mercredi 14 mars 2007 - par Norader

Je suis libéral, je vote Ségolène Royal

Il convient de rattacher le libéralisme politique à cinq grands principes : la théorie des incitations, le principe d’optimisation, la justice rawlsienne, la théorie des capabilités de Sen et l’individualisation des mœurs. Vues sous cette angle, les questions de société qui agitent la campagne, que faire avec l’impôt ?, qui doit payer l’impôt ?, le protectionnisme, la lutte contre la pauvreté, les services publics, les entreprises, les mœurs, la délinquance ou l’immigration révèlent que le programme de Ségolène Royal est beaucoup plus en phase avec l’idéologie libérale que ceux de François Bayrou ou de Nicolas Sarkozy.


Le libéralisme est une théorie philosophique particulièrement féconde qui a influencé l’ensemble des sciences sociales. En matière politique, le libéralisme s’est très souvent défini par opposition au conservatisme. Définir le libéralisme est un exercice bien périlleux, tant il semble être le nœud de conflits idéologiques et sociaux. Avant de commencer ce plaidoyer provocateur, je préciserai donc une définition du libéralisme comme position philosophique, qui a certainement plus de parenté avec la vision qu’en avaient nos ancêtres et qu’en ont toujours les Anglo-Saxons plutôt qu’avec la critique franco-française diffusée par les mouvements à la gauche de la gauche.

La vision du libéralisme développée ici repose largement sur ce qu’on nomme l’utilitarisme, à savoir une doctrine philosophique qui postule que l’être humain agit en toute circonstances, et donc exerce sa liberté, en vue d’accroître au maximum son bien-être. Dit autrement, l’homme est rationnel. Partant de ce principe, le libéralisme affirme que l’organisation sociale, politique et économique doit permettre et garantir l’exercice de ce droit naturel qui est l’exercice de la liberté. [1]

Cette vision des choses a conduit à lier le libéralisme politique à cinq grands principes : la théorie des incitations, le principe d’optimisation, la justice rawlsienne, la théorie des capabilités de Sen et l’individualisation des mœurs.

Si l’homme agit en vue de son propre intérêt [2], la société peut tirer parti de cette propriété en s’organisant de façon à susciter des efforts volontaires de la part de ces membres. Le libéralisme politique fait donc sienne la théorie des incitations. Si l’homme est rationnel, la société doit l’être aussi et s’affranchir de l’idéologie en faveur du principe d’optimisation. Imposer une idéologie (autre que le libéralisme), c’est renoncer à la liberté individuelle de penser et d’action. Une société libérale doit donc adopter comme principe l’optimisation, à savoir le choix des meilleures solutions, dans l’état actuel des connaissances, même si celles-ci sont a priori en contradiction avec les idéologies établies. Le libéralisme est une théorie du pragmatisme. C’est également par suite une théorie qui souhaite contenir tant que faire se peut la morale dans la sphère privée. La société doit garantir la liberté de mœurs et préserver ses membres de la coercition morale et culturelle. Mais un système social basé sur l’effort volontaire individuel doit permettre à chacun de prendre part à la compétition sociale, politique et économique. Le libéralisme n’est efficace que s’il donne à chacun les chances de s’y développer. C’est le sens de la théorie libérale d’Amartya Sen. La société doit garantir les capabilités de chacun [3]. Enfin, sur le plan éthique, cette vision des choses appelle la théorie de la justice de Rawls : la société doit considérer ses individus indépendamment de toute caractéristique personnelle.

Qu’advient-il alors si nous tentons d’appliquer ces cinq principes pour juger du caractère « libéral » ou non des propositions des candidats dans différents domaines ? J’ai ici retenu neuf domaines, en me basant sur les critères de positionnement politique du « politest » [4] : que faire avec l’impôt ?, qui doit payer l’impôt, protectionnisme, lutte contre la pauvreté, services publics, entreprises, mœurs, délinquance et immigration.

Que faire avec l’impôt ?

L’impôt sert à quatre choses : rembourser la dette, couvrir les frais de fonctionnement de l’Etat, faire fonctionner les services publics et investir. Si la théorie des incitations plaide largement en faveur d’une utilisation parcimonieuse des deniers publics, le principe d’optimisation impose à l’Etat d’investir dans les secteurs qui font la croissance et qui sont, d’après les nouvelles théories de la croissance, le capital humain et la recherche et développement. Investir dans ces secteurs est rentable, c’est-à-dire qu’un euro investi aujourd’hui rapportera plus d’un euro demain. Par conséquent, il n’est absolument pas absurde que l’Etat emprunte pour financer les investissements nécessaires à la croissance. Le programme de S. Royal est bien le plus en phase avec cette vision des choses. Bayrou, Royal et Sarkozy se sont engagés à diminuer l’endettement du pays. Mais Bayrou a prévu de le faire aux dépens des investissements nécessaires, ce qui est bien entendu absurde. Il prévoyait aussi de renforcer l’efficacité de la fonction publique mais s’est empressé par pur électoralisme de garantir les moyens actuels de l’Education nationale. Il s’agit pourtant du premier poste du budget et nul ne peut ignorer qu’il n’est pas exempt de gaspillages. La crédibilité « libérale » de sa réforme de l’Etat est donc bien entamée. Sarkozy, quant à lui, compte diviser le nombre de fonctionnaires par deux, ce qui est suffisamment flou pour n’inquiéter personne mais présage de coupes dans les comptes sociaux, dont on verra qu’elles ne relèvent pas non plus de la philosophie libérale. Ségolène Royal par contre a clairement annoncée la couleur libérale de son projet. Investissement massif dans l’éducation, la recherche et réforme courageuse de l’Etat. Mais en retour dans son discours de Choisy, elle a loué les fonctionnaires indispensables, en commettant un certain nombre d’oublis bien choisis, qui préfigurent de l’endroit où vont être réalisées les économies : principalement dans les administrations. Pour la méthode de réforme, elle est clairement libérale puisqu’il s’agit de décentraliser, c’est-à-dire de rapprocher les contribuables des agents de la collectivité, ce qui créé une concurrence fiscale entre les régions, propre à éviter les gaspillages et accentue le contrôle des usages sur les services publics. Incitations, optimisation, libéralisme.

Qui doit payer l’impôt ?

Un impôt libéral doit être incitatif, juste au sens de Rawls, et optimal. L’impôt sur le revenu est comme dans de nombreux pays mal construit. Il ne touche que les classes moyennes car les pauvres en sont exemptés et les riches ont une myriade d’astuces légales à leur disposition pour y échapper. La fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu que prévoit le PS est dans ce sens très libérale, car elle accroît sensiblement la base fiscale. Ce faisant, elle est plus juste d’une part mais elle est aussi plus efficace car elle élimine de nombreuses trappes à inactivité dans les milieux populaires et supprime des niches fiscales ubuesques. Le PS parle aussi de relever l’IR sur les tranches les plus hautes, au grand dam des prétendus libéraux qui considèrent que cela désinciterait au travail. Cette allégation est sans fondement. Il n’a jamais été prouvé que les cadres supérieurs ou les médecins par exemple limitent leur durée de travail en raison d’impôts sur le revenu trop élevé. Par contre il est manifeste que de nombreux ouvriers ou employés renoncent à travailler ou travaillent au noir pour échapper à l’impôt. Baisser les charges sociales qui handicapent surtout le travail peu qualifié en augmentant les impôts des premières tranches et donc une mesure incitative et optimale. C’est la logique libérale qui l’emporte. Prétendre le contraire c’est faire de l’idéologie et s’assumer conservateur. Calculer les charges en fonction de la création d’emploi comme le propose Ségolène Royal, c’est introduire un système hautement incitatif. Là encore, le libéralisme économique, le vrai est clairement supporté par le PS et combattu par la droite. Enfin, les difficultés de la croissance française proviennent du manque d’investissement et non du manque de consommation. Ce sont donc les détenteurs du capital et non les travailleurs qui ne font pas leur part du boulot en ne soutenant pas la croissance. Dès lors, il est logique de taxer les couches supérieures et de réinvestir cette manne dans l’économie française. C’est encore Ségolène Royal qui propose de taxer de façon incitative les profits des entreprises, selon qu’ils sont réinvestis ou non.

Protectionnisme

Ce n’est un secret pour personne, les libéraux n’apprécient guère les monopoles et les subventions. Leur idéal, c’est la concurrence libre et non faussée. La position de S. Royal est là encore très avant-gardiste, en matière agricole. Elle assume la nécessaire reconversion de l’agriculture française, vers une agriculture « durable » (çà c’est pour les écolos) qui signifie en fait à forte valeur ajoutée, c’est-à-dire viable sans subvention. La PAC arrive effectivement à son terme, les négociations à l’OMC ont capoté en grande partie à cause du lobby agricole français. Bayrou et Sarkozy, eux, brossent les paysans dans le sens du poil, pour ménager un électorat fondamentalement conservateur. L’approche libérale, c’est pourtant de favoriser la libre concurrence, et donc l’émergence de nouveaux marchés (écologiques, énergétiques...) et de prendre en compte les coûts environnementaux. Rappelons que le principe pollueur payeur découle directement de la théorie économique néo-classique, ou communément appelée libérale.

