L’étrange cas du Dr Li Meng Yan
Le Docteur Li Meng Yan est une biologiste chinoise Docteur en médecine qui a obtenu son PhD dans le cadre d’une Université chinoise de haut niveau, la Southern Medical University à Guangzhou, dont il faut noter qu’elle a été anciennement la First Military Medical University affiliée à l’armée populaire de libération chinoise. On peut penser qu’il y subsiste des restes d’endoctrinement que le Dr Yan a rejeté ultérieurement. Le Dr Yan LiMeng est spécialisée en virologie et immunologie.
Avant son départ aux USA à la suite de ses déclarations sur le Sars-CoV-2 le Dr Yan conduisait des recherches dans ces domaines à l’Université de Hong Kong, branche santé publique. A Hong Kong comme la plupart des personnes appartenant aux classes supérieures, elle a sans doute mal vécu la reprise en main des dirigeants chinois du PCC. Cela a sans doute créé le contexte qui l’a amenée à dire publiquement ce qu’elle savait et sans doute au-delà, c’est à dire dans un premier temps que le virus Sars-CoV-2 provenait d’un Laboratoire de recherche en Biologie de Wuhan.
L'arrivée aux USA
A la mi-juillet 2020 cette déclaration a été diffusée par tous les médias contrôlés par le système de gouvernance occidental. Le Dr Yan est ainsi brièvement rentrée dans gotha des lanceurs d’alerte, whistleblower, au label occidental. Son compte Facebook a alors connu une audience importante. Elle était promise à de multiples interviews, des plateaux télé... on avait peur pour elle des menaces que faisait planer le PCC.
Et puis soudain après la sortie de l’article [I] qu’elle a produit avec deux collègues biologistes au grade PhD également, voilà que son compte Facebook est suspendu, et qu’elle subit de multiples attaques au niveau scientifique et politique.
Que s’est-il passé pour que cette jeune femme certainement remarquable, soit ainsi attaquée à l’ouest alors qu’elle croyait y trouver écoute et compréhension pour ses études et leurs conclusions ?

Le contexte général
Une réalité majeure de notre époque est que la politique, dans le mauvais sens du terme, envahit les domaines scientifiques. Et cela fonctionne aussi avec des scientifiques et des “experts” compromis, voir corrompus. Nous avons ainsi la “catastrophe climatique”, l’invention d’énergies dites propres, la diabolisation des moteurs diesels..... La Biologie et la médecine n’échappent pas à ces déviances et cela pèse énormément sur tout ce qui touche au virus Sars-CoV-2 et à sa maladie associée le Covid 19.
L’intrusion la plus scandaleuse du pouvoir politique dans la pratique médicale, sur cette question, est l’interdiction de prescription d’un médicament utilisé depuis des dizaines d’années. Parallèlement des scientifiques complaisants prétendent démontrer que l’Hydroxychloroquine est non seulement inefficace mais également nocive.
Un comité soit-disant scientifique est monté non pas pour coordonner les analyses et recherches afin de répondre aux questions majeures posées par le virus et le Covid 19, mais pour prendre des mesures la plupart du temps coercitives, parfois absurdes comme le port du masque en plein air, et faire taire les voix de médecins et scientifiques qui contredisent le discours officiel.
Dans le même temps les médias inféodés développent une campagne de peurs, d’obscurcissement sur des faits gênants pour la théorie officielle qui émergent malgré tout, de dénigrement de personnes comme les Professeurs Montagnier et Raoult, entre autres.
Il apparaît que les scientifiques qui soutiennent les thèses officielles sont en grande majorité liés à Big Pharma.
Les questions fondamentales liées aux Sars-CoV-2 et au Covid 19
Plusieurs mois après la révélation du Covid 19 on constate qu’il n’y a aucune volonté de résoudre les questions fondamentales liées à cette maladie qui frappe l’humanité entière, ainsi qu’au virus qui la provoque.
La première porte naturellement sur l’origine du Sars-CoV-2 et à son apparition chez l’humain, avec le patient zéro ?
