mardi 11 décembre 2012 - par alinea

LES CHEVAUX

Lorsque le Seigneur eut créé le cheval, il dit à cette magnifique créature : « Je t'ai créé différent de tous, tous les trésors du monde reposent entre tes yeux, Tu écraseras mes ennemis sous tes sabots mais tu porteras mes amis sur ton dos ; Tel sera le siège d'où s'élèveront les prières qui me sont adressées. Tu trouveras le bonheur sur toute la terre Et tu seras aimé entre toutes les créatures Car pour toi s'accroîtra l'amour du maître de la terre Tu voleras sans avoir d'ailes Et tu vaincras sans épée. » Mahomet.

 

On n'aime bien que ce que l'on connaît ; aimer est un acte, un engagement qui suit ou non le désir, la rencontre ; or on entend très souvent : « j'aime les animaux », « j'aime les enfants, les femmes,etc... ». Ceci est un mensonge raciste, car détester ceux qu'on ne connaît pas est du même tonneau ! Se faire une idée a priori sur quoi que ce soit qu'on connaît peu ou mal est une imbécillité belliciste.

Pourtant, bien sûr, on peut être par sa sensibilité et son histoire tout à fait indigné voire révulsé par l'injustice, la violence, la maltraitance. Mais c'est tout autre chose.

Puisque Mr. Tarrier nous a déversé toute sa haine, en haut de page, à la Une, je me sens tenue de vous proposer humblement, en bas de page, en entrefilet, mon amour.

Je n'ai pas la science infuse, je ne suis pas née dans le milieu « cheval », cela a été une rencontre vers l'âge de douze ans, une rencontre excitant ma curiosité, me trouvant timide et me laissant pendant longtemps humble devant la découverte d'un autre monde si merveilleux. J'ai commencé à monter de la manière classique, sans critique, j'ai fait des concours hippiques et des concours de sauts, des balades et des randonnées.

De ma vie je n'ai jamais été quittée par ce tremblement d'émotion avant de monter à cheval ; ce n'est pas une peur mais plutôt l'incertitude de mériter ce cadeau, cette joie que me donne l'animal.

À quarante ans, j'ai rencontré un manadier, ses chevaux et ses taureaux ( ceci est une autre histoire que j'ai plus ou moins racontée ici même) ; j'ai monté alors en rênes d'appui, puis, tout en évidence, rênes longues.

Cette présentation de ma petite personne est juste là pour situer le niveau de mon discours : ni vérité ni contrition : mais observation et évolution.

Les chevaux donc sont des animaux de troupeau nomade. Force est de constater qu'ils ne vivent nulle part de cette manière ; même dans les steppes d'Asie Centrale, ils ont été réintroduits ; en Amérique et dans certains coins d'Afrique, il y a ( peut-être) encore quelques troupeaux sauvages mais tous, au départ, ont été amenés par l'homme ! Cela fait plus de cinq mille ans que le cheval n'est plus sauvage ( à quelques rares exceptions près) ; or, ceux qui détiennent l'amour vrai pour eux ( et d'autres espèces) les voudraient loin de l'homme, vivant leur vie sans entraves. Ce n'est pas un vœu pieu ni même une illusion, c'est une pure ignorance : Stephen Budiansky en fait la généalogie, dessine toutes les branches dont « le nôtre » est issu mais qui pour différentes raisons ont disparu ; et celui qui nous reste, n'existe encore que grâce à l'homme. En effet, le cheval a un système digestif extrêmement compliqué et fragile qui ne le rend pas très résistant aux aléas de l'évolution. En revanche, la jument a gardé cette particularité qui lui donne le choix du moment de la mise bas ; elle a un mois pour se retourner, attendre que le troupeau soit dans un espace paisible à la nourriture abondante. Dans ses conditions plus ordinaires aujourd'hui, si elle subit un stress, elle peut « retenir » le poulain jusqu'au calme revenu.

Au sud de l'Espagne, les haras royaux et de quelques autres nobles milliardaires se payent le luxe, dans le Guadalquivir, d'entretenir des centaines de juments, étalons et poulains s'égayant en liberté dans des espaces infinis ! Il y a néanmoins sélection et de cette sélection restent les meilleurs, qui assurent la continuité de la race, et de l'espèce.

En Europe de l'Est, on trouve le même genre d'élevage. Semi-libre.

Un cheval est un être rassuré quand il a un dominant qu'il peut suivre en toute quiétude ; dans le troupeau, c'est la jument « chef » mais dans sa vie plus ordinaire aujourd'hui : c'est l'homme. Pour que le cheval soit sain, bien dans sa tête, heureux en somme, il faut que cet homme soit un dominant. Or, l'homme qui possède le caractère dominant sans avoir besoin d'user de violence, n'est pas si courant ; la plupart des hommes se contentent de domination, de pouvoir ; aussi le cheval qui aura pour dominant un tel homme sera-t-il contraint et malheureux. On peut casser un cheval, comme on peut casser un chien ou un enfant ! L'homme est excellent dans cet art !!!

Il faut voir cet homme doué de dominance, rentrer dans un troupeau, sans un geste ni un pas trop vif, sans mot, aller vers un cheval, lui passer le licol et partir avec lui. Quitter les siens pour suivre le guide.

J'invite qui veut à venir dans mon troupeau et faire de même, sans fouet, sans cri, sans violence.

Alors, qu'on ne parle pas d'esclavagisme en ce qui concerne les chevaux : les chevaux veulent ; sinon, on n'en tire rien !(1)

Quand l'humanité ne sera qu'un ramassis d'urbains effarouchés devant le sang, devant la mort, heureusement, je ne serai plus là !

Tous ceux qui aiment les chevaux, tous ceux qui vivent avec eux voudraient pouvoir le faire tel que les décrit Robert Vavra dans son « Cheval nu » ; mais tous les hommes ne sont pas des contemplatifs, des millionnaires, des Chevaliers ni même et surtout des rustres nés dans une écurie !

Alors, l'homme fait avec le cheval, comme il est ; et dans ce domaine comme dans tous les autres, il y a le meilleur et il y a le pire !

Tout le monde n'est pas Klaus-Ferdinand Hempfling ; tout le monde n'est pas les frères Pignon ; tout le monde n'est pas Bartabas ni tous les chevaux Zingaro !

L'homme est bien nanti pour être la jument de tête pour les chevaux : en plus de sa vigilance il possède la capacité d'anticipation, le projet, le but.

Il est curieux d'attaquer un homme qui probablement possède le plus ces qualités alors que beaucoup sont empêtrés dans les oripeaux d'une certitude de supériorité, cet humanisme, qu'il ont reçus d'une mauvaise fée penchée sur leur berceau, la certitude d'un « donné », sans aucun effort qui les rend brutaux, incompétents sans toutefois que cela entame leur suffisance. Il y a un nombre incalculable de gens « qui se la jouent », qui en rêvent, et qui, l'époque aidant, réalise ce rêve. Nombreux de leurs protégés meurent prématurément ou partent à l'abattoir. Cela est vrai ; tristement vrai et fréquent.

Mais !! c'est Bartabas qu'on attaque !

Donc, arrivés à ce nom qui, semble-t-il pose problème, il faudrait se poser quelques questions :

Pourquoi tous les êtres humains qui sont, soit en phase, soit en admiration, soit en fraternité avec les animaux, ceux qui choisissent de vivre avec eux, de les élever, de les faire danser, n'ont pas le même rapport à la mort que le citadin contemporain qui a peur des araignées ?

Pourquoi le mouvement Vegan et autres végétaliens est né récemment dans ce monde de confort consumériste ?

