L’armée ukrainienne envahit une région de la Russie
Poutiniens, poutinistes et poutinolâtres, prenant leurs désirs pour des réalités, annoncent régulièrement la victoire prochaine de la Russie écrasant définitivement l’armée ukrainienne. Les fanfaronnades vont bon train d’autant plus que le grignotement de terrain par l’armée russe est une réalité. Vladimir Poutine a lui-même revendiqué la conquête de 880 km2 de terrain et d’une cinquantaine de localités depuis le début de l’année. De fait, entre le 9 et le 15 mai, 257 km2 ont été conquis dans la seule région de Kharkiv, épicentre de l’offensive russe.
Après l’échec d’une contre-offensive où les ukrainiens étaient contraints, par leurs accords avec les USA, de ne pas faire trop de mal aux russes, l’armée ukrainienne est en effet crispée en position défensive. Mais les exactions massives de Poutine ont contraint les USA à lever les interdictions faites aux ukrainiens de frapper sur le territoire russe. Cependant, les militaires ukrainiens devaient économiser leurs munitions pour repousser les attaques. La comptabilité des tirs de part et d’autre du front, n’avait jamais été aussi défavorable aux Ukrainiens. Ils tiraient en moyenne douze fois moins de projectiles explosifs (obus, missiles, roquettes et bombes) que l’envahisseur russe. Dans ces conditions, il faut reconnaître qu’ils ont su se montrer efficaces pour limiter les dégâts comme ils l’ont fait.
L’échec de la contre-offensive avait ainsi acté le retour à une guerre de position qui ne semblait plus devoir finir. Les promesses de livraisons d’armes n’étaient jamais concrétisées. Pour les ukrainiens, il fallait tenir en cédant le moins possible de terrain pour attendre des jours meilleurs.
Soudainement, le « creux de la vague » semble passé. Le mardi 6 août, l’armée ukrainienne a lancé une grande offensive en territoire russe dans la région de Koursk en s’emparant de 28 localités. En seulement trois jours d'opérations actives, les Ukrainiens ont gagné plus de territoire à Koursk que les Russes en trois mois à Kharkiv… et leur avancée continue.
Je reprends le récit de cette offensive tel qu’il nous est donné dans une vidéo du RFU français. Les informations de cette chaîne Youtube sont toujours favorables aux ukrainiens mais nous n’avons nulle part ailleurs un récit de cette offensive ukrainienne. Les russes n'ayant rien vu venir, ce n'est évidemment pas de leur part que nous pouvons trouver un récit global et cohérent de cette attaque ukrainienne. RFU donne toujours ses informations deux ou trois jours après les faits. Rien de ce que cette chaine dévoile ne peut ainsi être exploité, d'un point de vue militaire, par l’un des deux camps.
Une force d’assaut initiale composée seulement de 300 combattants soutenus par 11 chars et 20 véhicules blindés s’est élancée le 6 août avec pour objectif de pénétrer rapidement au-delà de la frontière russe. Avec des unités très mobiles, ils ont repéré les positions russes, analysé le terrain et neutralisé systématiquement les défenses frontalières russes en bénéficiant d’un effet de surprise. Cette force comprenait des éléments d’élite des 88ème et 92ème brigades d’assaut aérien. Ces brigades comptent parmi les unités les plus redoutables de l’armée ukrainienne.
Le principal groupe d’assaut a rapidement éliminé les forces russes au poste frontière de Soudja ouvrant ainsi la voie vers la ville de Soudja elle-même. Un autre groupe d’assaut s’est dirigé vers le nord en prenant le contrôle de deux villages frontaliers sécurisant ainsi le flanc nord. Un troisième groupe s’est emparé de deux villages situés au sud de Soudja.
L’offensive a commencé par un bombardement ukrainien visant la garnison russe au poste frontière de Soudja. Les troupes russes, surprises par l’intensité du barrage d’artillerie, ont été contraintes de se mettre à l’abri dans les bâtiments. Les russes ont tenté de déployer deux chars T62M depuis la ville de Soudja mais ces chars ont été rapidement détruits sur la route avant d’atteindre le poste frontalier. Le commandement russe a ensuite déployé des hélicoptères d’attaques MI-28 et K-52 mais les deux hélicoptères ont été abattus. Le MI-28 a été touché et abattu par un drone FPV ce qui constitue une nouvelle tactique maintenant pleinement opérationnelle. Leur position étant intenable, plus de 40 soldats russes survivants du poste de contrôle de Soudja se sont rendus au groupe d’assaut ukrainien. On estime qu’au total, 300 russes se sont rendus dans la région de Koursk. Les forces russes étaient peu nombreuses et dispersées le long de la frontière sans aucune possibilité de recevoir des renforts à court terme. Elles ont été rapidement isolées et éliminées. Ce succès à la frontière a permis aux forces ukrainiennes d’entrer dans la ville de Soudja (parfois écrit Sudzha) en repoussant les forces russes surprises et désorganisées sur la rive droite de la rivière Soudja.
