jeudi 23 novembre 2006 - par Guillaume Schmidt

Le RMI sans condition, ça suffit !

13%, voilà le vrai taux de chômage en France. Soit 8,8% de chômeurs et 5,23% de RMistes. Si on fait en sorte de réinsérer les chômeurs sur le marché du travail, ce n’est pas le cas des RMistes. Alors, remettons-les au boulot !

En cette fin d’année 2006, le chômage est une nouvelle fois en baisse, passant symboliquement sous la barre de 9% (2 129 300 en septembre 2006). Des chiffres encourageants, sauf que l’on oublie de comptabiliser les 1 266 400 bénéficiaires du RMI (revenu minimum d’insertion), un nombre en constante augmentation (en décembre 1989, ils étaient 396 160).

Considérés comme des actifs, les RMistes sont en réalité des chômeurs qui ne touchent pas l’indemnité chômage. Et, contrairement à son nom, peu d’entre eux parviennent à s’insérer. Mais comment le faire avec 463 euros par mois ! Il s’agit donc d’un échec financier et d’un échec social. RMiste, c’est devenu un statut qui offre droit à de nombreux avantages : réduction dans les transports, voire quasi-gratuité, prime de Noël, gratuité dans certains musées, couverture maladie universelle, logement social... Autant d’aides permettant finalement à un RMiste d’avoir un niveau de vie quasiment équivalent au niveau de vie d’un smicard, à parité de pouvoir d’achat. Chose d’autant plus aberrante que c’est aux smicards que cela cause le plus de préjudices, car tout en travaillant ils doivent se débrouiller eux-mêmes sans aide.

La réponse alors souvent avancée est d’augmenter le Smic qui est de 953 euros par mois pour un net de 35heures. Il faut tout de même rappeler que ce sont les employeurs qui paient cette charge. D’ailleurs, notre Etat surendetté ne pourra pas, lui-même, augmenter ses fonctionnaires payés au Smic. Réclamer l’augmentation du Smic est simplement une manière de détourner le problème et de masquer une injustice de fait et de droit.

En effet, notre société est fondée sur des relations contractuelles, et on y a de plus en plus recours. En matière de conditions de vie, cela signifie qu’en contrepartie d’un travail, les individus reçoivent un salaire. Comment expliquer alors que d’autres individus perçoivent un revenu sans contrepartie, sachant que ce revenu, ils le doivent aux travailleurs ? Quelle générosité de leur part... Et cette générosité, elle est dictée par un autre aspect de notre société : la fameuse justice sociale, qui a pour objectif de réduire et/ou de réparer les aspects moralement injustes de la société, notamment en matière de revenus et donc de conditions de vie. Mais la justice, est-ce d’allouer gracieusement une pension sans autre condition : avoir au moins vingt-cinq ans (on peut toutefois bénéficier du RMI si on a moins de vingt-cinq ans, si on attend un enfant ou si on a à sa charge un ou plusieurs enfants), résider en France, avoir des ressources inférieures au montant du RMI, et conclure un simple contrat d’insertion. Ce contrat est proposé par les collectivités publiques dans les trois mois qui suivent le début du versement de l’allocation. Son objectif est plutôt flou, car il s’agit d’une participation à des "activités d’insertion" en vue d’une réinsertion sociale ; celles-ci sont adaptées à la situation du bénéficiaire (stages de formation ou de réadaptation au travail, activités contre l’illettrisme, contre l’alcoolisme, apprentissage de la gestion d’un budget familial...).

Certes, le RMI est un moyen permettant à ses bénéficiaires de subsister, mais son caractère automatique est injuste socialement par rapport à l’indemnité chômage. Cette dernière, dégressive dans le temps, n’est en effet accordée que s’il y a recherche d’emploi et si la personne a travaillé avant, et donc cotisé.

Il s’agirait donc d’imposer aux RMistes des missions d’intérêt général dès le versement de l’allocation, afin d’affirmer concrètement les conditions d’insertion. Et quelle meilleure insertion que le retour à l’emploi, et un service rendu à la société qui vous entretient ! Il est d’ailleurs aberrant qu’un RMiste ne soit pas contraint de s’inscrire sur les listes de l’ANPE en tant qu’agence qui propose des emplois, sans recenser les RMistes comme des chômeurs pour ne pas fausser les chiffres glorieux des gouvernements dans leur mobilisation pour l’emploi. Les départements, qui ont à leur charge la distribution du RMI, proposeraient avec le concours des chambres de commerce départementales, des chambres de métiers et de différentes associations dans le domaine de l’emploi, un certain nombre de missions dans les secteurs où il y a pénurie de main-d’œuvre ou des missions répondant à des besoins de la collectivité (proposer des formations, missions écologiques, surveillants dans les collèges et lycées, aides aux handicapés et au troisième âge...).

Ainsi, le RMI serait justifié, et ses allocataires bénéficieraient d’une formation concrète et d’une valeur incitative au retour à l’emploi.



260 réactions


  • cdg (---.---.24.9) 23 novembre 2006 12:41

    Pas tres politiquement correct comme article. Mais bien fonde. Si tout travail merite salaire, tout salaire merite travail ...

    Il est anormal de faire travailler des gens gratuitement sous pretexte qu ils sont stagiaires mais il est tout aussi anormal que certains se la coule douce grace au RMI (et je compte pas les fraudes.)

    Apres le probleme est ce qu on leur fait faire, et le fait qu il va falloir des gens pour les encadrer. Ca coutera a court terme plus cher mais au moins on aura une partie qui se reinserera

    RMI= revenu minimum d Insertion. Il est temps de ne pas oublier le I ...


    • T.B. T.B. 23 novembre 2006 15:14

      Le chiffre de 8,8 % est faux. J’ai lu hier un lien qui indiquait que ce chiffre est basé sur la catégorie 1 uniquement. Si on y ajoutes les catégories 2 et 3 (les chômeurs inscrits à l’ANPE et qui ne désirent qu’un travail à temps partiel notament) on a un chômage à 10,4 %.

      Par ailleurs, l’article d’hier ou d’avant-hier, ne mentionnait pas dans ses commentaires une évidence qui, apparement, a échappé à tout le monde. Plus le chômage est grand, plus il se fait menaçant et plus les échines se courbent et plus les petits salaires de misère se répandent. Le taux de chômage est donc un facteur de précarité nationale selon que ces vrais chiffres augmentent.

      Pour en revenir au RMI (je ne sais pas si les RMistes qui pointent à l’ANPE sont comptabilisés dans les chiffres officiels et fallacieux du chômage), je pense depuis plusieurs années que le SMIC et ses 950 euros net ne valorisent le travail. Sans parler comme vous le dites du scandale honteux des stages non-rémunérés ou si peu.

      IL est donc temps de fxer IMMEDIATEMENT un SMIC à 1400 euros net, la grille des autres salaires suivant progressivement la nouvelle courbe comme cela a été fait du jour au lendemain en 1968 (de bloquer aussi le prix hallucinant des loyers) ce qui dégonflera, à mon humble avis, le chiffre des 1,2 million de RMIstes, les incitant ainsi à travailer pour vivre à peu près décemment. Quant à moi je n’ai jamais eu l’intention de vivre pour travailler mais d’avoir, en revanche, une activité sociale qui me plaît et qui est correctement rémunérée. Je suis adepte de la décroissance, n’attends rien des « politiques », me trouve en mission spéciale sur AV pour inciter mes citoyens à la démocratie directe ou semi-directe, fais en sorte d’avoir peu de besoins, ne polllue pas car me déplace principalement à vélo, et je ne m’en porte pas plus mal.

      En un mot, si les français acceptent de travailler à temps partiel et réduisent leurs besoins, ils vivront et réfléchiront mieux. Et le chômage sera ramené, paradoxalement, à son chiffre naturel de « pleine croissance » : 3 ou 4 %.

      Trouver également une solution pour le très trés grand problème qui va bientôt nous péter à la gueule : 2,5 actifs vont devoir assurrer la retraite des séniors qui vivent de plus en plus longtemps et ont été habitués à ne se priver de rien (en comparaison avec la nouvelle génération complètement sacrifiée). Ce que je préconise peut remédier au problème. Il suffit juste d’y réfléchir 5 minutes.

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    • Jaimz (---.---.101.8) 23 novembre 2006 16:31

      Article qui parle enfin d’un vrai problème politique, plutôt que d’une pseudo insécurité. En effet la distinction entre RMIste et Chomeur entretient le doute sur une classe de la société se passant de travail et une autre devant en trouver ! Pourquoi les RMIstes n’auraient ils pas le droit de trouver du travail ?

      Note : vous ne tenez pas compte des pré-retraités en situation précaire qui eux non plus ne sont pas comptabilisés dans la Misère Française et pourtant dont le nombre augmente d’année en année (papy boom)


    • rjolly (---.---.227.38) 23 novembre 2006 16:57

      « Pourquoi les RMIstes n’auraient ils pas le droit de trouver du travail ? » Pourquoi les chômeurs n’auraient-ils pas le droit d’arrêter de chercher un travail qui n’existe pas de toute façon ?


    • Darkfox (---.---.141.125) 23 novembre 2006 17:44

      mmhh il y a du travail ... il suffit d être parfois prêt à se déplacer chose que beaucoup n’ont pas compris. donc les chômeurs peuvent trouver du travail. Il faut savoir ce qu’ils veulent et être réaliste ( un étudiant de fac avec bac+5 ne peut pas être responsable de service et payé comme un roi avec son expérience..)


    • melanie (---.---.121.158) 23 novembre 2006 18:46

      Je trouve ta réaction obscène : Tu sais à quoi correspond le RMI ?

      350€ mensuels , soit si tu prends une calculette 76,53€ par jour nourriture ,EDF, frais de netoyage des vétements, frais de recherche d’emploi sur Internet, frais de déplacement même si transports en commun-ce qui en province rend la recherche d’emploi presque impossible- .... Quand en France le seuil de pauvreté est à 780€ mensuel....

      Tu appelles ça un « salaire » ?!!!!.......

      Tu fais partie , bien sûr, de ceux qui ont réussi à trouver un emploi dans un France qui délocalise à tour de bras et licencie comme on éternue, où l’état réduit les places de concours d’état de 78% ?

      Tu ne résides pas dans cette France qui triche sur les statistiques du chômage en période préélectorale ....

      Ou dans ces régions où le chômage avoué est de 20% ?

      « Y’a ka » « faut kon » , c’est ça ?

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    • melanie (---.---.121.158) 23 novembre 2006 18:55

      Prale de ce que tu connais....


    • Gerald (---.---.208.11) 23 novembre 2006 19:06

      Avant de donner des leçons, il faudrait d’abord apprendre à compter.


    • un vieux (---.---.209.98) 23 novembre 2006 20:34

      - « 2,5 actifs vont devoir assurer la retraite des séniors qui vivent de plus en plus longtemps et ont été habitués à ne se priver de rien (en comparaison avec la nouvelle génération complètement sacrifiée). »

      Veinard ! Vos parents on du avoir bien de la chance !
      - J’ai bossé aux piéces en 1963
      - J’ai fait 50h par semaine de 65 à 71
      - 60h de 71 à 74
      - en moyenne 10-11 h par jour de 74 à 2004

      - j’ai changé 20 fois d’employeur (pas toujours de mon plein gré
      - Je totalise en tout 3 mois de chomage car j’ai accepté, temporairement, des emplois qui ne me plaisaient pas pour ne pas être en chomage.

      Qui a la belle vie ? On n’a peut être pas été sacrifié, mais on s’est bougé et l’on a été efficace.


    • Wama (---.---.153.51) 23 novembre 2006 22:28

      lol

      J’aimerais bien te voir te la couler douce avec 400€/mois...

      Tu devrais faire comme ce Monsier smiley http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-836835,0.html


    • jlouis (---.---.206.161) 24 novembre 2006 06:36

      Comme l’auteur, j’avance aussi une autre proposition, c’est celle d’alternative liberale (http://www.alternative-liberale.fr/pr120-Nouvelle_donne_sociale.html) : remplacement du RMI par un revenu d’existence pour tous les citoyens francais d’environ 500 Euros par mois.