Pauvreté.

Pour lutter contre la pauvreté, il faut favoriser les capabilités. Quelles sont les capabilités cruciales en France qui enferment dans la pauvreté ? L’accès au logement bien sûr, l’accès au travail naturellement, l’accès à une éducation de qualité enfin. Hors dans ce domaine, la droite ne propose pas grand-chose. Sur le logement, c’est évident. Sur l’éducation, c’est le statu quo pour Bayrou et la concurrence imposée et faussée (soit le contraire du libéralisme) pour Sarkozy. En introduisant le revenu de solidarité active qui remplacera à terme le RMI, S. Royal annonce la transition de l’assistanat vers une société libérale, qui incite les gens à faire des efforts, mais des efforts qu’ils sont en mesure de faire.

Entreprises

Dans le domaine de l’emploi, la droite propose un contrat de travail unique avec moins de droits pour les licenciés. Ouf ! Enfin une proposition libérale. C’est malheureusement la seule et sans la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle, cela ne risque pas d’inciter les Français à se lever tôt. Les propositions de S. Royal sont plus pragmatiques. En assurant 90% du salaire durant une période plus courte de chômage, la sécurité sociale professionnelle incite les travailleurs à chercher activement un emploi qui leur convient. S. Royal assume les mutations économiques, elle sait qu’il est inévitable de changer souvent d’emploi et elle propose des gages en contrepartie d’une protection nécessairement amoindrie de l’emploi. Bayrou et Sarkozy, eux, ne comptent que sur le bâton pour faire adopter cette réforme clé : la flexibilisation du marché du travail. On a vu le résultat désastreux avec le CPE, qui a fait perdre deux ans à la France et a ruiné les efforts des libéraux pour faire avancer dans l’opinion l’idée d’une baisse de la protection de l’emploi. Modulation de l’impôt sur les sociétés, part réservée des commandes publiques aux PME, le programme de S. Royal fait la part belle à la concurrence libre et non faussée et aux incitations à l’effort. Notons enfin que la suppression de l’impôt sur les successions est une hérésie totale en matière de libéralisme. Les héritages sont contraires à la théorie de la justice de Rawls, ils désincitent à l’effort et accentue la concentration du capital, ce qui empêche les agents ingénieux de lancer leur entreprise. C’est là la mesure exacte du conservatisme de N. Sarkozy.

Services publics

En matière de services publics, S. Royal a tenu bon sur sa vision libérale des choses (blairiste en fait) et n’a pas fait de concession à la gauche de la gauche. Les services publics doivent être efficaces mais permettre à tous les agents de participer à la compétition économique. Education plus juste, avec une réforme de la carte scolaire, qui incite les parents à se poser des questions d’orientation en leur donnant le choix (approche libérale par excellence). Service de la petite enfance, dans le sillage de ce qu’a fait Blair. Le grand nombre d’enfants pauvres au Royaume-Uni a forcé les économistes à se saisir de la question. Il est apparu que la plupart des inégalités se jouaient avant l’âge de trois ans. A la suite de quoi Blair a lancé un grand programme en faveur de la petite enfance dans les milieux populaires qui a eu un effet très important sur la pauvreté des enfants. Service de la petite enfance contre répression de la délinquance, pragmatisme contre idéologie, libéralisme contre conservatisme.

Mœurs

Pilule gratuite, union civile pour les homosexuels, garantie de la laïcité, euthanasie légale. Tous les voyants libéraux sont au vert pour S. Royal et au rouge pour la droite, qui louvoie pourtant car elle sent que son conservatisme naturel est en contradiction avec l’aspiration libérale des électeurs.

Délinquance

Une école qui donne plus de chances à chacun grâce au soutien scolaire pour tous diminue les incitations à partir « faire carrière » dans les trafics divers et variés. Le doublement du budget de la justice, microscopique eu égard aux besoins, est nécessaire pour garantir une justice rapide, qui rappelle à l’ordre dès le premier dérapage. Contrairement aux idées reçues, le système pénitentiaire est une véritable ruine pour les finances de la nation. Moins de gens en prison, c’est plus d’argent pour juger convenablement les gens, c’est-à-dire sur un même pied d’égalité. L’affaire d’Outreau nous a montré à quel point le voile d’ignorance n’est pas la conception de la justice en France. Accroître les alternatives à la prison, ce n’est pas qu’une mesure humaniste, c’est une question d’optimisation budgétaire avant tout.

Immigration

Du côté des incitations, S. Royal ne prône pas une régularisation massive mais défend l’idée du codéveloppement comme solution nécessaire au problème. Il est en effet bien connu que les migrants quittent leur pays, plus parce qu’ils n’y ont plus les moyens d’y vivre que parce que la France ressemble à un Eldorado.

Je suis presque certain de ne pas vous avoir convaincu quant à la nécessité de voter Ségolène Royal si vous n’y étiez pas auparavant résolu.

Je pense néanmoins que ni Bayrou, ni Sarkozy ne sont des libéraux et que la cause libérale n’avancera pas en France sous leur égide.

1. Il est important de noter que l’utilitarisme est une position philosophique et non un fait de l’expérience. Les recherches en sciences sociales ont bien mis en évidence certaines limites de la rationalité. Néanmoins une vision large de l’utilitarisme qui prend en compte tant la limitation de l’information que l’existence de l’incertitude permet le plus souvent de supposer que les individus agissent généralement par motif, que celui-ci soit formulé consciemment ou non.

2. Contrairement à ce qui est souvent dit, l’utilitarisme et par suite le libéralisme ne postulent pas l’égoïsme de l’homme. Un agent utilitariste peut tout à fait être altruiste et être intéressé par le bien-être des autres.

3. C’est-à-dire la possibilité d’exercer sa liberté d’action. Au rang des facteurs élémentaires qui influencent les capabilités il y a par exemple l’éducation, l’accès au crédit, l’accès à l’eau...

4. Le politest est un test interactif de douze questions qui permet de se positionner sur l’échiquier politique. www.politest.fr



225 réactions


  • (---.---.142.2) 14 mars 2007 12:00

    Encore un artiste qui rien compris au film !

    J’aimerais vous reprendre sur de nombreux points, mais comme vous le dites si bien : "Avant de commencer ce plaidoyer provocateur, “ ce n’est même pas la peine de perdre son temps...

    Et bon courage dans la recherche d’un emploi.


    • cassemarmite (---.---.251.205) 14 mars 2007 12:27

      l emploi .... On proposerait une usine qui fabriquerait des bombes ...pour un bon salaire Est ce que vous iriez ? L emploi ...pas de probleme il y en a Mais travailler pour des nantis qui s en mettent encore plein les poches pour un salaire de misere c est pas du liberalisme c est de l esclavage !! On a pas besoin de sarkogadget pour se lever tot et aller bosser . Ca on peut le faire tout seul !!


    • (---.---.156.95) 14 mars 2007 12:40

      Il y a erreur de perception du propos !


    • (---.---.251.205) 14 mars 2007 13:18

      vote inversé au dessus ? encore un coup de sarko ou bayrou !!!


    • (---.---.251.205) 14 mars 2007 13:22

      je ne reagissasais pas a l article mais au commentaire « bonne chance pour la recherche d emploi »


    • dégueuloir (---.---.38.51) 14 mars 2007 14:10

      je suis un blaireau et je vote Sarko.....et bien non ! je suis pas trop naze et je vote FB..... smiley


    • jade (---.---.32.105) 14 mars 2007 14:11

      Vous n’avez pas compris que NS ne pense qu’à lui et est trop autoritaire pour être libéral


    • nessoux (---.---.25.117) 14 mars 2007 14:44

      Va gerber sur un autre site stp


    • (---.---.141.245) 14 mars 2007 15:37

      Que reste-t-il du clivage Droite-Gauche ?

      L’auteur nous donne la réponse !

      Cela doit être une vraie fausse pub pour Sego !

      Vous allez faire fuir tous ceux qui espèrent une gauche à gauche !

      Bravo et merci ! Bayrou n’attendez pas autant de soutiens !


    • (---.---.140.77) 14 mars 2007 16:53

      « Bravitude », « capabilité »... Encore de la branlette intellectuelle !!! La théorie et la pratique ne vont souvent pas de pair !!!

      Trop scolaire cet article !!!


