lundi 25 octobre 2010 - par Ronny

Le régime Sarkozy : de l’illégitimité à l’illégalité

Le régime Sarkozy a progressivement dérivé de la légalité et de la légitimité vers l’illégitimité. Depuis quelques mois, celui-ci donne maintenant dans l’illégalité. Or un régime politique qui associe illégitimité et illégalité n’est plus un régime de droit. Il serait donc temps d’y mettre un terme. 

Légalité et légitimité

Dans un article passé (1), je rappelais les différences qui existent entre légalité et légitimité. Si la légalité est d’abord le caractère d’un acte ou d’un fait conforme à la loi, elle est aussi l’ensemble des règles juridiques applicables dans un pays donné à un moment donné. La légitimité, elle, est la qualité de ce qui est fondé en droit, en justice, ou en équité. La légitimité se fonde donc sur un consensus, sur une vision quasi universelle de valeurs morales et éthiques. Ne peut donc être considéré comme légitime ce qui est injuste. Or, écrivais-je, si certaines lois sont injustes, elles deviennent donc illégitimes. De nombreuses lois ou décisions injustes, votées par le régime Sarkozy, sont en conséquence illégitimes. Parmi celles-ci, on peut citer pêle-mêle la ratification du traité européen en dépit de l’avis référendaire du Peuple Français, les lois concernant l’aide aux « sans papiers » dans le besoin, la mise en place et le maintien du « bouclier fiscal », et plus récemment le traitement des « Roms » qui a valu à la France - pour la première fois de son histoire - des condamnations unanimes, fermes et sans équivoque de la commission européenne par le biais de son président et de sa vice présidente, peu suspect de gauchiste débridé, une mise en garde sévère de l’ONU, le tout combinée à une réprobation généralisée en provenance de nombreux pays d’Europe et des Etats-Unis. Cette liste n’est malheureusement pas limitative.

Dérive vers l’inconstitutionnalité chronique, et en conséquence vers l’illégalité

L’illégitimité des décisions évoquée, bien qu’insupportable aux plans humain et politique, était restée jusqu’à présent dans une certaine forme de légalité. On avait cependant assisté au cours de ces 3 années de régime Sarkozy à une dérive vers l’illégalité, que j’évoquais déjà dans un article vieux de bientôt deux ans (2). Deux éléments marquants doivent ainsi être rappelés. Tout d’abord, dans le cadre de la loi sur la rétention de sûreté, Mr. Sarkozy et Mme R. Dati ont tenté de faire appliquer de façon rétroactive des peines plus sévères aux criminels déjà condamnés, ce qui est, de par la constitution, tout simplement impossible. Cela a en conséquence motivé l’avis du conseil constitutionnel qui a censuré en grande partie ce projet (3). Cette décision est en accord avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui énonce dans son article 8 que « la Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. » Rappelons par ailleurs, que le président de la République a cherché à remettre en cause cette décision en saisissant le président de la cour de cassation de cette question. Depuis le régime de Vichy, seuls Mr. Sarkozy et son gouvernement ont tenté de rendre rétroactive une loi dont les conséquences risquaient d’aggraver des peines encourues.

Rappelons aussi que dès 2008, la question de la conformité à la constitution de la loi Hadopi avait été soulevée, et que celle-ci avait été censurée par le conseil constitutionnel en juin 2009. Le Conseil a en effet considéré qu’Internet était un « droit fondamental », ce qui par voie de conséquence rend toute coupure de l’accès au réseau mondial impossible sans l’intervention d’une autorité judiciaire. Le conseil a par ailleurs stipulé que les pouvoirs conférés à la Haute Autorité instituée par le projet de loi « pouvaient donc conduire à restreindre l’exercice, par toute personne, de son droit de s’exprimer et de communiquer librement », et que « dans ces conditions, le législateur ne pouvait, quelles que soient les garanties encadrant le prononcé des sanctions, confier de tels pouvoirs à une autorité administrative dans le but de protéger les titulaires du droit d’auteur. Ces pouvoirs ne peuvent incomber qu’au juge ». On ne peut être plus clair en termes d’inconstitutionnalité !

L’ensemble des lois inconstitutionnelles du régime Sarkozy est détaillé dans deux intéressants articles de l’Expansion (3) et du Monde (4) que je ne saurais trop conseiller à nos lecteurs de lire ou de relire.

Pour terminer, car ce n’est toujours pas fini, le législatif, piloté en droite ligne par l’Elysée, a proposé une loi qui vise à déchoir les citoyens de leur nationalité, mais avec une géométrie variable, appliquant des peines différente aux Français selon lors origines. Selon le constitutionnaliste Guy Carcassonne, cette loi est tout simplement anticonstitutionnelle (5). Ce point de vue est également défendu par Maître Badinter (6), bon constitutionnaliste par ailleurs.

