Le coup d’Etat sanitaire permanent
« Avec la science, il n’y aura plus de superstitions ni de croyances aux miracles, plus de coups d’Etat ni de révolution. » (Paul Bert)
Par cette affirmation, l’ancien ministre des Cultes de Gambetta exprimait toute la foi aveugle dans la science positiviste, opposée à l’obscurantisme de la religion.
S’il y a bien une chose dont nous ont délivré les vaccins, c’est de la croyance en l’existence en une quelconque « vérité scientifique ».
Non seulement la médecine, qui n’est pas une science mais un art, n’a jamais érigé aucune vérité. Mais dans aucun autre domaine ce qui s’apparente à une vérité n’a de caractère plus relatif. Tout procède du consensus, scientifique certes, mais toujours changeant et toujours remis en cause.
C’est précisément parce que certains ont voulu nous entraîner à croire que notre seul salut face au Covid résidait dans les vaccins, avant même que ceux-ci fussent élaborés, que nous en sommes là aujourd’hui.
Ce faisant on a cherché à ancrer dans l’esprit des gens une croyance mensongère : la science élabore des certitudes.
En vérité, on a cherché à se servir de l’aura de la science et du prestige des scientifiques pour transformer des produits fabriqués par des marchands de soupe et des usuriers en fétiches ou en amulettes sensées apporter la guérison.
C’est ainsi qu’on a appelé « vaccins » des injections qui n’en recouvrent pourtant aucun des critères. Et qu’on les a vendus aux opinions terrorisées par le méchant virus comme une panacée avant même de les avoir testés. Vaste supercherie.
L’idéologie scientiste et transhumaniste de ceux qui veulent aujourd’hui nous les imposer de force ne croit sans doute pas au pouvoir réel de ces expérimentations pour soigner des maladies. En revanche elle croit dur comme fer à leur pouvoir pour manipuler les masses.
En somme on a remplacé les croyances et les superstitions anciennes moquées par Paul Bert par une fascination magique pour des produits-miracle vantés par l’ingénierie sociale sous couvert de science transformée en nouvelle religion scientiste.
Restait à imposer ces vaccins de façon inéluctable. Et pour cela, à corrompre les pouvoirs scientifiques, politiques, médiatiques, administratifs, afin de présenter ces vaccins anti-Covid comme le fruit du progrès, la seule alternative thérapeutique, un choix altruiste et un bienfait pour l’humanité.
A ce titre, le terme de coup d’Etat est moins usurpé qu’il n’y paraît.
La plupart du temps, un coup d’Etat consiste à prendre le pouvoir de façon abrupte, à renverser un dirigeant pour prendre sa place, à remplacer un régime par un autre, en bafouant les règles du Droit, les institutions, et en usant le cas échéant de violence pour imposer un coup de force.
C’est un acte arbitraire, autodidacte, un fait d’usurpation, d’appropriation du pouvoir qui court-circuite les règles habituelles visant à assurer sa continuité et sa transmission.
Le coup d’Etat marque une rupture. Celle-ci intervient avec d’autant plus de force qu’elle est imprévue, soudaine, radicale, impérieuse. Comme un fait accompli. Ne souffrant aucune opposition ni aucun retour en arrière possible.
Le coup d’Etat obéit à la logique du rapport de force, qu’il oppose à la légitimité du pouvoir.
L’auteur du coup d’Etat, ou celui à qui il profite, est certes illégitime. Mais sa légitimité arrachée s’appuie sur la loi du plus fort.
Comme dans les sociétés archaïques où le chef s’imposait par sa seule force physique, selon une logique de meute, les autres n’ont plus qu’à le suivre, obéir ou mourir.
Ainsi quand des militaires renversent un dirigeant élu d’un pays démocratique, l’Etat de droit cesse d’exister. Il est remplacé par une dictature militaire, plus ou moins bien acceptée par le peuple selon la popularité de celui qui a été déchu.