    • Moi aussi (---.---.162.69) 14 mars 2007 21:33

      je suis communiste et je vote Le Pen, et alors ?? y’en a qui sont pas contents ?? Vive Le Pen !


  • arturh (---.---.119.98) 14 mars 2007 12:05

    Dire d’une candidate comme Ségolène Royal qui est une sorte de caricature de la Noblesse d’Etat/énarchie qu’elle est libérale montre bien à quel point ce mot est totalement dénué de sens et ne sert plus aujourd’hui qu’à pervertir le sens du mot liberté.


    • toto (---.---.60.10) 14 mars 2007 14:12

      N’importe quoi cet article. Auteur, tu as bien raison de ne pas signer ton article. Le discours et l’analyse sont simpliste (mais pas simple), vulgaire et naze.


    • Arno (---.---.163.154) 14 mars 2007 15:03

      L’article est signé... C’est malheureux quand même de s’exprimer aussi mal pour dire quelque chose d’aussi stupide


    • jlp (---.---.18.249) 15 mars 2007 15:56

      Il est toujours étonnant de voir sur ce site le nombre incalculable de réaction sans intérêt et surtout aussi peut argumenté... Ton article est nul ! T’écrits n’importe quoi ! Tu racontes n’importe quoi ! t’es vraimment trop c.. !

      Si tous les neuneux de ce site pouvaient se regrouper et creer leur site du genre : www.jeraletoutletempetjesaispaspourquoimaisj’aimeçà.com

      Il permettrai enfin au gens qui le souhaitent de ne sepréoccuper que du fond et non de laforme !


    • FredSud37 (---.---.186.241) 16 mars 2007 20:57

    • Jean (---.---.39.83) 19 mars 2007 03:32

      En même temps c’est pas faux ce qu’ils disent. Cet article n’a aucun contenu plausible. D’ailleurs les idées floues et contradictoires de SR, on a du mal à les cerner. SR c’est tout et rien à la fois au niveau des idées, mais le pire c’est ce qu’en pensent toutes les personnes qui ont travaillé avec elle et qui la connaissent bien. Je ne retiens rien de positif. Je me demande s’il a existé une élection où on a eu si peu de raison de voter pour le candidat PS (2002 était un accident mathématique et rien de plus). Je suis tellement dégoûté par ce qu’il se passe au PS que je suis parti et j’ai rejoins l’UDF (en fait j’ai découvert l’UDF et j’ai quitté le PS). J’en fais la pub dans toute ma famille de tradition socialiste ou communiste et ça a l’air de prendre, même chez les vieux !


  • LE CHAT LE CHAT 14 mars 2007 12:06

    après je suis socialiste je vote bayrou , voici je suis libéral je vote ségolène royal

    à quand je suis lepeniste , je vote voynet

    je suis gauchiste , je vote de villiers

    je suis sarkozyste , je vote arlette

    y’a t-il un psy dans l’avion smiley smiley smiley smiley


    • blamb (---.---.124.161) 14 mars 2007 12:41

      Parfaitement de votre avis. Il faut vraiment écrire n’importe quoi pour faire la « une »


    • gem gem 14 mars 2007 12:44

      +1

      A force de jouer avec les mots, de s’en servir comme de simples slogan pour vendre ou pour dénigrer une marchandise idéologique qui n’ont rien à voir, forcément, il arrive un moment où ces mots n’ont plus le moindre sens et ne servent plus à rien.


    • Gasty Gasty 14 mars 2007 14:30

       smiley


    • albo (---.---.63.162) 14 mars 2007 14:56

      Simplifions, simplifions !

      Je suis idiot, je vote...


    • RemiZ (---.---.178.10) 14 mars 2007 17:15

      Ce que veut dire cet article, c’est que Royal fait du social pragmatique. Elle aide les gens de facon à les rendre plus productif. Je trouve cet article excellent. Dommage que le titre semble racoleur.


    • Kelsaltan Kelsaltan 14 mars 2007 18:30

      Un beau coup de griffe, Le Chat.


    • Audi (---.---.237.210) 15 mars 2007 14:54

      Effectivement on assiste à du grand guignol, socialiste de gauche je vote sarkozy... De gauche je vote bayrou ! Libéral je vote PC !

      Le programme des candidats devrait être le moteur du choix des électeurs. En fonction de son choix, l’électeur sera classé à droite ou à gauche.

      Chacun est libre de ses idées mais de grâce que chacun les assume.

      Bayrou et sarkozy ont un bilan, un passé politique et des propositions à défaut d’un programme. Ils s’inscrivent dans la continuité de l’action gouvernementale actuelle.

      Ségolène est la seule candidate de gauche ayant une chance d’apporter un changement de politique en France si elle gagne aux présidentielles et si la gauche remporte les legislatives...


  • Tam (---.---.192.30) 14 mars 2007 12:08

    Tout le problème de Ségo, c’est justement qu’un libéral puisse dire qu’il va voter pour elle alors que, dans le même temps, un nombre de plus grand de personnes de gauche se disent qu’ils ne vont pas voter pour elle. Soit parce qu’elle est perçu, selon son humeur, ses discours ou les personnes de son équipe qu’elle met en avant (DSK ou Fabius) comme trop libérale, soit comme trop à gauche.

    Au final, les "libéraux’ de gauche se tourneronnt majoritairement vers Bayrou, les socialistes nonistes vers l’extrême-gauche.

    A mon avis, l’une des surprises du 22 avril sera non seulement l’absence de Ségo au 2nd tour, mais un score de l’extrême-gauche beaucoup plus important que les sondages le laissent prévoir (ceci expliquant, en partie, cela)

    Le PS de Royal n’est plus celui de Mitterrand, ni même celui de Jospin. C’est une coquille qui se vide, inéxorablement. La fossoyeuse est en route et ce n’est pas sa petite cour d’artistes bobos déconnectée des préoccupations essentielles des Français qui va arranger les choses.

    Tam


    • minijack minijack 15 mars 2007 06:10

      J’approuve complètement. L’auteur a exposé clairement la perversion du vocable « libéral » dans un sens capitaliste, tel qu’employé par « la gauche de la gauche », mais pas seulement, car la droite UMPiste l’utilise aussi avec la connotation inverse, dans le sens de la liberté d’entreprendre (sous-entendu : « par opposition au collectivisme », en réalité dépassé depuis longtemps).

      Le véritable « libéralisme » en tous cas celui auquel je crois est bien celui-là — Je veux dire celui qu’expose l’auteur de l’article —.

      Et c’est tout le problème de Ségolène de le faire entendre de cette manière. Ce mot est quasiment devenu tabou car nous vivons dans une société médiatique qui ne rapporte que ce qu’il lui convient de rapporter, c’est à dire les excès de tous bords, tout ce qui peut faire de l’audience.

      L’exploitation médiatique du mot « libéral », que ce soit dans son acception extrémiste de gauche ou extrémiste de droite, entretient la polémique et c’est une pratique super rentable en termes d’audimat tout autant qu’en termes de soutien politique à l’homme fort, ami des patrons des médias. Ce qui explique que l’on voie Sarko parader depuis longtemps en haut des sondages, mais attention aux surprises de dernière minute...

      Bravo à l’auteur d’avoir apporté sa pierre, et avec quel talent, à cette rectification sémantique indispensable.

      Moi aussi je suis un libéral, et moi aussi, bien que je n’ai auparavant jamais voté à gauche, cette fois je voterai Ségolène ! Et tant pis pour les ignares de gauche ou de droite qui croiraient encore que je m’appelle JR ou Petrovitch.


  • Jean-Philippe Immarigeon Jean-Philippe Immarigeon 14 mars 2007 12:09

    Les principes du libéralisme sont fort bien exposés : liberté au service de la poursuite du bonheur collectif, rationalité, économisme, objectivisme, tout sauf le libre arbitre et la démocratie. Je ne sais pas à quels ancètres proches des anglo-saxons vous faites allusion, sans doute aux physiocrates proches de Turgot et Condorcet dont Tocqueville écrivait dans « L’ancien régime et la Révolution » que c’était vers eux, et non Rousseau et les Conventionnels, qu’il fallait se tourner pour voir les prémices de l’Etat-Léviathan. Voilà en tous les cas une bonne illustration du despotisme déjà dénoncé par Kant dans l’eudémonie économiste et libérale. Tocqueville lui cherchait, dans de célèbres pages de « Démocratie en Amérique », un autre nom que despotisme. Il va bien falloir finir par l’appeler par son nom : totalitarisme.


    • David (---.---.32.59) 14 mars 2007 12:53

      J’ai rien compris mais c’est très beau à regarder !

      +1 smiley


    • VALJE (---.---.233.210) 14 mars 2007 14:50

      Le débat s’élève trop haut, certainement pour la majorité de gens comme moi ; vous en connaissez encore beaucoup de noms à débiter ?

