vendredi 30 juin 2006 - par bernard29

La nécessaire précarisation du pouvoir politique

Dans une société de plus en plus précarisée, seul le personnel politique semble à l’abri d’une telle déconvenue. Et pourtant, outre le renouvellement et la dynamique politiques que procurerait une telle désacralisation, elle nous protégerait aussi des tentatives d’autoritarisme toujours menaçantes.

 

Le personnel politique s’accroche à ses mandats. Qui n’a pas entendu dans sa municipalité un maire, après un règne déjà trop long, confondre le fauteuil du premier magistrat de la commune, ou la mairie de sa ville, avec son propre rocking-chair ou sa propre maison ? « C’est ma place, ma mairie, ma ville. » Ce sont pourtant les mêmes qui, face aux concurrents, lors des campagnes électorales, et pour les décrédibiliser, leur expliquent en permanence que « personne n’est indispensable et que les cimetières en savent quelque chose » ! Maxime fatidique qu’ils devraient pourtant s’appliquer à eux-mêmes.

 

Aujourd’hui, on ne compte plus les critiques, analyses de notre système démocratique qui regrettent, jusqu’au désespoir parfois, le non-renouvellement du personnel politique. Nos représentants sont des dinosaures de la scène politique. Ils sont indéracinables. Ils perdent un mandat, vous croyez qu’ils disparaissent ? Mais non, ils renaissent de leurs cendres, qui comme sénateur, qui comme député européen, qui dans un exécutif régional, qui dans sa mairie. Il y a toujours un siège en réserve ; une poire pour la soif. A la limite, on se recase pour une traversée que l’on appelle du désert, ou pour une croisière dite à Venise, dans les méandres du parti, pour réenclencher le mécanisme cumulatif.

Dans le monde politique, si l’on n’est pas précaire, du moins est-on flexible et ne craint-on pas les délocalisations.

 

Le pouvoir politique déteste la précarité. C’est dans sa nature. On ne peut donc attendre d’un pouvoir qu’il se fragilise. Dans notre société de précarité généralisée, c’est cette dichotomie qui devient insupportable. C’est de là que naissent la méfiance et la perte de légitimité des élus, puisqu’il y a impuissance et incapacité citoyennes à les remplacer.

 

Ce n’est même pas qu’ils soient « trop vieux », voire incompétents ou « nuls », ou trop ci ou trop ça, c’est qu’une fois élus, ils s’incrustent partout, et deviennent « inextirpables ».

 

Parfois, il est dit qu’il se n’agit pas d’une question institutionnelle mais d’une question de mentalité. "Les hommes politiques doivent changer leurs pratiques". C’est être naïf et ne rien comprendre aux règles du pouvoir qui veulent que lorsqu’on en tient un, on a tendance à en abuser. Mais ça permet à certains d’en faire une opération de communication. Ainsi, telle Présidente de région peut annoncer que l’an prochain, elle lâchera un mandat de parlementaire. Et tout le monde de s’extasier et de parler d’une nouvelle mentalité, d’un coup de fraîcheur, d’un exemple à suivre, alors que tous les candidats aux présidentielles de son parti seraient dans le même cas, s’ils sont présidents de région et s’ils respectent leur propre projet de mandat unique de parlementaire.

 

Bien évidemment, la précarisation du pouvoir politique n’est pas une question personnelle ou individuelle. Cette attitude participe d’ailleurs du monarchisme ambiant caractérisé par le règne du « bon vouloir » des princes qui nous gouvernent.

 

Dans un Etat de droit, digne de ce nom, c’est une question de règles, que la démocratie doit instituer pour permettre le renouvellement souhaité du personnel politique.