Le problème est tout à fait différent avec Emmanuel Macron. Lequel endosse a priori tous les habits de la légitimité et de la continuité républicaines, puisqu’il a été élu Président de la République en 2017. Et s’il parle parfois opportunément de « rupture », ce n’est certainement pas avec une volonté de chambouler les institutions. Au contraire, sa rhétorique se réfère invariablement au modèle républicain, à l’idéal démocratique, aux grands principes, aux droits de l’homme.
Et si ses décisions les trahissent, cette trahison n’est jamais ouvertement assumée. Si Macron sert objectivement les intérêts d’une oligarchie mondialiste qui l’a mis au pouvoir au lieu de servir les intérêts du peuple, l’intérêt général ou la France, c’est toujours en prétendant œuvrer pour le bien commun face aux défis du temps : crise économique, crise sociale, crise sanitaire…
Ce hiatus entre rhétorique et action politique n’est pas nouveau. Et Macron n’est pas apparu par hasard. Depuis quelques décennies un fossé s’était peu à peu creusé entre les discours, les programmes, les intentions de nos dirigeants et les actes. Un fossé dont les Français ressentent de plus en plus cruellement les conséquences dans leur vie, nourrissant une suspicion croissante envers la politique, les élites, et une désaffection de plus en plus grande pour les échéances électorales.
L’abstention record lors des élections régionales de juin 2021, où plus des 2/3 des électeurs ne se sont pas déplacés, en est la preuve. Jamais un Président en exercice n’avait paru aussi peu légitime, alors que son parti n’a récolté que 3,5% des votes parmi les inscrits.
Illégitime, Emmanuel Macron l’était dès le départ compte tenu des circonstances de son élection. Et même de sa candidature, parachutée après seulement 2 ans d’expérience politique comme ministre, mais fruit d’un patient travail de la part des mécènes qui l’ont repéré, chouchouté, qui ont favorisé son ascension vers les sommets et l’ont finalement fait élire en contrôlant des médias et le scénario d’une élection à rebondissements.
Quant au comptage des voix, il est lui-même sujet à caution. Fait unique dans notre Histoire mais qui soulève de graves questions, l’agrégation numérique des résultats enregistrés dans les bureaux de vote a été confiée à une société de comptage spécialisée aux Etats-Unis. Et selon certains observateurs elle comporterait de nombreuses irrégularités.
Quoi qu’il en soit, l’accession d’Emanuel Macron au pouvoir est un fait unique dans l’Histoire. Jamais un jeune-homme de 39 ans, ex haut fonctionnaire des finances et actionnaire dirigeant d’une grande banque d’affaires, inconnu du grand public trois ans auparavant, n’avait gravi les échelons du pouvoir aussi rapidement. Sans jamais avoir exercé de responsabilité politique dans un parti ni aucun mandat au niveau local, mais en étant soutenu par un parti fantoche, créé un an auparavant, et financé par de riches milliardaires.
Aujourd’hui c’est une évidence pour tous : Macron n’est pas le Président des Français mais le représentant d’une élite. L’ensemble de son programme ne vise qu’à satisfaire les intérêts de ceux qui l’ont hissé au pouvoir. En favorisant les plus riches qui se sont largement enrichis durant son mandat, notamment grâce à la crise sanitaire, au détriment des classes moyennes et des plus pauvres. En démantelant méthodiquement tout l’appareil industriel national et tout l’édifice social hérités de la Libération et du gaullisme, et qui relèvent de priorités régaliennes : transport, énergie, aéroports, système de santé, de retraite, d’assurance chômage, Police…
Tout ceci avec une morgue et un mépris affiché pour le peuple qui ulcère l’opinion et a nourri une crise des Gilets jaunes étouffée dans le sang grâce au Covid.
