mercredi 18 août 2010 - par blogeursolitaire

Génération précaire

Je m’appelle A. et je souhaite rester anonyme, car de nos jours, la génération de jeunes diplômés au chômage n’a pas le droit de se plaindre. J’ai 24 ans, je viens de terminer une école de commerce et depuis 3 mois je suis au chômage ou plutôt en « recherche d’emploi ».

Ce billet n’a aucune revendication précise, il me permet juste d’exprimer à l’écrit, ce que beaucoup pensent tout bas, mais n’ose pas dire.

Ce billet est écrit à la première personne mais je pense qu’il représente une génération de jeunes diplômés amers de la réalité qui les frappe à la sortie de leurs études.

Tout avait bien commencé, il y a 5 et demi, après avoir passé dans un modeste lycée de Lyon un baccalauréat général, j’ai rencontré sur un salon différentes écoles de commerce. Elles m’ont promis à l’époque, un "cursus professionnalisant", des "stages instructifs", une ambiance "hors du commun", et bien sûr à la sortie un emploi avec une rémunération moyenne comprise entre "30 et 45k". Alors à l’époque, moi âgée de 18 ans, en quête d’indépendance, j’ai sauté sur l’occasion, passé les concours et été acceptée dans l’une des nombreuses écoles de commerce « post-bac », qui me paraissait convenable.

Leur cursus en 5 ans coutait à l’époque (et encore aujourd’hui) plus de 30 000 €, mais on m’a vite rassuré, il suffisait de faire un prêt étudiant. Chose que j’ai faite sans problème. Les banques sont friandes des petits jeunes, qui leur payent pendant 5 ans des intérêts annuels et remboursent juste après la sortie de leurs études la somme empruntée.

Alors je suis montée dans la capitale, j’ai cherché une petite chambre de bonne et comme je suis issue d’une famille nombreuse, il a fallu trouver un job étudiant, après plusieurs positions instables, j’ai fini par travailler en CDI de 20h/ semaine à McDonalds. Les deux premières années ne m’ont pas déçu pour rester honnête, des bases solides dans des matières, j’avais tout à apprendre (droit, comptabilité, gestion), la formation était donc au rendez-vous. Par contre, j’ai compris, que je n’aurais plus beaucoup de vacances, avant un certain temps. En trois ans, je n’ai pris pas plus de 6 semaines de vacances et très peu de weekend. La vie parisienne coûte cher, il m’a fallu travailler pendant toute la durée de mes études à temps partiel et à temps plein pendant les périodes de vacances scolaires. J’ai ainsi supprimé la notion de weekend, je me suis accordé du repos uniquement une petite semaine a Noël et une semaine ou deux en Juillet / Août. Pendant ce temps, la jeunesse dorée de mon école allait s’éclater à Saint-Tropez en été ou Deauville le weekend.

En troisième année, avec des résultats satisfaisants, je fus acceptée pour un échange Erasmus en Europe. Six mois de pause, où j’ai étudié dans une université étrangère ; six mois d’ouverture culturelle, six moi de rencontres multiples, et des weekends enfin ! Merci à l’Europe !

De retour à Paris, pour six mois de stage, j’ai tenté de créer une boîte, avec une collègue de l’école.

On a gagné des concours, donc des financements, une belle expérience enrichissante professionnellement parlant mais fatigante avec des semaines longues, parfois 90 heures de boulot hebdomadaire mais pour la bonne cause. Avec l’arrivée de la crise immobilière, j’ai revendu mes parts 1 an après, épuisée par le rythme entre étude et boîte à gérer, et sans le sou, ne voulant pas utiliser le peu de trésorerie que l’entreprise réussissait à rentrer. L’entreprise ne décollait pas comme espéré et le milieu était plus rude qu’on ne l’imaginait.

Puis sont venu les deux années de Master, la blague ! 2 ans de vent ! Les écoles cherchent à remplir des cases horaires pour justifier les 6 000 euros annuels. Pendant ce temps il a fallu continuer à travailler à coté. La reprise d’un job étudiant après la création d’une entreprise où l’on a managé des personnes, cela n’est jamais facile, mais cela pousse à être humble. J’ai donc de nouveau enchaîné les petits boulots, pour faire finalement 1 an comme livreur de pizza, puis après un gros accident, je me suis dit qu’il était stupide de mourir en livrant les pizzas des riches clients du 17eme arrondissement. Alors retour à la case « mcdo » ! Après tout les jobs étudiants, je peux affirmer que « mcdo », est un des jobs les plus épuisants en parallèle des études. 5 heures de travail après une journée de cours sont usantes. Pour la première fois à 23 ans j’ai senti que mon corps se fatiguait.

Je ne regretterai jamais mon expérience de job étudiant, au contraire, elle m’a permis de connaître la galère, mais elle m’a permis d’apprendre à être humble et d’être ouverte, car derrière les jobs étudiants, il y a une génération, qui elle aussi n’a pas les parents pour financer une vie étudiante. Une génération silencieuse, qui malgré le travail sourit et essaye de rigoler. Cette génération là, au lieu de sortir dans le bar le vendredi et le samedi soir, elle travaille. Cette génération m’a permis de comprendre qu’elle est plus méritante que la jeunesse dorée parisienne.

4 ans et demi après le début de mes études, il y a 7 mois, je rentrais en stage de fin d’étude, alias stage de "pré-emploi". La bonne affaire je pensais ! Une grande entreprise française qui payait 1 000 euros / mois ses stagiaires.

Après l’entretien, je m’en rappelle encore, je suis rentrée chez moi, le sourire aux lèvres, écrivant ma lettre de démission pour « McDo ». C’était la période de noël, je pensais que pour moi « la galère » était finie.

Deux semaines après le début de mon stage, on comprend vite la magouille, pour 60 personnes qui travaillent en CDD ou CDI, il y a 40 stagiaires ou plutôt des "assistants". Globalement ils ont tous (et toutes) le même profile BAC +5, école de commerce, ambitieux, et qui changent tous les 6 mois ou un an, mais ils ont pourtant des responsabilités.

On renouvelle les stagiaires, on ne leur dit pas clairement au début qu’il n’y aura pas de poste à la clé.

Pour se déculpabiliser, on nous dit que toutes les grosses entreprises françaises font comme cela. Et puis de toute façon on doit s’estimer heureux d’avoir un stage.

Dans ma génération, on ne se plaint pas, on doit avoir l’air « d’un winner » et faire semblant d’être heureux de travailler dans l’openspace, on enchaîne les heures supplémentaires pour prouver que l’on veut réussir qu’on est « involved » (impliqué). Peut-être, qui sait, à la fin des 6 mois, il va y avoir une création de postes (1 poste pour 40 stagiaires), ou l’on enchaînera sur un CDD, puis sur un autre, pour enfin décrocher après 2 ans de bon et loyaux services un CDI ou pas.

Mais chut ! Il ne faut pas critiquer, sinon on est considéré comme un mauvais élément. D’ailleurs il n’y plus de syndicats, car on n’est pas des cheminots. Mais légalement aussi ce n’est pas possible, les boîtes sont débordantes d’imagination pour composer des petites structures juridiques qui permettent de contourner la création de délégués syndicaux, car on a plusieurs entreprises au même étage qui font moins de 50 employés. Elles font la même chose, mais légalement on ne peut pas créer de représentations puisque les structures ont moins de 50 employés. (En cumulé elles ont 500 employés dans le même bâtiment)

A la fin de stage, on nous félicite, on nous offre même un pot de départ : la reconnaissance ! Tous les 6 mois, les "jeunes cadres dynamiques" peuvent prendre le goûter gratuitement en fin d’après-midi à la « k-fet » avec les pots de départ des stagiaires.

Enfin j’ai dû former ma remplaçante, expérience que j’ai trouvée très castratrice. Ma remplaçante est arrivée, elle aussi pleine d’ambitions, comme moi 6 mois plus tôt, mais elle m’a peine regardé, elle a dû se dire que si je pars c’est que je n’ai pas su faire la différence.

On aimerait tellement lui dire que dans 6 mois cela sera son tour, mais non il faut être positif et puis dans l’openspace, tout se sait, tout s’entend, on se surveille. Mais officiellement on évolue dans une atmosphère "fun" et faussement "décontractée".

Après le pot de départ du vendredi, me voilà chez moi un lundi matin, en train de collecter toutes mes fiches de paie depuis 7 ans pour aller s’inscrire en tant que demandeur d’emploi. Je repense à mon inscription dans mon école, il y a 5 ans, à cette époque le chômage me paraissait inenvisageable, pour moi le chômage c’était pour les autres, ceux qui ne savaient pas se débrouiller, encore une belle leçon d’humilité Depuis 6 mois donc, je suis en recherche d’emploi, je passe mes journées sur les sites Internet à scruter le peu d’offres pour les jeunes diplômés. J’actualise mon profil Viadeo, Lindkedin, Xing, et optimise mon référencement. Toujours donner l’impression d’être actif, toujours donner l’impression d’être la personne à prendre.

