jeudi 12 novembre 2020 - par Emile Mourey

Les évangiles, une explication essénienne ?

Vers l'an - 84 ou -82, en Palestine, le roi asmonéen de Judée, grand prêtre d'Israël, Alexandre Jannée, s'empare de la position fortifiée essénienne de Gamala et de sa ville de Bethsaïde, en Gaulanitide (1), plus exactement en Galilée. 8000 Esséniens armés s'exilent (2) en Gaule, 4000 à Gergovie, 4000 à Bibracte... et peut-être plus (ma thèse). https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/8-000-esseniens-arrivent-en-gaule-226375

 

               À cette époque, deux puissances gauloises se disputent le centre de la Gaule : les Arvernes, en Auvergne, sur l'oppidum de Gergovie (Le Crest), les Éduens, en Bourgogne, à Bibracte (Mont-Saint-Vincent). Les Arvernes sont maîtres de la Loire, les Éduens, de la Saône.

En - 63, une armée éduenne et alliés fait mouvement depuis Bibracte (Mont-Saint-Vincent) pour s'emparer de Gorgobina (Mont Beuvray), position forte, proche de la Loire, tenue par les Arvernes qui y ont appelé en renfort les Germains (DBG I,.31). Surpris au pied du mont Beuvray alors qu'ils sont encore dans leurs camps, les Éduens sont battus à Magetobriga (Mesvres).

Sur l'instigation d'Orgétorix, chef des Hélvètes installés en Suisse, une alliance secrète se noue avec Dumnorix, chef éduen et Casticos, chef séquane (oppidum : Besançon et Dijon). Les trois se persuadent, devenus rois, que leurs trois peuples qui sont les plus puissants de la Gaule leur donneront le pouvoir sur toute la Gaule (DBG I, III, 8).

En juin - 58, les Helvètes et les Boïens émigrent en Gaule, avec femmes et enfants. Ils marchent sur le mont Beuvray/Gorgobina pour le reprendre aux Germains et aux Arvernes. Jules César intervient et, à Sanvignes-les-Mines, il les bat.

Gorgobina tombe alors aux mains de César. Il y installe les Boïens qu'il a vaincus. II en fait "son oeil de Moscou" pour surveiller le pays éduen et le pays arverne.

Après l'arrivée des Esséniens et avant celle de César, les fresques de Gourdon, au pied de Bibracte/Mt-St-Vincent, annoncent qu'un messie naîtra d'eux (Joseph) et de la population éduenne (Marie). 

Le messie à venir, le voici ! Il est dans son berceau, en pointillés.

Première tentative de messie : Dumnorix, frère (?) du druide Divitiac, Premier des Éduens. Dumnorix s'est représenté de même dans ses médailles, mais dans une autre interprétation du ciel. en -54, Ii est mis à mort sur l'ordre de César.

 

Voici le signe que le messie fera pour se faire reconnaître quand il viendra

En - 30, en Palestine, les Gaulois combattent dans les armées romaines.

En - 4, ils défilent derrière le cercueil d'Hérode le Grand, en grande tenue de guerre (Flavius Josèphe, Ant. judaîques, XVII, 8, 3). Sur plusieurs pierres tombales, il est écrit : "Cléopas"... (ceux qui sont revenus sur la terre des ancêtres pour les "sauver".)

En - 4, à la mort d'Hérode, dans son Protévangile, Jacques confirme et proclame que le sauveur est né entre le boeuf et l'âne. Il prophétise sa venue sous le nom de Jésus. Il l'annonce comme un Jésus vengeur et justicier.

En +30, Jésus de Nazareth (conseil essénien de Galilée) né vers l'an zéro, apparaît dans l'évangile de Jean. Jean-Baptiste (essénien de Judée) l'invite, suivant la tradition, à recevoir l'onction de ses mains (le baptême dans l'eau du Jourdain).

En l'an 33, dans l'évangile de Marc, ce Jésus retourne en Galilée après avoir reçu l'onction de Jean. Il voit des esséniens galiléens en train de pêcher dans le lac de Galilée, Simon. Il les appelle, ainsi que des esséniens de Judée qui les ont rejoints, André, son frère. Il voit (autour d'une mer Morte sans poissons) ne pêchant pas mais racommodant leurs filets, Jacob (troupes miltaires de Judée) et Iôhanan (des esséniens de Judée). Ils entrent dans Capharnaüm (Ils s'emparent de la ville galiléenne). Ils entrent dans la maison de réunion (la synagogue). Jésus (les Rabbins) se mettent à enseigner (ils soulèvent le peuple).

et voici qu'il y avait dans la maison de réunion un homme [qui était] dans un esprit impur et il s'est mis à crier et il a dit quoi à nous et à toi ieschoua/ha-nôtzeri
est-ce que tu es venu pour nous détruire, je sais qui tu es, le saint de dieu
et alors il a crié contre lui et il l'a menacé, ieschoua, et il a dit tais-toi et sors de lui


et alors il l'a jeté à terre l'esprit impur,
et il a crié avec une grande voix et il est sorti de lui et ils ont été épouvantés tous (Mc 1, 23-27)...

... or, la belle-mère de schiméôn... était couchée ; elle avait la fièvre (Mc 1, 30)

 Comme dans Matthieu, 8, 14-15, il faut comprendre que la communauté essénienne Simon est mariée, pour ainsi dire, à la ville de Bethsaïde. Bethsaïde étant fille de la Galilée, la Galilée est donc la belle-mère de Simon ; c'est elle qui a la fièvre (Flavius Josèphe confirme que la Galilée était en perpétuels troubles) . Pourquoi la Galilée a-t-elle la fièvre ? parce que, bien qu'ayant reçu l'esprit de justice, elle n'a pas encore reçu l'esprit d'amour. Esprit de justice, esprit d'amour mais aussi esprit de pureté, Jésus incarne tout cela, même si violence il faut. Ainsi s'explique, dans ce paragraphe, la violence de Jésus contre les impurs. 

et voici qu'ils sont sortis de la maison de réunion
et ils sont entrés
dans la maison de schiméôn et d'andréas
avec iaqôb et iôhanan

Mon interprétation : C'est là qu'il s'agit de bien comprendre. Les Simon et André qui habitent les maisons de Bethsaïde sont des esséniens, les premiers, natifs de Galilée, les seconds, natifs de Judée. Les Simon et André qui jettent leurs filets sont des opposants, chassés ou partis des dites maisons. Ils ont "vu" le Jésus au bord du lac ; ils "l'ont entendu" ; "ils l'ont suivi ". Ils s'emparent de la ville avec l'appui des esséniens venus de Judée, et des troupes juives de Judée, Jean et Jacob. Il s'agit là d'une opération de guerre tout à fait classique. Que ce soit au temps de Jannée ou après, le fait est là : les évangiles auraient-ils évoqué la prise de Bethsaïde par Jannée, 117 ans plus tard ? Mais pourquoi n'ont-ils pas fait mention des 800 crucifiés ?