( « Ce qui rend impur, ce n'est pas de manger e la viande, mais d'être rude, dur, calomniateur, sans pitié, arrogant, avare. »

« Ce qui rend impur, ce n'est pas de manger de la viande, mais la haine, l'intempérance, l'entêtement, la bigoterie, la fourberie, l'envie, l'orgueil, la suffisance, la complaisance avec ceux qui commettent l'injustice. » Amagandha-sutta dans Sutta Nipâta.)

ET : qu'est ce que cela touche en moi, le comportement de l'autre, pour provoquer ma véhémence, ma haine, mon intolérance ou ma colère ?

Qui suis-je et que sais-je donc pour m'imaginer pouvoir rendre le monde à l'image de ce qui me sied ?

 

Petites proses :

 

« M'accordant au pas de mes chevaux quand je les changeais de parc, j'observais le mouvement de leurs oreilles en réponse à ma voix ; seule avec eux, mêlée à eux, je me sentais bien. Les humains qui m'accompagnaient parfois gâchaient cette plénitude parce qu'ils étaient bruyants et que le bruit de leur contentement brouillait l'empathie. Puis je les lâchais, ils étaient si confiants en moi qu'ils n'avaient aucune impatience ; ils défoulaient alors leur enthousiasme dans un galop de contentement, ils revenaient paître tout près et je les regardais heureuse de ce bonheur donné.

Nous avaient-ils été donnés par un Dieu bienveillant ?

Leur avions-nous été donnés par le même ?

Le mariage de l'homme et du cheval avait-il été inscrit dans ces zones inconnues que l'on ne pouvait décemment pas appeler « hasard » ?

Il y avait mille histoires merveilleuses au sujet de ce mariage mais mille réalités aussi et ces réalités souvent n'étaient pas à la mesure de mes rêves. Catherine qui aimait les chevaux autant que je les aimais et savait d'eux tant de choses que j'ignorais, acceptait des données que je refusais : je refusais la dépendance- réciproque- autant qu'il était possible ; elle aimait être indispensable, j'aimais les voir sans qu'ils me voient, les savoir vivre tels qu'ils étaient ; elle aimait le rituel des soins et se donnait tant qu'elle ne percevait pas la prison dans laquelle elle les enfermait, elle semblait croire ce fait incontournable, un genre de vérité que l'on ne peut remettre en question . Je respectais leur nature, n'exigeais rien d'eux qui leur fut inutile, ne m'imposais pas comme chef parce que je ne voulais, jamais, trahir leur confiance ; ne pas les dévoyer, ne pas les décevoir et je concevais qu'ils se passassent de moi ! Je ne voulais pas ternir leur majestueuse beauté.
En cela j'allais à l'encontre de bien des vérités reçues comme obligations dans notre commerce avec eux. Elle aimait leur gratitude, collectionnait leurs petits faits comme des victoires et leur aliénation leur tenait lieu d'amour. Moi, je ne m'étais jamais sentie assez grande pour penser suffire.

L'homme est bon tant qu'il étouffe. L'homme est mauvais tant qu'il accable : j'en avais tellement vu, des bêtes, rescapées de sévices ou abruties de bonté !

On ne dressait plus les chevaux que par vanité, pour les spectacles, les jeux, les enjeux, les loisirs, les profits... nous avions beaucoup perdu en abandonnant le temps partagé du labeur, du voyage, même la guerre, c'était dire... quand l'homme et la bête vivent la même chose ; l'amour n'avait plus aujourd'hui ces buts à servir et je ne pouvais pas m'y résoudre. Je sautillais dans une réalité dont j'évitais les écueils sans jamais trouver l'adéquation, et je me contentais de marcher chaque jour sur la frontière ténue qui alliait leur nature à la mienne.

Je m'approchais de Gyoryn, le licol ballant à l'épaule, le cliquetis de la boucle.. « viendras-tu avec moi pour une balade ? » , mon respect était l'espace de son choix. Un jour qu'il m'avait suivie jusqu'au portail, au moment de sortir, il ficha ses sabots dans le sol ; quatre pieds déterminés à ne pas bouger eurent raison de mon intention. Le lendemain, un autre jour, il venait et nous partions tous les deux pour des voltes et des courses, libres. Nous partions au pas, Gyoryn avait quelques réticences à quitter ses copains mais j'avançais à peine la main sur son encolure et il se mettait au trot puis au galop ; je me faisais légère, je tenais à peine les rênes, nous étions deux à décider du rythme : il n'y a pas besoin d'ordres péremptoires quand il y a coïncidences, je m'enivrais de sa puissance, de sa souplesse, il était mon corps animal et je serais partie avec lui au bout du monde. Il avait le pied sûr, je n'avais aucune crainte et nous pouvions aller partout ; dans les descentes trop caillouteuses je mettais à terre, marchais à ses côtés comme une fée et n'aurais su dire pourquoi j'éprouvais tant de fierté et de légèreté : j'étais à ses côtés comme un cadeau immérité.

Ainsi, m'écartant des errements consensuels qui dictent de toujours imposer sa volonté, je laissais faire : céder n'est pas forcément une faiblesse, ce peut être une écoute, un respect, de l'amour.

Et l'animal fait la différence.

Quand je dressais un cheval, il me fallait cet accord tacite avant de commencer, ensuite, je ne cédais jamais. De ce principe posé, quiconque par la suite pouvait, comme moi, attendre le partage d'un désir pour le réaliser.

J'avais rencontré sur les plages du nord un homme agenouillé, en pleurs, côté de son cheval mort. Compatissant à sa douleur je m'étais approchée et restais silencieuse. Autour de lui des gens s'étaient regroupés et j'appris ainsi que le cheval s'était noyé d'avoir nagé trop loin et trop longtemps dans l'eau froide. Alors mon émotion se changea en colère : qui l'avait autorisé à entraîner l'autre dans sa folie ? Et je me doutais que jamais sa douleur lui en ferait prendre conscience.

La conviction est la condition nécessaire à la dominance : on n'obtient rien d'un animal si l'on n'est pas convaincu, l'impatience ni la violence ne peuvent rien. La conviction, plus forte que le savoir, ne se joue pas, on ne peut la travestir, elle est ancrée en soi, elle est sans doutes, elle est virile ; elle peut servir des desseins personnels, elle se passe de réflexion, elle est même détruite par elle, ainsi sans doute tous les buts peuvent être poursuivis : elle peut être l'attitude juste, le geste de survie, immédiat, le sens d'une réalité qui induit la bonne réaction mais elle peut tout aussi bien servir le fanatisme le plus meurtrier ou le plus suicidaire ( ce qui, dans certaines situations perverses peut représenter l'attitude juste).
Quand je tirais mes onze chevaux en cabestre, les mains pleines de cordes, au passage de la route, devant le fossé, moi devant, eux derrière, ils sautaient sans m'effleurer et la conviction qui les entraînait n'était pas domination.

J'avais des ambitions démesurées et je laissais aux autres la séduction, le pouvoir et l'abus de pouvoir, les certitudes de toute leur mixture héréditaire jamais digérée ni remise en question, je n'en étais plus victime mais indifférente car je ne voulais que cette conviction intime, profonde et totale que me donnait l'osmose avec la nature et les animaux avec qui j'étais confiante, certaine qu'il n'y avait pas de mensonge ni de duperie. Ma conviction trouvait écho en eux et je leur en étais reconnaissante.