Plus grave et plus sournois : le règne de Macron aura été marqué par une accélération fulgurante dans la captation des pouvoirs en France au profit de l’élite financière qui dicte son agenda. La volonté d’associer BlackRock ou un cabinet comme McKinsey aux grandes orientations stratégiques en est l’illustration.
Ce ne sont pas seulement nos institutions qui ont été ainsi patiemment décousues, achevant le travail de sape opéré lors de la construction de l’Europe de Maastricht avec les transferts de souveraineté vers Bruxelles. Ce n’est pas seulement l’amarrage de la France, plus évident que dans d’autres pays européens, aux intérêts des lobbies comme Monsanto, qui est en cause. Depuis le début de la crise sanitaire et l’instauration de l’état d’urgence, c’est tout l’exercice démocratique du pouvoir qui a été confisqué.
En instaurant un état d’urgence pour une épidémie qui ne constituait pas un péril majeur, et ne saurait en aucun cas être comparée à une guerre ou un risque terroriste, Macron a confisqué et concentré les pouvoirs institutionnels autour de sa personne. Au point de remettre en cause le principe de séparation des pouvoir, fondement de notre démocratie.
Le Parlement disposait pourtant d’une confortable majorité, il a été réduit à une chambre d’enregistrement. Les débats sur des questions essentielles touchant à nos libertés y ont été escamotés voire supprimés, la parole des intervenants réduite au minimum, celle de l’opposition ridiculisée. Le gouvernement a fait pression pour imposer des projets de loi auxquels les parlementaires et l’opinion étaient hostiles.
L’état d’urgence a conféré au Président les pleins pouvoirs pour décider de la politique sanitaire et de mesures concernant la vie de millions de personnes. Le pouvoir exécutif a été réduit à peau de chagrin, un « Conseil de Défense » nommé par Marcon et réuni à huis clos s’est substitué au Conseil des Ministres pour les décisions importantes.
Le pouvoir judiciaire aussi a été maté. Et la fronde des avocats levée contre les mesures illégales imposées par le gouvernement a été réduite au silence.
L’information a quant à elle été soigneusement mise sous contrôle, dénaturée, calibrée, censurée. Avec la totalité des médias mainstream contrôlés directement par l’exécutif (pour le service public), grâce à des subventions octroyées par le pouvoir à la presse à un niveau jamais atteint (1,2 milliard d’euros versés au titre du soutien à la presse en 2020). Soit indirectement par les milliardaires auxquels elle appartient, tous mécènes de Macron. Soit encore par des subventions octroyées par des organismes comme la Fondation Bill et Melinda Gates pour garantir une ligne éditoriale conforme à leurs attentes sur les vaccins.
A cette corruption inédite il faut ajouter un niveau record de censure dans un pays prétendument démocratique. Avec la mise en place d’une véritable Police de la Pensée incarnée par des médias garants de la vérité officielle : Agence France Presse, France TV Info, Le Monde, Libération, Les Echos… Tous alignés sans aucune nuance sur la politique sanitaire et traquant inlassablement toute déviation dans les médias indépendants. Une traque sans relâche étendue aux réseaux sociaux comme Facebook, où chaque publication est désormais filtrée par des algorithmes et vérifiée par les organes de CheckNews.
Une politique de censure digne de l’URSS de Staline, renforcée grâce à un arsenal juridique approprié. Comme la loi Avia votée en 2020, supposée lutter contre la haine sur internet mais servant en réalité à supprimer les propos jugés non conformes à la ligne officielle et à poursuivre leurs auteurs.
C’est donc une forme nouvelle de coup d’Etat à laquelle nous sommes confrontés avec cet état d’urgence permanent totalement inique qui a permis au pouvoir en place de s’affranchir des règles normales du fonctionnement démocratique, de décréter des mesures arbitraires, liberticides, scandaleuses, et d’imposer une répression féroce pour empêcher toute tentative des citoyens de s’exprimer et de manifester pour faire valoir leurs droits.