Réponse/hypothèse : parce que les quatre évangiles auraient été rédigés par les esséniens de Judée, peut-être dans la mémoire et la pensée d'un Jannée mythifié. Ce serait un appel adressé aux esséniens galiléens. Vaincus, les réfractaires sympathisants de Judée (pour Flavius Josèphe), plus logiquement de Galilée, se sont exilés. En 273, leurs descendants élèvent le tympan de Sainte-Foy de Conques. 

An 273 : Le merveilleux tympan sculpté de sainte Foy de Conques : un mémorial à la mémoire des 800 esséniens galiléens, crucifiés par Alexandre Jannée.

Le roi des Juifs qui n'est pas apparu pour sauver les 800 esséniens de Bethsaîde crucifiés par Alexandre Jannée vers - 84, il apparaîtra en "Roi Juge", dans le ciel, à la fin des temps.

Nous sommes au IIIème siècle, à l'époque des empereurs gaulois. Le torchon brûle entre le riche pays éduen et le riche pays d'Aquitaine. Le premier attend le messie à venir et refuse les évangiles. Quant au tympan de Conques, il n'y a pas, non plus, de Jésus venu ou à venir, seulement l'inscription sibylilne XPISTO, qui semble plutôt qualifier le roi juge.

Le tympan de Sainte-Foy de Conques s'inscrit dans un retour à la pensée essénienne ou dans sa continuation. Il s'agit de la scène du Jugement dernier à venir. Les bons sont élevés et sanctifiés, les pêcheurs précipités dans le Tartare des Juifs. Comme l'indique l'inscription du nimbe en lettres entremêlées REX JUDIX, le personnage central qui trône dans le ciel est à la fois juge et roi.

Quant à l'inscription portée sur le bois de la croix. En commençant par la ligne du haut, on lit ENS REX IUDEORUM. L'explication la plus simple est de voir dans ENS un participe peu usité du verbe être (esse), ce que confirme le glossaire médiéval de Gange. Plutôt que "Je suis le roi des Juifs", le sculpteur a écrit : "L'étant, roi des Juifs". Ce roi des Juifs est dans le ciel. Il est écrit dans son limbe en lettres alternées REX IUDIX, roi juge, et au-dessus de sa tête (H)OC SIGNUM CRUCIS ERIT IN CELO CUM, ce signe de la croix apparaîtra dans le ciel quand... À gauche, l'inscription SANCTORUM CETUS STAT XPISTO JUDICE LETUS, l'assemblée des Saints se tient debout, joyeuse, à côté de ce juge, indique clairement que nous sommes dans l'héritage de la pensée essénienne. Dans l'église de Notre-Dame du Port, le XP désigne le fils de Jessé, le roi David. Quant à l'assemblée des Saints, ce n'est ni plus ni moins que l'assemblée de Dieu des manuscrits esséniens. À la droite du roi juge, nous voyons l'Église, le pape et l'empereur gaulois Tetricus ; puis l'évêque, jeune, sûr de lui, tenant par la main et le guidant, un roi couronné, vieux et voûté, apportant docilement son offrande - la dîme - puis, le clergé prêchant le refus du péché, présentant les tables de la Loi, portant le livre de la Thora ; puis les saints et les saintes, puis le petit peuple des croyants. Nous avons là l’extraordinaire image de ce que voulait être la nouvelle société gauloise au IIIème siècle, au temps de Tetricus, empereur gaulois (271 - 274). En opposition complète à la société gallo-romaine, en opposition complète avec l’image d’un empereur romain richement habillé, assis sur son trône, Tetricus, empereur gaulois, se présente, debout, marchant, habillé comme un nouveau Moïse, son célèbre bâton à la main. Cette représentation de l'empereur Tétricus dans la tenue d'un simple pélerin, dans notre histoire politique, c'est fabuleux !

L'évocation de la croix, des clous et de la lance fait-elle référence à l'évangile de Jean ? Non ! Il s'agit très logiquement d'un hommage rendu à tous les martyrs juifs crucifiés, notamment aux 800 Esséniens crucifiés en Galilée par le roi asmonéen Alexandre Jannée en -86. La sculpture s'inscrit dans la suite du tympan de Mozac . Les spécialistes ne la font remonter qu'au XI ème siècle au lieu du IIIème siècle : une erreur de huit siècles... incroyable !

Retour à l'an 30, évangile de Jean.

(Jn 19,25), se tenaient au pied de la croix du Jésus de Nazareth, Marie, sa mère (population pieuse de Nazareth), Marie, mère de Cléopas (de la fresque de Gourdon, population pieuse éduenne de Bibracte), Marie, (population pieuse) de Magdala, et le disciple que Jésus aimait, Jean (les Esséniens d'autour de la mer Morte ?).

Dans l'évangile de Marc, les femmes regardaient de loin. Il y avait là Marie de Magdala (vieille population pieuse mais toujours belle), Marie, épouse de Jacob le jeune (nouvel Israël, en Judée) Marie, épouse du Joseph (de la fresque de Gourdon) 

Dans l'évangile de Luc, ce sont toutes les femmes - toutes les populations - qui ont accompagné Jésus depuis la Galilée, qui se tenaient au loin.

An 38, évangile de Luc, Jésus de Nazareth se fait reconnaître à Cléopas sur le chemin d'Emmaüs. C'est un appel adressé aux descendants des anciens exilés (Luc 24, 13-35).

L'évangile de Matthieu reprend les évangiles précédents : beaucoup de femmes/populatios qui regardaient de loin, parmi lesquelles Marie de Magdala et Marie, épouse (?) de Jacob (Israël ?) et de Joseph (Bibracte ?), auquel il ajoute la mère des fils de Zébédée qui avait été oubliée (Marie, mère de Jacob le majeur et de Jean, le disciple essénien que Jésus aimait ?).