La maladie a été reconnue en Chine en toute fin 2019. Notamment grâce au pauvre Docteur LiWenLiang, un ophtalmo qui prit conscience de cette maladie nouvelle en constatant un nombre important de problème pulmonaires aigus à Wuhan. Son alerte a d’abord été ignorée, puis lorsque les autorités chinoises, sans doute en hauts lieux, ont pris conscience du problème, d’importants moyens dans le cadre d’un plan d’ensemble pensé à l’avance ont été mis en œuvre. Parallèlement les chinois ont averti l’OMS, début janvier 2020, et livré à la communauté scientifique internationale le génome du Sars-CoV-2. Qui méritait d’être étudié en détail (ce qui a été le fait de Labos particuliers, parce qu’il manque un grand organisme national de recherches et expertises en Biologie. Notamment par l’équipe indienne qui avait signalé très tôt qu’il y avait des éléments du HIV dans ce virus, avant de se rétracter, ce qui avait interpellé naturellement le Professeur Montagnier. Beaucoup de biologistes ont affirmé que ce n’était pas anormal, ce que l’on retiendra).
Les faits ont ensuite démontré que le Covid 19 était apparu, au niveau mondial, au moins au dernier trimestre 2019. Ainsi le responsable de la CDC (Center for Disease Control. Organisme fédéral de contrôle des maladies aux USA), Robert Redfield a déclaré le 12 mars dernier devant la chambre des représentants que des morts attribuées à la grippe aux Etats Unis, fin 2019, étaient en fait dues à des pneumonies liées au coronavirus. En France une étude (rapportée par le journal Marianne), sur le principe de la Phylogénétique c’est à dire en remontant depuis l’origine du virus à travers ses mutations, menée par une équipe de l’Institut Pasteur dirigée par le Professeur Étienne Simon Lorière, a abouti à d’importantes conclusions :
* On estime que le virus circulait déjà dans l’hexagone silencieusement, associé à des cas asymptomatiques, fin 2019.
* Une troisième souche aurait fait son apparition en France.
* Les apparitions et diffusion du virus en France ne sont pas uniquement liées à des infections venant de Chine ou d’Italie.
* en France on voit surtout des contaminations liées à 95% à ce Clade (variations d’une même souche) Le clade G
Ceci est totalement cohérent avec une étude de Phylogénétique [III], très reconnue malgré le nombre limité de cas pris en compte, qui exprime que le virus peut avoir été amené en Chine et qui met en avant les conclusions suivantes :
* A partir du virus Sars initial l’étude a mis en évidence 3 variantes principales A,B,C. L’étude dit que la souche B est cantonnée en Asie de l’Est uniquement. Les souches A et C sont principalement en Amérique et Europe. Il y a une hypothèse sur le virus de Chauve souris d’origine qui donne A (coronavirus isolate BatCoVRaTG13 from Yunnan Province from Zhou and Al). La souche B dérive de la souche A avec deux mutations, c’est-à-dire dans un temps court. La souche C qui dérive de B est majoritaire en Europe.
Phylogenetic network of 160 SARS-CoV-2 genomes. Node A is the root cluster obtained with the bat (R. affinis) coronavirus isolate BatCoVRaTG13 from Yunnan Province. Circle areas are proportional to the number of taxa, and each notch on the links represents a mutated nucleotide position. The sequence range under consideration is 56 to 29,797, with nucleotide position (np) numbering according to the Wuhan 1 reference sequence (8). The median-joining network algorithm (2) and the Steiner algorithm (9) were used, both implemented in the software package Network5011CS (https://www.fluxus-engineering.com/), with the parameter epsilon set to zero, generating this network containing 288 most-parsimonious trees of length 229 mutations. The reticulations are mainly caused by recurrent mutations at np11083. The 161 taxa (160 human viruses and one bat virus) yield 101 distinct genomic sequences.
On notera que le virus qui sert d’origine dans cette étude ne représente que 96 % du Sars-CoV-2. C’est un problème qui est régulièrement rencontré dans la théorie de la transmission directe de l’animal à l’humain. Celle-ci a ainsi du envisager des combinaison de virus animaux en citant le Pangolin par exemple. Ce cas est précisément traité dans le rapport du Professeur Li Meng Yan et ses collègues, voir plus bas.
Cette hypothèse de la transmission directe du virus de l’animal à l’humain a ainsi perdu de sa crédibilité au fil du temps.
On en revient à l’étude de la structure du Sars-CoV-2 et à ses caractéristiques et propriétés.