Enfin, l’atteinte suprême à la constitution réside dans le fait que Mr. Sarkozy, bien que garant de cette colonne vertébrale de nos institutions, ne la respecte pas en contradiction avec son article 5 qui indique précisément que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution… ».

Le régime en pleine illégalité

Toute loi anticonstitutionnelle étant illégale, on voit bien que le régime Sarkozy s’est trouvé et se trouve toujours dans l’illégalité. Cette illégalité s’est révélée en pleine lumière très récemment à deux occasions au moins.

La première est la condamnation sans appel des propos racistes tenus par le ministre de l’intérieur, Mr. Hortefeux, par le tribunal correctionnel de Paris, sous les termes d’« injure envers un groupe de personnes en raison de leur origine » (7). Il est tout à fait étonnant de constater que ce ministre soit resté à son poste, et qu’il ne l’ait pas quitté de lui-même, ajoutant ainsi la honte à l’indignité de ses propos.

La seconde, toute récente et non moins grave, est l’annulation en référé de l’arrêté de réquisition des personnels grévistes de la raffinerie de Grandpuits, signé du préfet de la Seine et Marne, la justice estimant qu’il s’agissait là « d’une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève » . Dans le régime Sarkozy, où l’on démissionne les préfets de leurs fonctions pour une manifestation un peu trop bruyante (Manche), ou l’intrusion de quelques nationalistes chez un ami du Président (Corse), il est étonnant de constater qu’un préfet qui se complet dans l’illégalité soit maintenu en place. A moins que ce régime tienne aussi peu compte de la loi que de la légitimité, auquel cas il serait ne serait plus un régime de droit. Il serait temps, dans ce cas, que nous y mettions un terme. 

 

Notes

1. http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/legalite-versus-legitimite-63650

2. http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/lente-derive-vers-une-dictature-48193

3. http://www.lexpansion.com/economie/quand-le-conseil-constitutionnel-censure-sarkozy_220484.html

4. http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/03/04/nicolas-sarkozy-defie-le-conseil-constitutionnel_1014897_3208.html

5. http://www.lesechos.fr/management/competences/020767949958-decheance-de-nationalite-un-non-sens-anti-constitutionnel.htm

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/opinion/20100906.OBS9482/la-decheance-de-nationalite-est-inconstitutionnelle.html

6. http://penseespolitiques.over-blog.fr/ext/http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100802.OBS7960/le-rappel-de-badinter-tous-les-francais-sont-egaux-devant-la-loi.html

7. http://www.liberation.fr/politiques/0101639680-racisme-hortefeux-condamne



40 réactions


  • Ronny Ronny 25 octobre 2010 11:50


    Je ne preconise pas d’action violentes, ce n’est pas le genre de la maison. D’ailleurs, dans les dossiers evoquees (retention de surete, hadopi, passage en force sur le traite europeen, requisitions, etc. ) la violence a toujours etet du cote du regime en place...

    Je preconise simplement de continuer a affirmer de plus en plus fort notre reprobation du regime Sarkozy, afin de l’amener, par exemple, a dissoudre l’Assemblee Nationale, ou a faire que le cout economique de la crise commence a faire peur aux donneurs d’ordre qui soutiennent le regime...


  • whiteh 25 octobre 2010 12:00

    @ Watson

    qui rime avec Alabonne ?!


  • BA 25 octobre 2010 12:08

    Des policiers en civil infiltrent les manifs, lancent des pierres, brisent les vitrines, ... puis capturent des jeunes manifestants.

    Ensuite, les policiers les amènent au commissariat, et au commissariat, ... surprise !

    Les caméras sont là pour filmer les jeunes manifestants capturés !

    La police et les médias pro-gouvernementaux sont bien coordonnés !

    C’est une coordination entre :

    1- Les policiers en civil qui provoquent, qui créent des incidents pendant les manifs, qui tendent des pièges,

    2- et les médias pro-gouvernementaux.

    Les médias pro-gouvernementaux sont prévenus par la police, pour venir filmer les bonnes images, au bon moment, au bon endroit.

    Ces images serviront à la propagande gouvernementale sur TF1, LCI, BFM TV, i-Télé, etc.

    Un témoignage extraordinaire :


    http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/People/Manifs-pris-au-piege-de-la-guerre-des-images


    • courville courville 25 octobre 2010 13:14

      t’es le porte voix de jl melanchon ?
      prêt a dire n’importe quoi pour déstabiliser la société , une méthode très connue et très utilise par la gauche (lenine, staline , mao , mussolini hitler ...)


    • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 25 octobre 2010 13:32

      il n’y a qu’à voir la photo 21 ici pou avoir une idée du grand courage des flics en France.

      Pourtant c’est pas un site de gauche à la française qui le dit.


    • 65beve 65beve 25 octobre 2010 19:08

      Courville,

      Mussolini et Hitler n’était pas à gauche.
      Vous vouliez dire Castro et Pol Pot peut-être ?

      Terminez votre goûter et allez réviser vos cours d’Histoire

      cdlt
      bv


    • LOKERINO LOKERINO 25 octobre 2010 20:46

      Mussolini a la tête du parti socialisme italien et Hitler du National socialisme ne sont pas de gauche . ;
      qu’est ce qui faut pas lire ici.. !!

      On va bientôt lire que ces dirigeants totalitaires ont confisqué l’appareil d’état et l’industrie dans une crise aigue de libéral capitaliste....


  • Marc.M Marc.M 25 octobre 2010 12:24

    Clair, précis, concis. Excellent Ronny.

    Ajoutons que Nicolas Sarkozy et sa doctrine maléfique, le « National Sarkozysm », avec toutes les violations de Droits, Constitution et République qu’il pratique en « tournante » - aussi appelé « Conseil des Ministres » - n’est pas dénué de but : Il est destiné à servir ses commanditaires, copins, coquins et crapules du cac40 qui minent la France depuis Pompidou pour galvauder les derniers bastions d’Etat Public en Etat Privé aux Bolléré, Lagardère, Total, Suez, Bouygues, Arnault, Pinault et consorts.

    1. La dictature constitutionnelle a pour objectif de mettre les ressources et les richesses d’un pays à la disposition d’un groupe d’individus restreint (oligarchie), au détriment de l’ensemble de la nation.
     
    2. La dictature constitutionnelle utilise les institutions publiques (administration, justice, investisseurs institutionnels, médias…) en les mettant sous tutelle et en les détournant de leurs fonctions premières pour les mettre au service de cette oligarchie. C’est pour cela que la dictature constitutionnelle est dans un premier temps difficilement attaquable : elle reste dans le cadre de la loi, mais en la détournant de son esprit pour n’en retenir que la lettre, ce qui rend vain ou hypothétique toute poursuite. Les lois existantes sont complétées ou remplacées par d’autres lois plus favorables aux intérêts des oligarques.

    3. La dictature constitutionnelle s’appuie également sur le réseau de médias des oligarques. Ceux-ci, bien qu’ayant des activités industrielles dans différents secteurs, contrôlent la quasi-totalité des médias privés, non pas uniquement pour gagner de l’argent, mais surtout pour ne pas laisser de place à un discours qui risquerait de remettre en cause la dictature constitutionnelle. Tout discours différent est aussitôt ridiculisé par l’ensemble des ténors du pouvoir en place. Par un martèlement du discours officiel permanent et étendu à tous les médias, l’individu finit par douter de ses propres pensées et n’ose plus remettre en question le discours universel de la dictature constitutionnelle. Profitant d’une couverture médiatique universelle, la dictature constitutionnelle peut mentir à tout instant, en toute occasion, et à tout propos, sans risquer d’être contredite. Les médias reprennent même les contre-vérités les plus grossières au premier degré, sans oser le moindre commentaire.

    4. La dictature constitutionnelle s’attache à dissoudre, décrédibiliser ou à rendre impuissants tous les corps intermédiaires et de manière générale tout ce qui peut créer du lien social. L’individu doit se retrouver seul et isolé face au pouvoir.

    5. La dictature officielle s’emploie à désespérer les individus. Toute possibilité d’amélioration des conditions de vie est présentée comme impossible. La dictature constitutionnelle présente la réussite des oligarques comme étant de leur seul fait personnel. Elle présente l’échec social des individus et leur incapacité à améliorer leur niveau de vie comme étant de leur seul fait, alors que tout est mis en œuvre, à tous les étages de la société, pour transférer les richesses des individus vers les oligarques.

    6. La crise n’est pas un accident dans l’histoire de la dictature constitutionnelle, elle est pour les pays les plus avancés dans cette voie une étape franchie dans le transfert des richesses des individus vers les oligarques. Après avoir capté le maximum d’argent possible et avoir poussé les individus à s’endetter à long terme au-delà de ce qu’ils pouvaient payer, les oligarques doivent passer à un stade supérieur pour continuer à s’enrichir. Les oligarques vont maintenant accélérer la captation des richesses des états, et pousser les états à s’endetter à long terme au-delà de ce qu’ils peuvent payer, de façon à pouvoir profiter de cet argent sous forme de subventions diverses, de prêts, de défiscalisation, d’exonérations de charges, de baisse de TVA, etc.

