jeudi 7 novembre 2019 - par Fergus

La palmeraie… bretonne

C’est un fait : il y a de plus en plus de palmiers dans les parcs et les jardins de Bretagne. Le château de Saint-Malo lui-même se donne des allures de remparts ibériques (cf. photo). Pour un peu, l’on se croirait en Andalousie. Et pourtant non, nous sommes en Ille-et-Vilaine, sur les rives de la Manche...

Palmiers de Bretagne {JPEG}

Saint-Malo n’est évidemment pas la seule ville de Bretagne où les palmiers se sont aussi parfaitement acclimatés, au point de faire désormais partie du paysage et d’avoir conquis, non seulement les espaces publics, mais également de très nombreux jardins privés. Aussi surprenant que cela puisse paraître aux yeux des visiteurs peu familiarisés avec les paysages urbains de la péninsule armoricaine, le fait est qu’un nombre sans cesse croissant de stations balnéaires bretonnes ont, ces dernières années, fait le choix de multiplier sur leur territoire ces arbres jusque-là emblématiques du pourtour méditerranéen. À commencer par les villes voisines de Dinard et de Saint-Lunaire, toutes deux situées dans la baie du port malouin.

Certes, l’implantation de palmiers en Bretagne n’est pas totalement nouvelle : la palmeraie de l’EPSM* Étienne Gourmelen de Quimper (Finistère) – 300 arbres – date du milieu du 19e siècle. Mais elle était une exception à cette époque dans la région. Quant à la palmeraie du domaine départemental de La Roche-Jagu (Côtes d’Armor), elle a été installée dans les années 90 lorsque le parc du château a été complètement réaménagé. Principalement constituée de trachycarpus fortunei (palmier de Chine) et, à un degré moindre, de phoenix canariensis (palmier des Canaries), cette palmeraie voisine avec d’autres espèces végétales méditerranéennes, voire d’origine tropicale, comme les fougères arborescentes, les bananiers du Japon, les cordylines, les aloès, les agaves et autres abutilons.

Toutes ces plantes, et notamment les palmiers représentatifs des familles palmacées et arécacées, l’on peut également les admirer ailleurs en Bretagne. Sur la côte sud, bien sûr (par exemple dans le Morbihan à Lorient et dans le Finistère à Fouesnant). Mais aussi, pour rester dans le Finistère, dans la presqu’île de Crozon et la rade de Brest. C’est toutefois sur la côte nord qu’ils sont le plus spectaculaires. Tout particulièrement dans le superbe jardin exotique de Roscoff, perché sur un chaos de granit à deux pas du port de commerce ; outre les trachycarpus et les phoenix, ce jardin s’enorgueillit également de superbes chamaerops humilis. Autant d’espèces que l’on retrouve dans le non moins superbe jardin Paul Delaselle, implanté sur les sables et les granits de l’île de Batz, à quelques encablures seulement de la cité corsaire roscovite. Sans oublier la costarmoricaine Bréhat, justement dénommée « L’île aux fleurs » ou, sur la côte de Granit rose, la station de Perros-Guirec et, sur la côte du Goëlo, celle de Binic.

Faut-il en être surpris ? Non, car il n’y a rien d’étonnant dans ce constat : grâce à l’influence bénéfique du Gulf Stream, la douceur du climat nord-finistérien favorise le développement de ces végétaux naguère non endémiques en Armorique mais qui, le réchauffement climatique aidant, sont bien partis pour le devenir. Tout comme les… oliviers qui sont, eux aussi, de plus en plus nombreux en Bretagne. Il n’y a d’ailleurs pas une grande jardinerie de l’Ouest qui ne propose à ses clients ces arbres venus du sud et partis à la conquête des terroirs armoricains. Seul petit bémol : le charançon rouge du palmier peut ici et là occasionner quelques déboires. Mais rien de grave. Quant à la cicadelle bretonne, elle n’est pas vectrice de la bactérie tueuse de l’olivier xylella fastidiosa, contrairement à sa cousine des régions méditerranéennes.

La Bretagne sera-t-elle devenue dans vingt ans une terre d’oliviers, et plus encore de palmiers ? C’est de plus en plus probable, eu égard aux progrès de l’implantation de ces arbres, non seulement sur les côtes, mais aussi dans les jardins des villes de l’intérieur. Car c’est un fait avéré : trachycarpus, phoenix et chamaerops sont d’ores et déjà présents en nombre, et le phénomène ne cesse de s’accentuer dans les départements bretons. Il s’étend même désormais au Cotentin voisin !

Il manque toutefois quelque chose à ces arbres pour leur conférer la touche d’exotisme de leurs parents méditerranéens : leurs hôtes les perruches à collier. Ces charmants perroquets – si nombreux, et parfois si bruyants, dans les villes espagnoles et italiennes – n’ont en effet pas encore suivi les palmiers dans leur migration vers les rives de l’Atlantique et de la Manche ! Mais cela ne saurait tarder car, les experts de la LPO** le confirment, l’invasion est en cours. Ces oiseaux colorés sont effectivement déjà présents, le plus souvent sous la forme de colonies férales, en région parisienne ainsi qu’à Bruxelles, à Londres et dans plusieurs villes allemandes et néerlandaises. Nul doute que les palmiers de Saint-Malo verront bientôt s’installer ces perruches dans leurs ramures au détriment des passereaux endémiques. À moins que les irascibles goélands de la cité corsaire ne s’en irritent et s’opposent à grands cris et coups de bec à la venue de ces envahisseuses. Nous ne devrions pas trop tarder à le savoir.

EPSM : Établissement Public de Santé Mentale

** LPO : Ligue de Protection des Oiseaux

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167 réactions


  • gruni gruni 7 novembre 2019 08:42

    Bonjour Fergus

    Des palmiers et bientôt des perruches en Bretagne. Je ne voudrais pas faire du hors-sujet, n’y aurait-il pas un rapport avec le changement climatique ?


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 09:19

      Bonjour, gruni

      En réalité, la plupart des espèces de palmiers résistent très bien à des climats non méditerranéens et font preuve d’une belle rusticité. Leur migration vers les régions de l’ouest n’a donc rien de surprenant. Et sans doute le réchauffement climatique va accentuer ce phénomène. Il est vrai que l’allure des jardins de Bretagne en été ces deux dernières années laisse à penser que nous sommes... dans le sud : la plupart des pelouses ont été transformées en paillasson jauni, bien loin de l’image de la verte Bretagne.

      J’ai d’ailleurs moi-même deux palmiers dans mon jardin, plantés là par l’ancien propriétaire il y a une dizaine d’années. Plusieurs de mes voisins en ont également planté. Le jardin d’une grande propriété proche de chez moi est d’ailleurs uniquement décoré de palmiers (une vingtaine) ! Autrement dit, le phénomène est appelé à s’accentuer et gagne d’ailleurs la Normandie. Nous n’avons donc pas fini de constater les changements.