An 107. En Palestine : (Martyrologue romain, en l'an 107 sous Trajan, saint Siméon, évêque et martyr. Fils de Cléopas, selon la tradition, et proche parent du Sauveur, il fut ordonné évêque de Jérusalem après le martyre de saint Jacques, frère du Seigneur ; il fut accusé d'être un descendant du roi David, torturé et enfin mis en croix.)

An 177, martyre de saint Marcel : le Chalon/Taisey éduen, romain et "païen", interdit aux évangiles d'entrer en Gaule. Actes de saint Marcel.

An 260, à Chalon-sur-Saône, le plus beau temple de l'univers. Temple judéo-druidique, actuelle cathédrale. Chapiteau du choeur : Messie essénien des textes de Qumrân faisant le signe de reconnaissance.

An 268. Chalon-sur Saône et Bibracte, toujours dans une croyance judéo/druidique. Évangile condamné. Postumus est empereur gaulois, Victorinus est césar. Trumeau sculpté.https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/jesus-christ-pourquoi-il-faut-201902

An 273. Essénisme/judaïsme de Sainte-Foy de Conques, Tetricus, empereur gaulois.

An 300. Cathédrale d'Autun. nouveau sauveur : Constantin. Constance-Chlore trône sur le cirque romain.

An 325, Concile de Nicée, le christianime, religion officielle.

An 350, Magnence, empereur, nouveau sauveur. Église sainte Andoche de Saulieu.

An 360, basilique de Vézelay, empereur Julien, nouveau sauveur. Carte de Peutinger : les principales cités des Gaules ont toutes leur basilique.

An 455. Église Notre-Dame du Port : empereur Avitus, nouveau sauveur.

An 481, Clovis, roi des Francs.

An 800, Charlemagne, empereur.

Texte, photos et croquis E.Mourey. Autres photos de Pierre Séguré et de Pinterest Maria-Regina.

Renvoi 1 : Puis, il (Jannée) s'empara de la forte citadelle de Gamala, dont il chassa le gouverneur, Démétrius, objet de nombreuses accusations. Enfin il revint en Judée, après une campagne de trois ans. Le peuple l'accueillit avec joie à cause de ses victoires ; mais la fin de ses guerres fut le commencement de sa maladie. Tourmenté par la fièvre quarte, on crut qu'il vaincrait le mal en reprenant le soin des affaires. C'est ainsi que, se livrant à d'inopportunes chevauchées, contraignant son corps à des efforts qui dépassaient ses forces, il hâta son dernier jour. Il mourut dans l'agitation et le tumulte des camps, après un règne de vingt-sept ans [Livre I, IV, 8 Guerre des Juifs).

Renvoi 2 : Alexandre Jannée, le roi honni de ses sujets, ramena de Béthon (Bethsaïde) huit cents prisonniers. En pleine ville de Jérusalem, écrit l'auteur de La Guerre des Juifs, sur un lieu élevé bien en vue, corrige l'auteur des Antiquités judaïques, Alexandre Jannée fit dresser huit cents croix. Face à ces huit cents croix, on avait préparé la table du festin pour fêter la victoire du roi. Alexandre Jannée était allongé parmi ses concubines... buvant. On éleva les huit cents hommes sur le bois et on les crucifia. On égorgea sous leurs yeux leurs femmes et leurs enfants qui se traînaient à leurs pieds. Et Flavius Josèphe ajoute qu'après cette répression, 8 000 Juifs s'exilèrent. Le peuple fut saisi d'une terreur si forte que huit mille Juifs, de la faction hostile, s'enfuirent, la nuit suivante, du territoire de la Judée... (Flavius Josèphe, guerre des Juifs, I, IV, 6, site de Philippe Remacle, de la traduction de René Harmand)... 

 



44 réactions


  • pierre 12 novembre 2020 19:11

    Pas vraiment de progrès, vous êtes dans la chambre du panda ?


  • Sarah Juste 12 novembre 2020 20:13

    Moi, ce qui m’intéresse c’est l’évangile perdu et ce qu’est devenu la fille de Jésus Sarah. Et aussi sa grand mère Anne... Anne serait celtes ( Bretagne), comment Marie sa fille s’est elle retrouvée à Bethléem pour enfanter Jésus puis comment toute la famille s’est de nouveau peut être retrouver en Gaule ? Ou à saintes Marie de la mer ? 


  • Laconique Laconique 12 novembre 2020 20:20

    J’ai eu un prof de théologie qui nous enseignait que le Cléopas de Luc renvoyait en réalité à Cléopâtre II, la souveraine hellénistique qui a ordonné la rédaction de la septante, et la véritable mère de la Bible grecque. Luc était imprégné du grec de la septante.


    • Emile Mourey Emile Mourey 12 novembre 2020 22:21

       @ Laconique

      Et, en plus, il y avait une importante communauté juive en Egypte.. Il y a aussi Onias, descendant de Simon le Juste, maître de justice, prétendant lui-même au titre, soutenu par les Esséniens, concurrent de Jannée, qui s’est rétabli en Eoypte.¨


    • Antenor Antenor 13 novembre 2020 18:00

      Egypte où se sont retrouvés soldats juifs esséniens d’Onias et mercenaires galates des Ptolémées/Cléopâtre. C’est avec la bénédiction d’une Cléopâtre que les descendants d’Onias vont intervenir en Judée pour sauver la mise à Alexandre Jannée contre Ptolémée. Hypothèse : une partie de l’armée d’Onias était constituée de Galates qui auraient reçu en paiement des terres dans le nord et donner leur nom à la Galilée et la Gaulanitide ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 18:26

      @Antenor

       Oui, c’est un texte intéressant mais que viennent faire en Égyote des Galates d’Asie Mineure alors que ce sont les Gaulois qui inondent la région de mercenaires. Idem pour les Gaulois de Cléopâtre. Merci de retrouver le texte pour pouvoir mieux l’étudier.


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 19:39

      @Antenor

      Évidemment, tant qu’on mettra Bibracte au mont Beuvray, véritable scandale qui perdure, on n’est pas prés d’avancer, et pourtant, cela saute aux yeux que les 8000 esséniens qui ont émigré en Gaule ont rejoint l’Egypte, en partie ou renforcés, pour soutenir Onias, leur maître de Justice.