    7. Pour favoriser le transfert des ressources de l’état vers les oligarques, les dépenses des états doivent être réduites en supprimant les fonctionnaires et les services de l’état non indispensables à la conservation du pouvoir.

    8. La dictature constitutionnelle crée de façon délibérée une stratégie de la tension sociale, en ne laissant à ses adversaires d’autres choix que l’humiliation ou la violence. En stigmatisant, criminalisant et manipulant la violence résiduelle, la dictature constitutionnelle peut ensuite légitimer un contrôle renforcé des individus et une réduction progressive des libertés. Cette stratégie est destinée à anticiper les risques de rébellion liés à la montée généralisée de la pauvreté, et aux noyaux de contestation qui ne manqueront pas de se créer devant le désespoir grandissant. En généralisant la violence policière et en la présentant comme normale (multiplication des gardes à vue et des procédures humiliantes, des coups, des bavures), en durcissant les peines de prison et les amendes on cherche également à faire peur aux individus, qui n’oseront plus se rebeller, de peur d’avoir affaire à une justice brutale et injuste.

    9. Le tout numérique permet un fichage de toute la population et un contrôle généralisé de toutes les conversations téléphoniques, SMS, emails, sites internet. Tous les membres d’organisations hostiles au pouvoir sont filmés en détail par la police lors des manifestations. Il deviendra obligatoire d’installer un mouchard sur son ordinateur qui sera relié en direct et en permanence au pouvoir central. Toutes les procédures pénales possibles seront utilisées systématiquement pour décourager les individus ou organisations d’exprimer par quelque moyen que ce soit des idées contraires à celles de la dictature constitutionnelle, ou de mettre en cause l’un de ses responsables.

    10. La dictature constitutionnelle, avec la complicité de ses médias relais, utilise ou crée en permanence des évènements pour faire diversion, empêcher que l’attention des individus se cristallise sur leur mécontentement personnel, et différer éternellement toute résolution possible des problèmes sociaux. Ces évènements renforcent et légitiment le rôle de la dictature constitutionnelle comme unique rempart entre l’individu et un monde extérieur caricaturé jusqu’à la paranoïa, d’où ne ressortent plus que des dangers potentiels.

    Évènements positifs où la dictature est mise en valeur : sommets internationaux, visites du chef de l’état à l’étranger ou en province, mariages présidentiels ou oligarchiques, manifestations culturelles, vacances, interviews complaisantes, etc.

    Évènements négatifs extérieurs à la responsabilité de la dictature et contre lesquels elle doit lutter en permanence : crise économique, insécurité, bandes, famines, épidémies, terrorisme, guerres, drogue, mafia, etc.

    11. Quand le transfert intérieur des richesses est en passe d’être achevé et que la contestation ne peut plus être contenue par le contrôle policier, c’est alors à l’armée de prendre le contrôle du pays et d’éliminer durablement et de la façon la plus directe toute résistance. La dictature constitutionnelle rejoint alors toutes les dictatures du monde, mais nombreuses seront encore à ce moment les personnes qui penseront que ce qui est arrivé devait arriver, et qu’il n’y avait pas eu, à aucun moment, la possibilité de faire autrement.

    12. Après avoir écrasé toute résistance intérieure et exploité toutes les ressources du pays, pour continuer à augmenter la richesse des oligarques, la dictature constitutionnelle se tournera alors inévitablement vers l’annexion d’autres états moins puissants militairement, de façon à s’en approprier les richesses.


    • Login Login 25 octobre 2010 13:34

         Interessante analyse....

    • SALOMON2345 25 octobre 2010 16:47

      - « Les »vieux« veulent la règle, les jeunes veulent la justice » proclamait déjà Victor Hugo, soulignant ainsi la supériorité du légitime sur le légal !
      - Hitler et Pétain - par exemple - légalement au pouvoir mais condamnés par l’HISTOIRE, devinrent illégitimes par leurs actes commis, des actes légaux, certes, suivant la logique actuelle opposée à la contestation, mais d’un pouvoir devenu ainsi illégitime !
      - De même qu’une marâtre (Folkoche dans Vipère au poing) est la mère (donc la tutrice légale), son harcèlement contre son fils, contraire à ce que la société considère comme naturel, la rend illégitime et elle ne peut plus prétendre exercer un quelconque « droit » sur sa progéniture...
      - On le voit donc ici, il ne s’agit pas d’une simple nuance mais de l’essence même de qui et quoi permet en démocratie, de prétendre à gouverner un Peuple !
      - 2007 ne fut pas un chèque en blanc dont seul 2012 autoriserait de rendre des comptes et entre ces deux dates, la liberté absolue et sans limite du prince serait poussée jusqu’à l’absurde : le droit de déclarer la guerre à qui l’agace, assassiner sa femme (immunité constitutionnelle), ou bricoler les libertés publiques à sa guise ? Non, les deux termes ne sont pas identiques et l’un doit être subordonné à l’autre et aujourd’hui la lettre gouverne au mépris de l’esprit...29%...contre 71% !!!