      Et n’allez pas dire que je suis ringarde et inculte, mais franchement, le débat n’est vraiment pas là, à étaler des idéologies d’un temps plus que révolu et des noms de types dont on a rien à faire.

      Par contre, il faut dire que cet article est dépassé et démontre bien où en est le PS ( et pas la gauche effectivement - ne plus les confondre tous les 2 )


    • Jean-Philippe Immarigeon Jean-Philippe Immarigeon 14 mars 2007 21:55

      Rousseau, Kant et Tocqueville, ça vole trop haut ? Bon, revenons aux grandes interrogations de la France éternelle : DSK retrouvera-t-il un jour la cassette Méry, Sarko a t-il fait de la prise illégale d’intérets pour son appart à Neuilly, Lang rendra-t-il les fond spéciaux avec lequels il s’est offert légalement son appart place des Vosges, Tiberi est-il poursuivi par les fantômes de ses faux électeurs... ?


  • Blèh (---.---.108.16) 14 mars 2007 12:10

    Arg. Encore quelqu’un pour nous faire croire que la politique socialiste c’est du libéralisme. L’utilitarisme consiste à faire un patchwork d’idées, empruntées à des systèmes cohérents, pour leur faire perdre tout leur sens. Subventions et service public, situations monopolistique des entreprises d’Etat « au service du peuple » (comprendre de l’endettement des français), autant de points défendus par le programme socialiste qui font de lui fondamentalement un programme anti-libéral. Les libéraux s’opposent à l’Etat et son arbitraire, aux monopoles, et surtout à la coercition organisée.

    Non, Ségolène n’est pas un libérale, et ne constitue certainement pas une passerelle vers le libéralisme ! Par contre une rumeur circule comme quoi en mettant le bulletin à son nom dans l’urne, on repartirait en 1936...


    • Daniels (---.---.70.7) 14 mars 2007 19:53

      Voici un commentaire de conservateur si j’ai bien compris. Un électeur de droite qui veut faire croire que le retour au Moyen Age est moderne.


    • Blèh (---.---.108.16) 17 mars 2007 01:06

      Ni socialiste, ni conservateur ; ni droite ni gauche - libéral.

       :)


  • un_passant (---.---.95.227) 14 mars 2007 12:12

    Je suis assez en phase avec votre définition du libéralisme, mais je me vois forcer de voter négativement en raison de son orientation politique. Pourquoi ? Cela sort du factuel pour passer dans l’interprétation (et les interprétations dépendent trop de l’individu).

    J’arrive à une conclusion différente que je vais essayer de poser, aussi objectivement que possible :

    Je ne trouve pas Ségolène Royal particulièrement novatrice si l’on se base sur le seul programme du PS, ou ses propos. Ils mélangent des pratiques déjà suggérée sous Mitterrand ou Jospin ainsi que des idées plus récentes qui existaient avant que SR ne les fasse siennes (mais peu diffusées parce que venant de petits partis ou d’associations etc.).

    La question est alors, tel que je perçois la chose : doit-on se fier au programme officiel ou aux propos tenus. Les uns diront les propos, les autres le programme.

    Si je me base sur ce qui est dit par les personnes ayant l’experience Poitevine, on peut plutôt se fier à ses propos.

    Si on se base sur la réalité législative, elle devra gouverner avec des députés, donc plutôt en fonction du programme du PS.

    C’est la que certains aspects de sa personnalité (tendance à prendre les décision en solitaire et non en arbitre, ce qui est très différent) et les réalités du PS (une branche plutôt sociale-libérale, une branche gauche dure anti-libérale) rentrent en jeu. On risque d’avoir un gouvernement avec des tensions internes (et dans ce cas là, la capacité à rassembler et calmer le jeu est primordial, ce qui ne semble pas être un talent premier de SR, voir sa tendance à répondre de manière méprisante voir perfide aux critiques plutôt que d’ignorer ou marginaliser : « ses propos le regarde » ou quelque chose de ce genre. Comme disait Copé lors d’un émission avec Fogiel : on ne peut pas passer son temps à répondre et critiquer, même si on est pas d’accord, il faut aussi parfois user de la langue de bois pour éviter d’alimenter les tensions).

    Tel que je vois les choses, SR semble se poser dans une logique : c’est avec moi ou contre moi. Le problème est alors que l’on peut se poser la question : comment fait-elle pour travailler avec les éléphants du PS, posture ou réalité ?

    Qu’en est-il alors de son programme ? Augmenter les budgets n’a pas de sens. Il serait déjà pertinent de rationnaliser un peu l’organisation de l’éducation nationale ou de la recherche. M’étant penché sur la question, avec des échos de personnes concernées de l’intérieur, différents choses apparaissent : gueguerres internes entre directeurs de labos, entre « anciens » et « modernes » (ces derniers étant marginalisés mais il semble que ça soit en train de bouger, très lentement, mais dans le bon sens), main-mise des syndicats d’enseignants sur la politique de l’éducation nationale, ce qui a conduit à la catastrophe actuelle (voir les livres alarmant écrit par des enseignants), paperasserie excessive, conflits d’intérêts entre instituts concurrents etc.

    Autant dire que de ce point de vue, le programme de SR ou du PS m’inquiètent. Elle va devoir se mettre quelqu’un à dos : soit les syndicats, soit les enseignants, soit les ministres concernés par les sujets qui fachent. Question stabilité, je ne trouve pas les perspectives encourageantes.

    Alors pour qui voter ? En tant que libéral, si je ne m’attarde que sur les candidats ayant objectivement leurs chances, je dirais... aucun.

    A moins que l’un des quatre soit prêt à sacrifier sa popularité et peser de tout son poid pour faire bouger les choses. Aucune réforme ne passera, de toute manière, sans vérité, sans impopularité du gouvernement (il y a aura forcement des choses qui fachent). De ce point de vue, Sarkozy étant déjà assez impopulaire, il pourrait se le permettre, les autres beaucoup moins. Mais il est plutôt malgré ses idées de réformes, plutôt droite conservatrice.


    • petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 12:51

      « Je ne trouve pas Ségolène Royal particulièrement novatrice »

      C’est une affirmation gratuite. Plutot que de bomber le torse et de dire « Il faut résorber la dette », ségolène veut nommer un député de l’opposition à la tête de la commission des finaces de l’assemblée et renforcer les pouvoirs du parlement.

      Cela me semble courageux et novateur. personne d’autre ne propose cela.


    • (---.---.233.118) 14 mars 2007 14:41

      qui designerai le deputé ? elle sans doute ....


    • un_passant (---.---.147.131) 14 mars 2007 16:38

      @petruknik

      Vous comprendrez sans doute qu’une seule idée novatrice me semble un peu court pour la qualifier d’inovatrice. Qu’elle soit plus moderne que certains, je n’en doute pas ; mais de là à la qualifier de novatrice, c’est un pas que je ne franchirai pas. Il suffit d’être moderne pour passer comme novateur face à un nombre conséquent de ringards...


    • Petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 18:38

      Evidemment, une seule propositon c’est un peu court mais cela constitue néanmoins un bon exemple. Il y en a d’autres, si vous prennez la peine d’aller les chercher :
      - Moduler les charges des entreprises en fonction de leur masses salariales,
      - Supprimmer le 49.3, etc


    • un_passant (---.---.147.131) 14 mars 2007 19:28

      @Petruknik

      Moduler les charges... Je ne jurerai pas que ça n’a pas déjà été suggéré avant, d’autre part, en se plaçant dans un article qui parle de libéralisme, donner comme exemple une idée qui n’est ni plus ni moins que de l’ingérance via la fiscalité, dans la gouvernance d’entreprise, je ne vois pas en quoi ce serait libéral et innovant. Du socialisme innovant peut-être, mais pas du libéralisme innovant, c’est certain. Quant au fait que ce soit souhaitable, j’en doute, j’ose même dire que du point de vue de l’équité, je me demande si ça passerai le conseil constitutionnel (ceci étant, face à l’existence des niches fiscales multiples ou des régimes spéciaux de retraites, l’équité ne semble pas inscrite dans la constitution, alors...).

      Pour le 49-3, il me semble bien que de telles considérations réapparaissant régulièrement (en fait dès qu’il est utilisé).


    • jujubinche (---.---.162.94) 14 mars 2007 19:48

      « Pour le 49-3, il me semble bien que de telles considérations réapparaissant régulièrement (en fait dès qu’il est utilisé). »

      Oui, mais il est toujours là, hein.