Ces actions initiales étaient destinées à ouvrir la voie aux principales forces offensives ukrainiennes qui ont pu ainsi se déplacer en territoire sécurisé pour en consolider le contrôle. Pour sécuriser leurs gains, les ukrainiens ont déployé des systèmes lourds de défense aérienne notamment des Buk-M1, et des systèmes d’artillerie tels que les obusiers M777. Ce déploiement a considérablement renforcé leur puissance de feu et la sécurité de l’offensive ce qui leur a permis de supprimer les dernières forces russes dispersées dans la région avant de lancer les principaux assauts. A partir de Soudja les ukrainiens ont déployé des formations mobiles à bord de Stryker pour avancer le long de la route 38-K-004. Ces véhicules permettent une grande mobilité associée à une forte puissance de feu. Ils ont permis de déployer des stormtroppers ukrainiens dans toute la région de Koursk. Ils ont ainsi pris le contrôle d’une douzaine de villages tels que Malaya, Lokhnya et Liubimivka (Lyubimovka). Ces formations d’élites ukrainiennes ont ensuite été envoyées à plus de 35 kilomètres derrière les lignes russes afin d’examiner les points faibles de la défense russe pour choisir la prochaine zone d’assaut.
Après cette première phase de l’offensive de Koursk les forces ukrainiennes se sont préparées à la prise complète de Soudja avec une manœuvre d’encerclement commençant par un assaut vers les villages de Martinovka et Dimitrikov.
Les ukrainiens sont maintenant en Russie depuis une semaine. Oleksandre Syrsky, le commandant de l'armée ukrainienne, revendique le contrôle d'une portion du territoire russe atteignant près de 1.000 km². La plus grosse partie de Soudja est occupée. Les ukrainiens ont ainsi le contrôle d’un centre de régulation des flux gaziers russes à destination de la Hongrie, de la Slovaquie, de l’Autriche et de la Slovénie. La zone occupée va jusqu’à une trentaine de kilomètres de la frontière, avec des opérations avancées jusqu’à une soixantaine de kilomètres. La centrale nucléaire russe de Kourtchatov, est à la portée des forces ukrainiennes ce qui évoque le souvenir de la prise de la centrale de Zaporijjia par les russes. Et l’armée ukrainienne qui a engagé des milliers de soldats dans cette offensive, n'entend pas s'arrêter là.
« L’objectif est d’étirer les positions de l’ennemi, de lui infliger des pertes maximales, de déstabiliser la situation en Russie, car ils sont incapables de protéger leurs propres frontières, et de transférer la guerre sur le territoire russe »
C’est ce qu’a précisé auprès de l’AFP, un responsable ukrainien anonyme du secteur de la sécurité d’après Le Figaro.
La nouvelle provoque une onde de choc désorganisatrice pour toute la Russie.
La tête déconfite de Poutine et des officiels réunis en urgence pour discuter de « la situation » réjouit tous les ukrainiens. Les euphémismes qu’ils emploient sont devenus un sujet de plaisanterie. « Situation » signifie : déculottée, désastre, déconvenue, fiasco… Les informations sur cette « situation » viennent essentiellement des « millblogers » (blogueurs militaires) russes. Poutine persiste à appeler sa guerre une « opération militaire spéciale » et, maintenant que cette guerre se déroule pour partie en Russie, il désigne ses mesures de défense du nom d’« opération antiterroriste ». Une fois de plus l’expression « lutte contre le terrorisme » dans la bouche de Poutine désigne les pires forfaitures. C’est au nom de la « lutte contre le terrorisme » qu’il a massacré des centaines de milliers de tchétchène et de syriens. Puisqu’il s’agit une fois de plus de lutter « contre le terrorisme », la direction des opérations a d’ailleurs été confiée au FSB dans les oblasts de Briansk, Koursk et Belgorod
Les discours de Poutine sont de plus en plus discrédités par les faits. Cela fait déjà longtemps qu’il ne promet plus de régler définitivement la situation en quelques jours avec son « opération militaire spéciale » mais il a continué, envers et contre tout, a répété qu’il avait le contrôle de la situation. Il est évident aux yeux de tous qu’il n’avait nullement prévu que cette invasion d’un territoire de la Russie pourrait se produire. Cependant, Poutine s’est gardé la possibilité de faire sauter quelques fusibles. Il est probable que le général Guérasimov ne s’en remettra pas. Il endossera les mensonges du début de l’opération militaire spéciale. Alors que l’armée russe avait l'avantage depuis des mois sur le front oriental en Ukraine cette invasion est un revers inattendu. Les habitants de la région de Koursk qui ont cru à ces discours se demandent ce que Poutine attend pour réagir, puisqu’il maitrise la situation, et ils s’interrogent : « comment se fait-il que l’inimaginable se produise ? »
Les militaires russes semblent avoir tenté une contre-attaque improvisée qui a échoué. Ils ont envoyé des Tchétchènes, qui se seraient débandés. Ils ont aussi envoyé des conscrits alors qu’officiellement, jusqu’à maintenant, ceux-ci ne participaient pas à la guerre en Ukraine. Les journalistes russes ont montré à la télé une colonne de camions transportant des conscrits… Peu de temps après, les camions étaient tous détruits et nous n’avons plus entendu parler des conscrits… Faut-il s’en étonner ? Pour sa part, l’Ukraine ne donne aucun renseignement permettant de connaître les positions de ses véhicules militaires.