Et depuis je collectionne les réponses négatives automatiques envoyées par centaines par les robots des services RH. Mon profil est noyé dans la masse des milliers de jeunes comme moi.

Personne n’en parle, aucun chiffre précis, mais pour moi l’amplitude est énorme : depuis deux ans le taux de chômage chez les jeunes sortant d’école de commerce est bel et bien très élevé. On a l’impression que les boites se donnent des mots d’ordre « uniquement les "top five" », c’est-à-dire les 5 meilleurs écoles de commerce de France.

On envoie des CV personnalisés par dizaines, et on perd espoir, car on ne comprend pas pourquoi.

On va voir des personnes qui nous aident à revenir sur nos CV et lettres de motivation, mais toujours rien ! On scrute son téléphone dans l’attente d’un appel ou d’un mail dans un monde surconnecté.

En toute modestie, je pense avoir pourtant un profil intéressant, pour les offres auxquelles je postule. Du moins assez pour un entretien.

Habituée de l’international, j’ai développé une expertise technique rare en école de commerce et écrit quelques publications dans certains magasines spécialisés. Rien de bien fantastique, mais qui, je pense, peut attirer la curiosité.

De temps en temps, on a des appels pour des propositions d’emploi, mais les entretiens sont annulés au dernier moment car les recruteurs ont finalement recrutés par "voie interne", ou bien on nous propose des salaires à peine plus élevés que le SMIG pour des missions où l’on sait que l’on aura beaucoup d’heures supplémentaires, ce qui reviendra au final à un SMIG horaire, voire moins.

On me pose souvent la question "quelles sont les statistiques de ma promotion ?".

En règle générale, ceux qui ont fait un stage dans la banque et la finance trouvent sans problème un travail avec de bons salaires. On se demande d’ailleurs si la crise financière a vraiment eu lieu. Une bonne partie trouve grâce à leur réseau personnel. Cela m’a d’ailleurs appris à prendre sur moi en voyant une partie de la jeunesse dorée parisienne, se faire propulser sur des postes sans en avoir la compétence.

Enfin il y en a pas mal comme moi, qui n’ont pas un réseau personnel très influent (père militaire, mère femme au foyer).

On se retrouve donc à postuler pour des offres où l’on sait pertinemment qu’il y a plus de 500 candidatures pour le même poste. « Vont-ils ouvrir mon CV ?" On ne le saura jamais. Néanmoins on se doute en recevant la réponse négative automatique, qu’ils n’ont pas pris le temps de regarder en détail le profil.

Mais dans tous les cas, il faut garder le sourire et se dire que si on au chômage, c’est de notre faute sans doute.

De toute façon je suis obligée, en attendant, de continuer un job étudiant, pour financer ma vie et si possible mettre de coté. Car dans un mois je commencerai à rembourser mon prêt qui sont des mensualités de 450 euros / mois.

Si je n’avais pas eu ce prêt, il y a bien longtemps que je serais partie marcher sur les routes de l’inde en direction de l’Asie.



277 réactions


  • lagabe 18 août 2010 10:28

    a associer avec
    Le chômage record des jeunes risque de créer une « génération perdue »

    on parle des retraités mais on parle pas des jeunes


    • 65beve 65beve 18 août 2010 11:26

      Bonjour,

      @lagabe
      vous écrivez « on parle des retraités mais on parle pas des jeunes »
      C’est faux !
      Les deux sont liés.
      Si on dégage les vieux qui s’incrustent après 60 ans, c’est autant de place libérées pour les jeunes chomeurs ; je parle par expérience, je suis parti à 60 ans malgré le patron qui voulait me garder.
       - résultat = un jeune embauché.

      C’est la raison pour laquelle j’irai à la manif du 7 septembre.

      bonne journée.
      cdlt
      bv


    • lagabe 18 août 2010 16:56

      et qui paiera la retraite , un jeune :)
      donc compare ceux qui était donné en 70 , 80 , 90 , 2000 pour les retraités , beaucoup moins qu’actuellement
      et on a un système de retraite type madoff


  • Ronald Thatcher vraimentrienafoutiste 18 août 2010 10:35


    bon courage, tenez la rampe ! je suis certain que votre situation va s’améliorer


  • Rounga Roungalashinga 18 août 2010 10:37

    Article intéressant, mais qui fait un peu trop dans le pathos.

    J’ai moi aussi connu une longue période de chômage après l’obtention de mon diplôme pourtant prestigieux. Au final j’ai trouvé un CDD mais ma fiancé et moi, qui avons le même diplôme, n’avons pas pu trouver du travail dans la même région. Les offres d’emploi auxquelles j’ai pu accéder récemment ne sont que des CDD peu payés par rapport à ma qualification. On vit vraiment une drôle d’époque.


    • Parrison Parrison 18 août 2010 17:41

      Rounga....

      Vous avez beaucoup d’humour l’ami.... peut-être qu’en exploitant ce don de mère Nature, cela vous permettra de trouver de quoi vivre auprès de votre fiancée... !


    • Rounga Roungalashinga 18 août 2010 19:37

      Vous avez beaucoup d’humour l’ami....

      Effectivement, et rares sont ceux qui le remarquent.
      Bravo et merci.


  • goc goc 18 août 2010 10:43

    bravo pour la description

    Quand on voit cette description, on n’ose imaginer ce que cela peut donner si en plus on habite aux « minguettes » et qu’on s’appèle ’« mohamed »

    Alors quand a ces gens-là on leur propose du deal pas très honnête mais qui rapporte, il ne faut pas s’étonner des résultats.

    Quand à la filière « commerce », on devrait quand-même un jour expliquer aux jeunes que c’est fini, à moins d’accepter de devenir « VRP, avec tout le matériel dans la R16 »

    Notre société a détruit le tissu industriel, maintenant que c’est fait, elle commence à détruire les services

    bref, la seule issue reste l’artisanat (ce qui n’a rien de dégradant, bien au contraire) , quel malheur !!!. Le rêve du neo-libéralisme : se débarrasser des salaries et les remplacer par des intermittents du travail autonomes et gérant leurs propres « avantages sociaux » (permettant de travailler 70h/semaine) et autres couvertures médicales privatisées.


  • paul mohad dhib 18 août 2010 10:43

    Salut a l’auteur....
    finalement la route de l’inde pourquoi pas après tout ou l’Asie...
    donc la galère, hélas....en 1973 je suis rentré a la sécurité sociale sur un petit concours simple, il y avait 40 postes et 30 postulant.....
    cet exemple dit tout....
    compétition et appât du gain n’ont jamais eu l’objectif de créer des emplois, ni de nourrir les gens, ni d’organiser une bonne société..jamais, jamais, jamais....il est vital de saisir cela, pourquoi vital ? parce que ce qui se passe est logique et prévisible , totalement...sans saisir cela, ca va simplement continuer sur cette pente , car on va encore essayer de mettre de la cortisone sur une jambe de bois...
    l’objectif d’un monde que nous subissons ou pas est de permettre a un nombre X de personnes de capter le plus possible sur un travail organisée collectivement..la privatisation qui essaye de tout contrôler accélère le mouvement pour mettre en place un monde totalitaire avant la fin du pétrole et avant que l’on les effets « positifs » ? des progrès techniques ne donnent plus de résultats..
    bon je m’en tiens la aujourd’hui...
    bon courage.amicalement....
    ps : ayant quitte la france, je peux te dire que ca vaut le coup des fois de se lancer dans autre chose...ca se fait tout seul quand l’envie de vivre vraiment est supérieure a la peur..
    envie de vivre ,pas dans le sens conquérant ou maître du monde....bien sur..

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    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 11:38

      Salut Paul,
       Voilà, une réponse que j’aime.
       Nous en avons aussi bavé, non ?
       Mais, c’est vrai il y avait sur place plus débouchés dans certains domaines comme le mien que je ne pousserais plus aujourd’hui sans quelques atouts supplémentaires.
       Partir, c’est toujours mourir un peu.
       Mais rester, parfois, c’est mourir sans ressorts.
      Bon courage à A


    • paul mohad dhib 18 août 2010 12:11

      Salut Guy...
      je n’en ai pas bavé , je ne suis pas maso LOL !....
      j’ai fait 10 ans de vente pour atterrir en centrales d’achat nationales et régionales grande distribution sans diplômes., ni études impossible aujourd’hui, car le formatage est impératif..le salaire que j’avais en 1988 avant de partir était le même que aujourd’hui , j’avais environ le double de frais payes......ca en dit long...
      aujourd’hui c’est ma copine qui travaille..... re LOL !!!!!!
      sinon tu bas bien ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 14:10

      Cher Paul,

       « je n’en ai pas bavé , je ne suis pas maso LOL !.... »
      Bravo pour cette réponse.

