vendredi 17 octobre 2014 - par TDK1

La chute du pétrole est-elle terminée ?

Depuis le mois d'Août dernier, le prix du pétrole a chuté de 104$ à 82, perdant plus de 21% !

La raison fondamentale de cette chute est structurelle. Les USA deviennent auto suffisants grâce au pétrole de schiste. Une situation que nous vous avions annoncée il y a maintenant deux ans, même si certains idéologues adeptes de la religion du peak oil vous prédisaient mille maux autour de cette technologie et en particulier qu'elle ne changerait rien dans les équilibres énergétiques mondiaux.

Les conséquences de la baisse du pétrole sont majoritairement positives.

Le prix de l'énergie baissant, les coûts de production en Europe vont baisser. Le coût de production baissant, soit les entreprises françaises reconstituent un petit peu de marge leur permettant d'investir, soit les prix de ventes vont baisser, leur permettant de gagner quelques parts de marché, même si, au regard du périmètre de marché de nos entreprise (extrêmement franco et euro centrées) leur gains de parts de marchés seront limités puisque les autres entreprises européennes bénéficieront aussi de cette baisse du coût de l'énergie. On peut même imaginer que l'Allemagne qui exporte plus en dehors de la zone Euro que nous en bénéficiera plus. L'Euro, comme nous l'avons évoqué précédemment, chutant face au dollar et le pétrole restant encore coté dans cette dernière unité de compte, le coût de l'énergie se renchérissait mécaniquement. La baisse du cours permet de contrer cette hausse mécanique, là encore pour le plus grand profit des entreprises... de production (nous ne répéterons jamais assez que la France, depuis Mitterrand, s'est fourvoyée dans la désindustrialisation...)

En théorie, la chute des cours devraient bénéficier au consommateur. Le prix des carburants devrait baisser, permettant ainsi aux budgets mal menés des ménages français de retrouver un tantinet de souplesse. Malheureusement, l'ogre fiscal risque de manger cette marge retrouvée. En effet, qui dit baisse des cours dit baisse des revenus relatifs liés aux carburants. Or, le gouvernement ayant déjà, comme nous l'avons évoqué récemment, largement triché sur l'établissement de son budget ne peut pas se permettre de voir une de ses vaches à lait fiscales rendre moins que prévu. Ainsi donc, il y a fort à parier que, sous prétexte d'écologie, de bons sentiments et avec moultes démonstrations "citoyennes et responsables", on ne voit le monstre de Bercy augmenter les taxes sur les carburants, maintenant ainsi à leur prix maximum les carburants et assurant éventuellement au passage un petit surcroît de recettes fiscales....

Un point négatif à la baisse du pétrole

Il est nécessaire d'envisager une vraie politique énergétique dans ce pays (dans d'autres aussi, mais sincèrement, il m'arrive parfois de penser que les autres, je m'en fiche, tant je vois la France partir à la dérive...). Cette politique énergétique passe par la dissociation entre les besoins domestiques, les besoins agricoles et les besoins urbains et industriels. Sur le plan domestique, l'incitation à la production décentralisée, voire autonomisée, d'énergie électrique est capitale. Si le coût des carburants fossiles baisse trop, la rentabilité d'investissements domestiques ne sera plus établie et nous connaîtrons à nouveau la situation des années 70 où nous avons raté l'opportunité qui se présentait à nous. Sur le plan industriel, les ayatollahs de l'anti nucléaire entraînent notre planète vers une pollution aérienne au souffre et une surconsommation d'énergies fossiles, condamnant à terme la réindustrialisation de notre pays. En effet, il est impossible d'envisager la réindustrialisation de la France sans prendre en compte le surcroît d'énergie nécessaire. Si vous ne disposez pas de la capacité de production des centrales nucléaires, vous serez amenés à multiplier les centrales à énergies fossiles. Or, les normes internationales et la responsabilité mondiale en matière de pollution ne vous le permettront pas. Ne pas construire de centrales nucléaires aujourd'hui revient à condamner notre pays au sous développement économique pour plusieurs générations. La baisse du prix des énergies fossiles va accentuer le ralentissement du développement énergétique de la France car il va rendre le nucléaire moins compétitif et donner ainsi des arguments supplémentaires aux passéistes.