Surtout soucieux d’avoir le contrôle total de l’information, Poutine a depuis manifesté le désir qu’il n’y ait aucun contact entre la population russe et l’armée ukrainienne. Les forces ukrainiennes, sont décrites dans les informations des télés russes comme des bandes de sauvages sanguinaires et nazis. Pour Poutine, il ne faut surtout pas que les habitants de cette région de la Russie prennent conscience de la réalité. Il ne peut pourtant pas déplacer la totalité de la population. Cependant, près de 180 000 habitants de l'oblast de Koursk ont reçu l'ordre d'évacuer, a indiqué Aleksey Smirnov (Acteur russe bien connu). Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région voisine de Belgorod, dans le sud de la Russie, a déclaré que les habitants du district de Krasnoïaroujski étaient déplacés et relogés vers des endroits plus sûrs (source CNN). Environ 11 000 habitants de ce district seraient déjà concernés. Le régime poutinien tente de bloquer l’information et a d’ailleurs pris des mesures contre Youtube.
Le régime d’exception imposé par le FSB dans toute cette région oblige les habitants à contrôler ce qu’ils disent et à exécuter les ordres sans broncher. Ils disposent souvent ainsi de quelques minutes pour faire leurs bagages et monter dans le car qu’on leur a désigné pour aller là où ils seront débarqués.
Pendant combien de temps, Poutine pourra-t-il encore tenir ainsi sa population ?
226 réactions
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Christophe
18 août 2024 23:12
@Jean Dugenêt
Comme quoi vous êtes très mal informé. Aucun combat n’a été nécessaire pour que la Russie prenne la Crimée ; l’armée ukrainienne qui occupait la Crimée en 2014 s’est rallié à plus de 80% à l’armée russe.C’était parfaitement légitime. La Crimée avait été envahie par les armes sur ordre de Poutine. Elle ne pouvait pas être reprise pacifiquement. Poutine est un sème-merde guerrier !
La Crimée n’a pas du tout été envahie par les armes, elle s’est retourné contre le pouvoir central de Kiev.
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Christophe
18 août 2024 23:15
@Jean Dugenêt
Et je ne suis pas un diffamateur, Wikipédia est une source d’informations qu’il ne faut prendre comme référence sans un minimum de circonspection.
Il faut aller dans la zone d’échange sur un article pour comprendre comment certains groupes agissent sur certains articles.
Et cela ne concerne pas que la guerre en Ukraine.
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Jean Dugenêt
18 août 2024 23:22
@Christophe
"Et je ne suis pas un diffamateur, Wikipédia est une source d’informations qu’il ne faut prendre comme référence sans un minimum de circonspection.«J’ai écrit un article intitulé : »Walter Hallstein : une grossière falsification de Wikipédia"
De votre côté vous avez donné des chiffres sans être capable de dire d’où ils sortent. J’ai été sollicité pour essayer de réagir avec nuances afin de faire avancer le débat.