      "...sans diplômes., ni études impossible aujourd’hui, car le formatage est impératif..« 
      Exact.

       »le salaire que j’avais en 1988 avant de partir était le même que aujourd’hui , j’avais environ le double de frais payes......ca en dit long..."

      Pendant mes études, j’ai joué l’huissier dans une banque pendant les vacances. Salaire 75 euros. Faut ajuster avec l’inflation.
      J’ai commencé personnellement à réellement travailler pour rien. Puis, on est venu me chercher et mon premier salaire frisait la charité. Mais cela a changé très vite et ça c’est la différence aujourd’hui.

      "aujourd’hui c’est ma copine qui travaille..... re LOL !!!!!!« 
      Ca c’est la situation »save«  smiley

       »sinon tu bas bien ?"
      Très bien. Merci. Si tu ne me voies plus par ici ou ailleurs. C’est qu’il y aura un problème nouveau.

       smiley

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  • saint_sebastien saint_sebastien 18 août 2010 10:44

    génération qui se plaint trop. du taff yen a , mais plus personne ne veut en chier et tout le monde veut beaucoup d’argent tout de suite.
    Quand il faudra retourner faire les mais et que le tertaire n’embauchera plus , je vais bien me marrer de tout ces jeunes grincheux.


    • Numero 19 Numero 19 18 août 2010 11:06

      Quand une école vous fait miroiter des salaires de sortie de 35-45k, que vous vous moquez des ingénieurs parce que vous gagnerez plus qu’eux, la filière chômage est très décevante.
      Bien sûr que tu travail, il y en a. Mais à quel salaire, quelle qualification ? Y a-t-il du travail en sortie des écoles de commerce ?

      Quand on sort de 5 ans d’études dans un domaine précis, est-il facile de postuler dans un domaine complètement différent ? Si je sors d’école de commerce pour faire de l’usinage, est-ce que ça n’est pas crève-coeur que de se dire que mes années d’études n’ont servi à rien ?

      Ici, on vous envoie dans des filières qui ne débouchent sur rien. On ne vous dira pas « tu vas entrer en philo, donc en sortie tu seras caissier à prisu ». On ne vous dit pas que les 35-45k c’est juste pour ceux qui trouvent un boulot.

      Une fois votre diplôme en poche, les écoles n’en ont rien à faire de vous. Tout au plus on vous demandera si vous avez trouvé un boulot et à quel salaire, pour alimenter les plaquettes de pub pour les prochains arrivants qui mettront la main à la poche.

      Quand on vous rabâche que tout sera facile, que vous aurez rapidement un bon boulot grassement payé, avec de grosses responsabilités, le choc en sortie fait grincer des dents.
      On sort jeune cadre dynamique avec plein de projets, 6 mois après on a un « ptit job ».

      C’est comme un burger de chez mcDo. C’est jamais comme sur la photo, c’est moche, ça ne ressemble à rien, on râle quand on ouvre la boîte, mais on finit par l’engloutir en silence.

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    • Rounga Roungalashinga 18 août 2010 11:23

      mais plus personne ne veut en chier et tout le monde veut beaucoup d’argent tout de suite.

      Quelqu’un qui a un bon diplôme en a chié au moins 5 ans pour l’obtenir, et c’est normal qu’il refuse d’être sous-payé. Votre commentaire est à coté de la plaque.


    • Natariege 18 août 2010 11:35

      En france ???

      Pour faire des emploies il faut des entreprises.
      Pas d’entreprise, donc pas d’emploie. c’est simple non



    • Toth Toth 18 août 2010 11:45

      Roungalashinga


      Quel sens donnez-vous à l’adjectif « bon » si le diplôme ne permet d’obtenir qu’un job sous payé ?

    • Rounga Roungalashinga 18 août 2010 11:52

      Quel sens donnez-vous à l’adjectif « bon » si le diplôme ne permet d’obtenir qu’un job sous payé ?

      Un diplôme permettant d’accéder au statut cadre et de gagner plus de 30 k€ par an à la première embauche.
      Après je suis conscient qu’il y a des qualifications plus longues et plus difficiles qui permettent de gagner moins. C’est le constat d’un tel état de fait qui m’a dissuadé de faire une thèse et d’être chercheur.


    • bumpdat 18 août 2010 13:26

      Un diplôme permettant d’accéder au statut cadre et de gagner plus de 30 k€ par an à la première embauche.

      C’est le miroir aux alouettes votre truc !

      Un jeune diplômé n’a aucune expérience, il est naïf (la preuve il s’est fait enflé de 30000 euros !)... Comment voulez-vous qu’il soit apte à diriger ou gérer quoi que ce soit ?
      Et vu qu’il y a de plus en plus de jeunes diplômés ils ne peuvent pas tous être cadres, c’est une question mathématique du niveau 6ème...

      J’ai compris à 15 ans qu’on ne pouvait pas tous être des golden boys et que je n’allais pas me farcir encore 8 ans de branlette intellectuelle. Dois-je en déduire que je suis plus intelligent qu’un BAC+5 ?


    • Rounga Roungalashinga 18 août 2010 14:13

      Attention, j’ai dit :« Quelqu’un qui a un bon diplôme en a chié au moins 5 ans pour l’obtenir ».

      Ca ne veut pas dire que tous les diplômes qu’on met au moins 5 ans à obtenir sont la garantie d’un super premier emploi. J’ai affirmé la réciproque, par contre.


    • Takalanni 18 août 2010 18:41

      « en france ?? »
      « pour faire des emplois, il faut des entreprises, pas d entreprise donc pas d emplois, c est simple non ? »....

      ...heu ...

      un peu trop simple pour être vrai !

      ce raccourci fait malheureusement beaucoup de mal. Il faut vraiment arreter d amalgamer les notions d emplois et de travail.


    • RoseAssec Rose49 18 août 2010 23:55

      @bumpdat


      Je suis complètement d’accord.
      Quand on sort de l’école, il faut se faire une expérience dans le domaine souhaité.
      Certes, je n’ai pas un bac+5, « seulement » un BTS, dans le commerce, qui ne m’a pas coûté les yeux de la tête, mais je n’ai pas eu la prétention comme certains de vouloir un poste à responsabilités dès l’obtention de mon diplôme. Avant cela, il faut se faire de l’expérience dans le domaine recherché.
      J’ai déjà eu des chefs qui n’y connaissaient rien au rayon qu’il gérait, alors, dans ce cas, comment on fait ? si on a des supérieurs incompétents ?

      Avant de pouvoir prétendre à un poste à responsabilités, je trouve normal de devoir passer par le plus bas de l’échelle, pour moi, c’est comme ça que ça se passe.
      Sinon, on ne connaît pas les spécificités du travail que l’on demande à ses employés.

      La personne qui a écrit cet article (hermaphrodite ??) n’a pas précisé avec exactitude le poste qu’elle recherchait, mais si en sortant de l’école, elle veut tout de suite arriver en haut de la hiérarchie, je la trouve bien irréaliste.
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    • fredo74 19 août 2010 09:08

      le systéme qui c’est installé depuis trente ans n’est pas sans dommage , il permet en revanche de payer à des tarifs telle que les pays d’asies le pratique, de plus notre structure industriel n’existe pour ainsi dire plus.
      Je suis ouvrier de formation dans la vallée de l’arve en haute savoie, salaire moyen 2000 euros net mensuel, responsable en fabrication OHQ, et puis la « crise » s’est installé résultat dehors. Délocalisation.
      Apres moulte recherche, je change de direction, pas par volonter personnel mais bien par obligation, je deviens agent de sécurité pour 1300 euros net bonjour la chûte. Que faire d’autre. Et je suis presque heureux de ne plus faire partis de la longue liste noir.....J’oublier un détail qui peu avoir son importance, j’ai 45 ans, j’ai bien de l’experience dans l’informatique, dépannage et installation mais rien n’y a fait , on veux des diplômes point barre. J’ai un physique avantageux, alors apres avoir obtenus le cqp, diplôme qui n’en est pas un, je me retrouve a faire le plancton pour une société de gardiennage. Mais je ne me plein pas, à 45 ans, quand je voie les formations bidon qui sont offertes aux jeunes pour les faires disparaitres du pole emploi, il y a de quoi péter les plombs. Bon courage à vous tous..

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    • jojo 19 août 2010 11:57

      @Rose49

      Je rigole quand je lis ce commentaire : 

      "Quand on sort de l’école, il faut se faire une expérience dans le domaine souhaité.
      Certes, je n’ai pas un bac+5, « seulement » un BTS, dans le commerce, qui ne m’a pas coûté les yeux de la tête, mais je n’ai pas eu la prétention comme certains de vouloir un poste à responsabilités dès l’obtention de mon diplôme.« 

      Effectivement »seulement« un BTS... Parce que le BTS ne sert à rien, ou être vendeur dans un magasin de vetement...