  • cassemarmite (---.---.251.205) 14 mars 2007 12:14

    ceux qui vont voter bayrou (udf giscard bokassa) ceux qui ont voter non a la constitution europeenne (lol) ceux qui vont voter sarko_le pen ne vont pas lire ton article et meme si ils le lisent le comprendront ils ?

    lES FRANCAIS CONFONDENT ELECTIONS ET STAR ACADEMY J ai fait le test et mon resultat c est que je suis proche de Besancenot ... mais je voterai pas pour lui car je ne veux pas de la droite nationaliste conservatrice au pouvoir Donc je voterai Ségolene La seule qui a un projet visionnaire juste IL serait temps que ceux qui disent qu elle n a rien a proposer ... se mettent a la page ....


    • Calmos (---.---.241.78) 17 mars 2007 22:09

      A Cassemarmite

      Le jour ou tu feras un test d’intelligence tu nous montreras les résultats... ???

      Qu’on rigolent un peu.....lol...


  • julien (---.---.131.190) 14 mars 2007 12:14

    Il y a vraiment des « pseudo intellectuels » qui disent n’importe quoi... Navrant !


    • petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 12:53

      Et des « pseudo intellectuels » qui font des commentaires qui font avancer le schmilblick ? penssez-vous que cela peut se trouver ?


    • petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 12:58

      Une pluie de comentaires désobligeants et à peine un ou deux commentaires contenant des critiques de fond.

      Le summum étant les commentaires du type « je ne comprend rien donc c’est nul ». On est mal barrés..... smiley


    • crunchy 14 mars 2007 13:27

      C’est précisément ce que j’étais en train de penser après avoir lu les premières dizaines de commentaires qui ont suivi la publication de l’article.

      Le problème majeur du citoyen de base :
      - il se choisit d’abord un favori, sur des critères généralement peu objectifs et relevant plutôt de l’affectif, du perceptif, etc. Puis seulement ensuite il se lance dans le « combat d’idées », malheureusement toujours après avoir chaussé ses lunettes partisanes et aveuglantes alignées sur son choix irrationnel initial.

      Résultat : quoi qu’on entende, quoi qu’on lise, ce sera toujours « nul » ou sans intérêt dès lors que ce ne sera pas un concert de louanges pour son propre poulain.

      La plupart des commentaires montrent bien ce phénomène : « je n’ai pas lu mais c’est un torchon », « je n’ai pas bien tout compris mais de toutes manières c’est débile », « ça parle de Ségolène, je zappe en vitesse »

      La moindre des honnêtetés intellectuelles est de reconnaître que cet article est documenté, argumenté, appuyé et raisonné. D’y réagir avec des bassesses du style « encore un qu’a rien compris à la vie » n’est pas vraiment ce que j’appellerais une marque d’intelligence.

      Mieux vaut s’abstenir ou alors, quitte à réagir et souhaiter démonter ces propos, le faire avec panache, contre-arguments à la clé et démonstration à l’appui...

      Heureusement que certains prennent cette peine (quelques commentaires apportent un éclairage contradictoire intéressant) mais ce qui me chagrine c’est de voir qu’une majorité réagit toujours sur le mode récré-maternelle-je-te-tire-la-langue-parce-que-t’es-bête-d’abord-na...

      Désolant smiley


  • wanagoodies 14 mars 2007 12:18

    Désolé de ne pas avoir lu jusqu’à la fin cette indigeste tartine à l’apologie de Ségolène Royal. Quand au test, pourquoi devrais_je choisir entre droite et gauche ? A 40 ans passés j’ai essayé les 2 « camps » plusieurs fois, sans succès ; pourquoi ne pas essayer une troisième voie ? D’ailleur comme vous le constatez vous même, Ségo est socialiste ET libérale, Sarko fait référence à Léon Blum et Jean Jaures.


    • cassemarmite (---.---.251.205) 14 mars 2007 12:35

      les references de bayrou ? la cohabitation !!! on a vu ce que ca donne ...rien Pour ceux qui vont voter sarkopif Ont ils oubliés « les cents jours de villepin » DU vent L immigration positive du vent L identité nationale une idee digne de regime de VICHY la securité ..ca n existe pas ... bref la droite bayrou y compris n a rien a proposer


    • Marinette (---.---.124.27) 14 mars 2007 12:45

      Ce texte n’est en rien une apologie de madame Royal qui ne reconnaîtrait pas son programme dans ce fatras. Je suis socialiste, je vote Ségolène Royal en toute connaissance de cause parce que son programme nous préservera du libéralisme. Pour celui-ci voir Sarko et Bayrou rallié récemment par l’ultra libéral E Fillias.


    • a.dartigues (---.---.181.100) 14 mars 2007 14:46

      il n’y a pas de 3ème voie. il faut changer les institutions et pour cela il faut qu’une majorité parlementaire le propose... on tourne en rond


  • faticide (---.---.68.1) 14 mars 2007 12:27

    Quel pédantisme, quelle suffisance ! Tout ça pour une indigeste régurgitation de polycopié de cours qui frise le pompage. La recherche d’emploi n’est pas prête de s’achever monsieur le donneur de leçons.


    • Jo (---.---.80.11) 14 mars 2007 13:11

      Pourquoi faire une remarque personelle désobligeante à l’auteur simplement parce que vous n’êtes pas d’accord ? Je ne le suis pas non plus, mais j’ai été au chômage et je lui souhaite de retrouver du boulot le + vite possible !

      Quant au fond de l’article, l’analyse est intéressante mais je crois en effet qu’elle n’aura pas les moyens de sa politique à cause de son autoritarisme (confirmé dans le Poitou) et des éléphants dont la mémoire n’a d’égale que leur ringardisme. Je crains les corporatismes si souvent flattés par le PS... Il n’y a qu’à voir les réactions des syndicats enseignants à la politique de retour aux fondamentaux de l’actuel ministre. Certaines méthodes de lecture expérimentées avec succès dans d’autres pays francophones sont rejetés violemment par les « pédagogues » de l’Education Nationale.

      Enfin, je suis moi aussi libéral mais je ne sais pas encore pour qui je vais voter :
      - en tant qu’européen convaincu, je pencherais plutôt vers Bayrou qui a pour lui la constance des idées et la relative retenue en ce qui concerne les promesses
      - en tant que pragmatique, je ne vois pas pour l’instant comment il pourra avoir une majorité présidentielle stable, même si un gouvernement avec Kouchner et Borloo serait sans doute efficace. Mais le veulent-ils seulement ? Ce n’est pas trop grave que DSK ne veuille pas, au vu de ses dernières propositions fiscales...

      J’espère que les prochaines semaines de campagne apporteront des éclaircissements, et que les journalistes feront leur boulot en posant toutes les bonnes questions ! Franchement, les émissions de la 1 et la 2 avec un panel de « vrais gens » n’ont pas été très positives, sauf pour Le Pen...


    • (---.---.91.162) 14 mars 2007 14:39

      Il est normal que DSK ait refué d’intégrer le gvt de Bayrou : on est en pleine campagne présidentielle, ça ferait un peu traître de lacher son camp pour celui d’en face en ce moment.

      Par contre, si FB est élu, nul doute qu’il proposera OFFICIELLEMENT une place à DSK et à d’autres, et le seul argument qu’ils auraient pour refuser serait une fierté très mal placée.


    • Gilles Gilles 15 mars 2007 08:40

      Où avait vous entendu que DSK refusait d’entrer dans un gouvernement Bayrou ?

      Il a déclaré qu’il était dérrière la candidate de son parti ; on en attendait pas moins pour le premier tour.

      Mais a t-il catégoriquement rejeté de faire alliance avec Bayrou si d’aventure celui-ci été élu, voir se trouvait contre Sarkozy au second tour ? Je n’ai rien entendu de tel.

      En tout bon politicien à la langue de bois bien pendue, il ménage la chèvre et le chou, tout en arrivant à faire croire à chacun ce qu’il a envie de croire.

      Et puis, la politique c’est une histoire d’alliances et de rapports de force, non ? Tout dépendra de la configuration politique au lendemain des scrutins présidentiels et législatifs.

      Déjà, pour gagner contre Sarkozy au second tour le PS et Bayrou devront peut être faire front commun. Ne pas sous estimé le « Tout Sauf Sarkozy » !

      Si ensuite le résultat des législatives ne laisse aucune majorité claire pour le PS ou l’UDF, et que l’adddition des deux groupes est majoritaire à l’assemblée, il est évident que des discussions s’engageront entre UDF et PS. Dans le cas d’un Bayrou président, il se peut même que des personalités PS issues de la gauche sociale-libérale, représentée par DSK par exemple, entre dans un gouvernement UDF sans alliance formelle entre les deux parties (comme ces centristes qui sous Mitterrand entrèrent dans un gouvernement PS). Aprés tout, cela fait 5 ans que le PS est dans l’opposition, les éléphants commencent à vieillir et à voir leur position dans le partie vaciller sous les coups de la jeune garde royaliste. Dans cet optique, il est fort possible que certains éléphants n’aient pas envie de perdre encore 5 ans dans l’opposition au risque de finir au cimétière des éléphants et soient TRES sensibles à toute proposition venu du centre.