      Ceux qui paient deja l’impot ont 500 Euros de reduction, et ceux qui paie moins de 500 Euros d’impots se voit redonner la difference.

      A debattre... smiley


    • Ronfl (---.---.98.204) 24 novembre 2006 06:46

      Hmmmm un SMIC à 1400 net....

      Je vais parler de expérience perso ... Je suis jeune ingénieur et j’ai un travail... J’ai même fait l’effort pour trouver mon travail de me déplacer sur 200 km et de ne pas demander un salaire « indécent » selon les critères de mon patron... Globalement je suis payé 1600 € net le tout avec une convention de cadre (pas de 35h).

      Si on metait le SMIC à) 1400€ net ... globalement ca me ferait chier quemon salaire ne soit qu’à 200€ de du mec qui est sur sa chaine ou qui balaye les chiottes ! Pourquoi ? ben j’ai fait des études que j’ai payées via un emprunt à la banque et que je dois rembourser (et c’est pas 200€ la mensualité) et la tu viens m’expliquer que comme j’ai fait des études et que j’en ai voulu pour m’en sortir j’ai droit à moins que le SMICARD ??????????????? ca mériterait au moins la kalachnikov !!! Tout cela est vrai car jamais aucun patro privé ne suivrait l’auguementation du SMIC... Ils l’ont jamais fait et je vois pas pourquoi ca serait différent

      2e point c’est qu’une auguementation du SMIC est souvent synonyme d’inflation... 50% d’inflation sur 1 voir 2 ans... c’est trop et nos RMISTES qui appitoieraient le monde car le RMI ne leur permet plus de survivre et on auguement aussi le RMI.... retour à la case départ avec une bulle d’argent en france qui nous pete à la gueule...

      Définitivement une mauvaise solution...Et c’est bien sur ce point que je suis d’accord avec l’auteur : Auguementer le SMIC n’EST PAS une solution car le RMI a tôt de le rattraper et les autres salaires n’auguementent pas en conséquence...

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    • Ronfl (---.---.98.204) 24 novembre 2006 06:48

      Hmmmm... y’a k’a faut kon...

      Au moins on cherche des solutions car c’EST un problème pour touis les travailleurs : on leur pique sur leurs salaires les revenus des non travailleurs

      Tu fait donc partie de cette france d’en haut qui préfere laisser pourrir une situation plutot que d’agir ou même déjà de penser à chercher la solution...


    • Xad (---.---.192.4) 24 novembre 2006 09:19

      Le SMIC à 1400 EUR ? smiley c’est gentil de penser toujours aux mêmes... je connais des centaines de gens qui sont payés au-dessus du SMIC et moins que 1400 EUR. Que deviennent ils là-dedans ? Il serait temps de penser à revaloriser TOUS les salaires et pas juste le SMIC sinon tous les salariés finiront au SMIC quels que soient leur niveau, leur travail, leur implication, leur nombre d’heures, etc.

      A quand une politique des salaires et pas juste une pseudo justice sociale au SMIC ?


    • dapeacemaker (---.---.40.4) 24 novembre 2006 09:23

      ....Mouais....

      le pb est le suivant : Comment avoir l impression d avoir sa place dans une societe d argent sans en avoir ?

      Je di ca car mon cousin, par exemple, est handicapé mental et n a pas le droit de travailer... il est RMIste... Et heureusement.

      Sans le RMI, quelle vie aurait il ? deja avec le RMI, on ne peut pas dire qu il mene la grande vie ... je pense que le niveau de sa vie, VOUS, la pluspart des lecteurs, ne le sûpporteriez surement pas.

      Oui il y a des profiteur, des trucheurs (y en a partout) etc... mais... qu on arrete de deplacer les problemes, on vous rabache qu il n y a plus d argent pour assurer la perenité de la secu, des retraites etc..... ET VOUS Y CROYEZ !!!! alors c est la faute des fonctionnaire, des chomeurs, des rmistes, des immigrants... des SDF pquoi pas...

      On pille nos nations sans relache avec l appui de nos dirigeants... bref... encore un faux probleme, qui occupent les langues mais vous embrume l esprit.

      Simplement le RMI doit cesser d etre utiliser comme cache misere afin d aranger les chiffres qui derangent.

      DPM

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    • Darkfox (---.---.141.125) 24 novembre 2006 10:06

      Tout dabord.. j ai été en dessous de ce seuil depauvreté donc mille excuse, je sais de quoi je parle. Ensuite, les 350 € c’est mieux que 0€ ( ce que tu as dans 95% des pays du monde !! soit près de 5 milliard et quelques d individus ! ) n’oublie pas que tu as aussi les frais de soins gratuit des aides aux logements, tes frais de déplacement sont remboursés, y a internet dans les anpes et même dans certains coins (pour information Beaumont Hague (50) village de 900 habitants !) on te propose des travaux ! La France délocalise.. la solution ? augmentée le smic ? y a pas encore mieux ? allez autant fermé les sociétés directement . Ta fameuse france qui délocalisent c ’est elle aussi qui est contente d acheter du made in China pour Noel à Lidel que du jouet français parce que c’est trop cher.C’est aussi celle qui vient demander une augmentation de la prime de noel ou la prime de la rentrée mais l’argent tombe pas du ciel !! LE jour où certains comprient que quand on demande une augmentation d’un truc ça a des conséquences ( exemple augmentation des fonctionnaires ( donc augmentations des impots ou diminution de budget)...alors on aura franchi un grand pas !


    • T.B. T.B. 24 novembre 2006 10:12

      Ronfl, tu es peut-être ingénieur mais tu ne sais pas lire, ne sais pas compter et ne connais pas les courbes. J’ai bien dit « suivant la grille des salaires ». Cela veut dire AVEC réajustement progressif des autres salaires. Ce que l’on redistribue en bas on le prend en haut. Pour un SMIC net de 1400 euros ton salaire passerait de 1600 à env. 2150. En 1968 le SMIC a été augmenté de 50 % du jour au lendemain. Tout est donc possible. Cette augmentation a eu lieu àprès les évènements, si tu vois ce que je veux dire. Cela a effectivement généré ensuite de l’inflation (comme quoi je me demande si tu ne fais pas exprès de ne pas comprendre ou si tu es vraiment ingénieur, lesquels avoisinent en moyenne en milieu de carrière les 4500 euros net). Et pour éviter l’inflation j’ai bien préciser le blocage des loyers pour le logement et implicement ... pour les prix à la consommation.

      Prendre l’argent d’où ? Toujours la même histoire : chez ceux qui en gagne trop. Anne Lauvergeon, patronne du nucléaire français rentre plus de 300 000 euros mensuel. Les 600 000 « régimes spéciaux » français dont presque la moitié chez les agents EDF peuvent sortir à eux seuls, pour dégager, si on les supprime, sans nuire à leur pouvoir d’achat 700 000 salaires de 1400 euros net. Ce sont des exemples parmi tant d’autres. Savoir réellement ce que coûte à la nation nos parlementaires et ministres.

      Enfin, je parle de décroissance qui ne se marie guère avec le crédit et la spéculation boursière, les deux étant génératrices d’aveuglement, de course à la croissance, de « bulles » catastrophiques. Perso, je suis vraiment parti de rien, sans l’aide de mes parents et je vis correctement, n’ai aucune dette et, par volonté et réflexion philosophie personnelle, je n’ai jamais pris ou acheté à crédit, ni boursicoté, et ne le ferais jamais volontairement. Je te signales que si les citoyens refusaient le crédit, les ventes chuteraient et pour ne pas qu’elles chutent, le prix de tous les produits à la consommation baisseraient car il faut quand même faire tourner l’économie. T’en fais pas pour les créateurs de marché, dont je fais partie, ils savent s’adapter.

      Bref, tout cela nécessite une mise à plat de toutes les données chiffrées notamment au sein de nos Insttutions. Je suis sûr que de l’argent qui dort et qui est mal géré il y en à tous les étages. C’est aux français, notamment aux jeunes, d’aller chercher les vrais chiffres, de comprendre qu’on les prend pour des billes, qu’ils sont potentiellement aussi bon, voire meilleurs, que leurs ainés et que ces derniers, aux meilleurs postes ne veulent rien céder après avoir laissé un monde de « croissance » mais aussi un monde incohérent, inepte et à vomir. Il n’y a plus, à cause d’eux, d’écrevisses dans nos rivières. Cela peut paraître anodin mais moi je veux voir ce qu’ils ont vu et connu : des écrevisses dans nos rivières. Riez si vous voulez, vous riez de moins en moins et bientôt vous ne rirez plus. Exigeons TOUS les chiffres, faisons le ménage, travailons à temps partiel avec une base de salaire correcte et nous retrouverons un environnement en accord avec, finalement, nos aspirations profondes : être heureux le temps d’une courte vie.

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    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 10:28

      Je suis en ASS -400€ royaux pour chercher un emploi et m’en sortir- après avoir été déléguée médicale pendant 10 ans ......

      Moi au moins, je parle de ce que j’endure.

      J’ai un bac +5 et ne suis ni idiote , ni inculte.

      Je suis abonnée à Alternatives économiques et .....moi au moins je parle de ce que je connais......


    • T.B. T.B. 24 novembre 2006 10:39

      Note : je parle de supprimer les « régimes spéciaux » de certaines catégories socio-professionnelles (EDF, SNCF, RATP mais aussi les syndicats de l’Edition, les journalistes et tant d’autres) pas leurs activités. Dit autrement, si on leur supprime, à juste titre, leurs privilèges ils garderont pour autant leur emploi. Simplement ils feront comme les autres : ils n’auront plus de « bonus » qui s’ajoutent à leurs salaires.


    • (---.---.0.240) 24 novembre 2006 10:52

      Bien sûr qu’il y a du travail. Peut être qu’il n’y en aurait pas suffisamment pour caser tous les RMISTES et les chômeurs s’ils se mettaient tous à vouloir travailler en même temps, c’est bien possible, mais on en est bien loin pour l’instant.

      Les boîtes du coin sont en train de supplier les gens de venir travailler, elles en sont au point d’aménager des horaires spéciaux pour que les étudiants puissent venir faire quelques heures. J’ai un gamin qui a raté son bac et n’a pas la moindre qualification, il fait de l’intérim en attendant le début d’une autre formation et en trois mois il a déjà refusé deux CDI dans des boîtes où il a fait des missions.

      Ah oui j’oubliais, c’est du vrai boulot, manuel et dur, payé au smic. Personne n’en veut.

      Je connais une personne de mon entourage qui est au rmi avec des enfants, elle a fait son calcul précis et il lui faudrait un travail payé bien plus que le smic pour arriver au même niveau de vie. Sauf qu’en plus il faudrait aller perdre son temps au boulot... Cette personne est bien consciente qu’il y a un problème, mais comment reprocher au gens de profiter d’un système qui existe ? Le RMI est un système qui part d’une bonne intention mais qui est bien souvent détourné et on ne peut même pas le reprocher à ceux qui en profitent, pourquoi ne le feraient-ils pas puisqu’ils le peuvent ?

      J’en connais un autre qui est bien au chaud, nourri logé habillé chez Papa-Maman, et qui touche le RMI. Ce qui lui sert uniquement d’argent de poche pour financer les sorties au resto et les jeux vidéo. Il « y a droit », donc tout va bien.

      Il est grand temps de rendre les conditions du rmi plus strictes, pas forcément de le supprimer du jour au lendemain, il ne s’agit pas de mettre les gens à la rue - simplement de leur donner envie d’aller bosser. Et par là de diminuer les charges qui écrasent ceux qui bossent.

      Augmenter le SMIC à 1400 euros, c’est absolument ridicule dans l’immédiat. La plupart des entreprises ont déjà d’énormes difficultés, quand on compare le coût horaire d’un salarié français avec le coût horaire d’un salarié à l’étranger (y compris dans la plus grande partie des pays d’Europe) on voit bien que ce n’est déjà pas tenable à long terme.