    • Marc.M Marc.M 25 octobre 2010 17:09

      Houps... j’avais oublié le préambule.

      1/ La stratégie de la distraction : Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

      2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions : Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

      3/ La stratégie de la dégradation : Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

      4/ La stratégie du différé : Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

      5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge : La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. ».

      6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion : Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements

      7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise : Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».

      8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité : Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

      9/ Remplacer la révolte par la culpabilité : Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…

      10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes : Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

      Source : http://rhubarbe.net/blog/2010/10/01/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masse-noam-chomsky


    • Ronny Ronny 25 octobre 2010 22:48


      Merci pour votre soutien et cet intéressant commentaire. Celui mériterait sans doute un article complet bien référencé.


    • BOBW BOBW 31 octobre 2010 16:01

      @Marc.M Entièrement d’accord.

      Nous pouvons conclure que devant cette transition en marche vers la dictature de cette oligarchie ,afin de préserver l’avenir ,il est du devoir urgent de tout citoyen républicain, quel que soit son age,sa croyance, son activité, ou même son orientation politique d’essayer d’aider à se réveiller tous les français encore en « hibernation » de Résister comme aprés 1940 

  • Png persona-nongrata 25 octobre 2010 13:28

    Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul. 


    - Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction. 
    - Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée... 
    - Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu’à l’infini. Deux fois. 
    - Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy. 
    - Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy. 
    - Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l’heure qu’il est. 
    - Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro. 
    - Dieu a dit : que la lumière soit ! Et Nicolas Sarkozy répondit : On dit s’il vous plaît. 
    - La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy... c’est sa chaussette. 
    - Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy. 
    - Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons 
    - Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe. 
    - Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit, chez Nicolas Sarkozy, chaque testicule est plus large que l’autre. 
    - Nicolas Sarkozy sait parler le braille. 
    - Il n’y a pas de théorie de l’évolution. Juste une liste d’espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre. 
    - Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon. 
    - Un jour, au restaurant, Nicolas Sarkozy a commandé un steak. Et le steak a obéi. 
    - Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux. 
    - Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l’échelle de Richter. 
    - Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi. 
    - Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son 
    - Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté. 
    - Dieu voulait créer l’univers en 10 jours. Nicolas Sarkozy lui en a donné 6. 
    - Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore. 
    - Jésus a marché sur l’eau, mais Nicolas Sarkozy a marché sur Jésus. 
    - Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir du cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas. 
    - Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n’y a pas de reflet : il n’y a qu’un seul Nicolas Sarkozy. 
    - Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n’est pas parce qu’il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui. 
    - Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril. Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy. 

  • Loatse Loatse 25 octobre 2010 13:33

    Très bon article, Ronny !

    Peut-être au passage, devrions nous revoir la définition de l’illégalité... La prochaine réforme s’attaquera t’elle au Larousse ???

    Impunité pour les élites, repression pour le peuple  ?

    Lorsque toute réaction de colère et d’injustice est détournée sur une couche de la population que les médias nous montre du doigt jour après jour, lorsque cette population excédée par les attaques répétées dont elle fait l’objet s’en défendra en recourant à la violence, l’armée interviendra et nous, ayant perdus de vu la cause de ce chaos, nous applaudirons tous celui qui, enfin aura délivré la France de « l’insécurité »...

    Ce qui n’empêchera nullement les spéculateurs de tous poils de continuer à jouer au « Monopoly »...

    Quand à notre faculté « d’adaptation » elle est inouie ! Nous avons été horrifiés devant les images de la grèce en colère et une fois le frisson passé, rassurés quand à notre capacité à rebondir, à faire face à la crise..

    Oubliant que, quoique nous fassions cela appartient à un plan établi depuis longtemp., L’effet domino ne fait que commencer....




    • Login Login 25 octobre 2010 13:45

        Je vous trouve pessimiste. Première étape, l’éveil. Il est engagé... 
        
       

  • HELIOS HELIOS 25 octobre 2010 14:38

    J’ai beaucoup aimé cet article ainsi que le commentaire de Marc.M...
    Comme je ne le dit pas sur face2book, je vous en fais part.