       »Il ne m’a pas couté les yeux de la tête«  : Encore heureux, sinon tu rembourses jamais ton emprunt alors que tu vas être payé 1080 € par mois à la sortie du BTS...

       »je n’ai pas eu la prétention comme certains de vouloir un poste à responsabilités dès l’obtention de mon diplôme« LOOOL un poste à responsabilité avec un BTS oO, tu as vraiment l’impression d’avoir fait de »Grandes études«  ???

      On parle de quelqu’un qui sort d’un master, qui a écrit un mémoire (voir 2) et tu te compares à lui alors que c’est a peine si tu fais des dissertations.... LOL... Heureusement qu’il espère avoir un poste à responsabilité, il ne veut pas »tenir un rayon« , chose pour laquelle j’espère qu’on a pas besoin de faire d’étude mais surtout besoin d’experience...

      J’ai 23 ans, et j’ai un emploi, je suis »consultant". Mais je n’ai pas fais de commerce. Cependant, Moi aussi je vis en Open Space et je conseille à A. de ne pas baisser les bras et de monter sa propre affaire si cela est possible, de travailler en auto-entrepreneur si il le peut. C’est en travaillant que le réseau se créé. J’ai rencontré beaucoup de gens qui avaient commencé à travailler en freelance et qui ont fini par se lier d’amité avec des entreprises pour au final être intégré.

      Good Luck

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    • Thaliesan 19 août 2010 14:53

      « Jeunes grincheux ? » Désolée, mais nous n’avons que les miettes du gâteau. Et n’aurons pas de retraite, alors même que nous cotisons actuellement pour ceux qui y sont, où y seront sous peu. Il y a du boulot, c’est vrai, avec des heures supp non payés, des pressions ( les patrons profitent du chômage) et un salaire qui ne peut suivre l’inflation. Perso, bien que travaillant à plein temps, j’ai arrêté de rêver de vacances ou d’une maison. Nous sommes très nombreux dans ce cas, diplômés ou non. Certains se lamentent, d’autres non, mais j’en ai assez d’entendre que les jeunes sont fainéants.


    • RoseAssec Rose49 19 août 2010 22:20

      @Jojo, 


      Un BTS, si, je pense que ça sert, même si l’expérience est importante dans ce domaine.
      Mon cher, si, avec un BTS en poche, tu peux avoir un poste à responsabilités, après tout dépend de ce qu’on appelle responsabilités. Je ne vis pas dans le même monde que les personnes qui sortent des écoles de commerces, pour la simple et bonne raison que pour moi, avec un BTS ou plus, je n’aurais pas eu l’impression de mériter un poste à responsabilités, c’est tout. C’est ma façon de penser. Probablement pour cela que j’ai pas voulu faire de longues études. La vraie vie, le vrai boulot, pour moi, c’est sur le terrain, pas dans les salles de classe.

      Et le BTS, je l’ai trouvé utile, je ne sais pas ce que tu as fait comme études pour dire que ça sert à rien, mais il n’y a pas que les gens qui écrivent des mémoires qui sont plus méritants d’un meilleur poste que vendeur de vêtements.

      Chacun son point de vue, je t’ai donné le mien. Je me trompe peut-être sur le sujet, parce que je ne suis pas du monde de ceux qui ont un master, mais pour moi l’expérience, c’est le seul moyen d’accéder à un meilleur poste.

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  • Martin D 18 août 2010 10:49

    la France n’aime pas les jeunes de moins de 25 ans, et n’aime pas les seniors de plus de 45 ans...ils sont bizarre nos entreprises françaises...trop coincé du bulb rachidien...


    • fredo74 19 août 2010 09:14

      j’ai 45 ans et je ne sens pas sénior le moins du monde. Ce terme me fait quelque peu sourir.
      On est sénior après 60ans pas à 45 . Même pour une entreprise. Ce sont les salaires et les charges qui les génent pas l’age.
      Ils les faut trouver de la main d’oeuvre bon marché et opérationnel dans l’instant , de la viande fraiche. Voilà se que nous sommes pour eux, Sarko réve des usa et de leur systeme, suivie de près par la mére parisot. Les cartes sont distribuées, c’est a vous de jouet.....bon courage


  • dieudo 18 août 2010 10:51

    Les mirages de la société d’abondance !


  • LE CHAT LE CHAT 18 août 2010 10:51

    de quoi dégouter de faire des études longues !
    courage !


  • Numero 19 Numero 19 18 août 2010 10:51

    On peut très bien arriver dans une théorie de complot de ruche (chacun agit dans son coin sans communiquer avec les autres, mais le résultat final ressemble à une situation construite par le groupe), où la précarité globale fait baisser les salaires.
    Faire bosser des stagiaires, mettre les jeunes au chômage pour qu’ils acceptent n’importe quoi. Ils sont en train de saper les droits des travailleurs...

    La génération de nos parents pouvait quitter le cocon familial à 18 ans, trouver un travail, fonder une famille, acheter une maison... et nous, le pourrions-nous aujourd’hui ?
    Qu’est-ce qui a changé entre temps ?
    Quand est-ce que vous pourriez commencer à économiser pour acheter votre maison ? Après le remboursement des études ? A quel âge ?

    J’ai votre âge. Même si je m’en sors à peine mieux que vous, j’ai l’amer sentiment qu’on se fait enculer à sec. Par tout le monde.


    • Flavien 20 août 2010 05:33

       »J’ai 24 ans, je viens de terminer une école de commerce et depuis 3 mois je suis au chômage ou plutôt en « recherche d’emploi ».« 

      ·  3 mois, c’est un délais tout a fait concevable entre l’obtention du diplôme et le premier emploi. J’y suis passe il y a quelques années.

      ·  Ensuite, il est tout a fait normal (et inadmissible) qu’un employeur soit frileux a l’idée prendre de risque avec un nouveau. Chaque centime d’euro économise rassure un actionnaire par les temps qui courrent. Et ce n’est pas les diplômes d’écoles de commerce qui changeront ce système. Le pire est même envisageable : « satisfait ou remboursé » pour l’employeur.

      ·  Enfin (rien que mon avis), du travail, il y en a de partout.... sur la planète. Ne vous arrêtez pas à votre ville, région, pays. La vie est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page.


  • Céphale Céphale 18 août 2010 10:53

    Cette jeune femme est victime de la crise économique, c’est évident, mais aussi du miroir aux alouettes des écoles de commerce. Il y en a trop, et il faut reconnaître qu’on n’y apprend pas grand chose d’utile. 

    Les écoles de commerce se sont multipliées il y a une trentaine d’années quand les diplômés de ce qu’elle nomme les « top five » trouvaient facilement du travail et que plusieurs de leurs anciens occupaient des postes de direction. Toutes les CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) voulaient avoir « leur » école de commerce. Maintenant c’est le reflux, et des milliers de jeunes diplômés ont le sentiment qu’on les a trompés sur la marchandise.

    Mais que faire aujourd’hui après le bac ? même un bac S avec mention TB ?

    • Yann Amare 18 août 2010 11:42

      C’est pas une jeune femme c’est un gars... smiley


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:56

      Pas sur, lsez cette phrase :

      « Alors je suis montée dans la capitale, j’ai cherché une petite chambre de bonne et comme je suis issue d’une famille nombreuse, »

      Montée ée issue ue.

      Je pense que c’est une femme.

      La profession de livreur de pizza m’a pourtant fait tiqué ; j’ai bossé deux ans dans une boite comme ca, je n’ai jamais vu une femme sur un fox...


    • sale bête 18 août 2010 12:02

      moi âgée de 18 ans, en quête d’indépendance, j’ai sauté sur l’occasion, passé les concours et été acceptée ...


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 12:16

      Céphale,
       Puisque j’en sais un peu plus sur vos antécédents.
       Vous vous souvenez des écoles privés d’informatique.
       Il en poussait tous les jours une de plus.
       On y apprenait à être programmeur, encodeur, analyste...
       Qu’en reste-t-il ?


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 22:54

      D’accord avec Céphale à propos des écoles de commerce. 

      A part apprendre à escroquer les petits vieux en leur vendant des saloperies inutiles (genre adoucisseur d’eau, ioniseur d’air), à dépouiller l’épargne des couillons dans des placements en actions (« ...du Madoff mon bon monsieur ! C’est plus sûr que la sécurité sociale »), à faire passer du mousseux pour du Dom Pérignon, à enseigner l’art du mensonge et de l’entourloupe, à part tout ça et produire des hordes de bandits en costume-cravate sans foi ni loi, les écoles de commerce ne servent pas à grand chose. 

      C’est même réjouissant d’apprendre que ces gamin(e)s avides de fric partagent le sort commun des vrais salariés. Ceux qui produisent les vraies richesses.

    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 22:56

      Sinon, concernant l’article, je compatis avec la demoiselle.