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Christophe
19 août 2024 00:19
@Jean Dugenêt
Désolé, je ne passe pas tout mon temps derrière un écran surtout le week end
J’ai fourni un lien qui parle des pertes ukrainiennes sur leur offensive à Koursk, même si ces informations sont à prendre avec réserve elles existent, comme celles venant des médias ukrainiens ou occidentaux. J’essaie surtout de lire des articles africains et asiatiques qui sont moins partie prenante dans ce conflit mais en fait ils écrivent peu sur ce sujet qui est sans aucune importance pour le monde, du moins la majorité du monde.Les chiffres existent même si je ne prends pas pour argent comptant ces chiffres, je ne prends pas plus ceux de l’occident comme des références ; toutes les périodes de guerre ont vu fleurir des deux côtés de la propagande, du complotisme et des récits fallacieux.
L’information vient du fait de recouper des informations entre elles puisqu’aucun journal pas plus russe qu’occidental n’émet des informations, tous les récits sont emprunt de mensonges à dessein.
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Jean Dugenêt
19 août 2024 10:32
@Christophe
« J’ai fourni un lien qui parle des pertes ukrainiennes sur leur offensive à Koursk »Je n’ai pas vu ce lien. Même si, en effet, il ne peut pas être fiable c’est mieux que de donner des chiffres sans dire d’où ils sortent. J’ai vu qu’ici des intervenants ne se privent pas d’inventer n’importe quoi. Je répète que je prépare une application web de journalisme citoyen qui aura pour devise : « liberté d’expression et exigence de vérité ». Ceux qui essaieront ce genre de pratique seront rapidement exclus mais il n’y aura aucune censure comme sur AgoraVox. Voir notamment les règles de bonne conduite déjà discutées et encore discutables.
Je n’ai pour ma part donné aucune info sur le nombre de morts et de blessés. J’ai donné des infos sur le nombre de prisonniers. Ces infos sont fiables puisqu’elles posent la question des échanges de prisonniers et elles sont donc publiables dans les deux camps. -
Iris
19 août 2024 12:31
@Jean Dugenêt
Pas facile, vous aurez les mêmes problèmes qu’ici.« ... exigence de vérité »
Suffit il d’indiquer la source pour qu’une information soit une vérité ?
Vous connaissez la réponse, vous serez obligé de décider de la fiabilité des sources et serez immédiatement parti pris.
Bon courage. -
Jean Dugenêt
19 août 2024 13:18
@Iris
Je suis d’accord avec vous sur la difficulté de l’entreprise mais la Charte et les règles qui sont définies donnent déjà une garantie. Ces textes seront appliqués. On verra si, dans ces conditions, les préceptes seront effectifs.
Attention aussi à ce que j’ai dit sur « l’exigence de vérité » qui n’est pas une « garantie de vérité ». -
Jean Dugenêt
31 août 2024 19:36
Lire la suite ▼@Christophe
« La Crimée n’a pas du tout été envahie par les armes... »Ci-dessous un extrait du document de la cours européenne des droits de l’homme à ce sujet (je vous invite à consulter le texte dans son intégralité car je n’ai pas pu le recopier ici puisqu’il est beaucoup trop long) :
a) Contexte
32. En 2010, quatre brigades opérationnelles de troupes d’élite dotées des armes et des équipements les plus modernes furent constituées sur le territoire de la Fédération de Russie. En novembre 2013, elles furent rattachées au commandement opérationnel Sud des forces armées russes. Officiellement, elles avaient été créées pour assurer la sécurité lors des 22es Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, en Russie. Par la suite, ces forces militaires furent déplacées en Crimée et participèrent à son « occupation ». Dans une déposition recueillie le 17 mars 2017, M. Ihor Voronchenko déclara : « Je sais parfaitement que ce sont précisément ces unités militaires des forces armées de la Fédération de Russie qui ont pris le contrôle de la Crimée ». Ces unités russes, qui étaient parmi les premières à être équipées du nouvel uniforme, se firent connaître sous le nom des « hommes en vert » (paragraphe 26 i) ci-dessus).
33. À partir de fin 2013, des acteurs paramilitaires prorusses, dont des membres de la Berkout, une unité de police d’élite fidèle à l’ancien président Ianoukovitch (démantelée par la suite), commencèrent à s’organiser en une entité dénommée Forces d’autodéfense de Crimée (« les CSDF »). L’un des dirigeants des CSDF était Ihor Girkin (on trouve aussi « Igor », « Strelkov » ou « le tireur » dans certains documents), un ancien officier du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (« le FSB »), qui devint par la suite « ministre de la Défense » de la « République populaire de Donetsk ».
34. S’exprimant devant des journalistes (propos cités dans la note de bas de page no 5 du rapport sur la situation des droits de l’homme dans le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol (Ukraine), daté du 25 septembre 2017 – « le rapport du HCDH de 2017 »), Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, déclara notamment ceci : « Derrière les unités d’autodéfense de la Crimée, il y avait nos soldats. Ils ont agi d’une manière très courtoise, mais résolue et professionnelle. Il n’y avait aucun autre moyen d’aider le peuple de Crimée à exprimer sa libre volonté » (paragraphe 30 ii) ci‑dessus).
