L’écologie politique et son intégration dans le néo libéralisme
Il faut d’emblée bien distinguer écologie politique et défense de l’environnement.
Cette dernière est naturellement tout à fait juste. Mais l’écologie politique, comme ses leaders l’ont bien montré en France, n’a rien à voir avec la défense de l’environnement. Sa montée en puissance est intiment liée à la mise en place du système néo libéral dans les années 80. Et plutôt que de rassembler des adeptes conscients et responsables elle suscite le fanatisme idéologique et met en avant des thèmes qui éloignent les gens des vrais problèmes qui les concernent ainsi que des conséquences de politiques néo libérales néfastes depuis le départ.
Finalement elle s’inscrit très bien, avec son mode de pensée unique et de police de la pensée, dans le système orwellien dans lequel nous sommes plongés. Sa pensée et ses principes sont d’ailleurs diffusés par les grands médias inféodés au système
La montée en puissance de l’écologie politique dans notre gouvernance
Créé en 1971, le ministère de l’écologie commence réellement à peser à la fin des années 80 sous l’action de Corine Lepage, dont la carrière est liée à une organisation internationale Greenpeace, ONG représentant des intérêts privés, qui lui donna essentiellement une orientation anti nucléaire avec le début de la manœuvre d’arrêt de Super Phénix, un réacteur nucléaire d’un futur que nous n’avons pas encore atteint.
L’installation de l’écologie politique au cœur de la gouvernance se réalise ensuite avec Dominique Voynet, au sein d’une gauche plurielle qui s’affranchit totalement des racines et des mesures politiques de la Gauche traditionnelle en France. Qui, peu avant avec le programme commun de gouvernement, proposait une voie vers un système socialiste insuffisamment expliquée aux français et donc non soutenue.
Par son action Dominique Voynet est la démonstration même que l’écologie politique n’a rien à voir avec une vraie défense de l’environnement. Elle a stoppé le projet de canal Rhin/Rhône, a totalement méprisé la marée noire de l’Erika en Bretagne, a été compromise dans des affaires concernant des incinérateurs, tout à fait dans la ligne de la protection que l’écologie politique offre constamment à la Chimie. Ceci s’est aussi vérifié avec la mystérieuse explosion à l’usine AZF en 2001 qui, si elle a bien des causes “naturelles” (que l’expertise a été incapable d’expliquer), témoigne d’un laxisme incroyable de la part des autorités en charge de la sécurité des populations vis à vis des activités industrielles. Dont le ministère de l’environnement bien entendu.
Aujourd’hui sous le nom pompeux de Ministère de la transition écologique et solidaire, l’écologie politique a la haute main dans notre pays sur l’industrie et sur la politique énergétique, deux domaines fondamentaux de l’action politique du gouvernement.
L’apparition du thème Climat et ses liens avec la haute finance internationale
La bien réelle montée de la température moyenne à la surface du Globe terrestre, néanmoins bien plus marquée dans l’hémisphère Nord, depuis les années 70 jusqu’au tournant des années 2000, a mis en lumière une théorie d’influence d’un effet de serre initié par le CO2 et d’autres gaz dans l’atmosphère sur cette température moyenne. L’augmentation de quelques dizaines de ppm de concentration en CO2 équivalent était censée expliquer une augmentation de température moyenne à la surface du Globe d’environ + 0.6 °c. Une partie du CO2 atmosphérique est issue des activités humaines puisque le CO2 ainsi émis réside quelques années dans l’atmosphère. D’où l’idée de l’action anthropique sur le réchauffement global de la surface du Globe. Cette théorie a étayé des prévisions pour les années 2000 symbolisées par la crosse de hockey de Mann. Celles-ci se sont révélées largement fausses remettant en cause les modèles et les calculs, ainsi que la théorie même. Tout cela était de plus entaché de manipulations de la part de personnes voulant absolument démontrer l’influence humaine sur les températures terrestres comme le fait par exemple d’annexer les effets, à ce niveau, du phénomène El Niño ( +0.2 °c sur la température moyenne de la surface du Globe terrestre) en 1998 puis ultérieurement. Dans les années 2000 la température moyenne du Globe terrestre (qui n’est pas mesurée mais évaluée par trois Labos dans le monde essentiellement) se situe plutôt sur un plateau avec des pics dus à El Niño qui réapparaît plus souvent.
L’aspect politique de cette théorie d’influence anthropique sur les températures terrestres n’a évidemment pas échappé aux responsables politiques. Ceux-ci se sont ainsi emparé du thème Climat, pour le contrôler, notamment par le biais d’un groupe gouvernemental international, le Giec, et l’utiliser.