    • Antenor Antenor 14 novembre 2020 15:05

      @ Emile

      J’utilise le terme « galate » parce que c’est celui employé par les écrivains de langue grecques de l’époque, en particulier Flavius Josephe. Pour moi Galli et Galates, c’est bonnet blanc-blanc bonnet. La Galatie d’origine, c’est notre Gallia. Les Galates installés en Asie Mineure ont sans douté été les premiers à prendre contact avec les dirigeants proche-orientaux. D’autres clans ont pu suivre en provenance plus lointaine d’Occident, en particulier chez les Volques. Si on fusionne les noms de Cléopâtre et d’Onias, cela peut donner Cléopas.

      Je continue de penser que les 800 Juifs crucifiés par Alexandre Jannée étaient pharisiens et qu’ils l’ont été avec le consentement voir les encouragements des Esséniens d’Ananias Ben Onias croyant venu leur jour de gloire. Une diaspora essénienne a pu se rendre en Gaule depuis l’Egypte sans forcément qu’il s’agisse d’un exil forcé. Quelques décennies plus tard allait naître Philon. Toutes les racines de notre monde moderne semblent s’être donné rendez-vous à Alexandrie. La grande concurrente intellectuelle d’Alexandrie était précisément Pergame. Les rivalités entre les premières églises chrétiennes sont aussi à inscrire dans ce contexte.


    • Emile Mourey Emile Mourey 14 novembre 2020 16:51

      @ Antenor

      Tout à fait d’accord, les Galates sont nos Gaulois..Après la conquête de la Gaule par jules César, c’est une évidence militaire que nos Gaulois l’ont suivi en Egypte , avec le « drapeau » portant le mot « Cleopas » de Gourdon, puis qu’ils se sont retrouvés à y soutenir Onias, le descendant du maître de justice, soutenu par les Esséniens exilés de Galilée (mais je ne suis pas contre votre interprétation). Toujours dans mon raisonnement militaire, je ne vois que ces dits Esséniens de Galilée qui pouvaient mettre sur pied la force militaire en mesure de défendre Behsaïde et Gamala contre Jannée. Je maintiens que les 8000 essénens qui se sont exilés étaient armés et qu’ils se sont exilés à Chalon sur saône qui « leur tendait les bras ». Je doute qu’Onias soit intervenu au secours de Jannée, l’autre prétendant de Judée à la succession du maître de Justice et rival, mais pourquoi pas. Jannée, le concurrent essénien de Judée, essénien comme le révèlent de récents textes des manuscrits de Qumrân, essénien rival d’ Onias. D’accord pour Alexandrie. 


    • Antenor Antenor 15 novembre 2020 18:07

      @ Emile

      Détail important, Alexandre Jannée a grandi en Galilée (Ant. Jud. 13.12.1.). Certains textes de Qumran semblent évoquer deux messies : une messie-prêtre d’Aaron et un messie-roi d’Israel. C’est sans doute ainsi que se voyaient Ananias et Alexandre Jannée. D’ailleurs, il est remarquable comme les Oniades semblent fonctionner en duo. Onias avec Dosithéos (Contre-Apion 2.5.) ; puis Ananias d’abord avec Chelkias mort (ou plutôt opportunément disparu ?) dans cette Coelé-Syrie parcourue une génération plus tôt par Onias (Ant. Jud. 13.3.1.) et ensuite avec Jannée.

      Le texte de Flavius Josèphe est clair lorsque Ananias s’adresse à Cléopâtre au sujet de Jannée : "car je ne veux pas que tu ignores que si tu commets cette injustice à son égard, tu feras de nous tous, Juifs, tes ennemis." L’armée de Jannée a été anéantie par Ptolémée et il est lui-même soupçonné de trahison par Cléopâtre. Seule l’intervention d’Ananias l’a sauvé et remis en selle. Les conquêtes ultérieures de Jannée n’ont pu être menées que grâce à l’armée judéo-égyptienne d’Ananias. Le mystère demeure par contre sur ce qu’il est advenu ensuite d’Ananias car on n’entend plus parler de lui.

      D’après la note du site, il y aurait eu une persécution contre les Juifs d’Alexandrie vers -88. Elle aurait un lien avec l’épisode dit des éléphants. Or, s’il y a un élément incongru dans les fresques de Gourdon, c’est bien cet éléphant ! Il peut s’agir d’une référence à l’évènement à l’origine de l’exil de Juifs d’Alexandrie en Gaule. Ananias est peut-être mort à ce moment-là ou il a peut-être lui-même rejoint aussi la Gaule ; ne pouvant plus compter sur sa base arrière égyptienne et laissant Jannée hors de contrôle.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2020 16:21

      @Antenor
      Je ne suis pas contre votre interprétation. L’important, c’est qu’elle rejoint la mienne. Nous retrouvons enfin la logique de l’Histoire, à savoir la puissance de rayonnement d’une Gaule de Bibracte et de Gergovie depuis les grandes expéditions celtes qui l’ont amenée jusqu’à la prise de Rome. Les Galates d’Asie Mineure sont nos Gaulois ; la statuaire de Pergame le prouve en y montrant un Gaulois dont le bras est animalisé en salamandre du Crest, et un autre en tête de lion de Mont-Saint-Vincent. Le soulèvement des trois-quarts de l’empire contre Néron à l’appel de Jérusalem et du pays gaulois montre clairement qu’à l’époque, tout ce 3/4 d’empire était encore judaïsé ou en christianisation... plutôt d’espérance. L’entêtement du ministère de la Culture à situer Bibracte au mont Beuvray est un scandale.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2020 16:43

      @Emile Mourey

      Quant aux quatre évangiles, étant écrits après le victoire de Jannée à Bethsaïde puis à Gamala et après l’exil de Esséniens galiléens, ils ne peuvent être l’oeuvre que des esséniens vainqueurs de Judée pour convertir les esséniens galiléens qui n’ont pas émigrés à leur Jésus venu. D’où le christianisme venu, évangélique, qui s’est répandu depuis Jérusalem, d’où un judaÏsme d’espérance essénienne qui s’est maintenu en Gaule jusque dans le tympan de sainte Foy de Combes. Voilà ce que je pense.


    • Antenor Antenor 17 novembre 2020 18:12

      @ Emile

      Le problème est que le concept même de capitale militaire est complètement ignoré par les archéologues et les historiens. Nos « pays » (Chalonnais, Roannais, Lyonnais etc...) actuels issus des comtés médiévaux ont le plus souvent pris le nom de la grande ville dominante à quelques exceptions près. Exceptions parmi lesquelles figurent l’Auxois baptisé d’après le nom d’Alise. Il faudrait peut-être se servir d’exemples de principautés comme Carladès, Ventadour ou Montpensier nommés d’après le nom de leur citadelle et non de villes pour appuyer la démonstration.