    • SamAgora95 SamAgora95 7 novembre 2019 10:26

      @gruni

      Bravo, vous êtes tombé dans le piège que l’auteur de l’article a su éviter.

      Est-ce vraiment sérieux de parler de changement climatique sur une période aussi courte ? Ou criez-vous juste avec les loups que sont les médias mainstream devenus des porte-voix de propagandistes en tout genre.

      Dans les faits il n’y rien de vraiment anormal concernant le climat, les glaciers qui fondent, une période un peu chaude, etc... sont connus depuis longtemps et sont principalement le fait de l’activité périodique du soleil.

      Tous les scénarios catastrophistes ne sont que des projections volontairement exagérées, pour ne pas dire des divinations, qui selon leur auteurs se réaliseront toujours dans 50 ou 100 ans.

      Les même scénarios que dans les années 70, qui se sont tous avérés à coté de la plaque.

      Arrêtons de propager cette farce qui ne poursuit qu’un seul but, instaurer une taxe carbone à toute la planète et privatiser les biens que la nature met gratuitement à la disposition de tous, riches et pauvres.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 11:38

      Bonjour, SamAgora95

      « il n’y rien de vraiment anormal concernant le climat, les glaciers qui fondent, une période un peu chaude, etc... sont connus depuis longtemps et sont principalement le fait de l’activité périodique du soleil. »

      A nuancer : jamais dans l’histoire, il n’y a eu une telle accélération sur une période aussi courte. A cet égard, allez à Chamonix voir les repères historiques de la hauteur de la Mer de glace qui ont été apposés sur la roche en descendant vers la grotte de glace. C’est stupéfiant ! A titre indicatif, le glacier a perdu 10 m d’épaisseur en 3 ans seulement. Du jamais vu !

      Et l’on peut faire les mêmes constats sur les glaciers suisses, à commencer par celui d’Aletsch  le plus long d’Europe qui diminue désormais à une telle vitesse que les Suisses envisagent de le... bâcher en été pour le sauvegarder !


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2019 11:53

      @Fergus. Jamais de mémoire de rose, on n’a vu mourir un jardinier.


    • popov 7 novembre 2019 11:56

      @gruni

      Bonjour

      Des palmiers et bientôt des perruches en Bretagne. Je ne voudrais pas faire du hors-sujet, n’y aurait-il pas un rapport avec le changement climatique ?


      Ce ne serait pas plutôt dû au changement de population ?
      Petite question : le chameau peut-il s’adapter au climat breton ?

    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 11:59

      Bonjour, JC_Lavau

      Cet aphorisme bien connu est, sauf erreur de ma part, de Fontenelle. Il donne lieu à des interprétations variées qui ne vont pas toutes dans le même sens. Quel est la signification que vous lui donnez ?


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 12:02

      @popov

      « Ce ne serait pas plutôt dû au changement de population ? »

       ???
      La population bretonne change assez peu. Elle est très majoritairement constituée de Bretons et de personnes amoureuses de cette très belle et très attachante région dont beaucoup ont d’ailleurs des attaches familiales en Bretagne.


    • Et hop ! Et hop ! 7 novembre 2019 12:06

      @gruni

      Il y a des palmiers à Belle-ïle (Morbihan) depuis au moins le XVIIIe siècle.


    • Sozenz 7 novembre 2019 12:14

      @Fergus
      je n ai jamais compris pourquoi certaines personnes ne plantaient pas plutot des arbres fruitiers . certains sont très beaux et en plus c est utile 

      quant au changement climatique il y en a toujours eu durant des siecles arretez de gober ce truc soit disant urgent .
      en tout cas ce réchauffement climatique, je ne le sens pas trop cet automne . ça pèle ^^


    • popov 7 novembre 2019 12:18

      @Fergus

      Bonjour

      A nuancer : jamais dans l’histoire, il n’y a eu une telle accélération sur une période aussi courte. 


      De mémoire d’homme, il n’y a jamais eu une telle accélération. Mais la mémoire d’homme est courte par rapport à l’histoire de la planète.
      Et de plus, la fameuse courbe en forme de crosse de hockey qui montre cette accélération exceptionnelle est le fruit d’un truquage des données.
      Un peu comme la théorie du genre, mais c’est hors sujet, quoique quand on joint les points du pointillé, on commence à flairer une manipulation tous azimuts.

    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2019 12:24

      @Fergus. Du point de vue politique  le seul qui compte dans notre monde de fous  les oscillations océaniques ont un défaut qu’on ne leur pardonne pas : leur lenteur, vraiment peu complaisante. Cinquante ans pour une oscillation nord-Pacifique, autant qu’une vie d’homme, c’est intolérable pour la carrière d’un chercheur, qui doit sortir deux publications par an pour ne pas mourir. Les oscillations océaniques interagissent entre elles, sans pour autant se synchroniser. Ça n’est vraiment pas complaisant pour l’horizon d’un homme politique, rivé à ses campagnes électorales.
      Là dessous, les activités volcaniques sous-marines... Dans ton omniscience innée sous pilotage de ta crédulité, tu en sais tout, n’est-ce pas ? Décris nous ta dernière campagne d’exploration et de mesures, STP. Par la même occasion, si tu déterrais les résultats de la campagne d’observations de la dorsale Gakkel, c’est toute l’Europe et l’Asie du Nord que ça intéresse. T’sé, les variations de salinité de l’Arctique...
       
      Les activistes carbocentristes nient férocement que le Soleil soit une étoile variable. Et en plus, il ne prend même pas la peine de leur obéir.
      Les super-cycles solaires sont encore très très mal connus. Suite au précédent minimum de Maunder (1645-1715 environ), des glaciers alpins ont rasé des villages.
      Une prévision existe, sous réserve que le modèle soit le bon. Qui vivra verra.

      Mais je ne suis pas sûr que de vérifier des connaissances et des ignorances soit compatible avec cette fièvre de pouvoir sur leur contemporains, qui ravage le cerveau des militants carbocentristes.


    • popov 7 novembre 2019 12:37

      @Fergus

      La population bretonne change assez peu.


      Oui, elle change peut-être peu, mais ce changement ne subit-il pas une accélération jamais observée dans l’histoire ? Vous n’avez jamais entendu parler de la mosquée de Rennes et de son imam salafiste Rachid Abou Houdeyfa ? Cet imam est peut-être français, mais diriez-vous qu’il est breton ?
       
      Ceci dit, je n’ai jamais mis le pied en Bretagne, et c’est une région de France que j’aimerais un jour visiter.

    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 13:00

      Bonjour, Sorenz

      « je n ai jamais compris pourquoi certaines personnes ne plantaient pas plutot des arbres fruitiers »

      A mon avis, pour une raison simple : le savoir-faire s’est perdu. Les arbres sont mal taillés, mal entretenus, et les fruits pourrissent sur l’arbre ou sont cueillis au mauvais moment. Bref, il est sans doute beaucoup plus pratique pour la plupart gens de les acheter sur les marchés. 
      De manière générale, les gens  mais c’est également vrai pour les municipalités ne veulent plus s’emmerder avec leur jardin. C’est pourquoi ils privilégient de plus en plus les végétaux vivaces aux plantes annuelles.
      A cet égard, en matière d’arbre, le palmier est une bénédiction : il ne nécessite quasiment aucun entretien !