Au début des années 2000 le système capitaliste financier qui domine le monde s’est emparé de la question relative au Climat afin de l’utiliser de deux manières.
S’en faire une façade vertueuse non seulement au plan des idées, mais aussi concrètement, dans le recyclage de fonds criminels, dans l’éolien par exemple.
En faire un moteur de l’économie, en orientant les investissements dans ce domaine au label “vert”, défini avant tout par le haut rendement financier du secteur auquel il s’applique et sans aucune définition et garantie sérieuse. On a ainsi des choses qui frisent le comique, par exemple un “écobâtiment” construit sur des terres maraîchères récupérées à bas prix par promoteurs immobiliers avec des fonds bancaires, qui n’est qu’un ouvrage en béton auquel on a rajouté une toiture végétale qui posera milles problèmes aux colocataires. Le caractère “écologique” justifie ici des loyers élevés.
Cela est personnalisé par Al Gore, l’homme politique milliardaire qui a créé de multiples sociétés pour récolter les fonds du “business vert”, dont une à laquelle Greta Thunberg est liée.
L’étude très documentée du Professeur William Engdahl sur les implications financières liées à l’intervention de la finance sur la question du Climat [1] montre par exemple que le Prince Charles de Grande Bretagne a monté avec la Banque d’Angleterre et La City, avec laquelle la famille royale est liée (d’où sa position sur le Brexit), un certain nombre d’instruments financiers qualifiés de “green financial instruments” pour récupérer des fonds, notamment depuis des fonds de pension, pour les orienter vers les activités dites vertes de la finance anglaise. Le but officiel était de détourner de l’ordre de plusieurs milliers de milliards de dollars vers le business vert.
Cameron ayant qualifié tout cela de “green craps” (disons baratin vert pour être poli) on comprend qu’il ait été mal vu.
La présence du milliardaire US Bloomberg sur la scène financière verte est à noter. Celui-ci cherche en effet en ce moment à être le candidat démocrate aux prochaines présidentielles, certainement pour relancer le business vert.
Extrait de l’article de William Engdhal
“Bonnie Prince Charles, future UK Monarch, along with the Bank of England and City of London finance have promoted “green financial instruments,” led by Green Bonds, to redirect pension plans and mutual funds towards green projects. A key player in the linking of world financial institutions with the Green Agenda is outgoing Bank of England head Mark Carney.
In December 2015, the Bank for International Settlements’ Financial Stability Board (FSB), chaired then by Carney, created the Task Force on Climate-related Financial Disclosure (TCFD), to advise “investors, lenders and insurance about climate related risks.” That was certainly a bizarre focus for world central bankers.
In 2016 the TCFD,Task Force on Climate-related Financial Disclosure (TCFD), along with the City of London Corporation and the UK Government initiated the Green Finance Initiative, aiming to channel trillions of dollars to “green” investments. The central bankers of the FSB nominated 31 people to form the TCFD. Chaired by billionaire Michael Bloomberg of the financial wire, it includes key people from JP MorganChase ; from BlackRock–one of the world’s biggest asset managers with almost $7 trillion ; Barclays Bank ; HSBC, the London-Hong Kong bank repeatedly fined for laundering drug and other black funds ; Swiss Re, the world’s second largest reinsurance ; China’s ICBC bank ; Tata Steel, ENI oil, Dow Chemical, mining giant BHP Billington and David Blood of Al Gore’s Generation Investment LLC. In effect it seems the foxes are writing the rules for the new Green Hen House”
La propagande sur le “Climat”
Cette réorientation capitaliste vers une formidable bulle financière, qui s’évalue à plusieurs dizaines de milliers de milliards de dollars (<Trillion) a une signification profonde. Tandis que dans le cadre de la production capitaliste des besoins et des intérêts humains (parfois discutables ce qui permet les caricatures sur la "société de consommation") pouvaient avoir une chance d’être pris en compte, dans ce système financier où la liberté des capitaux prime celle des humain, la vie humaine ne compte plus. Si des produits sortent de ces investissements ils sont soit inutiles, soit hors de prix. Ainsi pour financer l’éolien et le photovoltaïque, qui produisent un courant électrique marginal, à travers la CSPE et d’autres taxes, l'électricité devient de plus en plus cher et des gens sont peu à peu exclus de l’accès à l’énergie.