      Au sujet de la fresque « Cléopas » de Gourdon, il m’est venu l’idée suivante. Le personnage central tient bien un prépuce dans sa main droite mais dans sa main gauche, il s’agit tout simplement d’une petite pince coupante ayant servi à la circoncision. C’est une scène de présentation au temple. Il devait y avoir un nourrisson sur l’autel dans la partie inférieure manquante de la fresque. Ce qui s’accorde bien avec celle de la nativité. Le personnage central n’est pas un messie mais un prêtre. Son auréole crucifère est d’une couleur anormalement foncée parce qu’elle a été repeinte plus tard afin d’y ajouter la croix. Les mots « IHS » et « Cleopas » ont sans doute également été inscrits après coup.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2020 20:04

      @Antenor

      D’accord pour votre premier paragraphe mais concernant le second, je vous confirme qu’il s« agit bien d’un clitoris excisé. La peinture est étonnamment précise, et même horrible, avec le bouton et le lambeau de peau qui est venu avec. Il y a aussi la logique qui a suivi et qui explique, et le christ de l »évangile de 
      Luc se faisant reconnaître par la fraction du pain et les chapiteaux du Christ ou Messie des monuments religieux qui ont suivi se faisant reconnaître de même.
      Oui c’est étonnant. Dans notre raisonnement, il est logique de retrouver à Gourdon l’offrande juive bien attestée du prépuce mais celle du clitoris est étonnante et je ne me l’explique pas.


  • Étirév 13 novembre 2020 04:07

    L’Évangile primitif
    La mauvaise traduction du Sépher (la Genèse biblique) en grec avait jeté un nouveau ferment de discorde dans le monde.
    Plusieurs sectes naquirent de ces disputes, entre autres celle des Pharisiens et celle des Sadducéens.
    En face de ces deux sectes rivales, une troisième se forma qui arriva à compter 4.000 membres d’après Philon et Josèphe, et qui était infiniment plus instruite et plus sage ; ce fut celle des Esséniens.
    Les Esséniens formèrent, loin des villes, des sociétés particulières dont le caractère fut celui de la tradition gynécocratique et théogonique, ce qui nous fait croire que cette secte se forma de ce qui restait des fidèles Israélites.
    On trouvait des Esséniens partout où il y avait des Israélites, ce qui nous fait supposer que c’était des tribus détruites qu’ils s’étaient formés.
    Livrés à l’étude de la Nature, ils ne s’occupaient ni de la politique de leur pays, ni du sacerdoce de la religion juive. Ce peu d’ambition et leur préoccupation des choses de la morale nous confirment dans l’idée que c’était une secte féministe.
    Est-il nécessaire de faire remarquer que l’antique tradition conservée par ces Esséniens était celle des Féministes, leur science, leur morale, leur loi, en opposition avec celle que les Rabbins appelaient mosaïque, c’était celle qui avait été donnée par Myriam dans le Sépher et qu’on avait si soigneusement cachée ?
    C’est cette science secrète, cette morale cachée, cette loi persécutée qui est le fond de l’enseignement des premiers Chrétiens, qui s’intitulaient Christiens.
    Tout cela est antérieur au personnage que la légende appelle Jésus, et en opposition avec sa doctrine.
    Ce n’est pas un homme qui révèle cette science et cette loi, puisqu’elle existe depuis une haute antiquité, c’est un parti une secte si l’on veut, qui la conserve et l’enseigne.
    Nous savons par saint Jérôme que les Esséniens avaient leur Evangile. C’est « l’Evangile inconnu ». Et saint Epiphane parle d’un « Evangile d’Eve », à l’usage de certains Gnostiques qui faisaient d’Eve la Femme-Esprit connaissant les secrets de la Nature.
    Les auteurs modernistes d’un livre intitulé « Que penser de la Bible ? » nous disaient :
    « L’Evangile, avant d’être une vie de Jésus, a été d’abord une prédication édifiante portant sur la morale de Christ. L’histoire est née de la prédication ».
    C’est d’abord, en effet, une prédication édifiante portant sur la vraie morale, celle de la Religion naturelle, gardée dans les Mystères, et qui est celle du Christ basée sur Agni, « le feu sacré de l’amour féminin ».
    Mais cela excitera une jalousie, suscitera des imitateurs masculins qui créeront un parti nouveau, celui des imitateurs qui deviendront des usurpateurs. Pour ceux-là, la morale sera au second plan, les idées régnantes anti-féministes la remplaceront ; quelques belles phrases, glanées dans les écrits des premiers Chrétiens, s’y retrouvent parce qu’il s’agit de gagner le public qui n’y croirait pas sans cette apparence ; mais la question principale pour eux sera de donner à un homme le grand rôle messianique et de le faire servir à affirmer les droits de l’homme contraires à ceux de la Femme.
    Saint Jérôme voit dans l’Évangile primitif celui de Matthieu altéré, alors que c’est au contraire celui de Matthieu qui est une altération d’un écrit antérieur.
    A cette question : « Quelle est la véritable origine des Évangiles ? » M. Mignot répond (Critique et tradition) : « L’Eglise existait partout lorsque nos Évangiles n’étaient encore nulle part. »
    C’est qu’ils sont une œuvre de réaction venue après le grand mouvement des premiers Chrétiens, et leur but principal fut de combattre les doctrines de la primitive Eglise, instituée par les initiés féministes, et d’affirmer une doctrine masculiniste qui en fut la contradiction.
    Ils furent d’abord une satire contre la Femme avant de devenir une apologie de l’homme.
    Un grand mouvement se produisit en Judée, en faveur du rétablissement de la loi primitive des Israélites, du retour de la suprématie de la Femme exprimée par le mot Christ. Ce mouvement, qui a pour initiatrice une femme israélite, Johana, est surtout secret ; c’est la continuation de l’enseignement des Esséniens.
    La corruption romaine avait détruit l’œuvre sociale des anciens temps gynécocratiques ; il n’y avait plus que perversion en haut et misère en bas, et, pour les femmes, servitude et désespoir.
    C’est au milieu de ce désordre qu’avait surgi la doctrine Christienne de Johanna en Judée, et déjà elle s’était répandue dans l’Empire romain, puisque, depuis Tibère et Néron, on la persécutait.
    Ce fut alors que la doctrine de Johanna fut introduite en Gaule par saint Pothin et saint Irénée, disent les Catholiques ; nous ne savons pas, mais peu importe ; il est certain qu’en 160 on fonda la première Église à Lyon, et on nous dit que la doctrine nouvelle fut accueillie avec transport par les pauvres, par les opprimés. C’était en effet leur salut.
    Elle avait pour base la Justice, la Liberté et l’Amour divin (féminin). Aussi nulle part la foi nouvelle, qui rendait sa place à la Femme, ne s’étendit avec autant de rapidité.
    Moins d’un siècle après l’apparition des premiers Chrétiens en Gaule, la nation tout entière était convertie.
    Le culte de Marie se répandit plus vite que celui de Jésus, parce que Marie représentait une Déesse antique et avait un passé glorieux depuis Myriam, tandis que la légende de Jésus, avec toutes ses invraisemblances, ne pouvait être écoutée que comme une histoire sans valeur.
    Puis, dans la Gaule, déjà, on attendait la Vierge qui devait enfanter (Virgini Parituræ) ; on était donc préparé à la recevoir, mais on n’attendait pas un homme.
    (Les Druides, avant le Christianisme, élevaient dans les forêts de la Gaule un autel à la Vierge qui doit enfanter : Virgini Parituræ. Mais ce qu’elle enfante, ce n’est pas une créature vivante, c’est un livre, c’est une doctrine.)
    Il fut d’autant plus facile de raviver en Gaule le culte de la Femme que, en réalité, ce culte avait toujours existé. La Madone était depuis longtemps populaire, et le peuple rendait un hommage à la Divinité féminine sous des noms divers, et lui édifiait, de distance en distance, d’humbles chapelles champêtres.
    Il y en avait sur toutes les routes, dans les bois, dans les prairies, dans les plaines, sur les monts, partout. Ces petites chapelles étaient couvertes de lierre et de fleurs. Cette dévotion naturelle, naïve, spontanée, si bien appropriée aux instincts profonds de l’homme, aux habitudes primitives, à l’atavisme de l’antique Age d’Or, subsista longtemps avec sa religieuse poésie. La Madone a plusieurs fois changé de nom, mais elle est toujours restée « la Femme », et, près d’elle, il y avait toujours une petite lampe mystérieuse qui ne devait jamais s’éteindre : c’est la lumière de l’Esprit Féminin.
    Les images de Myriam, devenue Marie chez les Gaulois, se multiplièrent.
    Lorsque, après la conversion de Constantin, on chercha à introduire le faux christianisme en Gaule, on comprit qu’il faudrait des siècles pour détruire le culte de la Nature, qui y régnait, et la glorification de Marie, l’antique Déesse égyptienne. L’Église aima mieux faire des concessions ; elle rendit un culte à Marie à cause de sa rivalité avec les Johannites, bien plus puissants qu’elle, à cette époque, malgré les persécutions.
    Donc, malgré tout, la Gaule, c’est la Femme, comme Rome, c’est l’Homme. La lutte va s’établir entre ces deux puissances.
    Elle durera jusqu’à la Révolution française.