      « il y en a toujours eu durant des siecles »
      Certes ! Mais jamais à un telle rythme !


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 13:03

      Bonjour, Cadoudal

      Reproduire sans cesse le même commentaire ne change rien à l’affaire. Je ne vois pas en quoi j’aurais plus de pouvoirs que vous pour débarrasser Brest de l’imam de Pontanézen !
      Vous êtes sur place : pourrissez la vie de cet allumé avec vos amis !!!


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 13:11

      @ JC_Lavau

      Je n’ai rien à décrire : je suis nul en matière scientifique !

      C’est pourquoi je m’en remets aux experts. Or, l’écrasante majorité d’entre eux dénonce, non pas la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique  phénomène naturel cyclique , mais son aggravation et son accélération du fait de l’activité humaine.

      Pourquoi devrais-je croire la minorité des scientifiques qui nie l’influence de l’homme sur le processus ?

      J’ai lu des articles défendant les deux hypothèses. Et à aucun moment les arguments des négationnistes ne m’ont convaincu. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas raison, mais que leur communication est, dans ce cas, très mauvaise !


    • popov 7 novembre 2019 13:16

      @Cadoudal

      Bonjour

      J’avais vu ça ici.


    • gruni gruni 7 novembre 2019 13:33

      @SamAgora95

      Merci pour vos félicitations, mais voyez-vous je suis tombé volontairement dans le piège. Histoire d’en remettre une couche par rapport à mon article d’hier qui comme souvent a énervé les climatosceptiques comme vous, qui prétendez savoir toujours mieux que les scientifiques. 
      Fergus me pardonnera ce hors sujet.


    • gruni gruni 7 novembre 2019 13:43

      @popov

      Bonjour

      « Ce ne serait pas plutôt dû au changement de population ?  »

      Il faudra bien que la population, même si elle a changé, s’adaptent au changement climatique. Comme les chameaux.


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2019 13:55

      @Fergus. J’ai donné des exemples des truandages exigés par la bureaucratie, Ja oder nein ?

      Le GIEC n’est pas sans précédents dans l’histoire de l’humanité 
      http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-giec-n-est-pas-sans-precedents-153653

      La fraude à « 70 % des arbres menacés par le changement climatique » 
      http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-fraude-a-70-des-arbres-menaces-153196

      Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans » 

      http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/fraude-nulle-trace-de-corpus-152331

      Qui est coupable ? Quelles sont les têtes à couper ? Sont des questions de politicien.

      Le scientifique, lui, questionne les mécanismes physiques et chimiques à l’oeuvre. Si toute la littérature, par exemple celle de l’ENS de Lyon, planet-terre.ens-lyon.fr est truandée, quelle est son autorité morale et scientifique résiduelle ?
      Etc.


    • gruni gruni 7 novembre 2019 13:56

      Ce qui veut dire que le changement climatique n’y est pour rien, je m’en doutais un peu.


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2019 14:01

      @gruni. Tu n’as encore jamais compris qu’en sciences, la preuve de fausseté est libre. Le chimiste embarqué qui a prouvé que Bathybius n’était pas un protoplasme mais un précipité de sulfate de chaux, n’avait pas de doctorat en biologie. Mais Thomas Huxley a reconnu son erreur. Lui, c’était un vrai scientifique, pas un truand aux ordres comme ceux que tu vénères.
      Les truands aux ordres, eux, réclament de la scinistre de la Mience qu’elle exécute les incroyants.


    • popov 7 novembre 2019 14:58

      @gruni

      C’est bien de dire « changement climatique ». Et c’est plus prudent que « réchauffement climatique ». On a raison à tous les coups, que la température monte à 50° ou qu’au contraire on entre dans une époque glaciaire qui va durer 100 000 ans.


    • gruni gruni 7 novembre 2019 15:50

      @popov

      Popov, laisseriez-vous entendre que je veux avoir raison à tous les coups. Me concernant c’est absolument faux. Je vais vous dire la vérité...
      J’emploie indifféremment, changement, dérèglement, ou réchauffement, uniquement pour éviter les répétitions dans un texte. Maintenant je suis aussi parfois un peu faux-cul.


    • Sozenz 7 novembre 2019 16:28

      @Fergus
      bonjour Fergus
      le vrai souci c est que le réchauffement climatique n est pas vraiment une priorité ; ça peut faire gagner des unes en taxation , mais laisser toujours de gros polluer executer leur business .
      par contre il y a un problème majeur qui n est pas mis en avant c est celui du nucléaire et de ses dechats 
      le nucléaire risque plus de nous sauter à la gueule que le rechauffement climatique .
      et pourtant on va aller mettre une centrale en afrique faut etre certains de ben quadrlller ...
      on nouse parle de problèmes d eau en Afrique . mais on ne se dit pas ah ben nle nucléaire a besoin d eau pour le refroidssement des réacteurs et là , le problème de l eau disparait tout comme les vapeurs d eau des centrales .
      perso je veux bien qu ’ on alerte sur des problèmes . maiis il faut aussi rester cohérent afin que ça reste crédible leur volonté de changer ... non ?

      perso je sais que pour leur tunes iis vendaient père et mère alors la terre ...

      quand tout est reduit à sa « valeur en pognon » ça veut tout dire .


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 16:43

      @ gruni

      « Fergus me pardonnera ce hors sujet »

      D’autant plus que ce n’est pas forcément hors-sujet.
      Les commentaire  récurrents de Cadoudal sur l’imam de Brest le sont infiniment plus.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 16:49

      @ Sozenz

      Sur les problèmes posés par le nucléaire, je vous rejoins d’autant plus plus facilement que le spectacle de la centrale de Brennilis (Finistère), toujours pas démantelée près de... 35 ans après sa fermeture montre que l’on ne sait pas se débarrasser de ces encombrants et dangereux cadavres industriels. Et encore ne s’agissait-il là que d’une petite centrale.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 17:26

      @ Cadoudal

      Je n’ai aucune envie de porter atteinte de quelque manière que ce soit aux goélands et aux mouettes de Saint-Malo. Et pour cause : je suis très attaché à ces oiseaux et, à titre personnel, peu désireux de voir arriver les perruches.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 novembre 2019 18:20

      @Cyrus (TRoll de DRame)

      Ça se bouffe avec des petits pois ?


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 18:53

      Bonsoir, Cyrus (TRoll de DRame)

      J’apprécie au contraire beaucoup ces perruches dès lors que je n’ai pas à séjourner à proximité de leurs nids. A Barcelone par exemple, le bruit qu’elles font est insupportable pour les habitants sur la Rambal del Raval. Et à Madrid, ils ont entrepris des mesures radicales pour tenter de diminuer drastiquement leurs colonies.