      On pourra par contre parfaitement augmenter les salaires en conséquence lorsque les charges auront diminué, et pour cela il faut remettre les gens au travail.

      Et oui je suis complètement pour l’idée de demander un petit travail d’intérêt général à ceux qui perçoivent des indemnités telles que le rmi, c’est quand même normal de participer à la communauté qui vous nourrit !

      Quant à ceux qui disent « percevoir des indemnités chômage parce qu’ils ne peuvent pas travailler » - si c’est vrai c’est un mauvais classement administratif, les handicapés doivent percevoir l’allocation handicap et non le rmi.

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    • Economiste (---.---.164.85) 24 novembre 2006 11:05

      J’aime bien cette femme qui dit « je suis abo a alter eco, je sais donc de quoi je parle ».

      alter eco, c est une publication pour lycéens, qu’aucun entrepreneur ne prendrait la peine de lire tellement c est partisan et plein d anneries, ils sont tout juste bon a critiquer les sytemes economiques et sociaux des pays du monde qui ne sont ni marxistes, ni socialistes.

      alter eco, c est la version economique de l Humanité, on peut pas y apprendre grand chose d objectif


    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 12:13

      Tu as mal lu .

      Je suis en ASS avec 400€ mensuels , à savoir juste l’étape avant le RMI. Et je le vis au quotidien. Donc oui, je sais de quoi je parle.

      A 70€ près je suis au RMI et mon statut est identique si ce n’est que je suis harcelée par l’ANPE tous les mois par des agents obsedés par les statistiques à qui il faut sans cesse rappeler ce qu’est la réalité de l’emploi et que les employeurs n’embauchent en priorité que les personnes qui sont en poste ou qui sortent juste d’un emploi, les "chômeurs de longue durée étant considérés comme perdus pour l’emploi et incapables de se remettre dans le circuit.

      Je connais le vécu d’un RMIste. Point barre.

      Quant à Alternatives Economiques, il s’agit certainement de la publication de référence de toute personne souhaitant accéder à des données statistiques et économiques non manipulés par les entreprises et un ultralibéralisme pensée dominante des médias. [Peut-être avec « Les échos »].

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    • Jules 24 novembre 2006 16:47

      @ Ronfl,

      « ca mériterait au moins la kalachnikov !!! » Vous n’auriez pas voulu dire « Karsher » ? Ou confonds-je avec un autre ? Ce qui m’amuse dans votre réflexion, c’est qu’on a réussi à vous entuber en vous engageant comme ingénieur à 1600 €/mois, mais qu’en plus, cerise sur le gâteau, vous servez de vecteur pour pisser sur ceux qui sont encore plus bas, les RMIstes. Cette nouvelle classe supérieure, quelle efficacité ! Vous devriez rejoindre leur club, histoire de perfectionner votre sens profond du social. Je vous donne leur adresse : www.u-m-p.org


    • jlhd (---.---.227.53) 27 novembre 2006 17:23

      A force de travail et de sacrifice nous avons reconstruit une France détruite ravagée par la guerre des millers d’entre nous ne connurent pas leurs peres. Nous avons trimés car le mot intellectuels n’existait pas chez les ouvriers. Des millers de gens sont morts pour que vous ayez la liberté de vous exprimés surinternet aujourdhui.Nous avons donné aux soixantehuitard une France riche et qui pouvait etre genereuse tout a été gaspillé en dépit du bon sens. Qui ne connait pas autour de lui des parasites FRANCAIS qui vivent a l’étranger en touchant le RMI sans vouloir autre chose que de profiter du sytème qui ont sous louer leur appartements en continuant de toucher l’APL qui prete a tout le monde la carte vitale. Vous avez détruit un système a force d’abus alors oui le RMI sans condition de verification cela suffit


    • Yassine (---.---.64.147) 7 décembre 2006 23:54

      Ta philosophie est certes louable, mais applicable en ... 1950 ! Lorsqu’il fesait bon vivre au sein d’une société du plein emploi, d’une économie fermée ou les entreprise n’avait qu’à proposer pour vendre ce que bon leur semblait.

      Si les salaires ont été fortement revus à la hausse c’est que les conditions d’alors (en 1968) le permettaient : politique monétaire française, qui fesait tourner la planche à billet, économie nationale et non mondialisée, donc non soumise à la concurrence internationale, demande intérieure des ménages en forte croissance. Ces conditions ne sont plus tout à fait les même...

      Prendre de l’argent « là ou il y’en a » c’est simpliste, voir démago mais nullement efficasse. Stigmatiser tout azimut certaine personne (pdg machins), ou régimes spéciaux, voir temps complets (on croit réver) je ne vois pas bien en quoi les priver de revenus relancerai la croissance.

      Dans tout ça jje ne vois nullement les mots innovation, recherche et dévelloppement, esprit d’entreprises, les SEULS VRAIS LEVIERS d’une croissance robuste et durable.

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    • TAVERNIER (---.---.18.142) 6 février 2007 16:17

      en fait tu as commis une petite erreur de calcul, le rmi, aujourd’hui, pour ceux qui ont un logement, pour une personne seule, 380 euros, soit en divisant par trente jour en moyenne cela ne fais que:11,66 euros par jour, pour le calcul du budget de chacun à chacun de voir, en tout cas cela ne permet pas d’excés.http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png


  • (---.---.144.209) 23 novembre 2006 12:55

    Etes vous déjà allez dans une mission locale à la rencontre de rmistes ? connaissez vous ce public et ses difficultés ? Les rmistes doivent être cadrés et encadrés pour des activités d’intérét général, qui va fournir et payer cet encadrement. L’insertion ne se réduit pas à coller un rateau dans les mains du rmiste et de le lourder dans un parc pour gratter. Quand aux services aux personnes, c’est le plus souvent eux qui en ont besoin. Et puis pour votre justification financière, allez voir un peu les patrons qui se mettent des centaines et centaines d’années de smic comme retraite, croyez vous que cela soit plus moral et justifié (surtout qu’ils sont bien souvent lourdés pour mauvais resultats) et j’en passe bien d’autres en matière financière. Mais c’est vrai que c’est plus facile de s’en prendre aux plus faible, ce n’est pas d’aujourd’hui. Soyez juste !


    • Kiri (---.---.226.214) 23 novembre 2006 14:04

      En cas d’incompréhension, vous pouvez relire l’article ;

      Kiri


    • Darkfox (---.---.141.125) 23 novembre 2006 17:52

      Euh .. si on suit bien ton raisonnement, on paie les rmistes.. on paie un encedrement pour rmistes et on les aide à vivre comme ça ? et tout ça financer par qui ? comme tu le dis si bien ne pense pas que le pdg pleins de sous (non imposable en france) va payer la feignantise ou les problèmes sociaux ... Il est bizzare de constater que dans lespays pauvres ... les gens se débrouillent s entre aide, font des petits commerces, se battente pour réussir et sont heureux de vivre alors qu en France, on aide les plsu pauvres ( c’est bien ) ..mais on les laisse moisir , ils n ont aucune dynamique et même certains restent dans ce cercle car c’est mieux que ce soit en travaillant « au black » ou même rester tranquille chez papa-maman... Donc stop aussi les aides sociales ! que les gens se remuent aussi un peu !


    • (---.---.0.240) 24 novembre 2006 11:19

      Je me suis occupé pendant une petite dizaine d’années d’une association qui embauchait des « CES » à l’époque et franchement c’était décourageant au niveau de la motivation des candidats. De manière presque systématique on avait des questions du type
      - Mais est-ce que mon salaire va vraiment être déduit de mes indemnités chomage ?
      - Est-ce que je vais pouvoir aménager mes horaires pour aller à mon club de gym le mardi soir ?
      - Est-ce que je ne pourrais pas plutôt faire du travail de bureau, parce que franchement, le ménage... (sourire ironique)... ?

      Dialogue-type : (moi) Vous savez que vous êtres censé faire une formation pendant le reste de la semaine ? (candidat, inquiet) Aaaaah ? (moi) Qu’est ce que vous voudriez faire après le CES ? (candidat) Je sais pas. Est-ce que ça va prolonger mes indemnités chômage d’avoir fait le CES ? (moi) Oui, mais à part ça vous voudriez faire quoi ? (candidat) Est-ce que je pourrai refaire un autre CES l’année prochaine ?

      Et je ne parle même pas des séances de suivi de l’évolution du projet professionnel ("oui mais c’est vous qui nous dites qu’il faut qu’on fasse cette réunion tous les mois, l’ANPE ne nous avait pas prévenus de ça du tout !)

      Heureusement, il y a eu quelques réussites (peut-être un quart ou un tiers), des personnes qui ont profité de cette période et du soutien actif de l’association (c’est à dire des « coups de pied au derrière » et du fait qu’on les transporte quelquefois pour leurs formations si nécessaire) pour bâtir un véritable projet professionnel solide et qui marche.

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  • Le Hérisson Le Hérisson 23 novembre 2006 12:56

    Le marché de l’emploi ne fonctionne -hélas- pas selon le système des vases communicants. Ainsi, vous ne pouvez pas, par un coup de baguette magique, transformer des rmistes souvent absents du travail depuis des mois ou des années, en transporteur ou maçon. Tout montre également que les emplois non qualifiés vont se raréfier car facilement délocalisables « encore hélas ! » mis à part, peut-être dans la restauration, autre secteur qui manque de main d’oeuvre. Cela dit, les employeurs de la restauration ne font rien pour rendre leur secteur plus attractif.La formation doit s’adresser en priorité aux salariés capables de se former à des techniques apportant une forte valeur ajoutée, sinon, c’est de l’argent investi pour rien. Enfin, l’emploi ne se décrète pas seulement par la formation ou le transfert des métiers, mais par la croissance. En 1998, 99, là où la croissance était forte, les chômeurs ayant une formation trouvaient un emploi, y compris des jeunes de banlieue, comme j’ai pu le vérifier. En revanche, le nombre des rmistes, clients des restos du coeur et autres aides sociales, n’avait presque pas baissé.


  • Gilles Louïse Gilles Louïse 23 novembre 2006 13:06

    Un internaute donnait récemment les chiffres suivants :

    La catégorie 1 (ceux qui cherchent un emploi à temps complet et immédiatement disponibles) comptent 1 950 000 de personnes.

    Les 6 autres catégories réunies comptent 1 200 000 de personnes.

    Il y a environ 1 200 000 d’érémistes (nombre en constante augmentation)

    Cela fait en tout 1 950 000 + 1 200 000 + 1 200 000 = 4 350 000.

    Si 1 950 000 représentent 8,8%, une règle de trois élémentaire montre que 4 350 000 représentent 19.63%.

    Le chômage est donc à plus de 20%, je n’ai comptabilisé ni les allocataires de l’ASS (Allocation Spécifique de Solidarité destinée à ceux qui ont longuement travaillé avant d’être chômeurs) ni ceux de l’APL (Allocation de Parent Isolé) la personne étant le plus souvent au chômage ou assimilé, ni les radiations de l’A.N.P.E, ni ceux qui n’ont jamais travaillé et qui arrivent sur le marché de l’emploi (car pour être chômeur, il faut avoir déjà travaillé), ni les stagiaires de stages bidon, ni les personnes en arrêt maladie, ni d’autres panel d’exclusion des statistiques du même acabit. Toutes ces catégories dont certaines se chevauchent sans doute, n’ont d’autres buts que d’interdire toute réelle visibilité de la situation mais un ordre de grandeur reste assez significatif.

    Le chômage a de tout temps été absolument voulu par la classe dirigeante pour faire pression sur les salariés, imposer des salaires bas par une très forte concurrence et maximiser les profits, qui seuls importent de leur point de vue. La politique d’immigration est venue logiquement faire un excellent appoint en rendant plus réelle une concurrence artificiellement créée.

    Mais ce petit jeu a ses limites car le chômage de masse est désormais irréversible, plus personne ne peut plus rien contrôler. Sauf le mensonge !