      A voir si ensuite cette alliance aboutira car l’UMP, ou la partie non Sarkozyste de l’UMP, fera aussi des offres de service. Des gars comme Borloo jouent déjà sur les deux bords, ménageant eux aussi la chèvre et le mou, au cas où....


  • JG (---.---.72.131) 14 mars 2007 12:28

    Quel charabia ! Moi je comprends rien à tout ça mais voterai pas Ségolène...


    • cassemarmite (---.---.251.205) 14 mars 2007 12:38

      oui ben ca m etonne pas .. je suis sur que tas voté non au L europe Quand on comprend rien on vote blanc


    • faxtronic (---.---.127.45) 14 mars 2007 14:36

      A cassepied,

      Arrete avec tes invectives contre tout ce qui bouge, des accusations a la va vite. Ok on a compris que tu d’extreme gauche mais que tu votes Sego. Chacun son choix et arrete de nous les casser.


  • angela (---.---.65.105) 14 mars 2007 12:36

    Sur TF1 hier soir, la Ségo expliquait que c’est en donnant plus de moyens aux enseignants qu’elle va aider les PME branlantes françaises à se mettre à exporter enfin.

    Ca prouve qu’elle n’a qu’une vision enseignante de l’économie de marché. Dire alors que les partisans du libéralisme économique doivent voter pour elle, c’est ne plus savoir de quoi on parle, mal français moderne.

    Angela Merkel, la femme la plus puissante du monde, à côté de laquelle la Ségo n’est qu’une écrevisse rouge.


  • petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 12:44

    114 votes et 52 % de non ! Je milite pour que ce résultat soit affiché à coté du titre de l’article sur la page d’accueil d’Agoravox. De cette façon , chaque fois que je verai un article avec une majorité de vote non, je saurrais tout de suite qu’il y a de grande chance qu’il soit intéressant ! smiley

    Voila un article construit, argumenté et qui offre une approche nouvelle ; on pourrait s’attendre à ce qu’il recueille un très bon score. Et bien non. Agoravox a ses raisons que la raison ne connait point. smiley

    Le premier commentaire est éminament constructif : « j’aimerais vous reprendre » mais « ce n’est même pas la peine de perdre son temps ». Môssieur ne daigne pas nous éclairer de ses lumières....

    Cet article me semble une excellente base pour commencer un débat de fond.


    • lothar (---.---.248.18) 14 mars 2007 14:25

      a mon avis, beaucoup de lecteurs votent en pensant « d’accord avec l’article », et non « article intéressant ». peut etre que 2 notes devraient exister.. ?


    • Gilles Gilles 15 mars 2007 10:17

      Non, tous ces votes ne représentent rien ! En tout cas pas la qualité d’un article.

      Dés qu’un article a un parti pris, objectif ou non, forcément il provoque tout un tas de réactions souvent partisanes, voir extrêmes. Du coup, il en découle un vote plus négatif que de raison.

      Sans compter que des votes semblent indubitablement truqués. Voir des articles mieleux (souvent partisan d’un candidat...) avec + de 95% de « Oui » c’est louche...... autant que des commentaires parfois trés pertinents taxés de -75 parcequ’ils questionnent des convictions énoncées plus haut.


  • habon (---.---.132.20) 14 mars 2007 12:52

    Vous etes dans quel pays ? en suisse, en belgique ? Etre liberal et voter Royal , quelle blague.

    A ce compte la autant voter Laguiller, lui aussi veut investir dans l’education et la recherche.

    A quand une re-nationalisation ’liberale’ de EDF-GDF ? un ISF ’liberal’, une interdiction de licencier ’liberale’, un impot sur les benefices des entreprises ’liberal’

    non, je suis sur que cet article est un troll smiley


  • spartacus (---.---.130.38) 14 mars 2007 12:55

    Dans « libéralisme », il y a liberté, un des trois mots inscrits au fronton de notre république.

    pour moi le libéralisme, c’est la liberté donnée au patronat d’exploiter avec un peu plus de facilité la classe ouvrière, en grignotant peu à peu, sous prétexte de mondialisation, les acquis sociaux que nos aieux avaient réussi à conquérir par la lutte.

    je ne vote pas à l’extrème gauche. Mais ce constat me semble pourtant évident...


    • Jem (---.---.246.60) 14 mars 2007 13:11

      Le déséquilibre du rapport de force entre patrons et salariés est dû au chômage, qui est la conséquence de 50 ans d’étatisme, de gauche ou de droite. Tirez-en les conclusions que vous voudrez.


  • Alex (---.---.239.124) 14 mars 2007 12:58

    Ca y’est, en ce moment c’est le déchainement de tout les socialos et les gauchos (y compris les médias) qui essaient de faire remonter Ségo alors qu’elle est déjà perdue.

    Articles de propagande, Ségo invitée partout, des « stars » et des « intellectuels » viennent à son secours, etc....

    Tout ce délire de propagande confortera encore plus les Français dans leur choix : celui de ne pas voter Royal.

    Ségo libérale, laissez-moi rire. Pour moi, il y a deux cas de figure : soit on est communiste, soit on est capitaliste.

    Le socialisme est un mélange malsain des deux mais qui est tourné vers le capitalisme.

    Un socialisme qui se dit progressiste, mais qui est ultra-patriotique, anti-laïque (Ségo est une catho convaincue qui veut faire reculer la laïcité), mais qui veut accueillir toute la misère du monde en France tout en accélérant la fuite des entreprises à l’étranger.

    Tout va bien dans le meilleur des mondes, je crois que ça résume le programme de Ségo.


    • (---.---.91.162) 14 mars 2007 14:46

      « Pour moi, il y a deux cas de figure : soit on est communiste, soit on est capitaliste. »

      Rien que pour ça tu mérites -100. T’as vraiment rien compris, va voter pour des extremistes (a gauche ou a droite comme tu veux)


  • petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 13:00

    Une pluie de comentaires désobligeants et à peine un ou deux commentaires contenant des critiques de fond.

    Le summum étant les commentaires du type « je ne comprend rien donc c’est nul ». On est mal barrés..... smiley


  • firstmam (---.---.69.43) 14 mars 2007 13:01

    difficile à lire ; le libéralisme oui mais pas le laxisme


  • Luc du Brésil (---.---.239.242) 14 mars 2007 13:01

    Après des semaines de lecture des articles divers et variés, je dois dire que je suis fort agacé par les papiers quotidiens appelant à voter pour les uns ou les autres, sans compter les commentaires plus ou moins haineux qui s’en suivent.

    Ce n’est pas un débat d’idées c’est un champ de foire, chacun votera en conscience !

    Chaque fois j’ai l’impression que l’auteur (et ses commentateurs parfois) trouve là un moyen expiatoire, libérateur de conscience pour justifié son choix à ses propres yeux.

    Est il vraiment utile d’écrire un papier comme pour s’auto convaincre voire s’absoudre.

    Nota : Cela ne vise pas Norader en particulier !


  • Jem (---.---.246.60) 14 mars 2007 13:04

    L’auteur de cet article n’a rien compris à la philosophie du libéralisme.

    Certains passages reviennent à dire « puisque la conséquence (supposée) de telle mesure est une conséquence recherchée par les libéraux, alors cette mesure est libérale », sophisme.

    En particulier, les droits de successions sont par définition anti-libéraux. Une personne à le droit moral de léguer la totalité de son patrimoine, sur lequel elle a déjà payé de lourds impots, à qui elle veut. Si je décide de me sacrifier toute ma vie pour mes enfants ou pour une fondation quelconque, plutôt que de le gaspiller en voyages et en voitures, c’est mon affaire. Si je veux aider mon fils à investir pour créer son entreprise, c’est mon affaire, pas celle de mes voisins (l’état).


    • (---.---.91.162) 14 mars 2007 14:53

      Et non, les droits de succession sont bel et biens libéraux, ils empêchent la concentration du capital aux mains des grandes familles, ils aident à établir l’égalité des membres d’une même génération pour éviter les fils à papa qui fichent rien à l’école et dans la vie parce qu’ils savent qu’il récupéreront l’entreprise de papa bientôt, et ça n’est pas un moteur pour l’innovation.

      Bien entendu, faut pas être trop extrème non plus, celui qui a des parents millionaires doit pouvoir profiter un peu de leur fortune, mais abolir entièrement les droits de succession, c’est pas du libéralisme, c’est du capitalisme, voire de l’impérialisme.