Où va le prix du pétrole ?

Comme toujours en matière de prospective, rien n'est sûr. Je serais néanmoins tenté de répondre.... nulle part ! En effet, plusieurs phénomènes conjuguent qui laissent à penser que le pétrole ne descendra pas en dessous de 80$.

  • 80$ représentent le seuil en deçà duquel le pétrole de schiste n'est plus rentable. Les USA n'y ont pas intérêt.
  • 80$ est déjà en dessous du seuil a minima des business plans des compagnies pétrolières (88$ pour Total).
  • 80$ est le seuil en deçà duquel les économies des pays arabes ne s'équilibrent plus. On imagine mal l'Arabie Saoudite entrer en restriction (il ne manquerait plus que cela au regard de ce qu'elle représente pour les économies américaines et européennes...).

Trop de facteurs, donc, pour que nous risquions de voir le pétrole s'installer en dessous de ce seuil. Maintenant, il arrive quelque fois que des phénomènes "anormaux" s'installent (comme le cours surévalué des actions pendant plusieurs années...), mais, comme le savent les lecteurs de MaVieMonArgent, les équilibres naturels reprennent toujours le dessus.....

Article paru sur MaVieMonArgent



18 réactions


  • Trelawney 17 octobre 2014 13:29

    Il est vrai que l’état islamique qui brade le pétrole des champs pétrolifère d’Irak qu’il a conquit n’est pas étranger à la chute des cours


  • anomail 17 octobre 2014 14:22

    @ l’auteur
    Je ne partage pas tout à fait votre analyse simpliste.

    Je préfère celle-ci :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/victorayoli/171014/la-guerre-par-le-petrole-fait-rage


    • TDK1 TDK1 18 octobre 2014 12:30

      Bonjour,

      Si mon analyse est simpliste, elle a au moins le mérite de ne pas se prétendre ce qu’elle n’est pas. Quand je lis le salmigondis dont vous avez mis le lien, je comprends pourquoi Médiapart ne survit que grâce aux subventions de l’État et me renforce dans ma détermination à ne pas mettre un euro dans un abonnement à un tel ramassis de c....