    Gilles

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    • Gerald (---.---.208.11) 23 novembre 2006 19:24

      Le chômage n’est pas voulu par la classe dirigeante mais par les syndicats qui, à force de s’arcbouter sur des avantages acquis entrainent à la fois deux fois plus de fonctionnaires que nous n’en avons besoin (à qualité de service égal, bien sur) et des coûts exhorbitants pour la collectivité qui a décidé, une fois pour toutes de faire du chômage la variable d’ajustement. POur créer des emplois,il faut des entrepreneurs qui en aient envie et donc donner les conditions de cette envie. Si, au contraire, on fige tout (code du travail par exemple), les entrepreneurs n’ont pas envie et le chomage ne baisse pas. Quant aux illuminés qui continuent à penser qu’il suffit de prendre l’argent des riches pour le distribuer aux pauvres (sous des formes plus ou moins sophistiquées), un rapide calcul montre que cela donnerait de l’ordre de 1000 à 10000 euros par personne et puis plus rien, car les riches, une fois ruinés iraient voir ailleurs (et même avant). Avec, en prime, bien plus de chômeurs après. Et pour ceux qui rêvent d’une redistribution totale, cf. l’ex-URSS : on a déjà essayé et on connait le résultat. Le marché est comme la démocratie : c’est un mauvais système, mais c’est encore le moins mauvais qu’on ait trouvé.


  • Bill Bill 23 novembre 2006 13:15

    L’article soulève un sujet important : comment peut on justifier qu’il existe dans notre société des personnes sans obligation, payées sans rien faire et qui ont le même niveau de vie que d’autres, qui eux travaillent et ont plus de mal encore à subvenir à leurs besoins tout en étant obligés de payer dans leurs impots les rmistes ?

    au Moyen-Age on distingait parmi les « clochards », ceux qui pouvaient travailler et ceux qui ne pouvaient pas. On prenait bien sur en charge les infirmes et autres personnes agées.

    Je me demande souvent si nous ne devrions pas revenir à une sorte de mécénat : verser la totalité de leurs payes aux salariés (ce qui doublerait quasiment leurs salaires car les charges sociales sont particulièrement lourdes) pour relancer la consommation et l’emploi, et laisser les citoyens organiser eux-même une entraide sociale. Bien sur on laisserait leurs pensions aux vieux et aux handicapés. Et puisque nous y sommes, pourquoi ne pas proposer aux chomeurs d’aller contre rémunération faire les courses des personnes agées ?

    Autant de pistes à exploiter, même si elle relèvent aussi un peu, je l’admets, de l’utopie...

    Bill

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  • (---.---.246.94) 23 novembre 2006 13:15

    Monsieur l’auteur,

    Pourquoi avez-vous écrit cet article ?

    Pourquoi vous attaquez-vous aux RMIstes ?

    Vous êtes bas et répugnant. smiley


  • Marsupilami Marsupilami 23 novembre 2006 13:16

    Article navrant. Je ne souhaite pas au mini-bobo « étudiant en médiation culturelle » (c’est quoi, ce machin ?) qui a écrit ce texte de se retrouver au chômage et au RMI réaménagé à sa sauce de petit privilégié jacteur. Quoique... ça lui ferait les pieds : il saurait ainsi ce que c’est que la misère et l’exlusion sociale.


    • Marie Pierre (---.---.200.60) 23 novembre 2006 14:19

      Mediation culturelle, un boulot de la fonction publique, qui ne connaîtra donc jamais le chômage. Encore faut-il que ce bobo prétentieux puisse trouver un poste sur concours ! Ouaff ! il aura droit au RMI et fera de la médiation en insertion !!!


    • le sudiste (---.---.58.2) 23 novembre 2006 18:52

      « médiation culturelle »... artiste... woooooow

      Pourquoi donnent-on de l’argent aux chomeurs pour rien foutre ? Déjà parce que c’est le principe des cotisations. Pourquoi aux RMIstes qui se gavent avec moins de 400 euros par mois ? Pour la paix sociale... Imagine comment tu vas serrer les fesses si tu dis à ces deux catégories : ben demmerdez-vous. Je te souhaite d’être très bon médiateur et de savoir courir vite...

      Vas voir un type qui a tenu un commerce pendant 20 ans et qui a mis la clé sous la porte. Chomage ? ZERO. Reste le RMI. Alors vas le voir ce mec qui a 50 ans et explique lui ta petite vision de bourgeois merdeux. Je n’ai aucun doute. Sans dire un mot, il va t’expliquer... et tu comprendras... peut-être, j’ai encore un doute en te lisant. Tu es loin, très loin. Presque inutile... tu verras.


    • melanie (---.---.121.158) 23 novembre 2006 19:08

      oui.

      Ce sont toujours les « conseilleurs » qui posent des questions sur des situations dont ils ignorent la difficulté et le vécu .

      Et qui n’ont pas ailleurs aucune formation économique ni sociologique....


  • UGH (---.---.29.92) 23 novembre 2006 13:21

    OK, je l’avoue, je ne connais pas de RMIstes, ni leurs conditions de vie, etc... Ne les mettons pas tous dans le même sas. Cependant, créer des générations d’assistés n’est pas une bonne chose. Achète-t-on ainsi la paix sociale ? Ce nombre si élevé me choque. J’ai des exemples de proches qui n’ont pas fait d’études et qui pourtant se débrouillent pour trouver des boulots, se lancent dans une activité, en veulent. C’est cela qui fait la force d’un pays, pas le nombre de RMIstes hélas.


  • Emmanuel (---.---.87.194) 23 novembre 2006 13:43

    Prise de position bête et méchante comme c’est souvent le cas quand on va au plus facile.


  • Jesrad de Zadig (---.---.71.55) 23 novembre 2006 13:52

    Le RMI n’est pas « donné » sans condition,(on vous oblige à avoir un projet de réinsertion)...

    Il n’est pas de 463€ mais de 381 €,je ne sais pas comment on fait pour toucher 463€ dites le moi si vous avez des infos à ce sujet,ça m’arrangerait...(il n’a été que peu révalué depuis 10 ans)

    J’ai le RMI jusqu’à l’année prochaine car j’ai 59 ans et j’aurais droit à faire valoir mes droits à la retraite (obligatoire) ou je toucherais le minimum vieillesse, soit 610€ (une fortune !),mais je n’aurais plus le droit à la CMU (trop riche).

    Je paye 380 € de loyer mensuel,j’ai 160 € d’aide au logement,il me reste donc 161€ pour vivre -30€ pour mon abonnement Free...(les loyers on doublé en 7 ans mais pas l’aide au logement...)

    Je suis artiste,c’est très mal vu par la CLI. J’accepte tout les boulots, photographe de plateaux,cadreur,assistant image et mise en scène,montage video,régisseur,perchman,conseiller artistique,production disque, image son musique, preneur son,illustrateur musical,orchestration,arrangement musicaux, figuration,silhouette,réalisation « making of »,dans tournages film,documentaires, pubs,spectacles théâtre,danse,et tout autres jobs payés (je ne travaille pas gratuitement...)

    Et je ne vois pas pourquoi j’irais poser ma candidature pour ramasser les feuilles d’automne, alors les donneurs de leçons devraient se regarder dans leurs glaces droit dans les yeux...

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    • UGH (---.---.29.83) 23 novembre 2006 15:23

      Je ne comprends pas toutes ces réactions dès que l’on met sur le tapis un sujet si important. Pourquoi les français qui voient la moitié de leurs revenus alimenter les caisses de l’état n’ont pas leur mot à dire sur l’utilisation de cet argent ? Comme toujours, les conseillers ne sont pas les payeurs. Ce n’est pas le statut de RMIste qui est en cause (c’est normal d’aider les personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts), mais leur nombre. Cependant, ceux qui travaillent, se démènent, ont fait de gros efforts pour faire des études quand d’autres passaient plus de temps dans les cafés (! enfin...) en ont sans doute assez de supporter le reste de la population française. Ceci dit, moi je rêve d’un monde sans travail où tout le monde peut profiter de la vie ...


    • le sudiste (---.---.58.2) 24 novembre 2006 00:41

      @ ugh tu es drôle... la moitiée de ton revenu alimente les caisses de l’état ? Oh... Tu es salarié ou peut-être fonctionnaire, ça se lit aussi ça. Donc « la moitié » de tes revenus alimentent les caisses de l’état ? Remet les pieds sur Terre mon petit bonhomme. Ton patron te verse un salaire, c’est lui qui file le blé à l’état. Tu crois quoi ? Que s’il n’était pas obligé ça tomberait dans ta poche ? C’est ça ? Tu es drôle...

      Mais n’oublie pas, ton salaire tombe régulièrement, les commandes de la société qui t’emploie peut-être un peu moins.

      Quant aux gros efforts pour les études... Excuses-moi, imaginons, tu as 15 ans. Tu vas faire apprenti dans un garage ou chez un maçon ? Non, les bouquin c’est moins salissant, ce qui est triste c’est que tu te plains encore...


    • Fred (---.---.155.75) 24 novembre 2006 15:40

      Il suffit de se renseigner, il est a 433.06€

      http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1887.xhtml


    • Jesrad de Zadig (---.---.71.55) 25 novembre 2006 12:00

      Désolé Fred,quand on touche l’aide au logement on vous réduit votre RMI à 381 € (on se demande pouquoi y a t-il beaucoup de RMIstes propriétaires de leurs logements ?)Sinon dans la rubrique bizarre bizarre,j’ai apris que la fille de Mrs Pinault(printempsredoute)a touché le RMI pendant 5 ans,la pauvre !!!!...


    • Jesrad de Zadig (---.---.71.55) 25 novembre 2006 13:55

      @rmiste en colère,

      Je ne peux qu’être complètement d’accord avec toi sauf que j’ai droit à un traitement de défaveur puisque je ne touche que 505,89 €,alloc logement +RMI (car j’ai -36 € de retenue pour un soi-disant trop perçu car on ne me rembourse plus que la moitié de mon loyer)donc mon loyer en tout est de 380 €,il ne me reste donc plus que 125€ par mois pour manger et m’habiller...Je vais aller faire la manche à la CAF sortie personnel avec un écriteau « la CAF me réduit à la misère »...


  • dana hilliot dana hilliot 23 novembre 2006 13:59

    Ce texte est d’une bétise sans nom Je m’étonne que la rédaction d’agoravox puisse laisser passer des raisonnement d’un simplisme aussi aberrant

    Encore une fois, on peut s’autoriser à ce genre d’arguments si on part du principe que le RMiste, le chomeur c’est l’Autre, c’est-à-dire une sorte d’aberration sociale. Or, le rmiste,le chomeur, ça peut-être demain ou hier ou maintenant n’importe lequel d’entre nous.

    Lisez ça : http://www.another-record.com/danahilliot/pdf/lettre_au_rmi.pdf


  • Le hérisson (---.---.121.162) 23 novembre 2006 14:01

    A l’auteur : Méfiez vous ! en tant que médiateur culturel, si Sarko passe, vous pourriez-bien avoir besoin du rmi vous aussi...


  • Kiri (---.---.226.214) 23 novembre 2006 14:10

    @ l’auteur

    Bravo pour votre courage, puissiez vous survivre aux trolls !

    Comme le montrent beaucoup de commentaires :

    1. beaucoup préfèrent un grand principe irréaliste d’égalité à une saien et moral équité 2. Beaucoup préfèrent également râbaché des phrases toutes faites et apprises des rebelles subventionnés plutôt que de réfléchir à l’injustice faite... aux prolétaires qui payent les rmistes...

    Cordialement

    Kiri


  • seb59 (---.---.180.194) 23 novembre 2006 14:12

    Le vrai probleme avec le RMI c’est qu’il y a surement 2 categories de RMIstes :

    - celui qui est arrivé au RMI par les aleas de la vie. Dans ce cas, il aimerait trouver un emploi (meme si ca lui est impossible), et il cherche a quitter ce RMI au plus vite.

    - ceux qui profitent du RMI et des differentes aides et allocations que leur sont ouverts, qui ne veulent pas trouver un emploi, et qui, parfois, cumulent des petits boulots non déclarés.