35. Début 2014, conformément aux accords bilatéraux conclus entre l’Ukraine et la Fédération de Russie (paragraphes 201-208 ci‑dessous), la FMN russe fut déployée à Sébastopol et dans certains lieux précis de la péninsule de Crimée. Ces accords permettaient à la 810e brigade d’infanterie de marine séparée et au régiment de défense antiaérienne 1096 de stationner légalement en Crimée. Toutefois, la présence de soldats et d’équipement militaire russes en Crimée était soumise à diverses conditions et restrictions.
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grangeoisi
18 août 2024 15:53
Poutine...Mais il est en train de revérifier son sac de marin au cas où : doudoune hyper-chaude, manteau et bonnet en fourrure naturelle, ha ! les botte fourrées aussi, on lui a promis que sa cellule en Sibérie serait chauffée mais il se méfie malgré les affirmations du FSB, la gabegie est bien connue maintenant. Gerasimov lui a témoigné sa sympathie et lui a proposé de l’accompagner, mais Vlad hésite..allez savoir pourquoi ?
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Gérard Luçon
18 août 2024 16:30
Extrait d’un article de RFI :
L’incursion des forces ukrainiennes dans la région de Koursk en Russie il y a deux semaines aurait compromis des pourparlers secrets qui auraient dû se tenir au Qatar au mois d’août entre Kiev et Moscou. Une information diffusée par le Washington Post et reprise par les médias russes.
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Jean Dugenêt
18 août 2024 16:51
@Gérard Luçon
"L’incursion des forces ukrainiennes dans la région de Koursk en Russie il y a deux semaines aurait compromis des pourparlers secrets qui auraient dû se tenir au Qatar au mois d’août entre Kiev et Moscou. «Je confirme cette info. Il faut seulement préciser que le sujet des pourparlers était très limité puisqu’il ne s’agissait que de »mettre un terme aux attaques sur les infrastructures énergétiques des deux-côtés".
Vu qu’à ma connaissance d’une part cela ne se pratiquait que dans un sens et que d’autre part Poutine revient facilement sur tous les accords qu’il passe, il n’y a rien de perdu.
Poutine s’apercevant que maintenant l’Ukraine n’hésite plus à attaquer le territoire russe se dit que l’Ukraine pourrait prochainement faire comme lui en s’attaquant aux infrastructures énergétiques. Il se dit qu’il est temps de passer un accord pour leur interdire de faire ce que lui-même pratique depuis plus de deux ans.
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Jean Dugenêt
18 août 2024 16:59
@Jean Dugenêt
Il semblerait quep Pour l’instant, l’armée ukrainienne préfère s’en tenir à la situation qui lui permet de faire à son tour ce que Poutine leur a fait subir. Ils ont d’ailleurs commencé. -
Christophe
18 août 2024 18:32
@Jean Dugenêt
Ce n’est pas nouveau, dans une guerre cela arrive mais quand vous montrez un point énergétique russe qui a subi une attaque des dizaines de points énergétiques ukrainiens subissent le même sort ou pire puisque certains sont totalement détruits.
Les ukrainiens mènent ce type d’action depuis plus d’un an.
Le rapport de feu tant sur le front que sur les attaques longue portée sont du même acabit depuis plus de 2 ans ... les russes frappent 10 à 15 fois plus les ukrainiens. Le rapport de force et de destruction est le même quasiment.
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Phil
18 août 2024 23:17
Lire la suite ▼@Jean Dugenêt
Il semblerait qu’il y ait de plus en plus quelques résistances de certains ukrainiens, pour aller se faire tuer. Comme quoi le fait de faire croire qu’il s’agirait d’un peuple soudé contre ce que certains nomment l’envahisseur Russe, n’est pas aussi évident que cela.