Ainsi l’article premier d’une rénovation démocratique qui est l’objet d’une pétition à votre disposition sur le Net devrait être celui-ci :

« Les mandats politiques, de député sénateur, député européen, conseiller régional, conseiller général, renouvelables une seule fois, ne peuvent se cumuler qu’avec le mandat bénévole de simple conseiller municipal. »

Changer la république c’est en quelque sorte désacraliser le pouvoir politique, ou plus radicalement le précariser. Il s’agit bien de précariser le pouvoir, et non les hommes, puisqu’un statut de l’élu devrait compléter un tel dispositif.



23 réactions


  • Marsupilami (---.---.191.62) 30 juin 2006 11:19

    Ouaf !

    Pourquoi pas... Mais instaurer la précarité pour ceux qui sont en haut ne changera rien à la précarité et à la misère d’en bas. C’est elle qui fait avant tout problème.

    Houba houba i


    • bernard29 candidat 007 30 juin 2006 12:00

      Qu’en savez-vous ?

      Victor Hugo a dit à l’assemblée nationale le 9 juillet 1849, dans son discours sur la misère, que la seule pensée qui devait tarauder les élus, et tous les jours, était celle de la misère, et, que leur seul travail était de trouver les moyens d’y répondre.

      Alors peut être que contrairement à ce que vous dîtes, en précarisant ceux d’en haut, c’est aussi les forcer à penser à la précarité de « ceux d’en bas ». Peut être que l’on ne traite bien que ce qu’on connaît ou que ce que l’on vit. Non ?


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 30 juin 2006 13:19

    Je ne suis pas certain que le métier de député etc.. n’exige pas un long apprentissage sur le terrain (à moins de faire de l’ENA l’école obligatoire pour le devenir, laquelle ne forme pas du tout à un métier politique , mais seulement administratif) et je suis certain en revanche que la plupart de nos concitoyens ne se bousculent pas pour prendre la place de nos représentants. Donc non cumul des mandats d’accord, mais une limitation aussi drastique de ceux-ci me paraît irréaliste.


    • bernard29 candidat 007 30 juin 2006 13:59

      Tout d’abord, la proposition, ce n’est pas pour créer la bousculade lors des élections. Et puis ils sont déjà là, à chaque élection cantonale, législative etc..., ily a des dizaines de candidats déjà. C’est surtout pour créer de la responsabilité chez les élus et les candidats.

      Et la proposition n’est pas si drastique que celà.

      1) il s’agit d’un mandat renouvelable une fois. Rien n’empêche de changer de mandat. mais dix ans pour un mandat clair et bien défini, c’est déjà pas mal.

      2) Deuxièmement, c’est un mandat et un seul à la fois, donc le député peut y travailler sérieusement.

      3) Ensuite, l’apprentissage sur le terrain ? les futurs députés peuvent le faire dans les associations, dans leur cité en tant que conseiller municipal... se préparer en suivant des formations en « Ecoles de la démocratie », ça n’existe pas ? ca commence, il y a même un site web « Ecole de Démocratie » oubien, il faut les construire ces centres de formations permanentes (ce sont peut être les maisons de citoyens chères à M. Chevénement). Et puis, Nous avons quand même une population avec un niveau trés bon non ? Mais aussi, pourquoi vouloir toujours de la technicité, les députés ne sont pas des hommes seuls, il y a les services, les entourages, l’envie de faire,...

      Non non, ce n’est pas drastique. d’ailleurs de nombreuses autres propositions sont beaucoup plus strictes. Un seul mandat, non renouvelable, et c’est tout. D’autres même veulent, c’est un bien grand mot, se moquent du monde disons, le mandat révocable en permanence. c’est vrai que ce sont les extrémistes de gauche. Arlette et Besancenot. Mais il y a des gens qui votent pour eux. (10 % à eux deux).