Le manque d'imagination et plus encore l'incapacité à se mettre à la place de l'autre étaient souvent les forces les plus probantes chez ceux qui détenaient un quelconque pouvoir. Exécuté avec art, ce pouvoir subjugue alors qu'il ne fait que couvrir avec brio et pour le plaisir des yeux la dérision de la mégalomanie du dresseur : le génie en moins, il ne reste que la misère. Et cette misère, certains ne la voient pas. » ( Amours en noir et blanc, Ervine d'Ase)

 

J'ai écrit ce texte il y a déjà quelques années ; je n'ai rien changé de mes rapports avec les chevaux ; en revanche, je suis maintenant convaincue que l'artiste – qui aujourd'hui reçoit les retombées de sa gloire sous forme de fortune par exemple- quand il est un artiste, ne crée pas pour flatter son ego. Même quand il crée avec ses chevaux. Un artiste est mû par une force créatrice qui le dépasse et pendant des siècles celui-ci est resté dans l'humilité de l'anonymat et de la pauvreté dépendante de mécènes. La gloire et la richesse d'un torero, d'un créateur de spectacles, au fond, seuls artistes d'une œuvre éphémère, ne me semblent pas être suffisantes pour leur en ôter le génie.

Le but d'un artiste n'est pas « soi » ou ce n'est pas un artiste ; mais le plus humble des hommes inculte est sensible à l'art tandis que l'ego qui se flatte grâce à quelque talent ne fait que provoquer de maigres sensations à des snobs, des ignorants ou des consommateurs.

L'artiste va au delà de soi, vers un dépassement de soi et sa conscience de soi n'ôte en rien sa fonction de vecteur entre la beauté et le spectateur. Entre le divin et le profane.

On peut considérer que l'art est sacré.

 

Pourquoi penser après tout, que le cheval n'est pas apte à désirer, admettre ou vouloir un dépassement de soi ; quand on voit la formidable intelligence qu'il met à apprendre, on peut raisonnablement se poser la question. Mais pour ce faire, il a besoin de la motivation de son guide. Celui en qui il porte sa confiance, et, n'est-ce pas cela l'amour ?

Pourquoi supposer que l'animal est prédestiné à la simple satisfaction de ses besoins dans le minima de ses dispositions ?

Toute notre observation prouve le contraire : les mammifères apprennent et tout comme les humains n'apprennent que ce qu'ils peuvent faire ! Ils repoussent, eux-mêmes ou grâce à nous, leurs limites.

Quelle supériorité innée, quel amour pur possèdent ceux qui pensent l'animal incapable de jeux avec l'homme, de connivences, de complicité, d'amour ?

Un cheval ne pense pas, mais il vit.

Je conseille à tout le monde d'en faire autant.

 

(1) : on peut maltraiter un cheval, on peut le fouetter, alors on n'obtiendra que sa fuite... et, au bout de l'histoire, sûr qu'il vous tuera.

 

ET DIEU PRIT UNE POIGNÉE DE VENT DU SUD, SOUFFLA DESSUS ET CRÉA LE CHEVAL (légende bédouine)



74 réactions


  • ZenZoe ZenZoe 11 décembre 2012 13:08

    Un cheval est mort hier, percuté par un TGV. Il errait sur la voie à l’aube le malheureux.


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:17

      Merde ! je croyais que les voies TGV étaient fort bien « protégées » ! Il y a des tas de chevaux qui crèvent à petit feu d’abandon, de solitude, voire de faim ou de soif ; il y en a d’autres dont on casse les clôtures : point de salut pour les errants de toutes espèces dans notre beau monde !


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 13:18

      la SNCF est un gros prédateur, ils embauche même des chasseurs pour éliminer les animaux qui se trouvent coincés dans l’emprise de la SNCF.

      Comme pour routes , on traverse les bois et les forêts et on s’étonne que les animaux traversent.

      Avant quant un conducteur voyait un petit animal dans les voies , il devait le signaler et se mettre « en marche à vue », càd ralentir de façon à ne pas écraser l’animal.

      Maintenant , le réglement a changé depuis dix ans environ, si l’animal n’est pas juger comme pouvant causer des dommages au train, pas de signalement et ... roule dessus ma poule !!!!

      J’ai signalé dénoncé cela en interne et en externe à l’époque mais peu de gens s’en sont émus, même les assoc. de protection animale.


    • ZenZoe ZenZoe 11 décembre 2012 13:22

      @Alinea :
      Point de salut pour les errants
      C’est très juste et bien dit ça Alinea, je le note dans mon petit carnet de citations de ce pas.


  • latortue latortue 11 décembre 2012 13:22

    n’attendez rien de Mr Tarrier a part de la haine ,ce qui n’est en rien étonnant venant d’un écologiste forcené qui parle de tout et de rien crache éructe de méchanceté vis a vis de tout ce qui ne pense pas comme lui .
    comment ne pas être touché par votre texte ,le moinssé par bêtise qu’y a t’il a moinssé la dedans a part l’amour .
    comment ne pas aimer les chevaux parce qu’il sont plus gros que nous !!!!!!!!!!!!!
    quand j’arrive au pré ma jument reconnait le bruit de la voiture et hennis de joie elle arrive au triple galop fait un arrêt glissé juste devant moi pour venir blottir ses naseaux dans mon coup et me faire des papouilles avec sa lèvre supérieur ,me gratifie d’un merveilleux passage de gaité la queue en l’air (bien sur qui n’est pas une allure naturelle pour certain !!) avec un petit galop rassemblé et des changements de pieds comme une danse ,et je ne lui ais jamais appris ça elle est libre je la monte de temps en temps et quand elle part en promenade avec moi elle ne veut plus rentrer au pré mais rester avec moi .
    Mr Tarrier on ne peut pas aimer les hommes si on n’aime pas les animaux.
    j’ai emmené des chevaux aux airs de haute école avec un travail partagé entre eux et moi comme un sportif de haut niveau s’améliore grâce a un coach ,toujours de la douceur des caresses ,un travail a dose homéopathique et stoppé sur tout geste de bonne volonté sur tout exercice exécuté avec justesse , c’est la seule condition pour arriver a avoir des allures superbes exécutées sans contrainte ,nous ne faisons que magnifié des allures naturelles en apprenant a notre cheval a améliorer son équilibre ,pour qu’il devienne cette formidable boule de muscle ,et ne vous avisez pas a le provoquer car vous ne pourrez jamais gagner contre lui .j’ai eu en face de moi des chevaux rendus méchant par la bêtise humaine il faut de long mois de douceur et de gentillesse pour qu’il reprenne confiance et souvent ce n’est qu’envers celui qui lui prouve qu’il peut avoir confiance en lui ,il garde toujours cette crainte de l’inconnue du visage nouveau de l’odeur inhabituelle .
    partir en randonnée avec son cheval qui suit en total liberté si réellement il était malheureux il se sauverait non, nuit et jour il reste avec nous et pourtant il est libre est ce là le comportement d’un animal maltraité ???????
    pour moi Dieu c’était l’homme c’est en lui que je croyais mais plus le temps passe plus il me déçois les animaux jamais ne m’ont déçu le cheval ne m’a donné que de la joie .


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 13:31

      latordue
      Aimer ses esclaves n’en font pas moins des esclaves, rien que l’honteuse qui écrit parle de monter un cheval, elle qui prêche pour laisser la liberté aux animaux , en pleine incohérence habituelle.

      Monter un cheval est déjà une preuve d’asservissement de l’animal par l’humain.

      Oui les éleveurs pleurent quand les loups tuent, pas quand l’abattoir tue.

      Non n=on n’aime pas mieux quand on connait, on peut aussi aimer mal (c’est le cas de bon nombre de « maîtres » d’animaux domestiques qui les transforment en poupées vivantes)


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:43

      Mon pauvre Romain, je vous conseille des exercices d’auto-critique !
      Ce n’est pas parce que le pire existe qu’il faut haïr le meilleur ! Ou alors, il ne reste plus rien sur cette terre. Il faut au contraire oeuvrer vers le bien ; apparemment, ce n’est pas ce que vous faites !