https://it.insideover.com/guerra/zelensky-loffensiva-ucraina-e-il-mistero-dei-10-mila-uomini.html
extrait : « De ce point de vue, une sonnette d’alarme importante vient de retentir pour les autorités ukrainiennes, dont nos médias ont visiblement évité de parler. Il s’agit de Kovel, un centre de la Volynie, donc de l’ouest de l’Ukraine, la partie la plus nationaliste du pays. À Kovel, une patrouille militaire a tenté d’enrôler de force trois hommes, mais s’est heurtée à l’opposition de la population, qui a même assiégé le quartier militaire. Après des moments de tension, les trois hommes ont été relâchés et la manifestation a pris fin. Les officiers du district militaire ont tenté d’amortir l’échec en parlant, comme cela arrive souvent, d’une conspiration russe.Le succès de la manifestation de Kovel a été pris très au sérieux par les autorités ukrainiennes. Si l’exemple devait se répandre, dans toute l’Ukraine, des parents, des connaissances, des amis de ceux qui sont mobilisés de force pourraient penser à réagir, voire à utiliser la force. L’administration présidentielle de Zelensky, sans surprise, a immédiatement décidé de renforcer les mesures de sécurité pour les centres de recrutement pour le service militaire et d’augmenter le nombre d’hommes capables de conscription à 150-200 mille. Une armée, en somme, pour approvisionner l’armée en soldats. En outre, les fonctionnaires seront également impliqués dans la livraison des appels de conscription, dans l’espoir d’atténuer les tensions sociales. »
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Jean Dugenêt
18 août 2024 23:37
@Phil
"Comme quoi le fait de faire croire qu’il s’agirait d’un peuple soudé contre ce que certains nomment l’envahisseur Russe, n’est pas aussi évident que cela."Je suis d’accord avec vous. J’ai des camarades ukrainiens qui sont des militants révolutionnaires et ceux-ci sont largement en opposition avec la politique de Zelensky sur de nombreux points. Nous organisons des opérations de soutien au peuple ukrainien avec le RESU (Reseau Européen de Solidarité Ukraine) . Nous avons des échanges avec des organisations syndicales qui ont des revendications contre le gouvernement de Zelensky. Nous n’avons malheureusement pas la possibilité d’agir de même en Russie car le niveau très faible des libertés démocratiques mettrait trop vite les camarades en danger.
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grangeoisi
18 août 2024 17:38
New Izvetsia ....Les soldats de l’armée ukrainienne ont miné le territoire occupé de la région de Koursk. Selon plusieurs chaînes du TG, cela a pour but d’empêcher les civils d’évacuer...
Sont vaches ces ukrainiens !
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Jean Dugenêt
18 août 2024 17:57
Lire la suite ▼@tous
Je me permets de m’écarter (apparemment) du sujet en faisant un copier/coller d’un commentaire envoyé sur un blog de Médiapart à un ami à propos de la situation actuelle en France. Je le fais parce que je pose à la fin du commentaire la question des rapports de l’UE et de la Fédération de Russie du point de vue des internationalistes. C’est avec cette approche globale que, de mon point de vue, doit être traité la question de l’Ukraine. En espérant que quelques uns comprendront que lutter contre Poutine et lutter contre l’OTAN/UE constitue un seul et même combat.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Avec le NFP au gouvernement, Mélenchon pourrait faire la même politique catastrophique que celle menée par Tsipras en Grèce. C’est ce que nous ne voulons pas. C’est ce que les travailleurs ne veulent pas et Mélenchon est conscient de cette pression populaire qui limite sa marge de manœuvre. Or, nous savons que le programme du NFP (Nouveau Front Populaire) se heurtera inévitablement à la politique de l’Union Européenne et qu’alors la question du Frexit se posera. Il faudra choisir. Si Mélenchon refuse de quitter l’UE, il faudra qu’il fasse comme Tsipras. Il faut craindre qu’il reprenne ses discours de germanophobe pour continuer à refuser le Frexit. Il expliquerait alors qu’avec quelques réformes l’UE serait très bien mais que c’est impossible à cause de ces allemands dont on se souvient que...
Nous proposons le Frexit car il ne faut pas croire qu’une politique différente de celle de l’UE pourrait être menée en restant dans l’UE. Précisons que le Frexit que nous voulons n’est pas celui des souverainistes. Nous sommes pour l’unité de la classe ouvrière de tous les pays contre le capital. Nous proposons le Frexit des internationalistes (Voir mon article : « La vérité sur l’UPR »). Nous refusons que l’UPR soit utilisée comme repoussoir contre le Frexit comme cela a parfois été fait lors du mouvement des gilets-jaunes. Se prononcer pour ou contre le Frexit, ce n’est pas choisir entre les « trolls de l’UPR » et « les trolls de LFI ».
Or, nous sommes peu nombreux dans le mouvement ouvrier à mettre ce mot d’ordre, pourtant indispensable, en avant.
Nous sommes donc une minorité mais nous nous appuyons sur la majorité écrasante de la classe ouvrière en répondant à ses aspirations afin que se dégage une direction révolutionnaire appelée à gagner la majorité dans la classe ouvrière. (Voir aussi à ce sujet les thèses sur le FUO adoptées le 18 décembre 1921 par la IIIème internationale).