La structure générale a été rapidement décrite. C’est principalement un virus Sars avec une protéine qui joue un rôle majeur dans la liaison du Sars-CoV-2 avec des cellules des appareils respiratoire et digestif humain et leur pénétration par le virus conduisant à une infection. Les quelques % d’ajout par rapport au virus animal sont ainsi décisifs dans l’infection de l’être humain et donc dans la maladie le Covid 19.
La question fondamentale qui se pose naturellement et que l’on évite surtout d’envisager officiellement est celle de l’origine de cette protéine et donc du Sars-CoV-2.
Relativement à la voie de production “naturelle” du virus, on citera une étude du Professeur chinois Weifeng Shi à l'Institut de biologie des agents pathogènes de la Shandong First Medical University (Chine) qui a mis en avant le fait que sur un virus de chauve souris examiné récemment appelé RmYN02, il avait trouvé des insertions naturelles d’acides aminés. On relèvera que ce Dr Shi est l’homonyme du Dr. Zhengli Shi cité dans le rapport [I] du Dr Li Weng Yan et ses deux collègues pour avoir procédé avec ses équipes à des insertions d’un RBM de virus Sars (Receptor Binding Motif partie de la protéine pic qui assure la liaison avec le récepteur ACE2 des cellules à pénétrer ) dans la protéine pic d’autres coronavirus de chauve souris de type Sars.
Le génome du Sars-CoV-2 était disponible dès janvier 2020 et sa structure bien établie. Dans la mesure où aucune démonstration ou découverte sur son origine naturelle n’ont été faites, la voie s’est ouverte pour l’hypothèse d’une manipulation de Bio ingénierie. D’autant que comme le remarquent le docteur Yan et ses collègues dans leur rapport [I] il est remarquable que dès son apparition le Sars-CoV-2 ait été bien adapté à l’infection humaine.
“Intriguingly, according to a recent bioinformatics study, SARS-CoV-2 was well-adapted for humans since the start of the outbreak”.
Il y a de la part des pouvoirs en place dans le monde une volonté unanime d’étouffer et de décrédibiliser une telle révélation. Néanmoins des déclarations et des informations allant dans le sens d’un virus artificiel arrivent parfois à percer la chape de plomb de la censure médiatique. Cela arrive quelques fois par surprise, comme avec les déclarations du Professeur Montagnier sur un plateau de télévision qui auraient pu lui valoir d’être immédiatement envoyé en Hôpital psychiatrique. Ce sont son intuition et ses connaissances qui l’ont amené à cette opinion.
Et puis ponctuellement, il filtre parfois à travers un média plus ouvert l’opinion d’un scientifique qui livre une affirmation sur la base de ses travaux. Comme c’est le cas avec le Professeur Nikolai Petrovski, Flinders University Australia, dans une interview menée à la télévision australienne [II].
Le Professeur Petrovski a étudié en collaboration avec une autre Université australienne, La Trobe University in Victoria, l’énergie de liaison du Sars-CoV-2 avec l’ACE2 de cellule humaine. Les résultats l’ont interpellé puisqu’il a été montré que cette liaison était beaucoup plus forte que dans le cas de la liaison avec une ACE2 animale [élément qui sera repris dans le rapport [I] Dr Yan and Al ). Ce qui pour lui contredit la possibilité du passage du virus de l’animal à l’humain . Dans son interview il livre son sentiment dans une phrase : “c’est comme si ce virus avait été conçu pour infecter l’humain”. S’il n’exclut pas la possibilité animale pour l’origine du virus comme la combinaison de deux virus animaux dans une cellule animale, qui peut aussi être l’objet de manipulations de Laboratoire, il penche clairement pour l’hypothèse du Laboratoire. Dans son interview il mentionne aussi le contexte de pressions politiques qui pèsent sur les scientifiques du domaine.
Il y a d’autres questions fondamentales que l’on ne développera pas ici.
Quelle est la définition d’une mort causée par le Covid 19 ?
La Professeur Raoult notamment a décrit l’évolution de cette maladie vers le cas grave en trois stades. Le troisième correspond à un emballement immunitaire qui crée des lésions pulmonaires qui peuvent conduire à un décès. Mais il y a des cas plus ambigus. Pour les comparaisons et les statistiques, comme le taux de mortalité, on a besoin d’une définition claire et universelle sur ce point. Elle n’existe pas.