Même si elle ne ressemble à aucun autre, la France de Macron en 2021 présente objectivement tous les traits d’une authentique dictature : confiscation du pouvoir dans les mains d’un seul homme et au bénéfice d’une élite, suppression des libertés fondamentales : liberté d’aller et venir, liberté de voyager durant les confinements, liberté d’expression, liberté de réunion, liberté de manifester, liberté d’entreprendre et de travailler, liberté de culte au moment de la fermeture arbitraire des lieux de culte, surveillance des citoyens grâce à de nouveaux outils : drones, 5G, caméras intelligentes, reconnaissance faciale, pass sanitaire, surveillance d’internet, des smartphones, des conversations téléphoniques…
Cette nouvelle forme de dictature sanitaire est d’autant plus dangereuse et insidieuse qu’elle ne présente pas les caractéristiques habituelles des dictatures anciennes. Pas de rupture radicale avec le passé ou le régime en place, au contraire, illusion d’une continuité des institutions et d’une légitimité des changements ordonnés par le pouvoir. La réduction des libertés est ainsi justifiée au nom de l’impératif de santé et de sécurité, présenté comme supérieur à tout autre principe.
L’intelligence de cette dictature réside dans une subversion en profondeur des principes démocratiques, une dilution de la responsabilité des politiques et un haut niveau de maîtrise de l’ingénierie sociale.
Comme dans les dystopies totalitaires présentes dans des romans d’anticipation tels que 1984 de George Orwell ou Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, le pouvoir en place prétend justifier des mesures violentes à l’égard des peuples selon une rhétorique guerrière de lutte contre un adversaire imaginaire et dans l’intérêt des populations selon un objectif sécuritaire. Mais dans le cas de la crise sanitaire, ce combat pour le Bien est mondial. La France prend des mesures exceptionnelles qui entravent les libertés. Mais ça ne serait pas comme le disent des ONG comme Human Rights Watch ou certains médias américains à cause d’une dérive autoritaire du régime. C’est parce qu’elle fait figure d’exemple. Et parce que ses dirigeants font preuve de courage pour mener un combat sans merci contre une pandémie mortelle.
De même que lutter contre le dérèglement climatique est un impératif global, lutter contre le Covid-19 est un combat qui fédère les nations, les inscrit dans une perspective qui les dépasse. Il y a donc toute une mythologie progressiste et émancipatrice dans cette rhétorique du combat pour le Bien de l’humanité.
Dans les faits, c’est exactement le contraire.
Le basculement initié par les nouvelles orientations annoncées par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée du 12 juillet 2021 inaugure précisément une ère de ténèbres absolues pour l’humanité.
Balayons de suite les arguments pseudo scientifiques selon lesquels ce passage à la limite qui consiste à vouloir obliger toute une population à se faire vacciner sous peine de voir les récalcitrants mis au ban de la société et privés de tous leurs droits, au point d’instaurer un régime d’apartheid sanitaire opposant les vaccinés aux non-vaccinés, serait le seul moyen de venir à bout d’une épidémie qui représenterait un risque majeur. Tout ceci est insolemment faux. Et chaque élément de cette imposture (dangerosité des variants, existence de traitements efficaces contre la maladie, efficacité et innocuité des vaccins, balance bénéfice-risque…) est un mensonge chaque jour répété mais taillé en brèche par des spécialistes honnêtes et non corrompus.
La décision de rendre la vaccination obligatoire fait d’ailleurs figure d’exception parmi les pays développés. Seuls le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Arabie Saoudite et le Pakistan ont fait un tel choix. Des dictatures islamistes. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et même la Chine s’y sont refusés. Y compris pour le pass sanitaire.