La question se pose au niveau mondial et à un niveau intermédiaire au niveau européen. Il faut œuvrer à la convocation d’une conférence européenne pour la construction d’une internationale révolutionnaire avec notamment les mots d’ordre :
- A bas l’Union Européenne !
- A bas la Fédération de Russie !
- Vive les Etats-Unis d’Europe de l’Atlantique à l’Oural !
C’est sur ces mots d’ordre que doit s’esquisser une politique internationaliste pour apporter une solution à la guerre en Ukraine et aux conflits en Biélorussie, en Géorgie, au Kazakhstan...
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Jean Dugenêt
18 août 2024 18:39
@Jean Dugenêt
Il faut lire : « Vive les États Unis Socialistes d’Europe de l’Atlantique à l’Oural ! »
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Gérard Luçon
19 août 2024 05:20
Boris Karpov a interviewé Erwan ... bonne lecture !
https://rusreinfo.ru/fr/2024/08/donbass-la-4eme-vie-derwan-castel/
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Jean Dugenêt
19 août 2024 11:23
@Gérard Luçon
« Boris Karpov a interviewé Erwan ... bonne lecture ! »
Vous êtes donc le représentant ici de RusReInfo.ru.Vous nous faites donc par de l’information revue et corrigée par Poutine et vous nous envoyez des extraits de leurs meilleurs spécialistes : Boris Karpov, Erwan... Dans le même style vous avez aussi Anne-Marie Bonnel et Christelle Néant.
J’avais donc vu très juste avec votre premier commentaire. Vous pourriez aussi donner un interview de Chanclu. C’est lui aussi un représentant officiel des informations à la mode Poutine.
Merci de votre participation. Il faut de tout...
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Jean Dugenêt
19 août 2024 11:41
@Gérard Luçon
« Boris Karpov a interviewé Erwan ... bonne lecture ! »
Il est normal que vous ne soyez pas satisfait par les informations qu’on trouve sur Wikipedia. Vous voudriez qu’elles soient revues et corrigées par RusseReInformation (RusReInfo.ru)
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Jean Dugenêt
19 août 2024 13:14
@Maître Yoda
« Ne faites pas du complotisme poutinophobe de bas étage. Un peu de retenu, vos articles méritent mieux quand même. »Ne jouez pas à ça ! Vous savez très bien que les noms que je cite sont les vedettes françaises de la désinformation au service de Poutine. Il est vrai qu’Asselineau ne dédaigne pas, lui aussi, d’y faire référence. J’ai amené déjà au moins deux preuves qu’Asselineau ment (le document secret et les propos de Dumas). Personne ne peut trouver des turpitudes de ce style dans ce que j’écris bien que je ne sois pas à l’abri de faire des erreurs. Personne ne nie que mes articles qui rétablissent la vérité en dénonçant ce genre de mensonges sont d’une grande rigueur.
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Jean Dugenêt
19 août 2024 13:23
@Gérard Luçon
"seriez-vous un askhénaze dont les ancêtres ont été virés à coups de pompes dans le derche par la Russie Tsariste, pour être aussi haineux, aussi russophobe et aussi « National Zionist » "Ce n’est pas avec une dose d’antisémitisme que vous améliorerez votre cas. Votre commentaire va disparaitre.
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Jean Dugenêt
19 août 2024 14:09
@Maître Yoda
"Vous avez le droit d’avoir votre idéologie, mais là vous n’êtes pas dans la retenu, vous êtes dans l’outrance. Vous pouvez tout critiquer chez Asselineau mais force est de contaster qu’il fait preuve de beaucoup plus de hauteur de vue que vous."
Il ne s’agit pas d’idéologie mais de faits. Asselineau a menti deux fois. J’en ai exposé les preuves. Asselineau fait référence à Anne Marie Bonnel vedette patentée et unanimement reconnue de la désinformation au service de Poutine.
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Jean Dugenêt
19 août 2024 14:45
Lire la suite ▼@Maître Yoda
« vous avoir comme modérateur, ça risque d’être vraiment pas une sinécure »
Il est vrai que les menteurs patentés n’auront pas la possibilité de venir diffuser impunément leurs mensonges.