  • zak5 zak5 13 novembre 2020 05:27

    Les évangiles c’est selon Mathieu ; Luc, Marc et Jean passe est le meilleur.

    Et Le Christ dit a Mourey : « descends de ta charrette et gonfle les pneus »


  • Clark Kent Séraphin Lampion 13 novembre 2020 08:17

    Pour connaitre la vérité, Socrate utilisait le test des trois passoires :

    Un jour, quelqu’un lui avait dit :

    – Sais-tu ce que je viens d’apprendre au sujet de ton ami ?

    – Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes, j’aimerais te faire passer le test des trois passoires : avant de raconter n’importe quoi, il faut filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la Vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

    – Non, j’en ai seulement lu dans des livres…

    – Donc, tu ne sais pas si c’est la vérité. Passons à la passoire de la bonté : ce que tu veux m’apprendre sur mon ami sera bénéfique pour lui ?

    – Ah non ! 

    – Donc, dit Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur mon ami et tu n’es même pas sûr qu’elles soient vraies… Il reste la troisième passoire, celle de l’Utilité. Me sera-t-il utile de savoir ce que mon ami aurait fait ?

    – Non, pas vraiment… 

    – Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 09:13

      @Séraphin Lampion

      Une religion peut se juger à ses fruits. Nous y sommes toujours, quoiqu’on dise,.tout au moins en ce qui me concerne et mes valeurs. Je ne fais qu’essayer de mieux comprendre son histoire.


    • Francis, agnotologue Francis 13 novembre 2020 09:19

      @Séraphin Lampion
       
       magnifique. Je ne connaissais pas.


    • pierrot pierrot 13 novembre 2020 11:43

      @Séraphin Lampion
      Socrate était un sage.

      Pour en revenir au sujet : il me semble que, avec d’autres historiens, possible que Jesus ne soit qu’un mythe sans existence réelle.

      Les écrits bibliques reprennent les anciennes légendes égyptiennes (vierge enfantant, miracles ...) et d’apports que la religion de Mithra.

      Les évangiles sont des écrits tardifs (après 80) et sont , pour partie impactés par la destruction de Jérusalem (le messie est venue et nous ne l’avons pas cru donc nous sommes punis...).
      La morale est platonicienne.


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 11:53

      @Séraphin Lampion

      Il faut arrêter de dénigrer notre religion et son histoire. Voyez le tympan de Conques, c’est fabuleux ! mais ce n’est pas une raison pour me pas chercher à comprendre. Nous sommes dans une évolution... à dominante mondiale musulmane... chinoise...


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 12:12

      @pierrot

      Le magistère de l’Église se trouve aujourd’hui face à la plus grave crise théologique de son histoire, qui va l’obliger à renoncer à ses dogmes ; et ce n’est pas son refuge dans l’humanitaire qui va la sauver MAIS LES PHILOSOPHES... s’ils le veulent....


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 12:44

      @Pierrot

      ... et certainement pas une autorité publique qui soutient, de fait, une campagne de dénigrement antireligieuse dans la tradition laïcarde la plus discutable.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 novembre 2020 12:07

    L’ours fait référence à ARTHUR et le sanglier au sang lié. IL existe d’autres références qui lie Jésus (Osiris) ISIS et la légende mélusinenne qui remonte au Poitou en passant par les mérovingiens et l’Albanie. Quant au Roy, je pense à Régulus. Mais tout cela est trop long à développer. J’insiste, il s’agit d’hypothèses http://www.nonagones.info/correlation-geometrique-geographique.php?sous_chapitre=Axe+du+9+avril+%3A+M%E9lusine&ph1=F1170000.jpg&depl1=Partie+XV


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 novembre 2020 12:22

    Lire aussi : De ARPHEYS : Maurice Leblanc, maître du savoir perdu. 