  • Martinyuk Martinyuk 18 août 2010 10:57

    Quelques vérités dans cet article, et des réflexions personnelles :

    - je n’ai jamais compris pourquoi il y avait autant d’écoles de commerce dans les salons étudiants (40 à 50 % des stands !). On ne crée plus, mais on vend... quoi ? A qui ?... Le marketing, la pub, le commerce... Que d’hydres monstrueuses dans un monde qui a fait de la possession le mirage du bonheur...
    - oui, on trouve mille fois plus facilement du travail grâce à ses contacts qu’au travers d’envoi de CV ou via Pôle « oui on vous propose de faire charcutier alors que vous étiez puéricultrice » Emploi. Encore faut-il en avoir...
    - génération sacrifiée, certainement. L’aide des anciens fait désormais toute la différence. Sans héritage - même modeste ; un studio qui évite de payer un loyer démesuré peut permettre de « doubler » ses revenus sur Paris -, point de salut pour beaucoup. C’est totalement scandaleux, et l’immo est la principale source d’inégalité maintenant. Avec les « aides » d’Etat qui entretiennent la bulle, et l’éternel désir des proprios de gagner le plus d’argent possible à la revente (une nécessité de toute façon s’ils veulent racheter), les primo-accédants n’ont pas fini d’en baver... Et puis prendre un crédit sur 20 ou 25 ans - souvent à deux - par les temps qui courent, il faut avoir confiance...
    - les stages ont été détournés de leur fonction première, qui était de former avant de proposer un emploi. Maintenant, on fait tourner la main d’oeuvre. Sans régulation, ça ne risque pas de changer. Et apparemment ce n’est pas pour demain.
    - oui, il y a toujours de bonnes volontés qui débarquent dans un boulot, ou un stage, en se donnant à fond... à leurs dépens finalement, car souvent il n’y a aucune reconnaissance, et encore moins de compensation financière. Une nouvelle forme d’esclavage. Et pour ceux qui s’en sortent bien, ils ont bien de la chance, mais ce n’est plus la norme.

    Bref, monde de merde comme dirait George Abitbol...

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    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 13:24

      Alors là Georges abitbol je plusse et si je puvais je replusserai.

      « je suis même content que tu sois là, on va manger des chips ! »


  • jakback jakback 18 août 2010 10:57

    Félicitations pour votre abnégation, votre parcours. Il est bien évident que le top five, est le vivier des CDI, le reste est voué a vivre votre expérience si bien décrite.
    Votre génération est charnière, fini les emplois en régions d’habitations, presque terminée les postes a travers l’hexagone. Il faut maintenant imaginer son avenir ailleurs. De salariés sédentaires, les Français passent a salariés immigrés. Cela suppose un changement de mentalité, qui ne seras réussit, que lorsque la société toute entière en aura pris conscience. Comme tout bouleversement cela va prendre du temps.
    bon courage, bonne chance. A vous lire vous méritez le meilleur.

    1

  • Tall 18 août 2010 10:59

    commerce ?

    moi j’aurais votre âge, je ferais du trafic d’armes
    j’irais acheter le matos dans les pays de l’est où on trouve tout pour une bouchée de pain
    et puis je vends ça 4 fois le prix dans le milieu parisien, il y a de la demande
    jamais trop à la fois, jamais d’internet, jamais de crédit, et pas touche à la came


    • heliogabale boug14 18 août 2010 17:58

      Il vous arrive quoi Tall ? Vous conseillez à la jeunesse française de commercer avec les « caïds » des cités ?
      Et quand je pense à tous ceux qui nous disent qu’ils ne sont pas une chance pour la France...


    • Tall 18 août 2010 19:58

      boug14


      Si je devais donner un conseil sérieux, je dirais de tenter l’indépendance.
      Quitte à faire un peu de systèmes « d » au début pour se lancer, et ensuite on régularise.
      Chercher un créneau où la loi loi offre-demande est avantageuse
      Chercher à exploiter un petit talent perso. Et si on peut innover un peu, c’est l’idéal
      Faire travailler son imagination.
      Ne pas se cantonner à la recherche d’emploi, essayer de créer son propre emploi.
      Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est une voie d’opportunité trop souvent négligée.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 23:10

      James Coburn (Tall) faisant la pub de « Lord of War », ça ce tient. Excellent film à voir ou revoir, Lien (Youtube 56s).


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 23:13

      « La première fois qu’on vend une arme, c’est un peu comme une première expérience sexuelle... » Lien (Youtube)


  • hyperglobal hyperglobal 18 août 2010 11:02

    Dans une toute autre branche... et également le même sentiment... amertume après dix ans de diverses galères et de jobs yoyos. Je vous souhaite d’arriver à vivre et non à survivre... dans la dignité mais je ne suis pas très optimiste pour les autres génération en europe... l’appel du large pourquoi pas ! Bon courage.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Génération_X


  • Natariege 18 août 2010 11:05

    La france est une coquille vide, on nous fait croire que la relance va venir des retraités avec les aides à la personne, ou encore avec de l’écologie.
    La vérité c’est que une economie c’est comme une maison, il faut une base solide, des murs ... et enfin de la décoration.
    En france il ne reste plus que la décoration et encore.
    Les fondations de l’ économie c’est du palpable, on a besoin d’entrepises avec de la valeur ajoutée palpable c’est à dire tout ce qui est parti en chine, au maroc etc ...
    on a plus d’ industrie les contructeurs automobiles ne font que de l’assemblage de pièces en provenances des autres pays, airbus n’est plus français (donné au allemand)
    En bref tant que nos politiques ne feront rien pour réindustrialiser la france, je pense qu’il n’y aura pas d’avenir pour les jeunes.
    Deplus nous vivons à credit, nous importons, sans exporter (normal on ne fait que du vent en france). Donc on peut parier que nous allons nous faire jeter de la zone euro tel un vulgaire parasite qui vit sur le dos de la bête.


  • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:07

    Bonjour Blogueur solidaire.

    Merci de partager votre expérience,

    effectivement lorsuqe l’on a que soit même pour se former c’est une expérience très difficile mais c’est certainement la plus enrichissante. Dites vous que lorsque vous serez dans une situation confortable (car vous y arrierez), vous porterez un regard fier sur ce que vous avez réalisé.

    Je tiens à vous précisé que je suis fils d’une mère handicapée, et dans l’incapacité de travailler, si bien que je lui ai toujours reversé un partie de mes salaires, afin de lui permettre de vivre plus décement.

    A titre personnel, j’ai été à la fac, et non dans une école de commerce, parce que c’etait gratuit. J’ai commencé en étant veilleur de nuit dans une clinique et livreur de pizza (en plus decertaines activité lucrative que je ne pourrais évoquer sur ce site) pour evoluer ensuite dans la restauration, ou plutot barman.
    A la fin de mes études, je me suis retrouvé barman dans une boite de nuit très celebre de paris pour sa fréquentation homosexuelle. Les salaires étaient pour un grande partie non déclarée mais très conséquant. N’étant pas homo, mais jeune homme, je percevais des pourboire plus qu’interessant de la part des clients, sans avoir à donner de ma personne.

    A la fin de mes études, j’ai galéré un peu, alors j’ai commencé à utiliser les fonds que j’avais économisé pour creer ma société qui a fait faillite très rapidement. Ensuite j’ai contribué à la création d’un marque de jean, pour laquelle je suis toujours actinnaire, mais qui a beaucoup de mal à décoller. J’ai énormément culpabilisé d’utiliser mes fonds pour faire autre chose qu’aider ma mère, mais je croyais vraiement à la réussite individuelle. Resigné a ne pas être pour l’instant entrepreneur, je me suis retourné vers les grosses structures qui permettent une certaine tranquillité.

    Je me suis donc fait embauché par une grande banque francaise. Je ne suis absolument pas fier de ma situation. D’abord je n’aime pas mon metier, car je le considère presque nuisible, et en plus je ne suis absolument pas investi dans ce que je fais. mais bon, comme je vous le disais plus haut, ma situation familiale fait que je ne peux pas rester sans revenus, alors j’ai choisi bon gré mal gré. Recemment j’ai eu énormément de chance, j’ai trouvé par l’intermédiaire d’un ami, un poste en tant que pigiste auto entrepreneur, et je suis payé pour rédiger les dommentaires de matchs de football en direct sur différents site internet. Cette activité, peu rémunératrice, ne peut pas être mon activité principale, néanmoins elle est passionante.

    Il est très dur, sauf pour quelques rares personnes, d’être satisfait de nos parcours, tant les resultats obtenus ne sont pas en adequation avec les efforts que nous avons fournis....
    néanmoins je reste persuadé que, comparativement à ceux qui ont toujours tout obtenu sans avoir à se démener pour l’avoir, nous disposons d’un mental à tout épreuve, et que lorsuqe le moment sera venu, notre valeur, et notre investissement personnel sera reconnu à sa juste valeur.

    Bien a vous,

    Al Batar

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  • easy easy 18 août 2010 11:14

    J’ai souhaité que cet article paraisse.