      Ceci étant, l’auteur de ce billet de café du commerce, qui reprend pêle mêle toutes les hypothèses qui circulent sans être capable de les rendre cohérentes mérite, au moins vis à vis de vous qui semblez l’apprécier, qu’on réponde sur ses principaux points. Tout d’abord, le prix qui ne baisse pas à la pompe. En bon gaucho malhonnête (pléonasme) il joue la carte de la démagogie sans en donner les raisons. Ce qui permet de laisser entendre ce qu’on veut. Reconnaissez que lorsque vous lisez mon article, vous avez au moins les raisons de cette non-baisse à la pompe et ce qu’il va se produire..... 
      L’OPEP est désunie. A chaque crise, l’OPEP est désunie. L’OPEP regroupe des pays qui ont des intérêts et des objectifs différents, des besoins différents. Jamais une désunion de l’OPEP n’a engendré une baisse des cours, c’est faux. L’Arabie Saoudite « compense la faiblesse des cours pas une production multipliée ». Faux, les statistiques de production de l’Arabie Saoudite n’ont absolument pas bougé depuis Août, date de début de la chute des cours. Elle est même sur un trent réducteur puisque sa production sera en 2014 de 82 millions de tonnes de MOINS qu’en 2012 !
      L’évènement qui, repris n’importe comment par cet analyste de comptoir, est vrai, c’est le refus récent (début octobre) de l’Arabie Saoudite de réduire sa production pour faire remonter les cours. Ensuite vient un moment savoureux, celui qui explique la chute de l’URSS par la chute des cours du pétrole. Ainsi donc le paradis des travailleurs s’est écroulé par la faute des grands méchants capitalistes pétroliers qui ont tout manigancé en faisant artificiellement baisser les cours.... Je vous épargnerai l’analyse politique (il se trouve que j’étais en URSS, à Leningrad, pour le compte de l’UE à la fin de l’URSS et que j’ai vécu cette période) et me contenterai de vous faire remarquer que les cours du pétrole n’ont plus jamais connu les amplitudes d’avant les années 80 (1985, 60$ ; 1986, 14$ mais reste dans un tunnel de plus ou moins 6$ jusqu’en.... 2003 (28$) où il opère une remontée. Pour mémoire, le communisme s’est écroulé en 1990 et si l’hypothèse marxo complotiste de Médiapart était juste, le cours aurait remonté juste après. Pour mémoire, l’URSS n’a jamais été le premier producteur mondial de pétrole, sauf dans les rêves des fonctionnaires du Gossplan, par contre, il est vrai que l’actuelle Russie est le premier producteur mondial. Allez, je continue, je m’amuse trop. « de là à mettre Poutine à genoux... » J’adore quand on vous explique des grandes théories fumeuses en terminant par « ils n’y arriveront pas ». Comme c’est n’importe quoi, les conséquences supposées n’auront pas lieu et cela permettra à leur inventeur de se prévaloir d’une prédiction réalisée... Vieille ficelle d’idéologue, de politicien (trop souvent de « prévisionnistes » de marchés financiers). Ce que j’explique dans mon article, c’est justement l’inverse. Si le prix du baril s’effondre, le coût de revient de l’extraction de pétrole de schiste devient prohibitif (parce que lui ne baissera pas) et donc tout l’essor économique en cours aux USA s’effondre... C’est une arme à double tranchant que les USA ne joueront pas. Ce qui nous amène à l’Arabie Saoudite. Oser écrire que l’Arabie Saoudite est l’alliée des USA, c’est soit ne plus avoir suivi l’évolution de la géostratégie mondiale depuis dix ans soit être complètement aveugle (j’élimine la connerie par courtoisie). La problématique de l’Arabie aujourd’hui, c’est l’Etat ISlamique. Cet Etat Islamique a conquis des territoires avec le soutien (actif en Syrie pour abattre Bachar El Assad, passif en Irak pour emmerder les Chinois qui étaient les exploitants (comme par hasard) des puits de pétrole capturés par l’Etat Islamique). Aujourd’hui, l’Etat Islamique est économiquement indépendant grâce au pétrole... qu’il vend à la Turquie (oui, ces enfoirés de Turcs, soit disant membres actifs de l’OTAN s’enrichissent en achetant le pétrole des djihadistes et en leur vendant des armes et de l’équipement et accessoirement en refusant l’accès de leurs bases aux avions « alliés » et en interdisant aux Kurdes de traverser leur pays... Ce doit être ça qu’on appelle des « musulmans modérés »...). Dans sa lutte contre l’Etat Islamique, faire baisser le prix du pétrole peut avoir un sens. A la fois parce que le prix d’achat du pétrole djihadiste est indexé sur le cours et ensuite parce que moins le pétrole sera cher, moins il sera intéressant pour les contrebandiers d’acheter du pétrole aux djihadistes, en particulier dans l’optique de mesures internationales (qui ne se mettent pas en place pour l’instant car les USA ne veulent pas se froisser avec la Turquie leur « allié » dans la région.... Alors, tu parles quand on vient me chanter la collusion americano saoudienne.....).Je ne m’appesantirai pas sur la vulgarité des dernières phrases qui reprennent pour partie ce que je viens de dire et vont donc en contradiction avec ce que l’auteur expose précédemment (comment peut on dire que les USA et l’Europe veulent couper la source russe de gaz et de pétrole en Europe et dire en même temps que la Russie a passé des accords avec la Chine que l’actuelle production permettrait tout juste de satisfaire ?

      Voilà, vous l’avez compris, je change pas iota de mon analyse et continue de la considérer autrement plus pertinente que le charabia post-Ricard que vous avez mis en lien,

      Cordialement,

      Thibault

  • asterix asterix 17 octobre 2014 16:37

    Je me garderai bien de qualifier votre analyse de simpliste mais ne comprends pas vos justifications pour le nucléaire en balayant d’une main les énergies fossiles, moins dommageables et certainement en cas d’accident, qui polluent notre environnement, ceci sans comprendre, ni même concevoir, que d’autres sources énergétiques sont exploitables ou à étudier en tant que solution du futur.
    Non, vous avez raison et c’est tout, les autres sont des obscurantistes prêts au retour au Moyen-Âge.
    Mais encore ?