    Origines et fondements spirituels et sociologiques de la maçonnerie écossaiseDe Jean-Jacques Gabut. Extrait : trônèrent : Mélusine (des Lusignan) et Aliénor, la Dame des cours d’amour ! ... veut qu’ils aient été dépositaires des connaissances secrètes des Esséniens.


    • Antenor Antenor 13 novembre 2020 18:13

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Pour tout ce qui est « christianisme parallèle » médiéval, c’est sans doute plutôt du côté des Gnostiques qu’il faut aller chercher les origines. Les Esséniens étaient des traditionalistes hébraïques purs et durs préparant la guerre sainte à l’opposé du philhellénisme gnostique. Mais il est vrai que là encore des contacts ont pu avoir lieu dans la région d’Alexandrie.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 novembre 2020 13:57

      @Antenor Effectivement et ceux qui (comme moi) sont sur le chemin de la gnose, je sais qu’ils ne sont pas en odeur de sainteté chez les catholiques. Les gnostiques estiment que c’est un peu facile d’aller à confession pour être la lavé de ses vices. Dans la gnose, il faut au moins faire un travail sur soi-même. Par contre, ils sont plus indulgents sur les questions sexuelles et estiment l’homme égal à la femme. Oui, ayant lu : christianisme, narcissisme et antisémitisme de Grunberger, les juifs trouvent les cathos chrétiens trop compatissants (tout est excusable). N’empêche que les inquisitions démontrent le contraire... 


    • Antenor Antenor 14 novembre 2020 15:23

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      La Gnose est grosso-modo une tentative d’accorder Platon avec les Evangiles. Les questions posées par les premiers penseurs gnostique demeurent d’actualité, en particulier comment concilier le terrifiant dieu de l’Ancien Testament avec le discours de Jésus-Christ. Cependant, leurs réponses à ces problèmes ne sont pas forcément meilleures que celles de Paul. Certains textes gnostiques dérivent dans des considérations cosmogoniques dont la complexité fait perdre de vue l’essentiel.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 novembre 2020 12:27

    Pour l’auteur de l’article : Jean-Jacques Gabut : Lyon magique et sacré...


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 novembre 2020 16:30

    Bonjour,

    Votre argumentation aurait été enrichie si vous aviez consulté les textes non testamentaires des manuscrits de la mer morte découvert à Qumram. 


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 18:10

      @Bernard Dugué

      Bien d’accord ! Mais pour la clarté de la recherche, est-ce souhaitable ? Bien sûr que je connais les manuscrits de la mer Morte. J’ai même entretenu une correspondance avec Mme Dupont Sommer après la mort de son mari. Je connais beaucoup moins les dernières découvertes, notamment concernant Alexandre Jannée, mais j’ai tout de même vérifié qu’il n’y avait pas contradiction avec ce que j’écris.
      Comme on peut le deviner, je suis issu d’une famille très chrétienne. C’est au retour de mes campagnes d’Afrique du Nord que j’ai senti la nécessité de mieux comprendre l’origine de ma foi et de mes valeurs, d’où deux ouvrages intitulés « Histoire du Christ » auto-édités à mes frais, que j’ai envoyées au Vatican ’avec accusé de réception.
      Je pense que l’Église a encore un rôle à jouer dans la société mais à 88 ans, je n’ai pas de conseil à donner. j’espère encore pouvoir publier mon manuscrit « Mahomet, le Prophète au visage voilé » écrit en 1987 et toujours refusé par les maisons d’édition. 


  • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2020 23:51

    @ Bernard Dugué

    Vous aussi, vous avez du mal à vous faire entendre. En ce qui concerne les évangiles, ds lors qu’on a la clef de lecture, il me semblait que tout être moyennement intelligent devait comprendre, à l’évidence, que ces textes étaient cryptés et que, dans la transposition évangélique d’un Jésus irréel, il y avait la réalité de l’Histoire. Dans une de ses prophéties, le prophète juif Daniel évoquait les « intelligents » (qui comprenaient leur sens caché). Conclusion : les intelligents seraient les auteurs de ces textes dits sacrés, les imbéciles seraient ceux qui les critiquent jusqu’’au blasphème, incapables qu’ils sont d’en comprendre le sens caché.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 novembre 2020 14:06

      @Emile Mourey Ne pas confondre Tribu de DAn (descendant de judas) et le prophète Daniel. Trouvé ceci. : 

      D’UNE THÈSE SUR LA TRIBU DE DAN (PRÉFACE RÉGIS DÉRICQUEBOURG)Christophe Coléra
      À propos

      « Afin de mieux comprendre l arrière-plan et la structure intellectuelle des thèses conspirationnistes polémiques qui abondent, notamment sur Internet, depuis quelques années, ce livre se propose de présenter un texte d une prédicatrice protestante américaine, Barbara Aho, qui expose le complot de »« la tribu de Dan »« contre le christianisme à travers la gnose chrétienne, les Mérovingiens, les Templiers, les Cathares, le marranisme, les jésuites, le frankisme, les Illuminati et le »« Prieuré de Sion »« . »


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 novembre 2020 15:14

    C’est mon hypothèse, mais la treizième tribu qui fut volontairement occultée est celle des esséniens. Pour Flavius Josèphe, les esséniens sont la « troisième secte » de la société juive de Palestine, avec les pharisiens et les sadducéens. Ce qui correspond au signe du serpentaire (entre scorpion et sagittaire). La raison pour laquelle ce treizième signe fut occulté est lié à la symbolique du serpent. Le serpent ne peut qu’incarner le mal. Alors qu’Ophiuchus comme sur le caducée peut aussi guérir. Les esséniens sont bien liés à la gnose ( https://www.revue3emillenaire.com/blog/les-esseniens-etaient-ils-gnostiques-par-emile-gillabert/. Et qu’on le veuille ou non, les catholiques ont toujours été les adversaires des gnostiques (ou hébreux). Dans ce livre : 

     Fée Mélusine : Le serpent et l’oiseau de PHILIPPE WALTER . L’auteur fait le lien entre la Sainte Lucie et Mélusine (le regard et l’interdit : Mélusine ne pouvait être vue nue le samedi, jour de shabbat). ET saint Lucie se fête le 13 décembre (donc serpentaire. Tiens à nouveau le 13, diabolique... La Gnose est bien sûr liée à THOT HERMES et MERCURE. Tiens, étrange : TRUMP est gémeaux (Mercure, le communicateur twitter) et Mélania dont le prénom est proche de Mélusine est née Slovénie et Mélusine est originaire d’Albanie. Le plus comique, c’est que les slovènes vendent des pots de miel au nom de Mélania. La mère de Mercure étant Maïa (l’abeille). D’où : la maïeutique : accouchement par le verbe. Thoth bien que dyslexique incarne le verbe comme son frère ou double..PTAH incarne la forge et la technique. J’arrête ici... Mais ce qui maintenant certain, c’est que DIEU est bien : juif et plus proche de la gnose que du catholicisme...                