Il y également les questions relatives à la validité des tests et à leurs significations ?
Une personne qui a un test PCR positif mais ne présente aucun symptômes de la maladie Covid 19 est par définition immunisé contre cette maladie. Si le test a révélé des restes d’un virus qui l’a infecté il y a un certain temps il n’est pas non plus contagieux. Sur cette question la référence [IV] “The Humane immune response has been completly underestimated” du Professeur Beda Stadler (Suisse) si elle contient des éléments qui peuvent être discutés donne néanmoins une vision globale très intéressante du problème.
L’origine du Sars-CoV-2 et le rapport [I] des docteurs Li Meng Yan, Shu Kang Jie et Guan Shanchang Hu
Dès l’obtention du génome complet du Sars-CoV-2, en janvier 2020, la première chose à faire était naturellement de l’étudier et de l’analyser en profondeur. Et cela a été fait partout dans le monde où l’on disposait de chercheurs et de Labos ayant les compétences et les moyens nécessaires. Certainement à partir du moment où il n’a pas été possible de mettre clairement en cause un animal comme origine du virus et qu’ainsi la probabilité qu’il soit issu d’un Laboratoire était élevée, ces études et leurs résultats sont devenus ultra confidentiels.
Le rapport [I] incroyablement complet et exhaustif résulte d’une telle analyse menée par des chercheurs qui possèdent non seulement un haut niveau scientifique mais ont aussi des connaissances approfondies sur les possibilités de la Bio ingénierie notamment en Chine.
On peut penser que si ce rapport est sorti et qu’il a été rendu public dans un premier temps c’est qu’il vient de Hong Kong et qu’il met directement et lourdement en cause la Chine dans l’origine du virus.
Dès l’ “Abstract”, l’enseignement principal de l’analyse, les conclusions sont nettes et précises :
“Le Sars-CoV-2 a été produit dans un Laboratoire en utilisant comme structure de base le virus de chauve souris ZC45 et/ou ZXC21. Notre analyse met en évidence une voie de synthèse pour la fabrication du Sars-CoV-2 et démontre qu’il est possible de créer ce virus en Laboratoire en approximativement 6 mois.... Notre étude porte également un regard critique sur certaines données récemment publiées qui bien qu’elles soient problématiques ont été utilisées pour affirmer et étayer une origine naturelle du Sars-CoV-2.......”
On insiste aussi sur les raisons qui font que les recherches et leurs conclusions sur ce sujet doivent être rendue publiques :
“Du point de vue de la santé publique la connaissance de l’origine de ce coronavirus et de la manière dont il a infecté l’humain sont des éléments clés aussi bien pour contrôler le Covid 19 que pour prévenir de future pandémie de ce type”
Les éléments du rapport [I] cités ici sont tirés de l’analyse, remarquable, qui en a été publiée sur le site ZeroHedge sous le nom de Tyler Durden
Une grande partie du rapport développe l’analyse de séquences du génome qui amène à la conclusion que le RBM, Receptor Binding Motif, pour la liaison avec l’ACE2 de cellules humaines, ne peut pas avoir une origine naturelle mais est issu de l’engénierie génétique. Il reprend la conclusion du Professeur Nicolai Petrovski sur le haut potentiel de liaison du Sars-CoV-2 avec l’ACE2 de cellules humaines.
Le rapport décrit d’abord en détail la protéine enveloppe et pic. Celle-ci est divisée en deux segment S1 et S2 et une enzyme spécifique à la jonction (protease cleavage), qui jouent des rôles combinés. A l’intérieur de S1 il y a un segment de 70 acides aminés environ qui se lie au récepteur hACE2 (h pour humain) nommé RBM. Le segment S2 et l’enzyme à la jonction S1/S2 permettent l’entrée du virus dans la cellule humaine.
“The Spike protein is split into two halves. The front or N-terminal half is named S1, which is fully responsible for binding the host receptor. In both SARS-CoV and SARS-CoV-2 infections, the host cell receptor is hACE2. Within S1, a segment of around 70 amino acids makes direct contacts with hACE2 and is correspondingly named the receptor-binding motif (RBM) . In SARS-CoV and SARS-CoV-2, the RBM fully determines the interaction with hACE2. The C-terminal half of the Spike protein is named S2. The main function of S2 includes maintaining trimer formation and, upon successive protease cleavages at the S1/S2 junction and a downstream S2’ position, mediating membrane fusion to enable cellular entry of the virus.”