    Donc obliger les RMIstes à s’inscrire à l’anpe me semble un minimun ! Pourquoi ne devraient ils pas chercher à trouver du travail ? Et puisque le RMI est de l’argent donné par l’etat (donc la collectivité) pour aider les personnes qui n’ont pas de travail, je ne vois pas à ce qu’il y a de choquant si ceux ci devaient s’impliquer dans des travaux d’interets generaux. L’argent du RMI n’est pas un cadeau, il pourrait y avoir contrepartie.


  • (---.---.142.14) 23 novembre 2006 14:20

    Oui, tout le monde au RMI ! tous fonctionnaires à la naissance ! D’abords il faut payer pour travailler ! Et non pas pour avoir un salaire !

    Les riches au travail ! et les Rmist actionnaires !

    Virtualisation du compte en banque pour tout le monde avec intérêts négatif ! plus tu empruntes, plus je t’en donne ! plus problème ! nickel-chromes ! surconsommation ! relance ! pollution et on revient à la case départ !

    Dire, qu’un cht’i bébé français qui naît a une dette de 30000 euros parce que le Pépé à oublier de payer sa dette !

    Et l’autre qui croit qu’en travaillant, il va avoir une retraite décente ! regarder ce qui se passe en Suisse !

    Vous y avez cru, aux belles histoires ! continuer d’y croire.

    Allumez votre TV ou votre PC et le tour est joué. Plus besoin d’y penser , on le fait pour vous.

    Dormez, ronflez, et surtout ne vous réveillez pas, dormez, voilà, chut... c’est bien dodo, bon je m’en vais sur la pointe des pieds, doudou, tout doux...

    OUF, on l’a échappé belle !

    Philgri

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  • René Job (---.---.131.239) 23 novembre 2006 14:22

    Cet article est bien écrit. Argumenté.

    Par contre l’auteur ne connaît rien des choses de la vie.

    Le RMI est un revenu social pas un revenu du travail.

    Il existe en économie trois sortes de revenus :

    Les revenus du capital, les revenus du travail et les revenus sociaux. Les trois espèces de revenus sont nécessaires pour qu’une société dynamique fonctionne.

    Le RMI est un revenu social citoyen. Il apparaît historiquement suite au choix politique de se lancer dans la construction d’une Europe Libérale sur fond de crise économique majeure.

    Le RMI est le prix (maigre) acquitté par la société pour ces choix politiques.

    La tendance est à culpabiliser les gens « victimes » de ces choix auxquels ils n’ont aucune part. Le développement du temps partiel, des emplois aidés et des formules flexibles correspondent déjà à la mise au travail forcé de gens dont on a volé l’avenir.

    Le problème, Monsieur le petit penseur de service, c’est que les gens sont détruits intérieurement. Ils ne représentent pas une valeur travail intéressante pour qui que ce soit. Les entrepreneurs comme les fonctionnaires comme les associatifs n’ont pas le temps car les moyens d’encadrer des gens « inopérationnels ». Si vous préférez : en majorité inemployables. Pour les ramener dans le champ des revenus du travail, il faut des années d’un travail de professionnels patients. Notre société connaît la solitude et les maladies mentales. Car elles sont les seules protections qui restent à beaucoup de gens.

    La destruction de nos concitoyens a un prix : celui du RMI.

    Je ne félicite pas Agora Vox pour avoir laissé publier un article bien écrit mais intrinsèquement digne du néo-nazisme prônant des formes d’esclavage étatisées.

    Quant à ceux qui sont d’accord, souciez vous de vous-mêmes car quand on avance dans cette direction la dictature n’est pas très loin. Et en dictature nul n’est à l’abris de l’arbitraire.

    Là-dessus au moins un vrai libéral serait parfaitement d’accord avec moi. Par vos jugements, petits, vous condamnez les libertés publiques.

    On dira que Monsieur Schmidt n’a pas assez réfléchi.

    A tous si vous voulez une société où l’enrichissement personnel illimité est la règle alors il faudra accepter de servir un revenu social pour subvenir aux besoins de tous ceux qui sont éliminés de facto du jeu.

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    • UGH (---.---.29.83) 23 novembre 2006 15:26

      Tout de suite les grands mots ! nazisme, fachisme !!! est-ce comme cela que l’on débat ?? N’importe quoi


    • René Job (---.---.131.239) 23 novembre 2006 16:00

      Oui, il s’agit de régimes politiques qui ont existé. On sait exactement quel est le langage employé dans ces régimes et quels sont les « remèdes » ou solutions proposées.

      Et ces réalités historiques ont pu avoir lieu parce que justement le niveau moyen des débats avait atteint le fond.

      On peut dire que la question posée par l’auteur apparaît comme « normale » à un lecteur sur deux. C’est un indice de l’évolution de notre société.

      Le RMIste a pour spécificité d’apparaître dans le champ social comme celui qui présente le plus d’avantage à être attaqué : il n’est pas organisé, il vit du travail d’autrui, l’écart entre le SMICard et lui est si faible que le premier voit là une injustice. On lui indique l’auteur de son manque de reconnaissance (et donc de ses non augmentations) et peut être même de son licenciement de demain.

      Le RMIste a dans ce discours le rôle du « juif » de service. On évite ainsi de remettre en question des choix macroéconomiques qui engendrent ces situations.

      Il est coupable de facto de la non réussite collective.

      Bref, c’est le discours bien connu du bouc émissaire dont la principale caractéristique sa faible capacité à se défendre.

      Combien de RMIstes ont un ordinateur portable ? Combien tranquillement dans le confort de leur appartement peuvent lire et répondre à ce genre d’attaques ?

      Pratiquement aucun. C’est donc très facile.

      Il serait plus délicat d’expliquer qu’elle est la politique des banques françaises à l’égard des PME/PMI. Pourtant, nous aurions là, un sujet plus intéressant quant à la valeur explicative des phénomènes que nous vivons. Faut-il encore l’oser.

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    • (---.---.30.7) 23 novembre 2006 17:08

      plus un point pour la théorie de Goldwin !


    • (---.---.30.7) 23 novembre 2006 17:21

      bonjour, j’ai une petite question pour tous ceux qui pensent que c’est indécent de parler ainsi du RMI que pensez vous des propositions de Martin Hirsch ? n’est-ce pas légitime d’essayer de trouver des solutions pour rendre le travail plus attractif que le RMI (combien de personnes perdent de l’argent en travaillant par rapport à leur revenu solidaire ?) non je ne crois pas que Hirsch soit véritablement un extrémiste, capitaliste et autre... sinon vous avez toujours la proposition de Maurice Druond, qui s’inspirant du modèle spartiate propose un revenu de 1500 euros pour tous les citoyens sans condition de travail et qu’ensuite chacune puisse oeuvrer comme bon il lui semble pour le bien de la communauté !!! (il avait simplement oublié qu’à Sparte, les « égaux » étaient peu nombreux par rapports aux hilotes et autres non citoyens...)


    • fawad 23 novembre 2006 17:29

      Félicitation vous venez de gagner un magnifique point Godwin mon cher René Job. http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin

      C’est marrant tout de même que certains trouvent toujours le moyen de combattre des idées uniquement en comparant aux nazis. Par contre cela est de la manipulation, donc du communisme-fascisant.


    • Olivier (---.---.176.131) 23 novembre 2006 17:38

      J’ai voté Oui car l’article est interressant et pas ennuyeux. De plus c’est un argument qu’on entends souvent dans les repas de famille. La question est bonne tant qu’on ne connait pas la réponse. Heureusement, René Job vous êtes là !

      Je rajouterais 2 choses :

      - Le RMI est le bien prix de la paix social.

      - Si un RMIste vit aussi bien qu’un smicard (ce qui reste à prouver), ce qui est honteux n’est pas le RMI, mais la valeur du SMIC !

      Cordialement,

      Olivier (qui remercie son Papa pour lui avoir payé ses études)


    • René Job (---.---.131.252) 23 novembre 2006 17:58

      @ fawad

      Merci pour votre lien ; Il se trouve que je me demandais depuis un moment ce que c’était que « Godwin ». Vous répondez bien à mon interrogation.

      Par principe, je suis assez d’accord avec vous.

      Mais avant de poser du « Godwin » ou du « Hirsch » ou quoique ce soit d’autre dans cette discussion, je conseille à tous d’aller ouvrir un manuel d’histoire.

      Il s’y trouve des faits très bien établis.

      Les propos ici tenus sont sans aucune ambigüité.

      Le travail forcé est une constante des régimes totalitaires.

      La construction dans le discours d’un « bouc émissaire » est aussi une constante de ce type de régime.

      Mais ce qui est très révélateur, à l’heure actuelle, c’est l’ambiance sociale qui dérive vers la réinstallation décomplexée de ce genre de régime.

      J’ai toujours pensé que les communistes, les sionistes et tous les « istes » de service avaient tort d’user à tout propos de cet argument réducteur de « nazi » ou de « fasciste » pour faire taire leurs adversaires.

      A l’école de la république française, on apprends l’histoire de Pierre et le Loup.

      Moralité aujourd’hui : le loup arrive et plus personne ni croit ou ne le voit venir.

      La conversation parait banale. On peut discuter de tout. y compris de la mise ne servitude d’autrui.

      Oui, je suis énervé de voir mes concitoyens sombrés dans ce faux débat.

      Pourquoi ne pas parler des aides aux entreprises pour créer des emplois ? Pourquoi ne pas comparer les coûts fiscaux respectifs de ces mesures ? Nous serions bien dans le sujet là.

      * Tient pour voir faisons « un calcul à la louche » :

      Combien nous coûte les RMIstes :

      Si je retiens un effectif de 1,r millions de RMIstes (au-dessus de ce qui est annoncé) ET que je retiens un revenu mensuel de 470€ (ils en touchent au mieux 450€), alors on peut faire le calcul suivant :

      1.5*470*12 = 8 460

      soit un montant de 8,46 Milliards d’euros.

      Comparons avec la défiscalisation sociale des entreprises :

      de mémoire le chiffre minoré est de 20 Milliards d’euros.

      Voilà le coût annuel majoré des RMIstes serait de 8.5 Milliards d’euros contre un coût annuel minoré de défiscalisation sociale des entreprises de 20 Milliards d’euros.

      Le coût du RMI ainsi vu représente seulement 43% (arrondi à l’unité supérieure) du coût de la politique de l’emploi sous forme d’aides aux entreprises.

      Vous cherchez où est le gouffre ? Regardez.

      On aide les entreprises à maximiser leur Chiffre d’affaire, à se revendre à bon prix ou à se délocaliser. C’est tout. Et c’est le contribuable qui paie. Il est temps de demander des comptes.

      Il n’y a pas photo. Si on prend les chiffres du chômage. On voit tout de suite les beaux résultats de cette politique.

      Alors encore un point « Godwin » pour moi ?

      Moi, je crois qu’il y a des gens qui prennent leur haine intérieure pour un raisonnement.

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    • (---.---.30.7) 23 novembre 2006 18:26

      on pourrait complètement inverser votre argument : le propre d’un régime totalitaire est d’ériger le principe du bouc émissaire et bien que faites vous avec la défiscalisation des entreprises à part l’ériger en bouc émissaire (ah les méchants patrons qui profitent du système...) vous faites exactement la même chose ! sauf que moi je ne vous traite pas de nazi parceque malheureusement ma propre famille a vu de trop près ce qu’est le nazisme (je n’ai pas besoin de livre d’histoire pour cela !) alors oui comparer ce qui est écrit dans l’article avec du totalitarisme est une pure connerie !! les USA sont-ils totalitaires parce que la protection sociale est différente ? n’est-ce pas un choix de société ?


    • René Job (---.---.131.252) 23 novembre 2006 18:55

      Pour que mon propos soit clair :

      Je ne suis pas contre les entreprises. Mais c’est un fait que les représentants du MEDEF et de la CGPME font du chantage à l’emploi pour obtenir des subventions déguisées sous la forme de remises de charges sociales. Les comptes des entreprises sont tronqués. C’est tout.

      Mais maintenant que l’État s’engage sur la voie de la remise en question de ces aides parce que tous les analystes ont démontré qu’elles étaient parfaitement improductives, il faut bien trouver un nouveau discours pour faire valoir leur reconduction.