    • TDK1 TDK1 18 octobre 2014 12:57

      Bonjour,

      Ma justification du nucléaire est la suivante :

      Voulons nous, en France, connaître à nouveau une période de prospérité, de développement économique ? SI oui, cela ne peut se faire que par la réindustrialisation. Le modèle Mitterandien (poursuivi par ses successeurs) des services, de la techno et du know how a crée une classe de sous prolétariens qui ne peuvent pas accéder à ces emplois, aujourd’hui totalement à la charge de la collectivité (qui essaie de leur mettre sur le dos leur situation...).
      Bref, pour réindustrialiser, faut de l’énergie. Beaucoup d’énergie. Une usine, dix usines, cent usines, ça consomme énormément d’énergie. Produire cette énergie avec des moyens de production soit disant propres est impossible. (savez vous que le bilan énergétique d’une éolienne comme on nous les impose actuellement est négatif ?). Les énergies renouvelables ne sont adaptées qu’au secteur domestique à condition de les produire soi-même et agricoles, en particulier les élevages. 
      Donc, il faut des unités lourdes de production d’énergie pour l’industrie. Les centrales à énergies fossiles (charbon, comme en Chine, gaz ou pétrole) sont une incohérence complète en termes écologiques. Ce sont les plus polluantes (souffre, particules etc...), elles utilisent des énergies dont nous savons pertinemment qu’elles sont par définition limitées, même si nous n’en connaissons pas limites. Elles utilisent des énergies que l’on est obligé d’importer, c’est à dire qui plombent notre balance commerciale et dont nous ne maîtrisons pas le prix. Pour ceux qui sont adeptes de la thèse anthropique du réchauffement climatique, les centrales thermiques à énergie fossile ne peuvent qu’accroitre le phénomène.
      A contrario, les centrales nucléaires ne dégagent aucune pollution, les technologies récentes nous mettent à l’abri des fluctuations d’approvisionnement et de coûts, la construction et l’entretien est assuré par des entreprises françaises, les centrales nucléaires ne dégagent aucun gaz à effet de serre. 

      Lorsque je parle de passéistes, ce que vous avez interprété comme obscurantistes prêts au retour au Moyen Age (qui ne fut d’ailleurs pas la période d’obscurantisme que la mémoire officielle vous enseigne...), je veux dire que si nous choisissons les centrales à énergies fossiles, nous revenons des années en arrière en terme de technologie en précipitant notre pays dans une impasse écologique et économique. 

      Sinon, il y a aussi le choix de la paupérisation générale. On ne réindiustrialise pas, on laisse végéter une part de plus en plus grande de notre population qu’un jour, mécaniquement nous ne pourrons plus nourrir ni satisfaire aux besoins élémentaires. 

      Voilà pourquoi je pense, Dieu merci je ne suis pas le seul, que le nucléaire est le moindre mal et la seule voie qui puisse nous permettre de redécoller.

      Cordialement,

      Thibault

      PS : SI je ne m’étais pas étendu sur le sujet dans l’article, c’est parce qu’il ne s’agissait pas du sujet, par par idéologie ou mépris...

  • JMBerniolles 17 octobre 2014 21:54

    Vous n’avez pas du tout montré que la baisse du pétrole était structurelle.


    Il y a beaucoup d’éléments qui jouent sur la baisse :

    * l’achat sans honte du pétrole de Daesh transitant par la Turquie complice,
    * la baisse de la demande liée au ralentissement sévère de la production mondiale, même en Chine, donc de la demande,
    * l’Arabie saoudite peut imposer un dumping pour dissuader d’acheter le pétrole iranien et continuer à pénétrer le marché américain...

    Bref on ne peut plus parler de l’énergie sans évoquer le volet géopolitique.

    Le peak oil n’est pas une invention d’idéologues, je ne vois pas Hubbert comme un fanatique possédé par une vision personnelle de l’avenir ! Cela correspond simplement au fait que les champs pétroliers faciles d’accès ont une réserve finie.

    C’est le cas en Arabie saoudite dont la production plafonne, ce qui est la définition même d’un peak oil.