    • bernard29 candidat 007 30 juin 2006 14:25

      sur le dernier point, je suis d’accord. Voir le projet pour une république citoyenne sur mon blog.

      point 11) Fonctionnaires catégorie A inéligibles ( sauf pour mandat de simple conseiller municipal)

      Pour le reste. a) Tu te plains ou pas du non renouvellement ? que veulent dire les termes éléphants, dinausores, fiefs, etc..

      b) sacralisation pouvoir ? Mais l’élection présidentielle a lieu en 2007, et les journaux nous bassinnent depuis près de 1o mois déjà avec les rondes des prétendants, des courtisans, des bruissements de palais,des photos et articles people. Et non pas sur des projets mais sur la bonne mine des candidats ou pré candidats. Et ces critiques de salons assez vives et méchantes parfois, ne désacralise pas le pouvoir. C’est tout le contraire même. Ensuite sur le terrain, essayez de combattre le projet de ligne TGV par exemple. Je vous souhaite bien du courage. On ne peut critiquer vraiment le pouvoir sans se mettre en danger. (Même si c’est nul , voir le député Lasalle).

      d). Pourquoi un an de campagne sur les cinq ans de mandat. Pour conserver le mandat ? La campagne officielle dure à peine deux mois pour les concurrents. et le député sortant est en fait toujours en campagne tous frais payés. il a donc de trés gros avantages. S’il a fait du bon travail, c’est bien. On dit aux citoyens, vous savez, vous ferez plusieurs métiers dans votre vie , maintenant , il faut vous habituer. Eh bien, s’ils peuvent passer par l’assemblée nationale c’est pas plus mal, une fois dans leur vie, pour un petit mandat.


    • Internaute (---.---.135.230) 4 juillet 2006 17:03

      « ...et les journaux nous bassinnent depuis près de 1o mois déjà avec les rondes des prétendants, des courtisans, des bruissements de palais,des photos et articles people. Et non pas sur des projets mais sur la bonne mine des candidats ou pré candidats. »

      Ce matin j’ai suivi une entrevue de Jack Lang à la télé. Je ne sais plus sur quel chaîne ni qui était le journaliste, peu importe car ils sont interchangeables. Dieu sait si je n’aime pas Jack Lang mais j’avais envie de savoir ce qu’il avait à dire et à quelle sauce il comptait me manger une fois arrivé au pouvoir.

      Comme vous le dites si bien, j’en suis resté sur ma faim. Le pauvre homme n’a eu droit qu’à une seule question, ressassée à l’infini par le journaliste - Et si Ségolène était choisie par le PS, la soutiendrez-vous ? Et si Jospin était choisi par le PS, le soutiendrez-vous ? A vomir !


  • Adolphos (---.---.59.170) 30 juin 2006 13:56

    « Dans le monde politique, si l’on n’est pas précaire, du moins est-on flexible et ne craint-on pas les délocalisations. »

    Heu, c’est plutôt un métier extrémement précaire, et ca m’étonnerait fort que le reste des français aimeraient perdre son emploi tout les 5ans, avec 1 ans de campagne pour essayer de le conserver, et cela sans être le moins du monde assuré du résultat.

    « Changer la république c’est en quelque sorte désacraliser le pouvoir politique, ou plus radicalement le précariser. »

    Parce que sérieusement tu trouve que le pouvoir politique est sacralisé en France ?!?!?!?!?!?!

    « elle nous protégerait aussi des tentatives d’autoritarisme toujours menaçantes. »

    Ce qui sont contre l’autorité de l’Etat sont contre l’essence même de l’Etat. Autant dire qu’ils sont pour le status quo.

    « Je ne suis pas certain que le métier de député etc.. n’exige pas un long apprentissage sur le terrain »

    On dit qu’il faut environt une année pour maitriser le travail de PDR.. Evidement ce sont déja des hommes d’expériences.

    Le plus urgent serait surtout d’obliger les fonctionnaires élus à quiter définitivement la fonction public, car on ne peut être juge et parti.


  • bernard29 candidat 007 30 juin 2006 16:03

    Adolphos.

    Ta réponse est plus haut , je me suis trompé de commentaire.


  • Sam (---.---.192.67) 30 juin 2006 16:10

    Ils lacheront jamais le morceau si on les oblige pas...