"Vous n’allez attirer que les gens comme vous, d’extrême gauche primairement poutinophobe avec des relents complotistes et peu mature en terme d’apprentissage«
A chaque fois que vous êtes pris en faute, vous ne savez que lancer une suite de qualificatifs insultants ce qui montre votre infantilisme d’enfant gâté qui ne supporte aucune contradiction habitué qu’il est à être considéré comme une petite vedette dans son milieu douillet et mesquin. Vous vous réfugiez derrière l’idéologie d’extrême droite d’un bonapartiste raté qui aurait voulu être un De Gaulle mais n’atteint que péniblement des scores électoraux frisant le 1%. Pleinement satisfait de si peu vous avalisez ses mensonges et ne supportez pas qu’il soit démasqué. Cet enfermement dans le déni des réalités vous amène aux pires excès. Vous en venez à manier les pléonasmes grossiers : comme »primairement poutinophobe« . Je ne vois pas ce que serait un »secondairement poutinophobe" et il me semble en effet normal d’avoir une aversion pour tous les dictateurs et les dictatures. Libre à vous d’admirer Hitler, Staline, Mussolini, Mao, El Assad, Poutine... Personne ne me fera dire que j’ai autre chose que le plus profond mépris pour tous ces individus et, par transitivité, j’en viendrais facilement à mépriser ceux qui osent défendre ces déchets qui sont un danger pour l’humanité.
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Jean Dugenêt
19 août 2024 16:56
Lire la suite ▼@Gérard Luçon
"seriez-vous un askhénaze dont les ancêtres ont été virés à coups de pompes dans le derche par la Russie Tsariste, pour être aussi haineux, aussi russophobe et aussi « National Zionist » ?"
J’ai demandé, en vain jusqu’à maintenant, que votre commentaire sois supprimé. En attendant, je vais donc répondre à votre question
Je pourrais être un juif askhénaze dont le grand-père a été assassiné par les blancs qui avaient organisé une « soupe communiste » . Ils avaient jeté mon grand-père et d’autres juifs découpé en morceaux dans une immense cuve d’eau bouillante dressée sur la place centrale du village, puis ils ont contraint mon père qui était très jeune et les autres juifs-communistes à manger les corps ainsi bouillis. Quiconque refusait était à son tour jeté dans la cuve. Certaines victimes de ce cannibalisme en perdaient la parole et la raison.
Sans doute que ma grand-mère qui était enceinte a été éventrée puis sabrée à la volée. Cela s’est produit dans une bourgade où vivaient près de 10 000 juifs, déjà victimes d’une demi-douzaine de pogromes. Une brigade de Blancs s’est déchaînée. Ils ont rossé les juifs, déshabillés hommes, femmes et enfants et les ont contraint à crier : « Mort aux youpins, sauve la Russie ». Ils ont violé les femmes à la chaîne. Certains ont eu les membres et le nez coupés. Ils en ont aussi pendu puis ils ont livré leurs cadavres aux chiens et aux porcs. Ils ont contraint des juifs à incendier leurs maisons puis les ont repoussé dans les flammes. Des familles entières ont été brûlées vives sur un bûcher formé de meubles entassés. Il y a plus de 1 000 morts dont une centaine de brûlés vifs.
Vous voyez que mes ancêtres n’ont pas été virés à coups de pompe dans le derche par la Russie Tsariste mais un peu plus tard par les troupes de Dénikine et avec d’autres procédés.
Pour autant vous vous trompez grandement quand vous dites que je suis russophobe. Certes je déteste le dictateur Poutine qui revendique l’héritage de ce détestable régime des tsars où il y avait effectivement beaucoup d’antisémitisme mais j’aime beaucoup les russes et la Russie. J’espère qu’ils sauront se débarrasser de toute cette peste qu’est le régime de Poutine qui est aussi détestable que le tsarisme et le stalinisme dont se réclame ce Poutine.
Vous vous trompez grandement aussi en pensant que je pourrais être « National Zionist » . Mes aïeuls qui ont été victimes de tant et tant de racisme n’auraient jamais voulu, pour s’installer dans une région du monde, chasser ceux qui y habitaient et cela ne me viendrait jamais à l’esprit. La génération de mon père qui a été persécutée par le nazisme n’a nullement demandé la création de l’Etat d’Israël.
Bien sûr, pour ma part je lutte autant que je peux contre les ordures antisémites de votre espèce. Je fais parfois un peu de fiction car je sais de quoi sont capables les saloperies de votre style.
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J’ai fourni un lien qui parle des pertes ukrainiennes sur leur offensive à Koursk, même si ces informations sont à prendre avec réserve elles existent, comme celles venant des médias ukrainiens ou occidentaux. J’essaie surtout de lire des articles africains et asiatiques qui sont moins partie prenante dans ce conflit mais en fait ils écrivent peu sur ce sujet qui est sans aucune importance pour le monde, du moins la majorité du monde.