    Si l’on poursuit le raisonnement on voit que les monarchies du golfe veulent préserver leur grand pouvoir mondial quand leur pétrole s’éteint sous leurs pieds. On voit alors qu’ils se servent de la religion extrémiste, le wahhabisme, pour monter des hordes armées déstabilisant et affaiblissant leurs voisins et s’étendant au monde entier. 



    • TDK1 TDK1 18 octobre 2014 13:06

      Bonjour, 


      excusez moi de ne pas répondre de manière exhaustive, mais c’est assez long (je ne sais pas faire court, ou alors il faut que je relise dix fois pour couper ce qui au final me prend plus de temps) et vous trouverez tous les éléments dans la réponse que je viens de faire à nomail, je crois.

      Juste un truc, sur le peak oil. Je n’ai jamais lu dans les théories du peak oil une limitation du raisonnement « aux champs pétrolifères faciles d’accès » mais toujours aux « réserves naturelles ». Ceci étant, la restriction que vous faites, pour peu qu’elle soit reprise, est intéressante, car la notion de « champs pétrolifère facile d’accès » étant variable dans le temps au regard des technologies et de l’évolution des cours, donc du rapport coût/prix, elle détruit par elle même toute assise et tout intérêt à la théorie qui ne devient plus qu’un truisme. Ce qui, pour ma part, a toujours été l’analyse que j’en ai fait.

      Cordialement,

      Thibault

    • JMBerniolles 18 octobre 2014 18:29

      Merci pour votre réponse.

      Dans celle que vous faites à Anomail, vous remarquez bien que l’’Arabie saoudite n’a pas augmenté sa production. Je pense qu’ils exploitent tous leurs champs que j’ai qualifié de facile d’accès. Ceci est quantifié par un coût d’exploitation qui se traduit par un prix du pétrole.
      Dans le passé malgré tout récent on disait qu’un prix du baril à 150 $ aurait des répercussions très fortes sur l’économie mondiale.
      Les chiffres des pays producteurs et des compagnies pétrolières sur les réserves sont traditionnellement manipulés. C’est pourquoi les géologues prennent des moyens détournés pour évaluer les réserves d’un champ pétrolier. Par exemple on trace la production globale d’un champ pétrolier en fonction du nombre de puits. Si la production sature tandis que le nombre de puits augmente on est sur le pic de Hubbert.

      Pour revenir à votre article, je pense qu’il est certain que le prix du pétrole va remonter.
      L’Arabie saoudite qui finance les islamistes extrêmistes à hauteur de plusieurs dizaine de milliards de dollars ne peuvent encaisser longtemps ce manque à gagner su leur ressource largement majoritaire.

    • TDK1 TDK1 18 octobre 2014 13:14

      Wafff ! Je me marre ! Il faut absolument dire à Anomail de lire l’article que vous venez de mettre en lien. Il démolit complètement les absurdités de celui qu’il a lui même mis en lien.


      Bref, concernant les considération générales et géostratégiques, j’ai répondu à Anomail, je suis désolé de ne pas vous avoir répondu parce que l’article que vous mettez en lien est moins stupide que le sien, mais en fait, j’ai pris par ordre chronologique. 

      Sur l’article proprement dit, je vous ferais juste remarquer la dichotomie entre le titre, accrocheur, voir racoleur, et le texte.... Il ne figure dans le texte aucune référence ni aucun chiffre laissant penser que l’Arabie a « augmenté » sa production depuis Août, c’est à dire depuis la chute des cours.....

      Cordialement,

      Thiabult

  • sls0 sls0 18 octobre 2014 08:36

    Peut être une cause annexe :

    Malgré que l’on dit que ça va mieux hors UE, quand je regarde le baltic dry index, au niveau transport maritime c’est pas fameux.
    Si on transporte pas beaucoup c’est que l’on produit pas beaucoup donc on consomme pas beaucoup de pétrole.


    • TDK1 TDK1 18 octobre 2014 13:23

      Bonjour,


      Vous avez dans l’article un lien vers un autre article que j’ai écrit il y a quelques années sur le sujet.