    Qu’est-ce qu’ils peuvent lacher, Hollande et Chirac ?...Ils ont jamais rien foutu de leur dix doigts, à part de dire aux autres d’arrêter de feignanter ! ;)))


  • bernard29 candidat 007 30 juin 2006 16:23

    « Qu’est-ce qu’ils peuvent lacher, Hollande et Chirac ?... »

    mais tu as donné la réponse dans ta première phrase.

    « Ils lacheront jamais le morceau si on les oblige pas... »

    C’est LE MORCEAU. Si tu veux donner un coup de main tu peux signer la pétition. Elle sera sur le net jusqu’a fin mars 2007. merci


  • zoï (---.---.58.60) 30 juin 2006 17:21

    Entièrement d’accord avec vous 007, mais il faudra que ces réformes soient imposées par les citoyens et non « octroyées » par le pouvoir, sinon gare aux entourloupes des politiciens...


    • bernard29 candidat 007 1er juillet 2006 13:14

      Qu’est-ce que vous voulez dire. ? imposé par les citoyens ?

      Les citoyens peuvent faire pression. Voir les pétitions. ou faire pression sur un candidat qui accepterait d’utiliser l’arti 11 de la constitution pour imposer cela aux partis politiques et aux élus en se tournant vers les citoyens.(référendum art 11)

      Je ne vois pas d’autres solutions. Elire un président qui le ferait. Donc nous devons faire pression. Moi je propose que les citoyens s’abstiennent si cette régle n’est pas proposée aux citoyens. Et vous ?


    • Zermikus (---.---.205.54) 5 juillet 2006 09:31

      0007

      Comme je l’ai déjà dit par ailleurs, si les gens qui se présentent ne nous conviennent pas, on peut toujours ne pas les élire ! (je vote blanc depuis des années, mais je vote toujours). Maintenant, il faut savoir que ce cas est prévu par la loi et qu’il faille un minimum de 5% des suffrages pour que le vote soit validé. Il est clair que la barre est tellement basse que lors d’un second tour, n’importe quel candidat passera toujours le seuil... Et encore, je ne sais pas trop, si c’est 5% que des suffrages exprimés !..

      Ce seuil pourrait être aussi une des solutions (certainement pas LA solution), si on plaçait la barre par exemple, à 30%.

      Mais ma conclusion est toujours la même : « Pensez-vous que ceux qui font les lois vont être assez bêtes pour promulguer des lois qui les desserviraient ?... »


    • bernard29 candidat 007 5 juillet 2006 14:34

      « Mais ma conclusion est toujours la même : »Pensez-vous que ceux qui font les lois vont être assez bêtes pour promulguer des lois qui les desserviraient ?... "

      Bien sûr que non. C’est pour cela qu’il faut un président « courageux ». ( voir mon blog et l’engagment solennel des candidats) Si un président se fait élire il peut passer par dessus les élus et les partis pour proposer par l’article 11 un référendum au peuple, de telles réformes ( qui recueillent à mon avis un consensus. même vous, seulement vous me dites que ce n’est pas possible. Eh bien, pourquoi pas.

      l’UDF, le PS ont déjà prévu un référendum article 11 pour réformer les institutions, donc vous voyez , ça avance. maintenant il faut aussi prévoir les questions à poser. Et que le président puisse dépasser son esprit de chapele.

      Il faut faire pression. Abstention car peutr d’un nouveau 21 avril,et mobilisation qui va jusqu’à la possibilité de contacter les maires pour informer sur un tel projet.

      Si on se contente de voter blanc, c’est sûr qu’on n’avancera pas.

      D’ailleurs pour moi voter blanc ou nul c’est pareil. C’est être cocu en permanence. ce qui m’importe ce sont les abstentionnistes. Je serai pour invalider les élections où il y a moins de 50 % de participation. ( ptresque toutes les élections partielles sont dans ce cas.... !!!