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:45

      Romain : je ne dis pas qu’on aime mieux quand on connaît, je dis qu’on ne peut pas aimer quand on ne connaît pas !!


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:45

      Je ne peux que comprendre et approuver votre message latortue !


    • latortue latortue 11 décembre 2012 13:46

      sans les cavaliers il y a bon nombres d’années que le cheval aurait disparu .mais pourquoi parler d’esclave ,as tu déja vue un esclavagiste laisser son esclave en totale liberté ,si c’est le cas et qu’il reste c’est donc qu’il n’est plus esclave .Alors cessez donc de trouver toute les raisons de décrier les possesseurs d’animaux combien de chat et de chien font des KM pour rejoindre l’objet de leur amour et ce en totale liberté .Mon cheval est bien plus heureux que si il était sauvage livré aux prédateurs et a la bêtise humaine c’est moi son esclave qui lui procure la meilleure pitance qui la soigne la brosse ne renversez pas les rôles et en plus elle n’est pas ferré et n’a donc aucune contrainte un simple fil fait figure de barrière pas un barbelé elle mange bois et se promène sur plus de 1ha de terre en totale liberté l’hiver malgrés le froid et la glace elle a toujours de l’eau propre et du foin ,c’est ça être esclave !!!!!!!!!!!!!!!!


    • latortue latortue 11 décembre 2012 13:51

      en plus j’avais pas vue ’’la tordue’’ en plus de bêtise vous ajoutez le mépris , je ne vous donnerai pas le plaisir de vous insultez .je suis un homme un vrais et je serai curieux de voir si vous continueriez a m’insulter si vous étiez en face de moi et pas caché comme un lâche derrière votre petit écran .vous aboyez mais de loin ce qui enlève toute crédibilité a votre propos .


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:51

      Il semblerait que certaines blessures non élucidées ni dépassées apportent la haine et la stupidité. C’est dommage ; j’ai écourté mon texte, mais j’avais au préalable fait des petites phrases sur l’esclavage ( la servitude volontaire) de l’homme à l’égard des animaux dont il prend soin ! Mais c’est aussi cela l’amour !


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 13:53

      latordue

      L’argument anthropocentriste dans toute sa splendeur d’une spéciste.

      Des chevaux sauvages il en existe encore et c’est certainement pas grâce aux humains, bien au contraire.

      Alinéa

      pour le nième fois je constate que non seulement vous ne comprenez pas le français mais même pas ce que vous écrivez :
      « On n’aime bien que ce que l’on connaît » signé alinéa !!!!
      Alinéa avec un A qui veut dire Andouille !!!


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 13:54

      l’autocritique c’est pour les staliniens . bravo vous vous dévoilez de plus en plus.


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 14:12

      Oui, Romain : on n’aime bien que ce que l’on connait : on ne peut pas aimer ce que l’on ne connait pas ! Toute autre relation ne s’appelle pas amour !
      Ce que vous dîtes, je l’approuve si vous parlez de ces gens qui domestiquent une panthère, un boa, un ours, un loup ! Mais un cheval, non.
      Lisez Budiansky ( si vous lisez l’anglais parce que, oh, mystère, il n’est pas traduit en français !!)
      Les chevaux sauvages sont rarissimes et parmi eux, on met des chevaux retournés à l’état sauvage ! Du reste, l’homme ne laisse que peu d’espace aux sauvages ; pour ne pas dire aucun espace ! Si vous avez une solution, je vous écoute.
      Vous vous entêtez, je m’arrêterai là. Puisque vous détenez la vérité, vous finirez bien par y arriver.


    • latortue latortue 11 décembre 2012 15:01
      je vous parle amour et vous répliquez anthropocentrisme  jamais de ma vie entière je ne me suis considéré d’une telle supériorité , croire que je suis au dessus de tout comme l’être suprême de l’univers ,vous employez des mots dont vous ne connaissez même pas la signification ,vous dites aux autres que vous lisez leur prose mais vous ne les lisez pas votre égocentrisme vous empêche de comprendre ce qu’il y a entre les lignes .vous survolez et vous assénez vos vérités souvent assortie d’insultes et d’ironie , comme des baffes relisez vous verrez .
      vous me parlez de spécisme ou voyez vous cela puisque je vous dit que l’intérêt de ma jument passe avant mon propre confort je me priverai de manger pour que mon cheval puisse manger  , en plus je ne mange pas de cheval et beaucoup d’humain aimerai être a la place de ma jument aimé choyé nourri logé je n’élève pas les animaux pour les manger donc spéciste est employé a tort et travers comme racisme ,fasciste si bien que ces mots perdent de leur valeur.
      si il existe encore des animaux sauvages c’est bien grâce a l’humain
      et pour leur malheur d’ailleurs car ce sont les humains qui les régules pour ne pas que leur nombre viennent empiéter sur leur territoire . De l’autocritique sociologique vous devriez en faire un peu ça vous fera le plus grand bien et avancé j’en suis certain vous avez la tête comme un ballon tellement vous dégoulinez de suffisance redescendez un peu sur terre et apprenez a accepter les différences ça vous fera le plus grand bien les vôtres comme celle des autres . Bonne journée.

    • alinea Alinea 11 décembre 2012 15:10

      latortue, pour abonder dans votre sens je dirais que le fait est que l’homme est en relation avec le cheval et que le cheval est en relation à l’homme. Aucun d’entre nous n’a le pouvoir de changer cela.
      À partir de cette réalité, nous pouvons choisir, soit à notre guise, soit comme nous pouvons. Il y a des tas de choses à critiquer, des tas d’autres à améliorer, beaucoup d’éducation à faire, des conseils à donner !par exemple, ne pas « projeter » ou « se la péter » quand il s’agit d’animaux mais d’être humbles, reconnaissants et si possible « connaissants » !
      K.F Hempfling a écrit « Danser avec les chevaux » et « De la rencontre à l’ami pour la vie ».
      Je ne saurais que trop conseiller aux détracteurs de cet article de le lire !


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 16:13

      LAtortueuse

      Faut vraiment être con pour prendre un pseudo féminin et s’étonner ensuite que l’on fasse la confusion.

      quand à Alinéa, je ne vous autorise pas à me psychanalyser !!! de quel droit ?
      Ca s’apparente à du viol !

      alors après être astrologue , vous vous mettez à la psychanalyse ?

      Décidément vous tombez dans tous les trucs obscurantistes.

      L’un comme l’autre, ce qui vous emmerde, c’est que vous voulez passer pour être dans le camps des gentils et ne supportez pas vos propres vilénies.

      Pour preuve la réflexion de la sauvageonne de comptoir qui voudrait que l’on tolère une chose parcequ’il y a pire dans le genre.

      Comme hypocrite tu te poses là Alinéa.


    • latortue latortue 11 décembre 2012 16:44

      Desbois stop vous vous enterrez , vos réflexions ne font que rendre mes critiques plus vrais encore,
      Je vous retourne le compliment les cons ça ose tout c’est même a ça qu’on les reconnait,d’ailleurs ils gagnent toujours eh oui il sont trop nombreux ,Faut pas parler aux cons ça les instruit
      Coluche vous aurais adoré tout comme Audiard .


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 17:35

      Romain : il n’y a pas d’accent aigu à « vilenies ».
      Il se trouve que je suis psychanalyste ; en tout cas j’ai fait une analyse et une didactique ; je n’ai jamais exercé.
      Je ne vous psychanalyserais pas, comme vous dîtes, si vous n’aviez pas autant de complaisance à vous livrer.
      Je ne place dans aucun camp et, au fond, pour une fois que je suis critiquée ( avec autant de violence il est vrai) par de plus purs que moi alors que jusqu’ici j’ai été conspuée par les méchants ordinaires !
      Venez me voir : je vous présenterai mes chevaux, vous ferai visiter leurs parcs, vous ferai assister à une après-midi ordinaire ; ensuite, vous me dirai ce que je dois faire, pour être aussi pure que vous l’êtes.
      Je ne vois pas d’autres solutions.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 11 décembre 2012 13:27

    yep tout pour satisfaire personne mais je m’en fout
    je monte à cheval et je mange du cheval dans les deux cas j’ai une bonne assiette yep !