    Certes, des milliers de jeunes pourraient écrire le même papier sur le problème de fond mais celui-ci a une tonalité que j’aime.

    Vraiment je souscris ou compatis.

    Mais, en tant qu’étudiant des années 70, ayant ensuite bossé à la façon de carreleur, plombier déménageur ou menuisier et cuistot aussi, je voudrais souligner qu’en gros, il semble y avoir des individus qui espèrent des entreprises et ces individus qui créent la leur.

    Il se trouve que notre ami et auteur a créé la sienne et que ça n’a pas marché alors il a renoncé. Et il se trouve, pardon si je me trompe, que son entreprise était de celles dont la production de valeur ajoutée ne saute pas aux yeux de tout le monde.

    Certes, il est délicat, dans bien des cas de distinguer entre les productions vraiment utiles et celles qui flirtent avec le vent, comme par exemple la publicité, mais vous m’aurez compris, entre le boulot d’un fromager et celui d’un faciliteur de com dans les entreprises, il y en a un des deux qui est compris du Gaulois de base et l’autre qui n’est plus compris que de gens décalés dans une bulle très récente.

    Quand le commerce, domaine de notre ami, consiste à faire le Vénitien, le caravanier ou le marchand de poisson, ça se pige et il y a toujours de la place pour eux. Mais quand il consiste à vendre des espaces de pub sur le Net, ca frise l’irréel.
    Il est logique qu’en cherchant à travailler dans une bulle récente, on se retrouve à pédaler dans le vide.

    Dire qu’on travaille quand on ne fait que clavioter, c’est entendable mais uniquement par les bullistes du clavier.
    Dire qu’on travaille quand on n’exploite que son cerveau, c’est entendable uniquement par ceux qui jouent l’intellectualisme.

    Pour se payer ses études, notre courageux ami a travaillé physiquement dans les Mac Do et il n’y a pas vu d’avenir. Il consentait à un sacrifice temporaire, à une usure de son corps pendant quelques années pour viser à gagner sa vie assis à clavioter.
    Ca peut marcher, il y en a plein qui s’enrichiossent énormément de la sorte. Dans la bulle. Mais pour être sûr de gagner sa vie, vaut mieux persister sur les étals de marché. Au début, on y rame, on gagne peu. Puis, au fil des années, on découvre les astuces, on s’organise mieux. Il y a des poissonniers de marché qui sont propriétaires d’immeubles entiers dans Paris.

    Les parents, les amis, les profs encouragent les ados à faire des études supérieures. Cela sans dire explicitement que c’est pour éviter de faire des boulots manuels. Ce n’est pas dit explicitement mais à force, ça conduit une énorme partie de notre jeunesse à s’imaginer qu’elle pourra gagner sa vie en smoking à déguster des Ferrero, sans une goutte de sueur sous les bras et en frôlant des filles qui sentent Shéhérazade.

    Ou, pour le dire autrement. Le troc, le commerce, l’échange, ça doit se faire d’être humain à être humain avec tous les inconvénients que pose l’humain. Vouloir gagner sa vie sans avoir à supporter les humeurs, volontés et sueurs des autres est certes possible mais incertain.

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  • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:15

    Pour avoir travaillé deux ans chez des livreurs de pizza (force rouge comme disait avec les potes) je tiens a vous signaler que vous êtes le premier temoignage que je vois d’une femme livreuse de pizza.

    Bravo !

     smiley


  • manusan 18 août 2010 11:18

    welcom to real world.

    Mon petit cousin a un CAP boulanger, pas de soucis pour lui, actuellement il est en Finlande pour un contrat de 2 ans, il gagne très bien sa vie, mais attention il faut se lever tôt.

    Vous voulez vous recycler ? vous pouvez.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 23:24

      Avec un billet d’avion en poche pour la Finlande alors. Parce que dans ma (petite) ville deux boulangeries sur quatre viennent de mettre la clé sous la porte cet été.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 23:28

      La concurrence d’un centre commercial (un vaste camp de consommation récemment agrandi) les aura tué. Remarquez, je viens de lire que dans ce magasin Auchan ils recrutent des intérimaires à mi-temps.

      Dans le genre déclassement social on ne fait pas mieux que le néolibéralisme.

  • Rudolph 18 août 2010 11:22

    L’éducation ne devrait pas être payante, a fortiori avec ce coût exorbitant. L’école de commerce, c’est l’arnaque. La plupart des autres formations sont gratuites ou la même que la vôtre à la fac, gratuit également. Il aurait mieux valu boycotter cette formation. Et quant à la solution que vous évoquiez qui consiste à vendre son âme au diable pour travailler dans la finance ... no comment.

    Notre patrie est une terre d’ingénieurs ! C’est ça notre culture et ça aurait mieux fait de le rester. Fallait pas copier les anglo-saxons à ce point (même si on avait sûrement des lacunes pour commercialiser le fruit de nos recherches). Et quand ils nous reste quelques bons mathématiciens pour ne citer qu’eux, ces cons se barrent à la city de Londres ! Abrutis ! Mais vous n’êtes pas de ceux là. Que dire. Soyez mobiles, et cherchez u emploi partout dans le monde. J’ai même un ami qui a dû se barrer à Taiwan, un ingénieur pourtant.

    Que dire ...
    Vive les sciences et les belles lettres.


  • marcel et yvette marcel et yvette 18 août 2010 11:22

    il y a également la filière voyance,désenvoutement, retour d’affection ...

    prendre un pseudo Africain ou exotique ..exemple ..maître Mamadou Kurumba ..ou bien Madame Salomé .....

    les pigeons rappliquent ,c’est 100 € la séance pas déclarés directs dans la fouille ..

    un conseil,quand ça frappe à la porte ne pas demander « qui est là ? »ça fait pas crédible .


  • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:28

    Eh oui pendant ma jeunesse, on nous a souvent vendu les filiaire pro (CAP, BEP, BAC Pro) comme étant des trucs pour abrutis, ce qui n’est absolument pas le cas. En nous disant que le bac general était la filière la plus interessante ;

    Avec le recul, et etant moi même plus manuel que la pluspart des mecs de ma génération, je constate que j’aurai du apprendre la plomberie ou créer ma boite de BTP.

    Le nombre d’ami qui ont suivi cette voie, et qui sont largement plus heureux et epanoui proffesionellement est tout bonnement surprenant.

    D’ailleurs, et sans faire de généralité mal placé, là ou j’ai grandi, au milieu des années 90, nous avons vu une arrivée assez importante d’immigrés d’origine Serbe. Certains sont devenus de très bons amis, et bien beaucoup d’entre eux ont crée des société de travaux, pour retaper les appartements des particuliers, dont ils sont pour la pluspart seuls employés, et font bosser leur famille de temps à autres. Ils encaissent un fric hallucinant ! Y a vraiment de quoi regretter d’avoir fait des études longue pour nous apprendre des conneries sur le monde économiques, qui ne sont pas, en plus, en adéquation avec la réalité.....

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    • vilistia 18 août 2010 12:00

      Al Batar

      Le problème avec le BAC PRO, c’est que normalement les IUT devraient leur être réservés.... Malheureusement, beaucoup de Bacs Généraux y prennent les places.... au nom de l’égalité, on fabrique une inégalité...

      Mais avec un Bac PRO, vous avez le droit à l’université ou porsuivre un cursus plus long après 2 années d’IUT.

      Je ma répète ! Les IUT devraient être réservés aux Bacs Pro.


    • vilistia 18 août 2010 13:10

      Al Batar

      C’est souvent les enfants de classes modestes qui prennent le cursus Bac Pro + IUT. Ce n’est pas dévalorisant car c’est recherché sur le Marché du Travail.

      L’avenir pour les jeunes générations.... cursus court qui permet de rentrer facilement vers l’emploi.
      L’avenir , c’est ceci tout en travaillant :
      TELESUP - L’enseignement supérieur à distance 


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 13:30

      Vilistia, je suis d’accord avec vous, et je viens d’un milieu extrémeement modeste....

      Mais justement quand on était 5 blancs sur une classe de 35, les prof au college nous disaient :

      « Mais non, vous etes fait pour le général, regardez comme votre fils à des capacités, ce serait le brider que de l’envoyer dans la même filiere que tous les autres »

      Sous entedu le professionel c’etait pour les cons, les noirs ou les arabes....

      Effectivmeent les IUT, mais même les BTS accueille les personnes qui sortent de bac pro.

      Et les mecs qui ont fait plomberie, mecanique etc, on fit en general un BTS action co, pour developper les compétances commerciales afin de créer leur entrprise.

      Moi je pense avoir fait le mauvais choix, mais que voulez vous quand on vous flatte en vous disant de suivre le général, qu’en plus il ya vachement plus de nanas (c’est bête mais un jeune homme ca pense aussi comme ca) et ben on plonge tête baissé. C’est tout, mais c’est regretable.