      Le gouvernement actuel qui n’est pas « crypto-communiste » veut un budget audité régulièrement. On doit pouvoir mesurer l’efficace des mesures prises.

      Je suis donc au regret de malmener votre bien pensance en vous informant que toutes ces mesures sont des mesures de politique sociale et économique. Elles sont donc comparables.

      Le contribuable a quand même le droit de savoir à quoi sert son argent ? Non.

      Et si certains revendent leurs entreprises avec des comptes améliorés par ces mesures, le contribuable qui ne profitera pas des plus values a quand même le droit de le savoir. Si ces entreprises aidées licencient alors que le contrat social est contraire, on a quand même le droit de remettre en cause les aides. Non ?

      Quant à votre expérience, j’ai la même dans ma famille.

      Les entrepreneurs ne vont pas renoncer comme çà à ces aides. Que croyez-vous ? Ils défendent leur intérêt tout en dénonçant les « profiteurs » du système qui alourdissent leurs charges.

      Mettre les gens au travail dans ces conditions revient à les mettre à disposition quasi-gratuitement de la société en usant de la contrainte (la menace de suppression du seul revenu de vie...donc du droit d’exister). Et ce n’est pas profitable aux entreprises car, ces gens concurrenceront des sociétés de services qui pourraient se créer et recruter des chômeurs contre un salaire décent. En faisant de ces nouveaux salariés de bons contribuables. Pensons aussi aux entreprises de formation professionnelle qui pourraient se monter pour requalifier notre population...des opportunités de création de richesses, il y en a.

      Quand je lis ce genre de prose, je pense aux usines Krupp. Au STO. A la violence et aux trains de travailleurs livrés de force à la grande industrie allemande.

      On peut aussi se référer à l’Union Soviétique, çà marche aussi très bien.

      A ces faignants alors.

      Mais je vous accorde qu’en Chine, le travail forcé est un modèle à la mode. Et çà à l’air de plaire aux libéraux bien pensants de service. La Chine, un grand pays démocratique comme tout le monde le sait.

      J’aimerais qu’une idéologie pas du tout française reste hors les frontières françaises.

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    • Gerald (---.---.208.11) 23 novembre 2006 19:34

      Bravo ! Vous avez 100% raison.


    • Nicolas (---.---.38.148) 24 novembre 2006 00:33

      Bizarrement, en lisant cet article, je n’ai pas pensé a travail obligatoire, mais l’obligation de s’inscrire sur les listes de demandeur d’emploi. Comme un chomeur. Force t on un chomeur doit-il accepter n’importe quel emploi ? Non bien sur. Pourquoi en serait il de meme pour les RMIstes ?

      Ca me semble assez normal d’inscrire les rmistes sur les listes de rechercheurs d’emplois. Je ne crois pas, comme certains disent, que tous les rmistes sont des gens hors du système, qui ont besoins de plusieurs années pour retrouver la capacité à travailler (ce genre de propos me semble meme outrageusement choquant). De plus la majorité des commentaires en contre exemple le prouve.

      Ce sont des gens avec des competences, du savoir faire, des envies et des besoins.

      L’ANPE a une quantité incroyable d’offres d’emplois non pourvus. Avec les RMIstes en plus sur leur liste, surement que ces offres seraient plus facilement pourvue, avec le benefice pour le RMIste qui trouvera un emploi, la société qui aura un employé, la société au complet pour avoir reussi à mettre en correspondance des besoins mutuels.

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    • Leekid (---.---.215.191) 24 novembre 2006 07:33

      Nicolas, tu dis « Force t on un chomeur doit-il accepter n’importe quel emploi ? Non bien sur. » Hélas si, la réalité est telle. Il faut savoir que des gens se font radier des listes de l’ANPE parce qu’ils n’acceptent pas un reclassement professionnel forcé. En gros : « Tu es tailleur de pierres, mais il n’y a pas d’offres pour ce métier, donc tu dois accepter ce boulot de caissier à mi-temps sinon tu es radié ». Et que font les gens qui n’acceptent pas ? Et bien ils se font radier et s’inscrivent au RMI (ben oui, faut bien survivre quand même). C’est une des raisons pour lesquelles il y a de plus en plus de RMIstes non-inscrits à l’ANPE. On est plus à un artifice près pour réduire la courbe du chômage, à fortiori en période pré-electorale.


    • (---.---.121.76) 24 novembre 2006 07:35

      hop un petit chiffre pour faire avancer le débat :

      Le pourcentage de bénéficiaires du RMI inscrits à l’ANPE toutes catégories d’emploi confondues s’élève à [...] 34,7 % au plan national.

      http://www.anpe.fr/IMG/pdf/rmi-2.pdf

      Même si on motivait plus de découragés, on pourait peut etre faire monter ce chiffre un peut ( 50-60 % ?? ) ca ne changerais pas grand chose...


    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 11:01

      A rené Job :

      Tout est effectivement dit.

      J’ai résisté longtemps car je suis combattante. Je peux témoigner : J’étais déléguée médicale je travaillais 60 heures par semaine sans parler des bilans et des préparations de « Formations médicales Continues ».

      Je suis en ASS suite à « un accidebnt de la vie » , joli terme euphémique pour éluder au choix la maladie, un licenciement arbitraire -dans un laboratoire toujours- ou un échec sentimental voire les trois à la fois -le malheur n’ayant jamais peur du cumul-.

      Je cherche dans une région sinistrée par l’emploi, une coquille « vide » , le Languedoc Roussillon, fief du BTP et de la restauration touristique kleenex.

      Je cherche et j’angoisse , avec sueurs froides et crises de panique ....beaucoup plus de 60 heures par semaine.

      « Rebondir », « Compétences transversales » , « changement de cap » « boulot alimentaire ...en attendant » .....Jargons et formules intellectualisées par des intervenants qui ne veulent rien connaitre à la réalité d’un marché du travail qui ne cesse d’évoluer dans le sens de l’opportunité du salaire le plus bas , des « aides à l’embauche » et des contrats kleenex afin de permettre aux entreprises par effet d’aubaine d’utiliser du travail ici au même tarif que dans les pays émergents....en attendant un chantage sur la destruction des 35 heures sous peine de délocalisation.

      Je ne diabolise pas. J’ai testé, analysé.

      Et malgré une formation en Biologie -licence- et du plomb et dans la cervelle - et le coeur maintenant- , je suis dans l’ornière...et je conseillerais une dernière fois à ces bobos sentencieux de tester avant d’écrire et de retourner plusieurs fois leurs analyses dans dans cortex avant de coucher sur la toile des choses dont il n’ont aucune expérience ni aucun vécu .

      Je ne permettrais pas d’écrire sur la médiation culturelle en n’en connaissant pas la moindre expérience vécue.

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    • René Job (---.---.131.99) 24 novembre 2006 12:31

      @ Nicolas

      Oui, il est normal d’inscrire les RMIstes à l’ANPE.

      Mais ce n’est plus fait parce que 1 RMIste sur 2 n’est plus employable. Il faudrait un travail social énorme pour permettre le retour de ces personnes en situation de travail ordinaire.

      L’ANPE n’a tout simplement pas les moyens de le faire. Elle arrive à peine à faire le boulot de remise au travail, d’aiguillage pour des gens encore en état.

      Nous vivons une guerre économique. Les victimes sont les chômeurs inscrits ou non.

      Ces personnes sont détruites mentalement et niées. Tant que le travail en tant que valeur restera le référent central, ces gens paieront le prix maximum de cette idéologie naît au XVIIème siècle. Le travail défini la position sociale de chacun. Le fait de pouvoir consommer ou non manifeste son intégration ou non. L’être social en l’individu est profondément meurtris par cette situation. Le résultat premier est son incapacité à avoir confiance ne lui-même.

      De ce fait, il n’est plus en état de « se vendre » à un employeur potentiel. Il y a un eugénisme au recrutement en France. Il faut être comme ceci ou comme cela pour obtenir un simple rendez-vous.

      Notre société est gravement malade d’elle-même. Je connais des ingénieurs de 50 ans qui sont passés d’un discours de gagnants à un discours désespérés suite une perte d’emploi. Le réel, c’est çà.

      @ melanie

      Que dire ? Sinon que j’espère que vous trouverez votre chemin au milieu de ce chaos.

      Je vous recommande de continuer à développer vos savoirs, notamment la philosophie et les mathématiques car un des aspects de ces deux matières est d’être une forme de médecine de l’âme. La littérature peut être aussi un baume. Ces activités vous développent et vous coûtent infiniment moins cher que toute les interventions thérapeutiques facturées à bon prix.

      Le mieux dans cette situation comme le disent certains intervenants est de reconquérir son espace mental personnel (sans tomber dans la maladie non plus) et de vous donner le temps de vivre, même si économiquement vous êtes plus que « juste ».

      Avec vos compétences, vous devriez chercher un CES dans un établissement scolaire ou autre.

      Amicalement.

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    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 17:07

      Merci.

      Je ne souffre pas de dévalorisation personnelle.

      Je suis en colère contre un système de moins disant social et économique, d’individualisme généralisé et d’un pays qui frileux et apatique refuse d’investir pour un futur qui ne ressemblera de toutes façons pas à celui des « trentes glorieuses ».

      En colère contre un patronat qui a « pris le plis » des subventions à l’ emploi et profité des aides pour des salaires misérables, en colère contre un Etat aux dépenses somptuaires qui ponctionne double tarif en charges aux patrons, en colère contre cette vision mécaniste du chômeur de longue durée inemployable car déconnecté : Ce qui est inepte car , pour avoir plusieurs fois fait des CDD- de moins de 6 mois donc ne donnant accès à rien-, je sais qu’on reprend très vite le rythme.

      En colère contre un Etat qui ne réduit pas ses dépenses et continue à laisser réduire le pouvoir d’achat de ses administrés sous couvert d’un ultralibéralisme et d’une globalisation bien pratique et présentée comme une fatalité indépassable.

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  • doudou (---.---.32.140) 23 novembre 2006 14:23

    Comment dire dans les commentaires que cet article est dégoutant, nauséabond ????

    L’auteur exprime simplement une réalité que beaucoup de gens ont du mal à accepter : la France va tout droit dans le mur et les rmistes seront en première ligne (attention les dégâts - cf : ce qui s’est passé en Argentine peut très bien arriver en France très rapidement). Est-ce les aider de trop les assister ?

    Aujourd’hui en France, plus de 200000 emplois ne trouvent pas preneurs... Bien sûr, ce sont des boulots de m.... le plus souvent ou qui demande une qualification spécifique. Eh oui, aujourd’hui en France, les personnes ne devrait pas avoir le choix entre le travail et l’assistanat. Exemple de travail à côté de chez moi : travail dans un abattoir (cherche beaucoup de personnel => personne ne veut y aller).

    Je demande donc aux personnes ayant laissé un commentaire si elle travaille dans une PME. Les PME soutiennent actuellement quasiment toute l’aide sociale en France (les « grandes » entreprises dont l’Etat sont les plus mauvais payeurs des charges patronales). Aujourd’hui, les PME ferment les unes après les autres.

    Certains me taxeront de populisme, de réac ou de pessimiste, mais pourtant cet article est juste un constat, un amer constat...

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    • Yann (---.---.77.204) 23 novembre 2006 14:37

      200 000 boulots de merde. Mais si au moins, ils étaient bien payé, pas mal de gens iraient y travailler, ne serai-ce qu’un temps. Malheureusement ce n’est pas le cas, et en comptant toutes les aides, le mieux est parfois de rester chez soi. Je ne trouve pas ça normal. Mais il y a trop peu de difference entre un smicard et un chomeur ou rmiste pour motiver les gens.


    • Olive (---.---.248.19) 23 novembre 2006 15:39

      @Yann @Doudou

      Il ne vous est pas passé par la tête que les « boulôts de merde » étaient aussi des boulôts utiles ? Combien d’entre nous vivent aujourd’hui dans le confort parce que leurs parents ou grands parents ont accepté hier des « boulôts de merde » ?