    Asinus : hi han


  • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2012 14:04

    « Un cheval ne pense pas, mais il vit. »

    à l’auteur

    La « pensée » n’est pas spécifiquement humaine ; cette pauvre bête est elle-même extrêmement limitée de ce côté-là, et tous ceux qui ont fait l’effort de penser ne le savent que trop. Il y a bien évidemment une pensée animale ; mes perruches, qui n’ont jamais su ce qu’est une cage, qui étaient perchées près de l’écran et me regardaient écrire en penchant la tête, il n’y a qu’un instant, ont elles aussi leur vision du monde, leurs jeux, leur logique existentielle que je crois comprendre assez bien. Elles ne font pas que vivre.

    Un cheval ne doit pas être plus con que mes perruches, mais lui monter dessus, ce n’est probablement pas la meilleure manière de contempler son existence en liberté et d’accéder à ses états d’âme.


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 14:34

      La pensée n’est pas forcément synonyme de « conscience » ; certes elle est cette « activité de conscience considérée dans son ensemble ou ses manifestations ». Je prenais plutôt le sens philosophique et/ou psychologique d’un « ensemble des fonctions psychiques plus ou moins élaborées, ayant pour objet la connaissance ».
      Dans ma bouche ( ou sous ma plume), c’était plutôt une louange ; vivre dans la plénitude de ses capacités spécifiques me semblant être un but ; du moins est-ce le mien !
      Quant à monter sur le cheval, oui, je peux le comprendre mais, d’un autre côté, nous sommes tous en relation de « donner/ recevoir » ;j’ai bien conscience d’amener le cheval dans mon monde humain, en contrepartie, je lui assure la sécurité qui lui est tant nécessaire.
      J’ai bien peur que ce ne soit pas le seul cas où l’homme « induit », mais à exister, autant s’accepter et agir le plus généreusement possible !
      Quand je serai dans ma tombe, je n’aurai plus aucun impact négatif dans ce bas monde et vous me voyez absolument ravie de voir autant de gens sans impact sur leur environnement.


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 16:15

      Alinéa
      Arrête de penser à la place des autres, t’arrives déjà pas à penser par toi même smiley


    • alinea Alinea 12 décembre 2012 10:35

      Voir ne suffit pas ! il faut toucher - caresser- sentir - les chevaux sentent très bons et eux aussi nous reniflent_ , il faut être proche pour se murmurer des mots doux ; puis les chevaux sont généreux,cela semble incroyable hein ? et quand on monte bien, on ne le dérange pas plus que ça ! il arrive à se régaler ; cela dépasse l’entendement des égoïsmes libéraux qui ont un fond tendre ;( parce que les autres s’en foutent qui massacrent à tour de bras !)


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 15:51

      Plein de connerie(s) dans ton commentaire :
      D’une part je n’envoie pas mes juments à l’abattoir
      2 je n’égorge pas de lapins
      3 je suis végétarienne
      4 je parle du « mouvement vegan » et pas du végétarisme à travers les âges
      5 Bartabas n’envoie pas ses chevaux à l’abattoir après ses spectacles : on se bat pour les adopter et leur faire une retraite heureuse
      la vie, la vraie, est pleine de mort(s) ; il y a des civilisations ( en Inde entre autres) où la mort fait partie intégrante de la vie sociale. Je ne crois pas me tromper en observant que l’occident ultra-libéral occulte cette part de la vie ! Ni en constatant que les urbains sont complétement à côté de la plaque !


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 17:21

      « et que sans argent la ville est ton seul espoir de survie. »

       ???
      et le credit ?
      au canada, tu as de la place pour pas trop cher


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 17:43

      En disant qu’il fallait se poser la question de pourquoi le mouvement Vegan apparaît aujourd’hui, je n’en faisais pas la critique ; je posais la question. Une réponse ultra courte, donc imparfaite serait : face à la barbarie inégalée dans aucune période humaine, que l’on vit aujourd’hui, entre autres ( et surtout) avec les animaux, seul un « fanatisme » peut voir le jour car aucun mouvement tempérant pourrait « passer la rampe ». Je ne peux rejoindre ce mouvement parce que je vis autrement, que je suis tempérante. Je leur reproche aussi le manque d’approfondissement dans leurs pensées : c’est un mouvement qui, me semble-t-il, se base sur des données émotionnelles. On ne peut rien faire avancer de cette manière ; seule la lutte politique ( et encore !) peut apporter quelques progrès...
      En deux mots, je l’ai dit
      Merci Actias d’avoir adouci vos propos ; ça fait assez mal au fond d’être attaquée quand on ne recherche pas la polémique...


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 17:45

      Actias : il ne faut pas croire qu’à vivre au bord d’un lac les choses seraient plus simples ; pour vivre on tue : pour se chauffer on coupe du bois ; pour cultiver son lopin, on défriche,etc.


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 18:15

      il fait moins froid au bord d’un lac
      si il y a des arbres
      faut aussi eviter les inondations
      actias ne se chauffe pas, un etre superieur en a pas besoin


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 18:32

      Actias : oui je comprends où tu vois des contradictions ; le problème c’est que je ne suis pas faite d’un bloc ! je ne suis guère tolérante au fond mais je comprends beaucoup ; en ce qui concerne Bartabas, je m’en suis expliquée je crois, ce qui est sûr c’est que je veux bien discuter, et, arguments contre arguments, je dirais que je n’aime pas ce qu’il fait ( pas au niveau spectacle, mais au niveau « but ») ; mais comme les attaques qui lui sont faites le sont en dessous de la ceinture, sans réflexion ni même l’ombre d’une connaissance du bonhomme, oui, je le défends.
      De même ai-je fait pour la corrida, la corrida existe, elle n’existera plus, je m’en fous ; mais les attaques sont d’une telle violence et d’une telle ignorance, que, oui, je défends la corrida alors que je ne suis ni pour ni contre . Ce ne sont pas contradictions, c’est mon mode de fonctionnement : je ne hais rien plus que la bêtise, l’attaque violente stérile qui s’appuie sur sa sensibilité pour faire loi pour tous !


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 18:34

      J’adore votre humour foufouille et je me souviendrai toujours de cette excellente définition du bobo :
      « le bourgeois équitable » !


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 18:55

      Tout à fait d’accord ! Et ça, c’est politique ! Je me demande comment il faut s’y prendre, parce que je ne sais pas si vous aviez lu le programme d’Éva Joly, mais elle parlait de ce problème d’élevage en batterie, hors sol,etc. Outre la barbarie envers les animaux - c’est tellement insoutenable que je n’ai pas envie de m’étendre-, c’est l’horreur absolue pour l’humain qui y travaille, pour l’écologie et pour la santé des consommateurs ; non, je ne vois pas pourquoi ça dure !
      Les tests, les « expériences » aussi, bref...


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 19:56

      juste en dessous des rocheuses, tu dois avoir encore de la place
      la zunie est plutot cool pour la vie en autarcie


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 19:57

      ontario : 12hab/km²


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 21:25

      quand on a l’habitude -10 est pas si froid que ca
      -30 ca fait froid
      le yoga aides aussi


  • Agafia Agafia 11 décembre 2012 16:15

    Merci Alinéa smiley

    Tout le bonheur du monde est sur le dos d’un cheval, dit le proverbe arabe.