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    • vilistia 18 août 2010 13:51

      Al Batar

      J’avais oublié les BTS et pour les emplois manuels si décriés et regardés de haut, ils restent porteurs pour l’avenir et pour la relève des Anciens.
      Même, il y a des niches dans l’artisanat d’art .
      Selon des études, le commerce de proximité reviendrait à la page par le besoin « contacts ».


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2010 23:34

      King Al Batar +1


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 23 août 2010 08:44

      +1 comme d’hab, King A


  • Rounga Roungalashinga 18 août 2010 11:30

    Cet article serait très utile au jeunes de terminale, pour les dissuader de contracter un prêt pour une école de commerce qui ne leur apportera rien.


  • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 11:31

    A ou Blogueursolitaire,

    Pourquoi rester anonyme ?
    La génération de jeunes diplômés a parfaitement le droit de se plaindre et de dire tout haut ce qu’on dit tout bas.
    Vous avez raison, il y a une conspiration du silence.
    Alors, comme il est dit chez « antisophisme » Le mythe de la génération sacrifiée« http://antisophiste.blogspot.com/2006/10/le-mythe-de-la-gnration-sacrifie.html
    Une dévaluation des diplômes de Bac +n est aussi la plaie. Pour faire quoi et pour qui ?
    Ce n’est d’ailleurs pas plus moins vrai de l’autre côté de la barre, chez les »vieux« que l’on met souvent en balance. On a essayé de mettre les vieux à la retraite pour installer des jeunes à leur place. Choux blanc. Les deux sont dehors.
    Je suis sur cette antenne depuis assez de temps, et vu la fréquentation des internautes de ce site pour dire qu’en France, il y a un sacré problème. 
    Une inadéquation entre les études et les fonctions demandées est souvent la raison intime.
    Tout est une question de location et d’aide souvent apportée par les parents.
    Trouver le créneau moins fréquenté, le chainon manquant sont les tâches de demain.
    J’ai pu remarquer que ce qui a changé, c’est qu’on est moins carriériste chez les jeunes. On cherche des rampes de lancement pour aller vers une ailleurs. Pas de solidarité dans un monde de brutes, entre les jeunes, je ne suis pas sûr qu’elle soit meilleure.
     On se passe la balle, comme vous dites et puis on s’en va.
     Partir, bien sûr. Pourquoi y avoir pensé uniquement après la prise d’un prêt et n’avoir pas fait une étude de marché des places disponibles.
     S’il y a autant de sociétés qui font du reclassement, c’est qu’il y a un défaut majeur : »on n’apprend pas à se vendre à l’école". Il y a des trucs, des astuces.
     
     Vraiment, beaucoup de choses à dire sur ce sujet.

    Bonne continuation
     smiley

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  • vilistia 18 août 2010 11:32

    Mlle A

    Vous ne précisez pas si vous avez la maîtrise de langues étrangères car à 24 ans ( date limite 25 ans ) , vous pourriez effectuer un service civil volontaire dans un pays étranger qui est réservé aux 18/25 ans.

    Je vais effectuer un Service civil volontaire dans la tranche 16/ 25 ans pendant 2 ans auprès de jeunes handicapés pour des cours de maths tout en continuant mes études par correspondance.

    http://www.aquitaine.jeunesse-sports.gouv.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=180&Itemid=186&nbsp ;

    http://www.service-civique.gouv.fr/&nbsp ;

    A faire suivre l’information auprès des jeunes mais le SCV commence à être connu par les jeunes de banlieue et c’est bien.


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 11:42

      Vilistia,
       Absolument.
       Voilà, le gros problème français : l’unilinguisme.


    • vilistia 18 août 2010 11:46

      L’enfoiré

      Le problème est en effet là :
      Il faut que les jeunes générations fassent des langues et même s’y consacrer entièrement une année par exemple.

      Et en Belgique... Le problème est-il le même ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 12:11

      Vilistia,
       « Et en Belgique... Le problème est-il le même ? »
      Si vous me lisez régulièrement, vous avez compris qu’il y a plusieurs Belgique.
      Le nord, flamand, a très vite compris que les langues étaient importantes. Le français était considéré une roue de secours. L’anglais comme barre fixe.
      Pour des raisons de nationalisme, de séparatisme, ils se sont mis à négliger le français. L’anglais est resté.
      Le centre, là, c’est le melting pot de langues. Faites un tour dans la rue Neuve et vous vous retrouverez en plein exotisme de langues.
      Tout est bon, donc.
      Le sud, pour des décisions politiques prises, il y a longtemps, n’ont pas poussé l’étude du néerlandais.

      De toutes façons, il n’y a rien qui s’évade mieux qu’une langue si elle n’est pas pratiquée.


    • vilistia 18 août 2010 13:18

      L’enfoiré

      L’anglais est obligatoire avec une ou d’autres langues en complément :

      Portugais pour le Brésil, le russe ( compris aussi en Ukraine et Pologne ).

      Le chinois et l’arabe pour les téméraires.

      Nos emplois sont ici : PSEM, Russie, Chine avec Asie, Amérique du Sud .


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 14:16

      Vilistia,

      "L’anglais est obligatoire avec une ou d’autres langues en complément : Portugais pour le Brésil, le russe ( compris aussi en Ukraine et Pologne ). Le chinois et l’arabe pour les téméraires. Nos emplois sont ici : PSEM, Russie, Chine avec Asie, Amérique du Sud ."

      Merci pour votre confirmation.

      Le Japonais est un peu à la traîne pour le moment. Savoir qu’ils ont été dépassés par les Chinois leur a apporté un coup. Le lendemain, la Bourse nippone remontait et la chinoise baissait.

      Il y a de ces vases communicants.... smiley



  • entrevuew 18 août 2010 11:36

    Je suis dans la même situation et c’est pourquoi tous les jours je rêve que le FN prendra le pouvoir pour rendre au peuple ce que l’élite mondialiste et la diversité nous vole, c’est à dire nos places.

    Il n’y a de la place que pour les pistonés et la diversité (quotas), si tu ne rentre pas dedans prépare toi à rester longtemps en recherche.

    A bac+5 la moyenne est aujourd’hui d’un an de recherche pour trouver un métier convenable parfois 2 ans.

    Bon courage.


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:48

      Si tu crois franchement que le Fhaine est la solution du problème.....

      Et puis parler de place pour les pistonnés et la diversité c’est d’une bétise affligeante. Pour les pistonnés peut être, pour la diversité j’y crois franchement pas.

      Mais bon tu as le droit d’être jaloux, car la jalousie est un défaut tout ce qu’il y a de plus humain. Simplement sache qu’il n’est source que de destruction. Tout ce que tu fera, si c’est motivé par la haine engendré de la jalousie, sera forcément mauvais, pas forcément dans la forme mais assurement dnas le fond.

      Surprenant que les abrutis d’electuers FN arrivent à avoir bac + 5.... smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 12:04

      King,
       Absolument. Comptez sur les autres, c’est de la m...
       Vraiment vous tenez la forme. J’aime.
       smiley


    • vilistia 18 août 2010 12:29

      Al Batar
      Golmish est un universitaire et ne pas sous estimez la capacité des dirigeants du FN.

      Au contraire, il faut avoir une intelligence pour mener par le bout du nez son troupeau.


    • marcel et yvette marcel et yvette 18 août 2010 13:18

      ah oui ? et bien au FN ,il y a des agrégés,des universitaires,des ingénieurs,des polytechniciens,des titulaires de doctorats ,des titulaires de maîtrises,des avocats,médecins etc...


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 13:32

      Comme quoi l’intelligence et la conneires peuvent être compatible.

      Enfin bon, je crois qu’un mec intelligent qui est en même temps con, est un sale connard, alors qu’un idot con, restera juste un con...

      C’est pas tout a fait pareil, dans l’echelle de la connerie le connard domine et guide les cons.

      Gollnish et autre diplomés étant l’elite supreme du sale connard.....

      « Il y a plein de manière d’être con, mais le con choisi toujours la pire » San Antonio


    • vilistia 18 août 2010 14:07

      Al Batar
      Golmish vient d’une famille bourgeoise classique et aurait un esprit d’ouverture, c’est à dire à rentrer dans une conformité démocratique mais écarté au profit de la Marine.


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 14:20

      Vilistia,
       Quand on a écrit ça, on se sent tout de suite plus fort.  smiley


    • Numero 19 Numero 19 18 août 2010 14:22

      Le FN au pouvoir ? Vous allez rire jaune si ça se produit. Disons qu’ils parlent bien, mais je ne pense pas qu’ils soient très rodés pour tenir les rênes d’un pays.