      Personnellement, je ne verrais pas d’un mauvais oeil ces oiseaux arriver en Bretagne si cela n’avait pas pour conséquence  outre le bruit  de virer les passereaux des villes colonisées. Là où s’installent en effet les perruches, c’en est fini ou presque des moineaux, des fauvettes, des rossignols, des rouge-gorge, des fauvettes ou des pouillots ! Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais les experts de la LPO !


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 18:57

      Erratum : ... Rambla del Raval.


    • Aimable 7 novembre 2019 19:12

      @Et hop !
      Les palmiers ont toujours suivi les invasions smiley


    • vesjem vesjem 7 novembre 2019 19:16

      @Fergus
      en effet, au cap nord aussi, c’est en vogue


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 20:01

      @Cyrus (TRoll de DRame)

      Le problème que posent les perruches aux passereaux n’est pas une question de nourriture, mais d’habitat : bien que leurs mode de nichage soit différent, elles chassent les autres oiseaux de leurs espaces habituels. Du coup, même les faucons disparaissent des villes où ils étaient implantés. 

      En réalité, tout cela n’est pas bien grave tant que les colonies de perruches sont limitées en nombre. Mais en l’absence de mesures drastiques de limitation, elles ne font que prospérer.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 20:53

      Bonsoir, vesjem

      « en effet, au cap nord aussi, c’est en vogue »

      Pas encore, mais cela viendra peut-être. Et dans ce cas, mieux vaudra avoir quitté le territoire français devenu invivable. smiley


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 novembre 2019 21:17

      @Cadoudal

      Macron est allé vendre notre cul une nouvelle fois . OMC ...on la met dans ton cul . Pitoyable.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 novembre 2019 21:48

      @Cyrus (TRoll de DRame)

      Bref des merdes a éliminer.


    • velosolex velosolex 7 novembre 2019 22:08

      @popov
      Il y a des barges partout. Et même en bretagne en dehors de Bécassine qui a perdu sa coiffe, il y a des quartiers, et des voitures brûlés, comme y a pas longtemps à Quimper.
      A Brest , il y a un iman provocateur, Rachid Eljay, qui doit être fiché surement par la DGSE.
      Sûrement que ce type ne milite pas pour la langue bretonne, ni de donne de cours d’agronomie au par botanique de la ville pour expliquer l’arrivée des palmiers, une espèce qu’on trouve d’ailleurs comme les bretons, à toutes les latitudes. A ce titre ne peut on pas dire que le palmier est breton ?…. C’est à peine si j’exagère, comme tous les mollahs en prêche, et les pêcheurs en ribaude. 
      « Et c’est ainsi qu’Allah est grand », concluait Alexandre Vialatte à chacune de ses chroniques. Il a écrit de longues années dans « la montagne ». Pour Vialatte, le breton naissait dans une armoire, vivait en mer et mourrait dans l’alcool..Pour peu que je m’en souvienne..Les noms bretons commencent souvent par Le, ou par Ker. C’est pour désigner la toponymie. Enormément de guerres de clochers, voir de rochers. Le roc’h Tredudon domine le pen ar bed d’à peine ses 390 mètres, à moins que ce soit le Trevezel, ou le roc’h ruz, ou encore le tuchen kardor, près de Botmeur.  Ce n’est pas haut, mais c’est pourtant considérable, vu qu’on parle d’extase, et du niveau de la mer, voir du haut du calvaire. Le Breton est résistant. Il a bouté Plogoff, et notre dame des landes, car Nantes est assurément en bretagne 


    • velosolex velosolex 7 novembre 2019 22:28

      @Fergus
      La principale raison tient au marché. Si on laissait les noyer ou les pommiers, en bordure de route, les producteurs de vergers n’y trouveraient surement pas leur compte. En Ardèche, j’ai vu dans le nord du département, de beaux cerisiers en bordure de départementales, avec des fruits délicieux, offerts aux passants. Une pratique que j’observais dans mon enfance, et qui s’est perdu. Il n’y a plus non plus de terrains communaux. Les landes en bretagne étaient aussi un espace ouvert à la communauté villageoise. Mais une constance, celle de l’atavisme et de la rapacité de certains. C’est pour mettre un terme à celle des paysans qui chaque année rognait un peu plus les routes, pour leur culture, qu’on planta les platanes, ces beaux arbres qui dilataient l’espace. 


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 22:45

      @ Cyrus (TRoll de DRame)

      Je ne connaissais pas ce conure soleil. Très bel oiseau !


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 22:48

      Bonsoir, velosolex

      Merci pour ces précisions.
      En Auvergne aussi, il y avait des espaces communaux accessibles à tous. Peu à peu, ils ont disparu ou sont tombés en désuétude.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 22:59

      @ velosolex

      En réalité, on ne sait pas trop quel est le point culminant de Bretagne, ces sommets étant très proches les uns des autres en altitude. Personnellement, je vote pour le Roc’h Trévézel pour son allure hérissée de crocs de schiste. smiley

      Botmeur, c’est un lieu où j’ai séjourné à différentes reprises avant de m’installer en Bretagne. J’ai toujours été fasciné par les monts d’Arrée  surtout par temps d’orage ou de brouillard, et tout particulièrement ce secteur de tourbières et de collines qui entourent le Yeun Elez. 

      « Le Breton est résistant. Il a bouté Plogoff, et notre dame des landes, car Nantes est assurément en bretagne »
      Bien que non breton, je confirme smiley


    • velosolex velosolex 7 novembre 2019 23:16

      @Fergus
      Un conseil de lecture. L’excellent livre de Xavier de Beaulieu, géographe, chercheur sur la lande Bretonne, et son écosystème. « La mémoire de la lande de Bretagne » https://bit.ly/32xmb56...Lucien Pouedras, peintre de la ruralité et de l’émerveillement, au pinceau formidable, qui est tout sauf un peintre naïf, bien que son style l’évoque, a illustre ce livre. 
      Ce dernier a publié aussi un recueil de peintures, qui se veut l’éphéméride commenté des saisons, sur ce passé récent, d’avant la grande catastrophe que fut pour lui, et pour nous, le remembrement. C’est le livre des travaux des paysans, circonscrit dans de petits plis de paysage, les pays, dentelle de savoirs divers et oubliés, où tout avait un sens. 
      Lucien Pouedras ; 50 ans de peinturehttps://bit.ly/2NTsryH
      Sans aucun doute, l’auvergne, le pays, de Vialatte a elle aussi une très riche histoire. Un pays que j’adore tout autant que le limousin


    • Duke77 Duke77 7 novembre 2019 23:24

      @Fergus « jamais dans l’histoire, il n’y a eu une telle accélération sur une période aussi courte »

      Faux. Tu répètes bêtement la propagande réchauffiste. La fameuse courbe en crosse de hockey sensée prouver qu’on n’a pas vu pareil réchauffement rapide depuis 1000 ans a été inventée de toute pièce : https://www.objectifliberte.fr/2009/10/rechauffement-climatique-quand-le-giec-recourt-a-la-fraude.html


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2019 23:31

      @Duke77. Malheureux ! Mais tu oses contrarier la guerre de religion ! Ça mérite le bûcher !