  • clostra 25 octobre 2010 15:00

    Espérons que des personnes planchent en pluridisciplinaire pour qu’il ne soit plus possible à l’avenir de voir un tel régime maintenu contre vents et marées.
    Que toutes ces fautes graves puissent un jour être imputées et jugées.
    Voyez comme il suffit de peu pour mettre en danger la cohésion démocratique d’un pays faisant jusqu’alors figure de pionnier.
    Consternant.
    Face à l’exemplaire soyons exemplaires !


  • Henri Masson 25 octobre 2010 15:02

    Quand le gouvernement affirme qu’on est sur « le retour à la normale », il faut comprendre « le retour à l’anormal ».

    Vous connaissez la dernière ? Elle est de Woerth : « je n’ai rien à voir avec les riches ! »

    Ah bon ? Faut-il donc comprendre « Liliane Bettancourt ? Connais pas ! »

    Décidement, on devient bête en cour du monarque Sarkozy.


  • Login Login 25 octobre 2010 16:34
    Récemment, j’ai suggère que le 1er projet alternatif devrait etre de faire de la politique autrement en suggérant que des hommes politiques, en dehors des majorités PS et UMP, s’« unissent pour porter ce projet. Evidemment, je me suis fait agonir. 

    Je prends donc la liberté de me répéter. Si je vous dis, apprendre à cultiver autrement pour nourrir la planète, çà vous parle ? La finalité ne change pas mais les techniques si. Je vous dis la même chose de la politique. 

    Concernant le comment, j »ai suggéré et ce n’est qu’un exemple, de monter une « coopérative politique ». Si les porteurs de projet, minoritaires, sont incapables de mettre en place un schéma démocratique pour concilier leurs points de vue (il n’est pas question de synthèse...), comment voulez que cela soit possible par ceux qui les soutiennent.

    c’est réapprendre la démocratie ! et pour toutes les questions qui les opposent, la voie n’est elle pas d’expliquer les points de vue et de laisser la parole à chacun d’entre nous par référendum.

    ps : Trop nombreux sont ceux qui en sont restés à la psychologie des foules, Depuis on a découvert la Sagesse des foules. La vérité du monde est faite par ceux qui le font et par quelques dizaines de personnes (a qui on a en général donné tord toute leur vie) depuis le début de notre civilisation. 

    • goojaa 25 octobre 2010 19:24

      Malheureusement,
      la plupart des candidats alternatifs connaissent la solution, mais comme celle-ci n’est pas vendeuse, pas démagogue et ne saurait constituer un programme politique les conduisant à être élu... ils se taisent.


    • Login Login 25 octobre 2010 20:24

      En l’Etat... ils n’ont aucune chance d’être élus. Le but est d’introduire plus de démocratie. Si les leaders des projets alternatifs ne sont pas capables de se mettre d’accord sur un programme à 2 étages, le premier consistant à rétablir la démocratie, il y a juste à cultiver son jardin le plus éloigné de toute chose ! 

      Le programme : Mettre au coeur du système des mécanismes pour juger ce qui peut le corrompre. Je vous renvoie par exemple à lien ( un retraité en situation de pauvreté qui a beaucoup de bon sens). Une fois, le jeu Politique rétabli, que les débats d’idées reprennent leur place. Nous savons tous que nous devons reformer notre société...



    • Login Login 25 octobre 2010 20:26

       Proposez aux français de rétablir la démocratie, vous savez aujourd’hui que 70% voteront pour.

  • pastori 25 octobre 2010 19:08
    exemple de ce que ce régime pourrait accepter ? :

    sur le coté droit à coté de cet article sur la page d’AV, il y a une vidéo sur laquelle Mélanchon accuse la police de se déguiser en casseurs pour envoyer des pierres sur les vitrines de servir d’ encouragement à des casseurs afin de justifier la répression et discréditer les manifs ?

    si celà est vrai, si, je répète, 

    la chose serait très grave : 

     ça voudrait dire que de jeunes policiers fonctionnaires, payés par les contribuables, seraient capables de perdre leur âme pour la solde, au point d’obéir à des ordres tellement tordus qu’ils font frémir, ou prendre eux mêmes de telles initiatives ?

    s’ils n’ont pas d’ordres, ils seraient alors plus condamnables que les casseurs eux mêmes puisque chargés de donner l’exemple. 

    dans ce cas, ce serait pour les manifestants un devoir d’obéir au ministre de l’intérieur, en appliquant les recommandations de délation, de capturer ces ultras-délinquants qui ont infiltré les rangs de la police républicaine et de les remettre à la justice !

    car sans sanctions, Dieu sait où ces jeunes fonctionnaires, s’ils commencent comme ça, pourraient aller !

    en tout cas, je n’ai pas vu des syndicalistes policiers venir à la télé comme d’habitude pour dire que c’est faux !

    si cela est vrai, jusqu’où peuvent aller ces fonctionnaires pour plaire à un régime ? je ne connais aucun exemple similaire dans l’histoire.


    je ne peux pas me résoudre à y croire.


