette comme avec les kilts des Ecossais... allô docteur Freud ?

    On a l’impression que les gens ont raté un épisode. Nous avons acquis nos libertés civiles (d’ailleurs pas tellement contre l’Eglise elle-même, mais plutôt contre les états absolutistes qui avaient rendu obligatoire la religion catholique). L’église n’a plus ni pouvoir, ni influence morale et sociale, ni fidèles.

    Nous sommes libres... et j’en suis bien heureux... dès lors, pourquoi s’obséder avec les curés dorénavant ? On a l’impression que certains sont en manque ! 

    Le combat politique et intellectuel consistait à arracher aux états la liberté civile (y compris religieuse) et politique. Ce combat a été gagné. Mais quant à réformer l’Eglise dans laquelle nous ne sommes plus, j’avoue que la logique m’échappe ! 

    C’est comme si je m’occupais de réformer le football pourquoi ils ne jouent pas avec leurs mains ? pourquoi les hommes et les femmes jouent-ils séparément ? pourquoi le ballon est rond et pas ovale ou carré ? alors que je ne m’intéresse par ailleurs nullement au football et que le football ne s’intéresse pas à moi. On pourrait aussi s’occuper de réformer les amicales boulistes, la recette du cassoulet ou compétitions philatélistes, mais j’avoue avoir du mal à comprendre l’intérêt. 

    Si quelque gauchiste charitable peut m’expliquer rationnellement la raison de ses « passions papistes », je serais curieux de le lire. Merci.


  • « Tout l’agenda du Nouvel Ordre mondial était bloqué par Ratzinger » : le jour où les mondialistes ont coupé le Vatican du système SWIFT pour renverser Benoît XVI

    Benoît XVI était « le pire cauchemar des mondialistes », résume Liz Yore.

    En janvier 2013, la Banque du Vatican (IOR) a été coupée (https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-20903443)du système bancaire international SWIFT, gelant d’un coup toutes les transactions financières du Vatican dans le monde entier.

    Quelques semaines après, le pape Benoît XVI annonçait sa démission, une première depuis 1.000 ans, et fuyait le Vatican en hélicoptère.

    Et Liz Yore de rappeler à Steve Bannon le rôle du conseiller ecclésial d’Obama et de son vice-président, Biden, Theodore McCarrick (https://en.wikipedia.org/wiki/Theodore_McCarrick), sorte de Victoria Nuland du projet de prise de contrôle du Vatican.

    McCarrick a été profondément impliqué dans l’opération de placement de Jorge Bergoglio [François]. Le pape François et McCarrick ont été impliqués dans de nombreuses révolutions de couleur dans le monde à partir de 2013.

    Ce qu’ils appellent le « Printemps catholique » était aussi une révolution de couleur.


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