Dans le rapport les auteurs prennent aussi le soin de détruire le fait que ce RBM du Sars-CoV-2 puisse avoir une origine naturelle. Deux cas sont examinés :
- une ancienne combinaison suivie d’une évolution convergente. Ce n’est pas possible parce que l’évolution aurait aussi dégradé la structure ZC45/ZXC21.
- une combinaison naturelle ayant eu lieu récemment.
Dans ce cas il faut que le virus type ZC45/ZXC21 échange son RBM avec celui d’un autre coronavirus qui a réussi à adapter son RBM à l’ACE2 d’un animal qui serait très proche de hACE2. Il y beaucoup de condition pour aboutir au Sars-CoV-2. Déjà que les deux virus infectent la même cellule d’un animal. Il faut que cela conduise à un virus stable, non rejeté par l’animal et qui ne le tue pas non plus. On en arrive ainsi au Pangolin.
Des Laboratoires ont établi le fait que des Pangolins Sunda introduits en Chine depuis la Malaisie étaient porteur de coronavirus dont le RBD, Receptor Binding Domain (zone qui comprend le RBM), était pratiquement identique à celui du Sars-CoV-2. Faisant ainsi du Pangolin l’intermédiaire naturel entre le virus de Chauve souris et le Sars-CoV-2. Mais beaucoup d’éléments vont contre cette théorie :
- le premier étant qu’aucun coronavirus n’a été trouvé chez les Pangolins de Malaisie entre 2009 et 2019.
- reprenant la conclusion du Professeur Petrovski, il faut aussi considérer que le RBD (zone qui contient le RBM mentionné plus haut) du Sars-CoV-2 a une énergie de liaison avec hACE2 (la protéine humaine) dix fois supérieure à celle qu’il a avec l’ACE2 de tout animal. Ce qui écarte pratiquement tous les animaux du rôle d’intermédiaire.
Le rapport rentre ensuite dans les détails de sa découverte portant sur le fait que le RBM du Sars-CoV-2 résulte d’un échange/inclusion effectué par ingénierie génétique. Étant donné que ce RBM gouverne complètement la liaison Sars-hACE2, l’échange au niveau du RBM est suffisant, par rapport à l’échange complet de la protéine pic, pour obtenir l’effet recherché d’infection des cellules humaines.
Le rapport cite les travaux datant de 2008 du Dr Zhengli et de son équipe qui ont échangé le RBM d’un virus Sars avec ceux d’autres coronavirus de type Sars. Et indique la méthode employée, “Dr. Zhengli Shi’s group swapped a SARS RBM into the Spike proteins of several SARS-like bat coronaviruses after introducing a restriction site into a codon-optimized spike gene” De plus dans une récente publication le Dr Fang Li, un collaborateur du Dr Zhengli, décrit l’échange/inclusion du RBM du Sars-CoV-2 dans le RBD de virus de type SarsCoV aboutissant à un RBD artificiel capable de se lier à l’hACE2. Il est noté que dans tous les cas les segments du RBM résultant de la manipulation génétique sont pratiquement identiques au RBM défini par les positions des sites EcoRI et BstEII dans le génome du Sars-CoV-2.
La conclusion détonante de cette partie du rapport met en évidence que le fait étonnant de retrouver les “EcoRI and BstEII restriction sites” (marque d’une manipulation génétique) à chaque bout du RBM du Sars-CoV-2. En considérant, de plus, les échanges/inclusions connus de ces RBM pratiqués par le Dr Shi et ses collaborateurs de longue durée qui utilisent des “restriction enzyme digestion methods” cela ne peut être une coïncidence.
Il y aussi une analyse détaillée qui concerne la jonction S1/S2 de la protéine pic du Sars-CoV-2 et de l’introduction à ce niveau d’une enzyme qui renforce le caractère pathogène et infectieux du virus ainsi créé en Laboratoire.
Le rapport continu en révélant le fait que les auteurs de la manipulation génétique ont cherché à couvrir leurs traces.