Ce basculement fait de la France une nation aventurière aux mains de dirigeants fanatiques. Mais il n’est pas dû au hasard. Si l’on prend la peine de se pencher sur le projet de Great Reset vanté par les mondialistes (détaillé notamment dans le livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret paru en novembre 2020 : Covid-19, The Great Reset), on comprend que cette volonté de vacciner des pays entiers et à terme toute l’humanité, comme d’imposer un contrôle des populations grâce au pass sanitaire, n’est pas le fruit du hasard.
Cette stratégie a d’abord été exposée dans des documents prospectifs conçus par des officines mondialistes, comme le rapport sur l’avenir du monde de la Fondation Rockefeller paru en 2010. Ou d’autres émanant de la Fondation Bill Gates. L’idée est qu’une pandémie pourrait permettre d’accélérer le processus de transformation des sociétés allant vers l’instauration d’une gouvernance mondiale, objectif final de l’oligarchie mondialiste.
Cette stratégie du choc, tout comme une bonne utilisation des thématiques liées à l’écologie et au changement climatique, pourrait permettre d’organiser rapidement des transferts de pouvoir des états vers des organisations supranationales, de normaliser les processus de prise de décision, de mobiliser les opinions en court-circuitant les obstacles au basculement. De réduire les libertés individuelles et de mettre en place une surveillance policière accrue, d’isoler les contrevenants. Mais aussi d’imposer un contrôle rapide et total de tous les citoyens en recourant aux nouvelles technologies. Et de justifier enfin une refonte totale du système financier au niveau mondial mis à bas par les convulsions économiques engendrées par cette crise. Avec comme clé de voûte du nouveau système l’instauration d’une monnaie unique numérique inscrite dans des nanopuces présentes dans le corps de chaque individu.
Cette vision totalitaire n’est pas un scénario de science-fiction. C’est un scenario ancien conçu par l’oligarchie financière et qui répond à une stratégie de contrôle progressif des états, des économies et des populations, avec des objectifs clairement eugénistes. Un scenario dont la genèse remonte à plusieurs siècles.
Nous sommes arrivés à une étape finale et décisive de ce projet. Au-delà de laquelle tout retour en arrière sera bientôt impossible. A ce titre, les annonces de Macron ne constituent ni une nouveauté (le scenario était connu depuis longtemps), ni une rupture, mais plutôt un dévoilement.
Bien plus qu’un argumentaire de campagne, ces annonces indiquent que Macron est désormais prêt à passer la main à son successeur. Comme il l’avait indiqué en novembre 2020 et rappelé en juin dernier, il serait amené à prendre dans les derniers mois de son mandat des décisions très difficiles, au point qu’il ne pourrait pas se représenter en 2022.
Avec ce testament politique, Macron se dévoile pour ce qu’il est réellement : un Président non-renouvelable comme ses deux prédécesseurs, une marionnette politique et l’exécuteur des basses œuvres pour le compte de ses mentors.
Le coup d’Etat sanitaire permanent qu’il incarne n’est donc pas son œuvre, c’est lui qui est l’œuvre de ceux qui l’ont inspiré.
D’une certaine façon, et c’est peut-être ce qu’il fait qu’il séduit inconsciemment beaucoup d’admirateurs, Macron est le prototype de l’homme futur transhumaniste : un être hybride mi-homme mi-machine. Un homme dont on perçoit les émotions et la fragilité, les fêlures psychologiques, derrière un robot implacable, froid, méprisant et déterminé.
Comme le disait l’un de ses anciens collègues de Rothschild après son élection : « Ce qui est frappant chez lui c’est son absence totale de sensibilité républicaine. » On pourrait ajouter son absence totale d’humanité.
Macron, c’est l’agent Smith dans le film Matrix. Formatté par les grandes écoles, prêt à se soumettre aux logiques managériales et mondialistes. Et à les appliquer froidement. Comme un tableur Excel. En débitant un catéchisme progressiste de pure forme.
Si nous n’y prenons pas garde, notre avenir, au mieux, c’est de devenir comme Macron. Un Robocop du Nouvel Ordre Mondial. Et dans le pire des cas, une créature de la Matrice, un programme, ou un aliéné vivant un rêve éveillé dans une dimension parallèle, piloté par l’Intelligence Artificielle.