    • Obox (---.---.13.149) 14 mars 2007 17:33

      Plutôt d’accord avec cette position dans les conditions actuelles. En fait tout dépend de la manière dont sont affectées les recettes de l’impôt : si elles permettent aux citoyens de bénéficier de l’ascenceur social, on doit taxer les successions. Si, comme c’est le cas, cette taxation ne permet pas de progression sociale, mais au contraire entraîne une régression elle n’est plus légitime et n’entraîne qu’une chose : les riches plus riches et les pauvres plus pauvres.


    • Jem (---.---.246.60) 14 mars 2007 18:27

      Non, non et définitivement non. Ce que vous décrivez est du socialisme pur, tout le contraire du libéralisme. L’impôt sur la succession, comme tout impôt, est non-libéral : si vous refusez de le payer l’état utilisera la force pour vous le prendre.

      Peut-être vouliez vous discuter du fait qu’il est plus ou moins anti-libéral qu’un autre impôt, c’est autre chose.

      Que vous trouviez cet impôt justifié, bénéfique ou néfaste n’a rien à voir avec le fait qu’il soit libéral ou non.

      D’ailleurs parlons-en :

      Dans de rares cas, la somme peut être énorme : fils unique à papa ou non, elle sera investie de manière certainement plus efficace si elle reste dans le domaine privé que si elle tombe aux mains de l’état.

      Dans la majorité des cas, cela signifie pour quelqu’un aux revenus modestes de devoir se séparer de la maison de son enfance pour le payer, alors que les parents et les grands-parents ont trimé toute leur vie pour pouvoir laisser ce bien à leurs enfants.

      C’est l’impôt le plus injuste. Populaire uniquement a cause de la jalousie malsaine qu’entraine le rare cas du fils à papa dont les parents auraient été trop bêtes pour lui léguer sa fortune au lieu de la donner à une oeuvre charitative.


    • Eric 15 mars 2007 09:50

      Ben voyons ! Donnons des points negatifs aux examens aux enfants d’enseignants qui disposent d’un capital culturel sans communne mesure avec celui des enfants de pauvres, monopolisent les places en facs et ecoles et les places de cadres dansla societe. Cela sera plus constructif car les 300 000 redevables a l’ISF ne representent pas grand chose face aux nombre de places a prendre , mais les centaines de milliers de capitalistes de la culture evincent reellement les plus defavorises de tout acces a la calsse moyennes


    • Gilles Gilles 15 mars 2007 10:37

      Jem, si j’ai bien compris votre définition du libéralisme tient en deux commandements :

      Je fais ce que je veux et si l’Etat m’en empêche, c’est que ce sont des anti-libéraux.

      Le secteur privé gère toujours plus efficacement que le public.

      C’est la tendance qui prône toujours moins d’Etat ; On les appelle les néo-libéraux d’ailleurs. Néo pour accentuer le fait que leur nouvelle doctrine réduit le libéralisme à de simple rapports marchands entre les individus. La liberté pour eux signifie s’affranchir le plus possible de toute tutelle qu’ils ne contrôle pas directement en tant qu’individu.

      La branche la plus extrême de ces libéraux est d’ailleurs presque identique à certains courants anarchistes dans leur conception du système.


    • Norader (---.---.246.227) 15 mars 2007 10:48

      On parle ici des droits de succession et non de l’impôt sur les successions. La dette représente 68% du PIB et non 40%. Et ce n’est pas tant que çà.


    • (---.---.246.60) 15 mars 2007 12:46

      D’accord, vous n’utilisez pas le bon vocabulaire. Vous décrivez vraissemblablement les « liberals » anglo-saxons, la gauche, donc. Les « libéraux », en français, sont aux usa les « libertarians », ni gauche ni droite (ni centre).

      Cherchez « libéralisme » sur fr.wikipedia.org

      La base de la théorie libérale n’est pas l’égalité des chances pour tous (il y en aurait long à dire...), mais l’égalité de droit, et le respect des droits naturels.

      Le « neo » ou « ultra » libéralisme n’existe que dans la bouche des militants d’extrème gauche, qui tentent de le diaboliser. Les libéraux sont simplement... libéraux, avec leur divers courants : minarchiste, anarcap etc.

      Ils sont attachés aux libertés, aux valeures humaines, réfléchissent à une société dans laquelle la pauvreté se résorberait naturellement, ne parlent pas que d’argent, ne mangent pas les petits enfants au déjeuner, parlent de « droits de » et non de « droits à », encouragent l’initiative privée, la solidarité volontaire, ne demandent pas un nouvel organisme d’état pour régler le moindre petit problème, et sont fermement opposés à toute forme de socialisme/fascisme/communisme, car contre l’usage de la coercion.


  • Alex (---.---.3.246) 14 mars 2007 13:23

    >Je suis presque certain ne pas vous avoir convaincu quant à la >nécessité de voter Ségolène Royal si vous n’y étiez pas auparavant >résolu.

    Non, néanmoins après être passé de la droite au centre pour fuir Sarko, mais pourtant assez peu convaincu par la vision phare de Bayrou (cohabitation gauche/droite qui bien que sur le papier interessante me parait irréalisable), votre article m’apporte néanmoins un nouveau vecteur de reflexion.


  • gl (---.---.106.137) 14 mars 2007 13:29

    ca montre a quel niveau les partisants de ROYAL sont tombes si ils essayent de faire croire que le liberalisme (au sens complet) mene a voter Royal......... On s’etonne apres que les couches populaires votent Lepen.......


  • Fred (---.---.102.95) 14 mars 2007 13:35

    @ Tam

    Commentaire et blog de salubrité public.

    Qu’est le PS devenu pour être représenté par SR ?........


  • Benoit Adam adam0509 14 mars 2007 13:36

    le libéralisme s’oppose au communisme, et non pas au conservatisme, qui s’oppose au progressisme...

     smiley


    • (---.---.91.162) 14 mars 2007 15:07

      Le problème des mots, c’est que tout le monde n’utilise pas la même définition pour un même mot, et c’est particulièrement valable pour des mots comme communisme et libéralisme.

      Par exemple, on vit dans un monde libéral (soi-disant) mais en fait, beaucoup de libéraux s’accordent à dire qu’on ne vit pas du tout dans un monde libéral.

      Alors quand vous dites « le libéralisme s’oppose au communisme », vous voulez sûrement dire « l’URSS s’oppose au libéralisme », c’est à dire que vous définissez le communisme comme l’ensemble des caractéristiques des régimes « communistes » qui ont existé jusqu’à présent. Mais pour beaucoup de gens, le mot « communiste » c’est surtout un concept, ne pas laisser des gens crever de faim dans la rue pendant qu’on engraisse les milliardaires, partager un petit peu les richesses, en partant du principe que l’ouvrier de l’usine est aussi important dans la bonne marche de l’entreprise que le patron de l’usine (je simplifie le concept) ; et avec cette définition, je pense que le communisme n’est pas du tout opposé au libéralisme.

      Supposons un pays libéral où une proportion importante (30-60%) des actions des entreprises présentes dans ce pays est répartie à peu près équitablement entre tous les citoyens de ce pays ; alors on a un pays avec une économie libérale, mais en même temps communiste parce que tout le monde profite du gâteau !

      COMMUNISME ET LIBERALISME NE SONT PAS ANTINOMIQUES !!


    • gnarf (---.---.17.122) 14 mars 2007 15:58

      >>Mais pour beaucoup de gens, le mot « communiste » c’est surtout un concept, ne pas laisser des gens crever de faim dans la rue pendant qu’on engraisse les milliardaires, partager un petit peu les richesses, en partant du principe que l’ouvrier de l’usine est aussi important dans la bonne marche de l’entreprise que le patron de l’usine (je simplifie le concept) ; et avec cette définition, je pense que le communisme n’est pas du tout opposé au libéralisme.

      Les gens qui disent cela parlent tout simplement d’autre chose que le communisme. Le communisme est une ideologie proprement et precisement definie....avec des traits caracteristiques (dont la mise en commun des moyens de production) meme si elle a ete appliquee sous des formes diverses.

      Apres, si des gens melangent tout, et appellent n’importe quoi communisme, on ne peut pas se mettre a leur niveau, c’est a eux de lire le dictionnaire.

      Le communisme est absolument incompatible avec le liberalisme, puisqu’il ne respecte pas la propriete privee...


    • RemiZ (---.---.178.10) 14 mars 2007 17:35

      Remarquez que l’auteur pose ici sa definition du liberalisme. Alors n’allez pas dire que c’est autre chose !!!


  • parkway (---.---.18.161) 14 mars 2007 13:41

    bon, j’ai réussi à tout lire !

    sur le service public vous avez été très très léger et sur l’europe du TCE, y’a absolument rien...(c’était attendu)

    vous avez bien le discours du P.S. qui évite pae tous lmes moyens de parler du TCE.

    points positifs :

    - vous ne dîtes pas que le PS est socialiste, comme Jospin l’avait déjà annoncé en 2002. en cela vous êtes plus réaliste que la majorité des oui ouiste du PS...