Le mouvement des “gilets jaunes”, à la base un rassemblement de personnes qui ne peuvent plus vivre dans notre société financiarisée, a mis en évidence la manière dont le pouvoir (la gestion du système déléguée à des marionnettes politiques par la finance) utilisait le thème du climat pour étouffer les protestations (avec la répression policière). Une campagne quasi hystérique sur l’urgence climatique a été déclenchée dans les médias. Avec des manipulations grossières mais qui malheureusement marchent auprès de la masse des gens. Richard Lindzen a ainsi fait remarquer que l’accroissement de la masse de glace de l’Arctique donnait lieu à des fractures à la surface de la banquise. Et dans les médias cela donne une information tragi comique sur l’aventurier Mike Horn, affecté de gelures importantes, mais victime du “réchauffement climatique”.
L’utilisation politique du thème Climat
Dans un système orwellien il y a le ministère de l’information, qui instaure la pensée unique, ici symbolisé par les agences de presse, AFP, Reuters, l’agence d’information de l’OTAN des sites comme Bellingcat, notamment financé par le NED fédéral américain (National Endowment for Democracy)... et la police de la pensée.
Ainsi nous avons une police du Climat constituée de scientifiques qui profitent largement de la manne financière et honorifique offertes par le pouvoir et le système même et qui pourchassent, avec l’amplification des médias, les courageux scientifiques qui essaient de faire prévaloir la démarche scientifique et l’honnêteté sur les données.
La chape de plomb est telle que l’on voit même des scientifiques reprendre les affirmations formatées”climat” comme ceux qui défendent le nucléaire pour son très faible taux d’émission de CO2.
Au niveau des partis politiques, pour bien marquer qu’il n’y a pas de vraie opposition et surtout aucune volonté de sortir du néo libéralisme, il y a une unanimité sans failles pour placer le “Climat” en tête des priorités. A la Phi, un parti opportuniste où sont néanmoins rassemblés beaucoup de personnes sincèrement engagées à “gauche”, la transition écologique, c’est à dire tous les thèmes du néo libéralisme financier, est présentée comme la pierre angulaire du programme de gouvernement. Cela va naturellement de pair avec un anti nucléaire primaire. Tout est complètement idéologique, il n’y aucune démonstration sur le fait que cette “écologie” financière puisse relancer notre emploi et notre économie, la seule chose sûre c’est la volonté de détruire notre industrie électronucléaire, d’achever de liquider en fait puisque tous les gouvernements depuis les années 90 se sont fixés ce but. Notamment avec le moratoire sur les constructions de centrales nucléaires de fin 80 à 2006. C’est aussi totalement dans la ligne de la volonté du gouvernement allemand de nous faire abandonner nos centrales nucléaires
Il y a aussi une grande incompétence, dans le domaine de l’énergie où tout le monde se sent capable de parler sans même faire l’effort d’apprendre. A l’Assemblée nationale les débats sur le Loi de Transition Énergétique, LTE, ont été, à quelques exceptions près de députés dont le parti pèse peu, d’un niveau affligeant. Citer les contradictions et absurdités de cette LTE serait trop lourd, néanmoins la règle de division par deux à court terme de la consommation d’électricité alors que l’on promeut la voiture électrique, que l’on prétend agir pour l’emploi, semble carrément ubuesque. Dans le même temps les allemands dont la référence est 2008 ont montré que c’était naturellement un objectif inatteignable. Le plafond de la puissance électrique d’origine nucléaire fixé à 63.2 TWe sort non seulement de nulle part, mais de plus met en danger la stabilité future de notre réseau électrique.
La corruption
Le néo libéralisme engendre une corruption généralisée. En France on considère que les dictateurs sont ailleurs et que la corruption concerne les pays étrangers. En fait notre pays est gangrené par plusieurs formes de corruption. Notre modèle démocratique est attaqué à son cœur même. Quand on voit les luxueuses campagnes présidentielles de nos présidents élus et le flot de propagande en leur faveur dans les médias, on comprend facilement que tout cela ne peut être financé par le nombre très limité d’adhérents de leurs partis. Le statut d’élu, encore plus au Parlement européen où il n’y a ni responsabilités, ni obligations, comporte de gros avantages dont certains permettent de tenir l’élu qui en bénéficie. Le passage de la presse et de médias importants entre les mains de gros intérêts financiers, a permis d’acheter les journalistes. L’information se transforme maintenant en propagande dans la ligne orwellienne. Pour cela on entretient un lot d’ “experts autorisés”, - économie, énergie, climat, politique étrangère,.. -, qui monopolisent les plateaux télés et défendent la ligne du système. Dans ce cadre orwellien cela s’accompagne de la mise en place de la “police de la pensée”, de la “police du Climat”... Une autre forme est constituée par le financement d’ “agents” du système par des organisations soi-disant indépendantes. Ainsi Greenpeace pour l’anti nucléaire, le Climat,.. sauf la Chimie. Le milliardaire George Soros est particulièrement engagé dans ce type d’ “achat”, avec son organisation open society notamment, et on le retrouve partout, du financement de partis indépendantistes catalans, de beaucoup de députés européens dont une majorité d’écologiste politiciens, à l’organisation de journalistes qui a mis sur pied l’affaire des “panama papers” en prenant soin d’éviter de mettre en cause Wall street.