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 18:22

      Agafia : j’ai bien aimé votre commentaire l’autre jour. Je ne suis pas encore tout à fait habituée au fait que ceux qui aiment les chevaux et les bêtes, ce ne sont plus ceux qui les éduquent, les soignent et... leur montent sur le dos, mais les autres qui trouvent que ceux-là sont des tortionnaires !
      Je n’ai plus d’arguments...


  • foufouille foufouille 11 décembre 2012 17:23

    en pratique, l’abattoir pour un animal mort est obligatoire et payant
    on peut enterrer une petite chevre non declaree
    un cheval est bien trop gros et declare


    • volt volt 11 décembre 2012 18:05

      mais dis au Prince qu’il se taise, à bout de lance parmi nous ce crâne de cheval...


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 18:36

      Ce n’est pas l’abattoir, c’est l’équarrissage !
      ( Mon amour n’a pas été équarri, mais chut !)


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 19:59

      j’avais confondu
      il etait pas declare, ton cheval ?
      il y a aussi l’incineration quand l’animal est pas trop gros


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 20:38

      Foufouille :
      Les équarrisseurs incinèrent toutes les bêtes, même les grosses depuis la vache folle ;ça doit être un lieu très avenant que ces fours ! le boulot aussi doit être très attractif ( ce sont des compagnies privées). Quand tu n’es pas éleveur, tu paye 300 euros, pour un cheval par exemple ; les éleveurs, eux, payent une redevance annuelle à leur syndicat, qui transmet.
      Avant on faisait tout un tas de trucs avec les carcasses, bouf à chien peut-être et farines animales pour les poules et les vaches qui se sont affolées du coup !
      Il n’y a pas de contrôleurs... les chevaux sont répertoriés ( et doivent être obligatoirement pucés pour partir à l’équarrissage) ; tu déclares la mort de ton animal quand tu es éleveur ; sinon, non.


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 21:29

      par incineration, je voulais dire chez le veto
      tu as au moins les cendres
      j’avais cherche pour ma chevre pas declaree, et equarissage obligatoire
      ben, pas declaree = enterree
      par contre le cheval, il a pas besoin de papier ou permis ?


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 21:40

      foufouille : je ne sais pas ce qui se passe si ton cheval meurt et qu’il n’est pas pucé ( avec papiers du coup !) ; je me demande s’ils ne t’obligent pas à le pucer, mort ! je n’en sais rien !


  • Abou Antoun Abou Antoun 11 décembre 2012 19:50

    On trouve des chevaux en liberté sur une terre française (il est abusif de parler de chevaux sauvages, mais la sélection a joué et ils ont développé des caractéristiques particulières).
    Les chevaux de Miquelon.


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 20:18

      Ils ont quelque chose du Meyrens et/ou du Frison ; superbes. Quand j’étais toute jeune on m’avait proposé un poste là-haut ! Ça serait aujourd’hui, j’irais. Je pense que c’est vraiment un lieu de nature et, vu le climat, on ne doit pas être emmerdé toutes les cinq minutes par les touristes.
      Merci pour ce voyage Abou.


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 20:23

      les chevaux de przewalski sont des chevaux qui sont restés sauvages depuis la nuit des temps


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 20:40

      Romain : sauf qu’ils on été sauvés par une femme que je connais, dans les Cévennes ( Lozère) et qu’ils ont été réintroduits avec succès en Mongolie il y a quelques années.


    • brieli67 11 décembre 2012 20:47

      sur les chevaux sauvages - réintroduction du Tarpan


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 20:56

      brieli ! , je ne peux pas lire ce fichier !! Y a-t-il un autre moyen ?


    • Abou Antoun Abou Antoun 11 décembre 2012 21:12

      Je pense que c’est vraiment un lieu de nature et, vu le climat, on ne doit pas être emmerdé toutes les cinq minutes par les touristes.
      Question climat il est meilleur que sa réputation, en tout cas tout à fait correct en été (46° parallèle correspond en métropole à Saint Gilles Croix de Vie). Pour les amoureux de la nature c’est le paradis. On n’est pas emmerdé par les ’tours operators’ (voyage cher et capacité hôtelière réduite). Saint-Pierre et Miquelon n’est pas un ’spot’ mais laisse un souvenir inoubliable.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 décembre 2012 21:23

      Ouais ........ça vaut pas les Marquises et ses chevaux sauvages ......
      Excuses Abou ...


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 22:03

      Aïta : Raiatea ?


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 décembre 2012 22:11

      Ia Orana ,Raiatéa n’est pas aux Marquises ,mais tu a tapée juste en un sens ,vu qu’une partie de ma famille y vit .
      Tu y connais quelqu’un ?


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 22:21

      Raiatéa, c’est l’île en face de Tahiti, c’est ça ?( il y avait mis son bateau sur cale puisque c’était le seul lieu où on pouvait le faire !) Mon ex a vécu aux Marquises pendant des années, mais je ne retrouve plus mon carnet d’adresse : Hua Hiva ? ça existe ? Il a été sur l’île de Jacques Brel et sur une île à côté où il y avait des chevaux sauvages ; il y était menuisier ; ils vivaient sur leur bateau ! Beaucoup de photos et de courrier de là-bas !!


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 décembre 2012 22:37

      Raiatea c’est l’archipel des iles sous le vent ,ou ily a aussi Bora Bora (250 km de Tahiti) .
      L’ile en face de Tahiti c’est Moorea .
      Aux Marquises il a du habiter Hiva -Hoa (l’ile ou était Brel) et l’ile pas loin de Hiva c’est Tahuata ou Fatu-Hiva dans le groupe sud de l’archipel .
      Sinon aux Marquises il y a des chevaux sauvages danst outes les iles habitées ..


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 22:42

      Il s’est baladé un peu partout ( il y est resté huit ans) mais c’était aussi futu-hiva. Il faut dire que déjà à l’époque ( entre 2000 et 2008) j’avais du mal à retenir les noms ; mais là, sans carte ni repères !!! Je crois qu’il y serait bien resté.. c’est sa copine qui « ramait » un peu !!!


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 décembre 2012 23:17

      Si ça tombe je l’ai croisé ,ou un pote sur Hiva qui est menuisier et luthier .....
      Partir au loin avec une copine c’est galères assurées ,un slip de rechange et une brosse à dents sont largement suffisants ,le reste on le trouve sur place.... smiley


    • Constant danslayreur 26 décembre 2012 07:08

      Aita,
      Quand t’auras fini de débaucher ton essaim de vahinés, tu penseras à trouver un cybercafé histoire de rassurer ceux qui s’inquiètent enf...


  • easy easy 11 décembre 2012 21:10

     @ Alinéa

    Vous avez écrit :
    ***** Je ne suis pas encore tout à fait habituée au fait que ceux qui aiment les chevaux et les bêtes, ce ne sont plus ceux qui les éduquent, les soignent et... leur montent sur le dos, mais les autres qui trouvent que ceux-là sont des tortionnaires !
    Je n’ai plus d’arguments...
    *****


    Alors va pour une petite grille qui pourrait vous aider à comprendre où vous vous trouvez :

    Chacun s’inspire du mainstream pour se caler dessus et injecte aussi ses propres spécialités dans cette pensée collective. Ce qu’on recueille du réseau collectif et ce qu’on y injecte ne peuvent avoir que deux formes :

    Celle du logos. Il n’y a pas d’ambiance. Le ton est Reuters ou scientifique. L’intellectuel prévaut sur l’affect. Il n’est question que de raisonnement, pas de sentiments (On dira que Jean est marié à Hélène, on ne dira pas qu’il aime Hélène). On peut se disputer très passionnément mais sur les raisonnements pas sur les affects.
    Exemple : les philosophes qui publient ou commentent une théorie. 