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 23:32

      @ velosolex

      Merci pour ces liens.

      Alexandre Vialatte, je l’ai découvert tout jeune. Lorsque j’étais enfant, je lisais La Montagne, et tout particulièrement sa chronique avec beaucoup d’intérêt. Sa manière de mettre en perspective les événements ou les comportements de nos semblables m’ont aidé à me poser des tas de questions sur la marche du monde. Je lui en suis encore reconnaissant aujourd’hui. 


    • velosolex velosolex 7 novembre 2019 23:33

      @Fergus
      Tout cela se joue au double décimètre. J’aime bien le coin de Tredudon, où à l’automne, je ramasse mes mûres. Le village a quelque chose de montagnard, avec les maisons aux petites ouvertures, et les toits couverts d’ardoises de montagnes. En vélo, l’hiver, c’est toujours le risque de se trouver alors dans des poches de brouillard, qu’il faut dépasser, pour de l’autre coté du col, après les aiguilles de shistes descendre vers Commana, et son clocher, et l’éclaircie de lumière 
      . Bien peur de voitures en ce pays, et une ambiance certaine. Les moines cistersiens et les hospitaliers, ont exploité ces terres et réussi à mettre en valeur des landes, donnant un statut d’exploitation particuliers aux métayers, basé sur l’entraide, et un droit particulier « la quévaise », pariant sur l’entraide nécessaire assortie de profit résultant de l’exploitation de nouvelles terres communes, gagnées sur les landes. Un système qui étonnamment ressurgit maintenant à Notre dame des landes...
      Peu de hauteurs sur la carte, mais le sentiment est là. Dans les faits, la montagne saint michel offre en quelques centaines de mètres des variations qu’on saisit dans les alpes sur 2000 mètres, des terres agricoles, à la foret en allant jusqu’au sommet désertique. Cet endroit est un carrefour géologique, et géographique. 


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 23:38

      Bonsoir, Duke77

      Croyez ce que vous voulez. Les affirmations du Giec me semblent très largement corroborées par ce que j’observe en montagne. Et je confirme que, pour les glaciers notamment, on constate une redoutable accélération du phénomène de fonte.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 23:45

      @ velosolex

       Ce secteur est passionnant à bien des égards. Et lugubre parfois. Il m’a d’ailleurs inspiré une nouvelle tirée d’un vieux fait divers réel que vous pourrez lire si le coeur vous en dit. Vous y retrouverez plusieurs des lieux que nous évoquons ici : Le motard.


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2019 23:58

      @Fergus. DONC tu as tout compris... La propagande prend soin de ton illusion télécommandée.


    • velosolex velosolex 8 novembre 2019 00:18

      @Fergus
      Vous connaissez forcément « le train du soir », si vous aimez Vialatte. Disons que je le copie colle pour les autres. « Ca mange pas de pain ! »
      « Vingt fois j’ai voulu dire adieu à ma jeunesse. Vingt fois j’ai craint de me montrer ridicule. C’était trop tôt. La fois suivante, elle était partie. On ne saurait dire adieu trop vite à sa jeunesse. Elle s’en va sur la pointe des pieds.
      L’homme entre dans le soir de sa vie comme dans un pays étranger. Les gares sont plus petites et plus rares. Les voyageurs deviennent moins nombreux. Ils ont changé de costume. On ne voit plus de bérets basques. Les quais sont de plus en plus déserts. Les affiches, dans les salles d‘attente, ne parlent plus des mêmes montagnes. Et sou­dain, au bout d’un tunnel, l’horizon lui-même a changé. Quels sont ces longs pays bleuâtres ? Des plaines s’éten­dent, qu‘on n‘avait jamais vues ; transfigurées par on ne sait quel reflet. Plus loin, au loin (mais à quelle distance exactement ? les distances trompent), plus loin, c‘est la terre de la mort.
      Si l’on descend dans quelque ville, elle est paisible, provinciale, et pour ainsi dire tourangelle. On en aime la lenteur et la sérénité, le ciel vert (je ne sais comment dire), les parterres du jardin public. On ne savait pas qu‘on n’aimait plus que les fleurs.
      La nuit tombe et, sur les étoiles, on voit se détacher un bicorne. Il coiffe quelque amiral de marbre ou quelque académicien de bronze. On cherche le nom : c’est le petit D., qui ne savait pas la géographie, ou le petit L…, qu‘on battait en grammaire. L‘amiral avait peur de l’eau, l’académicien solennel était sergent au 3° zoua­ves. Le premier de la classe est devenu comptable, le timide fut martyr dans l’Oubangui, le dernier a son por­trait dans tous les magazines : on cite ses traits, on admire ses pièces. Le sportif s’est fait pharmacien, l’Au­vergnat dirige trois brasseries. Les autres sont morts. Une large rue mal éclairée, où l’on distingue dans une vitrine des hommes blafards habillés en chasseurs, porte le nom d’un grand graveur dont on fréquentait la maison ; on garde encore dans un tiroir sa pipe, sa rosette, son monocle. On se rappelle des fêtes sur la Marne, des charmilles, des drapeaux, des barques, des enfants. C’est à pleurer. Plus loin, une inscription gravée rappelle le nom d’un écolier qui se fit tuer dans la Résistance. On le revoit, à l’étude du soir, par une fenêtre du collège, devant un gros dictionnaire latin.
      D’où sortent toutes ces choses ? D’un film ? De la mémoire ? On erre dans son présent comme dans un vieux musée. On s‘égare. Sur une petite place où clignote la lumière d’un restaurant jaunâtre, une statue (encore !) s’élève sous les tilleuls, qu’on discerne mal dans cette ombre. On l’éclaire avec une lampe torche. On retrouve le visage de son meilleur ami. Déjà…
      Ils sont tous descendus pendant que le train était en marche. D’autres peuplent de longs cimetières. Un chat y passe, dans une allée, l‘après-midi.
      Il faut reprendre le train du soir. Le pays est de plus en plus désert, les gares de plus en plus distantes. Et, un matin, les rails ayant changé de versant, on revoit, mais de si haut et de si loin, un bref instant, le pays de la vie, comme autrefois. »


    • popov 8 novembre 2019 00:40

      @velosolex

      Bonjour et Vive le Bretagne !