      Quelle prétention, quel oubli de soi, quel mépris, au fond, pour les gens modestes qui travaillent.

      Faites un peu attention à ce que vous écrivez...  smiley


    • Yann (---.---.77.204) 23 novembre 2006 17:00

      Un boulot de merde est un boulot de merde, je vois pas où est le probleme. Mais de tels boulots seraient mieux payé, ils seraient peut-etre considéré autrement. 1000 euros au chaud dans une usine, horaires de bureau, ou 1000 euros à se geler dehors en hiver et crever de chaud l’été avec des horaires infernales, le choix est vite fait.


    • doudou (---.---.32.140) 23 novembre 2006 17:02

      J’ai dis boulot de m.... car j’ai travaillé dans un abattoir(justement celui dont je parle dans le commentaire). Charger des camions de vingt tonnes de cochonailles morts à même l’épaule, excuse moi mais j’appelle ça un boulot de m..... (crois en mon expérience : fatigue, siatique, 10 kg en moins) Par contre, je n’ai jamais insulté dans mon commentaire, les gens qui effectuaient ces travaux. A contrario, je les admire de bien vouloir bosser alors qu’ils pourraient rester chez eux à toucher le chômage et le RMI (avec toutes les économies que sa implique notamment les frais d’essence, de panier).


    • rjolly (---.---.227.38) 23 novembre 2006 17:17

      C’est sûr que c’est vachement utile pour la société de passer des coup de fil non sollicités à longueur de journée ou de faire savoir à mesdames-messieurs les voyageurs que des sandwiches boissons fraiches sont à leur disposition dans la voiture bar...


    • fawad 23 novembre 2006 17:38

      Je suis en accord partiel avec ce texte, par contre a l’opposé de ce commentaire. Vous nous affirmez qu’il existe 200 000 boulots de MERDE. Sitez-en moi seulement 5, boulots qui peuvent-etre considerer comme de la merde. Ensuite dites moi votre Job, que je juge également si vous faites un boulot de merde ou non. Ensuite, on comprend mieux pourquoi il y a autant de RMistes et de chomeurs en France, quand on leur propose autre chose que ce qu’ils veulent, ils refusent, mais bon... C’est pas grave. Bon avant de me faire traiter de démago, je précise tout de suite que j’ai un BAC+4 en Business International, j’ai travaillé dedans, je vis en Angleterre aujourd’hui et je suis porteur dans un hotel et précédemment en France j’étais Livreur. Donc des boulots considérer comme de « Merde » pour vous mon cher, mais honnetement je ne vois pas la différence entre mon boulot aujourd’hui de porteur, celui dans la vente international précédement, et les missions que j’ai faites en Marketing précédement....

      Il est certain que ce chiffre n’est pas pres de baisser avec de tels pensées.


    • rjolly (---.---.227.38) 23 novembre 2006 17:51

      Porteur dans un hôtel, c’est un boulot de merde : ne pourraient-ils pas se les porter eux-mêmes, leurs valises ? Je suis sûr que l’idée vous a traversé, allez, ne niez pas.


    • doudou (---.---.32.140) 23 novembre 2006 18:21

      « citez-en moi seulement 5, boulots qui peuvent-être considérer comme de la merde » D’un aspect général, certaines tâches du travail en usine répétitif : bouchonner des bouteilles de shampoing, faire de la presse (mouler par exemple des futs), travail de chargement en abattoir (que j’ai précédemment cité dans mon commentaire)...bref des travaux répétitif qui peuvent engendrer certains problèmes (de dos notamment) et qui ne sont pas forcement valorisant pour la personne. Vous dîtes que vous avez été livreur et porteur de valises dans un hôtel. Ces jobs ne sont pas des boulots de m... Vous rencontrez du monde, vous pouvez apporter une aide à une personne directement, cela peut être (dans certaines situation) gratifiant !!!

      Mais là n’était pas forcement mon propos le plus important dans mon commentaire mais plutôt les 200000 emplois sans preneur.

      Ensuite, pour répondre à votre deuxième question : « Ensuite dites moi votre Job, que je juge également si vous faites un boulot de merde ou non. » Je travaille dans l’informatique en tant que développeur de sites. Vous pouvez considérer ce travail comme un boulot de m.... (ça l’est parfois) mais au moins je l’ai pris ce boulot.

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    • Gerald (---.---.208.11) 23 novembre 2006 19:50

      Encore des propos à l’emporte pièce ! D’abord ce ne sont pas 200000 emplois qui ne sont pas pourvus en France, mais au moins 300000. J’ai moi-même voulu embaucher récemment un élecro-mécanicien de maintenance. Peut-être l’auteur ci-dessus met-il ce travail dans la catégorie des boulots de m...Toujours est-il que a) je ne crois pas que ce travail soit dégradant b) je n’ai trouvé personne. Si j’avais voulu embaucher un ou une psychologue, j’aurai eu 100 réponses. Mais voilà, un ou une psychologue ne serait pas mieux qu’un RMIste devant les machines à entretenir. Et j’aurai probablement eu le même succès en voulant embaucher un électricien, un maçon ou un charcutier. Seulement l’éducation nationale n’en forme pas ou en dégoûte les jeunes. Or, pris à 14 ans, une bonne partie des RMIstes actuels auraient sans doute fait d’excellents maçons ou apprenti-charcutiers. A vouloir que 80% d’une classe d’âge passe le bac, on fait deux choses : on dévalorise le diplôme et on envoie directement de nombreux jeunes au chômage, alors qu’en devenant apprentis, ils auraient des métiers nobles et rémunérateurs.


    • decurion (---.---.94.250) 23 novembre 2006 20:40

      Cet employé de sécurité, qui accepte d’espionner un collègue en arrêt maladie, fait un boulot de merde.

      l’employé anpe qui radie sous de faux prétexte fait un boulot de merde.

      Toutes ces petites bassesses auxquelles on se plient pour ne pas perdre sa place, font qu’un travail devient un boulot de merde.

      Quand un emploi « dégrade » au lieu d’« enrichir », c’est un boulot de merde.

      Chaque fois qu’un salarié accepte d’etre traité comme une merde, ou de traité ses semblables comme des merdes, il fait un boulot de merde. Qu’il soit ministre ou manoeuvre ne change rien.


    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 11:54

      Réaction d’un professeur de chirurgie ORL « Il n’y a pas de sot métier » .

      Surtout pour les autres.


    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 13:08

      L’université continue à former des délégués médicaux en Fac de Pharmacie, alors que les laboratoires licencient, des psychologues alors qu’il n’y aura jamais assez de place pour le nombre de personnes formées, des masters en Environnement alors que la France est la lanterne rouge des pays qui créent de l’emploi dans ce secteur, des géographes et des historiens, des sociologues en pagaille ...

      Comme toutes ces boites qui continuent à former pour des emplois inexistants , mais qui percoivent des subsides de l’état pour des CIF sans objet.

      Un de mes amis a été apprenti compagnon, il a connu des conditions déplorables et misérables en ayant commencé à 16 ans. A 34 ans , il a un boulot stable, est propriétaire et continue d’évoluer.

      Un des problèmes majeurs est l’inadéquation entre le monde du travail qui évolue sans cesse et des formations que l’on sait déjà obsolètes mais qu’on fait perdurer par manque de réactivité et parce que ça arrange certain.

      La culture peut s’acquerir de façon autodidacte. Les compétences dans un emploi sont à envisager de façon souples et adaptées à un paysage de l’emploi qui se dissous lentement.

      C’est complexe et ça demande de la réactivité.

      La DARES -organisme de prospective pour l’emploi- prévoit qu’à l’horizon 2030 -demain- il n’y aura plus que deux types d’emplois en France : Les ingénieurs concepteurs et les « services à la personne » .

      Une chose encore, un certain nombre d’emplois ne sont pas pourvus dans le BTP -Tuyauteurs, maçons, machinistes, plombiers, zingueurs-, combien sont des métiers pour lesquels les femmes sont formées ?

      En Languedoc- Roussillon où le taux de chômeurs et de RMIstes est reccord, les hommes font du « black » pour vivre decemment -qui peut vivre decemment avec 400€ soit 2623,83 francs par mois sachant que l’aide pour le logement vous laisse 1500€ de loyer à payer et que manger est incontournable-, dans le BTP. Combien de femmes sont formées à ces métiers -re- ?

      A-t-on jamais abordé la question en se demandant enfin si en faisant le cumul des emplois supprimés pour délocalisations ou licenciemment abusif et des chômeurs, RMIstes et non indemnisés ,des séniors évacués complaisamment , il y avait un potentiel suffisant pour employer ces personnes à nouveau ? Ou que, ce qui est impossible à énoncer par un gouvernement, on sait déjà qu’il n’y a pas assez d’emploi poour toute la population en âge de travailler ?

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    • jma (---.---.50.189) 29 novembre 2006 18:15

      Bonjour Mélanie. Je réponds à votre commentaire car il m’a interpellé.

      Justement du L-Roussillon, j’en reviens, au bout de 11 ans. Le constat est amer : fausses offres à l’anpe, travaux essentiellement intérimaires et pas ragoutants, concours reussis mais dont les places avaient déjà été distribuées, pistons en tout genres, octroyés aux gens du crus.. contre autre chose.. j’ai donc parfaitement testé cette belle région de france, qui se dit ouverte, tolérante, accueillante..

      Si je peux vous donner un conseil utile, c’est de fuir au plus vite de cette région, car elle ne vous apportera rien de bon.. Souvenez vous du prefet Bonnet, pas forcément un bon exemple, mais qui avait très bien compris comment les autochtones fonctionnent : «  »ils sont comme les Corses, l’honneur en moins..«  ».. et bien il avait mille fois raison... C’est une région attardée économiquement, tenue par quelques potentats locaux qui la maintiennent dans cet état de délabrement, de non-vie, qui pleurent aux subventions, qui s’accordent des places et privilèges entre eux.. c’est une région hautement maffieuse, qui ne montre pas son vrai visage.. C’est aussi une région où l’on se moque ouvertement du touriste, il faut l’avouer.. enfin c’est la région la plus sinistrée quant au nombre de rmistes, et pour cause..

      Bref partez, car au Rmi, il va falloir vous y habituer si vous décidez de rester, et ce serait dommage. Ne leur laissez pas cette chance et partez, sinon ils vous briseront. N’oubliez pas que ce sont des « grands disous, petits faisous »... Amicalement.

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  • bluetones (---.---.143.12) 23 novembre 2006 14:37

    En lisant cet article, je ne comprend pas, comment certaines personnes se croient capable de régler les problemes de notre société, sans avoir jamais été en contact avec la réalité.

    Les RMIstes ne sont pas tous des gens immédiatement employables. Ils ont des problemes sociaux, personnels, medicaux qui les rendent inemployables dans l’immédiat. C’est pourquoi, ils ne sont pas inscrits à l’ANPE... Quand ce n’est pas le cas, on leur impose de s’inscrire.

    Tout n’est pas noir ou blanc : il existe du gris clair et du gris foncé... Merci de réfléchir avant de publier de telle ineptie sur le net ! Vous ne rendez pas service, ni aux travailleurs sociaux, ni aux RMIstes, ni aux employeurs (qui ne veulent pas de RMIstes inemployables dans leur entreprise), ni aux contribuables, qui ne savent plus qui croire.

    Retenez qu’une seule chose. Il y a aujourd’hui, 3.800.000 chomeurs (toutes categories confondues). et seulement 400.000 postes disponibles environ (et pas que des cdi...) Laissez donc les RMIstes remonter la pente avant de les crucifier pour abus de biens sociaux !

    Et laissez l’ANPE travailler avec du personnel immédiatement employable, c’est déjà pas facile pour eux ainsi !

    Cordialement

    Bluetones !

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  • LE CHAT (---.---.75.49) 23 novembre 2006 14:37

    un smic , c’est un salaire de misère un rmi , même pas la moitié d’un salire de misère

    allez demander à ces gens d’aller bosser alors que certains palpent des millions d’euros pour quelques heures de présence aux réunions annuelles , c’est indécent !