      Par contre un régime que l’on qualifierait de « fasciste » me semble salvateur par les temps qui courent : les industries et les individus ayant pour objectif de travailler pour le bien de la nation, et pas l’inverse (profiter de la nation pour le bien de l’individu).
      Dans l’idéal, cela permettrait d’atténuer la tendance à l’exploitation de l’individu par les entreprises (pas de stupide course au profit), l’aide aux démunis (ils font partie de la nation) tout en ayant les moyens de punir les profiteurs (qui agissent de fait contre la nation).

      King, je suis également bac+5, mais j’ai un positionnement pourtant plus proche des discours du FN que celui de la gauche en général. Attention, je ne soutiens pas ce parti ni ses membres, bien au contraire. Pas de méprise...

      Il y a de nombreuses façons d’arriver à tel ou tel positionnement. Mais effectivement, adhérer au FN juste pour dire « dehors les étrangers » est très limité, et j’espère que les bac+5 qui y sont ne sont pas arrivés là juste pour ce credo ridicule.

      Lire la suite ▼

    • vilistia 18 août 2010 14:34

      L’enfoiré

      Vous vouliez me rappeler que nous sommes toujours le con de l’autre con.

      Pour le trône, vous vous êtes inscrit..... Pas celui des Belges, je m’entends bien !


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 16:52

      Jean, je n’ai pas votre élégance, moi j’adore les San Antonio,

      Mais heureux de constater que nous sommes d’accord ;  smiley


  • Deneb Deneb 18 août 2010 11:38

    Si vous faites des études pour trouver un boulot, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil Voyez plutôt ce que vous aimez faire, pas ce que vous aimeriez être. Si vous avez des compétences que vous estimez utiles, mettez les donc à profit en vous trouvant (ou en créant) votre petit marché personnel. Les études, ce n’est qu’une petite partie du projet. Ca peut aider, mais c’est à vous de l’utiliser à bon escient. Les vraies études, d’ailleurs, commencent après le diplome.


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 11:46

      Deneb,
       On ne fait bien que ce qu’on aime bien.
       On apprend tout sa vie. Les 20 premières années, c’est de la mise en bouche.
       Pour la commencer pourquoi ne pas s’inscrire chez LinkdIn ?


  • Yann Amare 18 août 2010 11:39

    Les écoles de commerce ou la fabrique de chômeurs...La plupart de ces écoles (très demandées) sont très chéres et l’on est censé y apprendre un vrai métier concret qui doit déboucher sur un job bien payé, mais c’est une arnaque...En plus on persuade ces jeunes qu’ils sont des cadors, puisqu’ils sont dans une école prestigieuse, bien sûr à la sortie si papa n’a pas un bon carnet d’adresse c’est foutu, comme c’est bien décrit dans ce papier...

    J’ai connu un gars de 40 ans qui était sorti d’une école semblable...Il avait décroché un bon job de cadre chez Trigano (c’était il y a un moment), mais quand la boite a été revendue il s’est retrouvé à la rue. Depuis, il n’a jamais retrouvé du boulot à part vendeur dans la grande distribution, il est resté RMIste puisque rien n’était assez prestigieux pour lui...

    Sinon le seul domaine en expansion est tout ce touche à l’écologie, et encore c’est pas sûr, ça a dû se calmer avec la crise...Ou il faut avoir de l’imagination pour créer un job qui n’existe pas encore...

     smiley smiley smiley


  • pallas 18 août 2010 11:42

    sa y est la Nouvelle Génération commence à comprendre qu’elle n’a aucuns avenir !!!.

    La Génération 68 pour jouir sans entrave, a vendu les Bijoux de Famille, le Bain, l’eau du bain, et ses Enfants avec.

    La nouvelle génération n’est pas exempt de défaut.

    La nouvelle Génération est stupide, puéril, triche, fainéante, arborrant fierement la Crétinerie comme faiseur de roi, devant une émission poubelle ou un match de foot.

    La Génération 68 vie a crédit sur le dos de ses enfants de sang, une bande de feignant par excellence, pensant à crée un Multiculturalisme qui a rendu notre continent au meme niveau que les Balkans, guerre civil Multi ethnique à 100% garantis.

    La Génération 68, jouir sans entrave, a détruit absolument tout sur son passage, ce croyant génération ultime, ultime dans la Betise et la Crasse ainsi que la Lacheté.

    Les jeunes générations ne sont en vérité qu’a l’image de leurs Parents, des Crétins, la non intelligence par excellence.

    Pendant que l’Occident creve, devenu le Nouveau Tiers Monde, l’Asie a une augmentation du niveau de vie de tous ces concitoyens, une évolution Technologique de Pointe qui nous enfonce littéralement.

    La Jeune Génération commence à comprendre qu’elle n’est rien, juste du fétu de paille, que le Chanteur de Rap ou le Footballeur n’est rien d’un d’autre qu’un Troubadour amuseur public qui ne sert à rien.

    L’auteur de l’article peut pleurer autant qui le souhaite, mais il n’y a aucuns espoir, c’est terminé, la parti est fini, Game Over.

    Manger ou etre Manger, le monde ou nous vivons est celui ci, un Monde d’écraseur et d’écraser.

    Nous nous faisons bouffer, écraser, ejecter, comme de vulgaires petits insectes insignifiants de la scene géo politique internationale.

    La France ou les USA ne represente rien, juste des moucherons bon à faire rigoler.

    En d’autre terme, nous voici devenu des Trucs ou Choses totalement inutile à ce Nouveau Monde.

    Lire la suite ▼

    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:51

      Et vous faites parti de quelle génération ? Les abrutis destructeurs ou les crértins fainéants ?


    • Numero 19 Numero 19 18 août 2010 14:06

      Merci de dénoncer les méchants et l’injustice de ce monde peuplé de moutons écervelés. Qu’aurions-nous fait sans vous ?


    • kisssky kisssky 18 août 2010 20:56

      complètement raison ! quand je lis qu’il y a encore du boulot en France je me marre ; combien de cv pour un poste ? 300-400 si c’est pas plus ! faut sucer à se tarif là ! dsl ; l’idée du trafic d’arme n’est pas moral mais serait sacrement rentable ! j’envie les jeunes de cités qui savent se débrouiller par eux même (j’ai pas dit qu’ils y arrivaient... mais ils sont bcp plus libre dans leur tête je trouve....) , qui n’ont pas été lobotomisé par tant d’année d’étude qui coutent chers et qui ne servent à rien au final ; la France est morte faut bien se le dire ! faut se barrer de ce pays ! m’enfin plus facile à dire qu’à faire....


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 11:53

      Franchement, j’ai pas hésiété une seconde à utiliser mon phisyque de jeune homme pour trouver un boulot en boite homo sans l’être quand j’étais jeune. et je ne vois absolument pas le problème.

      Etant donné que les hommes marche autant avec leur bite qu’avec leur cerveau, autant les faire courrir après un cul qu’il n’auront jamais, ca m’a rapporté pas mal de pognon , et sans rien faire d’autre que des clins d’oeuil et des sourire.

      Ne pas profiter de cette faiblesse masculine lorsqu’on est une belle femme c’est avoir une trop haute opinion de son intelligence...


    • vilistia 18 août 2010 12:01

      Al Batar
      Franchement, j’ai pas hésiété une seconde à utiliser mon phisyque de jeune homme pour trouver un boulot en boite homo sans l’être quand j’étais jeune. et je ne vois absolument pas le problème.

      Mignon....vous avez tenu votre rôle ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 août 2010 12:02

      Bravo King  smiley  smiley


    • entrevuew 18 août 2010 12:09

      @ vilistia

      Putain tu crains trop en faite. Tu t’es fait passé pour un gay pour bosser dans une boite gay !!!MDR.

      Non mais tu pouvais pas trouver autre chose. Je comprend Toutsie car c’était un bon boulot mais sucer pour un taff de merde c’est trop pour moi.


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 13:37

      Et non mec je n’ai sucer personne, mais ca ma permis de prendre vachement plus d’oseille qu’un etudiant lambda.

      Enfin avoue qu’entre ca et depouiller les petits bouffons de ton especes, il a mieux vallu pour toi que je serve de l’alcool a des pédés.

      C’est une communauté pété de thunes, alors plutot que d’être betement homophobe, j’ai préféré prendre leur artiche !

      Ca m’a permis aussi de me mettre bien avec certaines personnes peu fréquentables de ma cité, que je faisais rentrer dans cette boite et qui y ont fait du business....


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 13:38

      Bonjour Deneb,

      J’ai trente ans, et mon bac date d’il y a pff plus de 10 ans....

      Je ne comprends pas votre propos.


    • Deneb Deneb 18 août 2010 13:46

      autant pour moi, je croyais que les propos étaient de Villistia, sincerement désolé.


    • vilistia 18 août 2010 14:09

      Deneb

      Tu veux aussi mon code internet pour t’ apercevoir que je l’ai eu !


    • King Al Batar King Al Batar 18 août 2010 14:40

      Je ne sais pas pour Deneb, mais si tu es aussi mignone que sur la phot, je le veux bien moi ton code internet..... smiley


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