    • Old Dan 8 novembre 2019 05:42

      @Fergus
      Il existe des recueils concentrés d’Alexandre Vialatte (profondeur, humour, esprit...)
      Merci pour votre topo sur les palmiers bretons...
      .
      [ ... et pour l’originalité inattendue de certains commentaires marrants qu’il déclenche : Mais c’est pas du Vialatte, héhé ! ]


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 09:08

      Bonjour, Cyrus (TRoll de DRame)

      « si tu les appelle pour autre chose qu’ une espece rare (rapace , corvidé, ou raretée), il les prenne rarement en charge »

      Ce n’est heureusement pas le cas partout. A l’Ile Grande, dans les Côtes d’Armor, sont pris en charge des oiseaux blessés qui n’appartiennent pas tous à des espèces protégées.

      Dans mon petit jardin, j’ai quelques pensionnaires peu nombreux dont je prends soin à la mesure de mes moyens. Avoir des oiseaux chez soi est un réel plaisir. Bravo à toi pour ton regard et tes efforts au service de ces oiseaux.

      Pour ce qui est de mon avatar  effectivement très coloré —, l’un des trolls du site a dit pour me blesser qu’il s’en servait précisément pour effaroucher les oiseaux importuns. Non seulement cela ne m’a pas vexé, mais j’en ai ri de bon coeur.


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 09:14

      Bonjour, velosolex

      Merci d’avoir rappelé ce très beau texte de Vialatte. J’ai lu « Dernières nouvelles de l’homme » il y a bien longtemps. Cela m’incite à le relire.


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 09:16

      Bonjour, Old Dan

      Merci à vous pour ce détour par les palmeraies bretonnes.


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 15:18

      s q@ Cyrus (TRoll de DRame)

      La station LPO de l’Ile Grande est très intéressante. D’une part, pour la découverte de son Espace Nature. D’autre part, pour ses installations cliniciennes destinées aux oiseaux blessés ou mazoutés. Tout naturellement, ce sont des oiseaux de la réserve des Sept-ïles qui sont majoritairement soignés dans cette station. Mais pas seulement. En 2018 près 1100 ont été accueillis sur place. A noter que la LPO organise des sorties en bateau vers les Sept-Iles et que, à la station, il est possible de voir en vidéo évoluer en direct les fous de Bassan de l’île Rouzic (22000 couples).

      Pour ce qui est chats, je n’en ai pas, étant trop souvent absent de chez moi. Mais j’ai régulièrement la visite de quatre chats du voisinage dont un superbe roux et un noir qui ne peuvent pas se souffrir et prennent parfois mon jardin pour un champ clos de duel. Ces chats ont l’habitude de passer de jardin en jardin et se sentent partout chez eux. A demi-sauvages, il n’est toutefois pas facile de les caresser.

      En matière d’art, chacun ses préférences. Rien de plus normal. Personnellement, je respecte à peu près toutes les formes de peinture dès lors qu’elles ne tombent pas dans la fumisterie manifeste (cf. mon récent article sur Boronali).


    • vesjem vesjem 8 novembre 2019 15:29

      @Fergus
      chui dubitatif quant au changement climatique ;
      Quand, sur 100% des mainstreams on est pour (pas une voix discordante ! ), je me dis qu’une propagande est à l’oeuvre ;
      Qu’on parle peu de pollution chimique çà m’inquiète davantage, comme si « on » voulait occulter ; car en effet , pour cette affaire, je suis plutôt complotiste ;
      Quand 100% des merdias essaient de culpabiliser les complotistes, là, je me dis que leur propagande c’est du complot anti-complotiste, et je me rends compte, que la crainte est désormais dans leur camp
      Voilà comment tout un chacun devrait réagir face à un système médiatique bien pensant et complètement aux ordres
      Je n’ai aucun grief contre les journaleux, car j’agirais de la même manière pour garder un boulot qui se fait rare et de plus en plus par piston 


    • velosolex velosolex 8 novembre 2019 16:35

      @Old Dan
      Voilà que j’ai trouvé un texte d’Alexandre Vialatte, précisément sur « Le palmier en bretagne » issu de ses mémoires apocryphes, trouvé derrière le calvaire de Locronan

      On ne sait comment le palmier est arrivé en Bretagne. Pas plus que l’Auvergnat ou le Breton à Paris. Peut être par le train tout simplement.. Peut être était ce un mythe, une légende des siècles chère au vieil Hugo ?. Était ce la peine de faire le voyage, et de préparer un thermos et un casse croûte au bleu d’auvergne ?
      Heureusement j’ai des archives, de la documentation. Mais je n’ai rien trouvé dans le mémoires de Jules César, ni dans les dix dernières éditions de l’almanach Vermot, après avoir épluché le journal des familles. 
      Personna non grata ! J’ai téléphoné au commissariat de Fougères. L’adjudant qui avait une voix rocailleuse m’a renvoyé au chef de gare. 
      J’ai regardé les tableaux d’artistes locaux afin de voir quelques palmiers se dresser sur les boulevards. Rien ! Que des chapeaux ronds, et des menhirs et des dolmen bas du front. Les cartes postales ici n’ont pas l’imagination des bretons. On ne voit que la mer, les rochers, les pécheurs à pied. Le typique s’impose partout dans les rues, tout autant que les triptyques sculptés dans les chapelles. C’est là que j’ai vu une représentation de Jésus, entre deux palmiers. Verts. Et très hauts. 
      La Judée est un finistere sud de la terre sainte. Et à Pleyben on a hissé Marie sur le calvaire comme sur le mont Golgotha avec son ventre rond. 
      Parfois on voit des petits mendiants et des femmes en coiffe faisant semblant de regarder ailleurs, avec une poésie de Botherel, le poète du cru, pour agrémenter, et donner de la hauteur à l’âme, mais pas de palmiers. 
       On préfère faire des photos de famille à proximité d’un calvaire, d’une chapelle, ou près de la roche tremblante, dans la forêt d’Huelgoat, avec des farfadets vous passant entre les jambes. Les Bretons cassent leurs noisettes ainsi, en s’arquant sur leurs jambes, et l’aide d’un pierre de cent tonnes. 
      Gauguin s’est refusé à peindre les palmiers de Pont Aven. Il préférait les bergères, les jolies filles aux cheveux d’or et aux seins lourds. Ou peindre un christ couleur moutarde de Dijon. Il s’est trop laissé aller aux galettes et à boire du cidre. Le regret d’avoir raté les palmiers de Matisse le taraudera toute sa vie. Plus tard il les approchera à Arles furtivement, avant de s’en faire une débauche aux Marquises, transformant les filles à la peau satinée en Bretonnes et en princesses sans dentelles, livrées à la mer et aux divinités locales. 
      Enfin j’ai trouvé un palmier.
      Il se cachait au fond d’un parc botanique, à Dinan, profitant de l’abri d’un kiosque à musique où deux braillards, armés de cornemuse, égayaient les enfants farauds en costume marin.
      C’est un mystère de voir ces grandes gigues, balancer leur feuillage, dans ce pays de vent, où l’on tient son chapeau.
      Le dur, le roc, tout ce qui résiste à la pression tient lieu de fierté dans ce pays têtu, s’en faisant une fierté. Cette souplesse n’est elle pas comme une provocation, un manque de religion ? Voilà ce que dit du palmier parait il monseigneur l’évêque du coin….
      Sans doute juge t’il que ce grand roseau, trop long pour qu’on en fasse un balai de ferme, est une sorte d’hérésie amenée par le diable ou quelque parisienne étrange, telle Sarah Bernard à Belle ile….On murmure sous le manteau, que ses palmes serviraient aux danseuses des folies bergères, roulant des hanches comme Joséphine Baker, dans la ville lumière qu’on a jamais vue .. C’est le lot du Breton d’avoir un imaginaire débridé autant que la mer aux équinoxes, avant d’aller à confesse, alors que l’honnête homme ne fait que regarder, et agiter sa badine, en regardant les palmiers du parc, et les canards dans le plan d’’eau.
      Il faudra du temps pour que le palmier soit apprécié par le bas Breton. Et que Lucien Botherel, le rouge gorge du pays, perde de sa valeur et de son chant, pour figurer enfin à sa place sur les cartes postales.
      Et c’est ainsi qu’Allah est grand !