Pour les auteurs du rapport le RBM de la protéine pic du Sars-CoV-2 est donc le produit d’une manipulation génétique.
Enfin pour compléter son affirmation que le virus Sars-CoV-2 est un produit de manipulation génétique dans un Laboratoire, le rapport fournit un diagramme, ci-dessous, schématisant la production de synthèse du virus Sars-CoV-2 à partir du virus de Chauve souris ZC45 ou semblable.
Conclusion
Ce rapport [I] est tellement explosif dans ses affirmations bâties sur des démonstrations scientifiques qui n’ont pas été contredites, que l’on peut s’étonner qu’il ait pu être simplement accessible.
On peut penser que cela est du au contexte de Hong Kong qui a favorisé l’émergence d’une véritable haine à l’encontre des dirigeants chinois de la part de ses auteurs. Et bien entendu le fait que des Laboratoires et des scientifiques chinois sont mis en accusation.
Jusque là des voix de scientifiques exprimant des doutes sur l’origine naturelle du Sars-CoV-2 avait été relativement facilement couvertes. Malgré tout l’incapacité de démontrer le processus d’origine naturelle de ce nouveau coronavirus laissait la porte ouverte à la thèse de la manipulation génétique.
Le Dr Li Meng Yan s’imaginait naïvement trouver refuge aux USA et pouvoir s’y exprimer librement. Après un succès initial elle a rapidement été victime de censure et d’attaques, surtout au niveau politique parce que ses travaux sont apparemment difficilement critiquables sous l’aspect scientifique.
Sur le plan politique on l’accuse d’être liée à Trump. Soit la disqualification intégrale.
Tous les pouvoirs en place font tout ce qu’ils peuvent pour étouffer cette thèse explosive de la fabrication synthétique par Bio ingénierie du Sars-CoV-2. De grands Laboratoires de Biologie, dont la grande majorité se situe hors de Chine, abritent des collaborations entre chercheurs en Biologie, aux USA, au Canada.. dont des biologistes chinois.
Il n’est donc pas prouvé que ce virus Sars synthétique ait été créé en Chine. L’intérêt des gouvernants est donc d’étouffer et de discréditer cette thèse de production artificielle et de laisser les peuples dans l’ignorance. Parce qu’une fois l’origine artificielle du Sars-CoV-2 admise, on rentrerait dans des développements incontrôlables.
[I] Unusual Features of the Sars-coV-2 Genome suggesting Sophisticated Laboratory Modification Rather than Natural Evolution and Delineation of its Probable Synthetic Route
Li-Meng Yan, Shu Kang Jie, Guan Shanchang Hu September 14, 2020
https://zenodo.org/record/4028830#.X2Ol2D9xfIW
Abstract
...../
The evidence shows that Sars-coV-2 should be a laboratory product created by using bat coronavirus ZC45 and/or ZXC21 as a template and/or backbone. Building upon the evidence, we further postulate a synthetic route for Sars-coV-2, demonstrating that the laboratory-creation of this coronavirus is convenient and can be accomplished in approximatively six months.
Our work emphasizes the need for an independant investigation into the relevant research laboratories. It also argues for a critical look into certain recently published data, which, albeit problematic, was used to support and claim a natural origin of Sars-coV-2. From a public health perspective, these actions are necessary as knowledge of the origin of Sars-coV-2 and of how the virus entered the human population are of pivotal importance in the fundamental control of the COVID-19 pandemic as well as in preventing similar, future pandemics.
[II] Interview du Professeur Nikolai Petrovski, Flinders University Australia,
par Sharri Markson| 24/05/2020
[III] Phylogenetic network analysis of SARS-CoV-2 genomes
Peter Forster, Lucy Forster, Colin Renfrew, and View ORCID Profile Michael Forster
PNAS April 28, 2020 117 (17) 9241-9243 ; first published April 8, 2020 https://doi.org/10.1073/pnas.2004999117
Contributed by Colin Renfrew, March 30, 2020 (sent for review March 17, 2020 ; reviewed by Toomas Kivisild and Carol Stocking)
https://www.pnas.org/content/117/17/9241
[IV] Professeur Beda Stadler
https://www.globalresearch.ca/coronavirus-why-everyone-wrong/5718049