Un des arguments politiques, dans cette affaire Climat les scientifiques sont de toute manière relégués au second rang derrière les journalistes officiels, les “experts autorisés” dont des représentants de Greenpeace, fait référence à une soi-disant unanimité des scientifiques du Climat sur on ne sait quoi d’ailleurs, - est-ce le réchauffement climatique ou le changement climatique (une notion qui serait à préciser puisqu’elle est globale et que l’on cite toujours des phénomènes localisés pour l’appuyer) ? Pour contrer Claude Allègre qui avait justement dénoncé dans son livre de 2004 la prédiction pour le tournant des années 2000, liée à la crosse de Hockey de Mann, une pétition, en forme de dénonciation, rassemblant 600 scientifiques français du climat avait été lancée par Valérie Masson-Delmotte leader de la “police du Climat” en France. Mais ce sont tous des scientifiques financés pour étudier et mettre en évidence l’influence anthropique sur le Climat. Ce sont des "scientifiques du climat" qui ont notamment totalement ignoré l’influence d’El Niño tout en s’en accaparant les conséquences à coups d’année la plus chaude. Certains en sont à affirmer, avec des théories risibles, que le réchauffement/changement climatique est à l’origine d’El Niño plus fréquents [on rappellera que pour ce phénomène oscillatoire il y a une équipe d’études spécialisées] En France il y a des scientifiques courageux qui s’opposent aux conclusions hâtives et non étayées, dont Vincent Courtillot qui a été durement attaqué par la “police du climat” au niveau personnel. Mais à l’étranger, notamment aux USA, il y a beaucoup de scientifiques du Climat reconnus, comme Richard Lindzen, qui s’opposent à la théorie anthropique. Des pétitions internationales dans ce sens ont été censurées par nos médias.
Fiscalité dite “écologique” et néo libéralisme
La fiscalité est un puissant moyen de récupérer des fonds au niveau de l’Etat. Aujourd’hui pratiquement aucune facture n’échappe à l’éco taxe, à la participation écologique (quelle pantalonnade), avec de multiples taxes sur la facture électrique pour financer les surcoûts de l’éolien et du photovoltaïque,... A grande échelle nous avons les quotas CO2 qui sont devenus des produits financiers, la volonté d’imposer universellement une taxe carbone. Bien entendu tous ces fonds d’état ne sont pas employer à la défense de l’environnement, ils vont à la finance soit directement, soit par le paiement de la dette.
Un rapport soigneusement ignoré par nos médias évalue notamment les surcoûts de l’éolien en France.
Rapport Assemblée nationale n° 1990 du 5 juin 2019 dans le cadre de l’approbation des comptes 2018 rapporteur Joël Giraud, Annexe 18 rapporteur Julien Aubert Thème écologie : Climat, énergie, transition énergétique.. [3]
Synthèse claire (citation)
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a transmis à la commission des finances un rapport sur Le soutien à l’éolien en France permettant d’estimer le coût du concours apporté par l’État aux éoliennes depuis le début des années 2000, le coût des engagements pris et devant être honorés ainsi que le coût tenant au respect des objectifs fixés à ce secteur par le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2028. Le coût total s’établit, hors coûts induits, entre 72,7 et 90 milliards d’euros.
[il est à noter que pour l’éolien en mer, une absurdité majeure compte tenu de tous les problèmes associés, une dépense de 22 milliards d’euros est engagée et attend les réalisations qui font face à beaucoup d’opposition]
La fiscalité étant un élément fondamental de la gouvernance politique.Il est évident que nous avons maintenant une fiscalité qui démontre la symbiose entre l’ “écologie politique” et le néo libéralisme financier.
Conclusion
Cette description un peu lourde était nécessaire pour montrer le poids de la propagande que les gens subissent au niveau international sur ce thème du Climat.