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 17:19

      @ velosolex

      Joli texte !
      Mais qui diable peut être ce Lucien Botherel ? N’y aurait-il pas là confusion avec Théodore Botrel, l’auteur de La Paimpolaise ? A noter que ce Botrel-là est né à Dinan, à 200 !m du kiosque à musique de la place Dugesclin.


    • velosolex velosolex 8 novembre 2019 17:57

      @Fergus
      Effectivement, j’ai fait jouer à tort ma mémoire, sans contrôler. C’est dommage. Le prénom Théodore est tellement mieux en accord d’ailleurs avec Botherel, et le monde de Vialatte


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 19:41

      @ Cyrus (TRoll de DRame)

      Non, ce n’est pas l’âne qui a peint le fond. Dommage ! smiley

      Non, je ne connais pas le truc du tuyau de poêle. 

      Le démazoutage, un sacré boulot en effet. J’avais vu un film là-dessus, précisément à la station LPO de l’Ile Grande.


  • Fergus Fergus 7 novembre 2019 09:09

    Légende de la photo d’accompagnement :

    En haut à gauche : château de Saint-Malo

    En haut à droite : Dinard, quai de la Perle

    En bas à gauche : palmeraie du domaine de La Roche-Jagu

    En bas à droite : hôpital Gourmelen de Quimper

    (photos Fergus sauf la dernière, Côté Quimper)


  • pemile pemile 7 novembre 2019 09:42

    Sans Gulf Stream, des palmiers résistants à -18°C, la palmeraie des alpes (à coté de Grenoble)

    http://www.palmeraiedesalpes.com/palmiers-bananiers/palmiers-resistants-au-gel/


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 09:54

      Bonjour, pemile

      Vous avez raison pour les palmiers de Chine, mais cela concerne nettement moins les palmiers des Canaries, plus fragiles. J’ai d’ailleurs signalé cette rusticité dans mon commentaire à gruni.

      En réalité, si les palmiers sont en voie de prolifération dans l’Ouest, c’est probablement pour mettre en harmonie les parcs et jardins avec l’évolution du climat qui, d’année en année, donne des étés plus chauds et plus secs en Bretagne.


    • pemile pemile 7 novembre 2019 09:59

      @Fergus « des étés plus chauds et plus secs en Bretagne. »

      C’est aussi la douceur des hivers qui caractérise la bretagne (la vanne du c’est la même température en été qu’en hiver mis à mal par le réchauffement ?)


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 11:31

      @ pemile

      Il est vrai que les hivers sont en général doux en Bretagne. Sur ce plan, pas de changement.
      En revanche, ce sont bien les été qui changent. Depuis quelques années, tous les records de température ont été explosés, avec des pointes à près de 40°, à l’image du record de Rennes : 40,1° en juillet 2019 ! 


    • Et hop ! Et hop ! 7 novembre 2019 14:15

      @Fergus

      Non, le record de chaleur en juillet en Bretagne, c’est à Nantes le 12 juillet 1949.

      https://www.meteo.bzh/climatologie-records


    • Et hop ! Et hop ! 7 novembre 2019 14:18

      PS : 40,3 ° à Nantes le 12 juillet 1949.

      Quant à l’Océan, il n’a pas monté en Bretagne depuis 3 siècles.


    • Fergus Fergus 7 novembre 2019 16:58

      Bonjour, Et hop !

      « le record de chaleur en juillet en Bretagne, c’est à Nantes le 12 juillet 1949 »

      Toute la question est de savoir si l’on a affaire à la Bretagne ducale, auquel cas Nantes en fait partie, ou à la Bretagne régionale, auquel cas Nantes n’en fait pas partie. smiley

      A noter que le record près de chez moi dans les Côtes d’Armor (à Pleurtuit, 15 km environ) est de 39,4°. Pas mal non plus !


    • velosolex velosolex 7 novembre 2019 22:20

      @Et hop !
      Je vois que vous êtes pas du pays….. Je crois pas que les services de la voierie seraient d’accord avec vous, qui colmatent avec des rochers l’effondrement, ni le pékin moyen qui a des yeux, et des jambes aussi...La mer monte, la bretagne va rétrécir. https://bit.ly/2JXmYG0


    • velosolex velosolex 8 novembre 2019 00:10

      @Fergus
      Le hachoir des gouvernants, en découpant les régions, a voulu tronquer l’unité des régions, en les transformant en éclats de pare brise, afin de briser toute volonté d’indépendance, ou même de revendication culturelle. 
      Pas d’autre exemple en Europe d’un tel centraliste étrique, travaillant à casser ce qui sûrement ajouterait de l’attractivité et des forces vives au pays. 
      Cela remonte à très loin dans l’histoire. Sans doute à Louis quatorze qui fut une catastrophe pour le pays. La Bretagne sous son règne a connu son siècle noir. Avant l’unification, et même au seizième siècle encore, ce fut la région la plus riche de France, avec les premiers ports de commerce, le plus grand tonnage de bateaux, qui faisait commerce avec l’Amérique, les ports de la Hanse, produisait des voiles pour les marines européennes, et même d’Amérique du sud. 
      Une histoire honteusement oubliée, que bien peu de bretons maitrisent. Ne parlons pas de la langue


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 09:24

      @ velosolex

      Fort heureusement, la Bretagne ne s’en tire pas trop mal au plan économique, et même au plan social. Cette région est dynamique, et le restera sans doute. A cet égard, j’aime beaucoup me replonger de temps à autre dans l’ambiance rennaise, très largement faite de l’enthousiasme des jeunes étudiants et des enseignants-chercheurs.

      Pour ce qui est de la connaissance de l’histoire de la Bretagne, il se passe là ce qui se passe ailleurs : le passé est trop souvent jugé comme ringard et par conséquent peu digne d’intérêt. Il est pourtant porteur de nombreux enseignements qui, s’ils étaient mieux connus, éviteraient sans nul doute de nombreuses erreurs stratégiques, notamment en termes de gestion des hommes et d’aménagement du territoire.