    Celle de l’ethos-pathos où l’affect prévaut sur l’intellectuel et qu’on pourrait subdiviser en deux mais je n’en vois pas la nécessité ici. Là il n’est plus question que de positionnement éthique en Je suis bon / Je suis mauvais et de positionnement affectif en Je l’aime / Je le hais.

    Et dans cette forme sentimentalo-morale, l’auteur expose à travers le prisme de son ethos-pathos :

    Soit comment il juge la relation entre lui et quelqu’un en se prenant alors pour un être humain.
    Exemple : Kérouac nous expose en tout ethos-pathos la relation entre des gens et lui. Il est responsable de ce qui se passe puisqu’il y participe. Il est engagé sur le plan pénal et civil. 

    Soit comment il juge la relation entre deux autres personnes en se prenant alors pour Dieu assis au sommet d’un triangle de Karpman avec en bas un bourreau et une victime.
    Exemple : Hugo et Zola exposent en tout ethos-pathos la relation entre des gens. Ils ne participent pas à ce qui se passe ; ils ne font qu’en juger en toute subjectivité bien comprise. On les considère engagés mais ils ne le sont que par leur prise de position sur des faits auxquels ils n’ont pas participé. Ils n’ont à répondre de rien au pénal-civil.


    Votre cas ici (ou celui de Bartabas lors de la conférence) c’est celui d’une personne qui raconte sa relation ethos-pathos à une autre personne (le cheval) 
    Si cette relation est considérée comme normale (comme elle l’était jusqu’en 1960) vous ne risquez pas de subir des critiques de neo Hugo-Zola. Mais vous en subirez si cette relation est considérée comme anormale. (car devenue marginale, dépassée...)

    Il ne peut pas exister d’argument intellectuel ou de raison dans les jugements sur les relations. Il ne peut exister que des arguments ethos-pathos.

    Parce que monter un cheval est devenu rarissime et même inimaginable pour 95% des gens, vous vous retrouvez dans la même position que si vous racontiez être amoureuse de votre frère, de votre fils ou de votre père.


    Il n’y a pas d’arguments à l’amour. Si l’on aime quelque chose que le mainstream n’aime pas, on est sans argument. 

     


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 21:25

      OK, j’ai compris : mais, peut-il y avoir un semblant d’honnêteté ? Intellectuelle ou pas ?
      En ce qui concerne ce fil particulier et « cette » personne particulière, le problème est récurrent. En général, dans la vie, quand on ne se supporte pas, on s’évite ! Mais bon
      Merci pour vos argumentaires - d’une manière générale- et pour celui-ci, en particulier.


    • easy easy 11 décembre 2012 22:44

      Dans le raisonnement, il a toujours été possible d’aller très loin au-delà des horizons fréquentés sans se faire écharper et on y évoque l’honnêteté

      L’intellectuel est un libre penseur admis.
      (Mais son comportement ethos-pathos, doit rester conforme. De même il ne doit pas parler de dieu en le secouant puisque dieu ne représente qu’une pure relation et que toute relation est jalouse donc rend jaloux).
      L’intellectuel pur ne doit pas parler de relations et idéalement ne doit parler que de l’homme générique. Il ne devrait nommer personne.
      L’intellectuel pur ne devrait parler que de la mécanique de la pensée, que de mathématiques.



      Dans l’ethos-pathos, il est incongru d’exiger de l’honnêteté intellectuelle et ce qu’on déclare aimer & être ne doit pas s’écarter du mainstream sous peine de lapidation.


    • alinea Alinea 11 décembre 2012 23:28

      Ça fait beaucoup de devoirs et d’obligations tout ça !!! Trop pour moi ; enfin, on peut apprendre à s’en défendre ; ou au pire, à s’en foutre, non ?


    • latortue latortue 12 décembre 2012 00:46

      nul besoin de se soucier d’hetos ou de pathos ,sur ce site il ya des adeptes qui ne demande qu’a être écouté suivis qui ne vivent que par le nombre de lécheur de cul qui viennent lui déclamer son intelligence, son instruction, son immense capacité de compréhension ,tout est fait pour ça les votes positif ou négatif .
      il ne faut pas se soucier de ça et être soi m^me ,dans un débat peut importe de plaire il faut être en accord avec sa pensée et être honnête ,pour moi les commentaires d’un texte font partie du débat de ce texte et non pas de la façon de plaire ou de ne pas plaire au plus grand nombre .je me fou de plaire je ne connais personne , nous avons tous des pseudos le jeu de la séduction ne rentre pas en ligne de compte .a trop vouloir se branler le cerveau on finis par se répandre en une diatribe incompréhensible pour la majorité donc le débat se tarie et l’échange cesse ce qui est contraire au but des commentaires ,une réflexion en appelle une autre et les échanges se font riche voila le but des débats .


    • easy easy 12 décembre 2012 11:20

      Ce qui semble, c’est que les forums virtuels permettent l’élargissement du mainstream. On se dit que nul n’y risquant vraiment une lapidation, chacun ose déclamer ses ethos-pathos spéciaux.

      Mais si cet élargissement était réel, le mainstream serait déjà beaucoup plus large et une personne déclamant son amour pour les chevaux ou les rats ne serait pas stigmatisée.
      En réalité, le mainstream (Du Net et de la rue) restent étroit (tout en changeant au fil des générations)


      Pour l’instant les forums virtuels proposent des formules où les internautes peuvent tous jouer le rôle de flic-juge-archange en considérant la foule et en mesurant son impact sur elle. Dans ces conditions tout à fait similaires à celles d’un véritable forum en viande, le mainstream ne peut pas s’élargir de beaucoup.

      Pour qu’un mainstream s’élargisse, il faudrait que chacun puisse exposer son papier (automatiquement publié) et qu’il n’y ait aucune possibilité pour quiconque d’en mesurer l’impact sur les autres, sur les masses (Aucune intervention, aucun commentaire, aucune notation).
      Il faudrait que chacun découvre des papiers en tous genres sans qu’il ait la moindre indication sur qui les lit, combien les lisent, ni ce que les lecteurs en pensent.


      Mais, si on proposait ce genre de mur d’opinions sans aucune sorte de commentaire ou de bruissement de foule, chaque lecteur se demandera comment les autres apprécient tel ou tel papier.
      Chacun aura des audaces logos ethos et pathos plus larges mais dès que ces hyper larges exprimeront leur vision face à des gens en viande et en groupe, ils découvriront le feu des pierres que leur lanceront ceux de ce groupe qui pratiquent surtout le papotage de vrai bistro.

      Si pendant 2 ans, nous interdisions à tous les Français de pratiquer le papotage en viande et qu’ils ne puissent s’exprimer que sur mur dazibao virtuel (sans la moindre indication sur la foule qui les lit) et qu’ensuite on les autorise à papoter en groupes réels, ils constateront un immense éventail d’idées mais sans avoir de repère mainstream. Ils seraient comme devant un océan d’idées mais ne verraient aucune direction particulière. Ils se demanderont vers où aller.

      Se mettant à s’exprimer en viande, ils constateront alors que les prémices des premiers courants iront à « Nous devons tous manger et pisser » Ah ! les voilà déjà avec l’impression de former une communauté. Et, s’ils continuent de se parler vraiment en groupes, ils verront que c’est en partant de ces obligations premières bouffe-cul que s’organisent les courants d’opinion, les uns disant que l’oeuf se mange mieux par le petit bout, les autres disant l’inverse.


      Il ne faut pas croire qu’on peut se passer du mainstream ou qu’on puisse beaucoup l’élargir. Il nous aliène, nous lynche, nous motive et nous structure à la fois.