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 novembre 2020 16:24

    C’est la religion catholique qui a diabolisé le chiffre 13. En hébreux, le treizième lettre est MEM qui a la forme d’un serpent et se réfère à Moïse qui tend le serpent d’Airain (le reins : la désintoxication). Le M deamnde de faire un travail intérieur pour atteindre la lumière. http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/24/26239902.html. Mais pour les catholiques faire un travail sur soi-même c’est du temps pris qui n’est pas consacré aux autres et donc considéré comme mauvais. Des tests ont démontré que les catholiques étaient moins intelligents. Toutes les grande déesses de la sagesse porte un serpent:sur la tête ou ailleurs : ATHENA entre autre. Le serpent symbolise bien l’intelligence, le savoir et la sagesse. Et d’ailleurs, la Tribu de Dan correspond au scorpion. Pourquoi : par les mystères d’Eleusis et sa connaissance de la scène primitive ou de nos origines (cf : psychanalyse). Le signe du serpent commençant dans le scorpion jusqu’au au sagittaire. Logique : la connaissance, le sa« voir » (épistémologie) et la transmission. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 novembre 2020 16:29

    Signification u 13 (la mo au tarot)

    13 - Mem, la matrice de l’Esprit

     

    Repliée sur elle-même, Mem est comme le ventre d’une femme où s’accomplit le miracle de la vie. L’une des trois lettres mère (avec Alef et Shin), Mem est reliée à l’Eau matricielle et primordiale d’où émergent toutes les formes d’existence. En son sein, s’accomplissent toutes les transformations dont la plus importante, la naissance et la mort.

    Car il ne faut pas oublier que la mort fut vaincue par le Christ, elle n’est donc pas néantisation et disparition mais changement d’état, transformation.

    Cette transformation n’advient pas uniquement lorsque le corps physique cesse de respirer mais aussi à chaque instant, lorsqu’on laisse la conscience se remettre en question et par transformation successive, naître à un mode de pensée plus élevé. Il s’agit, non pas d’un mode de pensée dégagé totalement des contingences matérielles, une sorte de fuite ou de prise de refuge sur un nuage doré, car nous vivons dans ce monde fait de contingence et il faut l’accepter.

    Non, la mort de la conscience quotidienne et sa résurrection dans le monde de l’Esprit n’est pas une fuite comparable à celle que procure la drogue ou l’alcool, l’élévation de la conscience permet, au contraire, de se dégager des superficialités pour allez à l’essentiel, de laisser ce qui nous enclave pour ne vivre que pour ce qui nous libère, de vivre plus pleinement, de regarder ce monde avec plus d’acuité, plus d’Amour, plus de profondeur afin d’y discerner la Lumière qui s’y trouve partout présente. C’est que Saint Paul voulait dire lorsqu’il disait : « Car si vous vivez de façon charnelle, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir votre comportement charnel, vous vivrez. » (Rom 8 ; 13)

    Remise en question permanente pour renaissance permanente, remise en question permanente pour dilater son cœur de manière permanente afin d’y accueillir l’Univers et son Seigneur et devenir à notre tour, source d’Eau Vive et réunir les Eaux d’en haut avec les Eaux d’en bas.

    Car le Royaume est là, présent en nous, présent au cœur de notre inconscient si bien symbolisé par les profondeurs insondables de l’océan. En nous, en nos eaux secrète également, notre pouvoir de création, de créativité artistique et spirituelle caché au fond de notre être et que l’on découvre en acceptant de mourir à nous-même afin de renaître à Dieu comme le signifie la valeur numérique de la lettre : 40.

    Car qu’est ce que les 40 jours du Déluge sinon une purification intérieure avant une renaissance ? Qu’est ce les 40 jours que Moïse passa sur la montagne sinon la solitude précédent la rencontre avec Dieu ? Qu’est ce les 40 ans de l’Exode sinon l’abandon des illusions avant d’atteindre la Terre Promise ? Qu’est ce les 40 jours du Christ au désert sinon l’abandon total à Celui qui est Tout ?

    De mort intérieure en mort intérieure, nous abandonnons le grossier, le vulgaire et l’inutile qui obscurcit nos yeux. Nous mourons à ce qui nous sépare de notre Source Eternelle et nous revêtons peu à peu le manteau de gloire et de pureté. De mort intérieure en mort intérieure nous approchons de la transfiguration et de la conscience de la Vie

     éternelle. D’abandon en abandon, d’ouverture à Dieu en ouverture à Dieu, nous nous ouvrons à notre Esprit et à la Source de toute inspiration, nous devenons réellement nous-même et marchons consciemment au côté du Christ. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 novembre 2020 16:32

    Lire : signification réelle du 13 au tarot (c’est comme pour la bible, il y a deux lectures). 


  • Emile Mourey Emile Mourey 15 novembre 2020 10:33

    Votre avis sur cet article ; 2,75/5, tout juste la moyenne.

    Conclusion : Les évangiles : textes cryptés pour lecteurs intelligents seulement.


  • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2020 21:56

    @ Antenor

    Dans ma chronologie, j’ai omis de mentionner l’an 48, évangile de Mathieu. Il est vrai que la crucifixion « relatée par Flavius Josèphe » de Zélotes ne s’accorde pas avec la lecture de cet évangile et des autres, qu’importe ! L’important, pour l’évangéliste, était de faire croire que le mystère s’était répété, mais cette fois, en faisant monter sur la croix un messie/conseil galiléen non judéen.


  • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2020 22:07

    Annuler « non judéen », je fatigue.


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