    - une vision globale du projet segolène, où on voit bien les lacunes et certaines choses intéressantes aussi.

    Merci, donc.

    critique : pourquoi le PS attend-t-il aujourdhui pour appliquer cette politique ?

    que ne l’a-t-il fait avant ?

    C’est pour cela que je ne les crois pas, les pseudo socialos...


  • Mickaël Mithra (---.---.106.109) 14 mars 2007 13:50

    Il est assez extravagant d’écrire un article sur le libéralisme sans citer un seul auteur libéral et de parler de libéralisme politique sans le définir. Le résultat n’est guère surprenant : une bouillie intellectuelle sans queue ni tête.

    Le libéralisme politique n’a pas « cinq grands principes », mais un seul : il consiste en une norme de Droit (de justice) qui peut s’exposer de la manière suivante :

    Est juste (et n’est juste que) l’acte qui implique uniquement des moyens que l’acteur n’a pas volés.

    Dit autrement, chacun a le droit de faire ce qu’il veut de ce qui lui appartient légitimement (qu’il a produit ou été le premier à utiliser), et rien de ce qui est aux autres, sauf accord de leur part.

    Le fait de voter pour s’approprier les biens d’autrui « légalement », ne change rien à l’affaire, naturellement. Rebaptiser le vol en impôt ou en nationalisation ne change rien à la nature injuste et criminelle du vol.

    Pour savoir si le programme de Ségolène Royal est juste ou pas selon la norme politique du libéralisme, c’est à l’aune de ces critères qu’il faut le juger. J’ai bien peur que le score approche de 0. Je veux bien concéder qu’il en va de même des autres candidats, en tous cas pour l’essentiel d’entre eux et l’essentiel de leurs propositions.

    Un exemple au hasard : L’auteur parle de « pillule gratuite » comme d’une idée compatible avec le libéralisme. C’est évidemment faux. Les libéraux demandent que chacun ait le Droit de vendre des pillules (ou quoi que ce soit d’autre) à qui veut bien les acheter, mais certainement pas qu’elles soient « gratuites ».

    Encore au hasard : « Pour lutter contre la pauvreté, il faut favoriser les capabilités. »

    Du grand n’importe quoi de première classe. Le libéralisme politique demande que personne ne soit favorisé politiquement (c’est-à-dire soutenu par la force armé, en l’occurence celle de l’Etat), et que personne ne soit non plus brimé (par l’Etat toujours). Ce n’est quand même pas sorcier.

    Aucun libéral ne se réclame de Rawls. L’utilitarisme n’a rien à voir avec le libéralisme, dont il est en fait l’opposé. Il consiste à considérer que l’on peut comparer les échelles d’utilité, par définition pourtant ineffables et individuelles, pour définir de force des politiques communes qui seraient soi-disant « optimales ». Il n’y a rien de plus irrationnel qu’une telle croyance.

    Le reste est à l’avenant...


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 mars 2007 14:12

      Votre vision du libéralisme est fausse dès lors que vous confondez ce dernier avec le seul droit de la propriété privé. Ce qu’aucun libéral politique sérieux n’a jamais fait.

      Lisez les auteurs que cite le rédacteur de l’article avant de juger de ce qu’est la pensée libérale : votre inculture apparente ne peut constituer un argument valide


    • gem gem 14 mars 2007 15:01

      @sylvain reboul

      tu n’a pas du faire gaffe au nom de l’auteur, là... la PL , le QL

      On peut lui faire un procès en extrêmisme, mais certainement pas en inculture libérale...


    • (---.---.91.162) 14 mars 2007 15:11

      « Est juste (et n’est juste que) l’acte qui implique uniquement des moyens que l’acteur n’a pas volés. »

      OK, donc privatiser des entreprises nationales payés avec nos impôts (au hasad EDF...), c’est du vol ?


    • gem gem 14 mars 2007 15:50

      1) article beaucoup trop long pas loin de 16 000 caractère, c’est à dire 5 pages A4

      2) j’ai testé le politest : pas mal. Il me colle chez Alter-lib, ce qui me semble assez pertinent. Mais vous, il vous met où ?

      3) je ne vous contesterait pas l’étiquette « libéral », toutefois il me semble que « liberal » (prononcé à peu près LLib’owl), au sens américain, donc, vous conviendrait mieux. Pourquoi ? Parce que manifestement vous ne concevez pas l’état comme un outil des individus, mais plutôt comme un « léviathan » légitime propriétaire de tout et qui concède aux individus une liberté économique limitée au strict nécessaire utile (et encore, sous réserve de justifications !) ; c’est le libéralisme économique à la mode du PC chinois...

      deux indices à cet égard :

      - Votre position sur les impôts, où vous annoncez crumement qu’il est légitime de taxer par principe, toujours plus, jusqu’à ce que l’individu soit « désincité à travailler » (autrement dit : jusqu’à ce qu’il émigre en Suisse, en Belgique ou ailleurs....) ! Alors que l’approche libérale est rigoureusement inverse : tout impôt est a priori suspect, doit être justifier par une réelle nécessité, contrôlable, et doit être également réparti sur tous de façon rigoureusement proportionnelle (proportionnelle au patrimoine, plutôt qu’aux revenus : vive l’ISF et les taxes foncières, à bas l’IR) ; ce qui change tout !

      - votre position sur l’éducation nationale, qui ne mentionne même pas la liberté d’enseignement (coté prof : pouvoir enseigner sans souffir de la concurrence déloyale d’une administration ; comme côté parent : pouvoir choisir sans contrainte financière l’école), pourtant le B-A BA du libéralisme !


    • Petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 16:32

      « Il est assez extravagant d’écrire un article sur le libéralisme sans citer un seul auteur libéral ».

      L’auteur cite Rawls et Amartya Sen. Avez-vous lu l’article ?


    • Petruknik (---.---.69.4) 14 mars 2007 16:40

      Vous avez le droit de préférer les théories de l’Ecole de Chicago mais qualifier quelque chose de « n’importe quoi » des thèses car elles ne vont pas dans votre sens ne vous grandit pas.

      Rawls que vous traitez avec dedain est mondialement connu et étudié par des gens de tous horizons. Il a enseigné dans les Universités de Cornell et au MIT puis à Harvard. ce n’est donc pas un rigolo. Amartya Sen est tout symplement prix Nobel d’éconnomie. Il me semble donc que leurs théories ne méritent pas votre dédain même si vous ne les partagez pas.


    • Doctoraté (---.---.132.219) 16 mars 2007 15:57

      « votre inculture apparente ne peut constituer un argument valide »

      Dixit le philosophe angevin avec sa belle gueule de constipé et son inculture réelle, pas seulement apparente.


  • arnaud31 (---.---.241.199) 14 mars 2007 13:57

    Maintenant que Bayrou commence à redescendre de ses sondages Everestien on va pouvoir parler un peu sérieusement des programmes. Il va être temps de sortir de l’valanche médiatico sondagière qui aveugle toute intelligence. parlons de la situation objective de la France. Qui l’a gouverné depuis 5 ans ? une alliance UDF-UMP à l’assemblée et encore plus forte au Sénat (c’est rigolo vous ne parlez jamais du Sénat...) Les Français sont ils satisfait de cette majorité ? Que proposent les sortants ? Que propose l’opposition ? sur ces quelques questions il me semble qu’il y a matière à débat.


    • VALJE (---.---.233.210) 14 mars 2007 16:04

      Où voyez vous qu’il baisse ? Tous les jours nous amènent une consolidation de sa place dans les sondages, qui sont un peu + à la hausse chaque fois.

      Qu’en est il du « ras de marée » des législatives et des régionales ? Si la Gauche avait su tenir sa place et prouver ce qu’elle était capable de faire , comme elle l’avait promis, elle n’en serait pas encore une fois à trembler et à douter de savoir si elle sera présente au 2ème tour.


  • T1B0 (---.---.32.202) 14 mars 2007 13:58

    Belle analyse politico-philosophique !

    surtout ne vous laissez pas démonter par les commentaires, c’est tout a fait normal qu’ils comportent une certaine agressivité, la plupart des gens n’ont pas un niveau intellectuel suffisants pour comprendre ce type de réflexion .

    et dire que la voix de ces gens compte autant que la mienne ! Dam


    • (---.---.91.162) 14 mars 2007 15:13

      vive l’objectivité ! « je suis intelligent, les autres sont cons, il faudrait leur retirer leur carte d’électeur... » Bravo !


    • VALJE (---.---.233.210) 14 mars 2007 16:26

      Que c’est beau !!!!! Heureusement que les citoyens qui ont le courrage de débattre sur ce genre de site ne sont pas comme vous......politiquement incorrect ET COMPLETEMENT DEBILE !


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