    • pemile pemile 8 novembre 2019 09:41

      @Fergus « Fort heureusement, la Bretagne ne s’en tire pas trop mal au plan économique »

      Mais bien trop basé sur l’élevage industriel, la transition va être chaude smiley


    • pemile pemile 8 novembre 2019 09:43

      @velosolex « La mer monte, la bretagne va rétrécir »

      Grace au granit, elle va bien mieux résister que la Normandie calcaire.


    • merthin 8 novembre 2019 10:25

      @pemile

      La bonne vieille bretagne et son radon naturelle :

      http://www.btr29.com/wp-content/uploads/2015/12/carte-du-potentiel-radon.png

      vive le granite !
      Dans les cimetierre...


    • pemile pemile 8 novembre 2019 10:40

      @merthin « vive le granite ! Dans les cimetierre... »

      En me suivant comme un morpion, vous sombrez mon pauvre !


    • merthin 8 novembre 2019 10:44

      @pemile

      Quand on est pas à une contradiction près, on fait plutôt profil bas !


    • merthin 8 novembre 2019 10:51

      @pemile

      Vous croyez qu’il faudrait évacuer la Bretagne et le Massif Central ?


    • merthin 8 novembre 2019 11:10

      @Cadoudal

      Je pense que Gandalf vous irai très bien comme surnom. La sagesse en moins peut être...


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 11:16

      Bonjour, pemile

      « Mais bien trop basé sur l’élevage industriel, la transition va être chaude »

      La transition est en cours : il y a de plus en plus de filières bio. Et ces mutations sont nécessaires car l’agroalimentaire représente toujours près de 40 % de l’économie bretonne.

      A cela, il faut ajouter la pêche, l’automobile, la construction navale et le tourisme  tant français qu’étranger dont la part augmente. Bref, la situation est plutôt bonne, et cela se traduit par un taux de chômage inférieur de 1,2 point par rapport au national.

      Pas si mal !  smiley


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 11:19

      Bonjour, merthin

      « vive le granite ! »

      Je fais partie des inconscients qui affrontent le danger : Auvergnat d’origine, je me suis installé en Bretagne il y a 22 ans. smiley


    • merthin 8 novembre 2019 11:27

      @Fergus

      Quel courage smiley

      Il y a quand une prévalence dans les cancer du poumon dans ces régions et la cause est connue. Tout dépend de l’aération de l’habitation et de pas mal d’autres facteurs.


    • Fergus Fergus 8 novembre 2019 11:34

      @ merthin

      Oui, mais la grande majorité des gens n’y attachent pas la moindre importance,aussi bien en Bretagne  j’ai plusieurs amis qui résident entre Chateaulin et Crozon  qu’en Auvergne et en Lozère où j’ai des parents dans des zones exposées, entre Margeride et Aubrac. La plupart sont fatalistes, mais en réalité peu inquiets.


    • merthin 8 novembre 2019 11:50

      @Fergus

      Et ils n’ont pas totalement tord. L’important étant de priorisé les risques. mais une bonne ventilation serait déjà pas mal. Une norme à mettre en place à la vente de ces logements. ou au moins une information sur les risques.


    • pemile pemile 8 novembre 2019 12:39

      @merthin « Vous croyez qu’il faudrait évacuer la Bretagne et le Massif Central ? »

      Pour pas finir au cimetière comme vous l’insinuez ?

      Alors qu’ouvrir la fenêtre suffit !

      Je vous savais tordu, mais vous vous dépassez en ce moment ! smiley


    • merthin 8 novembre 2019 13:04

      @pemile

      Alors qu’ouvrir la fenêtre suffit !

      Un problème de radioactivité serait mineur ? vous aussi faites d’énormes progrès aujourd’hui smiley


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:15

      @merthin « Un problème de radioactivité serait mineur ? »

      Le retour du morpion, lisez donc mes 10000 posts pour y trouver où je parle du radon ? smiley


    • merthin 8 novembre 2019 13:18

      @pemile

      Dans ce fil de « discussion » smiley

      La prochaine fois que vous boirez la tasse dans l’atlantique, allez vous faire décontaminé. Y a du tritium dedans smiley smiley


    • merthin 8 novembre 2019 13:20

      @pemile

      Mais c’est vrai que vous ne parlez jamais du radon. mea culpa smiley

      Vous parlez d’huile de vidange smiley smiley


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:28

      @merthin « Mais c’est vrai que vous ne parlez jamais du radon. mea culpa »

      Mais si, cherchez bien dans mes échanges avec Cabanel smiley

      Dans le genre morpion ridicule, vous avez des limites ou vous êtes du genre crosse de hockey ?


    • merthin 8 novembre 2019 13:32

      @pemile
      « Mais si, cherchez bien dans mes échanges avec Cabanel  »

      hum, je ne crois pas que j’irai faire les poubelles. J’ai déjà mis mon nez votre huile de vidange smiley ça m’a suffit à me faire une opinion sur votre honnêteté dialectique smiley


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:32

      @merthin « parlez jamais du radon »

      Comme c’était hier la journée européenne sur le sujet, un peu de lecture bretonne du jour :

      https://www.letelegramme.fr/sante/radon-un-tueur-silencieux-08-11-2019-12427559.php


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:37

      @merthin « ça m’a suffit à me faire une opinion sur votre honnêteté dialectique »

      Non, constater que vous me traquez sur tous les fils dit le contraire et expose plutôt votre profil psychologique ! smiley


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:40

      @Fergus « La transition est en cours : il y a de plus en plus de filières bio. »

      Et dans mon coin, de plus en plus d’anciens « grands hangars » d’élevage intensif abandonnés dont les toits en amiante tombent en ruine smiley


    • merthin 8 novembre 2019 13:41

      @pemile

      « C’est celui qui le dit qui y est »

      Comme c’est mignon smiley J’avais pas vu ça depuis la maternelle. où avez-vous vu que je vous traquais sur TOUS les fils ? Juste un sous-ensemble de ceux où vous démontrez une idéologie crasse et des méthodes de sophistes invétérés smiley


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:46

      @Fergus « A cela, il faut ajouter la pêche »

      Mauvaise nouvelle pour la campagne 2019 de coquilles Saint-Jacques


    • pemile pemile 8 novembre 2019 13:50

      @merthin « Juste un sous-ensemble de ceux où vous démontrez une idéologie crasse et des méthodes de sophistes invétérés »

      Comme sur ce fil, où vous êtes venu donner à deux bretons des leçons sur le radon ! smiley


    • merthin 8 novembre 2019 13:58

      @pemile

      " Comme sur ce fil, où vous êtes venu donner à deux bretons des leçons sur le radon !

      "

      ah mais c’est intéressant. VOus allez me dire en quoi ça constitue un sophisme ou une idéologie crasse ?

      à moins que vous ne préfériez digresser sur les dangers du Tritium breton smiley


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