      Pour le dire autrement, le plaisir que tire Alinéa (Ou Bartabas, ou Piaf, ou Dion ou Hugo lors d’Hernani) à exposer à la foule ses ethos-pathos provient du déplaisir qu’elle pourrait ressentir à se faire lyncher. Sa motivation à publier son ethos-pathos provient d’un désir de jouer le risque entre acclamations et lapidations. Il ne peut pas y avoir d’acclamation sans lapidation.
      Applaudir ici c’est lyncher ailleurs. Bien noter un élève c’est mal noter un autre. Féliciter quelqu’un c’est blâmer un autre.


    • alinea Alinea 12 décembre 2012 11:46

      C’est intéressant ce que vous dites easy !
      L’éducation que nous donnent nos parents, comme la pensée unique en un sens, nous laisse deux options : se positionner « avec » ou « contre ». Ce n’est sûrement pas un libre choix mais une chimie qui nous dépasse. J’ai cru constater, autour de moi et ici même, que les gens les plus « mainstream » comme vous dîtes, sont ceux qui sont le plus persuadés de leur originalité. Vous pouvez me croire, quand on est « en marge », on n’a qu’une envie : être comme les autres.
      Quant à la motivation d’écrire ici le fond de son âme ( en toute modestie, je veux dire en sachant que l’on y parvient mal, avec toute l’honnêteté possible, c’est une question que je me pose, mais je n’ai pas encore abouti ! En tout cas, il y a un aspect « jeu » ou « défi » ; la trouille au ventre quand, de mes notes sur papier, je passe au clavier ; puis je le « jette » en cliquant, Inch Allah !!
      Toute ma vie est faite de ces petits dangers.
      Plus prosaïquement, il y a aussi le désir d’ouvrir, par un débat, même aussi succinct que ce que l’on peut trouver par commentaires, la pensée ; celle des lecteurs, mais la mienne aussi et surtout, sans doute, par l’élaboration de réponses à ce qui est rarement controverses,mais attaques.
      C’est fou ce qu’on livre de soi à travers nos mots...
      Il n’y a pas, enfin je crois, de désir de plaire comme le dit latortue, car sûr, nous sommes anonymes ! Ceci dit, en ce qui me concerne, je n’ai jamais d’audace ou de « passage à l’acte » parce que je suis anonyme ; je prends grand soin de mes articles- plus ou moins du reste, selon les sujets- comme un respect dû aux lecteurs potentiels ; ici ou sur d’autres fils, pareil pour mes commentaires. Mon a priori est que les gens sont intelligents et de bonne volonté. Je suis certes souvent déçue mais, à chaque article j’ai assez de réponses intelligentes, aussi honnêtes et respectueuses que ce que je veux donner moi-même. Et cela, c’est très précieux. Les gens jouent le jeu de parler de ce que je propose, comme je joue le jeu de parler de ce que d’autres proposent dans leur article. En revanche, je remarque que souvent pour ne pas dire presque toujours, la lecture est rapide, sommaire ; je crois que l’écran ( en opposition au papier) induit cela.


  • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2012 14:25

    Bonjour easy,
    Votre pseudo est mal choisi, mais cette mauvaise blague j’ai dû déjà la faire une fois. Pas si ’easy’ que ça donc...
    Quand je vois un pavé d’easy, j’ai le choix entre reprendre la lecture de mon polar du moment ou me taper la lecture dudit pavé, essayer de comprendre, et éventuellement réagir. Il se trouve que le bouquin que je lis actuellement n’est pas bon (pardon, ne me plaît pas), je vais donc zapper et j’ai un peu de temps.
    Je retiens en particulier ce paragraphe :
    Si pendant 2 ans, nous interdisions à tous les Français de pratiquer le papotage en viande et qu’ils ne puissent s’exprimer que sur mur dazibao virtuel (sans la moindre indication sur la foule qui les lit) et qu’ensuite on les autorise à papoter en groupes réels, ils constateront un immense éventail d’idées mais sans avoir de repère mainstream. Ils seraient comme devant un océan d’idées mais ne verraient aucune direction particulière. Ils se demanderont vers où aller.
    C’est parfaitement exact et j’en ai vu l’illustration dans de nombreuses réunions professionnelles pendant plus de 40 années incluant des votes comme des AG. Toute telle réunion a un ordre du jour avec des questions mises à la discussion. La plupart de temps tout cela n’est que mascarade. Chacun sait ce que le chef (le président de séance en général) veut et votera pour ou contre selon qu’il est mainstream ou opposition si une opposition organisée existe (qui est finalement un ’mainstream’ de subsitution). Très rarement un vote sera justifié par un choix personnel clairement commenté.
    Là où ces réunions deviennent fort divertissantes, c’est quand arrive le moment des ’questions diverses’ (très souvent à la fin). C’est un fourre-tout où sont rassemblées les questions les plus importantes (votes des crédits, des budgets) et des questions annexes qui ont été mises là pour faire plaisir à qui le demandait et noyer le poisson. En fait ces questions diverses, peu de gens les connaissent à l’avance, les participants les découvrent tous en même temps, seul le ’boss’ et sa secrétaire sont au courant. Pour les questions importantes le boss ne prend aucun risque il expose son point de vue et ses options (qui m’aime me suive), pour les autres, dont il se fout royalement, il fait un démocratique ’tour de table’. Chacun est donc obligé de se définir.
    Alors là, je peux vous dire c’est panique à bord. L’angoisse est perceptible, les gens sont obligés de se déterminer sur un sujet dont le ’mainstream’ est inconnu. Presque tout le monde botte en touche et sort la langue de bois.
    Sur les forums virtuels, et en particulier celui-ci, c’est à peu près la même chose. Sur un fil mélenchoniste initié par Madame Walter inutile d’essayer démettre un avis dissident ou même mesuré, pas d’autre choix que de chanter les louanges du chef, sinon c’est du -20 assuré. En parallèle vous pouvez avoir un auteur qui casse ou solde de la merluche et se fait applaudir. C’est donc l’instinct grégaire qui guide les participants, pas la volonté de débattre et d’argumenter.
    Cordialement.


    • alinea Alinea 12 décembre 2012 14:52

      Abou : je suis en train de pondre ( cotcotcodet !) un article sur le thème de la fin de votre commentaire ! J’avais évidemment perçu le phénomène pour la presse, mais c’est plus normal, dirais-je ; ici, c’est flagrant et m’interpelle. Je vais souvent sur des articles dits « de droite’ ; j’y suis souvent seule et je ne vous dis pas mon score de »moins" !! C’est comme changer de monde, se trouver tout nu, impudique et sans recours !


    • easy easy 12 décembre 2012 17:53


      Bonjour Abou

      Merci pour votre pertinente illustration ( dito dans les conseils municipaux...)
       


    • Shawford34 14 décembre 2012 00:47

      Vivement votre article Alinea.

      Il sera quand même utile d’y noter que malgré toutes les vicissitudes d’AV, sur sa gestion, son management, ses options directoriales discutables, et sa longue histoire tumultueuse (à la micro échelle historique du web 2.0) faite notamment de désertions dont certaines tapageuses et encore actuellement quotidiennement régurgitées par certain aigris mous du bulbe, qu’il puisse encore y avoir différents mainstream concurrents : un vrai tour de force, toujours aussi unique en son genre !


    • alinea Alinea 14 décembre 2012 00:58

      Shawford : vous m’intéressez ! Je ne sais rien de toutes ces vicissitudes ; parfois je me pose des questions mais n’ai point de réponses !!


    • Shawford34 14 décembre 2012 11:06

      A votre disposition pour vous éclairer à l’occasion (sachant que je ne maîtrise en rien tous les mystères qui règnent ici) smiley


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