  • plo (---.---.1.175) 30 juin 2006 17:21

    je propose 2 mandats éléctifs par citoyen au cours de sa vie et ensuite, du balais. En ce qui concerne l’expérience pour le job, je préfère avoir affaire à un élu, qui a un véritabe vécu dans la vraie vie (travail, vie de couple, famille, expérience associative, etc ..), qu’à un individu, peut être, très instruit0, mais dont les expériences se limitent souvent à ce qu’il lit. De plus, en ce qui concerne le feed back, nous avions en france, des organismes, tel que le commissariat au plan, à qui nous devons en grande partie le redressement de la France à l’issue de la seconde guerre mondiale, qui donnaient des instruments de pilotage aux politiques. Je ne vois donc aucun pb à la limitation maximale des mandats électifs. Du sang neuf que diable !..., c’est urgent !...


    • bernard29 candidat 007 1er juillet 2006 13:18

      « je propose 2 mandats éléctifs par citoyen au cours de sa vie »

      Pourquoi pas ? mais il faut aussi trouver la méthode pour faire appliquer cela. Or, déjà pour ma proposition que je crois un peu dans l’air du temps, donc relativement réaliste , il faut déjà beaucoup d’energie pour la populariser, la votre encore plus radicale me parâit aujourd’hui utopique.


  • Internaute (---.---.132.184) 30 juin 2006 21:23

    Notre pays croule sous le nombre d’élus en tout genre et il faudrait donner un grand coup de balais. J’étais contre la régionalisation et je suis plus que jamais convaincu de son inutilité et même de sa nuisance.

    Aujourd’hui nous devons supporter les conseillers municipaux, les maires, les conseillers généraux, le président du conseil général, le président du conseil régional et ses sous-fifres, les députés nationaux, les députés européens et les commissaires européens. Ah, j’oubliais aussi les sénateurs et les communautés de communes. En diagonale de toutes ces institutions passent les préfets.

    Il y a un entrelacement et une superposition des fonctions qui conduisent à l’immobilisme le plus total, à la multiplication des coûts et à la dilution des responsabilités.

    L’erreur d’appréciation collective la plus flagrante est qu’on élit un député sur des questions qui sont du ressort des conseillers municipaux alors que ce même député devra prendre des décisions et voter des lois de portée nationale, jamais locales. Vous élisez un député car il vous promet un abri-bus en face de chez-vous mais ce monsieur fait rentrer la Turquie en Europe ou modifie le code de la nationalité. Il n’y a aucun rapport entre les deux.

    Quand au sénateurs, même pas élus par le peuple, ils ne servent strictement à rien puisque leur avis n’a pas de force légale.

    A l’heure de l’informatique il nous faut un Etat moderne, allégé de tous ces parasites. Je propose un seul député par département avec un système de vote indépendant des partis. Sinon, il suffit de 5 députés, un par parti avec un pouvoir de vote proportionnel aux voix du parti. Je vous rappelle qu’un député nous pompe 10.000 euros par mois pour nous délocaliser, sans compter les charges et la retraite double.

    Il faut supprimer les régions et le sénat, plafonner le budget des conseils généraux car il devient pharaonïque, donner beaucoup plus de pouvoir aux maires et aux préfets. Avec 2.000 milliards de dettes on ne peut plus se payer le luxe de toutes ces danseuses.


    • bernard29 candidat 007 1er juillet 2006 13:22

      D’aprés Roland CAYROL, directeur de CEVIPOF ( qui vient de sortir un livre « La nuit de politiques ; » la france est le champion du monde toute catégorie des cumuls de mandats et du nombre d’élus.


    • bernard29 candidat 007 1er juillet 2006 13:29

      « Par contre exiger des comptes rendus d’activité fréquents et sanctionner d’évidentes négligences dans leur mandats, oui. »

      permettez moi de rigoler !!

      Pourquoi « nécessaire » dans le titre ?

      parce qu’il y a urgence. Si vous ne la sentez pas, c’est que vous en profitez d’une manière ou d’une autre. (militant d’un parti, élu etc..) Lire le livre la nuit des politiques de Roland Cayrol.