  • reinette (---.---.149.99) 23 novembre 2006 14:37

    Aujourd’hui en France :

    86 500 personnes vivent dans la rue.

    934 000 personnes ne possèdent pas de domicile (1) et vivent à l’hôtel, dans des habitats de fortunes, en camping, hébergées chez un tiers (hors famille), en meublé, en résidence sociale ou foyer d’urgence.

    2 187 000 personnes sont dans des logements dépourvus de confort de base (pas de salle d ‘eau, de WC, de chauffage) ou dans des conditions de surpeuplement accentué (plus de 2 personnes pour 9 m2)

    Au total 3 207 500 personnes vivent un quotidien de mal logement chronique et critique.

    À cela s’ajoute toute une population qui est en situation de fragilité et risque à chaque instant de basculer dans une situation de grave mal logement. C’est le cas pour 625 000 personnes vivant dans des copropriétés dégradées nécessitant une intervention publique urgente.

    715 000 personnes en difficulté ont du mal à joindre les deux bouts et payer leur loyer, avec des périodes d’impayé de plus de 2 mois.

    3 507 000 personnes souffrent de surpeuplement au sens large (entre plus de 1 à 1,5 personne pour 9 m2) Enfin, 823 000 personnes vivent hébergées chez des tiers (famille ou amis).

    Ces 5 670 000 personnes sont donc menacées à moyen et long terme de basculer dans une situation d’extrême mal logement.

    (1) Emploi et exclusion sociale :

    On voit souvent les personnes sans domicile fixe comme des personnes désocialisées, totalement exclues de la société. Or, on s’est aperçu au début des années 2000 que c’était loin d’être le cas général.

    Une étude faite en 2004 par l’Insee a montré qu’en France :

    3 SDF sur 10 ont un emploi, en général précaire (contrat à durée déterminée, intérim) ; c’est généralement pour eux le coût du logement (en dramatique progression) et l’insuffisance des logements sociaux qui les maintiennent à la rue.

    4 SDF sur 10 sont inscrits à l’ANPE, et sont donc dans une dynamique de recherche d’emploi.

    S’il n’y a pas double appartenance à ces deux catégories (conservation de l’inscription à l’ANPE en même temps que le bénéfice d’un emploi précaire), alors seuls 30 % des SDF en France sont réellement désocialisés.

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    • René Job (---.---.131.239) 23 novembre 2006 15:20

      @ reinette

      Merci. C’est çà du journalisme.

      Merci à tous les commentateurs qui s’insurgent contre ce type de discours.

      Il y en a assez des petits « cons » de merde qui détruisent notre grande culture en nous renvoyant au pire moment de notre histoire.

      Même Le Pen que je n’aime pas reste au-dessus de ce type de discours.

      Même les les gens richent ne se permettraient pas de tenir de tel discours.

      C’est dire le degré de bêtise auquel nous assistons.

      « Le RMIste un brânleur qui vit au dépend de la sève dynamique de notre société. Comme on ne peut pas le tuer ou le recycler : forçons-le à travailler. »

      Dans ce cas l’épithète « fasciste » me semble pour une fois « approprié ».

      Je vous le dis, cet article bien écrit est tout simplement une honte pour nous tous. Le niveau de raisonnement ferait à peine rougir un néo-nazi. de la « pensée » à l’acte, il s’en irait immédiatement cassé du « RMIste » en commençant par ceux qui vivent dans les rues. N’est-ce pas déjà arrivé ?

      Publiez le texte de Reinette. Je me demande si un signalement aux droits de l’homme et au Parquet ne devraient pas être fait. Cet article est une forme d’incitation à la haine.

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  • benalgue (---.---.139.175) 23 novembre 2006 15:17

    @ l’auteur et tous ceux de son avis un rmiste n’est pas inscrit à l’anpe pour reduire le nombre de chomeur... il y a une guerre contre les chomeur car c’est le patronat qui paie ...le rmiste lui on lui fout la paix puisque c’est pas le peuple qui paie... tout a fait d’accord qu’un rmiste donne de son temps par exemple mi temps ou moins pour justifier ses allocs...mais ou est ce travail ??? pensez bien que si l’etat pouvait en donner elle le ferait...les solutions de l’auteur ne tiennent pas la route...car le benef serait encore pour le patronat ou l’etat avec des emplois payés par le peuple...hitler lui donnait aussi un balais à tout le monde et mettait les autres dans les usines d’armement. qui est d’accord de travailler moins et de partager son travail et son salaire ? pas grand monde pour ne dire personne... le travail est mal payé dans les boulots de merde et n’incitent guère un rmiste sensé... le contrat d’insertion n’est qu’une loi mais la plus part des rmistes n’en signent jamais et pour cause les assistantes sociales sont déjà saturées...et n’ont rien à proposées que d’aller de stage bidon en stage bidon ou quelques organisme de formation s’engraissent. je m’arrête la mais je pourais en remplir des lignes...


    • benalgue (---.---.139.175) 23 novembre 2006 15:38

      je pense qu’une vie de rmiste convient mieux que de faire n’importe quoi à n’importe quel prix. et enfin je dirais que l’on vie une époque merveilleuse ou il est permis de cette manière d’être ni un crève la fin ni un esclave... neanmoins je ne trouverai pas injuste un petit mi temps pour « meriter le RMI », mais qui veux partager son travail ? le proverbe dit quelque chose dans ce genre :« apprenez leur à pecher plutot que de leur donner du poisson »...une solution serait de recreer une vie dans nos village deserté en faire des genres d’ecovillages ou l’autarcie de chacun et du groupe serait le but recherché...cette reconversion des chomeurs couterait moins chère à tous et serait plus enrichissante pour eux... et si on laisser dans ce pays le droit de vivre et de travailler aux gens ? Imaginez seulement un instant que chacun était libre de proposer un service comme dans les pays dit du tiers monde...et moi je vends des beignets dans les gares ou trains et moi je vends ma soupe bien chaude au coin de la rue et moi du cafe mes legumes etc...ils y aurait des millier d’emplois créer toute une partie de la population des grandes villes au service d’une autre....les prix redeviendrons populaire....ah imaginez que le matin au coin de la rue une personne sympa vous tende un café bien chaud pour 50 cts...le bonheur !!! et si cette même personne fait du mauvais café et bien deux rues plus loin un autre plus sympa et plus honete vous en sert un meilleur...une fois toutes ces personnes au travail elle pourrait subvenir à leur propre besoin et au cas contraire le rmi pourrait payer la difference...mais le commerce et un monopole donc cela n’arrangerai pas certain... enfin pour les allocs logement je preconise une forte baisse des loyers car les allocs logement finissent bien dans la poche des propriétaires.... la cmu il faudrait l’appliquer à tous les prolos et sous payés de notre pays...après tout les gens paient cela avec les differentes ponctions sur le salaire de caisses en tous genres et faudrait museler l’industrie pharmacieutique qui elle ne doit certainement pas être en déficite....

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    • Olive (---.---.248.19) 23 novembre 2006 15:45

      @Bénalgue

      Prends un avion,

      Trouve un type dans un pays du tiers monde qui te ressemble, dans un village reculé,

      Echange ton identité avec lui,

      Qu’il vienne ici et touche le RMI à ta place,

      Vis sa vie et vends des beignets tout autour de toi.

      Tu vois, ton utopie est à ta portée : veinard, combien peuvent en dire autant ?

      Tiens, pour revenir à la réalité, essaye de réclamer un RMI au Maire du village...

       smiley


    • seb59 (---.---.180.194) 23 novembre 2006 16:02

      je ne suis pas d’accord avec toi !

      « le rmiste lui on lui fout la paix puisque c’est pas le peuple qui paie » : C’est toujours le peuple qui paie quand l’argent vient de l’etat !

      « le travail est mal payé dans les boulots de merde et n’incitent guère un rmiste sensé... » Ca signifie quoi ? que le RMIste prefere toucher l’argent gratuitement plutot que trouver un boulot ?

      Tu te rends compte que ce sont les travailleurs qui le paie pour rester chez lui ? S’il peut avoir du boulot, il devrait y aller, meme si le salaire ne lui plait pas. C’est toujours mieux que compte sur les autres ! S’il ne peut pas avoir de travail (ce qui est comprehensible), il a alors du temps qu’il devrait etre obligé de donner à la communauté. Ca serait donnant / donnant, et ca prouverait son desir d’insertion dans la vie active.


  • Le Hérisson (---.---.46.229) 23 novembre 2006 15:45

    Cet article est effectivement nauséabond, reprenant des idées toutes faites qui courent les rues et le château « Montretout » de St Cloud de Monsieur Le Pen... Il ne repose sur aucune analyse économique sérieuse. A ceux qui parlent indéfiniment des immigrés, savez vous que l’Espagne vient d’en faire venir pour résorber son manque de main d’oeuvre ??? Des économistes évaluent l’ensemble des chômeurs, rmistes, emplois précaires non choisis, etc, à 1/3 de la population active. Un détail intéressant pour finir. Les rmistes sont exonérés de taxe audiovisuelle. Il faut croire que l’Etat préfère se priver d’un petit pécule, afin que ceux qui sont au bord du chemin social, puissent se gaver de la Star Ac et autres inepties de ce genre.


    • Yann (---.---.77.204) 23 novembre 2006 17:06

      Et combien d’autres taxes et impots n’ont-ils pas besoin de payer ? Pourquoi ne payent-ils pas ou très peu les transport en communs ? Pourquoi ont-ils des reduc pour les loisirs ? Est-ce bien normal ?


    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 14:13

      Ta réaction est de la mesquerie épidermique.

      Faisons une choses : échangeons nos statuts ?

      Tu voudrais sans doute que les RMIstes en plus d’endurer leur situation -sans rire 380€ par moi, tu vis comment ? Ce n’est pas de l’argent de poche et arrétons d’utiliser les cas d’espèces pour dévaloriser l’ensemble des chercheurs d’emploi-, paient des impots et les mêmes tarifs que les salariés pour chercher de l’emploi ?

      Avec 0€ en poche, tu rebondis comment ? Sais-tu au moins ce que c’est de vivre de manière sordide ?

      La honte c’est la précarisation de l’emploi, les salaires qui stagnent, l’inflation qui ne dit pas son nom, la misère sociale des « travailleurs pauvres » et des chômeurs et RmiSTES QUI AIMERAIENT BIEN BOSSER.

      Arretons de dresser une France qui travaille,parfois misérablement, contre l’autre qui voudrait acceder à l’emploi. C’est du populisme stupide qui amène à des régimes de boucs émissaires. Ne faisons pas des chômeurs et des Rmistes « les nouveaux juifs » du XXIeme siècle.

      Il faut se battre contre un système de déreglementation et d’ultralibéralisme dévastateur et investir dans la formation et l’innovation comme les pays scandinaves.

      Taper sur les aumônes versées aux personnes qui ne trouvent pas d’emploi est stérile et mesquin .

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  • benalgue (---.---.139.175) 23 novembre 2006 15:52

    à olive j’y ai passé 20 ans dans ces pays...et je le reconnais je ne voudrais pas vraiment vendre des beignets...ce qui était important dans mes propos c’est que le monopole de nos boutiquiers restaurateur et autres empêchent les gens de commercer librement.


  • La Taverne des Poètes 23 novembre 2006 16:02

    Votre article est tout bonnement inutile et caricatural. Combien de professionnels, de penseurs, d’équipes, d’élus, de gouvernements on déjà vu et revu et re revu ce problème depuis bientôt 16 ans dans tous les sens et sans parvenir à le résoudre. Combien -professionnels et bénévoles- s’épuisent chaque jour à chercher des solutions individualisées pour ces personnes en très grandes difficultés. Et vous hop : y’a qu’à ! Un peu d’humilité je vous prie.


  • JC BENARD (---.---.92.11) 23 novembre 2006 16:02

    @ l’auteur,

    Vous ne savez visiblement pas ce qu’est la situation des RMIstes et devriez essayer au moins pendant 6 mois. je pense que cette expérience changerait le sens de votre article.


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