Cela a pour conséquence que beaucoup de gens s’approprient cette théorie et en épousent les arguments sans se poser de questions. Par exemple parmi les plus évidentes qu’est-ce que les tenants de l’effet anthropique proposent, 100 ppm de CO2 dans l’atmosphère en moins ? Est-ce que toutes ces mesures d’austérité sont compatibles avec une démographie galopante ?
D’où un état de fait dramatique pour notre futur qui est que tous les partis politiques sont infestés par la propagande “écolo” du système financier, et s’alignent tous sur la dominance de l’ “écologie politique”. Plus écolo formaté que la Phi ce n’est pas possible, le PC suit maintenant avec une alliance privilégiée avec les “écologistes”, les socialistes et les trotskistes sont depuis longtemps sur cette ligne, la droite traditionnelle est à la dérive et ne résiste pas au généreux mouvement de hold up financier qualifié de combat sur l’urgence climatique, le RN n’est qu’une construction fictive, au sens où il n’a jamais été organisé pour gouverner, qui pratique la démagogie à grande échelle...
Macron n’est qu’une création de la finance internationale plutôt centrée aux USA. Bien que tout le monde en France dispose des informations sur le financement du parti de Macron, personne ne croira qu’une de ses missions principales est de détruire la France. Pourtant il avait commencé sous Hollande avec Alstom, et il continue à détruire l’agriculture, l’industrie.. La base de l’écologie politique étant l’anti nucléaire, La fermeture de Fessenheim est actée, (alors que la prolongation d’au moins dix ans du fonctionnement de ses réacteurs nucléaires était quasiment acquise, soit un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros) avec la complicité de tous les partis politiques, à l’exception de quelques élus. Cela s’accompagne de l’arrêt de chaudières au charbon, point sur lequel on aurait rien à dire, si combiné à l’arrêt de Fessenheim cela ne fragilisait pas au plus haut point notre réseau électrique par l'arrêt de capacités de régulation. Des chaudières à gaz seraient nécessaires pour des besoins de pilotage, mais l’ ”écologie” freine ces investissements aussi, voir le cas de la centrale de Landivisau alors que dans le même temps, contre l’avis des populations, l’état pousse des projets pharaoniques d’éoliennes off shore à Noirmoutier et dans de prestigieuses baies bretonnes. Enfin, l’Agence de sûreté nucléaire, ASN, sous la direction de son ministère de tutelle, l’écologie politisée, fait tout pour ralentir le chantier de l’EPR de Flamanville sous des prétextes qui se révèlent systématiquement gonflés et manipulés. La dernière affaire des soudures sur un circuit secondaire, absolument confuse et incompréhensible directement dans les explications de l’ASN, va encore provoquer un retard de deux ans. Tout cela plombe évidemment la réputation de notre nucléaire à l’étranger, alors que les EPR chinois constituent un succès magnifique, notamment vis à vis de la concurrence américano japonaise en Chine.
Il est un mantra systématiquement utilisé par les écologistes politiques, dont ils se persuadent eux-mêmes, constitué par la fin du nucléaire. C’est évidemment ce qu’ils veulent organiser dans notre pays, alors qu’une bonne partie du reste du monde cherche au contraire à s’équiper en centrales nucléaires. Une nouvelle voie vient de s’ouvrir dans ce domaine qui concerne les petits réacteurs nucléaires modulaires, SMR [2]. Leur intérêt potentiel est tel que ce domaine va se développer. La France a toutes les capacités pour se placer sur ce marché. Gageons que lorsque les choses vont monter en puissance dans ce domaine nous aurons des campagnes anti de la part des organisations “écologistes”. Greenpeace a déjà commencé avec des arguments que l’on ne peut qualifier autrement que de débiles comme d’habitude, mais qui trouveront l’écho des médias, des “experts autorisés”...
Il est impossible de citer la moindre mesure, le moindre investissement, une orientation même, sous cette gouvernance, qui aillent dans le sens de l’amélioration de l’économie française, de son avenir concurrentiel, de son futur au niveau des sciences et des technologies.
Dans l’anesthésie générale, la complicité la plus large au niveau des mouvements représentatifs du peuple français, la France va continuer de sombrer sous l’effet de notre système écolo néo libéral.
[1] Climate money trails Pr William Engdhal
https://www.globalresearch.ca/climate-money-trail/5690209
[2] Les petits réacteurs nucléaires modulaires
https://www.sustainability-times.com/low-carbon-energy/de-mystifying-small-modular-reactors/
[3] Rapport
http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/impact_energies_renouvelables