  • ELCHETORIX 25 octobre 2010 19:58

    il suffit d’aller sur le site suivant :
     www.sity.net
    pour voir les tenants et aboutissants de ce qui se trame , pour constater la situation actuelle et voir une video ou edwy plenel fait le portrait de sarkozy , aux ordres de l’oligarchie qui lentement instaure un système économique totalitaire que l’on peut nommer le libéralisme fasciste , soit l’ultralibéralisme pour les société multinationales et leurs larbins de « luxe » ( impunité totale pour excès de vitesse ou d’escroquerie de grande ampleur ) , et tolérance zéro pour le citoyen ordinaire comme vous et moi !
    il faut donc instaurer , rapidement la VIème République , sans attendre 2012 , puis sortir de cette Europe au capitalisme financier et économique qui va nous laisser dans la pauvreté et le malheur !


  • Chris du Fier Chris du Fier 25 octobre 2010 20:24

    Vous vous trompez Ronnie..
    Le régime de Sarkozy n’ a rien à voir avec des problèmes de légalité..Pas le genre à Mitterand, Fabius, Hernu et compagnie à placer des écoutes téléphoniques chez les particuliers qui ne voteraient pas bien..

    Non.. Je le vois autrement. Il s’ agirait plutôt d’ un régime amaigrissant. Il s’est endu compte que l’ obésité menace le peuple (pardon, les peuples) de France. Il n’ y a qu’ à voir les défilés des cégestistes et autres syndicalistes qui veulent faire le bonheur de la France. Ils semblent tous être atteints par cette horrible maladie. De vrais petits cochons.

    Gros du bide, gras des fesses, et jouflus en plus. Faut dire qu’ ils ont des circonstances atrénuantes compte tenu du travail qu’ ils produisent. C’est pour ça qu’ ils gueulent aussi fort.

    Une pitié, je vous dis. Sarko l’ a compris.

    Jospin en à rêvé, Sarko l’ a fait.. Tous à la diète.

     


  • BA 25 octobre 2010 21:37

    Le scandale de l’année 2010 : les policiers casseurs.

    Un internaute, dont le pseudo est nomad.soul, écrit :

    Vu dans les commentaires du Monde.fr à propos de l’article :

    http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2010/10/25/sur-le-web-des-rumeurs-croissantes-autour-de-policiers-casseurs_1430775_3224_1.html

    "Jérémy Robine, docteur en géopolitique
    25.10.10 | 19h17

    Le 18/10, par curiosité je suivais la manifestation sauvage, en retrait trottoir de droite avec des journalistes (on me voit courir dans la vidéo). Je me suis retrouvé à moins de 10 mètres de la scène de l’attaque de la banque etc. J’ai suivi le ninja ensuite, je l’ai perdu à l’entrée de l’opéra, et je l’ai retrouvé rue de Charenton avec un brassard Police, puis lorsqu’il a quitté le dispositif, par l’autre côté de la rue, où j’étais pour mieux voir. Je crois que c’est clair, comme ça, non ?"

     

    Fin de citation.

     

    Je ne suis pas journaliste, mais cette personne existe bien

    http://www.edr.fr/Equipe_EDR/jeremy_robine.htm

    alors est-il possible d’enquêter un peu plus sur ses dires ???

    Qu’un journaliste vérifie ce témoignage ?


  • Ronny Ronny 25 octobre 2010 22:52


    Globalement merci à tous de m’avoir lu et merci pour vos commentaires qui se situent à plusieurs niveaux, et ce quelle que soit votre opinion de la question.

    A ce sujet gardez en tête que nos pères, grands pères et arrières grands parents se sont battus pour la liberté et l’amélioration sociale, et que notre génération devrait quand même faire attention à ne pas être la honte de la famille en abandonnant à une caste dirigeante ultraminoritaire les avancés sociales et la liberté si chèrement acquises...


    • Login Login 26 octobre 2010 08:25

         Et vous que proposez-vous ? je n(ai jamais rien vu de constructif de votre part...........

        Comprenne qui pourra.