      Le non cumul des mandats existe déjà ? Vous vous moquez de nous. Si j’avais le temps, mais voir mon site changer la république, je vous détaillerai la situation actuelle vis a vis des mandats politiques. (article là dessus)


  • minijack minijack 1er juillet 2006 08:53

    Pourquoi « nécessaire » dans le titre ?

    Il faut bien quelques mois, voire quelques années, pour former un nouveau député qui sache se retrouver dans les méandres de l’administration. Faudrait-il aussitôt se priver de l’expérience des rouages de l’Etat ?

    Que les mandats ne soient pas cumulables, c’est déjà le cas. Pas plus de 2. En général, maire ou adjoint + député ou autre chose.

    Limiter le nombre de législatures me paraît un raisonnement stérile.

    Par contre exiger des comptes rendus d’activité fréquents et sanctionner d’évidentes négligences dans leur mandats, oui.

    .


    • bernard29 candidat 007 1er juillet 2006 13:30

      Bis repétita.

      Par contre exiger des comptes rendus d’activité fréquents et sanctionner d’évidentes négligences dans leur mandats, oui." permettez moi de rigoler !!

      Pourquoi « nécessaire » dans le titre ?

      parce qu’il y a urgence. Si vous ne la sentez pas, c’est que vous en profitez d’une manière ou d’une autre. (militant d’un parti, élu etc..) Lire le livre la nuit des politiques de Roland Cayrol.

      Le non cumul des mandats existe déjà ? Vous vous moquez de nous. Si j’avais le temps, mais voir mon site changer la république, je vous détaillerai la situation actuelle vis a vis des mandats politiques. (article là dessus)


  • leon (---.---.130.93) 3 juillet 2006 10:28

    On ne peut qu’applaudir et voter le projet que vous présentez. Une proposition, me semble-t-il, sans coûts particuliers pour le budget de l’Etat et des collectivités. Vos détracteurs devraient difficilement trouver une autre formule car il est en effet temps de « précariser » des citoyens jusqu’ici épargnés par une crise lancinante.

    L’actuel ministre (du budget), prompt à calculer les incidences des ambitieux programmes électoraux des partis politiques actuellement dans l’opposition, semble le mieux placé pour en (faire) chiffrer l’impact. Ce ne devrait prendre plus de quelques jours. Les moyens du ministère de l’économie et des finances, qui propose cet été aux internautes un jeu en ligne consistant à s’installer dans le fauteuil du ministre lui-même, ayant semble-t-il atteint un degré de fiabilité des calculs et de maturité jamais atteint.

    Avant de lui soumettre cette question simple, peut-être faudrait-il aller plus loin et fixer « les prix » par simple écrêtement de l’ensemble des revenus d’activité et de retraite actuellement consentis par l’Etat, les collectivités, les EPIC, etc. La proposition d’un revenu total, toutes carrières confondues, de 3.000 € par personne m’apparaît raisonnable dans la situation d’endettement actuelle de la France.

    Souhaitons d’avance qu’on ne vienne pas répondre ici que ces petites économies ne fassent que tirer une certaine France vers le « bas ». Que ceux qui en auraient la tentation soient aussi assurés que ces petites solutions ne cachent nullement la formule bien connue « partageons les richesses, pas la misère » car ce n’est que le montant exact des économies réalisées annuellement qui nous intéresse. Enfin, faut-il préciser que la question de l’éventuelle fuite des cerveaux n’est pas à ce stade considérée comme préoccupante, tant sans avoir suivi les programmes d’instruction des grandes écoles, un bon père de famille n’aurait pas creusé une telle dette en aussi peu de temps.


  • candidat007 (---.---.122.128) 3 juillet 2006 12:35

    merci, je suis d’accord avec votre commentaire.

    je viens de mettre ce projet en pétition sur le net.

    http://www.ipetitions.com/petition/projet2007/


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