Face à ce cauchemar annoncé, il est urgent de nous ressaisir.
Et pour cela de nous réveiller et de réveiller nos semblables encore hébétés par les hallucinogènes débités par la télé.
Il est urgent de se mobiliser. De faire le choix courageux de refuser. De dire non. De nous opposer de toutes nos forces à ce qu’on veut nous imposer. A l’image de ces restaurateurs déterminer à refuser le pass sanitaire à l’entrée de leur établissement.
Une bataille juridique va s’engager. Pour démontrer le caractère illégal de la vaccination obligatoire, du pass sanitaire et autres consignes absurdes. Elle est déjà engagée avec les nombreux procès attentés contre les gouvernements, en France et ailleurs, pour dénoncer les mesures liberticides et faire reconnaître des crimes contre l’humanité. Mais cette bataille sera longue.
Viendra fatalement un jour où le recours au Droit ou à la désobéissance civique ne suffira pas. Il faudra recourir à la force. Certains devront prendre les armes pour protéger leur vie et celle de leurs enfants. Comme certains en milieu rural ont déjà prévu de le faire si on voulait les forcer à se faire vacciner.
Attiser les tensions et miser sur le chaos est aussi une stratégie sur laquelle misent ceux qui veulent nous asservir. Pressés d’ordonner des reprises en main musclées pour rétablir l’ordre et imposer le leur à des foules terrorisées. A moins que les forces de l’ordre et l’armée de se décident enfin à mettre l’arme au pied en refusant de servir une dictature. Un scenario très probable que redoutent nos dirigeants. Pour preuve cette décision incohérente d’exempter gendarmes et policiers de vaccination obligatoire. Toute dictature ne tient que par la force et la terreur qu’elle inspire.
Aucun changement ne viendra réellement à bout du scenario annoncé sans une élévation massive et collective du niveau de conscience, même si des contrechocs violents sont à prévoir.
L’avenir n’est jamais écrit d’avance, et selon les orientations que prend la conscience collective, plusieurs futurs alternatifs peuvent se mettre en place. A nous de prendre conscience dans quelle direction nous conduisent nos choix individuels et collectifs.
Le scenario actuel n’aurait jamais pu se mettre en place sans notre assentiment et notre contribution au marchandage politique et psychologique auquel on nous soumet depuis des décennies. Sans notre obstination à faire semblant de croire à l’illusion démocratique et à ses sirènes, alors que la France n’est plus une démocratie depuis longtemps, si tant est qu’elle l’ait jamais été, et en dépit de toutes les démentis que nous avons essuyés depuis.
Comme le disait Jean Jaurès : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de noire bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.«
Notre plus grand ennemi aujourd’hui, le plus grand poison de l’esprit qu’on nous inocule chaque jour, c’est la bienpensance et l’assignation au conformisme. Conformisme intellectuel, moral, discursif et comportemental qui façonne notre réalité. Ce charabia politiquement correct qui fait office de discours-réflexe et de prêt-à-penser. Et qu’incarne à merveille Macron. Une petite musique soporifique qui permet de faire abstraction des pires abominations, d’anesthésier totalement notre capacité de jugement, de réaction, et surtout de notre pouvoir de création. Et nous pousse à faire le contraire de ce que l’on dit, de ce que l’on désire, en le faisant passer pour l’indépassable vérité.
Il faut dynamiter tout ça. Restituer à la vérité son faisceau dru. Dénoncer sans fléchir les hypocrisies, les mensonges, les petits arrangements, les dénis, les complaisances, les corruptions. Jamais au nom d’une obsession de la faute. Mais au nom d’une fidélité sans faille à la vérité et de ce qu’elle doit servir : le bien commun et non l’intérêt de quelques-uns.