    • Watson 26 octobre 2010 12:27

      Hou là mon post a été supprimé, ça y est la sainte inquisition gauchiste attardée d’Agoravox a encore frappée. Raussurez vous la prochaine fois je vous lancerai des cacahouètes vous le prendrez moins mal peut être. C’est surement la vision de la démocratie vue par certains..
      Alors je le répète cet article c’est de merde. Comme le dit Calmos il n’y a rien à comprendre car il est vide. J’ai hésité à répondre sur de nombreux points mais il y avait tant à faire, je n’en avais pas le temps, l’auteur partait de si loin que cela revenait à faire de l’humanitaire. Un point parmi tant d’autres la rétroactivité des lois. Celle-ci est possible dans 4 cas pour le droit pénal. Associer vichy à la rétroactivité des lois c’est déjà quasi atteindre le point godwin sans avoir commencé la discussion, pour vous dire la vacuité des arguments de l’auteur. Si on en est à la période de 45 je signale juste qu’il n’y aurait jamais eu de procès de Nuremberg sans rétroactivité des lois comme le principe de crime contre l’humanité.
      Donc oui l’auteur a écrit un article de merde, c’est purement factuel, et comme il n’y a que la vérité qui fâche on préfère la supprimer...


    • BOBW BOBW 31 octobre 2010 16:17

      Dans de trés nombreux forums l’utilisation d’une insulte ou d’un terme scatologique est déja un seul motif pour voir son post automatiquement rejeté !


    • Ronny Ronny 1er mai 2011 10:45


      @ watson,

      Au lieu de dire des bétises, vous feriez mieux de revoir vos cours de droit.

      La rétraoctivité est extrêment encadrée et ne peut s’appliquer pour faire simple que pour interpréter une loi ou la préciser, ou « l’adoucir ». La règle au pénal reste la non rétroactivité, heureusement. Même le petit dictateur en puissance qu’est le président n’aura pas réussi à nous retirer cela !


  • revenant 26 octobre 2010 09:20

    Tout le monde doit savoir ce qui s’est réellement passé le jeudi 21 octobre à Lyon place Bellecour...
    Je suis en train de lire des dizaines de témoignages de gens innocents qui ont été pris en otages et violentés par les CRS pendant des heures.
    Les témoignages sont édifiant, les enfants et les jeunes pouvaient rentrer dans la place mais ne pouvaient plus en sortir, ils ont étés pris aux piège dans une souricière.
    Je laisse le témoignage d’un étudiant ; ce n’est pas le plus accablant pour les forces de l’ordre, d’autre témoignages me laisse sans voix...

    Témoignages sur la « prison » Bellecour

     


  • revenant 26 octobre 2010 10:24
    Des suites juridiques à la garde-à-vue géante place Bellecour ?

    Une lectrice nous fait part des poursuites juridiques à l’encontre du préfet qui pourraient être mises en oeuvre… S’il est important de ne pas se focaliser sur les suites à donner à ce qu’il s’est passé place Bellecour (ne laissons pas la répression nous bloquer) peut-être est-ce là une occasion de désserrer l’étau de la répression et de pointer du doigt un Préfet qui sert avec zèle la Sarkozie. Avis de juristes bienvenus !


  • sisyphe sisyphe 31 octobre 2010 17:50

    Pour sa 182ème semaine à l’Elysée, Nicolas Sarkozy s’est montré tel qu’il est. Il a gâché ses chances de réformes internationales par son comportement brouillon et provocateur. Le minable compromis européen obtenu à Bruxelles n’y changera rien. En France, il prétexte un calendrier diplomatique chargé pour ignorer la contestation sociale... après 4 jours de vacances dans une villa marocaine. Il paralyse son équipe dirigeante par le mauvais suspense d’un remaniement jusqu’à l’UMP. 2012 approche, et l’heure des comptes aussi.


  • pierrot123 31 octobre 2010 18:09

    Tout ça ne nous dit pas : « C’est quoi, au juste, le Bunga-Bunga ? »


  • Vipère Vipère 31 octobre 2010 18:26

    Bonjour Pierrot,

    La Bunga-Bunga ?

    Cela pourrait vouloir dire que la France est sous occupation sarkozyste et que c’est devenu insupportable aux démocrates de vivre sous sa dictature.

    Vive la France, libérée !


  • Vipère Vipère 31 octobre 2010 18:30

    Bonjour Pierrot,

    Le bunga-bunga ?

    Cela pourrait vouloir dire que c’est dur pour des démocrates, de vivre dans une France occupée par le pouvoir S.

    Vive la France Libérée !


  • pastori 31 octobre 2010 18:37

    moi ça m’amuse toujours les inconditionnels. c’est une race à part, au cerveau formaté pour ne voir qu’un seul coté du mur à l’ombre.


    ils acceptent tout, mais tant que ça touche les autres.

    un jour, watson ou calmos qui n’a qu’un oeil et de se fait va se trouver sans le vouloir dans un groupe de manifestants à la sortie de métro et va se faire soigner les cotes par les CRS. il va comprendre ! il aura beau crier « je suis des vôtres , pas nous, pas nous,..... ».

    ignorerait-il qu’une matraque ne sait pas reconnaître les beni oui- oui et les « pas nous » ?

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