      Pensez, pour affiner votre raisonnement, 

      * que les USA n’important quasiment plus n’utilisent plus de moyens de transport (ce qui ne les empêche pas de consommer...
      * que la Chine inaugure pipe line sur pipe line avec la Russie et avec le Moyen Orient (même si, comme je l’évoque dans ma réponse à Anomail, les Américains leur ont joué un coup de salauds en incitant l’Etat Islamique à s’en prendre aux puits exploités par les chinois plutôt que par les américains...), donc qu’à terme leur utilisation des moyens maritimes vont baisser, ce qui n’empêchera pas leur consommation d’augmenter...
      * Que l’Allemagne, piégée dans sa politique anti nucléaire, a théoriquement prévu ses surcroits d’importation par le pipie line venant de Russie. Si la situation ukrainienne se stabilise, c’est une nouvelle part de trafic d’hydrocarbures qui ne passera plus par le maritime...

      Cordialement,

      Thibault


  • alinea alinea 18 octobre 2014 10:18

    C’est vrai qu’il serait dommage de se passer du nucléaire, une énergie propre et pas chère ! smiley


  • Crab2 18 octobre 2014 13:36

    Transition énergétique

    " L’humanité peut survivre à cette crise écologique "

    [ … ]

    Quelles sont les actions les plus urgentes à mettre en œuvre ?

    Outre la perte de biodiversité, le problème majeur, c’est le réchauffement climatique. Au-delà d’un réchauffement de plus de 2 degrés, ça va devenir difficile à vivre …Ce n’est pas populaire mais il faut trouver de l’argent. Il faudrait revoir la fiscalité. C’est une difficulté pour les politiques confrontés à l’impopularité et un des problèmes de la démocratie. Elle gère mal le long terme. Or, les enjeux en matière de développement durable concernent l’avenir des humains - Hubert Reeves

    Suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/10/transition-energetique.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/10/18/transition-energetique-5470965.html


    • TDK1 TDK1 18 octobre 2014 19:31
      Oui, il est impératif de développer la production autonomisée d’énergie électrique. Oui, il est important de prendre en compte les conséquences possibles d’un réchauffement climatique sur la vie humaine. Bien des espèces ont disparu (y compris des espèces humaines) des conséquences d’une modification du climat.
      Sauf que le caractère anthropique du réchauffement (que d’ailleurs nous n’observons plus depuis quelques années et qui correspond à des fluctuations connues depuis toujours et que la planète a vécues bien avant l’apparition de l’homme) climatique n’est en rien établi. 

    • JMBerniolles 19 octobre 2014 11:10

      Je suis désolé pour ce pourcentage de rouge que vous ne méritez pas parce que vous posez un vrai problème. Celui de l’avenir du pétrole.


      Exactement il n’y a plus de réchauffement global depuis plus de 15 ans. Cela plombe les prévisions du Giec et l’effet anthropique mais cela n’arrange pas notre propagande officielle qui tient à maintenir les gens dans la peur de l’avenir. 

  • coinfinger 19 octobre 2014 10:09

    Il me semble quand méme que quelques point sont négligés dans cet article .
    L’hypothése d’une reprise de la croissance grace à la baisse du prix des hydrocarbures me semble trés impropable dans un contexte de remboursement de dettes et de fragilité des banques .

    Sur l’Arabie Saoudite certes sa production n’a pas augmantée depuis Aout , sauf qu’elle aurait du baisser , la Lybie reprenant sa production . Vous soulignez à juste titre l’ambiguité de l’alliance Arabie / US et il me semble grandissante ... Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout et admettre une opposition via le pétrole , son prix . Il ne pourrait descendre au dessous de 80$ , allons donc !

    Le gaz de schiste c’est trés vicieux , comme stratégie US , non seulement sur le plan social et écologique mais international et financier . Les contrats sont en effets sur la base d’un pétrole à 80$ à ce qu’on dit , assortit de garanties financiéres pour les producteurs . Ce qui leurs donneraient une marge de deux ans pour enfoncer les autres et faire leurs ’preuves’ . Sauf que si les prix descendent nettement au dessous de 80$ , ces garanties seront payées par le systéme financier , qui lui risque
    gros . L’issue de tout celà au vu des suspicions Saoudiennes et Russes me parait trés incertain .


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